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vendredi, 25 novembre 2011

Vendredi Europe Express - Merkel retoque Sarkozy : le rôle de la BCE ne sera pas modifié

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Berlin, Paris et Rome sont parvenus hier à Strasbourg à un compromis a minima pour renforcer la discipline budgétaire de la zone euro, mais Nicolas Sarkozy n'a pas fait plier l'Allemagne sur un point important à ses yeux : le rôle de la BCE face à la crise. ...

Après les tensions de l'ère Berlusconi, le couple franco-allemand avait convié l'Italie de Mario Monti à se joindre à son énième réunion de crise et a promis « de soutenir et aider » son gouvernement, confronté à la défiance des marchés.

L'Italien a rassuré Paris et Berlin sur sa détermination à redresser les finances publiques de son pays surendetté. « L'objectif de l'équilibre budgétaire en 2013 n'est pas remis en cause », a dû concéder Mario Monti, alors qu'il avait laissé planer un doute ces derniers jours. Il a taclé au passage la France et l'Allemagne qui, en 2003, avaient « violé » le Pacte de stabilité.

La bonne santé économique de l'Italie conditionne celle du reste de la zone euro, avec la France en première ligne. Mais le débat sur les solutions pour endiguer la propagation de la crise n'a pas été tranché, notamment le point le plus épineux, au coeur d'un bras de fer entre Paris et Berlin : une intervention plus déterminée de la Banque centrale européenne (BCE) pour acheter de la dette des pays en difficulté, à l'instar de ce que fait la Réserve fédérale américaine.

La France avait fait monter la pression ces derniers jours. En vain.

L'Allemagne s'y refuse parce que les statuts de la BCE, dont le rôle est officiellement de contenir l'inflation, ne le prévoient pas. « Nous avons tous trois indiqué que dans le respect de l'indépendance de cette institution, il fallait s'abstenir de demandes positives ou négatives » à la BCE, a déclaré Nicolas Sarkozy, faisant ainsi marche arrière.

En revanche la dirigeante de la première économie européenne a obtenu l'aval de la France à une révision des traités européens. Solution qui suscitait pourtant les réserves de Nicolas Sarkozy il y a peu.

Angela Merkel a aussi fermé la porte à une proposition d'euro-obligations pour mutualiser les dettes européennes, remise sur la table par Bruxelles

 

(Source : La Voix du Nord).

vendredi, 18 novembre 2011

Vendredi Europe Express - Brigitte Fouré soutient Jean-Marie Cavada pour la présidence nationale du Mouvement Européen-France

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SOUTIEN A JEAN-MARIE CAVADA

Election nationale du Président du Mouvement Européen – France du 3 décembre 2011

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 Amiens, le 18 novembre 2011,

Un Président du Mouvement européen doit avant tout connaître les réalités de vie de l’ensemble de ses citoyens pour ajuster au mieux son action militante. Le projet de Jean-Marie Cavada, homme disponible et en-dehors des intrigues de salon, est la démarche qui répond à cette vision juste des difficultés que la construction européenne rencontre actuellement.

La vision de Jean-Marie Cavada consiste en effet à aller à la rencontre des citoyennes et des citoyens et à échanger avec eux sans censure sur des thématiques, des idées et des projets.

Jean-Marie Cavada perçoit l’Europe comme une solution, non comme un problème. A l’heure où le mouvement des Indignés essaime dans le monde entier, il est temps d’expliquer aux Françaises et Français, jeunes et moins jeunes, que l’Europe peut changer leur vie.

C’est pourquoi je soutiens officiellement et publiquement la candidature de Jean-Marie Cavada à la présidence du Mouvement Européen – France.

 

Brigitte FOURE

Membre du Conseil National et du Comité Directeur du Mouvement Européen - France

Conseillère Générale de la Somme

Conseillère municipale d’Amiens

Ancienne Députée européenne

Vendredi Europe Express - Prix Sakharov 2011 : Strasbourg récompense les héros du printemps arabe

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prix-sakarov-groupe-platefo.jpgLa révolution arabe est à l’honneur en Europe. Le Parlement européen a choisi de décerner son prix Sakharov (ainsi nommé en l’honneur du scientifique et dissident soviétique Andreï Sakharov et destiné à des personnes ou à des organisations qui se battent pour les droits de l’homme ou la liberté d’expression) au protestataire tunisien Mohamed Bouazizi – honoré à titre posthume –, à la militante égyptienne Asmaa Mahfouz, au dissident libyen Ahmed Al Zubair Ahmed Al Sanusi, à l’avocate syrienne Razan Zaitouneh et au caricaturiste syrien Ali Farzat.

Mohamed Bouazizi, 26 ans, icône d’une jeunesse tunisienne diplômée et sans avenir, s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid. Il est décédé deux semaines plus tard. Son geste désespéré avait déclenché un large mouvement populaire qui a conduit à la chute du régime de Ben Ali.

Asmaa Mahfouz, 26 ans, est l’une des fondatrices du « Mouvement des jeunes du 6 avril », qui avait lancé l’appel à se rassembler sur la place Tahrir au Caire, mouvement qui a conduit à la chute du raïs égyptien, Hosni Moubarak.

Pas une surprise

Le dissident libyen Ahmed Al Zubair Ahmed Al Sanusi, 77 ans, a passé trente et un ans en prison en raison de son opposition au régime de Mouammar Kadhafi.

Razan Zaitouneh, 34 ans, est une avocate syrienne, et son compatriote, Ali Farzat, 60 ans, caricaturiste de presse connu dans tout le monde arabe, a été gravement battu en août par les forces de sécurité syriennes qui lui ont cassé les mains.

Le prix, créé en 1988 et doté de 50000 €, sera remis lors d’une cérémonie officielle en décembre prochain. Les cinq militants arabes ont été préférés à deux autres finalistes, dont les noms avaient été annoncés la semaine dernière : il s’agissait du défenseur biélorusse des droits de l’homme, Dimitri Bandarenka, et de la communauté colombienne de « campesinos » (fermiers) San José de Apartado.

La victoire finale des militants arabes n’est pas une surprise. La candidature des militants du printemps arabe avait été présentée conjointement par les principaux groupes politiques au Parlement (conservateurs, socialistes, libéraux et écologistes).

 

(Source : Agnes Rotival - La Croix).

vendredi, 11 novembre 2011

Vendredi Europe Express - 11/11/11 : 93ème anniversaire de l'armistice de 1918

Cette vidéo met en scène le mémorial franco-britannique de la commune de Thiepval, dans la Somme.

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Vendredi Europe Express - Café Amiens Europe "La Turquie et l'Europe" : Le point de vue de Brigitte Fouré

Logo Café Europe Amiens.jpg« L’Union européenne n’aurait pas du accepter la demande de candidature de la Turquie en 2005. Car ce pays s’est, dès lors, mis en marche vers une éventuelle adhésion.

 

Je n’ai pas trouvé très correct de la part de l’Europe le fait d’émettre des doutes sur la Turquie il y a à peine quelques années alors qu’il suffisait de rejeter sa demande dès l’origine.

 

Aujourd’hui, la candidature de la Turquie à l’Union européenne est officielle et nous devrons l’examiner sereinement.

 

Toutefois, je suis contre le recours à un référendum en France sur cette question, pour la Turquie comme pour toute autre Nation candidate à l’Union européenne. »

vendredi, 04 novembre 2011

Vendredi Europe Express - L'Europe se prépare à une zone euro sans la Grèce

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Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont affiché leur fermeté, mercredi soir, face au Premier ministre grec Georges Papandréou, en marge du G20 de Cannes. À l'issue d'une réunion de crise qui s'est prolongée jusque tard dans la nuit, le couple franco-allemand a réaffirmé que l'aide européenne à la Grèce était suspendue à l'approbation par le pays du plan d'aide adopté le 27 octobre dernier. "Nous ne voulons pas engager l'argent du contribuable européen, du contribuable français, du contribuable allemand, si les règles adoptées le 27 octobre ne sont pas respectées", a martelé Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière.

Pas question donc pour l'UE de débourser un centime de la sixième tranche d'aide de huit milliards d'euros prévue dans le premier plan de soutien avant la tenue d'un référendum, annoncé sans concertation par Georges Papandréou. En cas de "non" des Grecs, un défaut de paiement paraît donc inévitable, car Athènes a besoin de ces liquidités avant mi-décembre pour payer ses fonctionnaires et ses pensions de retraite.

Concessions grecques

Mais Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tout fait pour diminuer les chances de voir ce scénario se concrétiser. Ils ont exigé et obtenu que la consultation du peuple grec, qui devait se tenir début janvier, soit avancée au 4 décembre. Un point crucial pour protéger le reste de la zone euro de la panique des investisseurs.

Surtout, ils ont reçu l'assurance que la question qui lui sera posée lors de ce référendum portera sur le maintien ou non de son pays dans la zone euro, et non sur les mesures décidées le 27 octobre. Il s'agit d'augmenter les chances d'un vote positif : à en croire les sondages d'opinion, une majorité de la population grecque y est, en effet, favorable. Georges Papandréou s'est d'ailleurs montré confiant sur l'issue du scrutin : "Les Grecs sont sages et sont capables de prendre les bonnes décisions", a-t-il assuré devant la presse.

Sauver l'euro

Il n'empêche que, pour la première fois, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont été obligés d'envisager une sortie de la Grèce de la zone euro, la renvoyant à sa propre responsabilité : "Il y a des règles qui fondent le pacte de solidarité européen, c'est aux Grecs de dire s'ils veulent continuer la route avec nous", a expliqué le président français. La priorité de la chancelière allemande semble maintenant ailleurs : il faut protéger la monnaie unique. "Quelle que ce soit l'issue du référendum, nous ferons ce qu'il faut pour l'euro. (...) Nous ne voulons pas laisser détruire l'euro, nous ne voulons pas laisser détruire l'Europe", a prévenu Nicolas Sarkozy.

Mais ni elle ni Nicolas Sarkozy n'ont apporté de solution miracle pour éviter le déclenchement de l'effet domino dévastateur que pourraient provoquer un défaut désordonné de la Grèce et sa sortie consécutive de la monnaie unique. L'Italie, dont la dette atteint la somme vertigineuse de 1 900 milliards d'euros, est pourtant déjà dans l'oeil du cyclone. Ses obligations à 10 ans ont plongé et s'échangent à un taux d'intérêt de plus de 6 %, un seuil pratiquement insoutenable en cas de nouvelle émission de dette.

Participation des pays émergents

Face à ce danger, les deux dirigeants se sont simplement engagés à accélérer la mise en oeuvre effective des décisions du 27 octobre, en particulier le renforcement du Fonds de stabilité financière, le fameux FESF, censé jouer le rôle de pare-feu contre un risque de contagion aux autres pays en difficulté. Signe de l'urgence à avancer sur ce sujet, les ministres des Finances franco-allemands vont se réunir dès samedi, avant la tenue d'un sommet de l'Eurogroupe dès lundi.

Pour réussir, les grands pays européens représentés au G20 devront convaincre leurs homologues des pays émergents de mettre la main à la poche pour augmenter les moyens du FESF. Mais le petit jeu personnel du Premier ministre grec pourrait inciter la Chine, le Brésil ou encore la Russie à la prudence. Pourquoi risquer de l'argent dans une zone dont l'avenir va se jouer sur un coup de dés ?

 

(Source : Le Point).

vendredi, 21 octobre 2011

Vendredi Europe Express - Jean-Claude Trichet fait ses adieux à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE). Mario Draghi lui succède.

Trichet-Draghi_pics_180.jpgPas de répit pour les indignés malgré les adieux de Jean-Claude Trichet à la Banque Centrale Européenne. Le mouvement “Occupy Francfort” a bel et bien pris ses quartiers devant le siège de la BCE.

Pendant ce temps, à l’opéra, se déroulait la cérémonie organisée pour le départ de Jean-Claude Trichet. Ce changement à la tête de la BCE intervient à quelques jours d’un sommet jugé crucial pour l’avenir de l’euro.

“Ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la crise de gouvernance de trois façons” a déclaré Jean-Claude Trichet, lors de son discours d’adieux.“Il faut renforcer la capacité du fonds de sauvetage à garantir la stabilité financière, renforcer le bilan des banques européennes; négocier une solution appropriée pour l’ajustement à moyen terme de la Grèce. Cette clarification est certainement urgente.”

C’est l’italien Mario Draghi qui succèdera au français à la tête de l’institution. Présents lors de la cérémonie, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en ont profité pour tenir une réunion informelle, afin de préparer le sommet de dimanche prochain.

 

(Source : Euronews).

vendredi, 14 octobre 2011

Vendredi Europe Express - M. Barroso demande la recapitalisation des banques européennes

Pour José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, qui s'exprimait ce mercredi dans l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles, l'Union européenne doit recapitaliser ses banques d'urgence.

 

(Source : Euronews).

 

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Vendredi Europe Express - La banque franco-belgo-luxembourgeoise Dexia démantelée

images.jpgLe démantèlement ou la faillite. Pour Dexia, les gouvernements français et belges ont opté pour la première solution, après un week-end de négociations qui s’est terminé à 3 heures du matin lundi 10 octobre. Le plan de sauvetage comprend trois étages. D’abord la reprise par l’Etat belge de la filiale de banque de détail en Belgique pour 4 milliards d’euros. Ensuite, la mise en place par les états belge et français d’une garantie de 90 milliards d’euros, sur des actifs obligataires qui plombent le bilan. Enfin, si les négociations aboutissent avec la Caisse des Dépôts et la Banque Postale, la création d’une nouvelle banque dédiée aux collectivités locales françaises.

Certains administrateurs sont restées bouche bée lors de la présentation du plan au conseil. Dexia n’avait-elle pas déjà été "sauvée" par les états français, belge et luxembourgeois, fin 2008? En échange d’une injection de capitaux de 6 milliards d’euros et d’une garantie apportée sur le financement, la Commission européenne avait imposé à la banque une restructuration drastique. Menée par le flamand Jean-Luc Dehaene, le président, et le corse Pierre Mariani, l’opérationnel, cette cure a abouti à une diminution de 73 milliards d’euros du bilan et à une baisse sensible des besoins de financement à court terme. De 265 milliards d’euros fin 2008, ils s’élèvent aujourd’hui à 96 milliards. Une amélioration qui suscitait en avril dernier une bouffée d’optimisme de Pierre Mariani: "nous avons retrouvé notre pleine autonomie de financement, attestant de la solidité des progrès accomplis en termes de structure financière."

Mais la structure est resté plombée par des actifs à risque. "Le stock est passé de 40 milliards en 2006 à 265 milliards fin 2008, mais aucun des titres de ce portefeuille n’a été acquis après cette date", précise Pierre Mariani. Aujourd’hui réduit à 125 milliards l’encours est constitué de 96 milliards d’euros d’obligations, dont 24,5 d’obligations du secteur public local, 15,8 milliards de dettes souveraines, 15,6 milliards d’obligations bancaires. Le problème est que Pierre Richard et Axel Miller, les prédécesseurs des dirigeants actuels, ont acheté ces titres à long terme grâce à des ressources collectées à court terme. Pour les garder au bilan, il fallait renouveler ces ressources fréquemment, en allant les chercher auprès d’autres banques. Ce financement s’étant tari ces derniers mois, la Banque Centrale Européenne (BCE) est venue à la rescousse. "Dexia ne disposait plus d’actifs pouvant être apportés à la BCE en échange de liquidités, raconte un banquier d’affaires parisien. Les banques centrales belges et françaises ont dû jouer les pompiers début septembre."

Dommage que ce problème de liquidité, vrai talon d’Achille du groupe, n’ait pas été traité plus tôt. "La recapitalisation de fin 2008 était une solution inappropriée, juge aujourd’hui Pierre Mariani. Nous avions un problème de liquidité, pas de solvabilité." La banque a en effet passé haut la main les stress tests européens en juillet 2011, ceux-ci ne mesurant ni le risque de liquidité, ni le risque de défaut de la Grèce qui représente une exposition de 3,5 milliards d’euros pour Dexia.

Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani mettent clairement en cause l’héritage du passé et la crise de la zone euro pour expliquer la chute de la banque. "Au bout de trois ans, on ne peut pas s’exonérer de toute responsabilité dans la gestion de la situation, juge Christophe Nijdam, analyste chez AlphaValue, Dexia a changé plusieurs fois la présentation comptable de ses métiers depuis 2009, ce qui a nuit à la visibilité sur la stratégie." De plus, le combat larvé pour la prise de pouvoir entre Français et Belges n’a pas facilité la conduite du groupe. Plusieurs poids lourds de Dexia Belgique ont quitté le bateau en septembre, notamment en raison de désaccords avec Pierre Mariani. "J’assume la situation et je ne suis pas du genre à fuir mes responsabilités en cas de difficultés", répond celui-ci lorsqu’on évoque son éventuel départ.

 

(Source : Irène Inchauspé - Challenges).

Vendredi Europe Express - Donald Tusk remporte les législatives polonaises

donald-tusk.jpgLe parti pro-européen de Donald Tusk, Plateforme civique a obtenu 39% des voix dimanche dernier aux élections législatives. Pour les commentateurs, la réélection de Tusk révèle surtout un besoin de stabilité politique et d’intégration européenne, même si le Premier ministre devra aussi relever de nouveaux défis.

 

(Source : Café Babel).

vendredi, 07 octobre 2011

Un Strasbourgeois Prix Nobel de médecine

Il partage le prix avec l'Américain Bruce Beutler et le Canadien Ralph Steinman, décédé vendredi dernier.

2489391.jpgLe prix Nobel de médecine 2011 a été décerné à l'Américain Bruce Beutler, au Français Jules Hoffmann et au Canadien Ralph Steinman, pour leurs travaux sur le système immunitaire, a annoncé lundi 3 octobre le comité Nobel. 

On a appris après l'annonce que Ralph Steinman était décédé vendredi d'un cancer du pancréas.

"Les lauréats du Nobel de cette année ont révolutionné notre compréhension du système immunitaire en découvrant les principes clef de son activation", selon un communiqué du comité.

"MM. Beutler et Hoffmann se partagent une moitié du prix pour leurs travaux sur le système immunitaire inné. M. Steinman est récompensé pour ses travaux sur le système immunitaire adaptatif", précise le comité.

 

Des avancées pour l'asthme entre autres

 

Le système immunitaire permet à l'organisme de se défendre en libérant des anticorps et des cellules tueuses en réponse à des virus ou des germes.

Ces recherches ouvrent la voie à de nouveaux médicaments et permet de combattre des déficiences immunitaires comme l'asthme, la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn.

"Leurs travaux ont ouvert de nouvelles voies pour le développement de la prévention et pour des thérapies contre les infections, les cancers et les maladies inflammatoires", explique le jury.

 

Cérémonie le 10 décembre

 

Bruce Beutler, 55 ans, et Jules Hoffmann, 70 ans, "ont découvert les protéines réceptrices qui reconnaissent les micro-organismes (nocifs) et activent le système immunitaire, première étape de la réponse immunitaire de l'organisme", explique le comité Nobel.

Ralph Steinman, 68 ans, "a découvert les cellules dendritiques du système immunitaire et leur capacité unique à activer et réguler l'immunité adaptative, dernière étape de la réponse immunitaire de l'organisme au cours de laquelle les micro-organismes sont évacués du corps", ajoute le comité.

Les trois lauréats recevront leur prix lors d'une cérémonie officielle à Stockholm le 10 décembre, date anniversaire de la mort du fondateur du prix, l'industriel suédois Alfred Nobel.

Le prix est doté de 10 millions de couronnes (1,08 million d'euros): une moitié sera partagée entre Bruce Beutler et Jules Hoffmann et l'autre moitié sera pour Ralph Steinman.

 

(Source : Le Nouvel Observateur - AFP).

vendredi, 30 septembre 2011

Une femme Premier Ministre du Danemark

900ème note de ce blog !

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Helle Thorning-Schmidt, 44 ans, chef des sociaux-démocrates danois, s'apprête à devenir la première femme à occuper le poste de Premier ministre de son pays. L'opposition de gauche a en effet remporté jeudi les élections législatives et va revenir aux affaires après dix ans de gouvernement de centre-droit sous influence populiste.

Le décompte était plus serré que prévu, les sièges attribués aux territoires autonomes du Groenland et des îles Féroé pouvant arithmétiquement donner la majorité absolue à l'un ou à l'autre des deux blocs.

Le Premier ministre sortant, le libéral Lars Loekke Rasmussen, a néanmoins concédé la défaite. «Plus tôt ce soir, j'ai appelé Helle Thorning-Schmidt. Je l'ai félicitée et je lui ai dit qu'elle avait maintenant la possibilité de former un nouveau gouvernement», a-t-il déclaré devant ses partisans. Il doit remettre la démission de son gouvernement vendredi à la reine.

 

Une campagne dominée par les questions économiques

 

Selon les résultats officiels publiés vendredi vers 1 heure, après dépouillement de 100% des suffrages métropolitains, le bloc de gauche était crédité de 89 des 179 sièges du Parlement contre 86 au bloc de droite. La participation a atteint 87,7%, son plus haut niveau depuis des dizaines d'années.

La campagne s'est focalisée sur la politique économique à mettre en place pour sortir le pays de la crise. Face à l'austérité prônée par Lars  Rasmussen, Helle Thorning-Schmidt a promis de stimuler l'économie par des dépenses budgétaires. Elle a promis de relancer la croissance en investissant et en créant des emplois dans l'éducation et l'infrastructure.

Dans un pays qui connaît le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé au monde, elle compte ainsi injecter environ 18 milliards de couronnes (2,41 milliards d'euros) qui seraient financés par une heure de travail hebdomadaire supplémentaire.

 

La fin d'une période sous l'influence d'une formation anti-immigration

 

«J'ai remis les clés du bureau de Premier ministre à Helle Thorning-Schmidt», a déclaré M. Rasmussen, ajoutant avec humour : «Chère Helle, fais attention aux clés, parce que tu ne fais que les emprunter !» Ces élections ne constituent pas une défaite personnelle car son parti Libéral a renforcé sa position de premier parti national avec 47 députés (+1). La victoire de la gauche marque la fin d'une période de dix années sous l'influence de la formation anti-immigration Parti du peuple danois (Dansk Folkeparti, DF).

Depuis 2001, le DF constituait un allié parlementaire clé du gouvernement minoritaire : il a notamment imposé des mesures contre l'immigration parmi les plus restrictives d'Europe en échange de son soutien. Le parti, avec 22 députés, a perdu trois sièges depuis 2007, et sa présidente Pia Kjaersgaard a reconnu qu'il fallait désormais «se considérer dans l'opposition».

La victoire de Helle Thorning-Schmidt tient surtout aux autres partis de gauche qu'elle a réussi à fédérer. Son parti Social-démocrate n'obtient que 44 sièges, son plus mauvais score depuis 1906. Au contraire, les Rouges-Verts (extrême-gauche) font plus que doubler le nombre de leurs élus (12) et les Sociaux-libéraux en gagnent 8 de plus (17).

 

Une image de femme aisée



Née dans une banlieue de Copenhague, fille de parents divorcés, Helle Thorning-Schmidt a fait des études de science politique au Danemark et au Collège européen de Bruges (Belgique). Elle entre alors au Parti social-démocrate danois et est élue en 1999 au Parlement européen.

C'est aussi à Bruges qu'elle rencontre son futur mari, Stephen Kinnock, fils de Neil Kinnock, ancien dirigeant du Parti travailliste britannique et ex-commissaire européen, qui occupe lui-même des fonctions de dirigeant au Forum économique mondial.

Au terme de son mandat européen, Helle Thorning-Schmidt se lance dans la politique danoise. En février 2005, elle conquiert son premier siège de député. Contre l'avis de son beau-père, elle brigue alors la tête des Sociaux-Démocrates. Deux mois après son entrée au Parlement, elle décroche ce poste. Lors de son ascension politique, Helle Thorning-Schmidt a dû lutter contre son image de femme aisée issue des classes supérieures et expliquer pourquoi elle avait inscrit sa fille aînée dans une école privée.

Suite à l'article sur le Génocide arménien, quelques précisions

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Le drapeau actuel de l'Arménie, inspiré du blason des Lusignan (ci-dessous)

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Léon VI de Lusignan (1342 † 1393), roi d'Arménie (1373-1375)

parti de deux, en 1 d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur, en 2 d'argent, à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même et en 3 burelé d'argent et d'azur de huit pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout.

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Le drapeau de l'Arménie Soviétique (1920 - 1990)

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Avant le Traité de Sèvres

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Après le Traité de Sèvres

 

(Merci à Catherine Mouradian pour son aide).

vendredi, 23 septembre 2011

Retour sur le génocide des Arméniens

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Par Catherine Mouradian, membre du Conseil d'Administration de l'association des Amis de Brigitte Fouré - Nouvelle Energie pour Amiens.

Aujourd'hui, les trois quarts des 8 millions d'Arméniens vivent hors de la République d'Arménie (env 2, 5 millions d’hab.), répartis entre une diaspora "intérieure" de l'ex-URSS (Caucase, Ukraine, Russie, Asie Centrale) et une diaspora "extérieure" éparpillée sur cinq continents en une cinquantaine de communautés, avec trois zones principales : les Etats-Unis (env. 900 000), l'Union Européenne (env. 550 000 dont 450 000 en France), le Proche et le Moyen-Orient (400 000 à 500 000) et 70000 Arméniens vivent à Istanbul.

Catherine Mourdian.jpgLa République d’Arménie, en arménien Hayastan, (la terre des  HAY ou Haik), indépendante depuis  le 23 Septembre 1991, ne correspond qu’à 10% du territoire historique arménien dont  le cœur se situe autour du Mont Ararat sur lequel l’Arche de Noé se serait posé… L’Arménie, première nation à adopter le Christianisme comme religion d'État en 301, est un pays constitutionnellement séculier mais où la religion chrétienne reste une marque identitaire.

 

L’Arménie a servi de refuge aux croisés, dès lors la culture arménienne est restée très ouverte sur l’Europe et les États latins d’Orient. En 1374, Léon VI de Lusignan, dernier Roi arménien, avant l'invasion par les Mamelouks en 1375, est enterré à la Basilique des Rois de France à Saint Denis. L’Arménie, située sur une des routes de la soie, sera un carrefour majeur d’échanges commerciaux entre l’Orient et l’Occident. L’actuel drapeau d’Arménie est resté "Rouge, Bleu et Or" aux couleurs de la Maison de Lusignan.

 

A la fin du XIVe siècle, les Arméniens sont répartis entre l’Empire Ottoman à majorité chrétienne, et l’Empire russe. Les Chrétiens, soumis à de lourds impôt, ne devaient pas de porter d’armes.  Néanmoins les Arméniens ont vécu près de 500 ans en bonne entente avec les Ottomans, occupant souvent des postes importants dans l’administration. Vers la fin du XIXe siècle, les Arméniens réclament des réformes mais le pouvoir ottoman, vacillant malgré des efforts de modernisation sociale et menacé sur ses frontières par les Russes, finit par se durcir. De 1894 à 1896, Le Sultan Abdul-Hamid II ordonne des massacres contre les populations arméniennes des provinces orientales considérées proches des russes ; près de 300 000 Arméniens périront. En 1909, Les « Jeunes Turcs » déposent  le Sultan Rouge. Après un semblant de démocratisation, ils ordonnent, dès 1909, le massacre de 30 000 Arméniens près d'Adana (Cilicie) au nom d’un  panturquisme exacerbé. Le Comité Jeune-Turc « Union et Progrès » constitué par Enver, ministre de la guerre, Talaat, ministre de l'intérieur et Djemal, ministre de la marine, s'érige en dictature en 1913. En janvier 1915, les soldats arméniens de l'armée ottomane sont désarmés, le génocide commence le 24 avril 1915 par l'arrestation de l'élite arménienne d’Istanbul et 650 notables arméniens sont assassinés. Un ordre général de déportation est donné, au prétexte d'éloigner les populations arméniennes du front russe. La plupart des déportés périront de faim et de soif lors de marches forcées ou seront massacrés dans les déserts de Syrie. Ceux parqués dans des camps de concentration seront tués. Au total, 1 500 000 Arméniens auront été éliminés, dont 1 200 000 en 1915, à savoir 50% d’une population et des territoires, arméniens depuis plus de 3000 ans, qui auront été vidés de leurs habitants ancestraux en  3 vagues de massacre.

 

En 1918, l’Empire ottoman capitule, le traité de Sèvres accorde l’existence d’un Etat arménien sur une bonne partie de ses terres légitimes. En 1919, il y eut un « Nuremberg » avec le « Procès des Unionistes » à Constantinople. Les responsables du génocide s’étaient enfuis en Allemagne mais furent condamnés à mort par contumace, y compris Talaat Pacha, assassiné à Berlin le 16 mars 1921 par un jeune Arménien  qui sera acquitté par la justice de Weimar. Entre temps, battus par Kemal Ataturk les Arméniens acceptent la protection des Bolchéviques et le 29 novembre 1920 nait la République Socialiste Soviétique d’Arménie.

 

La Turquie vaincue ne fut pas démobilisée et face au danger bolchevique, les Alliés se montrèrent bienveillants. Le sursaut nationaliste de Moustafa Kémal (en 1922, à Smyrne, les Arméniens furent massacrés (ainsi que les Grecs) pour la dernière fois en Turquie) entraîne une amnistie générale le 31 mars 1923, au nom de la réconciliation nationale. En 1923, la Conférence de Lausanne annulera les accords de Sèvres. Winston Churchill écrira: « Dans le traité qui établit la paix entre la Turquie et les Alliés, l’histoire cherchera en vain le mot Arménie. »

 

Drapeau arménien.jpgDepuis, les gouvernements turcs s'obstinent à ne pas vouloir reconnaître le génocide arménien. La question arménienne était retirée des manuels turcs et la population est mal ou pas informée. Une circulaire du Ministère turc de l'Education Nationale du 14 avril 2003 demande aux directeurs des établissements scolaires d'organiser des épreuves dans lesquels les élèves doivent nier l'extermination des Arméniens, des Assyro-Chaldéens et des Grecs du Pont au début du XXème siècle. La Turquie reste un état autoritaire et construit sur l’idéal panturquiste, la reconnaissance du Génocide arménien, en dehors des craintes de demande de réparation remet en cause ce sur quoi la Turquie moderne s’est construite. Néanmoins, l’immense courage de certains habitants en Turquie donne de l’espoir. En 2005, Orhan Pamuk  est trainé en justice à Istanbul et passible de prison pour ses propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » ; en  2006  la justice turque abandonnera les poursuites. Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef d’une revue arménienne et promoteur de la reconnaissance du génocide en Turquie, est assassiné par un jeune nationaliste. Près de cent mille manifestants descendent dans les rues d'Istanbul à l'occasion de ses funérailles, brandissant des pancartes proclamant « nous sommes tous des Arméniens » ! Une volonté de relire l’histoire arméno-turque émerge de la part de certaines hautes instances turques mais des questions diplomatiques brouillent le débat comme la question du Karabagh, une terre arménienne réclamée par les Azeris, la réouverture de la frontière Arméno-turque (annoncée mais toujours pas effective), l’entrée éventuelle de la Turquie dans l’Union Européenne car, même si la reconnaissance du génocide n’est pas un critère d’entrée, elle reste d’un poids diplomatique fort. Les Arméniens exigent la reconnaissance du génocide par la Turquie mais pas à n’importe quel prix, certains Turcs veulent bien accepter l’idée de l’existence de massacre mais refuse la notion de génocide ; un génocide étant, entre autres, un crime d’Etat.

 

Le procès  des Unionistes, en  1919, resta sans suite, mais démontre (si besoin était) la véracité du génocide, même si le mot ne fut inventé qu’en  1945. Les minutes ont été publiées dans le «Journal officiel» ottoman et confirment tout un ensemble de témoignages laissés par des diplomates étrangers basés à l’époque en Turquie. La France a accueilli les premiers réfugiés arméniens vers 1920, qui ont bénéficié, en reconnaissance de leur malheur du statut de « réfugié Nansen » dès 1935.  En 1939 le Haut Commissariat sous l’égide de la Société Des Nations (SDN, ancêtre de l'ONU) remplace l’Office Nansen. L’ONU a reconnu le génocide arménien comme tel en 1985 et certains pays, comme la France en 2001, ont officiellement fait acte de reconnaissance, rappelant que la définition onusienne de « génocide » datant de 1948 s’applique clairement aux Arméniens.  Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le 18 Juin 1987.

 

En  1939, Adolf Hitler aurait lancé «Qui se souvient encore de l'extermination des Arméniens ?» à la veille de massacrer les handicapés de son pays (l'extermination des Juifs viendra deux ans plus tard). Au XXe siècle Juifs et Arméniens ont vu 50% de leur population exterminée dans des conditions atroces. Le gouvernement turc ne peut continuer à s’enfermer dans le négationnisme .

 

 

Le 24 avril 2015 on commémorera les 100 ans du génocide.

 

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Vue de la capitale, Erevan.

vendredi, 16 septembre 2011

Crise européenne : la zone euro doit-elle se préparer au pire ?

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Nationaliser les banques ? Laisser tomber la Grèce ? Rumeurs inquiétantes, démentis officiels peu crédibles…

Au début de cette semaine, le CAC 40 s'effondrait, plombé par la chute des valeurs bancaires. Au même moment se répandait la rumeur d'une éventuelle nationalisation de trois banques françaises, en raison des spéculations irresponsables qui les ont piégées dans la catastrophe grecque. Depuis le début de l'année, la Société Générale a en effet perdu plus de 60 % de sa valeur en Bourse. BNP Paribas et le Crédit Agricole, près de 50 %. Le gouvernement dément cette rumeur, espérant ainsi rassurer les marchés : 'une nationalisation des banques françaises est totalement prématurée et à côté du sujet”, affirmait lundi le ministre de l'Industrie, Éric Besson, invoquant les 'tests de résistance” des banques l'été dernier. Tests qui avaient pourtant soulevé un scepticisme général...

“La Grèce peut-elle détruire la zone euro ?”
Mêmes propos lénifiant du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer : “Quel que soit le scénario grec, les banques françaises ont les moyens d’y faire face…” Réplique de François Hollande : “S’il advenait qu’il y ait un défaut de la Grèce et que les banques soient amenées à constater des pertes, l’État ne doit pas prêter aux banques mais doit prendre une participation à leur capital.” Les économistes approuvent plutôt Hollande. “Les banques nous ont menti en 2008 et cachent sans doute encore des produits toxiques dans leurs bilans”, soulignait lundi l’analyste Marc Fiorentino, désormais partisan d’une nationalisation. “L’État doit entrer dans le capital des banques françaises à hauteur de 30 %”, expliquait-il : l’Etat étant désormais seul en mesure de recapitaliser les banques… tout en les empêchant de continuer le casino spéculatif.

Bruxelles croit rassurer
La Commission européenne, quant à elle, assure “ne pas travailler sur une hypothèse de défaut de la Grèce”. Mais ce propos ne fait pas oublier qu’Athènes – de son propre aveu – sera à court de liquidités le mois prochain. Moins rassurant, Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement allemand, avoue que les instruments en vue d’une faillite organisée de la Grèce “ne sont pas actuellement disponibles”. Tout en laissant entendre, et c’est aussi l’avis du ministre de l’Economie, Philipp Rösler, qu’un défaut de la Grèce fait partie des perspectives… “Et si la Grèce ne remplit pas les conditions fixées par ses créditeurs internationaux, cela conduira automatiquement au non-versement de la prochaine tranche d’aide”, dit Seibert sans hésiter.

(Source : La Manche Libre).

vendredi, 15 juillet 2011

UE : Magnifique clip de promotion de la présidence polonaise

Une jeune fille un peu froide, personnifiant l'Union européenne, se laisse entrainer dans une danse par un jeune garçon polonais. Il ya bien longtemps que la grâce et la beauté ne s'étaient pas ainsi invitées dans un clip de promotion d'une présidence tournante du Conseil de l'Union européenne.

Bravo la Pologne !

vendredi, 08 juillet 2011

Otto de Habsbourg, mort d'un grand Européen

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Le fils du dernier empereur d'Autriche-Hongrie est décédé lundi à l’âge de 98 ans.

L'Europe a perdu l'un de ses plus fervents défenseurs lundi. Militant convaincu de l'intégration européenne, Otto de Habsbourg, l'héritier du dernier empereur d'Autriche-Hongrie, est mort en Bavière, en Allemagne, où il résidait. Il avait 98 ans.

Ecrivain et homme politique, Otto Habsbourg - Otto de Habsbourg-Lorraine à l'origine - a siégé au Parlement européen de 1979 à 1999. Il sera inhumé en Autriche après une vie d’exil qui l’aura mené en Espagne, en Belgique, au Luxembourg, en France, au Portugal et aux Etats-Unis.

"Il était l'histoire et l'actualité"

Jean des Cars, auteur d’un livre sur La Saga des Habsbourg*, a eu l’occasion de rencontrer de nombreuses fois Otto Habsbourg et de mesurer l’immense stature du fils du dernier empereur d’Autriche-Hongrie.

"Otto de Habsbourg était non seulement l'histoire, il était aussi l'actualité. Il est l'histoire parce qu'il est le descendant de Charles Quint (...). Il ne s'est pas contenté d'être cela. Il est seul représentant d"une dynastie fracassée en 1918 qui soit devenu un personnage de son temps. Il a vu arriver les désastres du Traité de Versailles qui préparait la Seconde Guerre mondiale, il a compris qu'Hitler nous conduirait à la guerre", a raconté à Europe 1 l'écrivain.

 

(Source : Europe 1).

vendredi, 01 juillet 2011

L'actualité européenne en bref

12626.jpg-Mario Draghi, actuel Gouverneur de la Banque d'Italie, va prendre la succession du Français Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE).

-La Française Christine Lagarde succède à Dominique Strauss-Kahn en tant que Directeur Général du Fonds Mondial International (FMI). Il est de "coutume" qu'un Européen gère ce fonds mondial.

-Suite à cette nomination, un remaniement gouvernemental a eu lieu en France. Le radical Jean Leonetti est le nouveau ministre des Affaires européennes, provoquant une instabilité sans précédent à cette fonction.

-La Pologne préside depuis aujourd'hui 1er juillet le Conseil de l'Union européenne, et ce jusqu'au 31 décembre inclus.

-Le Prince Albert de Monaco épouse ce week-end la Sud-Africaine Charlène Winstock.

vendredi, 24 juin 2011

"Défendons l'Union européenne", par les 3 principaux présidents de groupe du Parlement européen

ue.jpgDepuis quelques temps, l'Europe est en proie à des querelles incessantes.

 Chacun reporte sur l'autre la responsabilité de la crise de l'euro, jette l'anathème sur un peuple ou une partie de l'Europe, créant les conditions des divisions, des rancœurs, et finalement du repli sur soi.

Ces virevoltes inquiètent les marchés, et risquent de mener à une crise de confiance et d'action. Pour y faire face, les chefs d'Etat et de gouvernement doivent faire preuve de courage politique et de vision : ils doivent clairement afficher leurs convictions européennes.

Au-delà de nos divergences politiques, nous, les présidents des groupes PPE (Parti populaire européen) et S&D (socialistes et démocrates) et ALDE (Alliance des démocrates libéraux pour l'Europe) nous voulons tirer la sonnette d'alarme sur la crise de confiance que traversent nos pays.

Nous voulons réaffirmer haut et fort que les 500 millions d'Européens ne sortiront gagnants de la crise qu'en renforçant leur cohésion, et non en jouant chacun pour soi.

Si les Européens veulent sauver, puis renforcer, ce qu'ils ont fait de mieux depuis longtemps, à savoir travailler et vivre toujours plus et mieux ensemble, ils doivent accepter quelques vérités.

Première vérité : pas d'euro sans intégration économique.

Les Européens sont confrontés à un choix clair : s'ils souhaitent conserver l'euro, ils doivent se décider à faire converger leurs politiques économiques, c'est-à-dire leurs politiques budgétaires, fiscales et sociales.

Il s'agit de nous doter d'une gouvernance capable de neutraliser les déséquilibres macroéconomiques au sein d'un espace économique encore hétérogène. Pour éviter que cette gouvernance soit perçue comme un "diktat de Bruxelles",  comme c'est le cas actuellement dans les rues de Grèce ou d'Espagne, il faut en renforcer la dimension parlementaire, à la fois européenne et nationale.

Deuxième vérité : il faut jouer cartes au tables, et non pas au poker-menteur.

Alors que sévit la crise la plus profonde que l'Europe ait connu depuis sa création, la tentation est grande de se contenter de solutions au jour le jour, voire de renvoyer à demain ce qui serait résolu aujourd'hui à moindre coût. Or, nous ne pouvons plus nous payer le luxe d'ignorer les problèmes.

Pendant des années, et même des décennies, les gouvernements de nos pays, de droite comme de gauche, ont laissé filer les déficits, et promis davantage qu'ils ne pouvaient tenir. Dans certains cas, ils ont même occulté la réalité des comptes publics. Il est temps de revenir à des solutions durables.

Dans cette optique, il faut dire haut et fort que le prix à payer pour une faillite de l'union monétaire et économique serait très élevé, en particulier pour l'Allemagne.

Troisième vérité: l'Union fait la force.

L'Union européenne est la meilleure arme possible pour que l'Europe politique devienne réalité et influence la mondialisation. Pour réguler les marchés financiers, combattre le changement climatique et préserver notre niveau de vie, un continent qui unit sa souveraineté et ses ressources dispose d'atouts bien supérieurs à ceux de n'importe quel Etat national.

Dire cela, cela n'est pas très populaire. De nos jours, il faut du courage pour se dire pro-européen.

Ceux qui jouent la carte nationale, avec l'aide d'une presse souvent euro-sceptique, quand elle n'est pas carrément anti-européenne, remportent la mise dans les urnes. En entretenant l'illusion qu'un retour à l'Etat nation, perçu comme idyllique, serait faisable et souhaitable, certains politiciens nationaux mettent en danger l'avenir même des Européens.

Oui, le moment est venu de parler de nouveau en bien de l'Europe. Les raisons ne manquent pas.

Nous avons réussi à réaliser un projet politique unique en son genre, que le monde nous envie et dont nous devrions être fiers. En nous fondant sur les valeurs de solidarité, de justice sociale, d'égalité des chances et de développement durable, nous avons créé l'espace économique le plus puissant du monde.

Les Européens partagent, tous les jours un peu plus, les mêmes valeurs et les mêmes espoirs. En Europe, la réussite économique et la cohésion sociale sont considérées comme les deux faces d'une même médaille, car la liberté va toujours de pair avec la responsabilité.

L'Union européenne est une réalité, certes imparfaite, mais qui mérite d'être défendue. Si elle n'existait, pas il faudrait l'inventer.

Pour la renforcer, pour garantir l'avenir de l'euro, les Européens et leurs dirigeants ont besoin du courage visionnaire que les pères de l'Europe.


Joseph Daul, président du groupe du Parti populaire européen au Parlement européen (PPE) ;

Martin Schulz, président du groupe socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) ;

Guy Verhofstadt, président du groupe de l'Alliance des démocrates libéraux pour l'Europe au Parlement européen (ALDE).

 

(Source : Le Monde).

vendredi, 17 juin 2011

Standard & Poor's abaisse la note de la Grèce

images.jpgStandard & Poor's a abaissé la note de la dette grecque à long terme de trois crans, de B à CCC. "La dégradation reflète notre opinion qu'il y a un risque encore plus élevé d'un ou de plusieurs défauts" selon l'agence.

Standard & Poor's a dégradé lundi la note grecque à long terme de trois crans à CCC. L'agence de notation juge que le pays risque de plus en plus de devoir restructurer sa dette d'une manière que l'agence de notation qualifierait de défaut. La Grèce est donc désormais le pays doté de la plus faible note de crédit au monde.

Il semble de plus en plus probable qu'une restructuration de la dette grecque, par le biais d'un échange de titres ou d'une prorogation des échéances, soit imposée par les dirigeants européens, commente l'agence dans un communiqué. Or un partage de la charge de la dette avec le privé serait considéré comme un défaut de facto, explique S&P. La note grecque n'est désormais plus qu'à trois crans du "D", la note la plus basse attribuée par S&P, qui appartient à la catégorie "défaut".

Avant l'abaissement survenu ce lundi, la note grecque à long terme de S&P était à "B". La perspective est négative, signe qu'un nouvel abaissement est attendu d'ici 12 à 18 mois. S&P précise que ce nouvel abaissement aura sans doute des répercussions sur les notes qu'elle attribue aux quatre principales banques grecques: National Bank of Greece , EFG Eurobank Ergasias , Alpha Bank et Piraeus Bank .

La Grèce a réagi à cette décision, jugeant que S&P ne prenait pas en compte les discussions intenses menées par le Fonds monétaire international et l'Union européenne pour trouver une solution viable à la crise budgétaire. "Cette décision ignore également les efforts du gouvernement pour éviter tout problème relatif aux obligations contractuelles de la Grèce, ainsi que la volonté des Grecs d'envisager leur avenir au sein de la zone euro", a déclaré le ministre des Finances grec dans un communiqué.

 

(Source : La Tribune).

vendredi, 10 juin 2011

La Croatie sera certainement le 28ème membre de l'Union européenne en 2013

ffx01_20.jpgLe président Barroso demande aux Etats européens d'accélerer les dernières négociations pour aboutir à l'entrée de la Croatie dans l'Union. En un an, le pays a concentré tous ses efforts sur les critères d'adhésion.

L'Union européenne pourrait, avec la Croatie, rassembler 28 Etats au 1er juillet 2013. Un souhaitexprimé par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso vendredi 10 juin.

Le président croate, Ivo Josipovic, avait déjà vendu la mèchela veille, en déclarant lors d'une interview accordée à l'AFP que le pays s'apprétait à vivre, "un grand jour, car il ouvre une nouvelle page de notre histoire".

La Croatie deviendrait le deuxième pays issu de l'ex-Yougoslavie à rejoindre l'UE, après la Slovénie, entrée en 2004.

En visite à Zagreb en avril dernier le président Barroso dit avoir constaté les efforts du gouvernement de Jandraka Kosor pour respecter les critères d'adhésion. "Je félicite la volonté politique du gouvernement, a t-il déclaré dans son communiqué de presse. Et j'appelle les Etats à clôturer rapidement les quatre chapitres encore à l'étude sur cette candidature".

Justice

Depuis 2005, l'adhésion croate est sur la table des négociations européennes. Son entrée était d'abord attendue en 2007 en même temps que celles de la Roumanie et de la Bulgarie. Les failles dans l'intégrité et la transparence de son système judicaire avaient alors retardé le processus.  

Conciente de ce problème, la Croatie a engagé depuis 2009 une vaste réforme de son système judiciaire. Le moment fort de cette volonté de changement reste la démission forcée de l'ancien premier ministre, Ivo Sanader, accusé de corruption. Il est aujourd'hui en attente d'extradition par l'Autriche et son procès aura sans doute valeur de test sur la volonté du gouvernement d'assainir sa classe politique."La Croatie continuera ses réformes", a assuré le président Croate après les déclarations de Bruxelles.

"Le pari était de taille et je ne pensais pas que la Croatie y parviendrait aussi rapidement", a reconnu la commissaire européenne à la Justice, Viviane Redding. "En l'espace d'un an, ils ont totalement réformé leur espace judiciaire", a t-elle ajouté.

Suivi

Mais la partie n'est pas encore gagnée. 

La France, suivie par l'Allemagne et les Pays-Bas, a proposé la création d'un "dispositif de suivi" confié à la Commission européenne. Il permettrait de s'assurer que la Croatie continue de respecter ses engagements, depuis le bouclage des pourparlers jusqu'à la ratification du traité.

Si le suivi s'avérait décevant, Bruxelles pourrait lancer des avertissements, geler certaines aides, voir reporter l'entrée du pays sur avis conforme des Vingt-Sept. "L'objectif n'est pas de retarder l'adhésion, mais au contraire de la faciliter sur la base d'un processus sérieux et solide", a cependant assuré Laurent Wauquiez ministre français des Affaires européennes au Figaro

Le traité d'adhésion pourrait être signé dès l'automne et nécessitera ensuite une ratification par chacun des Etats de l'Union européenne. En France, un vote du Parlement ou un référendum pourront valider l'entrée de ce nouveau pays dans l'UE. En Croatie, un référendum aura lieu.

 

(Source : euractiv.fr).

vendredi, 03 juin 2011

Ex-Yougoslavie : Ratko Maldic sera jugé par La Haye

pict_20110518PHT19623.jpgRatko Mladic, accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité lors de la guerre en Bosnie dans les années 1990, a été arrêté récemment en Serbie. L'ancien chef de l'armée de la république serbe de Bosnie a depuis été déféré devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie à La Haye. Le Président du Parlement européen s'est réjoui de cette arrestation.

« L'arrestation de Ratko Mladic est une bonne nouvelle pour la Serbie et la stabilité de la région. Elle donne un nouvel élan au processus d'adhésion de la Serbie à l'Union européenne », a réagi Jerzy Buzek. « Elle prouve les efforts et la coopération du pays avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie ».

Ratko Mladic est mis en cause pour son rôle dans le massacre de Srebrenica et d'autres crimes commis entre 1992 et 1995 en Bosnie-Herzégovine.
(Source : Site Internet du Parlement européen).

vendredi, 27 mai 2011

Faut-il réformer l'espace Schengen ?


Le grand débat européen du mois de mai est aussi l'un de ceux qui a occupé les eurodéputés lors de la session plénière des 10 et 11 mai : la remise en cause des règles de l'Espace Schengen. Le premier numéro d'EPnews revient sur ce sujet délicat, porté notamment par un Daniel Cohn-Bendit vindicatif. Dans un registre plus anecdotique, mais sur un sujet néanmoins sérieux, les images de la visite strasbourgeoise de Michael Schumacher, venu pour promouvoir… la sécurité routière !

(Source : touteleurope.eu)

vendredi, 20 mai 2011

Le « .eu » fête son cinquième anniversaire

Eu_flag_0_0.jpgCinq ans après son lancement, la terminaison « .eu » des sites internet se porte à merveille. Trois millions et demi de noms de domaines ont été déposés, ce qui en fait la neuvième extension la plus populaire au monde, et la quatrième en Europe. Le scepticisme concomitant à son lancement a bel et bien disparu.

Le 7 avril 2006 naissait l'extension « .eu » pour les sites internet. « Je n'oublierai jamais ce jour », souligne, ému, le directeur général d'EURid, le bureau qui gère ce domaine. Le mois dernier, à l'occasion du cinquième anniversaire du lancement, la députée européenne Arlene McCarthy (Socialistes et démocrates) a rappelé les difficultés initiales et le chemin parcouru depuis : « Les gens étaient sceptiques sur la nécessité d'ajouter ce domaine aux domaines nationaux. En cinq ans, nous avons démontré son efficacité et son utilité pour l'économie ».

Les institutions européennes ont été parmi les premières à passer du « .int » au « .eu ». Entreprises, organisations ou particuliers leur ont emboîté le pas. Aujourd'hui, plusieurs centaines de noms de domaines sont déposées chaque jour. En Allemagne, le « .eu » croît plus rapidement que le traditionnel « .de » et a dépassé le million de sites internet. On en dénombre près de 300 000 en France, 100 000 en Belgique et 25 000 au Luxembourg. En Estonie, en Pologne, en Slovaquie et en Lituanie, le « .eu » est même au coude-à-coude avec le « .com ».

Comment enregistrer son nom de domaine en « .eu » ?

Vous pouvez vérifier la disponibilité de votre nom de domaine sur le site de l'EURid. Les enregistrements fonctionnent sur la base du « premier arrivé, premier servi ». Si le nom est disponible, vous pouvez le réserver pour une période allant jusqu'à dix ans dans un des très nombreux bureaux d'enregistrement (la liste est disponible sur le site de l'EURid). Ce dernier service est payant.

 

(Source : Site Internet du Parlement européen).

vendredi, 13 mai 2011

500 jours, ça suffit !

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vendredi, 06 mai 2011

Le Parlement européen ouvre ce week-end les portes de son siège et de ses deux sites de travail à l'occasion de la Fête de l'Europe

patrick-le-hyaric-pe-logo.jpgComme tous les ans, les institutions européennes ouvrent leurs portes ce week-end. Le Parlement européen ne déroge pas à la règle et ouvre ses bâtiments au public, à Bruxelles et Luxembourg le samedi 7 mai et à Strasbourg le dimanche 8 mai. Débat avec les députés dans l'hémicycle, quizz, concerts, expositions, karaoké géant, dégustation de spécialités régionales : retrouvez ici le programme du week-end.

 

Samedi à Bruxelles, de 10h à 18h

 

Les différents services du Parlement et les groupes politiques tiendront des stands dans les bâtiments. A chaque stand, vous devez répondre à des questions et vous pourrez recevoir un cadeau à la fin de votre visite. Un karaoké géant sera organisé place du Luxembourg. Acrobates et graffeurs participeront par ailleurs à l'ambiance de la journée.

 

Comment faire pour trouver votre chemin dans le quartier européen ? Téléchargez une application spécifique si vous possédez un iPhone ! Par ailleurs, un chat' sur Facebook sera organisé en direct avec Marian Harkin, députée européenne (Libéraux et démocrates), de 10h15 à 10h45.

 

Samedi à Luxembourg, de 11h à 18h

 

Un « village européen » sera organisé place Clairefontaine. S'y dérouleront des débats, des concerts, des danses traditionnelles… Pour les gourmands, un énorme gâteau sera partagé à 13h30.

 

Dimanche à Strasbourg, de 10h à 18h

 

En plus des traditionnels stands des groupes politiques, un grand débat public sera organisé dans l'hémicycle sur le thème du volontariat (2011 étant l'Année européenne du volontariat). Enfin, le film lauréat du Prix LUX du Parlement pour le cinéma, «Die Fremde», sera projeté au cinéma l'Odyssée.

 

Et dans les Etats membres…

 

Le film « Die Fremde » sera projeté dans chaque pays au cours du mois. A Paris, le bureau d'information du Parlement pour la France sera présent place de l'hôtel de ville, au sein du « village de l'Europe », tout le week-end de 11h à 18h.

 
(Source : Site Internet du Parlement européen).

vendredi, 15 avril 2011

Annonce lundi de France Télécom et Deutsche Telekom

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France Télécom et Deutsche Telekom vont exposer "une nouvelle étape de leur coopération" en Europe, après la fusion de leurs opérations en Grande-Bretagne et la mise en commun de leurs réseaux en Pologne.

 

France Télécom et Deutsche Telekom ont convoqué la presse, lundi 18 avril au matin, pour exposer "une nouvelle étape de leur coopération" en Europe, après la fusion de leurs opérations en Grande-Bretagne et la mise en commun de leurs réseaux en Pologne.
"Dans le cadre des discussions préliminaires entre Deutsche Telekom et France Télécom-Orange, annoncées en février 2011, sur des opportunités de coopération dans des domaines technologiques bien définis, les deux sociétés vont annoncer une nouvelle étape de leur coopération", indique vendredi un communiqué.
Contacté, France Télécom a indiqué qu'elle ne portait pas cette fois sur un partage des réseaux comme c'est le cas en Pologne, ni sur la technologie de dialogue à distance de machines (dite M2M) ou "l'amélioration de l'expérience utilisateur du WiFi lors des déplacements à l'international", sur laquelle les deux opérateurs travaillent déjà.

Pas d'impact majeur attendu au niveau boursier


En février, les deux groupes avaient évoqué d'autres domaines de coopération éventuelle, comme la "standardisation des équipements", la "coopération technique sur les serveurs multimédia" à l'international, cruciale pour le développement de l'e-santé et des véhicules connectés à internet, ou encore les plateformes pour les services de télévision et de vidéo.
Les deux opérateurs ont déjà convenu de mettre en oeuvre un partage de réseau d'accès radioélectrique (dit RAN sharing) en Pologne, qui va permettre de réaliser des économies "de l'ordre de plusieurs centaines de millions de zlotys (plusieurs dizaines de millions d'euros) sur les cinq années à venir".
"Nous explorons également ce genre de coopération dans un certain nombre d'autres pays" comme la Roumanie, l'Autriche ou encore la Slovaquie, avait déclaré un porte-parole de France Télécom fin mars à l'AFP.
Un analyste suivant le groupe a pour sa part indiqué à l'AFP qu'il ne s'attendait pas à une annonce ayant "un impact majeur du point de vue boursier". Les deux opérateurs pourraient, selon lui, étendre leur coopération en Roumanie, ou peut-être procéder à "des échanges d'actifs en Europe".
Edward Kozel, directeur de la technologie et de l'innovation chez Deutsche Telekom et Olaf Swantee, directeur des opérations en Europe et des achats chez France Télécom-Orange, assureront la présentation.

 

(Source : Challenges.fr).

vendredi, 08 avril 2011

Résolution du Parlement européen du 7 avril 2011 sur l'interdiction de l'élection du gouvernement tibétain en exil au Népal

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POUR TELECHARGER LA RESOLUTION : CLIQUEZ ICI.

Le Parlement européen,

    vu sa résolution du 17 juin 2010 sur la situation au Népal[1] et sa résolution du 26 octobre 2006 sur le Tibet[2],

    vu la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée en 1948,

    vu le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966,

    vu la déclaration du Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, du 29 mai 2010 sur la situation politique au Népal,

    vu l'article 122, paragraphe 5, de son règlement,

A.  considérant que l'occupation du Tibet par la République populaire de Chine empêche les Tibétains d'élire de manière démocratique leurs représentants sur le territoire du Tibet,

B.   considérant que plus de 82 000 Tibétains exilés à travers le monde ont été invités à voter le 20 mars 2011 pour élire le nouveau Kalon Tripa, ou premier ministre, du gouvernement tibétain en exil,

C.  considérant que plusieurs milliers de Tibétains présents au Népal n'ont pas obtenu l'autorisation de voter des autorités de Katmandou, qui sont soumises à une pression croissante de la part gouvernement chinois,

D.  considérant que, lors d'un précédent tour d'élections, qui avait eu lieu au Népal le 3 octobre 2010, la police de Katmandou avait confisqué les urnes et fermé les centres de vote de la communauté tibétaine,

E.   considérant que, le 10 mars 2011, le Dalaï Lama a annoncé qu'il renoncerait officiellement à son rôle de dirigeant politique au sein du gouvernement tibétain en exil, qui est établi à Dharamsala, en Inde, dans l'objectif de renforcer la structure démocratique du mouvement tibétain à la veille des élections qui devaient élire une nouvelle génération de dirigeants politiques tibétains,

F.   considérant que le gouvernement népalais a déclaré que les manifestations de Tibétains violent la politique d'"une seule Chine", qu'il a réitéré son engagement à interdire les manifestations contre Pékin sur son territoire et qu'il a, par conséquent, décrété une interdiction générale de circulation des groupes de Tibétains pour tenter de ménager les autorités chinoises,

G.  considérant qu'il a été reproché aux autorités népalaises, et en particulier à la police, d'avoir violé, de manière réitérée, les droits de l'homme fondamentaux tels que les libertés d'expression, de réunion et d'association des Tibétains se trouvant en exil au Népal; considérant que ces droits sont garantis pour toutes les personnes présentes au Népal par les conventions internationales des droits de l'homme auxquelles le pays est partie, y compris le Pacte international relatif aux droits civils et politiques,

H.  considérant que la situation de nombreux réfugiés au Népal, notamment tibétains, s'avère préoccupante,

I.    considérant que l'Union européenne a réaffirmé son engagement à soutenir une gouvernance démocratique et participative dans les relations extérieures de l'Union par l'adoption des conclusions du Conseil du 17 novembre 2009 sur le soutien à la démocratie dans le cadre des relations extérieures de l'Union,

1.   souligne que le droit à participer à des élections démocratiques est un droit fondamental pour l'ensemble des citoyens, qui doit être respecté, protégé et garanti dans tout État démocratique;

2.   demande au gouvernement népalais de respecter les droits démocratiques du peuple tibétain qui mène, depuis 1960, un processus électoral interne unique dans le but d'organiser des élections démocratiques et d'y participer;

3.   insiste sur l'importance d'élections démocratiques pacifiques afin de renforcer et de préserver l'identité tibétaine à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire tibétain;

4.   invite instamment les autorités népalaises à respecter le droit des Tibétains du Népal à la liberté d'expression, de réunion et d'association, auquel peuvent prétendre toutes les personnes présentes sur le territoire népalais, en vertu des conventions internationales des droits de l'homme signées par le Népal;

5.   demande aux autorités de mettre fin aux arrestations et aux restrictions préventives visant les manifestations et la liberté d'expression qui bafouent le droit légitime de s'exprimer et de se réunir de manière pacifique lors des rassemblements organisés dans le pays par la communauté tibétaine; demande instamment au gouvernement népalais d'inclure ces droits et d'assurer la liberté religieuse dans la nouvelle Constitution du Népal, qui devrait être promulguée le 28 mai 2011;

6.   demande aux autorités népalaises de s'en tenir à leurs obligations internationales en matière de droits de l'homme ainsi qu'à leur propre législation dans leurs relations avec la communauté tibétaine; invite instamment le gouvernement à résister aux fortes pressions exercées par le gouvernement chinois, qui visent à réduire au silence la communauté tibétaine du Népal, notamment en imposant des restrictions non seulement infondées, mais également illégales du point de vue des droits national et international;

7.   estime que la poursuite de la mise en œuvre pleine et entière de l'accord tacite sur les réfugiés tibétains par les autorités népalaises s'avère essentielle au maintien des contacts entre le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et les communautés tibétaines;

8.   demande au Service européen pour l'action extérieure de suivre de près la situation politique au Népal, grâce à sa délégation à Katmandou, notamment en ce qui concerne le traitement des réfugiés et le respect de leurs droits consacrés par la Constitution et par des accords internationaux; invite instamment la haute représentante de l'Union européenne a exprimer aux autorités népalaises et chinoises les préoccupations suscitées par les actions du gouvernement népalais visant à bloquer les élections tibétaines;

9.   charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil et à la Commission, aux États membres, à la vice-présidente de la Commission et haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au gouvernement du Népal et au Secrétaire général des Nations unies.

 



[1]    Textes adoptés de cette date, P7_TA(2010)0245.

[2]     JO C 313 E du 20.12.2006, p. 463.

vendredi, 28 janvier 2011

Selon un sondage, les Français plébiscitent leur monnaie, l'euro

euro.jpgLe sondage de l’Ifop pour France-Soir prend gauche et droite à contre-pied : seule une minorité de Français rêvent d’un retour au franc. 

C’est un coup de tonnerre, en tout cas un résultat inattendu, compte tenu des violentes critiques dont l’euro fait l’objet en France depuis des mois. Un euro qui n’apparaît pas si protecteur que cela, un euro parfois brinquebalant, un euro discuté par les Allemands et présenté par certains comme « en sursis ».

Or, quand l’Ifop demande aux Français – pour les mettre au pied du mur – s’ils souhaitent que leur pays abandonne l’euro et revienne au franc, la réponse tombe, sans aucune ambiguïté : c’est non. 72 % des personnes interrogées (contre 28 % d’un avis contraire) refusent l’idée d’un retour au franc. Et, curieusement, dans les mêmes proportions s’agissant des sympathisants de gauche et des sympathisants de droite : dans les deux cas, 74 % veulent, disent-ils, s’en tenir à l’euro, aussi critiquable et imparfait soit-il. Ils n’imaginent pas une opération… « retour vers le futur ».

Quatre observations peuvent être faites

L’euro est en nette progression. Globalement, c’est, au moins, la réalité dans les têtes en ce début de janvier 2011. Si l’on compare, en effet, les résultats de l’enquête de l’Ifop pour France-Soir avec un sondage réalisé par le même institut en mai 2010, il y a seulement huit mois, le changement est même impressionnant. Les soutiens de l’euro sont passés de 62 % à 72 % (+ 10) et ceux du franc ont, durant la même période, « glissé » de 38 % à 28 % (– 10). Traduction : alors que la monnaie européenne, presque partout en Europe, est contestée, l’écart d’image entre le franc et l’euro s’est accru en France en huit mois, au bénéfice de l’euro, de 20 points (+ 10 et - 10). C’est énorme.

Le coup de cœur des femmes pour le franc. Il ne faut pas exagérer mais, toutes proportions gardées, elles sont plus tentées par un retour au franc que les hommes : 31 % d’entre elles avouent cette tentation-là. Les hommes ne sont que 25 %.
Jeunes et séniors disent oui à l’euro. Par tranches d’âges, et c’est une autre curiosité, les plus attachés à l’euro sont les 65 ans et plus (87 %) juste devant… les 18-24 ans (78 %).

Les extrêmes regrettent le franc. Politiquement, les principaux soutiens du franc – dont certains ont, visiblement, une forte nostalgie des temps d’avant la grande crise financière – sont les électeurs de Marine Le Pen (71 % souhaitent un retour au franc) et, à l’autre bout de l’échiquier, les amis de Jean-Luc Mélenchon et ceux d’Olivier Besancenot (52 % dans les deux cas).

Les écolos et l’UMP champions de l’euro. Les plus grands fans de l’euro – ceux qui, apparemment, ne se posent aucune espèce de question et, en tout cas, ne regardent pas dans le rétroviseur – sont, dans l’ordre, les militants d’Europe-Ecologie regroupés autour de Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot et Eva Joly (91 % choisissent l’euro), puis les électeurs sarkozystes de l’UMP (91 % aussi) et, juste après, les amis de François Bayrou (89 %). Le plus étonnant, historiquement, c’est la confirmation de la conversion spectaculaire à l’euro de la « famille » gaulliste, longtemps divisée sur ce sujet. Et c’est peu dire.

L’hostilité des ouvriers. Si l’on prend en compte maintenant les catégories socioprofessionnelles, de nouveaux clivages apparaissent et, au fond, pas si surprenants que cela. Où se recrutent d’abord les partisans de l’euro ? Parmi les professions libérales et chez les cadres supérieurs (89 %), bref dans un monde où la mondialisation et la concurrence, a priori, ne font pas peur. Viennent ensuite, ce qui est plus inattendu, les retraités (82 %), peut-être parce qu’eux ont connu la guerre et aussi les dévaluations à répétition (quand le « bouclier » de l’euro n’existait pas). A l’inverse, les plus forts soutiens du franc, on les trouve, proportionnellement, chez les ouvriers (49 % d’entre eux le regrettent), chez les artisans et commerçants (43 %) et chez les employés (40 %). Autrement dit, chez ceux qui souffrent le plus de la crise et de ses conséquences, et voient en l’euro le symbole de la hausse générale du coût de la vie, le symbole des emplois qui filent ailleurs. Bref, le symbole d’un monde très dur.

A l’approche de la présidentielle, les politiques des deux camps seraient bien inspirés de ne pas oublier ces électeurs-là qui, sinon, sauront se rappeler à eux à l’heure du vote. Il reste que la première leçon de ce sondage est que l’euro – qui l’eût cru ? – a des amis en France. Et des « amis » nombreux et qui regardent droit devant eux. C’est un démenti de plus adressé aux professionnels du pessimisme. Politiquement, alors que l’Europe s’interroge, c’est un événement.

Enquête exclusive réalisée par l’Ifop pour France-Soir les 5 et 6 janvier 2011 auprès d’un échantillon national représentatif de 1.007 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

 

(Source : Dominique de Montvalon, France Soir du 7 janvier 2011).

vendredi, 21 janvier 2011

L'appel de la présidente de l'AFM pour le Téléthon

telethon2.jpgAlors que le Téléthon semble attirer plus que jamais la convoitise de certains,
Alors que France Télévisions n’a toujours pas signé le renouvellement de notre convention qui nous lie depuis 24 ans et que ses dirigeants restent très confus sur leurs intentions,
Nous pouvons dire que l’avenir de notre Téléthon est fortement menacé,

J’en appelle donc à votre mobilisation pour peser de tout notre poids sur le devenir du Téléthon-AFM

Vous le savez, c’est notre nombre qui fera notre force.

Je demande donc à chacun d’entre vous de signer avant le 31 janvier la pétition « Non au démantèlement du Téléthon » :

http://www.afm-telethon.fr/mobilisez-vous/signez-la-petition/
 
Cette date étant la fin de l’échéance de la convention AFM-France Télévisions.

Nous devons donc recueillir d’ici la fin du mois un maximum de signatures.

Sans plus attendre, relayez cette pétition à tous les acteurs du Téléthon et à vos proches.

Chaque voix compte. Nous n’avons pas une minute à perdre.
En 10 jours, nous voulons recueillir a minima 100 000 voix pour le Téléthon.
Vous êtes nos meilleurs ambassadeurs : tous ensemble nous relèverons ce défi.

Le Téléthon, c’est l’AFM, continuons le combat !

Laurence Tiennot-Herment