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vendredi, 25 mai 2012

Vendredi Europe Express - Interview de Bernard Cazeneuve, nouveau ministre délégué aux Affaires européennes, hier sur France Inter


Bernard Cazeneuve a confirmé la bataille pour la croissance qu'a entamé François Hollande au niveau européen.

«Le président de la République a, avec la Chancelière, ouvert la discussion et a clairement dit que nous souhaitions que la croissance se traduise par des orientations précises et concrètes qui soient conformes aux engagements pris pendant la campagne présidentielle.»

Le ministre délégué aux Affaires européennes a expliqué ce que le président de la République compte mettre en place au niveau européen.

«Nous proposons la mutualisation de la dette de demain pour créer des conditions de financement qui soient acceptables par les pays les plus faibles»

Bernard Cazeneuve a conclu sur l'enjeu fondamental de la croissance

«Sans croissance, nous condamnons les peuples d’Europe à l’austérité, à l'aggravation de l’endettement des pays de l’Union européenne et à la dégradation de leurs comptes publics.»

 

(Sources : France Inter via dailymotion et Blog de Bernard Cazeneuve).

vendredi, 18 mai 2012

Vendredi Europe Express - Premier face à face Merkel / Hollande

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Reportage. Si le style des deux dirigeants est proche, ils divergent fortement sur les options politiques et économiques à suivre en Europe, où l’idée de la croissance fait son chemin.

Cela a commencé par un coup de foudre, un éclair qui a touché l’appareil du nouveau président peu après son décollage le forçant à revenir à Villacoublay. «Un heureux présage» a dit Angela Merkel dont le premier rendez vous avec François Hollande a ainsi démarré avec un sérieux retard sur l’horaire prévu.

Mais la rencontre a finalement eu lieu avec l’image reprise par les télévisions d’un rayonnant nouveau couple franco-allemand. Homer a remplacé Merkozy. Un autre style, un autre genre. Ni bise claquée ostensiblement ou bras pétri longuement comme le faisait son prédécesseur. François Hollande n’est pas un tactile. Angela Merkel non plus. Même réserve et même calme apparent. Même refus de l’esbrouffe et de la pause. Même tenacité. Ils sont faits l’un pour l’autre. «Avec le même sens du dialogue, le même pragmatisme et le même soucis du consensus» note un diplomate.

Pragmatisme

Et c’est sous le signe du pragmatisme qu’a commencé cette première visite en oubliant les différends de la campagne et la claire prise de partie de la chancelière en faveur de Nicolas Sarkozy. Dés le 6 mai au soir, elle fut la première chef d’Etat ou de gouvernement à appeler le vainqueur l’invitant à Berlin dés son investiture. Pour François Hollande aussi la relation franco- allemande est la première de ses priorités. Mais il rappelé vouloir «une relation plus équilibrée et respectueuse des sensibilités des partenaires et des institutions européennes».

L’un et l’autre pendant la conférence de presse finale étaient aussi souriant avant le diner au huitième étage de la chancellerie dans les appartements privés d’Angela Merkel. «Nous avons fait connaissance et établi des methodes de travail» dit le président français. «En 60 minutes il y a eu des convergences et des positions un peu différentes mais sur la place publique on relève plus de différences qu’il n’y en a en réalité» assure de son côté la chancelière.

Pour la croissance

Il s’agit de lancer un message d’unité même si dans les faits les positions restent encore assez distantes. «Je suis pour le sérieux budgétaire et cela veut dire être pour la croissance car sans croissance quelque soient les efforts fournis nous n’atteindrons pas nos objectifs» insiste le président français. Son homologue ne tique pas sur le mot et elle rappelle qu’il figure aussi dans le traité budgétaire accepté par 25 pays de l’Union.

Le gouvernement allemand parle lui aussi maintenant de croissance, même s’il entend par là non pas par la dépense publique, mais des réformes de structure. Le président français lui veut aussi «des politiques tangibles». Des marges existent pour un compromis – notamment avec la création de project-bonds européen pour des investissements productifs, plus d’engagements de la Banque Européenne d’Investissement ou l’instauration d’une taxe sur les transactions financières.

Les lignes ont en effet bougé en Europe où nombre de chefs gouvernements même conservateurs comme l’espagnol Mariano Rajoy ou le britannique David Cameron insistent pour une relance. L’italien Mario Monti se propose même en médiateur entre Paris et Berlin. Et en Allemagne même la chancelière est sur la défensive alors que l’opposition social-démocrate remporte les unes après les autres les élections locales. Les deux capitales ont d’ailleurs annoncé qu’elles allaient «mettre sur la table lors du sommet européen du 23 mai sur la croissance les idées évoquées en commun».

Ayrault, agrégé d'allemand

Le choix de Berlin comme première capitale étrangère visitée par François Hollande président illustre le retour à une certaine normalité dans les relations du couple franco-allemand. A peine élu Nicolas Sarkozy avait en 2007 choisi Londres et il ne cachait pas sa méfiance vis à vis de l’Allemagne avant de faire une totale volte-face notamment avec la crise de l’euro en collant dés lors totalement à Berlin.

Le nouveau président connait un peu l’Allemagne et son premier ministre Jean-Marc Ayrault, agrégé d’allemand est un atout dans les relations avec Berlin. Mais il y a désormais un fossé croissant entre les deux pays. L’Allemagne avec la force de son économie s’affirme toujours plus comme une puissance mondiale et ne regarde plus exclusivement vers l’Europe ni vers une France perçue comme en déclin. A peine 18% des Allemands considèrent désormais ce pays comme le principal ami et partenaire. Ils étaient encore 40% en 2003. Le réequilibrage du couple franco-allemand ne sera pas simple.

 

(Source : Marc Semo - Le Point).

Vendredi Europe Express - Nouvelles élections législatives le 17 juin en Grèce

De nouvelles élections législatives en Grèce auront lieu le 17 juin et seront préparées par un gouvernement intérimaire, dirigé par le président du Conseil d'État, Panayiotis Pikramenos.

grece_pt-019.gif« Les élections législatives auront lieu le 17 juin » , ont déclaré Panos Kammenos, chef du parti populo-nationaliste Grecs Indépendants et celui du parti de la Gauche démocratique, Fotis Kouvelis. Panayiotis Pikramenos, président du Conseil d'État nommé premier ministre par intérim, a indiqué qu'il entendait former « une équipe de 12 à 13 membres en conservant certains des ministres sortants et en leur adjoignant des magistrats » . Il sera chargé de gérer les affaires courantes et de préparer le scrutin.

Ces élections, qui seront les secondes en un peu moins de deux mois, sont cruciales pour le pays après la montée lors du dernier scutin de la gauche et des partis anti-rigueur qui contestent les mesures d'austérité du plan d'aide international à la Grèce. La loi prévaut qu'à défaut d'accord pour un premier ministre de consensus, le président doit choisir entre les présidents de la Cour suprême, de la Cour des comptes ou du Conseil de l'État pour prendre la direction d'un gouvernement de service.

Immédiatement après, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a averti le pays que les engagements pris par la Grèce en échange d'un second plan d'aide ne pouvaient être modifiés. « Il n'y a pas moyen de changer les engagements pris par la Grèce et également par les 16 autres pays faisant partie de l'Union monétaire » , a-t-il déclaré, tout en assurant qu'il souhaite le maintien d'Athènes dans la zone euro.

 «Nous voulons qu'elle reste (dans) la zone euro»

 Seul aménagement envisageable : « il est possible de travailler sur des mesures pour relancer la croissance en Grèce » . « La Grèce fait partie de la famille. Nous voulons qu'elle reste au sein de la famille de la zone euro et de l'Union européenne (...). Nous voulons rester aux côtés de la Grèce mais c'est désormais aux citoyens grecs de décider » , a affirmé José Manuel Barroso.

Pour le président de l'exécutif européen, il n'y aura pas de meilleure solution que le plan d'austérité négocié entre la Grèce et ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds monétaire international. « Il n'y a pas de chemin plus facile. Toute autre voie sera plus dure » , a-t-il affirmé, rappelant que le programme négocié ne comprend pas seulement des mesures de réduction des dépenses mais également des réformes structurelles en Grèce.

Le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble, sur la même ligne, a jugé mercredi 16 mai qu'on « ne peut pas renégocier » le programme de l'Union européenne, de la BCE et du FMI pour la Grèce.

Mardi 15 mai au soir, la chancelière Angela Merkel et le nouveau président français François Hollande ont souligné leur volonté commune que « la Grèce reste dans la zone euro » lors d'une première prise de contact à Berlin. Tous deux se sont dits prêts à réfléchir à de nouvelles « mesures de croissance » pour aider le pays, en plein chaos politique.

 

(Source : La Croix - AFP).

vendredi, 11 mai 2012

Vendredi Europe Express - Strasbourg inflige un camouflet à trois agences de l'Union européenne

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Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA).

Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Elle constitue un cuisant camouflet, en particulier pour l'EFSA et l'EMA, épinglées pour une gestion contestable des conflits d'intérêts.

Ce vote intervient au lendemain de la publication d'un communiqué de l'EFSA annonçant le départ de sa présidente, Diana Banati, pour "prendre un poste à l'International Life Science Institute [ILSI]", poste "non compatible avec son rôle de membre et de présidente du conseil d'administration de l'EFSA". Mme Banati devient en effet directrice exécutive pour l'Europe de l'ILSI.

Cette organisation regroupe les principaux industriels de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire et de la cosmétique. Elle se présente comme uniquement soucieuse de "fournir la science qui améliore la santé publique et le bien-être", mais les ONG la considèrent comme un lobby avant tout soucieux des intérêts de ses membres (PepsiCo, Monsanto, Unilever, BASF, Bayer, Nestlé, etc.).

CONFLITS D'INTÉRÊTS

Cette nouvelle affaire remet sur le devant de la scène les accusations récurrentes de conflits d'intérêts portées par les ONG et certains parlementaires européens contre l'agence basée à Parme (Italie), chargée d'évaluer la sécurité des éléments entrant dans la chaîne alimentaire (pesticides, additifs, résidus d'emballage, etc.).

L'histoire est en réalité ancienne. En septembre 2010, les liens de Mme Banati avec l'ILSI avaient été dévoilés par le député européen José Bové (Europe Ecologie), au cours d'une retentissante conférence de presse tenue à Bruxelles. Mme Banati, qui venait d'être reconduite à la tête du Conseil d'administration de l'EFSA, avait omis de déclarer qu'elle siégeait au conseil de direction de la branche européenne de l'ILSI. Après les révélations de M. Bové, elle avait quitté ce poste et était demeurée au sein de l'agence européenne.

Cela n'avait pas suffi à éteindre la méfiance. "Aujourd'hui, ce nouvel épisode montre que, au cours des deux années qui se sont écoulées, les liens de Mme Banati avec l'industrie sont demeurés intacts, dit M. Bové. C'est la preuve que nos protestations étaient fondées."

Les ONG ne sont pas en reste. "Il est totalement inacceptable que Mme Banati puisse aller directement d'un poste aussi important au sein d'une autorité de régulation à un poste de lobbyiste", a pour sa part commenté Nina Holland, responsable de Corporate Europe Observatory (CEO).

De son côté, la députée européenne Corinne Lepage (Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe) dit, dans un communiqué, se "féliciter" du départ de Mme Banati, "dont l'implication au sein de l'ILSI est dénoncée depuis deux ans comme un cas flagrant de conflit d'intérêts". "J'encourage l'agence à prendre d'autres mesures pour mettre fin aux situations similaires de conflits d'intérêts impliquant l'ILSI au sein des panels scientifiques et des groupes d'experts", ajoute Mme Lepage.

La directrice générale de l'EFSA, Catherine Geslain-Lanéelle, conteste vivement cette lecture et met en avant les renforcements apportés depuis deux ans à la politique d'indépendance de l'agence. "L'an passé, à 356 reprises, des scientifiques ont été écartés d'une expertise en raison de leurs liens d'intérêts", fait-elle valoir.

Le départ de Diana Banati pour l'ILSI est intervenu au pire moment pour l'agence européenne. Fin mars, la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen avait déjà demandé le "report de la décharge budgétaire" de l'EFSA pour l'exercice 2010.

REPORT DE LA DÉCHARGE BUDGÉTAIRE DE L'EFSA

Les griefs formulés par la rapporteure, la députée européenne Monica-Luisa Macovei (Parti populaire européen), tiennent précisément à la question des conflits d'intérêts. Son rapport rappelle ainsi que Mme Banati avait omis de déclarer ses liens d'intérêts avec l'industrie en 2010.

Très sévère, il "rappelle à [l'EFSA] que les règles régissant les déclarations d'intérêts devraient également être accompagnées d'une série de conséquences à appliquer lorsque ces règles ne sont pas respectées", et souligne que l'agence "devrait se concentrer sur l'intérêt public dans sa prise de décision indépendante, en tenant compte de toutes les données et informations pertinentes". Ce "report de la décharge budgétaire" de l'EFSA, a finalement été rendu effectif par le vote du Parlement en séance plénière.

"Je me réjouis du vote du Parlement, dit au Monde Mme Lepage. Il y a deux ans, nous n'étions pas plus d'une vingtaine à avoir coté le report des décharges de l'EFSA, nous étions quelque 150 l'an dernier, aujourd'hui, le report a été adopté à la majorité : cela montre que nous pouvons penser sur les règles du jeu et contribuer à les changer."

"Les conflits d'intérêts au sein d'agences européennes en charge de la santé des citoyens sont devenus une évidence que le Parlement n'accepte plus", a pour sa part commenté M. Bové qui a appelé l'agence à "se réformer en profondeur".

Toutefois, Mme Lepage indique qu'à ses yeux, le report de la décharge budgétaire de l'EEA n'a pas la même valeur que ceux de l'EFSA et de l'EMA, ces deux dernières étant en situation d'émettre des opinions sur des produits (médicaments, additifs alimentaires, OGM, etc.), ce qui n'est pas le cas de l'EEA.

 

(Source : Le Monde).

vendredi, 27 avril 2012

Vendredi Europe Express : Des milliers de Norvégiens entonnent une chanson contre le tueur Anders Breivik à Oslo

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Légende photo : En vacances ce jour-là mais ayant regagné son bureau pour imprimer des documents, Harald Foesker, un employé du ministère de la Justice de 67 ans, a quant à lui raconté que son "visage s'était détaché de la tête" sous l'effet de l'explosion.

 

Roses ou parapluie à la main, des milliers de Norvégiens ont interprété jeudi à Oslo une chanson pour enfants haïe par Anders Behring Breivik, un signe de défiance envers le tueur qui a écouté le même jour, imperturbable, les témoignages poignants des survivants de sa bombe.

Malgré la pluie, environ 40.000 personnes, selon la police, ont entonné "Enfants de l'arc-en-ciel" de Lillebjoern Nilsen à quelques centaines de mètres seulement du tribunal où se tient le procès de l'extrémiste de droite, jugé pour le massacre de 77 personnes l'an dernier.

Devant la Cour, Breivik avait affirmé vendredi que le chanteur était "un très bon exemple de marxiste" ayant infiltré les milieux culturels et que son morceau était un texte-type servant au "lavage de cerveau des écoliers norvégiens".

De la personne âgée en fauteuil roulant aux enfants des écoles, des milliers d'anonymes mais aussi les ministres nordiques de la Culture lui ont infligé un cinglant désaveu, en reprenant en choeur les paroles de la chanson sous la conduite de l'artiste lui-même.

"La chanson n'a jamais été aussi belle", a déclaré à l'AFP, Lill Hjoennevaag, une des instigatrices de la campagne lancée sur Facebook.

"La mobilisation a été bien au-delà de mes attentes", a ajouté Mme Hjoennevaag, alors qu'un peu plus de 5.000 personnes avaient annoncé leur participation sur le réseau social.

Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres ville de Norvège.

Le 22 juillet 2011, Breivik avait tué 69 personnes en ouvrant le feu sur des centaines de jeunes travaillistes réunis pour un camp d'été sur l'île d'Utoeya, juste après avoir fait exploser une bombe dans le quartier des ministères à Oslo, faisant huit autres victimes.

S'il reconnaît les faits, l'extrémiste de 33 ans refuse de se déclarer coupable au sens pénal, qualifiant son geste d'"attaques préventives contre les traîtres à la patrie" coupables à ses yeux de livrer la Norvège au multiculturalisme et à "l'invasion musulmane".

"C'est nous qui gagnons", a lancé jeudi Lillebjoern Nilsen, tout de noir vêtu, en s'adressant à la foule multicolore.

A peu près au même moment, Breivik écoutait, sans émotion apparente, les témoignages très forts de personnes ayant survécu à l'attentat dans le quartier des ministères.

Jeune femme pétillante de 24 ans, Anne Helene Lund a raconté comment on l'avait retrouvée, projetée en dehors de la tour abritant les bureaux du Premier ministre et où elle travaillait alors comme réceptionniste pour l'été.

Très grièvement blessée, la jeune femme a expliqué avoir subi d'importantes pertes de mémoire: de ses trois années d'études politiques, elle ne se rappelle quasiment plus rien et elle doit aujourd'hui suivre des cours de niveau collège.

Lui aussi appelé à la barre, son père, Jan Henrik Lund, médecin de profession, a détaillé les atroces blessures subies par sa fille, passée seulement "à quelques millimètres de la mort" et surnommée "la miraculée" par les secouristes.

"C'était comme vivre le meilleur et le pire simultanément", a témoigné M. Lund, en évoquant le moment où il a retrouvé Anne Helene, gisant dans le coma, dans la soirée du 22 juillet.

"C'était fantastique de la retrouver en vie mais effroyable de la voir blessée à ce point", a-t-il ajouté.

A plusieurs reprises pendant son témoignage, il a dû ravaler des larmes. La procureur Inga Bejer Engh et des membres du public aussi. Mais pas Breivik qui regardait droit devant lui.

En vacances ce jour-là mais ayant regagné son bureau pour imprimer des documents, Harald Foesker, un employé du ministère de la Justice de 67 ans, a quant à lui raconté que son "visage s'était détaché de la tête" sous l'effet de l'explosion.

Après d'importantes interventions chirurgicales, il a repris partiellement le travail. "C'est à moi de décider quand je veux arrêter de travailler. A personne d'autre", a-t-il dit, tournant son regard, l'acuité de sa vue étant réduite de plus de 80%, vers l'accusé.

 

(Source : Le Point).

A noter : Pas de rubrique Vendredi Europe Express la semaine prochaine.

vendredi, 20 avril 2012

Vendredi Europe Express - Présidentielle française : pour qui roulent les dirigeants étrangers ?

UE.jpgPour lire l'article, CLIQUEZ ICI.

 

(Source : Le Nouvel Observateur).

vendredi, 06 avril 2012

Vendredi Europe Express - L'initiative citoyenne européenne est entrée en vigueur le 1er avril

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Grâce à une pétition réunissant un million de signatures, les Européens peuvent demander à la Commission européenne d’initier une procédure législative sur les sujets relatif à sa compétence.

La démocratie, l’intégration économique, l’environnement, les droits sociaux et le développement durable devraient être les principaux enjeux dont s’empareront les citoyens pour que les institutions européennes puissent construire une Europe meilleure.

« Fier de son long attachement à l’ICE et de son lobbying actif, la JEF-Europe se réjouit de son adoption permettant de rapprocher l’UE, des citoyens et de réaliser des réformes fédéralistes. Il est maintenant important de s’assurer de l’intégration de cette réforme dans les juridictions nationales, dans le but de donner à chacun la possibilité de participer et de travailler à des projets concrets pour réunir un million de signatures » déclare Pauline Gessant, Présidente de la JEF-Europe.

« Les organisations fédéralistes et pro-européennes, tout comme les syndicats et les ONG doivent travailler ensemble pour mettre à l’agenda politique européen les enjeux les plus urgents comme le chômage des jeunes, le déficit démocratique et la responsabilité des institutions européennes devant les citoyens » explique Luca Lionello, responsable du groupe ICE.

« Conscient de la désaffection croissante des citoyens pour le projet européen, il est important de ne pas laisser cet outil aux mains des organisations eurosceptiques, mais au contraire d’essayer de créer un cercle vertueux où les citoyens et les organisations européennes puissent travailler ensemble pour réduire les déficits de l’UE. Il faut mettre l’accent sur l’importance fondamentale de l’intégration politique du continent pour le futur des prochaines générations » conclut Pauline Gessant.

 

Pour plus d’informations sur la campagne de la JEF sur l’ICE :

http://jef.eu/activities/campaigns/…

 

(Source : Le Taurillon).

vendredi, 30 mars 2012

Vendredi Europe Express - "Elections en Europe" : le site qui vous dit tout sur les récents scrutins de l'UE !

2012-europe-A.jpgPour tout savoir sur les derniers scrutins qui se sont déroulés dans l'UE grâce au site Elections en Europe :  CLIQUEZ ICI.

vendredi, 23 mars 2012

Vendredi Europe Express - Qu'est-ce-que le RAID ?

police-merah-faille.jpgSuite à l'assaut du RAID contre Mohammed Merah, responsable des tueries de Toulouse et Montauban, voici une présentation de cette unité d'élite qu'est le RAID : CLIQUEZ ICI.

Vendredi Europe Express - Joachim Gauck, nouveau Président allemand

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L’ancien pasteur de RDA a été élu dimanche au premier tour de scrutin.

A 72 ans, Joachim Gauck est devenu dimanche président d’Allemagne, une fonction principalement honorifique, mais qui incarne une forme d'autorité morale. Elu par l’assemblée fédérale, cet ancien pasteur, défenseur des droits de l’Homme, a battu sans difficulté sa seule adversaire, l’ancienne "chasseuse de nazis" Beate Klarsfled, à 991 voix contre 126 voix.

Cette victoire était attendue, puisque Joachim Gauck avait reçu le soutien des principaux partis du pays. Il succède ainsi à Christian Wulff, poussé à la démission en février par un scandale de corruption.

Confronté à l'injustice

Né en 1940 à Rostock, dans le nord-est de l’Allemagne, Joachim Gauck se confronte très tôt aux injustices de l’époque : alors qu’il n’a que onze ans, son père est arrêté par les autorités communistes et déporté au goulag, en Sibérie.

Quelques années plus tard, le jeune homme tente de devenir journaliste. Un poste impossible à obtenir sans adhérer aux associations des jeunesses communistes, ce qu’il se refuse à faire. Il se lance alors dans des études de théologie. Et devient, en 1965, pasteur protestant.

Apprécié des Allemands

Joachim Gauck se sert de cette nouvelle tribune pour prêcher en faveur des droits de l’Homme et dénoncer le régime communiste est-allemand, comme de nombreux membres du clergé protestant. Il fonde, avec d’autres, le Nouveau Forum, un mouvement de défense des droits civiques créé en 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin

Après la réunification, il est chargé de superviser les archives de la Stasi et met au jour des crimes de l’ancienne police secrète, gagnant ainsi la reconnaissance des Allemands.

Après avoir échoué à devenir président en 2010, le nom de Joachim Gauck est de nouveau proposé par l’opposition pour remplacer Christian Wulff. Un choix auquel se rallie, cette fois ci, Angela Merkel, ouvrant la voie à un mandat de cinq ans.

 

(Source : Europe 1).

vendredi, 16 mars 2012

Vendredi Europe Express - Déficit excessif : l'UE vote le gel de 495 millions d'euros pour la Hongrie

Argent-des-billets-de-banque_scalewidth_630.jpgSi l'Espagne a obtenu un répit dans sa course à la réduction du déficit, la Hongrie, elle, est sanctionnée. Les ministres des finances de l'Union européenne ont voté, mardi 13 mars, le gel de 495 millions d'euros de fonds de cohésion destinés à la Hongrie, en raison de déficits excessifs répétés de Budapest, a annoncé la ministre des finances danoise, Margrethe Vestager.

La décision qui constitue une première suit une recommandation de la Commission européenne. Le gel des fonds prendra effet en janvier 2013.

Néanmoins, la sanction sera levée "immédiatement" si la Hongrie présente des mesures correctives d'ici au 22 juin, a précisé Mme Vestager. Un compromis en ce sens a été trouvé entre ministres des finances, selon une source proche des discussions.

 

UNE "INCITATION FORTE"

 

Cette somme correspond à un peu moins d'un tiers des 1,7 milliard d'euros auquel le pays pouvait prétendre en 2013 de la part du Fonds de cohésion, qui fournit de l'aide aux régions défavorisées de l'Union européenne, et notamment aux ex-pays communistes d'Europe de l'Est ayant adhéré au bloc en 2004 et 2007.

La proposition de geler des fonds, faite en vertu de nouvelles prérogatives de l'exécutif européen, doit être vue comme "une incitation forte pour que la Hongrie mène de solides politiques budgétaires" pour ramener ses comptes dans les limites définies par le pacte de stabilité, soit un déficit public n'excédant pas 3 %, avait expliqué le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn, en proposant la mesure le 22 février.

 

(Source : Le Monde).

vendredi, 02 mars 2012

Vendredi Europe Express - Hervé Morin au Cercle des Européens : "Les Français ne supportent pas l'Europe qu'on leur a faite !"

vendredi, 24 février 2012

Vendredi Europe Express - Où va la Hongrie ?

hungary-flag.gifLe sommet à Bruxelles de début février a encore illustré l’urgence pour la zone euro de se doter de moyens propres pour sortir de la crise. 

 

Dans ce contexte, les Européens ont sans doute des préoccupations plus immédiates que de s’inquiéter de l’évolution politique en Hongrie. Celle-ci suscite toutefois des réactions qui rappellent que l’Europe n’est pas qu’un projet économique. Qu’elle est aussi affaire de valeurs communes. Les partager est d’ailleurs un critère pour adhérer à l’Union. Les faire ensuite respecter reste une autre histoire. 

Cela exige, dans le cas hongrois, avant d’évaluer les moyens de pression dont dispose l’Europe, de saisir les conflits de la mémoire à l’œuvre dans ce pays et leur utilisation par le premier ministre Viktor Orban. Il s’agit de comprendre où ce chef, avec son parti Fidesz, veut conduire son pays par ailleurs en grandes difficultés économiques.

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NOUVELLES LOIS ET MESURES  

L’appellation « République de Hongrie » disparaît au profit de la seule « Hongrie ».

La Constitution rend rétroactivement « responsables des crimes communistes »  commis jusqu’en 1989 les dirigeants de l’actuel Parti socialiste (ex-communiste).

Introduction d’une référence explicite à Dieu  dans la Constitution : « Dieu bénisse les Hongrois ».

Le droit de vote  est reconnu aux Hongrois d’origine vivant à l’étranger.

Le mandat des titulaires de postes importants  de l’appareil d’État est porté à neuf ou douze ans. Un conseil budgétaire de trois membres, nommés par le premier ministre, a le pouvoir d’opposer son veto au projet de budget. À la banque centrale, l’influence du gouvernement est renforcée.

Le forint devient la devise nationale, une adhésion à l’euro nécessitera au Parlement hongrois une majorité des deux tiers.

Une loi rend les sans-abri  éventuellement passibles de peines de prison.

 

(Source : La Croix).

vendredi, 17 février 2012

Vendredi Europe Express - Peut-on annuler la dette grecque ?

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Suite aux manifestations violentes qui émaillent à nouveau la Grèce, la question de l'annulation de la dette de l'Etat héllénique est-elle viable?

Passer l'éponge sur le fardeau de la Grèce. Cela fait partie des moyens envisagés pour sortir le pays de la crise profonde dans laquelle il se trouve. En septembre 2011, Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du Fonds monétaire international, avait suggéré cette solution. "La dette, on voit bien qu'elle est massive et qu'il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession (...), il faut accepter de reconnaître qu'il faut prendre sa perte. Tout le monde doit la prendre, les Etats et les banques", expliquait-il alors.

Plus récemment, cette solution a été prônée lundi 13 février par Vincent Peillon, responsable du pôle éducation dans l'équipe du candidat socialiste François Hollande. "Il faut annuler la dette de la Grèce. Sinon, cela nous coûtera encore beaucoup plus cher (...). La Grèce, c'est 1%, 1,5% du produit intérieur brut (PIB) européen et l'Europe est incapable de résoudre ce problème depuis le début." Avec la nouvelle cure de rigueur et ses mesures draconiennes imposées aux Grecs, l'annulation totale de la dette apparaît une nouvelle fois comme un recours possible. Mais les économistes sont divisés sur ses avantages et ses inconvénients. 

1. Les atouts 

Actuellement, une renégociation de la dette grecque est en cours. Elle devrait permettre l'effacement de 100 milliards d'euros sur les 350 milliards de dette publique du pays. Cette opération touchera essentiellement ses créanciers privés (banques, assurances, fonds d’investissement, fonds de pension), qui enregistreront des pertes. 

Interrogé par FTVi, Philippe Dessertine, professeur de finances à l'université Paris X-Nanterre et directeur de l'Institut de haute finance, estime que l'annulation totale de la dette grecque est "pratiquement la seule voie de sortie". "Maintenant, il va probablement falloir que les créanciers publics, en particulier la Banque centrale européenne (BCE), fassent la même chose" que les créanciers privés.

• La finance grecque pourrait être assainie

Avec une dette qui représente 160% de son PIB, la situation économique de la Grèce est alarmante. 2012 devrait être la quatrième année consécutive de récession. Si l'annulation de sa dette pourrait rebuter les marchés, Athènes a déjà énormément de mal à emprunter et à gagner leur confiance. "Quoi qu'il en soit, l'action de la Grèce sur les marchés est fermée, et pour longtemps" prévient Philippe Dessertine. 

"A partir du moment où les mécanismes européens auront permis l'annulation de la dette, cela voudra dire que la Grèce pourra se financer non pas directement mais par le biais de l'Europe, explique l'économiste. Ce qui est déjà le cas aujourd'hui : les taux d'intérêt se sont allégés parce que des mécanismes européens de stabilité permettent aux pays fragiles de s'endetter." Autre atout, selon Philippe Dessertine, les engagements pris récemment par les Grecs et l'effacement de la dette permettraient au pays de repartir sur de meilleures bases. "Si la Grèce repart dans une logique beaucoup plus vertueuse (ce qui est clairement l'option prise par les gouvernements grecs), ça permettra à terme à la Grèce de revenir de manière autonome sur les marchés", explique l'économiste.

• La crédibilité de la zone euro serait renforcée

Effacer la totalité de la dette grecque signifierait "une prise en compte réelle de la difficulté grecque par l'Europe", aux yeux de Philippe Dessertine. La Grèce serait ainsi maintenue au sein de la zone euro et "la crédibilité de celle-ci en tant qu'espace solidaire du point de vue financier" en serait renforcée.

"Si la Grèce est endettée autant et de cette manière, c'est d'abord parce que l'Europe n'a pas fait jouer les mécanismes compensatoires des pays riches vers les pays pauvres", souligne Philippe Dessertine. Toutefois, "cela veut dire une économie supplémentaire très forte pour ces pays [riches]. Ils devront convertir une partie de leur propre dette en dette grecque, ce qui signifie une obligation de rigueur beaucoup plus forte." D'autant que cette solidarité est prévue par les textes de l'Union européenne. "Au fond, l'Europe doit appliquer ses traités pour de vrai. C'est le grand enjeu que nous pose la Grèce, et dans une certaine mesure le Portugal, l'Irlande et l'Espagne."

• La démocratie grecque serait préservée

Mais l'annulation de la dette grecque peut se révéler indispensable au-delà du cercle économique. "Les efforts que fait la population grecque sont vraiment extraordinaires. Et ils peuvent avoir une conséquence extrêmement grave : la mise en danger de la démocratie en Grèce", prévient Philippe Dessertine. Face à une population appauvrie et révoltée, "nous risquons d'avoir des évènements géopolitiques qui pourraient avoir des conséquences beaucoup plus lourdes que les effets déjà délétères d'une crise économique et financière", insiste l'économiste. 

2. Les risques 

Après la déclaration de DSK sur l'annulation de la dette grecque, François Fillon avait qualifié l'idée d'"irresponsable". "Cela signifie que le laxisme budgétaire d'un Etat est financé par les autres", avait estimé le Premier ministre. Chez les économistes aussi, la question divise. "Si la Grèce annulait sa dette, ce serait la panique, avec un coût trop élevé pour le pays", estime Alexandre Delaigue, professeur d'économie à Saint-Cyr, interrogé par Terra Eco. A court de liquidités, Athènes "devrait aller encore plus loin dans l’austérité, en augmentant les impôts ou en procédant à de vastes coupes budgétaires", poursuit-il.

• L'économie grecque aurait du mal à redémarrer 

Pour Céline Antonin, économiste au Centre de recherche en économie de Sciences Po (OFCE), l'annulation totale de la dette grecque "ne résoudrait pas en profondeur les problèmes du pays. (...) Le souci fondamental de la Grèce, c'est comment retrouver la croissance." De plus, "la porte des marchés resterait fermée, souligne la spécialiste. Or, la Grèce a besoin qu'on lui prête de l'argent." Et en étant un paria sur les marchés financiers, difficile de restaurer la croissance, de stimuler les investissements, de favoriser la compétitivité... En clair, de faire redémarrer l'économie. 

• Les créanciers de la Grèce seraient plombés

En cas d'annulation de la dette, les pertes pour les créanciers de la Grèce pourraient être très lourdes. Selon Céline Antonin, la dette grecque détenue par la France (public et privé confondus) représente 2% de notre PIB, "ce qui n'est pas négligeable". L'effacement de cette dette représenterait "55 milliards d'euros de pertes. Ça signifie plus de rigueur chez nous et chez nos partenaires européens."

Le risque serait donc de grever le PIB de plusieurs pays de la zone euro qui ne sont déjà pas en très bonne santé. Pour Céline Antonin, "s'il doit y avoir une solidarité européenne envers la Grèce, elle doit jouer sur le volet croissance via les fonds structurels pour investir" et ainsi relancer la machine économique. 

• D'autres pays pourraient demander le même traitement

Si on efface la dette de la Grèce, pourquoi ne pas le faire avec d'autres pays en mauvaise santé ? Certains économistes redoutent des réactions en chaîne. "L'effet de contagion serait extrêmement rapide : tous les pays endettés de la zone euro réclameraient la même chose. Et il serait difficile de le leur accorder", estime Jérôme Creel, économiste à l'OFCE, interrogé par 20minutes.fr. Il pointe également le mauvais signal envoyé aux pays qui ont fait des erreurs de gestion : "Effacer leur dette serait comme une prime à l'erreur, une récompense au mauvais élève."

 

(Source : France Télévisions).

vendredi, 10 février 2012

Vendredi Europe Express - Il ne vous reste plus qu'une semaine pour échanger vos derniers francs !

183480_des-billets-en-francs.jpgIl vous reste jusqu'à vendredi prochain 17 février pour échanger vos derniers billets de 20 à 500 Francs (Debussy, Saint-Exupéry, Cézanne, Eiffel et Curie uniquement. Les Quentin La Tour, Delacroix, Montesquieu et Pascal sont déjà obsolètes) à la Banque de France (à Amiens : 57, rue de la République).

Les pièces de Francs n'ont plus de valeurs. Vous ne pouvez plus les échanger.

Après cette date, les billets en question perdront leurs valeurs monétaires.

 

(Source : Sud-Est Infos, la lettre d'informations de Brigitte Fouré et Olivier Mira).

Vendredi Europe Express - Un nouveau Président en Finlande

La-Finlande-elit-son-president-le-conservateur-Niinistoe-pro-UE-favori-du-1er-tour_reference.jpgLe score est sans appel. 63% des électeurs se sont prononcés en faveur de Sauli Niinistoe (63ans) lors du second tour de l'élection présidentielle finlandaise. Son adversaire, le vert Pekka Haavisto n'a recueilli que 37% des voix. 

Artisan de l'euro

Les deux finalistes ont mené des campagnes sur un ton résolument pro-européen. Membre du parti Kokoomus affilié au Parti populaire européen (conservateur) actuellement au pouvoir à Helsinki, le nouveau président finlandais a été ministre des Finances entre 1996 et 2003.

Sauli Niinistoe a été l'artisan du passage de son pays vers la monnaie unique. Il va succéder à une sociale démocrate, Tarja Halonen qui a déjà effectué deux mandats. 

Rôle symbolique

Les candidats opposés à l'intégration européenne n'ont pas franchi le premier tour. En particulier le chef du parti populiste "Les Vrais Finlandais", Timo Soini. Lors des législatives de 2011, il avait séduit 19% des électeurs mais n'a même pas atteint la barre des 10% au premier tour le 22 janvier (9,4%). 

Le rôle du chef d'Etat est avant tout symbolique. Ses prérogatives sont principalement liées aux Affaires étrangères et aux questions de défense. Toutefois, la victoire d'un eurosceptique aurait compliqué la tâche du gouvernement finlandais dans les négociations sur les plans de sauvetage, mis en place pour aider plusieurs pays membres de la zone euro.

Ancrage européen 

Le résultat a été salué par les conservateurs européens. Leur chef au sein du Parlement européen, le Français Joseph Daul l'a assuré de son "soutien plein et entier".

Quant au nouveau président de l'institution, le socialiste allemand Martin Schulz, il s'est aussi réjoui de l'élection d'un "vrai Européen" et se dit "impatient de travailler avec lui". Il voit aussi dans la présence de deux candidats pro-UE au second tour "un signal de l'engagement" européen de la Finlande.

vendredi, 03 février 2012

Vendredi Europe Express - Bilan à mi-mandat de la 7ème législature du Parlement européen

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A mi-mandat, la 7ème législature du Parlement européen est caractérisée par une volonté significative de répondre aux crises et d'être toujours plus pro-européen et proactif. L'actualité a poussé les députés à concentrer leur activité. Elle apparait moins éparpillée que sous la législature précédente et a gagné en efficacité ainsi qu'en temps de traitement des propositions. A cette fin, le travail en commissions parlementaires a été essentiel pour définir des compromis, ce qui permet par ailleurs de montrer un visage d'unité et de cohésion face aux autres institutions lors des sessions plénières et des négociations inter-institutionnelles. C'est également une des conséquences du Traité de Lisbonne et de l'accroissement du pouvoir et des compétences des députés européens démontrées par exemple à l'occasion des débats sur le futur budget européen ou le renforcement de la gouvernance économique. Si la bipolarisation politique de l'institution s'est accentuée, le centre reste un véritable arbitre et un équilibre entre les délégations est à noter. D'un point de vue qualitatif, l'activité s'est concentrée sur les réponses à apporter aux crises ainsi qu'aux abus de certains secteurs, financier notamment, mais également pour faire progresser le marché intérieur en renforçant la protection des citoyens.

LE PARLEMENT EUROPÉEN SE MOBILISE FACE AUX CRISES

Souvent tancés, jamais égalés... depuis juillet 2009, les députés européens ont déposé 11446 amendements en plénières (sans compter ceux déposés en commission parlementaire), voté 7940 fois, validé 322 procédures législatives, 705 procédures non législatives, et interrogé directement 1092 fois les commissaires européens et les représentants du Conseil venus à leur rencontre ! Les 736 députés, rejoints début décembre 2011 par 18 nouveaux députés européens prévus par la première révision du traité de Lisbonne, en sont désormais à la moitié de leur mandat. Tout d'abord, au cours de ces 30 premiers mois, les députés européens ont pris conscience des nouvelles prérogatives du Parlement européen, et de sa capacité à se positionner comme un acteur uni et fort face aux autres institutions. La seconde partie de l'étude observe qu'au regard du nombre de décisions, de votes et de législations, l'activité est soutenue mais plus concentrée que sous la législature précédente. De plus, la bipolarisation politique de l'institution s'est renforcée en raison de la pression du temps, et le centre s'est positionné comme un véritable arbitre.

Par ailleurs, on observe que les Etats de taille moyenne mais bien intégrés dans l'Union européenne ont une activité globale significative par rapport aux fondateurs ou aux Etats venus des derniers élargissements. La dernière partie de l'étude cherche à illustrer les grandes tendances de la 7ème législature. Son activité s'est concentrée sur les crises, financières en particulier, et la mise en œuvre du marché unique avec le renfort des droits du citoyen tour à tour consommateur, voyageur ou patient.

Ce nouveau cadre institutionnel, ainsi que le besoin de réactivité, ont contribué à atténuer la résonance des eurosceptiques dans le cadre des procédures législatives et ont orienté la majeure partie de l'action des députés européens.

Un Parlement remodelé, politiquement et institutionnellement

a. Au lendemain des élections de juin 2009 Les élections du Parlement européen, qui ont eu lieu du 4 au 7 juin 2009, se sont conclues par une nette victoire du centre-droit. Pourtant, les trois plus grands groupes politiques ont perdu des voix, les Sociaux-Démocrates (S&D) en premier lieu, mais également les Libéraux (ALDE) et le Parti Populaire Européen (PPE), ce dernier en raison notamment du départ des conservateurs britanniques et tchèques, qui ont créé le Groupe des Conservateurs et Réformateurs européens (ECR). Cette sortie a, en fin de compte, affaibli la voix des eurosceptiques en termes d'influence.

Malgré la victoire de la droite, le PPE n'a pas obtenu une majorité suffisante, même avec les Libéraux (349 voix sur 736). Ainsi, une coopération avec le S&D a été nécessaire pour élire le Président du Parlement et confirmer la nomination de celui de la Commission, accordant en contrepartie la présidence de plusieurs commissions parlementaires importantes aux socialistes. Ceci permet d'évoquer une "grande coalition". Au mois de janvier 2012 débutera la seconde partie de la législature et, dans le cadre de ce jeu de négociations, une nouvelle répartition des postes dits "clefs" se profile et devrait être illustrée par la probable élection de Martin Schulz (S&D, DE) en tant que Président du Parlement européen, en remplacement de Jerzy Buzek (PPE, PL), en poste depuis le 14 juillet 2009.

b. Des pouvoirs accrus par le Traité de Lisbonne Tout d'abord, le Traité de Lisbonne a renforcé le Parlement comme législateur incontournable dans le processus décisionnel européen. Il a confirmé une tendance qui trouve ses origines en 1979 avec l'élection au suffrage universel du Parlement européen [5]. Cette tendance consiste en un renforcement du poids du Parlement européen dans le processus décisionnel, allant de pair avec une légitimité politique accrue, l'une entraînant l'autre et réciproquement. L'article 289 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) consacre cette évolution, en stipulant que "la procédure législative ordinaire [ancienne procédure de codécision] consiste en l'adoption d'un règlement, d'une directive ou d'une décision conjointement par le Parlement européen et le Conseil". Le Parlement est donc reconnu comme un co-législateur à part entière avec le Conseil, en tout cas pour tous les sujets non soumis à une règle d'exception.

Par ailleurs, le Traité de Lisbonne a élargi les compétences du Parlement. Le nombre de domaines où les actes législatifs sont soumis à la codécision a quasiment doublé, passant de 45 à 89, sur les 120 domaines définis dans le Traité. Les compétences en matière de marché intérieur et de protection des consommateurs, par exemple, ont été complétées par celles en matière d'asile et d'immigration, de politique agricole commune (PAC) et de politique commerciale commune, parmi de nombreuses autres. En matière budgétaire notamment, les progrès sont remarquables du fait de la suppression de la distinction entre dépenses obligatoires et dépenses non obligatoires, donnant ainsi au Parlement européen un pouvoir égal à celui du Conseil pour les principaux postes budgétaires de l'Union européenne qui lui échappaient partiellement auparavant : la PAC et les fonds de cohésion. Par ailleurs, en cas de désaccord avec le Conseil, le Parlement européen a le dernier mot : si le Parlement rejette le budget, celui-ci doit être revu, mais si c'est le Conseil qui le rejette, le Parlement peut tout de même l'adopter (sous certaines conditions de majorité supposant une forte cohésion interne du Parlement européen). Néanmoins, un comité de conciliation réunissant des représentants des deux institutions est préalablement réuni en cas de désaccord et doit permettre de dégager un compromis, assurant ainsi un certain équilibre entre le Parlement et le Conseil. Il est enfin à noter que le Parlement européen voit aussi ses pouvoirs étendus du simple fait que l'Union européenne elle-même possède, avec le Traité, des compétences plus étendues et peut légiférer sur davantage de domaines.

 

(Source : Le Monde).

vendredi, 27 janvier 2012

Vendredi Europe Express - Les Croates ont dit "oui" à l'Union européenne !

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ZAGREB (Reuters) - Les Croates ont massivement approuvé dimanche l'entrée de leur pays dans l'Union européenne à compter du 1er juillet 2013 malgré l'inquiétude soulevée par les difficultés actuelles de la zone euro.

Selon les résultats quasi-complets du référendum, le "oui" l'emporte avec 66% des voix, a annoncé la commission électorale nationale plus de deux décennies après la rupture de ce petit pays de l'Adriatique avec l'ancienne Yougoslavie socialiste.

Le taux de participation de 44% a déçu par sa faiblesse, reflétant probablement pas mal d'incompréhension de la part de citoyens sur les enjeux et les atouts de l'appartenance au bloc européen.

Le président Ivo Josipovic a déclaré après avoir voté: "C'est un grand jour pour la Croatie, et l'année 2013 marquera un tournant dans notre histoire. J'attends avec impatience le jour où je pourrai considérer toute l'Europe comme ma maison."

Il avait présenté l'adhésion à l'UE comme le seul espoir de consolider l'économie croate malgré la crise de la dette qui secoue la zone euro.

Les habitants de Zagreb étaient nombreux à se promener dans les rue de la capitale dimanche pour profiter des rares rayons de soleil. La plupart des gens interrogés par Reuters se sont dits favorables à l'adhésion à l'Union européenne.

"Nous ne pouvons pas rester en-dehors de l'UE, nous en retirerons beaucoup de choses positives. Bien sûr, il y a aussi un revers de médaille, mais c'est quelque chose à quoi nous devons nous habituer", a déclaré Josip Zavrski, ingénieur à la retraite.

 

"UNE GRANDE OPPORTUNITÉ"


Dans un communiqué à la nation publié samedi, le chef de l'Etat avait déclaré: "L'Europe ne va pas résoudre tous nos problèmes mais c'est une grande opportunité."

"La Croatie ne va pas perdre sa souveraineté ou ses ressources naturelles pas plus qu'elle ne sera dirigée par l'UE", avait-il ajouté, s'efforçant d'apaiser les craintes d'une possible perte de souveraineté.

Dramatisant l'enjeu dans l'espoir de mobiliser les électeurs, la ministre des Affaires étrangères, Vesna Pusic, avait quant à lui parlé cette semaine d'une "question de vie ou de mort".

"Un rejet aurait clairement des conséquences négatives: baisse de la notation, annulation d'investissements et pertes d'emplois", avait-elle déclaré.

Après la victoire du "oui", la chef de la diplomatie croate, bien que visiblement enchantée, a fait preuve d'une grande prudence. "L'instabilité politique est désormais derrière nous avec ce résultat mais le reste dépendra de nos capacités et de notre créativité. Nos chances en seront améliorées mais personne ne fera le travail à notre place".

La Croatie a bouclé en juin ses négociations d'adhésion à l'UE dont elle deviendra le vingt-huitième membre du bloc européen le 1er juillet 2013.

Le pays deviendrait la seconde république de l'ex-Fédération yougoslave à adhérer à l'UE après la Slovénie, en 2004.

L'influente Église catholique croate et Ante Gotovina, ancien général jugé pour crimes de guerre à La Haye et considéré comme un véritable héros dans le pays, avaient appelé séparément cette semaine les Croates à voter en faveur du "oui".

"Je voterai pour l'adhésion à l'Union européenne parce que nous appartenons (à l'Union européenne)", a déclaré Ante Gotovina à l'agence de presse officielle Hina, par l'intermédiaire de ses avocats.


RÉCESSION


La Croatie, pays de 4,2 millions d'habitants qui a connu depuis 2009 deux ans de récession, s'attend à une contraction de son économie cette année.

Son PIB par habitant équivaut à 61% de celui de la moyenne européenne, mais le pays espère recevoir dans l'année suivant son adhésion à l'UE près de 450 millions d'euros, soit 1% de son PIB, de fonds pour financer des projets de développement.

"Seul l'argent européen peut relancer la croissance de la Croatie", souligne Zdravko Petak, professeur de sciences politiques à Zagreb. "La Croatie n'a pas et n'aura pas (toute seule) l'argent pour financer les infrastructures, développer les zones rurales et financer les réformes du marché du travail."

Mais les opposants estiment qu'une adhésion de la Croatie est inopportune, l'UE n'étant plus ce qu'elle était au vu de la menace qui pèse aujourd'hui sur l'euro.

 

(Source : Le Point).

Vendredi Europe Express - Bilan du Polonais Jerzy Buzek, qui vient de quitter la présidence du Parlement européen

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Aux côtes du président de la Commission et du Président du Conseil européen, celui qui occupe le perchoir du Parlement européen est l’une des figures de l’Union. En tant que représentant du parlement, il est autorisé à s’exprimer avant chaque Conseil européen. De plus, en tant que président de la conférence des présidents de groupe, il a une influence non négligeable sur l’ordre du jour.

L’Europe a été construite sur des rêves et nous n’avons pas le droit d’oublier ces rêves a affirmé Jerzy Buzek le 15 décembre dernier en séance plénière dans ce qui fut son discours d’adieu au poste de président du Parlement européen ; fonction qu’il occupait depuis juillet 2009. Jerzy Buzek a également plaidé pour une nouvelle vague d’intégration politique et une véritable union fiscale et économique tout en regrettant l’attitude isolationniste de certains états à l’image du Royaume-Uni, rappelant que ceux qui veulent rester à la marge de l’UE ne peuvent demander à en être un acteur principal.

Le dynamisme du président de Lisbonne

Premier président du Parlement européen issu de l’ex bloc soviétique, Jerzy Buzek a du lors de son mandat mettre en œuvre le traité de Lisbonne entré en vigueur quelques mois après son élection et affirmer le poids du Parlement dans la nouvelle configuration des institutions européennes. Le traité de Lisbonne élargissait en effet le nombre de domaines soumis au processus de codécision entre Conseil de l’UE et Parlement, passant de 41 à 85, parmi lesquels l’immigration légale ou la coopération judiciaire.

A l’écart du duo Van Rompuy-Barroso, Buzek a tenté de jouer sa propre partition pour imposer sa voix à Bruxelles. Ainsi, en février 2009, quelques mois avant son élection, il avait entrepris une tournée des capitales de l’UE pour mettre en lumière le nouveau rôle de Strasbourg, et montrer que le parlement s’impose désormais au milieu de l’arène.

En outre, lors des difficultés rencontrées en République Tchèque ou en Irlande pour obtenir la ratification du traité de Lisbonne, Jerzy Buzek s’était personnellement investi et était allé à la rencontre de Vaclav Klaus pour donner des garanties au président tchèque, réticent à adopter le "mini-traité".

Le SEAE dans le flou

Jerzy Buzek s’est également distingué comme un des principaux promoteurs du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), le service diplomatique réunissant les services des affaires étrangères de la Commission et du conseil que doit chapeauter le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, poste aujourd’hui occupé par l’évanescente Catherine Ashton.

Si le SEAE a techniquement réussi son rodage en ouvrant notamment des antennes à Washington, Pékin et Brasilia, son champ d’action reste complètement flou. Est-il l’organe embryonnaire d’une véritable diplomatie européenne ou un gadget destiné à coexister aux côtés des puissantes officines parisiennes ou britanniques ?

Récemment, l’euro député allemande Ingeborg Grässle regrettait l’inaction de Catherine Ashton, incapable de donner l’impulsion nécessaire pour faire du SEAE un « ministère européen des affaires étrangères », capable de développer concrètement, dans son travail quotidien, sa propre ligne européenne, dans laquelle les intérêts politiques et économiques ou les questions des droits de l’Homme et de la garantie de la paix pourraient jouer un rôle important. Pour Jerzy Buzek qui avait œuvré pour la promotion du SEAE, le flou qui entoure cette institution est un échec relatif.

Les droits de l’homme au coeur des priorités

Dans son discours d’intronisation, Buzek avait hissé la question des Droits de l’homme au rang de ses priorités. Il s’est d’ailleurs félicité la semaine dernière d’avoir su faire du parlement le phare de la liberté, ajoutant quand j’ai parlé aux manifestants place Tahrir au Caire et aux combattants de la liberté place des Martyrs à Tripoli, ils ont remercié l’Europe.

En 2010, lors d’une interview consacrée à Toute l’Europe, il s’était réjoui d’avoir pu évoquer la question du respect des Droits de l’homme lors d’un entretien avec le Président chinois Hu Jianto. En 2010, il avait appelé les autorités cubaines à autoriser le journaliste Guillermo Fariñas à se rendre au Parlement européen pour recevoir le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit. En vain. Du coup, lors de la cérémonie de remise du prix, Jerzy Buzek avait symboliquement remis le prix sur une chaise vide affublée du drapeau cubain.

Ces actions témoignent toutes d’intentions louables, mais symboliques qui virent à l’auto-satisfaction car on peut douter du réel poids de Jerzy Buzek quant à la question des Droits de l’homme lors de son mandat. Il a été absent lors de l’intervention en Libye où des désaccords ont émergé entre les États membres, à l’instar de Catherine Ashton, étonnamment muette sur le sujet. Il n’a pas tenté non plus d’interpeler le Conseil européen pour insuffler une dynamique au SEAE, entité pourtant à même de porter la voie de l’UE dans le monde à moyen et long terme.

La communauté européenne énergétique au point mort

Priorité du mandat de Jerzy Buzek, l’émergence d’une communauté européenne de l’énergie n’a pas été en mesure de voir le jour sous le mandat de l’ancien premier ministre polonais. Il y a 60 ans, la première communauté européenne de l’énergie a été fondée. Pour nos grands-parents, il s’agissait de charbon et d’acier. Aujourd’hui, il est nécessaire de continuer avec une perspective plus large ; tel est le credo de Jerzy Buzek. Une réunion autour de cette thématique a été organisé à Bruxelles les 7 et 8 juin 2010 mais sans que des mesures d’envergure ne suivent.

L’initiative résultait notamment des crises énergétiques de 2008 et 2009 qui avaient mise en exergue la dépendance de l’UE vis à vis du gaz russe. L’idée de Buzek est d’acheter en commun le gaz et le pétrole européen afin de mieux peser sur les négociations et ainsi obtenir des rabais. Autre rôle potentiel pour la future communauté énergétique, la mise en commun des réseaux de distribution d’énergie et le développement de la recherche à l’échelle européenne.

Soutenu par Jacques Delors, ce projet d’une communauté européenne énergétique a néanmoins été éclipsé par la crise financière et rangé dans les placards pour le moment. Du coup, un des projets énergétiques phares de l’UE qu’est la gazoduc Nabucco a pris du plomb dans l’aile sous le mandat de Buzek.

La Russie a remis la main sur la question énergétique européenne en inaugurant début septembre le gazoduc North Stream qui en contournant la Biélorussie offre un trajet sécurisé au gaz allemand notamment, tandis que le projet South Stream qui contourne l’Ukraine devrait être opérationnel dès 2015. Le ralliement de la France à South Stream en décembre 2009 a rendu quasiment caduque le projet Nabucco, au point mort faute de client et de fournisseurs.

Du coup, malgré son initiative de proposer la création d’une communauté européenne énergétique, M.Buzek a laissé s’étioler la belle idée qu’est Nabucco.

 

(Source : Le Taurillon).

vendredi, 20 janvier 2012

Vendredi Europe Express - Historique de la crise économique et sociale

pul4i2dl.jpgEn raison de la crise qui frappe le monde, l'actualité économique et sociale est très riche. Difficile de s'y retrouver dans ce flux d'informations !

Pour prendre du recul et mettre l'actualité en perspectives, voici un article ponctué de vidéos qui retrace une année 2011 passée en crise économique et sociale : CLIQUEZ ICI.

 

(Source : RTL).

Vendredi Europe Express - Le Prix de la Capitale verte de l'Europe

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Le prix de la Capitale verte de l'Europe reconnaît et récompense les villes à l'avant-garde d'un mode de vie urbain respectueux de l'environnement et pouvant faire office de modèles pour d'autres villes. L'Europe a besoin de ce type d'inspiration alors même que les villes s'efforcent de répondre à des problèmes environnementaux de plus en plus persistants. Vitoria-Gasteiz, capitale du Pays basque dans le nord de l'Espagne, est la troisième ville européenne à remporter le titre prestigieux de Capitale verte de l'Europe depuis le lancement de l'initiative en 2010, après Stockholm et Hambourg.

A Vitoria Gasteiz :

  • Tous les habitants ont accès à des espaces verts ouverts et publics dans un rayon de 300 mètres
  • 613 hectares de Ceinture verte
  • 479 m2 de forêts par habitant (couvrant un tiers de la commune)
  • 210 parcelles d'agriculture biologique
  • 130 000 arbres dans les rues de la ville
  • 2 lignes de tramway et 90 km de pistes cyclables
  • la moitié des déplacements s'effectuent à pied.
  • 1er plan d'action en faveur de l'environnement en 2002.

 

(Source : eco-quartiers).

Vendredi Europe Express - En Allemagne, les jours du Président Christian Wulff sont comptés

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La chancelière allemande Angela Merkel ne pourra plus longtemps soutenir un chef de l'État qui ne jouit même plus de la confiance de son propre camp. Les noms de deux successeurs sont évoqués.

 Christian Wulff, qui présentait jeudi ses vœux pour 2012 au château de Bellevue, est apparu plus que jamais comme un président en sursis. L'ONG Transparency International et l'association de la presse allemande ont boycotté l'événement.

La chancelière, Angela Merkel, continue de soutenir à bout de bras et s'est fendue d'un sourire chaleureux. Mais sur Internet, dans les talk-shows télévisés, dans la presse et dans les conversations à Berlin, le président n'est plus qu'une «Witzfigur», un objet de plaisanterie comparé à Mickey Mouse ou à un gamin, trop immature pour la fonction. Les rumeurs de succession vont bon train.

Marche arrière

Wulff s'est attiré les critiques de son propre camp conservateur pour sa défense jugée maladroite dans le scandale d'un prêt immobilier accordé à un taux préférentiel. Le président du Bundestag, Norbert Lammert, a résumé les inquiétudes qui animent les rangs des parlementaires conservateurs en mentionnant au magazine Stern«une grande perte de confiance». Wulff avait promis de faire toute la transparence sur ses «affaires» et s'était engagé à publier sur Internet 400 questions et réponses sur le prêt. Mais ses avocats lui ont demandé de faire marche arrière, préférant publier un résumé de sa position. «J'espère que Christian va publier les questions/réponses sur Internet», a déclaré sur Twitter Peter Altmaier, chef de file des députés de la CDU, appelant le président à «remettre en laisse ses avocats».

Les appels à la démission commencent à pleuvoir parmi ceux qui l'ont élu. «Mon conseil personnel à Wulff serait qu'il cesse de s'infliger son mandat, à lui-même et à sa famille», a lancé, jeudi, le député conservateur Karl-Georg Wellmann. Les libéraux, partenaires de coalition de Merkel le lâchent aussi. «Beaucoup d'Allemands souhaitent un président digne de ce nom, peut-être quelqu'un qui ne serait pas issu de l'establishment politique», juge Michael Theurer, membre de la direction du FDP.

« M. Propre »

La chancelière ne pourra pas continuer à le soutenir très longtemps sans mettre sa propre crédibilité en danger. Selon le quotidien conservateur, Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), la coalition de centre droit au pouvoir se préparerait activement à écourter «l'agonie» de Wulff. L'actuel ministre de la Défense, Thomas de Maizière, l'homme de confiance de Merkel au gouvernement, fait figure de favori pour la succession.

Issu d'une grande famille de protestants huguenots serviteurs de l'État, c'est une personnalité consensuelle qui fait figure de «M. Propre» de la politique outre-Rhin. Il avait déjà remplacé l'ex-ministre de la Défense, Karl Theodor zu Guttenberg, contraint à la démission par une affaire de plagiat il y a un an. Selon certains médias, Merkel pourrait aussi soutenir une figure de l'opposition, Frank-Walter Steinmeier, pour l'écarter de la course à la chancellerie de 2013.

 

(Source : Le Figaro).

vendredi, 13 janvier 2012

Vendredi Europe Express - Hommage à Vaclav Havel

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Spécialiste de l'Europe centrale et orientale, Jacques Rupnik revient sur le parcours de l'ancien président tchèque, Vaclav Havel, décédé le 18 décembre 2011 à l'âge de 75 ans. Il a été l'un de ses conseillers au Château de Prague (Source : TV5 Monde).

Les funérailles de Vaclav Havel, ancien président et dramaturge tchèque, ont réuni à Prague de nombreux dirigeants du monde, le 23 décembre dernier.
Ils sont venus se joindre aux Tchèques pour rendre un dernier hommage au héros de la Révolution de velours anticommuniste de 1989 (Source : BFM TV).

Vendredi Europe Express - Après sa prise de fonctions, l'Espagne du gouvernement de Rajoy adopte des mesures d'urgence extraordinaires

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Le nouveau gouvernement espagnol de droite a adopté, vendredi 30 décembre matin lors de son second conseil des ministres, une batterie de mesures destinées à réduire le déficit public espagnol à 4,4 % en 2012. La porte-parole du nouveau gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a en effet dévoilé un déficit plus élevé que prévu : 8 % au lieu des 6 % antérieurement annoncés par le gouvernement socialiste. "Face à une situation extraordinaire et imprévue", ont été prises des mesures de rigueur "extraordinaires et imprévues", a-t-elle souligné.

Parmi les mesures chocs annoncées sont prévues une augmentation des impôts et de larges coupes dans le secteur public, où l'on prévoit d'économiser 8,9 milliards d'euros en pratiquant la politique de l'"embauche zéro" et de non-remplacement en cas de départ dans les administrations, sauf dans les hôpitaux, l’éducation et les services de la police, a précisé la porte-parole. Les fonctionnaires feront de nouveau les frais du plan de rigueur puisque le gel de leurs salaires, dejà réduits de 5 % sous le gouvernement socialiste, sera maintenu en 2012.

Autre mesure retentissante : la suppression de trente directions générales dans les organismes publics et la réduction des subventions aux partis politiques et aux syndicats. Egalement au programme, le gel du salaire minimum interprofessionnel (SMI). Chiffré à 641,40 euros, le SMI espagnol est le plus faible de l'Union européenne. En dehors des économies, le gouvernement a également annoncé l'augmentation temporaire des impôts grâce auxquels il espère générer plus de 6,2 milliards d'euros. Cette hausse fiscale devrait être temporaire et s'étaler sur une période de deux ans.

DES MESURES "COSMÉTIQUES ET CHOCS"

L'objectif de ce plan de rigueur était d'économiser au moins 16,5 milliards d'euros en 2012, mais à la lumière des nouveaux chiffres du déficit, les économies pourraient être plus importantes. Comme l'a insinué la porte-parole, "ces mesures sont le début du début". Déjà dans la presse, Angel Laborda, directeur de la conjoncture d'une fédération des caisses d'épargne, disait que pour atteindre l'objectif de réduction de déficit à 4,4 %, l'Espagne devrait économiser plus de 40 milliards d'euros. Rafael Pampillon, directeur d'analyses économiques à l'IE Business School, pense également qu'il s'agit de mesures "cosmétiques et chocs" qui seront "certainement bien accueillies par la population".

Soraya Saenz de Santamaria a d'ailleurs indiqué que les décisions du gouvernement ont été prises dans le souci de "protéger les plus faibles", et que le gouvernement a voulu épargner les retraités et les chômeurs. "On ne demandera pas plus de sacrifices à ceux qui ne peuvent donner plus", a déclaré la porte-parole, qui a annoncé une revalorisation des retraites à 1 % pour les mettre au niveau de l'inflation et une prolongation de l'aide de 400 euros destinée aux chômeurs en fin de prestation, une mesure qui devrait être bien accueillie dans un pays qui compte 4,978 millions de chômeurs, soit 21,52 % de la population active. Finalement, l'idée des mini jobs à 400 euros en débat dans la presse espagnole n'a finalement pas été retenue.

DANS L'ATTENTE DE MESURES PLUS IMPOPULAIRES

Mais des mesures plus impopulaires devraient suivre à partir du mois de mars, lors de l'approbation du budget général de l'Etat et des élections, estime Rafael Pampillon, qui s’étonne que le gouverment n’ait pas mis plus l’accent sur la réforme du marché du travail et la restructuration du système financier. Ces deux dossiers sont en effet deux grandes priorités de l'exécutif espagnol. Mais selon l'économiste, il se pourrait que les négociations avec les syndicats tardent plus que prévu jusqu'à la mi-janvier. Il pense qu'elles achoppent sur les conventions collectives "destinées à réduire les indemnisations pour licenciement à 20 jours au lieu de 30 par année travaillée". Quant à la restructuration du système financier, considérée comme urgente, elle devrait être annoncée en début d'année, estime l'économiste.

Rappelons que depuis deux ans, l’Espagne a connu plusieurs plans d’austérité. En 2010, le gouvernement socialiste avait adopté un premier programme visant à économiser plus de 50 milliards d’euros.

 

(Source : Isabelle Birambaux - Le Monde).

vendredi, 06 janvier 2012

Vendredi Europe Express - 2012 : année de tous les labels !

2012-europe-A.jpgComme chaque année, 2012 se voit gratifier de multiples appellations et de labels en tous genres.

Pour la Commission européenne, 2012 sera l’année du viellissement actif et de la solidarité entre les générations tandis que le Danemark et Chypre assureront les présidences semestrielles tournantes du Conseil de l’Union européenne.

Pour l’ONU, ce sera l’année internationale des coopératives et pour l’UNESCO, l’année de l’énergie durable pour tous.

Le Chef du Gouvernement, François Fillon,  a, quant à lui, attribué le label « Grande cause nationale » au collectif d’associations : Rassemblement « Ensemble pour l’autisme ».

Les artistes seront également en fête puisque deux villes sont, comme chaque année, sacrées Capitales européennes de la Culture. Il s’agit de Guimaras, au Portugal et de Maribor, en Slovénie. En 2013, ce sera déjà le tour de Marseille  et l’on se réjouit car nos concitoyens ont plébiscité les visites dans les musées au cours de ces derniers mois !

Côté sports, les Polonais et les Ukrainiens seront les hôtes de  l’Euro de football en juin et comment oublier que notre continent accueillera à Londres en août les XXXèmes Jeux Olympiques de l’ère moderne. Certaines équipes seront même logées chez nos voisins du Nord Pas-de-Calais. Souhaitons donc beaucoup de succès à tous nos sportifs en cette nouvelle année !

vendredi, 30 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Le sapin de Noël de Dortmund (Allemagne)

Dortmund est aussi l'une des villes jumelées à Amiens.

vendredi, 16 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Remise du Prix Andreï Sakharov 2011 à Strasbourg

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Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a remis solennellement ce 14 décembre 2011 à Strasbourg le prix Sakharov à cinq militants des révoltes arabes. Seuls Ahmed al-Zubai Ahmed al-Sanusi, originaire de Libye et Asmaa Mahfouz, d'Égypte, ont fait le déplacement. Mohamed Bouazizi est lauréat à titre posthume. Le caricaturiste syrien, Ali Farzat et sa compatriote, l'avocate Razan Zitouneh, ont envoyé des messages aux eurodéputés.

 

(Source : RFI).

Vendredi Europe Express - La Croatie va rejoindre l'Union européenne

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Et de 28 ! La Croatie devrait devenir le 28e Etat membre de l'Union Européenne en juillet 2013.

Les dirigeants croates ont, en effet, signé vendredi à Bruxelles, un traité qui lui permettra de rejoindre l'UE en juillet 2013, quand il sera approuvé par référundum par son peuple et ratifé par les 27.

A la sortie des discussions sur le "pacte" pour sauver la zone euro, les dirigeants européens, exception faite de Nicolas Sarkozy représenté par Jean Léonetti, le ministre des Affaires européennes, ont paraphé le traité d'adhésion avec le président et la Première ministre croates. "Vous êtes chaleureusement bienvenus dans la famille européenne", a déclaré Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen. Il a toutefois relevé que ce n'était "pas encore le bout du chemin pour la Croatie". "Avant la date d'accession, les réformes devront continuer", a-t-il souligné.

"Nous assistons a un événement historique qui, mesuré à l'aune de son importance pour le peuple croate, n'a d'égal que la déclaration d'indépendance de notre pays", s'est réjoui Ivo Josipovic, le président croate. Jadranka Kosor, la chef de gouvernement croate, devrait participer à un sommet européen, en tant qu'observatrice.

L'UE semble avoir tiré les conséquences des adhésions hâtives de la Roumaine et de la Bulgarie en 2007. Elle a placé Zagreb sous un système de surveillance afin de s'assurer qu'elle poursuivra ses efforts de réformes d'ici 2013. Des rappports seront rendus fréquemment par la Commission européenne sur la mise en oeuvre des réformes du système judiciaire, la concurrence, et la lutte contre le crime organisé et la corruption. Des sanctions sont envisagées si l'exécutif européen juge les effort croates insuffisants. Elles prendront la forme de lettre d'avertissement mais pourraient déboucher sur un gel de fonds européens.

La Croatie va devenir le deuxième Etat de l'ex-Yougoslavie, après la Slovénie, à entrer dans l'Union européenne.

 

(Source : La Dépêche).

vendredi, 09 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Un accord européen trouvé sans la Grande-Bretagne

euro.jpgCe n'est pas à 27 que les pays européens vont négocier les termes d'un nouveau traité qui installera une discipline budgétaire de fer. La chancelière allemande l'avait laissé sous-entendre en arrivant à Bruxelles hier, les faits lui ont rapidement donné raison. Avant le dîner qui devait ouvrir le sommet Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont enfermés avec David Cameron. «C'était une mise en bouche intéressante», raconte un négociateur, dans un doux euphémisme.

«Nous ne sommes pas exclus (de l'Union européenne)»

Cette réunion à trois avait pour visée d'éviter le blocage des discussions à 27. Mais voilà, le premier ministre anglais arrivait «avec la main lourde», selon l'expression d'un diplomate européen. Il exigeait notamment que figure dans le traité un protocole permettant d'exonérer le Royaume-Uni de certaines réglementations des services financiers. Inacceptable pour Paris et Berlin. «Nous aurions préféré un accord à 27, cela n'a pas été possible compte tenu de la position de nos amis britanniques qui ont posé des demandes inacceptables par tous les autres pays», a regretté le président de la République, Nicolas Sarkozy. Le premier ministre britannique, David Cameron, s'est dit lui satisfait. «Il s'agit d'une décision difficile mais bonne», a-t-il affirmé, en jugeant que son pays n'avait pu obtenir des «gardes-fous» nécessaires. Et d'ajouter : «Nous ne sommes pas exclus (de l'Union européenne».

Il n'empêche, les 27 dirigeants ont négocié pendant plus de 9 heures. Une interruption de séance agitée vers 3 heures du matin a un instant laissé croire à une légère avancée. Mais très vite, après avoir consulté leurs sherpas, les chefs d'Etat et de gouvernement ont refermé les portes. Et la Grande-Bretagne n'a finalement pas donné son feu vert. «Les discussions ont été plus que vives!», raconte-t-on de l'intérieur. «Nous aurions préféré une réforme des traités à 27. Ce sera finalement un traité intergouvernemental», a indiqué Nicolas Sarkozy à l'issue de la nuit de négociation.

La Hongrie rentre dans le rang

Du coup, la zone euro s'oriente vers un traité dans lequel les dix-sept pays membres seraient rejoints par six, voire neuf des dix autres États de l'Union européenne. La Suède et la République tchèque ont en effet dit avoir besoin de temps avant de trancher. La Hongrie se dit prêt à rejoindre le groupe des 17.

 

(Source : Le Figaro - Economie).

vendredi, 02 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Il ya 20 ans, l'URSS s'effondrait...

L'URSS s'est effondrée en décembre 1991. C'était il y a 20 ans. Tout a commencé avec l'arrivée de Mikhaël Gorbatchev au pouvoir. Le nouveau dirigeant est un réformateur, il lance vite la Perestroïka: un ensemble de mesures de libéralisations économiques et politiques. Mais la crise s'aggrave, les pénuries augmentent. Parallèlement, les revendications nationalistes s'accélèrent dans les différentes républiques de l'Union, qui une à une, proclament leur indépendance...

 

(Sources : Yahoo! Actualités et IRIS).