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vendredi, 26 février 2010

L'Union européenne va protéger le thon rouge

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La Commission européenne demande l'interdiction du commerce international du thon rouge. Décision en mars à la Cites...

Pour le thon, c'est bon. La Commission européenne a proposé lundi de soutenir l'interdiction du commerce international du thon rouge à partir de mars 2011 en marge d'une réunion des ministres européens de la pêche. Les pays européens doivent maintenant définir une position officielle commune avant la réunion de la Cites (convention sur les espèces menacées) qui se réunit du 13 au 25 mars à Doha.

L'Espagne rejoint la France et l'Italie
Le thon rouge est proche de l'extinction. Selon des associations de protection de l'environnement, il ne reste en Méditerranée que 15% des stocks originels. Une inscription à l'annexe I de la Cites interdirait tout commerce international de l'espèce, comme c'est le cas par exemple pour l'éléphant d'Afrique. Le thon rouge serait le premier poisson de consommation à bénéficier d'une telle protection.

Après de longues tractations, la France a soutenu l'inscription à l'annexe I, demande initiée par Monaco. Une décision très mal perçue par le millier de pêcheurs français. L'Italie a de son côté imposé un moratoire dès à présent à la pêche au thon rouge. Enfin, l'Espagne, autre grand pays pêcheur, s'est rangée de leur côté lundi.

Préserver la pêche artisanale
Pour limiter l'impact sur la filière et obtenir des aides européennes à la reconversion, la France avait demandé un délai de dix-huit mois avant d'appliquer l'interdiction. En limitant ce délai à douze mois, la Commission n'autoriserait que la saison de pêche 2010 (entre mi-mai et mi-juin). "La France aurait permis deux saisons de pêche en 2010 et en 2011 ! ", réagit François Chartier, de Greenpeace.

Si la pêche industrielle est menacée, des aménagements pourraient être envisagés pour préserver les pêcheurs artisanaux, aux pratiques plus durables.

Avec 80% du marché, le Japon est le principal consommateur de thon rouge, un mets traditionnel très prisé qui entre dans la composition des sushis. Le pays a fait savoir qu'il s'opposerait à une inscription à l'annexe I.

 

(Source : Métro).

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