Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 12 février 2010

La nouvelle Commission européenne sur les rails

Barroso.jpgSTRASBOURG — Les eurodéputés ont accordé leur confiance mardi à la nouvelle Commission européenne, qui va entamer un mandat de cinq ans sous la houlette de José Manuel Barroso alors que l'Europe traverse la pire crise économique de son histoire.

Par 488 voix pour, 137 contre et 72 abstentions, le Parlement européen a approuvé la nouvelle équipe conduite par l'ancien Premier ministre portugais, qui entame son second mandat après une période de flottement de plus de trois mois.

Le vote était sans réelle surprise, la majorité des tractations ayant eu lieu auparavant. Les conservateurs, les socialistes et les libéraux avaient annoncé leur soutien à l'équipe de M. Barroso. Seuls les Verts, les communistes et certains eurosceptiques avaient annoncé leur intention de voter contre.

M. Barroso s'est félicité à l'issue du vote d'avoir obtenu une "légitimité démocratique" et "un soutien fort de la part de tous les horizons politiques".

"Nous avons maintenant les moyens de nous mettre au travail", a-t-il encore dit, assurant vouloir agir "avec détermination pour le bien de la démocratie en Europe".

"Il faudra mériter notre confiance et pour cela tenir compte des aspects sociaux en Europe", a toutefois prévenu le chef de file des socialistes, Martin Schulz.

Le leader des libéraux, Guy Verhofstadt, a aussi parlé d'un "soutien conditionnel".

"Bien plus que ces cinq dernières années, nous attendons de la Commission européenne qu'elle soit le moteur de l'Europe" avec "des propositions plus fermes et plus ambitieuses dans tous les secteurs", a-t-il dit.

Le leader des Verts, Daniel Cohn-Bendit, a pour sa part dénoncé une "véritable coalition des hypocrites" entre les trois plus grands groupes politiques du Parlement (conservateurs, sociaux-démocrates et libéraux).

"Monsieur Barroso avait promis une Commission qui serait plus que la somme d'individualités, mais l'addition de beaucoup de zéros ne peut pas donner un résultat positif", a-t-il dénoncé, assurant toutefois que son parti était prêt à collaborer sur une série de dossiers.

Après le vote positif des eurodéputés, la nouvelle Commission n'a plus besoin que d'un accord formel des gouvernements de l'UE pour son entrée en fonctions, qui pourrait intervenir dès mercredi.

La première réunion du collège des nouveaux commissaires est prévue pour le 17 février, et le mandat court jusqu'au 31 octobre 2014.

Les nouveaux commissaires devront ensuite prêter serment devant la Cour européenne de justice à Luxembourg.

 

(Source : AFP).

Les commentaires sont fermés.