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samedi, 30 juin 2012

Le minitel va s'éteindre ce soir

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Ce soir à minuit, le Minitel va s'éteindre définitivement. Bernard Marty, l'un de ses créateurs dans un laboratoire rennais sera présent.

A comme annuaire. Le 36 11, l'annuaire téléphonique est l'un des services les plus populaires du Minitel. Le premier également mis en service et testé auprès du grand public.

B comme Bernard Marti. Bernard Marti qui vit toujours dans l'agglomération rennaise est l'un des inventeurs du Minitel à Rennes en 1979. Polytechnicien, il a coordonné les travaux d'une équipe à l'origine du Minitel mis en service par France Télécom en 1982.

C comme couac. Fin juin 1982, les enfants se sont retrouvés en vacances. Ils se sont rué sur le Minitel qui proposait également des jeux. Le réseau fut saturé pendant trois jours.

D comme démantèlement. C'est une entreprise d'insertion de Toulouse qui assure le démantèlement de tous les Minitels. (Lire en dernière page).

I comme internet. Outil révolutionnaire à sa création, après trente ans de service le Minitel s'arrête. Il a succombé au succès d'internet qui lui a volé sa place dans le champ de la communication.

J comme Jeux Olympiques. La première expérimentation a lieu pendant les JO de Moscou. Un système d'information permet aux journalistes d'avoir accès à la biographie des athlètes, aux règles...

M comme météo. Le 3615 météo était déjà le plus consulté des services.

N comme nostalgie. Pas de nostalgie chez le créateur du Minitel. « Le risque quand on travaille dans un laboratoire, c'est de ne rien trouver ou de trouver quelque chose qui reste dans le tiroir. » Ce n'est pas le cas de Bernard Marti qui après l'aventure du Minitel a participé à l'aventure de la TNT.

Q comme qui n'en veut. Les Deschiens, la troupe de comédiens de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff lancent à la télévision une série de sketches courts de petites annonces complètement loufoques intitulées « 36-15 code qui n'en veut ».

R comme rose. La messagerie rose est arrivée par accident, se souvient Bernard Marti. « On avait prévu la boîte aux lettres » mais le Minitel n'était pas conçu pour se parler. « Quand ça chauffait lors des réunions internationales, il y en avait toujours un pour se moquer de notre messagerie rose ! »

P comme précurseur. Le Minitel a permis aussi l'émergence de la prise péritel, du format jpeg utilisé pour transmettre des photos. La clef mémoire du Minitel est aussi l'ancêtre de la clef USB et on dit que Steve Jobs s'est inspiré du design du Minitel pour ses ordinateurs.

S comme Saint-Malo. L'expérimentation publique démarre en 1980 dans la cité corsaire où sont équipés les premiers utilisateurs de l'annuaire électronique. Un an plus tard, 4 000 Minitels sont distribués en Ille-et-Vilaine.

T comme télématique. Faire entrer l'informatique dans les maisons était impensable. Avec le Minitel, c'est la révolution télématique. Le public accède à des informations pratiques, la bourse, les horaires de la SNCF, les comptes bancaires, les services de vente en lignes et les services de l'administration de l'État, l'astrologie, la messagerie rose.

V comme Vingt-trois heures cinquante-neuf minutes. C'est l'heure à laquelle les techniciens qui en ont assuré le bon fonctionnement depuis trente ans mettront fin au Minitel.

 

(Source : Agnès LE MORVAN - Ouest France).

mardi, 13 décembre 2011

Dossier spécial Rail (2/3) : La Ligne à Grande Vitesse Rhin-Rhône a accueilli ses premiers voyageurs

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TGV.jpgLe TGV Rhin-Rhône est entré en service commercial hier. 140 kilomètres de lignes nouvelles entre Dijon et Mulhouse qui vont aussi bouleverser la vie économique de la Franche-Comté.

La mise en service hier du TGV Rhin-Rhône va bouleverser le paysage économique de la Franche-Comté. La construction de 140 kilomètres de lignes nouvelles sur l'itinéraire Dijon -Mulhouse permettra à 11 millions de passagers de gagner 1 heure à 1 h 30 sur de nombreuses destinations. Un désenclavement attendu depuis des lustres par les acteurs politiques et économiques franc-comtois qui viennent de lancer une campagne de communication, « L'originale Franche-Comté » (2 millions d'euros sur deux  ans).

Entre Belfort et Montbéliard, l'attente est la plus forte. C'est là que le premier TGV fut construit il y a trente ans, et c'est là que le gain de temps est le plus évident : de 3 h 40 à 2 h 16 pour rejoindre Paris. « Une révolution », selon Alain Seid, le président de la chambre de commerce du Territoire de Belfort et du Club TGV de l'Aire urbaine, constitué pour accompagner l'événement. Au menu, un projet de lycée international. « Pour les entreprises de la Vallée de l'énergie qui vient de voir le jour et qui attend beaucoup du TGV, c'est incontournable », affirme-t-il. Dans un bassin d'emploi essentiellement automobile, l'énergie est un secteur de diversification prometteur. Mais une autre diversification se dessine avec l'horlogerie suisse. L'arrivée du TGV et l'achèvement de l'autoroute A16 facilite en effet la création de zones d'activité à la frontière, à quelques kilomètres à Boncourt et Chevenez. Swatch et Tag Heuer implantent des sites de production qui créeront chacun 200 emplois d'ici à 2013. Swatch en annonce 700 à moyen terme, et Sonceboz SA, société microtechnique suisse, prévoit également 300 emplois à Boncourt. « La localisation convient à ces groupes », analyse Thierry Bregnard, chef du service économie de la République et canton du Jura. « Nous avons du foncier disponible, nous avons relancé notre école d'horlogerie et il y a des possibilités de développement avec la main-d'oeuvre frontalière », ajoute-t-il.

Bassin d'emploi pour l'horlogerie

Conjuguée à l'effet TGV, la proximité du bassin d'emploi est une aubaine pour l'horlogerie suisse, qui a déjà saturé le pays horloger, plus au sud. « 700 ou 800 emplois se créent à proximité d'un territoire qui compte 11 % de chômeurs », confirme Gilles Curtit, le président de la CCI de Franche-Comté. Et tout sera encore plus simple fin 2014, lorsque la ligne TER franco-suisse Belfort-Delle-Porrentruy desservira ces zones d'activités et sera connectée à la gare TGV. En Franche-Comté aussi, les aménageurs sont à pied d'oeuvre. Les travaux du parc tertiaire jouxtant la gare de Besançon-Franche-Comté seront lancés en 2012. A terme, l'ensemble pourrait accueillir 3.500 salariés.

Pour la suite, 50 kilomètres de ligne restent à financer de part et d'autre de la première tranche de la branche Est, 35 kilomètres entre Belfort et Mulhouse, et 15 kilomètres entre Petit-Croix et Dijon. Le budget est estimé à plus de 1 milliard d'euros. Après trois mois de discussion entre Etat, RFF et collectivités, un accord politique a été trouvé entre les parties. Les collectivités concernées soumettent cet accord à leurs assemblées en ce moment. Un protocole de financement devrait être signé en 2012, puis les appels d'offres en 2013, pour démarrer les travaux en 2014.

 

 
(Source : Les Echos).

mardi, 13 septembre 2011

La première phase du TGV Rhin-Rhône est entrée en service

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sarkozy-pour-un-futur-tgv-entre-paris-et-le-havre-42901-1-normal.jpg« Le TGV, c’est la France », a lancé le président de la République en inaugurant la première phase de la LGV Rhin-Rhône, dans la gare nouvelle de Belfort-Montbéliard, le 8 septembre. Et comme cette inauguration a eu lieu, à quelques jours près, trente ans après celle du premier TGV, Nicolas Sarkozy a rappelé l’importance historique du programme TGV, et confirmé la deuxième phase de la branche Est tout juste achevée. Rappelant qu’en 2009 il avait demandé que près de 70 millions soient débloqués pour achever les études et engager les acquisitions foncières inhérentes à la construction de cette 2e phase, il a annoncé, comme le souhaitaient les élus régionaux, « le commencement des travaux au plus tard en 2014 ». Par ailleurs, nouvelle qui intéresse particulièrement la Suisse, la réouverture de la ligne Belfort - Delle est promise à l’horizon de 2015. Au-delà de la LGV Rhin-Rhône, ce sont quatre lignes, a rappelé le chef de l’Etat, qui sont dès aujourd’hui lancées, dont trois sont en travaux (SEA, BPL et 2e phase du TGV Est), tandis que le chantier du contournement de Nîmes et Montpellier devra commencer début 2012.
Le président de la République a aussi rappelé l’effort de renouvellement de voies en cours, qui se traduit par un doublement, avec 1 000 km par an, au lieu des 500 km qui ont été la règle entre 1994 et 2005. Effort indispensable, faute de quoi, si l’on en était resté au rythme précédent, « les experts prédisaient qu’il faudrait fermer à la circulation les deux tiers du réseau français d’ici à 2025 », a-t-il affirmé.

 

(Source : La Vie du Rail et des Transports).