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vendredi, 09 avril 2010

La prévention au coeur d'un plan européen de lutte contre le cancer

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La mise en place de moyens supplémentaires pour la prévention du cancer et la multiplication des campagnes sur le dépistage sont les principaux objectifs européens pour lutter contre le cancer, selon un rapport adopté ce mercredi 7 avril par les membres de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen. Les membres de Parlement européen appellent les Etats membres à lancer des Plans Cancer "dès que possible".


Les membres du Parlement européen estiment que la prévention est la meilleure des solutions. A ce titre, ils encouragent chaque Etat membre à investir dans des programmes destinés à réduire les facteurs à l'origine de la maladie tels que les polluants environnementaux, les produits chimiques ou le tabac.

La proposition de la Commission européenne concernant un partenariat européen d'action contre le cancer pour la période 2009-2013 afin d'aider les Etats membres à lutter contre la maladie a été accueillie favorablement par les membres du Parlement qui suggèrent d'aider particulièrement les nouveaux Etats membres.

Les membres du Parlement souhaitent également que les traitements contre le cancer soient disponibles pour tous les patients de tous les Etats membres de l'Union européenne.

Dans ce rapport baptisé "Action Contre le Cancer : Partenariat Européen", les membres du Parlement ont pour objectif de réduire le cancer de 15% en Europe d'ici 2020.

Le cancer représente plus de 3 millions de nouveaux cas et près d'1,7 million de décès chaque année en Europe.

 

(Source : Le Parisien, blog "La Parisienne").

La Grèce dément toute renégociation sur le plan de sauvetage

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ATHENES (Reuters) - La Grèce ne cherche pas à renégocier le plan de sauvetage conclu au niveau de l'Union européenne avec le soutien du FMI, apprend-on mardi de source autorisée au ministère des Finances.

"Il n'y a pas de demande de la Grèce de renégocier l'accord. Il y a un accord sur le mécanisme de soutien et nous nous y tenons", a-t-on déclaré sous le sceau de l'anonymat.

Selon Market News International (MNI), qui s'appuie sur des sources gouvernementales grecques non identifiées, Athènes veut amender l'accord de sauvetage signé lors du dernier conseil européen fin mars dans le but de contourner le Fonds monétaire international de crainte qu'il n'impose des conditions trop dures en échange d'une aide.

Lors d'une conférence de presse, la porte-parole de la Commission Européenne Amelia Torres, n'a pas souhaité commenter cette information. La Banque Centrale européenne s'est également refusée à tout commentaire.

Après la diffusion de cette information, les écarts de rendement entre les emprunts grecs et allemands ont atteint un plus haut depuis janvier à 380 points de base contre 349 points de base, dernier jours de cotation avant le week-end pascal, férié sur le marché obligataire.

 

(Source : nouvelobs.com - Lefteris Papadimas, Danielle Rouquié et Catherine Monin pour le service français, édité par Nicolas Delame).

vendredi, 26 mars 2010

Le Comité des Régions, c'est quoi ?

0915_CdR_FR_logo_Hi.jpgEn ce jour d'élection des présidents des Conseils régionaux en France, interéssons-nous aux compétences du Comité des Régions de l'Union européenne. CLIQUEZ-ICI !

 

 

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vendredi, 05 mars 2010

La culture d'une pomme de terre OGM autorisée

image_61485898.jpgBruxelles a annoncé mardi avoir autorisé la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée du groupe allemand BASF.

Il s'agit de la pomme de terre Amflora destinée à l'usage industriel pour son amidon et à l'alimentation animale. C'est le premier feu vert de ce type depuis 12 ans dans l'UE où les OGM suscitent la controverse.

La Commission européenne n'avait plus donné son feu vert à une culture OGM en Europe depuis 1998 et le maïs OGM de Monsanto, le MON 810.

(Source : France 2).

corinne-lepage-204x300.jpgL'avis de la députée européenne MoDem/ADLE Corinne Lepage :

« Cette décision de reprendre les autorisations de dissémination d’OGM dans l’environnement, en évacuant le débat sur leurs risques, est inacceptable et constitue une véritable déclaration de guerre à l’égard des citoyens européens majoritairement opposés aux cultures OGM, de la part de M. Barroso. (…) Il veut ouvrir les vannes aux OGM au niveau européen et espère faire passer la pilule des risques mal évalués pour la santé en laissant les gouvernements décider de leur mise en culture ou non sur leur territoire national, afin de passer outre les blocages au sein du Conseil des Ministres. Cela ne change évidemment rien à la protection de la santé des consommateurs, au contraire, la volonté de M. Barroso est de réduire encore les études préalables qui restent secrètes. »

Appelée Amflora, cette pomme de terre ne sera pas cultivée à usage alimentaire. Elle a été modifiée génétiquement pour produire plus d’amidon. Il s’agit de la première autorisation de mise en culture d’un OGM en Europe depuis 1998.

OGM : bientôt les maïs...

medium_mais-1.jpgAprès la pomme de terre OGM, la commission européenne s'apprête à autoriser deux maïs OGM.

Vivement critiquée après avoir donné son feu vert pour la culture d'une pomme de terre OGM, la Commission européenne s'apprête à présenter une nouvelle demande d'autorisation de culture pour deux maïs OGM. Elle annonce qu'elle les imposera si nécessaire. Des demandes d'autorisation seront présentées pour les maïs BT11 du groupe suisse Syngenta et BT 1507 du groupe américain Pionner. Il s'agit de deux rivaux du MON 810 de l'américain Monsanto, seul OGM dont la culture était jusqu'ici autorisée dans l'UE depuis 1998. Le groupe allemand BASF, qui a obtenu mardi une autorisation pour sa pomme de terre Amflora, annonce souhaiter lancer d'ici 2011 la procédure d'autorisation de deux pommes de terre OGM supplémentaires, dont une destinée à l'alimentation humaine. Le numéro un mondial de la chimie mène aussi des recherches dans le domaine des maïs, soja, coton et riz génétiquement modifiés.

(Source : Le Télégramme).

Nana Mouskouri fait don de sa retraite d'eurodéputée à la Grèce

vignette.jpgLa petite histoire ne dit pas si elle est de confession orthodoxe, mais, à défaut de laver les péchés du monde, Nana Mouskouri, la chanteuse aux 300 millions d'albums, veut laver les péchés de la Grèce. Invoquant, dans un courrier envoyé au ministère des Finances, son «devoir envers la patrie», elle a décidé de faire don de sa retraite d'eurodéputée, poste qu'elle a occupé entre 1994 et 1999, à l'État grec. L'artiste, qui réside en Suisse et fait partie des grandes fortunes de Berne, ne veut pas avoir mauvaise conscience et refuse que le pays qui l'a vue naître, mais où elle n'a pratiquement jamais vécu, soit «traité comme un cancre ». À Athènes, où le président du Parlement évoque de son côté la création d'un fonds de soutien bénévole et patriotique, l'initiative de Nana Mouskouri flatte. Mais elle amuse aussi, de la part d'une Grecque qui parle sa langue avec un très fort accent français. On ignore le montant de sa retraite, versée par le gouvernement grec, mais elle est sans nul doute très inférieure aux 790 millions d'euros de pots-de-vin qui auraient été dépensés pour corruption l'an dernier en Grèce, selon Transparency International.

(Source : Le Figaro).

vendredi, 26 février 2010

Europe : qui fait quoi?

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La Commission européenne

 

  • Elle est l’organe exécutif de l’Union européenne. C’est elle qui élabore les textes législatifs (directives et réglements), les soumet à la délibération du Parlement européen et du Conseil des ministres de l’UE.

 



Le Parlement européen

 

  • Il est composé de députés élus directement par les citoyens et qui exercent trois pouvoirs : législatif, budgétaire et de contrôle politique des autres institutions européennes.

 



Le Conseil des ministres de l’Union européenne (appelé le Conseil)

 

  • Il exerce un pouvoir législatif et un pouvoir de décision. Il réunit les ministres des 27 Etats membres (par portefeuille) et adopte, avec le Parlement européen, les textes juridiques européens.

 



Qu'est-ce que le Conseil européen ?

 

  • Il rassemble les chefs d'État et de gouvernement ainsi que le président de la Commission. Se réunit 2 fois par an pour orienter la politique communautaire de l'Union.

 



Qu'est-ce que le Conseil de l'Europe ?

 

  • Organisation internationale siégeant à Strasbourg qui rassemble 47 États de l'Europe. Sa mission : protéger la démocratie et les droits de l'Homme. À ne pas confondre avec le Conseil européen.

Jacques Barrot, de la Commission européenne au Conseil constitutionnel

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Le centriste Jacques Barrot, 73 ans, devient membre du Conseil constitutionnel après avoir assuré pendant six ans les fonctions de commissaire européen à Bruxelles, d'abord en charge des Transports puis à la Justice et aux Affaires intérieures.

Né le 3 février 1937, diplômé de Sciences-Po, cet avocat de formation a fait ses premiers pas à l'Assemblée en 1967 en succédant à son père, Noël Barrot, comme député de la Haute-Loire.

S'il n'a jamais dirigé de grand ministère tel que l'Intérieur ou Bercy, Jacques Barrot jouit d'une solide expérience gouvernementale. De 1974 à 1978, il est secrétaire d'Etat au Logement. En 1978-79, il devient ministre du Commerce et de l'Artisanat, avant d'être promu ministre de la Santé et de la Sécurité sociale de 1978 à 1981.

Son soutien à Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle de 1995 lui vaut de devenir ministre du Travail et des Affaires sociales du gouvernement Juppé. Mais la tâche s'avère ingrate: il se retrouve en première ligne lors des grandes grèves de 1995 contre le "plan Juppé" de réforme de la Sécurité sociale.

Grâce à Jacques Chirac, il quitte en novembre 2004 la présidence du groupe UMP de l'Assemblée, qu'il occupait depuis 2002, pour devenir le seul Français de l'équipe Barroso à Bruxelles, en tant que vice-président de la Commission européenne en charge des Transports. En avril 2008, il prend le poste de commissaire à la Justice et aux Affaires intérieures.

M. Barrot n'a pas été reconduit au sein de la nouvelle commission Barroso, investie le 9 février dernier par le Parlement européen.

Centriste de coeur, il a été longtemps l'un des principaux dirigeants du CDS (Centre des démocrates sociaux, ancien parti centriste), avant de devenir vice-président de Force démocrate, vice-président du groupe UDF de l'Assemblée, puis de rallier l'UMP.

 

(Source : AP - Le Nouvel Observateur).

L'Union européenne va protéger le thon rouge

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La Commission européenne demande l'interdiction du commerce international du thon rouge. Décision en mars à la Cites...

Pour le thon, c'est bon. La Commission européenne a proposé lundi de soutenir l'interdiction du commerce international du thon rouge à partir de mars 2011 en marge d'une réunion des ministres européens de la pêche. Les pays européens doivent maintenant définir une position officielle commune avant la réunion de la Cites (convention sur les espèces menacées) qui se réunit du 13 au 25 mars à Doha.

L'Espagne rejoint la France et l'Italie
Le thon rouge est proche de l'extinction. Selon des associations de protection de l'environnement, il ne reste en Méditerranée que 15% des stocks originels. Une inscription à l'annexe I de la Cites interdirait tout commerce international de l'espèce, comme c'est le cas par exemple pour l'éléphant d'Afrique. Le thon rouge serait le premier poisson de consommation à bénéficier d'une telle protection.

Après de longues tractations, la France a soutenu l'inscription à l'annexe I, demande initiée par Monaco. Une décision très mal perçue par le millier de pêcheurs français. L'Italie a de son côté imposé un moratoire dès à présent à la pêche au thon rouge. Enfin, l'Espagne, autre grand pays pêcheur, s'est rangée de leur côté lundi.

Préserver la pêche artisanale
Pour limiter l'impact sur la filière et obtenir des aides européennes à la reconversion, la France avait demandé un délai de dix-huit mois avant d'appliquer l'interdiction. En limitant ce délai à douze mois, la Commission n'autoriserait que la saison de pêche 2010 (entre mi-mai et mi-juin). "La France aurait permis deux saisons de pêche en 2010 et en 2011 ! ", réagit François Chartier, de Greenpeace.

Si la pêche industrielle est menacée, des aménagements pourraient être envisagés pour préserver les pêcheurs artisanaux, aux pratiques plus durables.

Avec 80% du marché, le Japon est le principal consommateur de thon rouge, un mets traditionnel très prisé qui entre dans la composition des sushis. Le pays a fait savoir qu'il s'opposerait à une inscription à l'annexe I.

 

(Source : Métro).

Herman Van Rompuy insulté au Parlement européen

le-1er-ministre-belge-van-rompuy-premier-president-fixe-du-conseil-4069704wijsq_1258.jpgSes détracteurs lui reprochent un manque de visibilité depuis son entrée en fonction.Coup de poignard dans le dos, trahison, phrases assassines... : la politique est un monde cruel. Dernier exemple en date, celui donné par Nigel Farage, chef de file des europhobes britanniques au Parlement européen. Mercredi, ce membre du Parti de l'Indépendance de Grande-Bretagne (UKIP), s'est livré à une attaque personnelle très inhabituelle en insultant le président de l'UE Herman Van Rompuy à l'occasion de sa première apparition devant les eurodéputés. Et de comparer le Belge à une "serpillère" issu d'un "non pays".

Nigel Farage a déclaré que lorsque l'Union européenne a nommé son premier président stable, en novembre dernier, elle espérait qu'il s'agirait d'une "personnalité planétaire géante" et d'un "dirigeant politique pour 500 millions de personnes" (...). "Mais je crains que nous n'ayons eu que vous", a déclaré l'europhobe en regardant l'ancien Premier ministre belge. "Je ne voudrais pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d'une loque humide et l'apparence (...) d'un employé de banque", a lancé Farage sous les huées d'autres eurodéputés. "Qui êtes-vous ? Je n'avais jamais entendu parler de vous, personne en Europe n'avait jamais entendu parler de vous", a-t-il poursuivi, ajoutant à l'adresse de l'ancien Premier ministre belge: "Vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays".

 

(Source : TF1 News).

vendredi, 19 février 2010

Les 60 ans du Conseil de l'Europe

Clip réalisé à l'occasion des 60 ans du Conseil de l'Europe. Réalisation : Thibaut Graillot Infographie : Julien Kollert Compositing : Laurent Heideyer Post production son : Mathieu Sohn

Trois Capitales européennes de la Culture en 2010

media295258.jpgTrois villes se partageront le titre de capitale européenne de la culture en 2010 : Essen, en Allemagne, Pecs, en Hongrie, et Istanbul, en Turquie. Depuis 1996, l'Union européenne confère le titre de capitale européenne de la culture à une ville de la communauté. En 2000, pour souligner le tournant du millénaire, le Parlement européen a attribué ce titre à neuf métropoles de l'Union. Depuis, elles sont parfois deux ou trois à se partager l'honneur. Concrètement, cela se traduit par de généreuses subventions destinées à améliorer les infrastructures culturelles et à organiser des expositions, des concerts, des spectacles et des manifestations dont l'agglomération urbaine serait incapable d'assumer les coûts sans ce soutien financier. Ce sont d'ailleurs souvent des villes de seconde importance qui réclament cet honneur. Elles en profitent également pour tenter d'élargir leur rayonnement touristique.

Découvrez les villes d’Essen (Allemagne), de Pécs (Hongrie) et d’Istanbul (Turquie), les 3 nouvelles capitales européennes de la culture pour 2010.

Partez au coeur de la Ruhr pour retrouver Essen, l’une des villes symboles de la révolution industrielle ayant connu de profondes mutations au XXème siècle. Accédez au programme des nombreux événements prévus en 2010 dans cette ville de Rhénanie du Nord-Westphalie. Rejoignez ensuite la ville de Pécs, fondée par les Romains à une centaine de kilomètres au sud du lac Balaton. Là encore, vous trouverez l’ensemble des événements proposés avec un accès à la programmation tout au long de l’année. Enfin, si vous vous dirigez encore vers l’est, vous pourrez vous promener dans Istanbul, l’ancienne capitale des empires byzantin et ottoman, où se côtoient par exemple Sainte-Sophie et la Mosquée bleue. A cette occasion, la ville propose en 2010 toute une série d’activités mêlant musique, cinéma, théâtre et littérature. A noter que le site internet de chaque ville est accessible en anglais ainsi que dans la langue du pays.

En 2011, ce seront Turku (Finlande) et Tallinn (Estonie) qui prendront le relais avant d’être suivies en 2012 par Guimarães (Portugal) et Maribor (Slovénie).

Sur le web

Essen

ruhr2010.de

Pecs

pecs2010.hu

Istanbul

istanbul2010.org

vendredi, 12 février 2010

Le Parlement européen refuse le transfert de données bancaires aux Etats-Unis

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Le Parlement européen a bloqué jeudi l'entrée en vigueur de l'accord temporaire de transfert aux Etats-Unis de données bancaires SWIFT dans le cadre de la lutte antiterroriste, rapportent les médias occidentaux.

Jugeant insuffisante la protection des informations privées européennes et rejetant les plaidoiries de la Commission européenne en faveur de l'adoption du document international, les parlementaires ont bloqué jeudi par 378 voix contre 196 l'entrée en vigueur de l'accord prévoyant l'accès des Etats-Unis aux données bancaires des citoyens de l'UE.

Autre protection des renseignements, les eurodéputés ont bloqué ce document pour qu'il ne puisse pas être adopté avant l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, de peur que  le Parlement européen ne soit évincé de la négociation.

Signé fin novembre par les ministres de l'Intérieur de l'UE, l'accord devait permettre à Washington de "tracer" le financement du terrorisme international à l'aide des données bancaires collectées par la société Swift, basée en Belgique et par laquelle transitent la plupart des transactions financières mondiales.

Avant, l'ambassadeur américain auprès de l'UE, William Kennard avait prévenu que si le Parlement n'approuvait pas cet accord, Washington suspendrait l'échange d'informations sur les terroristes avec les institutions de l'UE et coopérerait directement avec les pays membres de l'UE.

Pour sa part, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait adressé la veille du vote une lettre au président du Parlement européen Jerzy Buzek soulignant l'importance de l'accord "pour les efforts communs déployés dans la lutte contre le terrorisme".

 

(Sources : Ria Novosti, photo Le Monde).

La Grèce sous tutelle : une première dans la zone Euro

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Bruxelles va désormais passer au peigne fin les finances du pays et se réserve un droit d'ingérence dans son pilotage économique

Rigueur et transparence. C'est ce que l'Union européenne réclame à la Grèce à l'avenir. C'est aussi ce qui lui a fait défaut dans le passé. Et c'est surtout l'objectif de sa quasi-mise sous tutelle économique par l'Union. Une grande première dans la zone euro : Bruxelles « surveillera étroitement » les finances grecques, « en liaison avec la Banque centrale européenne » et « en s'appuyant sur l'expertise technique du FMI », d'après la déclaration commune adoptée hier par les leaders européens. Début février, la Grèce a été placée de facto sous tutelle de l'Union. La Commission européenne a approuvé son plan de redressement économique et l'a assorti d' « un système de surveillance intense et quasi permanent », d'après l'expression du commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires d'alors, Joaquin Almunia. La Grèce doit rendre des comptes à Bruxelles par le biais de rapports mensuels, dont le premier est prévu pour mars. Elle doit « quantifier » et « préciser » les mesures annoncées ainsi qu' « envoyer le calendrier » de leur mise en oeuvre et être prête à prendre immédiatement des mesures supplémentaires si besoin est. « C'est la première fois que des instruments de surveillance économique et budgétaire sont utilisés simultanément et de manière intégrée », reconnaît ainsi la Commission européenne.

Une procédure d'infraction

L'organe communautaire a aussi sévi à l'encontre du suivi statistique de la Grèce, en engageant une procédure d'infraction. « Le principal problème de la Grèce n'est pas son déficit mais le manque de fiabilité de ses statistiques, déjà signalé dans le rapport de la Commission du 8 janvier 2010 » qui épingle de « graves irrégularités » en la matière, estime Frédéric Allemand, maître de conférences à Sciences po.

C'est ce déficit de crédibilité de la Grèce qui explique aujourd'hui la potion amère infligée par l'Union européenne. C'est aussi lui qui doit inviter à une certaine modération face au scénario d'une contagion de la panique à d'autres pays de la zone euro. En effet, le Portugal ou l'Espagne, souvent cités comme maillons faibles potentiels, n'ont pas le même historique de statistiques fantaisistes.

(Source : JESSICA BERTHEREAU ET GABRIEL GRÉSILLON, Les Echos).

La nouvelle Commission européenne sur les rails

Barroso.jpgSTRASBOURG — Les eurodéputés ont accordé leur confiance mardi à la nouvelle Commission européenne, qui va entamer un mandat de cinq ans sous la houlette de José Manuel Barroso alors que l'Europe traverse la pire crise économique de son histoire.

Par 488 voix pour, 137 contre et 72 abstentions, le Parlement européen a approuvé la nouvelle équipe conduite par l'ancien Premier ministre portugais, qui entame son second mandat après une période de flottement de plus de trois mois.

Le vote était sans réelle surprise, la majorité des tractations ayant eu lieu auparavant. Les conservateurs, les socialistes et les libéraux avaient annoncé leur soutien à l'équipe de M. Barroso. Seuls les Verts, les communistes et certains eurosceptiques avaient annoncé leur intention de voter contre.

M. Barroso s'est félicité à l'issue du vote d'avoir obtenu une "légitimité démocratique" et "un soutien fort de la part de tous les horizons politiques".

"Nous avons maintenant les moyens de nous mettre au travail", a-t-il encore dit, assurant vouloir agir "avec détermination pour le bien de la démocratie en Europe".

"Il faudra mériter notre confiance et pour cela tenir compte des aspects sociaux en Europe", a toutefois prévenu le chef de file des socialistes, Martin Schulz.

Le leader des libéraux, Guy Verhofstadt, a aussi parlé d'un "soutien conditionnel".

"Bien plus que ces cinq dernières années, nous attendons de la Commission européenne qu'elle soit le moteur de l'Europe" avec "des propositions plus fermes et plus ambitieuses dans tous les secteurs", a-t-il dit.

Le leader des Verts, Daniel Cohn-Bendit, a pour sa part dénoncé une "véritable coalition des hypocrites" entre les trois plus grands groupes politiques du Parlement (conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux).

"Monsieur Barroso avait promis une Commission qui serait plus que la somme d'individualités, mais l'addition de beaucoup de zéros ne peut pas donner un résultat positif", a-t-il dénoncé, assurant toutefois que son parti était prêt à collaborer sur une série de dossiers.

Après le vote positif des eurodéputés, la nouvelle Commission n'a plus besoin que d'un accord formel des gouvernements de l'UE pour son entrée en fonctions, qui pourrait intervenir dès mercredi.

La première réunion du collège des nouveaux commissaires est prévue pour le 17 février, et le mandat court jusqu'au 31 octobre 2014.

Les nouveaux commissaires devront ensuite prêter serment devant la Cour européenne de justice à Luxembourg.

 

(Source : AFP).

vendredi, 05 février 2010

Nikiforos Diamandouros réélu Médiateur européen

652-ombudsman.jpgLe PE a reconduit Nikiforos Diamandouros (EL) au poste de Médiateur européen. M. Diamandouros, en fonction depuis 2003, devrait rester à ce poste jusqu'en 2014. Il a obtenu l'appui de 340 députés lors d'un vote secret en séance plénière, mercredi. Les deux autres candidats Pierre-Yves Monette (BE) et Vittorio Bottoli (IT) ont recueilli respectivement 289 et 19 suffrages. Le Médiateur européen enquête sur les plaintes des citoyens concernant la mauvaise administration des institutions de l'UE.
Les priorités Nikiforos Diamandouros pour son mandat sont de veiller à ce que l'UE apporte aux citoyens les avantages promis par le traité de Lisbonne, renforcer le dialogue constructif avec les institutions et organes communautaires ainsi qu'améliorer le service rendu aux citoyens par une utilisation des ressources plus efficace. Le renforcement de la coopération avec les médiateurs nationaux et régionaux ainsi qu'une communication plus efficace avec les citoyens font également partie des intentions de M. Diamandouros.

La procédure d'élection du médiateur européen est supervisée par la commission des pétitions qui a la responsabilité de vérifier si les requêtes sont recevables et si les candidats remplissent toutes les conditions exigées pour le poste. Les règles de l'UE établissent, notamment, que le médiateur doit "offrir une garantie d'indépendance". Le médiateur est élu par le Parlement lors d'un vote secret au début de chaque terme parlementaire.

Le rôle du Médiateur, créé en 1995, est d'enquêter sur les cas de mauvaise administration des institutions de l'UE, notamment le manque de transparence et le refus de fournir des informations ou des documents.

Nikiforos Diamandouros a été élu en janvier 2003 pour le reste de la législature 1999-2004, suite au départ à la retraite du premier Médiateur européen, Jacob Söderman. Il a été réélu en janvier 2005.

 

A quoi sert le Médiateur européen?

icon_ataglance_01.gifLe Médiateur européen procède à des enquêtes sur des plaintes dirigées contre les institutions et organes de l'Union européenne (l'UE). Vous pouvez vous plaindre au Médiateur de cas de mauvaise administration dans l'action des institutions et organes de l'UE.

Le Médiateur européen ne peut enquêter sur des plaintes concernant les administrations nationales, régionales ou locales des États membres, même lorsque ces plaintes ont trait à des questions relatives à l'UE. Un grand nombre de ces plaintes pourraient être adressées aux médiateurs nationaux ou régionaux ou aux commissions des pétitions des parlements nationaux ou régionaux. Les coordonnées des médiateurs nationaux et régionaux et des commissions des pétitions dans l'Union européenne sont disponibles sur le site internet du Médiateur européen.

En savoir plus!

 

vendredi, 29 janvier 2010

2010, année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale

Année pauvreté.jpgUne décision du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne a proclamé l’année 2010 "Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale". L’objectif est de valoriser les actions concrètes existantes et de préparer les engagements politiques qui seront pris à l’issue de l’année, au niveau national et au niveau européen.

 

(Source : Site Internet du Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville).

 

vendredi, 15 janvier 2010

Une lauréate du Prix Sakharov arrêtée à Moscou

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Le 16 décembre, elle était à Strasbourg pour recevoir le Prix du Parlement européen pour la liberté de pensée. Deux semaines plus tard, elle était arrêtée à Moscou pour avoir participé à une manifestation, avec une cinquantaine d'autres personnes. Lioudmila Alexeïeva (au centre sur la photo) a depuis été libérée, mais le Président du Parlement européen a dénoncé l'attitude des autorités russes.

Profondément déçu et choqué. C'est la réaction du Président du Parlement européen, Jerzy Buzek, après que Lioudmila Alexeïeva, 82 ans et lauréate du Prix Sakharov au nom des défenseurs des droits de l'homme en Russie, ait été arrêtée par la police russe le 31 décembre. Son crime ? Avoir manifesté pour la liberté de réunion et d'association sur une place moscovite.

« Dans un pays démocratique, chacun doit avoir le droit de manifester, même à l'encontre du gouvernement et des autorités. La liberté d'expression est l'un de nos droits fondamentaux », s'est indigné Jerzy Buzek. Lioudmila Alexeïeva a elle-même exigé des excuses de la part des autorités russes, les accusant d'avoir violé l'article 31 de la constitution, lequel garantit le droit à se rassembler pacifiquement.

Lioudmila Alexeïeva et l'association Memorial ont promis une aide juridique aux défenseurs des droits de l'homme arrêtés le 31 décembre. En attendant, un nouveau rassemblement est prévu le 31 janvier prochain à Moscou.

 

(Source : Site Internet Newspress).

La présidence espagnole donne toute latitude au Président Van Rompuy

photo_1262336254911-1-0.jpgMADRID — Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos a assuré mardi que la présidence espagnole de l'Union européenne laisserait toute latitude au nouveau président de l'UE Herman Van Rompuy et à la nouvelle diplomate en chef Catherine Ashton.

"Le message que nous avons transmis à Mme Ashton et M. Van Rompuy est +tout pour vous. Et ce que vous considérez que vous ne pouvez pas faire, l'Espagne le fera+", a déclaré M. Moratinos lors d'une rencontre avec des correspondants européens à Madrid.

M. Moratinos a ainsi démenti l'intention prêtée par certains médias européens à l'Espagne d'empiéter sur les prérogatives des deux nouvelles figures de l'UE lors de sa présidence semestrielle de l'Union européenne qui a débuté le 1er janvier.

Il a souligné que, comme prévu par le traité de Lisbonne, le Belge Van Rompuy aurait la haute main sur les réunions de chefs d'Etat et de gouvernement et Mme Ashton sur les Affaires étrangères, tandis que l'Espagne présiderait tous les autres domaines.

Les sommets bilatéraux qui auront lieu en Espagne au cours du 1er semestre, comme le sommet UE/Etats-Unis de mai, seront présidés par M. Van Rompuy qui "sera accompagné" par le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, a rappelé M. Moratinos.

"Il y a de la place pour tout le monde", a-t-il estimé, alors que certains observateurs craignent que le maintien de la présidence tournante semestrielle par pays prévu par le traité de Lisbonne, qui instaure de facto une présidence bicéphale, ne soit porteur de frictions avec les deux nouveaux visages de l'UE.

 

(Source : AFP. Photo : José Luis Zapatero, Président du Gouvernement Espagnol).

Le trio des présidences Espagne - Belgique -Hongrie ont décidé de faire logo commun!

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Le 1er janvier 2010, après la Suède, l’Espagne a pris la tête de l’Union européenne pour une durée de six mois du 1er janvier au 31 juin 2010.

Le logo de la présidence espagnole est le fruit des travaux présentés dans le cadre du concours international d’idées lancé simultanément par les trois pays qui occuperont successivement la présidence de l’Union Européenne du 1er janvier 2010 au 31 juin 2011, à savoir : l’Espagne, la Belgique et la Hongrie.(sources : http://eu2010.es/fr/presidencia/logo/)

Ce concours, ouvert aux étudiants en deux dernières années des filières de conception graphique, a permis de créer un logo unique pour les 18 mois que dureront ces trois présidences successives. Ce logo est constitué d’un élément commun (« eu ») et de trois éléments distinctifs pour chaque semestre : les couleurs du drapeau de chacun des pays concernés.

Les courbes fermes et les traits distinctifs évoquent un drapeau qui ondoie dans le vent et représente l’Union européenne. Les deux lettres sont unies de manière à représenter le lien solidaire qui existe entre les États membres et le fait qu’elles soient écrites en caractères italiques évoque le dynamisme des relations qui unissent ces derniers. Les couleurs propres à chaque drapeau national symbolisent le rapport étroit qui existe entre le pays qui occupe la présidence et l’Union européenne.

C’est la première fois qu’un trio de présidences décide de créer un logo unique et commun pendant l’année et demie que dure leur mandat.

En savoir plus

Chaque Etat membre assure la Présidence du Conseil de l’Union européenne à tour de rôle pour une période de 6 mois (de janvier à juin et de juillet à décembre), selon un ordre et un calendrier préétabli. Depuis 1995, la France a présidé trois fois l’Union européenne (en 1995, 2000 et en 2008). La Grèce assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne pendant le 1er semestre 2014.

 

(Source : Site Internet de l'ambassade de France en Grèce).

Le Parlement européen auditionne les Commissaires européens désignés

pict_20090922PHT61056.jpgLe Parlement européen a entamé lundi à Bruxelles les auditions des 26 personnes désignées par chacun des Etats-membres de l'Union pour siéger pendant cinq ans à la Commission. Le président de l'exécutif, José Manuel Barroso, a déjà été reconduit dans ses fonctions par les législateurs en septembre.

Le candidat français au poste de commissaire au Marché intérieur et aux Services, Michel Barnier, devra répondre aux questions des commissions parlementaires compétentes mercredi. Chaque audition dure trois heures et les sessions se termineront la semaine prochaine à Strasbourg.

La première à passer le test est la travailliste britannique Catherine Ashton, 53 ans, pressentie au poste de Haut représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, et de vice-présidente de la Commission, un portefeuille de premier plan créé par le traité de Lisbonne entré en application le 1er décembre dernier.

Mme Ashton a été désignée pour les Affaires étrangères par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE le 19 novembre, en même temps qu'ils ont choisi le Premier ministre belge Herman Van Rompuy pour devenir le premier président stable du bloc. Ce dernier a pris ses fonctions dès le 1er décembre, n'ayant pas besoin d'être confirmé par le Parlement européen.

Catherine Ashton, commissaire au Commerce dans l'exécutif sortant, a déjà été entendue par la commission parlementaire des Affaires étrangères le 2 décembre. Ses détracteurs lui reprochent un manque d'expérience dans les affaires étrangères qui lui vaut d'être quasi-inconnue à Washington, Moscou ou Pékin, à quoi elle répond qu'elle compte mener une "diplomatie tranquille" car "souvent, quand on fait les choses à l'écart des projecteurs, on obtient les meilleurs résultats".

Selon des responsables parlementaires, Mme Ashton devait notamment être interrogée sur le Proche et le Moyen-Orient, la Chine et les difficiles relations entre l'Union européenne et la Russie.

Le Parlement auditionnait aussi lundi, entre autres, le Finlandais Olli Rehn, commissaire sortant à l'Elargissement, candidat aux Affaires économiques et monétaires.

La composition de la nouvelle Commission européenne sera soumise au vote des députés en séance plénière.

 

(Source : Le Nouvel Observateur).

L'essentiel de l'audition de Michel Barnier

barnier_150_100.jpgA l'occasion de l'audition de Michel Barnier, commissaire français désigné au Marché intérieur et Services financiers, Touteleurope.fr vous fais vivre minute par minute les moments forts de trois heures de débat. L'ancien ministre et eurodéputé a l'expérience européenne et a déjà pratiqué l'exercice de l'audition : sur le papier, en tout cas, c'est presque gagné pour Michel Barnier. Voyons donc si il saura répondre aux questions, plus ou moins malicieuses, des eurodéputés.

16h35 : arrivée de Michel Barnier devant les eurodéputés.

16h36 : ouverture par M. Harbour (président de la commission Marché intérieur) qui demande aux eurodéputés de poser des questions "brèves mais incisives"

16h42 : introduction de Michel Barnier "Je me présente devant vous comme un homme politique qui se présente devant des hommes politiques"

"Mon ambition et ma stratégie seront de combiner le désir d'être ensemble et la nécessité d'être ensemble (...) et remettre au coeur du projet européen les citoyens, et au coeur du marché intérieur les consommateurs"

 "Donner un nouvel élan au marché intérieur. (...) Grâce à la crise nous avons redécouvert le plaisir de travailler ensemble. (...) Mais la fragmentation du marché est un frein à la mobilité".

Priorités :
- assurer la confiance et la sécurité de notre marché intérieur ;
- valoriser la créativité et l'innovation : nous ne transigerons pas sur la protections des droits des créateurs, mais il faut mieux gérer collectivement les droit d'auteurs sur Internet ;
- mettre les consommateurs au coeur du marché européen; créer un 'social business act' ;

16h53 : Michel Barnier "Adenauer a beaucoup compté dans mon engagement politique et j'emporte une photo avec moi dans chacun de mes déplacements"

17h00 : question d'Evelyne Gebhardt sur la directive service : "allez-vous créer une clause d'impact social dans les nouvelles législations ?" Michel Barnier : "Oui, et même une étude d'impact environnemental. Je n'imagine pas une seule initiative qui n'irait pas dans le sens du progrès social".

17h05 : "je ne resterai pas dans mes bureaux, j'irai une fois par semaine dans un pays d'Europe, et notamment dans les régions"

17h20 : "Je ne conçois pas le marché sans les aspects sociaux. (...) Je veux travailler à donner au marché intérieur cette dimension humaine et sociale (...) lutter contre le dumping social. (...) Je veux créer le concept d'entreprises 'profitable' qui produisent mais prennent aussi en compte les aspects sociaux. C'est l'idée de 'social business act'".

17h25 : question de M. Salvini "Comment protéger les entreprises face à la contrefaçon et assurer la traçabilité des produits ?"

Michel Barnier : "je suis très attaché à la traçabilité des produits (...) pas de manière protectionniste, mais pour protéger les consommateurs. Je suis pour la concurrence loyale"

17h32 : "la Commission doit jouer son rôle de gardienne du marché intérieur. (...) Je veux réunir régulièrement les acteurs de ce marché pour échanger des bonnes pratiques."

17h34 : "le fil bleu dans mon comportement en tant que commissaire sera de réunir les gens. Je suis favorable à un forum des acteurs du marché intérieur. On a trop de fragmentation dans le marché intérieur."

17h35 : question de Mme Vergnaud sur les services. "Votre lettre de mission ne fait pas mention de la mise en oeuvre de la directive. Pouvez-vous vous engager à proposer une directive-cadre sur les services publics et si oui dans quels délais ?"

Michel Barnier : "Si je vous avez tout dit dans mes réponses écrites nous n'aurions plus rien à nous dire ! mais je m'inscris dans la politique de M. Barroso qui a proposé un cadre pour les services publics.(...) Votre idée c'est de lever toutes les ambigüités avec une directive-cadre. Mais ne faut(il pas une directive par secteur pour tenir compte des particularismes nationaux ? Mais je reste ouvert".

Mme Vergnaud : "Allez-vous proposer un instrument juridique et législatif pour ces services publics comme celui de la santé ?"

Michel Barnier : "Ce n'est pas le rôle de la Commission que d'aller empêcher au nom de la concurrence des services de s'exercer sur les territoires. Je serai dans le Collège avec ces convictions-là".

17h50 : "Je vais passer beaucoup de temps à expliquer que ce n'est pas le Parlement ou la Commission qui obligent la privatisation de tel ou tel service . On va pas faire porter à Bruxelles ce qui est fait au titre de la subsidiarité par la volonté politique des uns ou des autres !"

18h03 : "L'objectif est d'atteindre 7 milliards d'économies pour les petites et moyennes entreprises"

18h10 : "Je n'ai pas l'intention d'attacher mon nom et mon action à ce qui pourrait provoquer des régressions sociales"

18h12 : Conclusion de la 1ere partie de l'audition : "Le marché intérieur doit être au service des hommes et des femmes, et pas le contraire"

18h14 : Sharon Bowles (Commission ECON) prend la présidence de l'audition parlementaire : "J'aimerais vous soumettre 3 points : quelle coopération avec la commission parlementaire Affaires économiques et monétaires ? Quelles mesures pour réaliser l'impact cumulé du programme législatif sur la crise financière ? Quid du nouveau cadre de coopération avec les députés européens ?"

18h20 : "Nous allons vraiment réformer ! Aucun marché ne saurait échapper à une surveillance efficace".

18h20 : "Nous serons fidèles au travail de Jacques de la Rosière dans le domaine de la supervision financière".

18h22 : "Nous rendrons notre industrie financière plus compétitive avec de bonnes règles qui restaurent la confiance".

18h30 : Question de M. Bullmann à M. Barnier : "l'Europe sera-t-elle pionnière sur une taxe sur les transactions financières"?

18h38 : "Le directeur général que j'ai désigné ne sera pas britannique, il sera européen. Je ne prendrai aucun ordre de Londres, de Paris ou d'ailleurs"

18h43 : "J'ai besoin de temps pour construire mon agenda, mais ne laisserai de côté aucune des leçons de la crise"

18h50 : "Je ne vais pas vous dire qu'on va interdire/autoriser la privatisation dans les pays membres,il faut respecter la subsidiarité"

18h52 : "J'aurai le souci permanent de la défense des petits épargnants"

19h01 : "C'est l'intérêt de l'industrie financière britannique que d'être régulée efficacement"

19h04 : "Aucun marché financier, aucun territoire ne doit rester à l'abri d'une surveillance efficace"

19h08 : M. Langen à M. Barnier : "pendant 5 ans votre prédécesseur M. Mc Greevy a refusé de mettre en place une quelconque réglementation. Si vous la mettez vous-même en oeuvre, nous serons de votre côté"

19h16 : "ll faut que les produits financiers soient de qualité, ils faut qu'ils soient connus, il faut qu'ils soient traçables... c'est comme pour le vin !"

19h29 : "Ma feuille de route sera le G20"

19h29 : "Je suis prêt à aller plus loin sur la régulation de la rémunération des actionnaires"

19h33 : "Je me bats pour un monde plus juste, et je veux que l'Europe soit à la tête de ce monde-là"

19h40 : "Je serais favorable à consacrer une taxe sur les produits financiers à des grands enjeux : paix, développement, faim, écologie..."

19h50 : "Je voudrais qu'ensemble, nous réussissions à réconcilier les hommes et les femmes avec le grand marché"

19h50 : fin de l'audition de Michel Barnier.

 

(Source : Touteleurope.fr).

Commission : La Bulgare Roumiana Jeleva rate son audition

Roumania Jeleva.jpgLes auditions des commissaires européens virent à la guerre de tranchées entre gauche et droite au Parlement européen. Première concernée, Roumiana Jeleva. Nommée commissaire à l’Aide humanitaire, elle a été auditionnée mardi et plusieurs élus ont aussitôt mis en doute ses compétences, l’accusant aussi d’irrégularités dans ses déclarations d’intérêts financiers.
Du coup, les socialistes veulent son retrait. Et le camp conservateur contre-attaque en visant un homme de gauche, le Slovaque Maros Sefcovic, appelé à devenir vice-président de la Commission. En cause, des commentaires discriminatoires tenus en 2005.

“Jeleva a été victime d’une chasse aux sorcières mais jusqu’ici, elle a clairement dit que ce n‘était pas fondé. En revanche, dans le cas de Sefcovic, je ne pense pas qu’un membre de la Commission, un vice-président de la Commission puisse tenir des propos qui sont discriminatoires, à l’encontre d’un groupe ethnique tout entier, un groupe très considérable à savoir les Roms”, déclare le vice-président du groupe du Parti populaire européen.

Reste à éclaircir les doutes sur les intérêts financiers de Roumiana Jeleva, actuellement ministre des Affaires étrangères en Bulgarie. Elle aurait omis de déclarer des parts dans une société, dont elle assure ne plus être propriétaire. Le Parlement a le pouvoir de rejeter en bloc la nouvelle Commission européenne et a déjà obtenu en 2004 que des commissaires désignés se retirent.

 (Source : Euronews).

vendredi, 08 janvier 2010

Prise de fonctions d'Herman Van Rompuy, Président stable du Conseil de l'UE

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C'est lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernements du 20 novembre dernier que le Belge Herman Van Rompuy a été élu président permanent du Conseil de l'Union européenne mais c'est ce 1er janvier qu'il prend réellement ses fonctions.

L'élection d'un président permanent a été rendue possible par l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne. C'est un changement considérable des institutions européennes qui débute aujourd'hui et les défis qui attendent le nouveau président sont nombreux.

Détermination et enthousiasme, deux qualités dont Herman Van Rompuy aura besoin pendant les deux ans et demi que va durer son mandat à la présidence du conseil européen. Un mandat renouvelable une seule fois.

C'est dans son bureau bruxellois entouré d'un staff sur mesure qu'il va dorénavant préparer tous les sommets des chefs d'Etats et de gouvernements et assurer la continuité des travaux du conseil européen. Il devra donc travailler à la recherche d'un consensus...un tâche difficile à 27. Un défi qu'il relève avec détermination, dit-il...lui qui a été habitué à l'exercice sur la scène belge. Une scène où il apparaissait comme un homme de consensus, discret et rassurant. Mais Herman Van Rompuy sera aussi le nouveau visage européen puisque c'est lui qui représentera l'Union européenne pour tout ce sui touche à la politique étrangère et à la sécurité commune.

Ce premier mandat de président du conseil sera donc un mandat-test puisqu'il s'agira de trouver le bon fonctionnement entre toutes les institutions européennes revues par le traité de Lisbonne. La marque qu'Herman Van Rompuy voudra imprimer sera donc importante, lui qui va ouvrir la voie à la présidence stable du conseil européen.

 

(Source : RTBF

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Crédit photo : Archive EPA).

vendredi, 18 décembre 2009

Retour chaleureux à Strasbourg

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J'ai été très heureuse de me rendre mercredi dernier au Parlement européen, à Strasbourg, afin d'assister dans les tribunes de l'hémicycle à la remise du Prix Sakharov.

L'occasion également de revoir beaucoup de personnes qui me sont proches, tels les députés européens Sophie Briard Auconie (qui a eu la gentillesse de m'accueillir) et Damien Abad, mon ex-assistante parlementaire Florence Rangeon ou encore Médéric Furon-Kuntzmann, Président des Jeunes Centristes d'Alsace (voir ci-dessous). Dans l'après-midi, j'ai également pu visiter le très célèbre marché de Noël!

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3ème Prix du livre européen

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Pour sa troisième édition le Prix du livre européen a vu la création d'une nouvelle catégorie celle du roman. Ainsi, cette année deux livres ont été récompensés, un essai et un roman.

Ce Prix s'adresse à tous livres paraissant dans un des pays de l'Union européenne dans l'année pourvu qu'il s'agisse d'un essai ou d'un roman. Il est doté pour chacune de ses catégories de 10 000 euros. Le jury est composé de journalistes de neuf pays de l'UE. Cette année, il était présidé par Ezio Mauro, directeur de rédaction à La Repubblica.

Cette année, le Prix du livre européen dans la catégorie essai est revenu à Sylvie Goulard pour L'Europe pour les nuls. Le jury souhaitait récompenser l'auteur pour l'ensemble de son oeuvre et a apprécié « un véritable acte de foi en faveur de l’intégration communautaire » comme le précise dans son blog Jean Quatremer journaliste chez Libération et juré.

Dans la catégorie roman, c'est le journaliste polonais Mariusz Szczygiel qui a été primé pour Gottland. Ce livre est déjà édité en France aux éditions Actes Sud.

(Source : Actualitte.com).

 

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Constance Legrip va devenir députée européenne

CL.jpgLe départ de Michel Barnier pour la Commission européenne dans les semaines à venir fera une heureuse : Constance Le Grip, sixième sur la liste francilienne de l'UMP aux élections européennes. En cas de démission du Parlement européen, la loi prévoit en effet que le premier non-élu de sa liste bénéficie automatiquement de son siège.

A 48 ans, Constance Le Grip a notamment été conseillère de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, avant d'être l'une des coordinatrices de la campagne présidentielle.

De 1986 à 1995, elle fut l'assistante parlementaire d'Alain Lamassoure.

Elle est aujourd'hui conseillère technique au cabinet du président de la République.

 

Pour consulter le trombinoscope des eurodéputés, rendez-vous sur le site Internet du Parlement européen.

vendredi, 11 décembre 2009

Entrée en fonctions de Catherine Ashton

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La nouvelle Madame Europe de la diplomatie a passé son premier grand oral public, mercredi 2 décembre, devant le Parlement de Bruxelles, dès le lendemain de sa prise de fonction officielle. La baronne Catherine Ashton of Upholland, Britannique et travailliste, fraîchement élue haute représentante pour les affaires étrangères (et la politique de sécurité) par les vingt-sept dirigeants de l'Union européenne (UE), a participé à un "échange de vues" avec des eurodéputés de la commission des affaires étrangères. Une présentation informelle en attendant, en janvier, son audition officielle en tant que commissaire et vice-présidente de la Commission européenne.

Ceux qui se sont étonnés du choix de Lady Ashton,  inconnue hors du microcosme politique à Londres et à Bruxelles et dépourvue d'une expérience diplomatique notable, peuvent commencer à ravaler leur chapeau. En matière de rhétorique, la baronne a montré sa maîtrise parfaite des codes de la diplomatie : l'art des phrases rondes qui n'annoncent rien et ne fâchent personne. Le cadre, il faut dire, ne prêtait guère à autre chose : la haute représentante disposait presque chaque fois d'une minute trente pour répondre au bombardement de questions en désordre des eurodéputés. Et ceux-ci s'intéressaient autant aux relations commerciales avec le Sri Lanka qu'aux grandes questions du type : "Le respect des droits de l'homme est-il un préalable indispensable à toute négociation ?"

Lady Ashton s'est tirée de cet exercice impossible avec habileté, justifiant l'absence de toute vision ou d'initiative par la nouveauté de sa fonction. Elle a prôné une "diplomatie tranquille", "en coulisses", où "il faut parler mais aussi écouter". Sans trop d'audace, elle a dit que l'Europe devait aider à stabiliser l'Afghanistan, penser à imposer de nouvelles sanctions à l'Iran pour son programme nucléaire, promouvoir la relation transatlantique, "respecter les avis des Etats membres mais se rassembler au sein de l'Union". Elle ne s'est pas prononcée sur l'adhésion de la Turquie à l'UE.

A un député qui s'étonnait qu'elle ait été nommée à ce poste sans avoir été ministre des affaires étrangères, elle a répondu qu'elle avait "les qualités requises", au vu de son expérience dans les ministères, à la Chambre des lords et comme commissaire au commerce. "Je pense que je suis très intelligente", a-t-elle ajouté sans sourciller.

Trait d'humour

Son premier grand chantier sera la mise en place du service d'action extérieure. Le traité de Lisbonne ne dit pas s'il doit être rattaché à la Commission ou au Conseil et l'ambiguïté est déjà source de conflit entre les institutions. Lady Ashton s'est contentée de dire qu'elle conserverait son bureau dans le bâtiment de la Commission. Et a osé ce trait d'humour, sans grand succès : "Parce que là, je sais où se trouve le café."

La baronne a dû répondre de son passé de trésorière de Campagne pour le désarmement nucléaire (CND), une organisation britannique accusée d'avoir été soutenue par le bloc soviétique au début des années 1980. Elle a rappelé que "l'argent était récolté dans des seaux pendant les manifestations" et elle a assuré n'avoir "pas perçu directement de fonds de quelque pays communiste que ce soit". Qu'elle soit britannique, issue d'un pays réticent à toute idée de diplomatie européenne supranationale et dégagé de la charte des droits fondamentaux a aussi suscité des questions. "Je ne serai pas une extension du gouvernement britannique. Je prendrai un point de vue européen", a-t-elle promis.

(Source : Marion Van Renterghem, Le Monde).

Il ya dix jours, dans la capitale portugaise, l'Union européenne célébrait l'arrivée du Traité de Lisbonne

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"C'est la journée du traité de Lisbonne, le jour d'un nouveau départ", a déclaré l'hôte et Premier ministre portugais, Jose Socrates.

"Nous sommes désormais capable de montrer au monde que l'UE sera mieux à même d'affronter les défis placés devant nous", a renchéri le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'au 31 décembre.

L'ancien Premier ministre Herman Van Rompuy, nommé premier président du Conseil européen, a déclaré pour sa part: "La construction de l'Europe a besoin d'être légitimée à tout moment".

Selon cet homme rompu à la discrétion et peu disert, le traité de Lisbonne constitue "un outil puissant à notre disposition pour relever les défis de notre temps".

Pour sa part, le président de la Commission européenne, le Portugais Jose Manuel Barroso, a déclaré: "Je suis ravi que nous disposions désormais des bonnes institutions pour agir ainsi que d'une période de stabilité, de manière à pouvoir concentrer toute notre énergie à satisfaire les besoins de nos citoyens".

La Commission, qui fait office d'exécutif de l'Europe, a souligné que l'UE porterait désormais tous ses efforts sur "la mise au point d'une stratégie de sortie en douceur de la crise économique et financière".

 

Sort incertain

 

L'entrée en vigueur du traité de Lisbonne marque une étape importante pour l'UE dans sa quête d'une influence plus étendue, mais on ne la voit encore guère se transformer en superpuissance mondiale.

Ce traité renforce les pouvoirs du Parlement européen et doit faciliter les prises de décision communautaires. Il crée un président du Conseil européen.

Il accroît les prérogatives du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité, un poste confié à la Britannique Catherine Ashton, qui supervisera un nouveau corps diplomatique.

Pour les partisans de Lisbonne, le traité prépare le terrain à une plus grande "visibilité" de l'UE dans le nouvel ordre mondial lié à l'ascension de puissances émergentes comme la Chine dans le contexte de la crise économique internationale.

Ses adversaires estiment que l'Union a justement compromis cette perspective en s'attachant à obtenir le soutien des 27 Etats membres au traité - qu'il a fallu huit ans pour négocier et ratifier - et en choisissant des personnalités discrètes pour les postes de président et de chef de la diplomatie.

Quoi qu'il en soit, toutes les parties conviennent que le changement sera lent. Il dépendra en grande partie de la manière dont les nouveaux dirigeants de l'UE exerceront leurs fonctions, ainsi que de la volonté des gouvernements de placer les besoins européens au-dessus des intérêts nationaux

Le sort du traité est resté incertain jusqu'à ce que l'Irlande l'approuve par référendum le 3 octobre à la seconde tentative, et que le président tchèque Vaclav Klaus renonce à s'y opposer. Il l'a signé le 3 novembre.

 

(Source : L'Express)