Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 23 novembre 2007

VENDREDI EUROPE : Lutter contre le réchauffement climatique : ça commence chez soi!

6a348825a82cc615081e7df1b612c4d0.jpg
Les foyers représentent 25% de la consommation énergétique totale de l'Union européenne. Et cette part ne cesse de croître, alors qu'il s'agit sans doute du secteur dans lequel il est possible de faire le plus d'économie ! L'hiver approchant, comment mieux gérer son chauffage et sa consommation d'électricité ? Outre quelques astuces à connaître, chacun peut désormais choisir son fournisseur de gaz et d'électricité : de quoi améliorer les prestations et les rapports qualité/prix.


Economiser rapidement et facilement de l'énergie dans les foyers domestiques n'est pas impossible : il faut par exemple rénover l'isolation, installer des ampoules à faible consommation ou encore opter pour le double-vitrage.
 
En 2002, un rapport intitulé « L'efficacité énergétique des bâtiments », rédigé par le député européen espagnol Alejo Vidal-Quadras (Populaire Européen-Démocrates Européens) suggérait également d'aligner les factures d'eau et de chauffage sur les consommations réelles - plutôt que de calculer des forfaits, comme c'est parfois le cas pour des immeubles en copropriété. Ce qui permettrait aux usagers de mieux se rendre compte de leur consommation, et des domaines dans lesquelles ils pourraient faire des économies.
 
Saviez-vous que…

  • Les équipements électriques en veille représentent 10% de la consommation des foyers de l'Union européenne ?
  • Une télévision en veille consomme encore 40% de l'énergie requise pour son fonctionnement ?
  • En abaissant d'un degré votre thermostat, vous économisez 7% d'énergie ?
  • En lavant votre linge à 30° au lieu de 40°, non seulement il sera tout aussi propre mais vous avez économisé 40% d'énergie ?
  • 95% de l'énergie est gaspillée lorsque vous laissez branchés vos chargeurs électriques pour téléphones portables, lecteurs mp3 etc., lorsque vous ne les utilisez pas ?

Voilà des gestes simples du quotidien, qui peuvent déjà vous épargner des factures salées…et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
 
Un marché ouvert pour mieux économiser l'énergie
 
« Les citoyens doivent radicalement changer leurs habitudes de consommation, ce qui exige qu'ils connaissent les coûts réels de l'énergie. Or, ceci ne peut se produire que dans un marché ouvert qui leur permet de choisir le fournisseur le plus compétitif  » : c'est ainsi que M. Vidal-Quadras a justifié, le 10 juillet dernier, son rapport sur les perspectives pour le marché intérieur du gaz et de l'électricité.
 
Et en effet, le marché ouvert du gaz et de l'électricité est une réalité dans plusieurs pays d' Europe depuis le 1er juillet 2007, date d'entrée en vigueur de la nouvelle directive européenne : elle autorise désormais la grande majorité des citoyens européens à choisir eux-mêmes leur fournisseur de gaz et d'électricité. Il s'agit de créer un véritable marché ouvert, sans monopole historique, en séparant les opérations d'entretiens de réseaux de la fourniture d'énergie. Les avantages escomptés de cette libéralisation du marché de l'énergie ? Tout d'abord des rapports qualité-prix plus avantageux pour les consommateurs, en raison de la dynamique de la concurrence entre fournisseurs, ainsi que des conditions contractuelles plus transparentes.
 
« Optimiser l'usage de l'énergie »
 
« Nous sommes dans une période où nous devons optimiser l'usage de l'énergie », explique encore M. Vidal-Quadras. Dans ce but, la Commission européenne prépare un troisième "paquet" énergétique, c'est-à-dire un ensemble de dispositions législatives qui concerneront différents aspects du secteur de l'énergie (d'où le terme "paquet").
 
L'objectif est d'étendre la libéralisation du secteur pour offrir davantage de choix aux consommateurs, notamment dans les pays dans lesquels le marché est encore fermé. Les députés européens vont commencer à travailler sur ces propositions de la Commission dès cet hiver et, sans doute, jusqu'au printemps 2008.

 

vendredi, 16 novembre 2007

VENDREDI EUROPE : Une journée au Parlement européen

 

fd7e923b1a0f7a57e62483e171ebf13d.jpg

 

Pour préparer mon arrivée au Parlement européen le 1er janvier 2008, Jean-Louis Bourlanges nous a invités, Fabrice Hinschberger, mon futur assistant parlementaire et moi, à une session du Parlement à Strasbourg (photo ci-dessus) ce mardi 13 novembre.

Après un voyage en TGV (2h30 de Roissy à Strasbourg) puis en tram (qui dessert directement le Parlement depuis ce mercredi !), nous avons été accueillis par l’assistante parlementaire de Jean-Louis et nous avons pu suivre une séance de vote avant le discours de Nicolas Sarkozy, très attendu quelques mois avant le début de la présidence française.

Au cours du déjeuner (à la table voisine de celle de Marie-Noëlle Lienemann, eurodéputée PS de notre circonscription), nous avons abordé avec Jean-Louis des questions très concrètes d’organisation puis visité son bureau avant qu’il ne nous pilote dans les bâtiments Louise Weiss et Winston Churchill pour un premier repérage des lieux (très utile dans ce labyrinthe!)

Durant les rendez-vous que Jean-Louis nous avait programmés, Alain Lamassoure, vice-président de la délégation française du PPE et spécialiste reconnu des questions européennes, nous a expliqué le fonctionnement du groupe puis Margie Sudre, la présidente, nous a reçus à son tour.

 

 

 

Un accueil très chaleureux facilité par le député Jean-Louis Bourlanges

 

 

 

Une rencontre impromptue avec Tokia Saïfi, qui nous a accueillis très chaleureusement, puis avec Jean-Paul Gauzès, les deux autres eurodéputés PPE de la circonscription Nord-Ouest (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute et Basse Normandie) nous a permis d’envisager le travail en commun sur le terrain...

 

… sans compter les innombrables rencontres plus informelles réalisées grâce à Jean-Louis, connu (et bientôt très regretté) de tous au Parlement européen.

En résumé, une longue et fructueuse journée durant laquelle nous avons été accueillis très amicalement par tous. Une journée qui nous a permis de constater une nouvelle fois que, loin des pamphlets sur la technocratie, l’Europe est un lieu de débat démocratique entre eurodéputés pragmatiques qui ne s’encombrent pas de discours politiciens…

Alors merci à tous ceux, élus, collaborateurs ou fonctionnaires qui nous ont aidés et nous aideront à intégrer le plus efficacement possible ce mandat.

 

Et vivement le 1er janvier 2008 pour que nous puissions nous investir vraiment, au service de l’Europe et de la grande région Nord-Ouest de la France  ! 

 

 

vendredi, 09 novembre 2007

VENDREDI EUROPE : Ma revue de presse européenne

2c13ee49f0d226be058ef118fcb7b29f.jpg
Les députés européens ont débuté leur journée de débats du 25 octobre dernier par un point sur les relations UE-Turquie. Félicitant l’engagement turc envers de nouvelles réformes, ils ont souligné les domaines pour lesquels des progrès restent nécessaires. La Russie a également été à l’honneur, puisqu’ils ont discuté du prochain Sommet UE-Russie qui se tiendra au Portugal. Avant de voter sur les émissions de CO2 des voitures, les députés ont attribué le Prix Lux du cinéma au film de Fatih Akin, « De l’autre côté ».

Les négociations d'adhésion de la Turquie à l’UE, officiellement lancées le 3 octobre 2005, constituent pour les députés européens « le point de départ d'un processus d'adhésion de longue haleine à l'issue ouverte ». C’est ce qu’ils ont indiqué dans une résolution adoptée mercredi.
 
Turquie : progrès et inquiétudes
 
Cette résolution a été adoptée en amont de la publication, par la Commission européenne, du rapport annuel sur les progrès de la Turquie : chaque année en effet, elle fait le point sur les avancées réalisées sur la voie de l’adhésion.
 
La résolution sur les relations entre l'UE et la Turquie, rédigée par la députée néerlandaise Ria Oomen-Ruijten (PPE-DE), félicite d’abord la Turquie pour ses récentes élections législatives ainsi que l'engagement du nouveau gouvernement à « relancer le processus de réforme » dans les prochains mois et années.
 
Les députés abordent la question des relations Turquie-Arménie en lançant un appel « aux gouvernements turc et arménien pour qu'ils engagent un processus de réconciliation pour le présent et l'avenir ». A propos de Chypre, ils indiquent également que « le retrait des forces turques faciliterait la négociation d'un règlement ».
 
Mais c’est la situation au nord de l’Irak qui préoccupe le plus les députés européens : ils ont exprimé leur « forte préoccupation face aux conséquences d'une éventuelle action militaire des troupes turques dans le nord de l'Irak » et ils appellent la Turquie à « s'abstenir de toute action unilatérale violant le territoire irakien » et « à poursuivre les efforts en vue d'une solution pacifique ».
 
Lors du débat dans l’hémicycle, plusieurs députés européens se sont dits inquiets quant à la liberté d’expression en Turquie et la réforme du code pénal. Mais la plupart des groupes soutient la poursuite des négociations d’adhésion.
 
En amont du Sommet UE-Russie
 

Vendredi 26 octobre, les représentants officiels de l’UE et ceux de la Russie se retrouveront à Mafra au Portugal, à l’occasion du 20ème Sommet UE-Russie. Ce sera le dernier sommet de Vladimir Poutine en tant que président russe.
 
La Russie n’est pas seulement un voisin proche de l’Union Européenne, c’est aussi un partenaire stratégique : tel est le message que nombre de députés européens ont fait passer lors du débat dans l’hémicycle strasbourgeois. Selon eux, les principes qui sous-tendent les relations bilatérales entre UE et Russie doivent être la solidarité, la réciprocité et le respect des droits de l’homme.
 
Le Parlement européen adoptera une résolution sur les relations UE-Russie à l’issue du Sommet de Mafra.
 
Limiter les émissions de CO2 des voitures
 
Réduire, toujours plus, les émissions de CO2 des voitures : telle est l’ambition affichée par les députés, dans un rapport adopté mercredi. Ils proposent d’adopter une législation contraignante qui oblige les producteurs automobiles à mettre sur le marché des voitures plus propres : d’ici à 2015, toute voiture neuve ne pourrait émettre plus de 125 grammes de CO2 par kilomètre (une proposition préalable suggérait 120 g/km, mais elle n’a pas été retenue). En 2020, le chiffre autorisé serait ramené à 95 g/km.
 
A long terme ? Il faudra, selon les députés, se déterminer au plus tard en 2016, car les objectifs de long-terme « prévoiront le cas échéant de nouvelles réductions des émissions pour les ramener à 70 g CO2 /km, voire moins, à l'horizon 2025 ».
 
La Serbie sur la voie des réformes
 
« La perspective d’adhésion à l’Union Européenne est une incitation forte pour une démocratisation plus poussée » en Serbie, a affirmé le slovène Jenko Kacin (ALDE), auteur du rapport sur les relations UE-Serbie qui a été débattu mercredi après-midi.
 
« L’Union Européenne ne sera pas complète tant qu’elle n’aura pas intégré les Balkans », a-t-il continué, mais « pas à n’importe quel prix, et surement pas au prix du respect du droit international et des valeurs fondamentales ». Il faisait notamment référence à la nécessaire coopération entre le gouvernement serbe et le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie, chargé de juger les criminels de guerre du conflit dans la région balkanique. « La balle est maintenant dans le camp de la Serbie », a confirmé le Commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn.
 
Et plus encore...
 
La journée a été chargée dans l’hémicycle : les députés ont aussi voté mercredi sur les sources d’énergie conventionnelles, soulignant le rôle « indispensable » de l’énergie nucléaire en Europe.  Ils ont par ailleurs appelé à ce que tous les lieux de travail en Europe soient non-fumeurs d’ici deux ans.
 
Bref interlude entre les débats et les votes, pour une cérémonie de remise du Prix Lux 2007. Pour cette première édition du prix du cinéma attribué par le Parlement européen, c’est le film de Fatih Akin « De l’autre côté » qui a reçu les honneurs du jury de députés.
 

vendredi, 02 novembre 2007

Ma revue de presse européenne

91e516fcb06f1bbfe555f773d1994f41.jpgVendredi Europe
Vers une législation européenne anti-tabac?
Les députés ont adopté un rapport d'initiative faisant suite au Livre vert de la Commission : "Vers une Europe sans fumée de tabac, les options stratégiques au niveau de l'UE". Ce rapport adresse un certain nombre de recommandations à la Commission et aux Etats membres en matière d'interdictions dans les lieux publics, de prévention - en particulier à destination des jeunes - de contrôle des additifs, ou encore d'homogénéisation des taux de taxation.

Le rapport de Karl-Heinz Florenz (PPE-DE, DE), adopté par 561 voix pour, 63 contre et 36 abstentions, rappelle que chaque année, 650000 personnes meurent dans l'UE des suites du tabagisme, et 80000 du fait du tabagisme passif. De plus, "la consommation de tabac occasionne chaque année aux économies nationales européennes des pertes qui se chiffrent en centaines de milliards". Face à ces chiffres, le rapport se félicite de l'initiative de la Commission et appelle à la mise en place de mesures communautaires pour combattre le tabagisme "qui ne doit plus être considéré comme normal".
 
Pour des lieux publics sans fumée dans toute l'Europe
 
Les députés demandent notamment aux Etats membres d'"instaurer dans les deux ans une interdiction totale de fumer dans tous les lieux de travail fermés, tout en autorisant des régimes d'exception stricts à cette interdiction de fumer qui tiennent compte des spécificités nationales ou régionales, mais qui ne réduisent pas la protection des enfants et des jeunes". En effet, si de nombreux Etats ont déjà adopté de telles mesures, ou s'apprêtent à le faire, une tolérance est quasiment toujours de mise dans le cas de zones fumeurs fermées, et les hôtels, bars et restaurants bénéficient presque partout d'exemptions.
 
Les législations sont cependant très diverses d'un Etat à l'autre, et la commission de l'Environnement et de la Santé publique souhaite que des mesures communautaires soient prises dans un certain nombre de domaines. Il est ainsi proposé que la vente de tabac soit interdite dans toute l'UE aux jeunes de moins de 18 ans, ou encore que la consommation de tabac en présence de mineurs soit interdite dans les moyens de transports privés.
 
Pour favoriser le rapprochement des législations, un amendement adopté en plénière propose aux Etats qui ont mis en place une interdiction totale de "rédiger et de signer une charte volontaire proclamant une 'zone européenne sans fumée' et à constituer, de la sorte, une avant-garde d'Etats membres ayant d'ores et déjà adopté volontairement une interdiction totale de fumer". L'objectif est, à terme, de "conférer un caractère légal" à cette charte volontaire, "au moyen de la coopération renforcée".
 
Un autre amendement, adopté à une très large majorité, "invite les Etats membres à interdire, dans les deux ans, le tabagisme sur les terrains de jeu publics".

 
Les faibles taux de taxation montrés du doigt
 
Par ailleurs, estimant "inacceptable que certains Etats membres encouragent l'achat de produits du tabac en appliquant, sur leur territoire, des taux de taxation peu élevés, de manière à augmenter leurs recettes fiscales globales", le texte adopté appelle la Commission à fixer un niveau minimum communautaire élevé de taxation, et parallèlement à renforcer les contrôles contre la contrebande du tabac.
 
Meilleur contrôle des additifs, meilleure prévention
 
Aux fins de protection du consommateur, la Commission est invitée à présenter "si possible pour 2008", une modification de la "directive sur les produits du tabac" de 2001 qui prévoie une réglementation plus stricte pour les additifs. Il s'agirait notamment d'interdire les additifs "addictifs", cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, et d'améliorer l'information concernant les autres additifs. Concernant l'information, il est aussi proposé une amélioration des avertissements sur les paquets et des campagnes de prévention, notamment par l'intermédiaire des médecins. De plus, les produits d'aide au sevrage devraient bénéficier d'un taux de TVA réduit.
 
Enfin, le rapport "condamne le fait que les restrictions mises au tabagisme au PE ne sont pas respectées par des députés et des membres du personnel" et souhaite voir édictée "une interdiction absolue de fumer, dans tous les locaux du Parlement européen, avec effet immédiat".

fcc982afd35f49983328bd56d9ee25d3.gif

vendredi, 26 octobre 2007

Ma revue de presse européenne

e977b393b8b527dea6431b481f113261.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

77ec49df3fa325a7adb05ee1f7f5736a.jpgLes leaders européens approuvent le traité de Lisbonne

 

 

 "Le nouveau Traité de Lisbonne a vu le jour aujourd'hui. Il s'agit d'une victoire pour l'Europe". C'est sur cette déclaration que le président du Conseil de l'Union européenne, José Sócrates, a annoncé l'accord des leaders européens à l'égard du nouveau traité réformateur. Pendant la conférence de presse qui a clos la première journée de ce Sommet informel de Lisbonne, José Sócrates a également annoncé que le traité réformateur de l'UE sera formellement signé le 13 décembre 2007, à Lisbonne.

Pour le président en exercice du Conseil de l'UE, cet accord sur le nouveau traité permet à l'Europe de "transposer une impasse longue de plusieurs années et de transposer sa crise institutionnelle, en franchissant par la même occasion un pas important quant à son affirmation".

«Grâce à cet accord et grâce au nouveau Traité, l'Europe montre que le projet européen est en essor», a encore souligné José Sócrates, en précisant qu'à partir de maintenant l'Europe peut regarder le futur avec confiance"

"La présidence portugaise s'est acquittée de son plan : discuter et approuver le traité jeudi et, vendredi, commencer l'examen des questions importantes quant à l'avenir de l'UE", a déclaré José Sócrates. Le président du Conseil de l'UE a remercié publiquement le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de tout l'appui donné à la présidence au long de ce processus visant à conclure le Traité.

Toujours pendant la conférence de presse, José Manuel Barroso s'est manifesté «extrêmement heureux» de l'accord conclu entre les 27 Etats membres de l'UE. «Il est vrai qu'au cours de la présidence allemande de grands pas ont pu être faits, mais nous avons compté sur la détermination et sur la compétence de la présidence portugaise pour parvenir à cet accord historique», a dit le président de la Commission.

Selon Barroso, dotée d'un Traité réformateur, l'Europe est mieux bardée pour assumer son rôle dans le monde et pour résoudre les problèmes de l'économie et de ses citoyens. 
 

 

372ffe41bcf1e6581d6b63e80aac7628.jpg"Le rejet de l'antisémitisme est un principe universel", déclare René Van der Linden

 « Les remarques antisémites du Président [Ukrainien] Loukachenko frôlent peut-être le ridicule, elles n’en sont pas moins inacceptables », a déclaré aujourd’hui le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), René van der Linden.

« Le Conseil de l'Europe, en tant que communauté de valeurs, a été créé pour constituer la première étape d’un processus d’intégration européenne destiné à empêcher la résurgence de l’intolérance et de l’extrémisme en Europe. La lutte contre l’antisémitisme est une priorité du Conseil de l'Europe depuis 1949 et elle continuera de l’être tant que la menace subsistera. Le rejet de l’antisémitisme est un principe universel» a déclaré M. van der Linden.

 

« Le Président Loukachenko devrait y réfléchir et présenter ses excuses pour ses propos déplacés, s’il envisage sérieusement de se rapprocher du reste de l’Europe », a conclu le Président.

 

 

vendredi, 19 octobre 2007

Ma revue de presse européenne

f4519a5ef8527e79e9939952723a1261.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

 

34573d93e5f3c489b263bcdde1b06754.jpgL’Union communique mal. À qui la faute ? Pendant trop longtemps, cette question a miné les relations entre les institutions et les États membres. Le temps est venu désormais de laisser de côté les reproches et de travailler ensemble.

Les institutions européennes et les États membres sont invités à collaborer pour mieux communiquer sur l’Union européenne, même si, par le passé, les uns et les autres se sont souvent reproché mutuellement les lacunes en la matière.

Soucieuse de réduire le fossé qui sépare les citoyens et l’Union européenne, la Commission propose, dans un document intitulé «Communiquer sur l’Europe en partenariat», plusieurs actions permettant de mieux informer et écouter les citoyens européens. Ces actions résultent du Livre blanc sur une politique de communication européenne, qui a suscité, depuis son lancement en février 2006, des centaines de réactions.

La Commission ne pouvant améliorer la communication à elle seule, elle propose au Parlement et au Conseil d’adopter un programme de communication commun. Il ne s’agit pas de diffuser le même message, mais de communiquer sur les mêmes sujets de façon coordonnée.

Par ailleurs, la communication ne doit pas être «l’affaire de Bruxelles». C’est pourquoi la Commission mettra en place des partenariats avec les États membres qui le souhaitent. Elle leur proposera également de les aider à parler de l’Europe dans les établissements scolaires.

Et ce n'est qu'un début. Dans les prochains mois, la Commission prévoit d’adopter de nouvelles stratégies pour l’internet et pour l’audiovisuel. EUTube, la chaîne de la Commission européenne sur YouTube, est d’ailleurs un véritable succès: elle a reçu plus d’un million de visites depuis son lancement, il y a trois mois.

Le succès de EUTube a donné des idées au Parlement européen, qui vient d’y mettre en ligne sa première vidéo: «Prix Sakharov: lutter pour un monde meilleur». C’est sans conteste un premier pas vers une communauté de sons et d’images «100 % Union européenne»…

 

 

 

a25c20186a8cec8e61c447cd70522cb0.jpgCette année, la recherche européenne a été récompensée dans les domaines de la médecine, de la physique et de la chimie.

Quatre chercheurs européens ont reçu la plus haute distinction scientifique pour leurs travaux novateurs sur la génétique des souris, la lecture de données stockées sur disque dur et la chimie des surfaces solides.

Le prix Nobel de médecine a été décerné à Sir Martin Evans, de l’université de Cardiff, et à deux scientifiques américains pour leur invention permettant la réplication de maladies humaines chez des souris, grâce à la modification génétique de leurs cellules souches. Ces souris transgéniques ont ouvert des horizons nouveaux à la recherche sur cinq cents maladies, dont le cancer et la fibrose cystique. Le comité Nobel a loué «l’extraordinaire puissance» de cette nouvelle technique.

Le prix Nobel de physique a été décerné à Albert Fert, de l’université de Paris-Sud, et à Peter Grünberg (notre photo), du centre de recherche de Jülich, pour leur découverte du phénomène de la «magnétorésistance géante», qui a montré que de faibles changements magnétiques génèrent de grandes modifications de la résistance électrique. Cette découverte, qui permet le stockage de volumes de données énormes dans des espaces de plus en plus réduits, a eu un impact considérable sur l’évolution de produits électroniques comme les baladeurs numériques (MP3 et autres iPod).

L’année dernière, M. Grünberg avait déjà été sacré inventeur européen de l'année, une initiative conjointe de la Commission européenne et de l’Office européen des brevets.

Le prix Nobel de chimie a été décerné à Gerhardt Ertl, 71 ans, de l’institut Fritz-Haber, à Berlin, pour ses études consacrées aux processus chimiques sur les surfaces solides. «C’est la plus grande consécration qu’on puisse imaginer dans la vie d’un scientifique», a déclaré le chercheur allemand, dont le travail a conduit à une meilleure compréhension de phénomènes comme la rouille et la disparition de la couche d'ozone, mais aussi du fonctionnement des pots catalytiques.

Les professeurs Fert et Ertl participent à des projets financés au titre des programmes-cadres de recherche de l'Union européenne, portant respectivement sur les oxydes magnétiques et sur les nanomatériaux catalytiques.

«Je suis certain que leur succès sera source d'inspiration pour la nouvelle génération de scientifiques, et incitera les responsables politiques à poursuivre leurs efforts pour garantir la réputation de l'Europe en tant que lieu idéal pour la science: une véritable société de la connaissance», a déclaré Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche.

 

vendredi, 12 octobre 2007

Ma revue de presse européenne

4da07a3e6767f6497992cf73a6a6b392.jpgVendredi Europe

 

 

Je vous invite ce vendredi à visiter les coulisses du Parlement européen de Bruxelles. Ce film date de 2004 et certains protagonistes qui y figurent, comme Romano Prodi ou Pascal Lamy, voguent aujourd'hui vers d'autres cieux!

 

Toutefois, il reste un outil incroyablement pédagogique pour faire connaître l'action du Parlement européen sur notre vie quotidienne.

 

Grâce à la Députée européenne Astrid Lulling, membre du groupe parlementaire PPE, vous allez devenir incollables ! Cette élue luxembourgeoise, qui milite dans son pays au Demokratesch Partei (DP) est de celles qui font avancer l'Union européenne à grands pas.

 

vendredi, 05 octobre 2007

Ma revue de presse européenne

1b16947731cc3b8cb1f4ae46834f65c7.jpgVendredi Europe
09e8c593ea789e7b3c010d0a0818959d.jpg
Dans une résolution adoptée jeudi, le Parlement européen condamne la violente répression des manifestants par les forces gouvernementales birmanes. Les députés invitent également le Conseil de sécurité des Nations unies à examiner d'urgence la situation en Birmanie et la communauté internationale à préparer des mesures supplémentaires, y compris des sanctions économiques ciblées.

 

Suite aux manifestations anti-gouvernementales et la répression violente entamée par la junte militaire au pouvoir, le Parlement européen s'est prononcé sur la situation dans une résolution adoptée à une très large majorité par 563 voix pour, 3 contre et 4 abstentions. Celle-ci s'adresse à la fois au gouvernement de Birmanie et à la communauté internationale et notamment à la Chine.
 
Soutien aux manifestants
 
La résolution adoptée aujourd'hui "rend hommage à l'action courageuse des moines birmans et des dizaines de milliers d'autres manifestants pacifiques qui affrontent le régime antidémocratique et répressif en Birmanie". Les députés réitèrent leur appel "en faveur de la libération immédiate et de la liberté totale de mouvement et d'expression de Mme Aung San Suu Kyi" qui a obtenu le prix Sakharov pour la liberté de pensée en 1990. Le Parlement "est horrifié par la mort des manifestants pacifistes, il insiste pour que les forces de sécurité retournent dans leurs casernes et pour une aide médicale pour les personnes blessées, il demande de relâcher les manifestants arrêtés et les autres détenus politiques." Les députés dénoncent "le processus constitutionnel illégitime actuel" et souhaitent "son remplacement par une convention nationale pleinement représentative".
 
Mesures internationales contre Rangoon


 Les députés invitent "le Conseil de sécurité des Nations unies à examiner d'urgence la situation en Birmanie et à autoriser le Secrétaire général des Nations unies à proposer sa médiation en Birmanie en vue de favoriser la réconciliation nationale et une transition démocratique" et "demandent à l'Assemblée générale des Nations unies de prendre les mesures qui s'imposent". La Chine et la Russie sont invitées, suite à un ajout proposé lors du vote, à soutenir clairement la condamnation de la situation en Birmanie au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.
 
Le Parlement demande également "au Conseil de sécurité des Nations unies de faire en sorte que la mission programmée de M. Ibrahim Gambari, envoyé spécial des Nations unies, ait lieu de toute urgence et qu'une entière liberté de mouvement et d'accès lui soit conférée".
 
Enfin, les députés invitent le Conseil de l'Union européenne à prendre d'urgence contact avec les États-Unis, l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) et d'autres membres de la communauté internationale "en vue de préparer une série coordonnée de mesures supplémentaires, y compris des sanctions économiques ciblées, qui pourraient être prises à l'encontre du régime birman s'il faisait usage de la force et ne répondait pas à la demande de retour à la démocratie".
 

 

Légende photo : Un manifestant brandit le portrait d'Aung San Suu Kyi

vendredi, 28 septembre 2007

Ma revue de presse européenne

9c5aae7e0c41159b006a98bc990c3226.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

62f799dbaab4df4c26448ed3916a6302.jpgLa ministre allemande de la Justice Brigitte Zypries a dit lundi vouloir poursuivre le dialogue avec la Chine sur l'Etat de droit après l'annulation par Pékin d'un symposium sur la question en réaction à la rencontre entre le dalaï lama et la chancelière allemande dimanche

La ministre sociale-démocrate a dit espérer dans le quotidien allemand Berliner Zeitung "que ce dialogue demeure un succès et ne soit pas durablement perturbé".

La Chine avait annulé vendredi, officiellement pour des "raisons techniques", un symposium de trois jours organisé à partir de dimanche à Munich (sud) dans le cadre d'un dialogue germano-chinois sur l'Etat de droit.

Mme Zypries, qui devait y prononcer un discours, a annoncé qu'elle chercherait une nouvelle date pour la tenue de ce colloque, selon le Berliner Zeitung.

"Le respect des droits de l'Homme a fait et fait toujours l'objet du dialogue sur l'Etat de droit avec la Chine", a-t-elle souligné.

Toutefois, il est nécessaire, a-t-elle dit, de "prendre en considération les positions et intérêts du partenaire du dialogue".

La chancelière Angela Merkel a reçu dimanche à titre privé le Dalaï Lama, leader spirituel du bouddhisme tibétain, faisant fi des critiques émises auparavant par les autorités chinoises sur le principe de cette rencontre.

Le 8 août, des milliers de Tibétains en exil en Inde avaient protesté dans la capitale New Delhi au moment où la Chine lançait à Pékin le compte à rebours des jeux Olympiques, un an exactement avant leur ouverture.

La Chine craint que les militants pour l'indépendance du Tibet, comme ceux des droits de l'Homme et de la liberté de la presse profitent des JO de Pékin 2008 (8 au 24 août) pour attirer l'attention de l'étranger sur ces questions et obtenir un soutien international.

vendredi, 21 septembre 2007

Ma revue de presse européenne

f1f3d605954e1fed365b4f111044caea.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

9145dcbb02270ea3c8685e7f3dfcce08.jpg

 

Le Président de la République a présenté à Budapest le programme de la présidence française de l'Union européenne

 

"L'Europe ne peut plus se condamner à l'immobilisme, l'Europe doit avancer et je veux une présidence française utile pour l'Europe", a déclaré le président français dans un discours prononcé au Parlement hongrois.

"Je veux comprendre les aspirations de l'ensemble des Etats-membres. Je veux les réunir pour agir ensemble. C'est cela le rôle d'une présidence", a-t-il ajouté.

Budapest est la première des 26 capitales de l'Union européenne que Nicolas Sarkozy et son Premier ministre, François Fillon, entendent visiter d'ici au 30 juin prochain.

"Si j'ai souhaité commencer ces visites par la Hongrie, au coeur de l'Europe centrale, c'est pour lever un malentendu", a-t-il expliqué dans une allusion à la brouille entre son prédécesseur, Jacques Chirac, et plusieurs pays d'Europe centrale et orientale, dont la Hongrie, à propos de l'intervention militaire américaine de 2003 en Irak.

"Il n'y a pas pour la France des pays majeurs et des pays mineurs. Il n'y pas et il n'y aura jamais pour la France des pays qui ont droit à la parole et d'autres qui n'ont le droit que de se taire. Il y a des pays égaux en droits et en devoirs", a-t-il ajouté. "C'est donc avec cet état d'esprit que j'ai l'intention d'assumer la présidence de l'Union, écouter tous les partenaires de l'Union, renforcer l'Union de ces partenaires et à tout prix agir."

Nicolas Sarkozy a présenté les principaux axes de la "grande ambition pour l'Europe" qu'il a dit porter, énuméré les domaines qui appellent, selon lui, une "action urgente de l'Union", et proposé des "thèmes d'action immédiats".

 

 

Deux agricultures

 

Il a cité l'immigration et réitéré son voeu d'une politique commune en la matière, de même que dans les domaines de la lutte contre le changement climatique et l'énergie.

"La France, grâce au général de Gaulle s'est dotée de l'énergie nucléaire. On peut être pour, on peut être contre. Mais c'était une génération d'hommes d'Etat qui pensaient à 50 ou à 60 ans, qui ne pensaient pas à cinq ou à six jours", a-t-il fait valoir. "Serons-nous capable d'assurer l'indépendance énergétique de l'Europe ?"

"Dans ces domaines, une action strictement nationale est condamnée", a souligné Nicolas Sarkozy, qui a également cité la politique agricole commune (PAC) de l'après 2013.

"Je ne suis pas décidé à ce qu'on abandonne l'agriculture européenne. C'est une affaire d'indépendance, c'est une affaire d'identité. Le monde a besoin de deux agricultures, celle de l'Europe et celle des Etats-Unis, pas d'une seule agriculture", a expliqué le chef de l'Etat.

"La France n'a pas peur d'une réflexion sur l'avenir de la PAC. Au contraire elle y est favorable", a-t-il réaffirmé.

Dans cet ancien pays communiste devenu "atlantiste" qu'est la Hongrie, il a dit sa volonté de faire en sorte que l'Europe de la Défense et de la Sécurité puisse "devenir une réalité" et ne reste pas "la seule préoccupation de trois ou quatre pays".

 

 

Défense et OTAN

 

"L'Europe ne sera pas indépendante tant qu'elle ne sera pas capable de se défendre par elle-même", a-t-il fait valoir. "Je n'opposerai jamais l'Europe de la défense et l'Otan (...) Il ne s'agit pas dans mon esprit de substituer la politique européenne de défense à l'Alliance atlantique mais bien de créer deux système complémentaires."

Il a dit au passage savoir combien la Hongrie était attachée à l'Otan mais souhaité qu'elle prenne "toute sa place dans la politique européenne de sécurité".

Il a jugé "important" que "tous les Européens parlent d'une seule voix" sur les questions de stabilité régionale comme le dossier du Kosovo. "L'Europe doit conserver son unité à tout prix sur des questions de cette nature", a-t-il insisté.

Il a confirmé qu'il proposerait au Conseil européen de décembre la création d'un groupe de 10 à 12 "très hautes personnalités" pour réfléchir à l'Europe de 2020-2030, une proposition à laquelle le Premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany, a apporté vendredi son soutien.

"Nos pères, dans les années 1950, ont eu un rêve européen. Avons-nous le même ou ce rêve a-t-il évolué ?" a demandé Nicolas Sarkozy. "Ce que nos pères ont su faire il y a 50 ans, est-ce que nous allons être capables de le faire nous aussi ou est-ce que nous allons continuer à nous engluer dans des débats techniques qui n'intéressent personne ?"

"Dans ce monde si violent, si instable (...) l'Europe doit être passionnément raisonnable et passionnément démocratique", a-t-il dit. "L'Europe n'a pas comme seule ambition d'être riche, d'être en croissance, d'avoir le plein emploi. L'Europe doit aussi porter un message politique, un message d'humanisme dans le monde dématérialisé d'aujourd'hui. L'Europe doit être politique ou elle ne sera plus."

 

vendredi, 14 septembre 2007

Ma revue de presse européenne

78f5df69eedef30347a120817b94ab14.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

 

0bd17140bd20b09ec67b019ac996c8a0.jpgDes eurodéputés ADLE proposent de baptiser la salle de presse du Parlement européen "Anna Politkovskaïa"

A la veille du premier anniversaire de son assassinat, Marco PANNELLA (Radicale, Italie) et Marco CAPPATO (Radicale, Italie) ont écrit au Président du Parlement européen, Hans-Gert Poettering, pour lui suggérer de baptiser "Anna Politkovskaïa" la salle de presse du Parlement, en mémoire de la journaliste russe.

L'objectif des deux parlementaires ADLE est "d'honorer de manière permanente Anna Politkovskaya mais aussi de prendre une mesure concrète en faveur de ces professionnels qui risquent leur vie chaque jour pour défendre le droit fondamentale à la connaissance et à l'information".

 

27ed33fe01288eb42a810065bc771f39.jpgUn "groupe de sages" sur l'avenir de l'Union européenne

L'avenir de l'Union européenne a été abordé par les deux dirigeants européens lors du sommet franco-allemand informel qui a eu lieu cette seamine. Angela Merkel a annoncé le soutien de l'Allemagne à l'idée de constituer un groupe des sages pour réfléchir, à moyen terme, à "ce que doit devenir l'idée européenne".

L'idée du président français a donc reçu le soutien de Berlin même si Angela Merkel a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas "d'en faire une alternative aux négociations d'adhésion avec la Turquie". "Il doit s'agir d'une prise de position sur l'avenir de l'Union européenne dans son ensemble" a estimé la Chancelière. Nicolas Sarkozy a répété, quant à lui, son opposition à l'adhésion de la Turquie dans l'Union Européenne.

Les deux dirigeants ont décidé de renforcer leur collaboration à propos de l'Afghanistan en formant ensemble des militaires pour la nouvelle armée afghane. Enfin, sur le thème de l'énergie, Nicolas Sarkozy a appelé une "politique commune de l'énergie". "Le nucléaire"  a-t-il déclaré, "c'est l'énergie du futur (…) personne ne peut imaginer que les éoliennes serviront à faire tourner toute l'Europe". La déclaration du président français intervient alors que l'Allemagne, conformément à un accord politique interne, devrait fermer ses centrales nucléaires d'ici 2020.

 

628e6f3e302664e0ebc6d39f88e9e20a.jpgDéclaration de la présidence au nom de l'Union européenne sur l'exécution imminente de M. Behnam Zare

L'UE est vivement préoccupée par la nouvelle de l'exécution imminente de M. Behnam Zare, qui a été condamné à mort par un juge du tribunal de Shiraz pour un crime commis alors qu'il était mineur.

L'UE rappelle les engagements internationaux de la République islamique d'Iran, et en particulier le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention relative aux droits de l'enfant, qui tous deux interdisent clairement l'exécution de mineurs ou de personnes condamnées pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures.
 
L'UE exhorte la République islamique d'Iran à se conformer au droit international et à ne pas procéder à l'exécution de M. Zare, ni à celle des autres jeunes délinquants, ainsi qu'à envisager des peines de substitution pour les délinquants mineurs.

L'UE engage également la République islamique d'Iran, dans la perspective du Ramadan, à annoncer la suspension de toutes les exécutions afin d'entamer d'urgence un réexamen de la position internationale de la République islamique d'Iran et de rappeler à l'appareil judiciaire les obligations internationales de l'Iran.

La Turquie, la Croatie* et l'ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine, la République de Moldavie et la Géorgie se rallient à la présente déclaration.

 

* La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.

vendredi, 07 septembre 2007

Ma revue de presse européenne

b3784568c163f43ea9f395bfeaba1765.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

e3ca7626bbdda28c2326abe9933dc173.jpgVisite de travail de Bernard Kouchner en Roumanie

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, a effectué une visite de travail lundi et mardi en Roumanie. Il y a rencontré M. Traian Basescu, Président de la Roumanie (photo), et eu un dîner de travail avec le ministre des Affaires étrangères, M. Adrian Cioroianu. M. Bernard Kouchner s’est adressé en particulier au corps diplomatique roumain dans le cadre de la réunion annuelle des Ambassadeurs de Roumanie.

Cette visite s’est inscrite dans un cycle soutenu de rencontres au plus haut niveau, avec les deux visites à Paris du Président roumain en novembre 2005 et en mai 2006, celle du Président de la République Jacques Chirac à Bucarest en septembre 2006 à l’occasion du XIème Sommet de la Francophonie, et celle du Premier ministre Dominique de Villepin à Bucarest le 1er février dernier.
 

d4a2be91076e4ac43826f11eeb0ebd11.gifLa présidence portugaise de l'Union européenne s'exprime sur l'arrestation de militants en faveur de la démocratie en Birmanie et au Myanmar

L'Union européenne est préoccupée par l'arrestation récente, par le gouvernement de la Birmanie du Myanmar, de plusieurs dirigeants de l'opposition, appartenant notamment au groupe "Génération 88", qui protestaient contre la forte hausse du prix des carburants et les difficultés économiques qui accablent les Birmans.

L'Union européenne condamne cette décision d'incarcérer des personnes qui exerçaient leur droit fondamental de manifester pacifiquement.

L'Union européenne appelle une nouvelle fois les autorités de Birmanie/du Myanmar à libérer sans délai Daw Aung San Suu Kyi, les dirigeants de l'opposition et les prisonniers politiques, en particulier ceux qui ont été arrêtés ces derniers jours, et à engager avec tous les acteurs de la société de la Birmanie/du Myanmar le dialogue ouvert et sans exclusive qui est indispensable pour entreprendre les réformes politiques attendues de longue date.
 
La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine, pays candidats, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine, la République de Moldavie, l'Arménie et la Géorgie se rallient à la présente déclaration.

La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.

 

7955d7e08928325e017d788b3e9239d5.jpgLa présidence portugaise de l'Union européenne s'exprime sur les récents attentats terroristes en Inde

La Présidence de l’UE condamne les attentats terroristes qui ont eu lieu en Inde le 25 août, dans un amphithéâtre de plein air (photo) et dans un restaurant, qui ont coûté la vie à de très nombreux civils et provoqué encore plus de blessés.

La Présidence exprime ses condoléances et sa solidarité aux familles des victimes ainsi que ses vœux de prompt rétablissement à tous ceux qui ont été blessés lors de ces atrocités.

Ces attentats démontrent sans ambiguïté que le terrorisme est une sérieuse menace à tous les Etats et à tous les peuples. Il représente une sérieuse menace à notre sécurité et aux valeurs de nos sociétés démocratiques Aucune cause, aucune revendication, ne peut justifier des actes terroristes.

 

vendredi, 31 août 2007

Envoyez-moi vos posters sur l'Europe!

J'ai le plaisir de lancer une nouvelle rubrique qui paraîtra chaque semaine. Intitulée "Vendredi Europe", elle vise à vous informer de l'actualité de l'Union européenne à un rythme hebdomadaire.

En effet, trop de décisions régissant notre vie quotidienne sont prises par l'Europe et nos médias nationaux ne s'en font pas l'écho. De plus, l'Union européenne fourmille, de par ses institutions et des peuples qui la composent, d'initiatives remarquables.

Comme ce concours destiné aux jeunes qui marque le lancement de nos "Vendredi Europe" :

 

7214ad132e6d89ad37d894491fbc4549.jpg

"L’Union européenne et la non-discrimination", tel est le titre d'un concours lancé au coeur de l’"Année européenne de l'égalité des chances pour tous", par Franco Frattini, Vice-président de la Commission européenne chargé de la justice, de la liberté et de la sécurité. Les enfants et les adolescents européens, âgés de 12 à 18 ans, sont invités à créer un poster sur la non-discrimination au sein de l'UE. Le concours vise à sensibiliser ces jeunes citoyens européens aux actions de l'UE dans ce domaine.

Les jeunes qui décideront de participer au concours devront concevoir un poster illustrant l’idée de la non-discrimination dans l’Union européenne. Les participants seront divisés en deux catégories selon leur âge (12-14 ans et 15-18 ans) et devront constituer des équipes comportant au moins quatre jeunes.

Au niveau national, les œuvres feront l'objet d'une première sélection et les trois équipes lauréates de chaque tranche d'âge seront invitées le 20 novembre, "Journée internationale des droits de l'enfant", à une cérémonie de remise des prix organisée dans chaque pays.

Au niveau européen, les œuvres gagnantes des premiers prix nationaux feront l'objet d'une deuxième sélection et les trois équipes lauréates de chaque tranche d'âge seront invitées à Bruxelles du 15 au 17 décembre pour une découverte de la ville et des institutions européennes et pour participer à une cérémonie européenne de remise des prix qui sera présidée par le Vice-président Frattini.

Les meilleurs posters seront présentés sur les sites web des représentations de la Commission dans les Etats membres et sur le serveur Europa. Ils pourront également être utilisés dans de futures campagnes européennes de lutte contre les discriminations.

 

2007, année européenne de l'égalité des chances pour tous

 

Cette initiative est d'autant plus appropriée que, comme évoqué plus haut, la Commission européenne a décidé de faire de l’année 2007 l’"Année européenne de l'égalité des chances pour tous". En outre, elle s'inscrit dans la politique de la Commission de lutte contre les discriminations et dans sa volonté d'intégrer ce principe dans toutes ses politiques internes et externes.

De plus amples informations sont disponibles à l'adresse www.eurojeune.eu qui permet d'accéder au site du concours.

 

J'invite tous les jeunes dans les tranches d'âges concernées par ce concours à m'envoyer les posters qu'ils auront confectionnés.

 

Si vous souhaitez participer au concours, envoyez moi vos créations en indiquant impérativement vos nom, prénom, adresse, téléphone, la classe et l'établissement que vous fréquentez à l'adresse suivante avant le 25 octobre 2007 :

Mme Brigitte Fouré, Mairie, BP 2720, 80027 AMIENS Cedex.

Si vous avez des questions à me poser concernant ce concours, n'hésitez pas à me laisser un commentaire sur ce blog!

 

J'attends vos chefs-d'oeuvres! (N'oubliez pas de conserver un double de votre poster.)

vendredi, 29 mars 2024

Portrait du Commissaire Français Michel Barnier

Michel Barnier.jpgDiplômé de l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris, Michel Barnier a été Conseiller général de la Savoie de 1973, puis en 1982  Président de ce conseil général jusqu'en 1999. Après plusieurs expériences ministérielles, Ministre de l'environnement de 1993 à 1995, Ministre délégué aux affaires européennes de 1995 à 1997, il devient sénateur de Savoie de 1997 à 1999. En 1992, il co-préside avec le Champion olympique Jean-Claude Killy le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques d'Albertville (COJO).

En 1999, il devient commissaire européen chargé de la politique régionale et des réformes institutionnelles jusqu'en 2004. En 2005, il devient Conseiller d'Etat après avoir réintégré le gouvernement français de 2004 à 2005 en tant que Ministre des Affaires étrangères. Il redeviendra Ministre, de l'Agriculture et de la Pêche cette fois, de juin 2007 à juin 2009.

Elu député européen le 7 juin 2009 ou il préside la délégation française du PPE, il est, depuis mars 2006, vice-président du Parti populaire européen. Son expérience européenne débute lors de sa nomination comme Ministre délégué aux affaires européennes.

Son engagement sera réaffirmé lors de sa nomination comme commissaire en 1999. En 2006, il devient conseiller spécial du Président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso. Il présentera un rapport proposant la création d' « Une force européenne de protection civile : Europe Aid ».

Son expérience des affaires européennes remonte au début de sa carrière politique et a constitué le fondement de toutes ses fonctions officielles depuis 15 ans. Ainsi, après avoir été Ministre de l'environnement et Ministre délégué aux affaires européennes en 1995, également en charge de la négociation du traité d'Amsterdam, il a occupé la présidence de la délégation des Affaires européennes au Sénat en France avant d'intégrer la Commission de Romano Prodi au poste de Commissaire en charge de la politique régionale.

D'après les conservateurs britanniques, la position du gouvernement français sur la question de la régulation des marchés financiers auraient pu limiter sa marge de manœuvre et compromettre son impartialité. En effet, la question d'exclure ou non les services financiers de son portefeuille a fait débat à l'occasion de la sa nomination.

M. Barnier cherchera au cours de son futur mandat à relancer le Marché unique, à sortir l'Europe de la crise et garantir la stabilité d'un système financier protégeant les épargnants et construire une économie fondée sur la connaissance.

 

(Source : Touteleurope.fr).