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mardi, 19 novembre 2013

Intervention de Brigitte Fouré lors de la réunion de pré-campagne "Quelle économie pour demain à Amiens?"

mercredi, 09 octobre 2013

Café-Europe ce qoir au Bowling Mont-Blanc (BMB) à Amiens de 20 à 22 heures !

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Attention, changement d'horaires : ce Café-Europe a finalement lieu de 20 à 22 heures.

vendredi, 20 septembre 2013

Prochain Café-Europe le 9 octobre avec Alain Gest

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mercredi, 12 juin 2013

Siemens visite l’usine Faiveley d’Amiens

logo-usn.pngL’usine Faiveley Transport d’Amiens (Somme) reçoit la visite du directeur du matériel roulant de Siemens France, Eric Cazeaux. Cette usine va fabriquer pour Siemens les systèmes de freinage du TGV allemand de nouvelle génération.

L’usine Faiveley Transport d’Amiens (350 salariés) spécialisée dans les systèmes de freinage ferroviaire, reçoit ce mercredi 12 juin la visite d’Eric Cazeaux, le directeur du matériel roulant de SiemensFrance. L’usine picarde a commencé à produire des échantillons de freins pour le groupe allemand Siemens, constructeur du train à grande vitesse allemand, dans le cadre d’un partenariat industriel signé en 2012.

 

Pour lire la suite sur le site de L'Usine NouvelleCLIQUEZ ICI.

mercredi, 29 mai 2013

Brigitte Fouré : « Agissons pour l’emploi sur le territoire d’Amiens Métropole »

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(Communiqué de presse en date de ce jour)

Les entreprises sont le gisement d’emploi principal de notre territoire. Je souhaite que l’on diminue leurs charges pour les aider à se développer et à embaucher. Notre savoir-faire local doit également être mieux mis en valeur, et les idées porteuses d’avenir épaulées. Notre territoire regorge de talents qui méritent d’être mis en lumière ! La majorité de nos zones d’activité économique sont aujourd’hui moroses. 

Amiens ne se développe pratiquement plus : le drame des Goodyear en atteste.

Son potentiel est pourtant considérable. Une véritable volonté politique devrait permettre de transformer notre métropole. Naturellement, c’est d’abord du rôle de l’Etat d’encourager les conditions de la reprise économique. Il faut qu’il puisse permettre aux entreprises d’investir, de se développer pour ensuite pouvoir embaucher. Mais je suis également convaincue que les collectivités locales ont leur rôle à jouer, notamment des villes et des agglomérations comme Amiens. A l'échelle d'une municipalité, d'une communauté d'agglomération, il s'agit de tout mettre en œuvre pour faciliter le développement économique, la création d'entreprises et de nouvelles activités, et incidemment la création d'emplois.

Pour cela, il existe plusieurs leviers ; notamment : 

- la commande publique d'abord qu'il convient d'orienter prioritairement vers les entreprises locales et vers l'inclusion systématique de clauses d'insertion sociale;

- l'accompagnement à la croissance de nos secteurs compétitifs (agro-alimentaire, économie culturelle, tourisme, logistique...) en créant les conditions d'un environnement favorable aux entreprises et aux créateurs en termes d'accessibilité, d'innovation, de transfert de recherche, de réseaux...;

-l’émergence de nouvelles activités économiques s’appuyant sur nos pôles d’excellence universitaire ;

- le soutien aux commerces de proximité et à l'artisanat local sur lesquels se fondent en partie non seulement l'attractivité de notre ville mais également la vie dans nos quartiers;

- l'encouragement au secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS) qui dispose de beaux projets dans notre ville et qui ne demande aujourd’hui qu’à grandir.

L’innovation est et restera le moteur de la croissance pour la France comme pour Amiens. Les conditions de réussite de renouveau économique  sont plurielles : une municipalité inspirant la confiance et l’esprit  d’entreprise, un scénario écrit-souhaité et non subi, un renforcement  du capital humain, une stratégie énergétique claire, une politique de  formation lisible. Les secteurs en croissance à l’horizon  2030  reposent sur l’évolution du comportement des consommateurs, la  transformation des activités et des compétences. Une analyse  économique sans concession doit porter sur la concurrence des  métropoles. Amiens se doit de négocier son rôle de plate-forme entre Paris-Londres et Bruxelles pour les pays émergents à forte croissance et d’accès privilégié au marché européen.

 

CONTACT PRESSE - 06 47 54 95 47.

mercredi, 15 mai 2013

Stéphane Demilly lance une page sur Facebook pour défendre le projet de Canal Seine-Nord Europe

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Pour lire l'article sur le site de France 3 Picardie, CLIQUEZ ICI.

vendredi, 03 mai 2013

Le nouveau billet de 5 euros donne un visage à l'Europe

New 5 euros.jpgPour lire l'article du quotidien national Le Figaro, CLIQUEZ ICI.

mardi, 30 avril 2013

Canal Seine-Nord : Les requêtes de Brigitte Fouré et d'Hubert de Jenlis auprès de Barbara Pompili

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Mardi, 30 avril 2013

Les conseillers généraux Brigitte FOURE et Hubert de JENLIS ont rencontré hier lundi la députée Barbara POMPILI afin de faire connaître leur mécontentement au sujet du Canal Seine-Nord-Europe

 

Brigitte FOURE, Conseillère générale d’Amiens V Sud-Est, et Hubert de JENLIS, Conseiller général d’Amiens VI Sud, ont tous deux rencontré hier la députée de leur circonscription Barbara POMPILI (EELV) afin de leur faire part de leur mécontentement au sujet du projet de Canal Seine-Nord-Europe, malmené par l’actuel gouvernement. En effet, le Canal Seine-Nord, long de 106 kms entre Janville au nord de Compiègne et Oisy-le-Verger au nord de Cambrai,est le chaînon manquant indispensable pour assurer la continuité du transport fluvial entre la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne et promouvoir un nouveau système durable de transport de marchandises à l’échelle européenne, alternatif à la route. Le projet prévoyait quatre ports intérieurs, dont deux proches de Saint-Quentin, Nesle et Péronne, devant générer à eux seuls plus de 4 000 emplois, en supplément des 5 000 directs pour la construction du canal, perspectives soulageantes qui ne manqueraient pas de rejaillir sur le bassin d’emplois amiénois.

Pour Brigitte FOURE et Hubert de JENLIS « Ce projet, qui a fait jour en 1985 est un atout sur le plan économique mais aussi environnemental. Nous ne pouvons pas passer à côté d’une telle chance pour la Picardie, qui a trop souvent été oubliée des grands schémas d’aménagement du territoire ! De très nombreux parlementaires de l’actuelle Majorité présidentielle soutiennent le projet, notamment dans le Nord Pas de Calais, y compris la Sénatrice EELV Marie-Christine BLANDIN. En tant que co-présidente du groupe EELV à l’Assemblée Nationale et Députée de la Somme, Barbara POMPILI doit soutenir ce projet auprès du gouvernement, Il en va de sa responsabilité. Nous  lui demandons d’agir avant tout auprès du Gouvernement. Il est inconcevable qu’un tel impact sur la lutte contre le réchauffement climatique n’intéresse pas une députée écologiste ! Mme POMPILI doit penser aux intérêts de son territoire qui s’inscrivent parfaitement dans l’objectif de baisse du chômage prôné par le Gouvernement qu’elle soutient »

 

CONTACTS PRESSE : 06 47 54 95 47 (Brigitte FOURE) – 06 78 93 93 97 (Hubert de JENLIS).

dimanche, 10 février 2013

Brigitte Fouré réagit à la fermeture du site de Goodyear Amiens sur France 3 Picardie

12-13, JT de France 3 Picardie, vendredi 1er février 2013.

dimanche, 03 février 2013

"Le mutilé du travail", oeuvre de Léon Lamotte, à Amiens

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Je ne peux m'empêcher de penser aux familles concernées par la fermeture du site amiénois de Goodyear en contemplant cette statue. Nous devons nous battre pour faire reculer l'impensable.

Brigitte Fouré

jeudi, 31 janvier 2013

Goodyear Amiens : un drame qui aura des conséquences sur l'ensemble du tissu économique amiénois. Battons-nous pour sauver ce site !

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Afin de mieux comprendre le drame qui se joue en ce moment à Amiens, je vous conseille de lire cet article de L'Express : CLIQUEZ ICI.

vendredi, 30 novembre 2012

Vendredi Europe Express - Agences de notation : l'Europe impose de nouvelles contraintes

515012_0202415452619_web.jpgRégulièrement brocardées pour être une des causes de la crise, les agences de notation vont avoir droit à de nouvelles contraintes en Europe. Le Parlement européen et le Conseil se sont entendus mardi soir sur une nouvelle directive pour ce secteur devenu très médiatique. Il s'agit du troisième cadre réglementaire voté par le législateur européen en moins de deux ans, preuve de l'extrême sensibilité politique du sujet. Pour autant, les mesures adoptées hier soir sont nettement en retrait par rapport aux propositions initiales de la Commission européenne.

Concernant les dettes souveraines, le texte prévoit que les agences ne pourront changer les notations non sollicitées des Etats que trois fois par an au maximum et à des dates indiquées à l'avance. Bien loin des propositions initiales de Michel Barnier, le commissaire au Marché intérieur, qui songeait au départ à interdire purement et simplement les notes pour les pays sous aide internationale. De la même façon, l'exécutif européen voulait imposer que les Etats et les entreprises changent obligatoirement d'agences de notation tous les trois ans, pour stimuler la concurrence. Là encore, la mesure n'a pas été reprise et la rotation est strictement limitée à la notation de certains produits structurés.

Pour le reste, les législateurs ont mis en place un régime européen de responsabilité civile pour faute intentionnelle ou négligence grave : en clair, une entreprise ou un Etat notés pourront réclamer des dommages et intérêts devant les tribunaux, s'ils estiment être victimes d'erreurs des agences, qui devront prouver que ces griefs sont faux. Autre point, il a été décidé d'interdire toute référence aux notations à des fins réglementaires, mais de façon étalée jusqu'en 2020.

Enfin, pour lutter contre les conflits d'intérêts, les investisseurs ne pourront pas avoir plus de 5 % du capital de deux agences différentes. Toujours dans la même veine, il sera impossible à une agence de noter une entité qui aurait plus de 10 % de son capital.

Michel Barnier s'est félicité mardi dernier de l'adoption de cette législation, qui « constitue une nouvelle étape importante vers plus de stabilité financière ». De son côté, l'eurodéputé Jean-Paul Gauzes (PPE), s'il loue l'accord proposé, trouve « néanmoins curieux que les Etats membres se soient montrés si réticents à de nouvelles avancées pour encadrer les agences, alors qu'ils passent leur temps en public à les critiquer ».

 

(Source : Les Echos).

vendredi, 23 novembre 2012

Vendredi Europe Express : Berlin est favorable au rachat d'une partie de la dette grecque par le FESF

angela-merkel-romanian-news-blog.jpgLa chancelière allemande Angela Merkel a affirmé mercredi 21 novembre entrevoir la possibilité d'un accord des ministres des finances de la zone euro sur la Grèce lundi, tout en soulignant que les problèmes en Europe ne pourraient être résolus du jour au lendemain.

"C'est un processus, et ce qui n'a pas été résolu pendant des années et des décennies ne peut pas être résolu en une nuit, et c'est pourquoi nous devons progresser pas à pas", a observé la chancelière. Son porte-parole a jugé un peu plus tard que l'absence de résultat lors de la réunion dans la nuit de mardi à mercredi ne constituait pas un échec. "Ce n'est évidemment pas le cas. C'était une rencontre très féconde", a-t-il souligné, ajoutant qu'il restait "des détails techniques" mais "importants" à régler.

Les ministres des finances de la zone euro, ainsi que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE), les deux autres créanciers publics d'Athènes, doivent de nouveau se réunir lundi pour tenter d'aboutir à un accord. "Je suis confiant dans le fait que notre travail intensif conduira lundi à un résultat satisfaisant", a affirmé pour sa part le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, parlant lui aussi de "questions techniques" à régler.

BERLIN RÉTICENT À UNE BAISSE DES TAUX D'EMPRUNT

Lors d'un entretien avec les députés conservateurs et libéraux de sa majorité avant son intervention devant le Parlement, Mme Merkel s'est ainsi montrée favorable à ce que la Grèce puisse emprunter auprès du fonds de secours européen, le FESF, pour racheter une partie de sa dette, selon un participant ayant requis l'anonymat. Une telle option signifierait la nécessaire augmentation des moyens du FESF d'un montant de 10 milliards d'euros. L'Allemagne serait "prête à participer" en offrant les garanties nécessaires au prorata de sa participation habituelle aux plans de sauvetage, soit 27 %, selon la même source.

 

Pour lire la suite sur le site du quotidien Le Monde, CLIQUEZ ICI.

mardi, 17 juillet 2012

Avant de partir sur la route des vacances, consultez le classement des autoroutes les plus chères de France !

autoroute_logo.jpgPour consulter le classement : CLIQUEZ ICI.

(Source : linternaute.com).

lundi, 16 juillet 2012

Les principales annonces du Premier Ministre lors de la récente conférence sociale

Question du Sénateur NC Hervé Maurey à propos de la conférence sociale lors de la séance de questions au Gouvernement au Sénat : CLIQUEZ ICI.

PSA : une première sanction sans appel de la politique gouvernementale

NC.jpgPhilippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau Centre condamne fermement le plan de licenciement annoncé par les dirigeants de PSA mais considère que le gouvernement actuel n’a pas le droit de s’exonérer de sa responsabilité désormais totalement engagée.

Au plus fort de la crise financière et économique, l'Etat, à travers un plan de soutien de trois milliards d'euros à PSA, a démontré qu'il assumait une véritable politique industrielle en venant en aide au secteur automobile, alors frappé de plein fouet.

Le plan de licenciement annoncé par les dirigeants du constructeur automobile, qui s'était engagé en contrepartie à ne pas fermer aucun site en France en échange de l'aide, est par conséquent purement et simplement indécent.

Indécent car il est inacceptable qu'une entreprise française qui a été aidée par l'Etat pendant la crise joue au poker menteur avec l'argent des Français.

PSA a aujourd’hui une dette envers l'effort national qui ne peut se solder que par le patriotisme économique et le maintien d’un outil de production fort sur notre sol.

Pour autant, l’actuel gouvernement doit désormais cesser d’essayer de rejeter la faute sur son prédécesseur et assumer ses responsabilités sans détours.

La décision de revenir sur la baisse des charges de 13,2 milliards, qui aurait conféré un avantage compétitif aux secteurs  les plus exposés à la concurrence, dont celui de l’automobile, est un signal éminemment négatif adressé à toutes les entreprises aujourd’hui installées en France.

Dans cette perspective, le Nouveau Centre se battra avec une détermination totale contre la suppression de la TVA sociale qui aurait pour conséquence d’alourdir a la fiscalité sur les entreprises, de réduire leur compétitivité et à terme, de détruire des emplois.

PSA supprime 8000 postes en France : un drame national

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Le groupe fermera en 2014 le site d'Aulnay-sous-Bois qui emploie 3000 salariés. De nombreux sous-traitants sont également touchés.

Même s'ils s'attendaient à de mauvaises nouvelles, c'est un choc terrible pour les salariés de PSA. Philippe Varin, le patron du constructeur, a annoncé jeudi un plan de restructuration d'une ampleur considérable. Le groupe va supprimer 8000 postes en France, qui se traduiront par 6500 départs s'il parvient à reclasser 1500 personnes en interne. Ces réductions d'effectifs, qui s'inscrivent dans un plan de départs volontaires courant jusqu'à mi-2013, s'ajoutent aux 1900 suppressions de postes dans l'Hexagone annoncées en novembre. Au total, ce sont donc près de 10.000 postes qui disparaissent.

La mesure la plus symbolique, redoutée depuis un an, est la fermeture, en 2014, du site d'Aulnay, qui emploie 3000 salariés. Il s'agit du premier arrêt d'une usine en France depuis celle de Renault à Billancourt, il y a vingt ans. La production de ce site, qui fabriquait la C3, va être transférée vers celui de Poissy, dans les Yvelines. Le groupe souhaite proposer un emploi à la moitié des salariés à l'intérieur du groupe, surtout à Poissy. La majeure partie de ces personnes devraient, en toute logique, prendre la place des 1300 intérimaires de Poissy. PSA compte aussi trouver des solutions d'emplois en réindustrialisant le site d'Aulnay, avec des activités automobiles, portées notamment par le groupe. Cette annonce, qui était détaillée dans un document de travail interne révélé par la CGT à l'été 2011, n'est pas une surprise. Le groupe cherche à faire tourner à plein Poissy en sacrifiant Aulnay, où les relations sociales sont plus tendues.

Le site de Rennes est aussi très touché, avec 1400 suppressions d'emplois sur 5600. Il s'agit d'un «coup de massue», souligne Didier Picard, de la CFE-CGC, qui rappelle que les salariés de l'usine bretonne, qui comptait 12.000 personnes en 2005, ont déjà fait «d'énormes efforts» puisqu'il s'agit du quatrième plan de réduction en cinq ans. Le site échappe toutefois à la fermeture. Il produira un modèle en 2016, qui pourrait être une voiture compacte de son partenaire Opel, tandis que la remplaçante de la C5 pourrait être fabriquée en Allemagne. D'ici là, ce site, specialisé dans les berlines haut de gamme (508, C6), risque de continuer à souffrir de la baisse du segment et de la concurrence des marques allemandes.

La restructuration concerne aussi largement les salariés ne travaillant pas dans la production, avec 3600 départs prévus sur différents sites français. 1400 postes sont supprimés au pôle recherche et développement, et 1300 à la direction industrielle. Pour l'heure, aucune mesure ne concerne l'usine de Sevelnord, près de Valenciennes. Ce site est fragilisé par le départ de Fiat cette année de la coentreprise qu'il formait avec PSA pour produire des véhicules utilitaires. Le français dit avoir bon espoir de trouver un nouveau partenaire.

 

700 millions de déficit

 

Philippe Varin a dit «être pleinement conscient du caractère douloureux» des annonces ainsi que du «choc et de l'émotion» qu'elles provoquent «dans l'entreprise et au-delà». Pour lui, ces décisions sont la «seule voie» pour «assurer l'avenir du groupe». Il a assuré que «personne ne sera laissé au bord du chemin».

PSA subit de plein fouet la baisse du marché européen, qui représente 60 % de son activité. Sur ce marché, le groupe anticipe une chute de ses ventes de 10 % cette année, ce qui devrait se traduire par un recul de sa production européenne de 21 % entre 2007 et 2012. Résultat, ses usines, sous-utilisées, perdent de l'argent. Sa division automobile a enregistré un déficit d'environ 700 millions d'euros au premier semestre, après 500 millions au second semestre 2011.

Plus grave, le groupe a brûlé environ 1,6 milliard de trésorerie sur les six premiers mois de l'année, selon certains analystes, après 1,5 milliard au second semestre 2011. «Nous perdons 200 millions de cash par mois, une situation qui risque de mettre en péril l'entreprise», a déclaré Philippe Varin. Le groupe compte équilibrer sa trésorerie à partir de la fin de 2014. D'ici à la mi-2013, le plan de départ devrait toutefois coûter 500 millions à PSA, estime la Deutsche bank. Le patron du groupe a en revanche écarté l'idée d'un prêt public, assurant que le groupe dispose d'une sécurité financière encore suffisante. PSA va aussi réduire significativement ses investissements, qui ont beaucoup augmenté pour accompagner son internationalisation et sa montée en gamme, et que le groupe comptait financer par les revenus de ses activités européennes.

Ces mauvaises nouvelles ont provoqué de vives réactions des responsables syndicaux. Bernard Thibault, de la CGT, a évoqué un «séisme», et a estimé qu'il fallait «multiplier par trois, voire quatre» ces suppressions d'emplois, pour «mesurer l'impact» réel «en termes d'emplois». Pour Jean-laude Mailly, de FO, les salariés paient «la facture des erreurs stratégiques du groupe». À la CFTC de PSA, Franck Don, considère que «la baisse des effectifs en R & D est gravissime». De son côté, Anne Valleron, de la CFE-CGC, souligne qu'il faut «travailler pour trouver des solutions pour les salariés».

 

La position du président de la République

 

Par ailleurs, le président de la République, François Hollande, a affirmé lors de l'interview télévisée du 14 Juillet que le plan présenté cette semaine par PSA Peugeot Citroën est  "inacceptable", et que "l'État ne laissera pas faire". "Il doit être renégocié", a-t-il assuré.

Le chef de l'État souhaite engager une concertation pour qu'il n'y ait aucun licenciement sec. François Hollande a répété que sa première mission était la sauvegarde de l'emploi rappelant que le taux de chômage, aujourd'hui à 10%, est un record depuis 12 ans.

Le gouvernement ne peut pas interdire la fermeture du site d'Aulnay, mais "nous pouvons faire en sorte de faire qu'Aulnay reste un site industriel, de la même manière qu'il doit y avoir des garanties sur la pérennisation du site de Rennes", a-t-il ajouté.

L'Etat pourra agir avec "le chômage partiel", "la formation professionnelle" et "les crédits que nous pouvons apporter", a-t-il précisé. "Expertise, concertation et plan stratégique pour l'automobile" (qui sera dévoilé le 25 juillet) constituent les différentes étapes de réaction, a-t-il égrené.

La direction du constructeur a officiellement présenté ce jeudi en comité central d'entreprise son projet de réorganisation et annoncé l'arrêt de la production à l'usine d'Aulnay en 2014. Une fermeture qui concerne 3000 salariés. Au total, le groupe va supprimer 8000 postes en France, dans le cadre de son plan de restructuration. Outre Aulnay, l'usine de Rennes, qui fabrique les Peugeot 508 et Citroën C5 et C6, sera également très touchée: 1400 emplois sur un total de 5600 emplois sont concernés par la réorganisation.

 

(Source : Le Figaro).

mardi, 10 juillet 2012

Communiqué de Philippe Vigier - Dette : l’emprunt à des taux négatifs est tout sauf un blanc-seing pour le gouvernement...

NC-UDF.jpgPhilippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau Centre, estime que la levée de 7,7 milliards d'euros d'emprunts à court terme à des taux négatifs par la France est une fausse bonne nouvelle et qu’il est impératif de ne pas perdre de vue l’exigence absolue d’un retour à l’équilibre des comptes durable.
 
Pour la première fois de son histoire, la France a levé de la dette à des taux d'intérêt négatifs. Cette « première » confirme ainsi la tendance de ces dernières semaines qui ont vu la France emprunter sur les marchés à des taux historiquement bas.
 
Pour autant, le Nouveau Centre insiste sur le fait qu’il s’agit d’une victoire en trompe-l’œil puisque cet attrait des investisseurs pour la dette française est uniquement lié aux turbulences traversées par les pays membres de la zone euro et aux craintes de son éclatement.
 
Elle ne doit pas détourner la France de ses objectifs de réduction des déficits et d’une réalité qui s’impose à tous les responsables politiques et en particulier au gouvernement socialiste : notre dette continue aujourd’hui de progresser et devrait ainsi dépasser 90 % du PIB à la fin de l’année 2012.
 
Dans cette perspective, le Nouveau Centre appelle le gouvernement à ne pas dilapider les résultats de la politique volontariste et vertueuse menée lors du précédent quinquennat sous l’impulsion décisive des centristes.
 
Lors de la prochaine loi de finances rectificatives, le Nouveau Centre sera au rendez-vous pour s’opposer à toute mesure qui contreviendrait à son ambition de construire une France socialement plus juste, fiscalement plus équitable et économiquement plus forte.

jeudi, 05 juillet 2012

Demandez les Euros de Picardie !

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La Monnaie de Paris vient de lancer la toute dernière série des Euros des régions, dédiée cette année aux grands personnages historiques français.

L’Euro de Picardie, disponible depuis le lundi 25 juin dans la plupart des bureaux de Poste de la région, est à l’effigie de Jules Verne. L’écrivain, décédé à Amiens en 1905, fait partie des 27 personnalités françaises, au côté d Édith Piaf pour l’Île-de-France, Georges Brassens pour le Languedoc-Roussillon, ou encore Jean-Jaurès pour Midi-Pyrénées, à avoir été sélectionné comme personnage emblématique de sa région.

Lire la suite de l'article sur le site Internet du quotidien régional Le Courrier Picard : CLIQUEZ ICI.

 

mardi, 03 juillet 2012

Tout ce qui a changé depuis le 1er juillet !

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Revalorisation du smic, hausse du prix du gaz, obligation d'avoir un éthylotest dans les véhicules... FTVi a recensé ce qui change pour vous au 1er juillet 2012. 

• Le smic revu à la hausse

Premier changement majeur, qui concerne plus de 2,7 millions de salariés : la revalorisation de 2% du smic, décrétée par le gouvernement en début de semaine. Le salaire minimum horaire brut sera désormais de 9,40 euros, et la hausse de 2% correspondra à près de 21,50 euros net supplémentaires sur la fiche de paie pour un temps plein.

• Les allocations chômage revalorisées

Après une hausse de 1,2% en 2010 et de 1,5% en 2011, les allocations chômage sont revalorisées de 2% cette année, soit un peu plus que l'inflation sur la période de référence (1,9%). L'allocation quotidienne minimale passe à 28,21 euros.

• Flambée attendue des prix du gaz

La revalorisation des prix du gaz, qui intervient habituellement au 1er juillet, devrait cette fois intervenir le 15 juillet. Selon plusieurs sources, la hausse devrait être de l'ordre de 5 à 6% pour les particuliers. Mais le gouvernement pourrait s'y opposer.

• Révision de certains prélèvements sociaux

Les prélèvements sociaux sur les dividendes sont revus à la hausse : les livrets de placement donneront désormais lieu à un paiement à la source de 15,5% sur les intérêts (CSG, CRDS…), au lieu de 13,5% actuellement. Les livrets A, d'épargne populaire et de développement durable ne sont pas concernés.

• Ethylotest obligatoire dans les véhicules

Calé entre le gilet jaune et le triangle, l'éthylotest doit trouver sa place dans la boîte à gants à partir du 1er juillet. Les automobilistes et motards réfractaires s'exposeront à une amende de 11 euros, qui n'entrera cependant en vigueur qu'au 1er novembre. Selon un sondage Ifop publié samedi 30 juin, seuls 37% des automobilistes interrogés déclarent avoir déjà un éthylotest dans leur véhicule.

• Les Belges flashés en France paieront leur amende

Fini l'impunité pour les automobilistes belges auteurs d'excès de vitesse en France. Après les Suisses et les Luxembourgeois, les conducteurs belges flashés par un radar sur le sol français devront à leur tour payer leur amende, en vertu d'un accord entre les deux pays. Réciproquement, un automobiliste français pourra être poursuivi par les autorités belges en cas d'excès de vitesse.

• Couvre-feu pour les enseignes commerciales lumineuses

Enfin, entre 1 heure et 6 heures du matin, les publicités et enseignes commerciales devront désormais être éteintes. Un dispositif qui permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle de 260 000 ménages, mais qui ne s'appliquera pas dans les villes de plus de 800 000 habitants.

(Source : France Télévisions).

samedi, 03 mars 2012

Les Amis de Brigitte Fouré aujourd'hui à Boulogne-sur-Mer

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logo_bf.gifJe me rends aujourd'hui, avec un car rempli d'adhérents de l'association des Amis de Brigitte Fouré - Nouvelle Energie pour Amiens, à Boulogne-sur-Mer pour notre excursion locale annuelle.

Nous allons y découvrir l'histoire du port et de la vieille ville à travers les âges ainsi que les atouts de cette Cité mariale, qui est considérée comme la capitale européenne du poisson.

Nous serons accueillis par Richard Honvault, chef de l'opposition au conseil municipal et président de notre association-soeur : Nouvelle Energie pour Boulogne.

mardi, 13 décembre 2011

Dossier spécial Rail (2/3) : La Ligne à Grande Vitesse Rhin-Rhône a accueilli ses premiers voyageurs

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TGV.jpgLe TGV Rhin-Rhône est entré en service commercial hier. 140 kilomètres de lignes nouvelles entre Dijon et Mulhouse qui vont aussi bouleverser la vie économique de la Franche-Comté.

La mise en service hier du TGV Rhin-Rhône va bouleverser le paysage économique de la Franche-Comté. La construction de 140 kilomètres de lignes nouvelles sur l'itinéraire Dijon -Mulhouse permettra à 11 millions de passagers de gagner 1 heure à 1 h 30 sur de nombreuses destinations. Un désenclavement attendu depuis des lustres par les acteurs politiques et économiques franc-comtois qui viennent de lancer une campagne de communication, « L'originale Franche-Comté » (2 millions d'euros sur deux  ans).

Entre Belfort et Montbéliard, l'attente est la plus forte. C'est là que le premier TGV fut construit il y a trente ans, et c'est là que le gain de temps est le plus évident : de 3 h 40 à 2 h 16 pour rejoindre Paris. « Une révolution », selon Alain Seid, le président de la chambre de commerce du Territoire de Belfort et du Club TGV de l'Aire urbaine, constitué pour accompagner l'événement. Au menu, un projet de lycée international. « Pour les entreprises de la Vallée de l'énergie qui vient de voir le jour et qui attend beaucoup du TGV, c'est incontournable », affirme-t-il. Dans un bassin d'emploi essentiellement automobile, l'énergie est un secteur de diversification prometteur. Mais une autre diversification se dessine avec l'horlogerie suisse. L'arrivée du TGV et l'achèvement de l'autoroute A16 facilite en effet la création de zones d'activité à la frontière, à quelques kilomètres à Boncourt et Chevenez. Swatch et Tag Heuer implantent des sites de production qui créeront chacun 200 emplois d'ici à 2013. Swatch en annonce 700 à moyen terme, et Sonceboz SA, société microtechnique suisse, prévoit également 300 emplois à Boncourt. « La localisation convient à ces groupes », analyse Thierry Bregnard, chef du service économie de la République et canton du Jura. « Nous avons du foncier disponible, nous avons relancé notre école d'horlogerie et il y a des possibilités de développement avec la main-d'oeuvre frontalière », ajoute-t-il.

Bassin d'emploi pour l'horlogerie

Conjuguée à l'effet TGV, la proximité du bassin d'emploi est une aubaine pour l'horlogerie suisse, qui a déjà saturé le pays horloger, plus au sud. « 700 ou 800 emplois se créent à proximité d'un territoire qui compte 11 % de chômeurs », confirme Gilles Curtit, le président de la CCI de Franche-Comté. Et tout sera encore plus simple fin 2014, lorsque la ligne TER franco-suisse Belfort-Delle-Porrentruy desservira ces zones d'activités et sera connectée à la gare TGV. En Franche-Comté aussi, les aménageurs sont à pied d'oeuvre. Les travaux du parc tertiaire jouxtant la gare de Besançon-Franche-Comté seront lancés en 2012. A terme, l'ensemble pourrait accueillir 3.500 salariés.

Pour la suite, 50 kilomètres de ligne restent à financer de part et d'autre de la première tranche de la branche Est, 35 kilomètres entre Belfort et Mulhouse, et 15 kilomètres entre Petit-Croix et Dijon. Le budget est estimé à plus de 1 milliard d'euros. Après trois mois de discussion entre Etat, RFF et collectivités, un accord politique a été trouvé entre les parties. Les collectivités concernées soumettent cet accord à leurs assemblées en ce moment. Un protocole de financement devrait être signé en 2012, puis les appels d'offres en 2013, pour démarrer les travaux en 2014.

 

 
(Source : Les Echos).

vendredi, 04 novembre 2011

Vendredi Europe Express - L'Europe se prépare à une zone euro sans la Grèce

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Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont affiché leur fermeté, mercredi soir, face au Premier ministre grec Georges Papandréou, en marge du G20 de Cannes. À l'issue d'une réunion de crise qui s'est prolongée jusque tard dans la nuit, le couple franco-allemand a réaffirmé que l'aide européenne à la Grèce était suspendue à l'approbation par le pays du plan d'aide adopté le 27 octobre dernier. "Nous ne voulons pas engager l'argent du contribuable européen, du contribuable français, du contribuable allemand, si les règles adoptées le 27 octobre ne sont pas respectées", a martelé Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière.

Pas question donc pour l'UE de débourser un centime de la sixième tranche d'aide de huit milliards d'euros prévue dans le premier plan de soutien avant la tenue d'un référendum, annoncé sans concertation par Georges Papandréou. En cas de "non" des Grecs, un défaut de paiement paraît donc inévitable, car Athènes a besoin de ces liquidités avant mi-décembre pour payer ses fonctionnaires et ses pensions de retraite.

Concessions grecques

Mais Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tout fait pour diminuer les chances de voir ce scénario se concrétiser. Ils ont exigé et obtenu que la consultation du peuple grec, qui devait se tenir début janvier, soit avancée au 4 décembre. Un point crucial pour protéger le reste de la zone euro de la panique des investisseurs.

Surtout, ils ont reçu l'assurance que la question qui lui sera posée lors de ce référendum portera sur le maintien ou non de son pays dans la zone euro, et non sur les mesures décidées le 27 octobre. Il s'agit d'augmenter les chances d'un vote positif : à en croire les sondages d'opinion, une majorité de la population grecque y est, en effet, favorable. Georges Papandréou s'est d'ailleurs montré confiant sur l'issue du scrutin : "Les Grecs sont sages et sont capables de prendre les bonnes décisions", a-t-il assuré devant la presse.

Sauver l'euro

Il n'empêche que, pour la première fois, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont été obligés d'envisager une sortie de la Grèce de la zone euro, la renvoyant à sa propre responsabilité : "Il y a des règles qui fondent le pacte de solidarité européen, c'est aux Grecs de dire s'ils veulent continuer la route avec nous", a expliqué le président français. La priorité de la chancelière allemande semble maintenant ailleurs : il faut protéger la monnaie unique. "Quelle que ce soit l'issue du référendum, nous ferons ce qu'il faut pour l'euro. (...) Nous ne voulons pas laisser détruire l'euro, nous ne voulons pas laisser détruire l'Europe", a prévenu Nicolas Sarkozy.

Mais ni elle ni Nicolas Sarkozy n'ont apporté de solution miracle pour éviter le déclenchement de l'effet domino dévastateur que pourraient provoquer un défaut désordonné de la Grèce et sa sortie consécutive de la monnaie unique. L'Italie, dont la dette atteint la somme vertigineuse de 1 900 milliards d'euros, est pourtant déjà dans l'oeil du cyclone. Ses obligations à 10 ans ont plongé et s'échangent à un taux d'intérêt de plus de 6 %, un seuil pratiquement insoutenable en cas de nouvelle émission de dette.

Participation des pays émergents

Face à ce danger, les deux dirigeants se sont simplement engagés à accélérer la mise en oeuvre effective des décisions du 27 octobre, en particulier le renforcement du Fonds de stabilité financière, le fameux FESF, censé jouer le rôle de pare-feu contre un risque de contagion aux autres pays en difficulté. Signe de l'urgence à avancer sur ce sujet, les ministres des Finances franco-allemands vont se réunir dès samedi, avant la tenue d'un sommet de l'Eurogroupe dès lundi.

Pour réussir, les grands pays européens représentés au G20 devront convaincre leurs homologues des pays émergents de mettre la main à la poche pour augmenter les moyens du FESF. Mais le petit jeu personnel du Premier ministre grec pourrait inciter la Chine, le Brésil ou encore la Russie à la prudence. Pourquoi risquer de l'argent dans une zone dont l'avenir va se jouer sur un coup de dés ?

 

(Source : Le Point).

vendredi, 21 octobre 2011

Vendredi Europe Express - Jean-Claude Trichet fait ses adieux à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE). Mario Draghi lui succède.

Trichet-Draghi_pics_180.jpgPas de répit pour les indignés malgré les adieux de Jean-Claude Trichet à la Banque Centrale Européenne. Le mouvement “Occupy Francfort” a bel et bien pris ses quartiers devant le siège de la BCE.

Pendant ce temps, à l’opéra, se déroulait la cérémonie organisée pour le départ de Jean-Claude Trichet. Ce changement à la tête de la BCE intervient à quelques jours d’un sommet jugé crucial pour l’avenir de l’euro.

“Ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la crise de gouvernance de trois façons” a déclaré Jean-Claude Trichet, lors de son discours d’adieux.“Il faut renforcer la capacité du fonds de sauvetage à garantir la stabilité financière, renforcer le bilan des banques européennes; négocier une solution appropriée pour l’ajustement à moyen terme de la Grèce. Cette clarification est certainement urgente.”

C’est l’italien Mario Draghi qui succèdera au français à la tête de l’institution. Présents lors de la cérémonie, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en ont profité pour tenir une réunion informelle, afin de préparer le sommet de dimanche prochain.

 

(Source : Euronews).

vendredi, 17 juin 2011

Standard & Poor's abaisse la note de la Grèce

images.jpgStandard & Poor's a abaissé la note de la dette grecque à long terme de trois crans, de B à CCC. "La dégradation reflète notre opinion qu'il y a un risque encore plus élevé d'un ou de plusieurs défauts" selon l'agence.

Standard & Poor's a dégradé lundi la note grecque à long terme de trois crans à CCC. L'agence de notation juge que le pays risque de plus en plus de devoir restructurer sa dette d'une manière que l'agence de notation qualifierait de défaut. La Grèce est donc désormais le pays doté de la plus faible note de crédit au monde.

Il semble de plus en plus probable qu'une restructuration de la dette grecque, par le biais d'un échange de titres ou d'une prorogation des échéances, soit imposée par les dirigeants européens, commente l'agence dans un communiqué. Or un partage de la charge de la dette avec le privé serait considéré comme un défaut de facto, explique S&P. La note grecque n'est désormais plus qu'à trois crans du "D", la note la plus basse attribuée par S&P, qui appartient à la catégorie "défaut".

Avant l'abaissement survenu ce lundi, la note grecque à long terme de S&P était à "B". La perspective est négative, signe qu'un nouvel abaissement est attendu d'ici 12 à 18 mois. S&P précise que ce nouvel abaissement aura sans doute des répercussions sur les notes qu'elle attribue aux quatre principales banques grecques: National Bank of Greece , EFG Eurobank Ergasias , Alpha Bank et Piraeus Bank .

La Grèce a réagi à cette décision, jugeant que S&P ne prenait pas en compte les discussions intenses menées par le Fonds monétaire international et l'Union européenne pour trouver une solution viable à la crise budgétaire. "Cette décision ignore également les efforts du gouvernement pour éviter tout problème relatif aux obligations contractuelles de la Grèce, ainsi que la volonté des Grecs d'envisager leur avenir au sein de la zone euro", a déclaré le ministre des Finances grec dans un communiqué.

 

(Source : La Tribune).