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mercredi, 21 novembre 2007

La restauration scolaire : un sujet essentiel

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Sept à huit mille enfants d’écoles maternelles et primaires déjeunent chaque jour dans les restaurants scolaires de la Ville d’Amiens.

En service à table pour les enfants de maternelle, en self pour les enfants de primaires, cinq composantes sont proposées : une entrée, un plat protidique, un légume, un fromage ou un laitage et un dessert.

Le contrat qui unit la Ville d’Amiens à son prestataire prend fin au 1er septembre 2008 et Gilles de Robien m’a chargée de suivre cet important dossier qui va nous amener à conclure en juin 2008 un nouveau contrat pour trois, quatre ou cinq ans avec une entreprise spécialiste de la restauration collective.

Afin de mener à bien ce projet, j’ai proposé en Conseil Municipal qu’une commission de suivi de la restauration soit créée, composée d’élus municipaux de tous les groupes, des services de la Ville , de l’Inspection Académique, de la Direction des Services Vétérinaires de l’Etat, sans oublier naturellement les parents.

 

Création d'une commission de suivi de la restauration

 

 

Une première réunion a eu lieu il y a deux semaines. En présence de la diététicienne de la Ville , nous avons abordé la question des labels de qualité des denrées servies ainsi que, dans le droit fil du Grenelle de l’environnement, la présence de produits bio dans nos restaurants scolaires.

Mais pour permettre au plus grand nombre de parents de donner leur avis sur ce sujet essentiel, j’ai souhaité rencontrer tous les parents élus délégués dans les conseils d’écoles, grâce à cinq réunions programmées dans les différents secteurs géographiques de la Ville.

Ces réunions extrêmement constructives permettent de mesurer, ce qui est rassurant, le degré de satisfaction des parents quant à la qualité de la prestation actuellement fournie, mais aussi d’améliorer ce qui peut l’être.

Enfin, loin des stériles polémiques politiciennes, on peut constater que les parents sont très sensibilisés aux questions de développement durable mais qu’ils sont aussi bien conscients que les filières bio doivent se développer très vite pour faire face à la demande et devenir plus attractives financièrement.

 

Alors plus qu’ailleurs, sur des sujets concrets et qui intéressent tout le monde, vive la démocratie directe !