jeudi, 11 septembre 2008
Exposition sur la tragédie du 11 septembre au Mémorial de Caen
Musée dans le ciel
En quelques minutes le 11 septembre 2001, Cantor Fitzgerald devient une des firmes américaines les plus marquées par l'attaque terroriste. Les bureaux de la société étaient situés au 101e, 102e, 103e, 104e, et 105e étages de la tour Nord frappée au niveau du 80e étage. Un peu plus de 1 000 personnes travaillent pour Cantor à New York. Quelques jours après le bilan est terrible : la société spécialisée dans les bons du trésor américain a perdu 658 collaborateurs. Tous les employés présents dans les bureaux le 11 septembre. Howard Lutnick, PDG, de Cantor fait partie des survivants parce qu'il accompagnait son fils à l'école. En revanche, son frère figure sur la liste des victimes.
Au 105e étage de la tour étaient présentées des centaines d'oeuvres de la collection de B. Gerald Cantor. Un étage qui avait été baptisé « Le Musée dans le ciel ». Les morceaux du bronze présentés au Mémorial sont tout ce qui reste de cette fabuleuse collection. Cette sculpture brisée en dit beaucoup plus qu'un long discours sur la violence des attentats. La marque orange sur le ventre est le signe posé par le FBI et la police New York lors des fouilles dans les gravats du World Trade. Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial décrit « des objets comparables à ceux des champs de bataille, tordus, brûlés, éclatés ». Il poursuit : « Au fond ce ne sont que les débris des tours de bureaux modernes dans lesquels nous aurions pu les uns les autres nous trouver le matin du 11 septembre 2001 ». Le bronze de Rodin était déjà un morceau de l'histoire présent dans une tour moderne. Avec les attentats, la sculpture entrait une deuxième fois dans l'Histoire.
Exposition 11 septembre, au Mémorial de Caen jusqu'au 31 décembre, ouverte tous les jours. Entrée : 5 €. Tél. 02 31 06 0 644.
Le catalogue de l'exposition est sorti aux éditions Ouest-France, « Le 11 septembre 2001, un événement planétaire », 95 p, 12 €.
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
Record battu pour le Téléthon américain grâce à Jerry Lewis!
Depuis 43 ans, l'acteur Jerry Lewis, 82 ans, anime durant 22 heures, malgré de graves ennuis de santé, sur une chaîne de télévision américaine, le Téléthon qu'il a lui-même institué en 1966 pour lever des fonds au profit du combat contre la dystrophie musculaire, la myopathie et les maladies orphelines.
Cette année tous les records ont été pulvérisés, l'émission récoltant 65 millions de dollars, somme qui sera affectée à la recherche.
07:45 Publié dans Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 10 septembre 2008
Relire ma vie publique par l'écriture
La vie politique est très souvent mouvementée. Elle entraîne vers un tourbillon dans lequel une réunion pousse un rendez-vous qui lui-même succède à une inauguration, un vernissage d'exposition ou encore une conférence de presse.
Dans cette agitation perpétuelle, on peut en venir à oublier un maillon essentiel de ce qui fait la politique : la prospective, la préparation de l'avenir, la réflexion.
Depuis un peu plus d'un an, grâce à ce blog, j'ai pris le temps d'écrire régulièrement pour dire ici les actions que je menais ou encore exposer les sujets qui me tenaient à coeur.
A l'origine, mon objectif consistait à poursuivre et développer l'échange avec les Amiénois et les Picards commencé depuis longtemps sur le terrain.
Mais deux de mes amis ont réussi à me convaincre que, pour parvenir à ce but, il fallait, au-delà de ce blog, rencontrer et expliquer mon parcours politique. C'est ainsi qu'est né un projet de livre* qui va voir le jour dans quelques semaines.
Se poser pour relire sa vie publique et s'assurer de son unité constitue un exercice difficile, périlleux, douloureux parfois mais sans aucun doute, utile.
Dans le monde dans lequel nous vivons, réservé voire critique à l'égard de la vie politique, je souhaite que cet ouvrage fasse découvrir ou redécouvrir combien la fonction d'élu, au service des habitants qu'il représente, est belle et noble, au-delà des inévitables difficultés ou ingratitudes.
Ce livre m'a permis de mener une introspection sur mon parcours et a été l'occasion d'un ressourcement qui vont nourrir mon action politique à venir en assurant sa cohérence.
Et, qui sait? Peut-être fera-t-il naître des vocations auprès de jeunes prêts à s'investir et à s'impliquer au service des autres dans la "res publica"!
*Une femme au coeur de la Cité, à paraître pour le 5 novembre chez Martelle Editions.
(Préface de Jean-Louis Bourlanges, Postface de Jean-Christophe Parisot).
10:53 Publié dans Mon livre "Une femme au coeur de la Cité" | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 09 septembre 2008
Discours d'Hervé Morin aux universités d'été des Jeunes Centristes
(Seul le prononcé fait foi)
Mes Chers amis,
Avec les parlementaires du groupe, avec André SANTINI, avec Jean-Christophe LAGARDE, je voudrais tout d’abord dire merci à deux ou trois personnes. Je voudrais dire merci à Jean-Pierre COLIN, président de la fédération du Var. Je voudrais dire merci à Mireille BENEDETTI, avec sa conviction, son enthousiasme extraordinaires, nous sommes en train de faire de belles choses dans les Bouches du Rhône ; puisque progressivement nous sommes en train d’élargir la famille, Robert ASSANTE, maire du 11ème et 12ème arrondissement de Marseille et Conseiller général vient de nous rejoindre, Robert est là au premier rang.
Et puis je voudrais surtout dire merci à Damien ABAD, et merci aux jeunes. Pour ceux qui étaient au Congrès fondateur de Nîmes en mai dernier, ils se souviennent des mots que j’avais eu pour Damien : je pense, Damien, que si les petits cochons ne te mangent pas, a priori la destinée des présidents des jeunes centristes devrait te permettre, un jour comme Jean-Christophe avant toi, de gravir les échelons de la vie politique française. Parce que tu as du courage, parce que tu es intelligent, et surtout parce que tu as une force et une détermination extraordinaires : Bravo Damien !
Alors c’est vrai, Mireille, ces 15 derniers jours ont été rudes, ils ont été rudes mais je suis vraiment heureux d’être là parmi vous aujourd’hui. Etre parmi vous pour cette première Université d’été, d’un parti qui n’a même pas un an d’existence. Un parti qui a 10 mois d’existence, puisque les statuts de ce parti ont été rédigés en septembre dernier et qu’ils ont été adoptés en novembre. Et bien moins d’un an après la création de notre parti politique, que les jeunes aient organisé l’Université d’été de notre parti, et que vous ayez réunis 400 personnes, où chacun est venu par ses propres moyens en finançant son déplacement ; c’est la preuve mes chers amis, que notre formation politique en l’espace de dix mois, a beaucoup avancée.
Que de chemin parcouru depuis dix mois !
Un groupe parlementaire autonome à l’Assemblée nationale.
Un congrès fondateur à Nîmes où nous avons réussi à mobiliser pendant deux jours plus de 2 000 militants dans le hall des expositions de Nîmes.
Près de 8000 adhérents, c'est-à-dire plus du tiers de ce que représentait le fichier de l’UDF à la veille de l’élection présidentielle, nous étions 21000 adhérents à jour de cotisation.
Des élus sans cesse plus nombreux à chaque élection. Je vous invite à lire dans une des dernières revues de sciences politiques, une analyse de Pierre MARTIN, indiquant que nous avions fait plus d’élus aux dernières élections municipales et cantonales que le Modem, et que nous avions été en nombre d’élus la troisième force politique du pays.
Et mon cher Damien, au-delà des fédérations de plus en plus nombreuses, de plus en plus constituées, nous avons un mouvement national des Jeunes centristes, dont certains sont ici devant nous, ce mouvement compte aujourd’hui 1000 jeunes. 1000 jeunes qui sont aujourd’hui la pépinière de demain.
Alors, mon cher Damien tu nous dis aujourd’hui : « il nous faut des places », Je ne suis pas contre ! Mais il n’y a pas de droit en la matière, il y a une exigence, celle de vous faire une place en fonction du travail accompli, en fonction de l’effort que vous accomplirez pour participer à la vie politique locale. Parce que quand on est jeune, pour avoir été Conseiller général à 29 ans, on a un atout formidable, c’est que celles et ceux qui sont plus âgés que vous, vous regardent non pas avec un regard de défiance, mais avec un regard extrêmement bienveillant. Ils disent : « voilà des jeunes qui veulent s’investir dans la vie politique », et cela vous procure un atout absolument extraordinaire. Et si vous savez mettre en œuvre cet atout, nous vous ferons la place que vous méritez aux élections européennes, et à coup sûr aux élections régionales dans moins de 18 mois. Investissez vous, prenez vos responsabilités, et je vous garantis que vous aurez la place qui doit être la vôtre.
C’est à vous, la jeunesse d’un parti jeune, que je m’adresse aujourd’hui.
Je compte sur votre enthousiasme,
Je compte sur votre dynamisme,
Je compte sur votre talent,
Je compte sur vos idées,
Je compte sur votre diversité,
Vous l’aurez compris, je compte sur vous pour porter haut et fort nos idéaux et nos combats.
Je compte sur vous pour que nos valeurs et nos convictions irriguent le débat public.
Je compte sur vous pour lancer des idées nouvelles, pour être à l’avant-garde, pour faire avancer la France, pour redonner du souffle à l’Europe.
Je compte sur vous pour inspirer l’évolution du monde et pour être la force d’imagination de notre parti.
Nous comptons sur vous, les Jeunes centristes, sur toi Damien, pour lancer des idées nouvelles, pour vous engager pour que notre parti ait dans les années à venir, la place qui est la sienne, et je pense aux élections présidentielle et législative
Car après la fondation de nos structures, nous voici désormais pleinement mobilisés dans l’élaboration de notre projet politique, dans l’écriture du contrat que nous voulons proposer aux Français.
Notre projet politique, nous devons le penser dans un esprit d’ouverture et de rassemblement de la famille centriste. Sans exclusive. Il nous faut travailler aussi bien avec les réformateurs de l’UMP – dont je rappelle que beaucoup sont d’anciens membres de l’UDF et du centre, du CDS pour Yves BUR, du PR pour Hervé NOVELLI, des Adhérents Directs pour Louis GISCARD d’ESTAING – qu’avec le parti radical de Jean-Louis BOORLO, mais aussi avec Jean-Marie BOCKEL, et avec les anciens centristes réunis autour de Pierre MEHAIGNERIE. Nous devons faire le chemin inverse de celui qui a conduit à la mort de l’UDF, c'est-à-dire par le dialogue refaire le chemin de la reconstruction de notre famille politique, celle qu’était l’UDF.
Notre projet politique, nous devons l’imaginer avec tous ceux avec qui nous partageons les mêmes valeurs et la même volonté d’agir.
C’est dans cet esprit que nous avons installé nos premiers groupes de travail :
L’un sur l’économie autour de Christian SAINT-ETIENNE, et nous aurons un Conseil national dès novembre pour évoquer ensemble les grandes orientations de la politique économique que nous voulons défendre. Une politique économique qui doit assurer le juste équilibre entre liberté d’entreprise, liberté économique, esprit de justice et d’équité.
L’autre sur l’Europe, autour de Brigitte FOURE, dans la perspective de rénover le projet européen qui est au fond de nos cœurs. Et nous lançons avec Jean-Pierre RAFFARIN et Hervé NOVELLI, les Séminaires des Centres. Le premier aura lieu le 18 septembre prochain, à Epaignes, sur l’Europe. Les séminaires des centres ne sont font pas avec nous mais autour de nous.
Ce premier séminaire des centres sur l’Europe sera ouvert par le père fondateur de l’UDF, Valéry GISCARD D’ESTAING, lui qui a su construire ce parti du centre et du centre droit. Lui qui avait eu l’intuition géniale que les centres éclatés devaient se réunir pour permettre au centre de peser face au parti conservateur de l’époque, le RPR.
Si nous avons choisi de consacrer ce premier séminaire à l’Europe, c’est parce que l’Europe est un sujet qui nous réunit depuis toujours, nous les centristes. L’Europe est partie prenante de notre identité politique. Nous les centristes, nous ne sommes pas seulement des Européens de raison ; nous sommes avant tout des Européens passionnés et c’est cette passion là qui nous permettra de nous rassembler.
Des Séminaires des centres, nous en aurons régulièrement, tout au long de l’année. J’ai d’ores et déjà confié à Valérie LETARD la préparation du 2e séminaire que nous tiendrons avant la fin de l’année sur le thème essentiel de l’avenir des solidarités, pour et poser aussi la question de l’humanisme.
Aujourd’hui, nous sommes ainsi en ordre de marche et résolument tournés vers l’action.
Parce que l’action, c’est le mandat que nous ont confié les Français en 2007 pour prendre toute notre part aux réformes nombreuses, courageuses et nécessaires dont le pays a besoin.
Oui, 2007, ce moment où le Nouveau Centre a vu le jour, renonçant à une opposition confortable mais inutile.
Car aux commentaires, nous préférons l’action.
Car à l’imprécation, nous préférons la responsabilité.
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de remettre la France en mouvement.
Il s’agit de rattraper notre retard dans la compétition mondiale.
Il s’agit de mieux préparer l’avenir et faisant enfin les réformes structurelles que les gouvernements successifs ont toujours remis à demain.
Car à force de remettre à demain les réformes, les indicateurs de la maison France se sont installés dans le rouge depuis des années et des années.
Je pense à notre déficit budgétaire structurel : songez qu’il faut remonter à 1980 – il y a 28 ans – pour retrouver un budget en équilibre. C’était sous Raymond BARRE… 40 milliards d’euros, c’est devenu notre déficit de croisière. Et 28 ans de déficits cumulés, c’est aujourd’hui 1 300 milliards de dette, qu’il nous faut bien rembourser. Votre impôt sur le revenu suffit à peine à rembourser les seuls intérêts de la dette.
Je pense à notre déficit commercial. Et ce n’est pas l’euro, le coupable ! Avec la même monnaie, nos voisins allemands s’en sortent bien mieux que nous !
Je pense au faible taux d’emploi des jeunes, sensiblement inférieur à celui de nos principaux partenaires européens. De dix points inférieurs en moyenne à nos partenaires européens.
Je pense au trop faible nombre de brevets déposés par nos entreprises. On dépose en France deux fois moins de brevets qu’en Allemagne. Pourquoi ?
Je pense enfin à la difficulté qu’ont nos universités à apparaître dans les grands classements internationaux.
Dès lors, comment ne pas s’engager franchement dans la voie des réformes ? Et nous voulons être le parti de la réforme et de la modernité.
Puis-je rappeler l’ensemble des réformes que nous avons menées dans la majorité présidentielle depuis plus d’un an.
60 projets de loi qui ont été adoptés par Parlement depuis le début de la législature.
L’alignement des régimes spéciaux de retraites sur les autres régimes de retraite : c’était justice que de le faire !
Le service minimum dans les transports : on en parlait depuis 20 ans.
Tout comme l’autonomie des universités que personne n’osait faire !
Et nous avons aussi ouvert le chantier des grandes réformes sociales : le dialogue social, le contrat de travail, la représentativité syndicale et bien sûr, les 35 heures. Voilà 10 ans que nous étions tétanisés sur cette question. Nous avons tenu nos promesses ! Nous avons fait ce que nous avions dit pendant la campagne présidentielle.
La modernisation de l’Etat est notre priorité quotidienne.
La fusion ANPE / Unedic, c’est fait !
La réforme des impôts et de la compatibilité publique, c’est fait !
La fusion DDE-DDA, c’est encore nous !
Et je n’ose parler de la réforme profonde du ministère de la défense dont nous avions absolument besoin pour moderniser notre outil de défense.
Ces réformes, nous les avons voulues. Ces réformes nous les avons portées avec nos différences. Mais ces réformes nous les avons faites.
Ce sont ces réformes structurelles internes qui nous permettront d’avoir à terme un niveau de croissance au moins égal à ceux de nos voisins européens. Depuis 1995 la France connaît en moyenne un point de croissance de moins que nos voisins européens. Parce que nous aurons fait ces réformes structurelles, lorsque la croissance mondiale reviendra, la France sera en mesure d’engranger les bénéfices de ces réformes structurelles.
Voilà pourquoi, à travers toutes ces réformes, j’ai le sentiment que le pari que nous avons fait en 2007, entre les deux tours de l’élection présidentielle, était le bon.
Nous avons refusé d’être dans l’incantation ; nous avons choisi d’être dans l’action.
Nous avons refusé d’être dans l’abstention ; nous avons choisi d’être ceux qui participent à la réforme.
Et s’il y a bien une réforme qui justifie notre choix, c’est la réforme institutionnelle.
Car cette réforme c’était la notre, c’était celle de l’UDF ! Des droits nouveaux pour les citoyens, comme le droit d’initiative populaire que nous avons fait inscrire dans la Constitution, l’impartialité de l’Etat notamment pour éviter que certaines nominations relèvent du copinage politique, le rééquilibrage du pouvoir au bénéfice du Parlement. Cela fait des années que nous voulions cette réforme. Aujourd’hui, nous l’avons !
Dès le 22 septembre prochain se tiendra un débat à l’Assemblée nationale puis au Sénat, suivi d’un vote. Ce débat et ce vote porteront sur l’engagement de nos forces en Afghanistan. Et bien, ce n’est rien d’autre que l’application du nouvel article 35 de la Constitution.
Quoi de plus naturel que de permettre au Parlement de se prononcer régulièrement sur l’envoi de nos soldats dans le cadre d’opérations extérieures ?
Mes Chers amis,
Les réformes sont engagées mais, c’est vrai, les Français restent inquiets. Ils s’interrogent. Beaucoup d’entre eux redoutent les lendemains.
Je sais bien que les motifs de préoccupation ne manquent pas.
Je sais bien que la question du pouvoir d’achat est réelle. Elle est légitime. Les Français ont raison de nous interpeller sur ce point. Nous devons leur répondre.
De même, sur le plan international, incontestablement, la situation est compliquée. Nous devons contenir la prolifération nucléaire, nous devons combattre le terrorisme qui est une menace permanente, nous devons faire face à de nouvelles crises. Les affrontements de cet été entre la Russie et la Géorgie sont venus nous rappeler brutalement qu’à nos portes, les risques de crises n’ont pas totalement disparu.
Mais si les Français sont inquiets, c’est aussi parce que la mondialisation brouille les repères sur lesquels notre société s’est construite depuis un demi-siècle. Elle bouscule nos habitudes et nos certitudes. Elle bouleverse l’ordre du monde en faisant la part belle aux puissances émergentes.
Oui, mes chers amis, le monde change. Il change vite, de plus en plus vite. Et c’est une donnée sur laquelle nous n’avons pas de prise.
Mais la mondialisation, nous y participons. Nous pouvons l’infléchir. Nous pouvons l’inspirer.
Notre projet, c’est la liberté, et pas seulement la liberté économique.
Il est faux de dire que la mondialisation condamne le modèle français. Elle en révèle les faiblesses, ce qui est différent, et elle nous contraint à les corriger.
Elle nous pousse à rechercher les nouveaux gisements de la croissance économique.
Elle nous conduit à réhabiliter le travail, que nous avons découragé à coups de 35 heures et de charges excessives.
C’est pour cette raison que le Revenu de Solidarité Active (RSA) représente une opportunité sans précédent pour sortir de ce cercle vicieux que nous avons tant dénoncé lors de toutes nos campagnes électorales.
Je veux rendre hommage à l’action menée par Martin HIRSCH. Voici en effet une réforme majeure, que je soutiens sans réserve.
Nous qui nous sommes tant battus pour le « i » de RMI,
Nous qui nous sommes tant élevés contre les trappes à pauvreté,
Nous aurons enfin, avec le RSA, un dispositif adapté à la reprise d’activité et une réelle incitation financière au travail.
C’est vrai, mon cher Jean-Christophe, que le financement de cette mesure suscite des interrogations, au sein même de la majorité. C’est le rôle même du débat parlementaire que de répondre à cette interrogation. Si on renforce les droits du Parlement, ce n’est tout de même pas pour considérer que le projet du gouvernement n’est pas amendable C’est au contraire pour considérer que le Parlement doit jouer tout son rôle. Et d’ailleurs, le Parlement n’a-t-il pas d’abord été créé pour voter l’impôt ?
Fallait-il pour autant créer une nouvelle taxe ?
Selon nous – et nous en avons parlé lors de notre dernier comité exécutif – des solutions alternatives méritent d’être étudiées. C’est pour cela que je mets dans le débat, au sein de notre parti, une alternative : soit le plafonnement de niches fiscales, soit la limitation des exonération de charges sociales liées aux 35 heures, pour toute une série de grands groupes dont aucune des décisions d’investissement ne correspond à la problématique de l’exonération de charges sociales ?
Faut-il pour autant prévoir une première exception au bouclier fiscal ?
Dans le contexte de concurrence dans lequel nous nous trouvons, on ne peut pas tenir un double discours : d’une part affirmer qu’un niveau de fiscalité excessif décourage l’investissement, provoque les délocalisations et empêche la création d’activité ; et d’autre part, déroger à la règle du bouclier fiscal un an seulement après sa création. Ceci porterait un coup très dur au pacte de confiance que nous avons conclu avec les contribuables. Il faut au contraire veiller à maintenir ce lien de confiance que nous tentons de créer entre le contribuable et le pouvoir politique.
Je crois ainsi, après ce que je viens de vous dire, qu’il est possible de ne pas toucher au bouclier fiscal tout en mettant en place une mesure dont le financement serait tout à fait équitable. Et c’est un objectif que nous nous sommes fixé.
Mes Chers amis, libérer la croissance, porter la liberté, mais aussi faire en sorte que nous ayons une société plus solidaire, déployée dans toutes ses dimensions : générationnelle, territoriale, culturelle, technologique.
Pour cela, nous avons aussi besoin d’inventer de nouvelles formes de solidarités. Je suis convaincu que nous avons un immense chantier à ouvrir : celui des solidarités intermédiaires. A côté des grands systèmes de solidarité, il existe un grand nombre de solidarités collectives capables de répondre aux préoccupations et aux problématiques de nos compatriotes. Il faut développer ces solidarités intermédiaires. Je pense au mutualisme, au secteur coopératif, aux branches professionnelles, aux fondations, au syndicalisme, au monde associatif, Je souhaite que nous fassions des propositions qui permettent de sortir du « tout distribution » ou des systèmes qui mettent en cause un certain nombre de principes auxquels nous croyons.
Le libéralisme ne doit pas seulement être économique. Il est aussi politique.
Comment vous parler de liberté sans vous faire part de ma réflexion sur « Edvige », ce fameux fichier qui fait tant couler d’encre ces derniers jours.
De quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agit d’un nouveau fichier de renseignements qui est la conséquence directe de la fusion des renseignements généraux (les RG) avec la DST. Cette fusion a donné naissance à une nouvelle direction du ministère de l’Intérieur: la direction centrale du renseignement intérieur.
« Edvige » c’est donc le fichier dont disposera l’Etat pour centraliser des informations sur les personnes susceptibles de porter atteinte à l’ordre public.
« Edvige » suscite la colère de nombreuses associations et partis politiques de gauche dont le parti socialiste. Mais je veux rappeler un moment de vérité et d’histoire. Car ce fichier n’est en réalité que la reprise de deux décrets datant de 1991, quand Edith CRESSON était Premier ministre.
Je veux rappeler que nous avons évidemment besoin de fichiers pour assurer la sécurité de nos compatriotes. On sait leur utilité pour lutter contre la délinquance et la criminalité sexuelle. Mais en l’espèce, les informations qui seront collectées, si je me réfère à la lecture du décret du 1er juillet 2008, sont elles toujours bien nécessaires ? Je voudrais poser un certain nombre de questions : est-il utile, pour assurer la sécurité de nos compatriotes, de centraliser les informations relatives aux personnes physiques ayant seulement « sollicité » un mandat politique ou syndical ? Est-il utile que l’on y intègre les coordonnées téléphoniques ? Est-il nécessaire d’y intégrer des éléments relatifs à l’immatriculation des véhicules de personnes ayant exercé des mandats ? Est-il utile d’intégrer des informations d’ordre fiscal et patrimonial ? Est-ce bien nécessaire de ficher les personnes jouant selon les termes même du décret, « un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif »?
N’y a-t-il pas là un curieux mélange des genres ? Voilà en tout état de cause un sujet qui nous interpelle tous. Dans une société où les nouvelles technologies sont partout, la question des nouvelles libertés est fondamentale. Ces libertés, qu’elles soient individuelles ou collectives, il faut définir le cadre juridique et politique de leur expression. Car si Internet est un formidable espace de liberté, c’est aussi une menace permanente sur nos propres libertés individuelles, et sur notre droit à la protection de la vie privée.
Voilà des sujets majeurs sur lesquels nous devons travailler. Je souhaite que sur la question de l’émergence et de la protection des nouvelles libertés individuelles, collectives, politiques, nous soyons fer de lance au sein de la majorité. Pour ma part, je ferai des propositions au début de l’année prochaine sur ces sujets car, me semble-t-il la France a trop longtemps oublié la question de la liberté.
Mes chers amis, la France est le pays de la liberté et l’humanisme. Mais la France est aussi un pays qui doit assumer les responsabilités d’une grande puissance.
Car la France n’est pas un pays comme les autres.
Nous sommes membre permanent du Conseil de sécurité.
Nous sommes membre fondateur de l’Union européenne.
Nous sommes une des 4 ou 5 grandes puissances militaires du monde et nous disposons de l’arme nucléaire.
Nous sommes la 5e puissance économique de la planète, en dépit de nos difficultés.
Tout ceci nous confère une place éminente dans le monde. Tout ceci nous donne une influence majeure. Une singularité qui nous confère des devoirs.
Le premier des devoirs, c’est d’œuvrer activement pour la sécurité et pour la stabilité du monde. C’est tout le sens de notre engagement en Afghanistan.
Dois-je rappeler que c’est Lionel JOSPIN et Jacques CHIRAC, qui dans un élan d’unité nationale si rare dans notre pays, ont décidé, d’un commun accord en 2001, l’envoi de nos troupes en Afghanistan ?
Dois-je rappeler que la communauté internationale intervient dans le cadre d’un mandat des Nations Unies, renouvelé chaque année ?
Dois-je rappeler que 39 pays sont aujourd’hui présents en Afghanistan et parmi eux, 25 des 27 Etats membres de l’Union européenne ?
Dois-je rappeler la terreur pratiquée par le régime taliban et la négation des droits de l’homme et de la femme, avant l’arrivée de la communauté internationale ?
Dois-je rappeler, même si cela n’apparaît pas encore suffisamment, les progrès accomplis depuis 7 ans ? Nous construisons des routes :( 4 000 kilomètres contre 50 en 2001), des écoles ( 6 millions d’enfants scolarisés alors que les jeunes filles n’étaient pas scolarisées en 2001) et des hôpitaux (80 % des Afghans ont aujourd’hui accès au système de santé contre 10 % en 2001) et nous formons l’armée afghane (50 000 hommes aujourd’hui et près de 80 000 hommes à la fin de l’année). Cette mission que nous effectuons, même si elle est à 7000 kilomètres de nos frontières, c’est une mission que nous effectuons par la sécurité de nos propres concitoyens. Car l’Afghanistan en 2001, c’était le foyer du terrorisme international.
Oui, le 18 août, dix de nos soldats ont payé du sacrifice ultime de leur vie dans l’accomplissement de leur devoir. Ils sont morts en combattant contre le terrorisme et pour notre liberté. Je veux, avec vous, ici à nouveau leur rendre hommage et saluer leur courage. Je veux leur témoigner une nouvelle fois ma reconnaissance et notre reconnaissance.
Nous n’avons pas le droit de tomber dans le piège que veulent nous tendre les Talibans : celui de la faiblesses d’opinions publiques occidentales par essence fragiles. Ne tombons pas dans leur piège ! Soyons unis, unis dans le combat contre le terrorisme, unis dans la défense des droits de l’homme, unis derrière nos soldats qui ne comprennent pas ce qui se passe et les débats qui heurtent une grande partie de l’opinion publique.
A ceux qui nous disent qu’il faut changer de stratégie, je leur demande: mais quelle stratégie ? Comment pourrions concevoir un seul instant que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, membre fondateur de l’Union européenne et actuellement en charge de la présidence du Conseil de l’Union, puisse du jour au lendemain annoncer son retrait aux 38 autres membres de la Communauté internationale. Ce serait une démission et une faute grave.
Nous n’avons qu’un seul devoir, c’est de continuer une épreuve certes difficile mais qui est indispensable pour notre sécurité et pour la stabilité du monde
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lundi, 08 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 8 et mardi 9 septembre: Commission des transports au Parlement européen de Bruxelles.
Mercredi 10 et jeudi 11 septembre: Rendez-vous à ma permanence à Amiens.
Vendredi 12 septembre: Rencontre avec des commerçants d'Amiens.
Lâcher de ballons aux couleurs de l'Europe dans le cadre de la présidence française du conseil de l'Union européenne, à Amiens.
Dimanche 14 septembre: Cérémonies organisées par le Souvenir français à Rancourt (Somme) à l'occasion du 92ème anniversaire de la Bataille de la Somme.
18:41 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
Ingrid Bétancourt désignée Femme de l'année 2008 par World Awards
La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, détenue pendant six ans par la guérilla des Farc dans la jungle de Colombie, a été désignée "Femme de l'année 2008", a annoncé vendredi l'organisation World Awards, présidée par l'ancien chef de l'Etat soviétique Mikhaïl Gorbatchev.
L'organisation souligne dans un communiqué qu'elle a voulu récompenser l'ancienne candidate écologiste à l'élection présidentielle colombienne de 2002 "pour son engagement pour la démocratie, la liberté et la tolérance".
Ingrid Betancourt a été libérée le 2 juillet par les forces spéciales colombiennes en même temps que quatorze autres otages des Farc.
Mme Betancourt, citée dans le communiqué, s'est dite "extrêmement honorée" par la décision de World Awards.
"Je vois ce prix comme un appel à continuer à m'engager non seulement pour la libération des autres otages des Farc, mais aussi pour tous ceux qui sont opprimés (...)", a déclaré Mme Betancourt. Elle a dit vouloir donner "une voix aux opprimés, à tous ceux qui n'ont pas été entendus jusqu'à présent".
Ingrid Betancourt a été qualifiée d'"exemple pour des millions de gens" par le fondateur du prix, Georg Kindel.
Le prix de la "Femme de l'année 2008" sera remis à Mme Betancourt le 26 octobre dans une ville européenne qui doit être prochainement annoncée.
Parmi les précédentes lauréates figurent Benazir Bhutto, ancien Premier ministre du Pakistan assassinée fin 2007, la reine Noor de Jordanie et l'actrice française Catherine Deneuve.
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samedi, 06 septembre 2008
Universités d'été des Jeunes Centristes
Durant ce week-end, je participe aux Universités d'été des Jeunes Centristes à La Londe Les Maures, dans le Var.
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jeudi, 04 septembre 2008
Ingrid Bétancourt écoute son coeur
Ingrid Bétancourt, l'ex-otage franco-colombienne, a expliqué mardi qu'elle n'avait pas d'ambition politique dans l'immédiat. "Pour le moment, ma véritable volonté est de ne pas être dans un espace politique. Il n'y a pas d'ambition personnelle dans mon coeur" , a-t-elle déclaré à Radio Caracol sans préciser ses projets.
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Les numismates sont aux anges!
Depuis lundi, 1000 bureaux de poste français (liste sur www.laposte.fr) ont mis en circulation des pièces de 5 euros en argent.
Tirée à 2 millions d'exemplaires, elle sera bientôt rejointe par la pièce de 100 euros en or dont la souscription est ouverte également depuis lundi dans les bureaux de poste.
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mercredi, 03 septembre 2008
Les symboles nous parlent à l'âme
En effet, le 7 août, une partie du faux-plafond de l'hémicycle, à Strasbourg, s'est effrondée. Les travaux de remise en état ont eu lieu mais les experts ont besoin de procéder à des examens complémentaires approfondis avant la réouverture.
Bien sûr, les anti-Strasbourg vont se déchaîner même si on ne peut que louer la célérité mise en oeuvre pour que le Parlement siège à Strasbourg le plus tôt possible.
Toutefois, je veux affirmer fortement que siéger à Strasbourg constitue, de très nombreux députés européens le disent, une véritable respiration, une rupture de rythme!
La session plénière mensuelle de Strasbourg : une semaine "hors du temps"!
La session de Strasbourg nous permet de nous poser, de nous ressourcer, de reprendre des forces afin d'aborder les autres semaines du mois, consacrées aux réunions de commission, de groupe et au travail en circonscription. Une semaine hors du temps en quelque sorte.
Dans notre monde, souvent qualifié de matérialiste, les symboles me paraissent particulièrement importants car ils parlent à l'âme. C'est pourquoi je suis attachée au drapeau européen (dont j'aimerais beaucoup qu'il soit porté en écharpe, comme le drapeau français, par les députés européens), à la devise de l'Europe "Unis dans la diversité" et au siège du Parlement européen à Strasbourg, la ville européenne par excellence.
Alors j'espère que cette session à Bruxelles sera exceptionnelle. Et pour que Strasbourg reste définitivement le siège du Parlement européen (voir photo ci-dessus), je vous invite tous à signer et faire signer la pétition que vous trouverez sur le site: http://www.one-city.eu
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mardi, 02 septembre 2008
Communiqué de presse
Européennes 2009 : Brigitte Fouré candidate
La députée européenne ouvrira ce samedi les universités d’été de son parti, Le Nouveau Centre, qui se dérouleront ce week-end, du vendredi 6 au dimanche 8 septembre, à La Londe-Les-Maures, dans le Var.
A l’aube d’une année politique qui débouchera sur les élections européennes de juin 2009, le président national des Jeunes Centristes, Damien Abad, a demandé à la députée européenne de prononcer le discours inaugural de ces universités d’été, en présence du Président du Nouveau Centre et Ministre de la Défense Hervé Morin.
Au cours de ce temps fort politique, les adhérents seront invités à réfléchir sur le nouveau nom de leur parti, qui sera choisi dans les prochains mois. Avec Mireille Benedetti, Secrétaire Générale-adjointe du Nouveau Centre, Brigitte Fouré soumettra aux militants l’appellation d’Union des Centristes de France (UCF), accompagné d’un logo.
Par ailleurs, interrogée par Euractiv, quotidien européen sur le net, quant à une éventuelle candidature aux élections européennes, Brigitte Fouré a répondu que, « Bien entendu, je solliciterai l’investiture du Nouveau Centre pour les élections européennes car je souhaite poursuivre l’action insufflée au Parlement européen par mon prédécesseur Jean-Louis Bourlanges afin de rassembler les électeurs du Centre dans la circonscription Nord-Ouest Europe.»
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
06 75 16 46 87
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Changement de nom du Nouveau Centre : avec Mireille Benedetti, nous proposons l'UCF : l'Union des Centristes de France!
UNIVERSITES D'ETE DE LA LONDE LES MAURES (VAR) DES 5,6 ET 7 SEPTEMBRE 2008
Nous, Brigitte Fouré, Députée européenne, et Mireille Benedetti, Conseillère régionale de Provence-Alpes Côte d'Azur et Secrétaire Générale-adjointe du Nouveau Centre,
Vu les statuts de notre parti « Le Nouveau Centre » ;
Considérant que la disparition du sigle « UDF » (Union pour la Démocratie Française) du paysage politique français en décembre 2007 a retiré à notre famille de pensée sa lisibilité sur la scène médiatique et dans l’opinion publique ;
Considérant que le Mouvement Démocrate, présidé par François Bayrou, a déplacé les valeurs de l’UDF au centre-gauche de l’échiquier politique français ;
Considérant que notre pays a plus que jamais besoin d’une famille de pensée d’inspiration sociale, libérale, écologique et européenne ;
Considérant que l’intitulé « Le Nouveau Centre » n’est pas en mesure de rassembler les Français autour de nos valeurs ;
Souhaitons :
Etant donné que le Nouveau Centre représente aujourd’hui réellement les valeurs de l’UDF fondée par le Président Valéry Giscard d’Estaing en 1978, même si le sigle « UDF » est la propriété du Mouvement Démocrate ;
Donner à notre mouvement l’appellation de « Union des Centristes de France » et le sigle « UCF » accompagné d’un logo imaginé par les Jeunes Centristes de Picardie ;
Afin de :
Développer une ambition pour la France et pour l’Europe conforme au dessein de notre fondateur Valéry Giscard d’Estaing ;
A savoir le suivant : « Notre projet est celui d’une société démocratique moderne, libérale par la structure pluraliste de tous ses pouvoirs, avancée par un haut degré de performance économique, d’unification sociale et de développement culturel. » (Démocratie Française, Fayard, 1976) et parce que ;
« La nouvelle dimension de la vie sociale, que cherche notre temps, revêtira, de plus en plus, la forme de la solidarité et de la fraternité. » (Démocratie Française, Fayard , 1976) ;
Voir renaître la version authentique, dans l’intérêt de la France et de l’Union européenne, de l’UDF et c’est précisément ce que l'UCF se proposera d’incarner. De ce fait ;
Demandons :
Au Président du « Nouveau Centre » lors de ces Universités d'été de La Londe Les Maures et aux instances qui en découlent ;
Soumettre notre proposition à discussion et aux votes des militants conformément aux statuts du « Nouveau Centre ».
La Londe Les Maures, le 7 septembre 2008 ,
Brigitte Fouré, Députée européenne;
Mireille Bendetti, Conseillère régionale et Secrétaire Générale-adjointe du Nouveau Centre.
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lundi, 01 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 1er au jeudi 4 septembre : Session plénière du Parlement européen à Bruxelles.
Vendredi 5 septembre : Réunion à ma permanence d'Amiens.
Samedi 6 et dimanche 7 septembre : Universités d'étés du Nouveau Centre à La Londe Les Maures (Var).
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samedi, 30 août 2008
Bravo Julie!
Julie Coin, une Amiénoise que je connais bien, ainsi que sa famille, vient de réaliser ce que toute la presse sportive ou généraliste, a qualifié de véritable exploit: classée 188ème joueuse mondiale, elle a éliminé, au deuxième tour du tournoi de l'US Open, Ana Ivanovic, 1ère joueuse mondiale en trois sets: 6-3;4-6;6-3.
Bravo Julie et bonne chance pour le match de ce samedi contre Amélie Mauresmo!
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vendredi, 29 août 2008
Communiqué de presse
Brigitte Fouré écrit à Gilles Demailly
Dans un courrier adressé à Gilles Demailly, Maire d’Amiens et Président d’Amiens Métropole, Brigitte Fouré demande que le drapeau tibétain reste hissé sur le beffroi durant toute la durée des Jeux Paralympiques, qui se dérouleront à Pékin du 6 au 17 septembre.
La députée européenne note qu’ « à l’heure où cette manifestation, connotée de valeurs très fortes, va à nouveau avoir lieu en République populaire de Chine, au sein d’un Etat totalitaire qui bafoue les Droits de l’Homme, j’aimerais, Monsieur le Maire, que le drapeau tibétain reste hissé sur le beffroi jusqu’au 18 septembre prochain ».
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
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mercredi, 27 août 2008
Un été riche en actualité internationale
Contrairement à l'habitude, l'été 2008 a été particulièrement riche en actualité, notamment sur la scène internationale.
Ces évènements auront des retentissements dans les mois à venir, n'en doutons pas.
Je veux parler, bien sûr, de la Chine.
Grâce aux Jeux Olympiques, elle a montré à la face du monde son savoir-faire, son sens de l'organisation mais aussi sa puissance.Et surtout, elle s'est hissée parmi les grandes nations de notre planète sans faire la moindre concession sur le terrain des Droits de l'Homme, au Tibet ou ailleurs.
Et le monde entier s'est tu!
Et l'Europe n'a pas elevé la voix!
Après de nombreuses tergiversations, deux ministres de notre gouvernement ont fini par rencontrer le Dalaï-Lama et on nous annonce que le président de la république le recevrait en fin d'année.
Mais en attendant, le gouvernement chinois, imbu de son incontestable réussite, pourra continuer à bafouer les règles les plus élémentaires de la démocratie!
Pourtant, on sait bien que les dictatures ne tiennent compte que du rapport de force et méprisent ceux qui les ménagent...
Dans le conflit entre la Russie et la Géorgie en revanche, on peut saluer l'intervention rapide de Nicolas Sarkozy, en qualité de président du conseil de l'Union Européenne.
Certes, la Russie n'a pas retiré jusqu'alors ses troupes d'Ossétie du Sud. Toutefois, un conseil exceptionnel se tient à Bruxelles le 1er septembre prochain. On peut espérer qu'une position commune soit prise par les 27 Etats membres sur ce conflit dans cette poudrière qu'ont toujours constituée les Balkans.
Mais au travers de ces deux situations, on voit bien que l'Europe est désormais attendue sur la scène internationale même si beaucoup reste à faire pour que l'Union européenne parle d'une seule voix, comme le prévoyait le traité de Lisbonne.
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lundi, 25 août 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 25 et mardi 26 août: Commission des transports et du tourisme au Parlement européen à Bruxelles.
Mercredi 27 août: Permanence sur rendez-vous à ma permanence à Amiens.
Jeudi 28 août: Rencontre avec une organisation syndicale de salariés.
Samedi 30 et dimanche 31 août: Cérémonies commémorant la libération d'Amiens.
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samedi, 23 août 2008
Je vous donne rendez-vous lundi!
Après des vacances reposantes, je vous retrouve dès lundi sur ce blog à l'aube d'une année européenne chargée.
Bon week-end à tous!
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lundi, 21 juillet 2008
Bonnes vacances à tous! Reprise du blog le lundi 25 août...
A ceux qui restent comme à ceux qui partent, je souhaite des vacances reposantes, rassérénantes et inventives, propices au délassement, à l'étude mais aussi à la joie de faire la fête.
Je vous retrouve sur ce blog dès le lundi 25 août, semaine de la reprise de mes activités de députée européenne à Amiens, Strasbourg et Bruxelles. L'année sera importante et décisive, avec la poursuite de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne et la campagne des élections européennes.
Ma permanence reste ouverte durant tout l'été : les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10 à 12 heures et de 14h30 à 17h30. Mes assistants ou des bénévoles seront là pour recueillir vos demandes de rendez-vous et feront le lien avec moi.
Un Livre d'Or est à votre disposition. Vous pouvez y inscrire un mot ou un poème à l'attention d'Ingrid Bétancourt, ex-otage des FARC en Colombie. Je le lui remettrai lors de sa venue au Parlement européen prévue à la rentrée.
Vous pourrez aussi y admirer l'exposition d'une toile de Pippa Darbyshire, comme celle qui illustre cette note, artiste britannique très connue en Baie de Somme.
Bonnes Vacances à Tous!
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vendredi, 18 juillet 2008
Hervé Morin au Grand-Jury RTL-Le Figaro-LCI
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Hervé Morin rencontre des blogueurs
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jeudi, 17 juillet 2008
Les amis de Brigitte Fouré : un site à consulter!
Durant tout l'été, vous pouvez continuer à consulter mon site Internet, Les amis de Brigitte Fouré, et adhérer à l'association!
Sur ce site, vous pourrez retrouver :
-L'édito de Jean-Christophe
-Mes publications "Nord-Ouest Europe Express" en format PDF
-Le courrier des lecteurs
-Plein de photos souvenirs!
-Toutes les vidéos de votre députée sur brigitte.TV
-Un bulletin d'adhésion à l'association
Bon surf!
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mercredi, 16 juillet 2008
Mon ami Jean-Christophe nommé Sous-Préfet
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a nommé, sur proposition de Michèle Alliot-Marie, le premier sous-préfet tétraplégique. Mon ami Jean-Christophe Parisot, 41 ans, sera secrétaire général de la préfecture du Lot.
C'est un grand moment d'émotion pour moi. Bonne route Jean-Chris!
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mardi, 15 juillet 2008
Le coup de coeur de ces deux mois, c'est Pippa!
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lundi, 14 juillet 2008
La mort d'un immense Européen
L'ancienne figure de Solidarité est décédée, hier, à 76 ans, dans un accident de voiture. Il était l'un des symboles de la dissidence polonaise sous le régime communiste.
Bronislaw Geremek a gagné son dernier combat. Un combat contre la loi de lustration, cette chasse aux sorcières orchestrée, l'an dernier, par les frères Kaczynski. Au nom de la « décommunisation » polonaise, la droite conservatrice avait imposé à 700 000 Polonais de certifier n'avoir jamais collaboré avec la police politique sous le régime communiste. Pour les réfractaires, c'était l'éviction immédiate et l'interdiction d'exercer pendant dix ans.
Contre cette « injustice », Bronislaw Geremek avait fait entendre sa voix : « c'est une loi qui viole les droits de l'homme, qui divise la société, qui salit les élites et introduit l'incertitude dans la vie des citoyens » s'était-il exclamé, devant le Parlement européen, le 23 avril 2007. De ce bras de fer, il était sorti vainqueur, la Cour constitutionnelle ayant invalidé la loi. Le Parlement européen, auquel il a été élu en 2004, s'était d'ailleurs solidarisé avec lui. Il en était devenu l'un des membres prestigieux : héros de la lutte du syndicat anticommuniste Solidarité, principal conseiller de Lech Walesa (dont il s'éloignera plus tard), emprisonné treize mois sous « l'état de siège » en 1982, symbole de la transition politique en 1989, et ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2000.
Il croyait en l'Europe
Bronislaw Geremek a péri, hier, dans un accident de voiture près de Lublin, dans l'ouest de la Pologne (sa voiture a percuté un minibus). Être singulier , opposant irréductible au communisme, il était aussi un défenseur acharné de son pays. Un homme de principes pour qui la morale comptait en politique : « Les Kaczynski sont arrivés par les urnes, et je suis fier de cette démocratie. J'espère qu'ils seront rejetés par les urnes » déclarait-il, s'opposant frontalement aux jumeaux ultraconservateurs qui occupaient alors les postes de Président et de Premier ministre de la Pologne.
Même dans cette tourmente, l'ancien cadre de Solidarité ne s'était pas départi de son extraordinaire optimisme. Il avait confié à notre confrère Patrice Moyon, croire beaucoup « à la génération Jean-Paul II pour sortir la Pologne de la tentation du réflexe nationaliste ».
Il ne s'était pas trompé, puisque quelques semaines plus tard le parti des Kaczynski avait été battu aux élections. Lors de cet entretien, l'historien qu'il était avait tenu à souligner tout ce que la France lui avait inspiré, à travers le mouvement personnaliste d'Emmanuel Mounier et la revue Esprit. Il avait aussi rappelé le soutien que lui avait apporté Ouest-France, dont il était un grand ami, lors de son emprisonnement.
En Pologne, Bronislaw Geremek était respectueusement appelé « le professeur ». Issu d'une famille juive, il fut parqué avec sa mère dans le ghetto de Varsovie. Son père mourra à Auschwitz, lui s'en sortira. En 1950, à 18 ans, Geremek rejoindra le Parti communiste : il croit au « socialisme à visage humain ». Ni juif, ni croyant, ni athée, Geremek était un croyant européen.
Lors de son combat contre la loi de lustration, il se cramponnait à son siège de parlementaire européen affirmant que « jamais » il ne démissionnerait. Une bataille de plus ne l'impressionnait pas. Il avait quitté le PC en 1968 après l'écrasement du Printemps de Prague par les chars soviétiques, et après la purge antisémite déclenchée en Pologne à la suite de la révolte étudiante. « Dissident d'un jour, dissident toujours » aimait-il répéter.
Aude ROUAUX (Ouest-France).
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Fête Nationale
L'hymne à la joie chanté devant Nicolas Sarkozy le 14 Juillet 2007, célébration de l'engagement européen.
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L'agenda de ma semaine
Lundi 14 et mardi 15 juillet : Commission Transports et Tourisme au Parlement européen de Bruxelles.
Audition de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports.
Mercredi 16 juillet : Comité Exécutif du Nouveau Centre à Paris.
Réunion du Nouveau Centre à Amiens.
07:50 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 juillet 2008
Communiqué de presse
Brigitte Fouré dialogue avec les salariés de l’entreprise Cosserat
La députée européenne Brigitte Fouré a reçu récemment une délégation de l’entreprise Cosserat. Depuis cet entretien, l’ancien maire d’Amiens a pris des contacts avec le cabinet de Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à l’industrie et à la consommation en vue de trouver une issue acceptable à la situation vécue par cette vieille entreprise amiénoise, menacée de fermeture.
Brigitte Fouré va écrire dans quelques jours aux Présidents d’Amiens Métropole, du Conseil Général de la Somme et du Conseil Régional de Picardie afin de connaître les initiatives qu’ils souhaitent développer pour maintenir l’emploi des salariés de Cosserat.
En outre, la députée européenne va saisir le Préfet et lui demandera d’organiser une table ronde avec les collectivités locales sur le devenir de cette entreprise, fleuron du textile et joyau du patrimoine amiénois.
Contact presse :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
06 75 16 46 87
15:18 Publié dans Social | Lien permanent | Commentaires (0)
Nicolas Sarkozy au Parlement européen
Après un débat de 3 h 20 (un record européen !), une réponse à quasiment tous les députés qui étaient intervenus, et la promesse de revenir « dès que nécessaire », Nicolas Sarkozy a réussi, hier, à Strasbourg, son premier examen de passage devant le Parlement européen.
Il a patiemment exposé les priorités du semestre de la présidence française (immigration, environnement, politique agricole, défense, Union pour la Méditerranée), traitant le Parlement en allié (« Votre engagement sur le paquet climat est déterminant ») et flattant les députés : « S'il y a un lieu en Europe pour définir ce qu'est l'identité européenne, c'est ici ! »
Sens de la répartie
Pour autant, le Président en exercice de l'Union européenne n'a abandonné ni sa verve ni son sens de la répartie. Après avoir tressé des louanges à tous les groupes, des conservateurs britanniques aux socialistes européens, Nicolas Sarkozy n'a pas résisté au plaisir de renvoyer Le Pen dans les cordes : « Nous avons eu, en France, le grand malheur d'avoir l'extrême-droite la plus puissante d'Europe. En vous écoutant, je suis bien content que ce soit terminé », a-t-il lancé, déclenchant un éclat de rire général.
Son propos sur la Chine, n'est pas passé inaperçu. Jeudi, Nicolas Sarkozy avait fait savoir lors d'une rencontre avec le n°1 chinois, Hu Jintao, qu'il assisterait, le 8 août, à l'inauguration des JO de Pékin. « C'est minable ! », l'a apostrophé Daniel Cohn-Bendit, auquel plusieurs parlementaires ont emboîté le pas.
Nicolas Sarkozy, se prévalant du soutien des dirigeants des Vingt-Sept, s'est défendu de passer les droits de l'homme par pertes et profits : « Ce n'est pas par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des droits de l'homme, mais par un dialogue franc et direct. Je ne pense pas qu'on peut boycotter un quart de l'humanité. Je veux y aller et je veux parler ».
Il a demandé, après coup, à Daniel Cohn-Bendit et Bernard Kouchner de « travailler sur une liste de prisonniers politiques » qu'il soumettra au président chinois... Et pour bien signifier qu'il ne cède rien au régime communiste, comme on l'en accusait, Nicolas Sarkozy a mouché l'ambassadeur de Chine à Paris, Kong Quan, qui l'avait menacé de « graves conséquences » s'il recevait le dalaï-lama, mi-août, lors de sa tournée en France : « Ce n'est pas à la Chine de fixer mes rendez-vous ».
Traité de Lisbonne. Nicolas Sarkozy, qui sera à Dublin le 21 juillet, exige une solution « soit en octobre, soit en décembre » pour sortir de la crise provoquée par le « non » irlandais. Il met en demeure le président polonais Lech Kaczynski, qui avait signé le traité à Lisbonne et refuse maintenant de le ratifier : « Quand on apporte sa signature, en Europe, on doit la respecter ».
Commission de Bruxelles. Nicolas Sarkozy souhaite que le Portugais José Manuel Barroso effectue un nouveau mandat, de 2009 à 2015, à la tête de la Commission européenne.
(Source : Ouest-France).
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mercredi, 09 juillet 2008
Ingrid Bétancourt libre : Entretien exclusif à France 24
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