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Depuis plusieurs semaines, le monde traverse une grave crise financière. On a souvent expliqué qu'elle trouvait son origine dans les dérives d'un capitalisme sans limites, la recherche d'un profit ne reposant sur aucune réalité et l'absence de régulation de notre système économique. Et, bien sûr, l'analyse est juste.
Mais on a moins souligné le tourbillon dans lequel se serait retrouvée notre monnaie sans l'Europe.
L'euro, on l'a constaté, a beaucoup mieux résisté que n'auraient pu le faire le franc, le mark ou la lire. On voit bien aussi que les décisions prises ce week-end par l'Eurogroupe, à l'initiative du Président du Conseil de l'Union Européenne, ont eu un effet immédiat sur les marchés financiers.
Evidemment, il va falloir prendre des mesures pour éviter qu'à l'avenir une nouvelle crise financière ne surgisse. Mais si l'on veut qu'elles soient efficaces, il faudra qu'elles soient prises à l'échelle européenne.
C'est donc de plus et mieux d'Europe que nous avons besoin.
Alors que la conférence de presse de mon livre Une femme au coeur de la Cité a eu lieu aujourd'hui, je vous livre un extrait du chapitre 7 en avant-première.
Une femme au coeur de la Cité sera en librairie le 5 novembre. Il est publié chez Martelle éditions. Il s'agit d'entretiens avec Fabrice Hinschberger. En outre, ce livre reçoit la préface de Jean-Louis Bourlanges (Conseiller-Maître à la Cour des Comptes et ancien député européen) ainsi que de Jean-Christophe Parisot (Secrétaire Général de la Préfecture du Lot, Sous-Préfet de Cahors).
Chapitre 7 : Quartiers Nord
F.H. : Que représentent pour vous ces sept années passées dans le secteur rive droite ?
B.F. : D’abord, beaucoup de rencontres. J’étais véritablement en contact avec les habitants, avec leurs attentes. Surtout, il y avait en eux un besoin très fort d’authenticité. A Amiens-Nord, les gens ne vous trompent pas. J’y ai acquis aussi une connaissance du monde de l’Islam, ce qui reste une formidable ouverture d’esprit pour moi sur des croyances et des cultures que je ne connaissais pas ou peu.
Et puis, le fait d’être immergée dans le quartier m’a permis d’être à l’impulsion des projets, de faciliter les contacts sur le terrain afin de pouvoir les expliquer. J’aimais cette fonction de facilitateur car il est impensable de préparer l’avenir sans prendre en compte l’avis des personnes.
J’ai aussi découvert des associations qui fourmillent d’idées, notamment le club de football de l’AC Amiens, qui reste mon club de prédilection et dont je suis fan !
J’ai aussi beaucoup appris de l’administration avec qui, dans un secteur, il n’y a plus de problèmes de hiérarchie. On y travaille main dans la main dans l’intérêt de tous.
Amiens-Nord m’a appris à préparer l’avenir, c’était un échange continuel avec une population attachante.
Jean-Marie Gustave Le Clezio, L'auteur du «Procès-Verbal» et de «Désert» a été distingué par l'Académie suédoise, qui a salué «l'explorateur d'une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante».
Pour la première fois depuis sa libération le 2 juillet, l'ex-otage franco-colombienne est à Bruxelles. Son programme d'hier l'a emmenée au Palais royal, au Parlement européen, au Parlement fédéral et à l'Hôtel de Ville de Bruxelles, a confié André-Louis Du Bois, président du comité Ingrid Betancourt Belgique (membre de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt pour la libération des otages de Colombie).
L'ancienne candidate à l'élection présidentielle colombienne s'est entretenu avec le Roi Albert II en fin de matinée. Dans l'après-midi, à 15h, elle a été reçue en séance plénière au Parlement européen avant d'y rencontrer différents groupes politiques.
Ingrid Betancourt s'est ensuite exprimée sur le plateau du Journal de 19h de RTL-TVI. Emouvante et sincère, elle a tenu un discours mobilisateur. L'ex-otage a également remercié le peuple belge et tous les militants pour leur soutien: "Je vous aime et je vous admire".
Interrogée sur ce que le mot "libération" évoque désormais pour elle, Ingrid Betancourt a répondu que la liberté est un "miracle", une "chance". "Je remercie le ciel tous les matins d'être libre".
Sur la photo ci-dessus, lors de sa visite au Parlement européen hier, je remets à Ingrid Bétancourt un livre d'or rempli des messages des Amiénois, une bougie et une photo de notre action du 23 février dernier en vue de la libérer. Je suis aux côtés de Joseph Daul, Président du groupe PPE-DE, qui a ouvert toutes les portes pour me la faire rencontrer. C'était un grand moment d'émotion pour moi de plonger mon regard dans les yeux de celle pour qui nous nous sommes tant battus.
Le comité Nobel a annoncé lundi à Stockholm l'attribution du prix Nobel de médecine 2008 à l'Allemand Harald zur Hausen et aux Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier pour leur contribution apportée aux découvertes séparées des virus responsables du cancer de l'utérus et du sida.
Harald zur Hausen a été honoré pour avoir découvert un virus responsable du cancer de l'utérus, alors que les deux Français ont été récompensés pour avoir découvert le virus immunodéficitaire HIV, a expliqué le comité Nobel.
C'est ce mercredi que l'ex-otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt prononcera une allocution dans l'hémicycle du Parlement européen de Bruxelles, à l'intention des députés européens.
Parmi eux, Brigitte Fouré, qui s'était mobilisé le 23 février dernier en faisant brûler 2191 bougies, rappelant ainsi symboliquement les journées de captivité d'Ingrid.
La députée européenne aura ainsi l'occasion de remettre à Ingrid Bétancourt l'une de ces bougies, ainsi qu'une grande photographie prise lors de cette journée et un livre d'or rempli de messages des Amiénois.
Ingrid Bétancourt a été l'otage de la guérilla marxiste des FARC pendant plus de six ans. Elle a été libérée par l'armée colombienne le 2 juillet dernier. Le soutien de l'opinion publique française, véritable force de pression, n'aura jamais désempli pendant toute la durée de sa captivité.
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire de la députée européenne Brigitte Fouré
Brigitte Fouré et six députés européens écrivent au Président de la République en vue d’émettre un timbre reprenant le symbole de l’Union européenne
Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le Gouvernement souhaite profiter de ce temps fort institutionnel important pour notre pays pour rendre l’Europe plus accessible et plus visible pour les citoyens.
Cette volonté s’illustre parfaitement dans l’action de Madame la Présidente Nicole Fontaine, qui, en choisissant en l’an 2000 pour symbole de l’Union européenne la sculpture de Ludmila Tcherina, intitulée « L’Europe à cœur », a incontestablement œuvré pour une Europe plus charnelle et dédiée aux Peuples qui la composent. L’original de cette œuvre est situé devant le siège officiel du Parlement européen à Strasbourg. Suite à une rencontre avec le délégué régional du Groupe La Poste en Alsace, la députée européenne Brigitte Fouré est à l’initiative d’une lettre auprès du Président de la République afin de créer une émission philatélique illustrant la statue, symbole de l’Union européenne.
Plusieurs députés européens se sont joints à l’initiative de Brigitte Fouré en signant cette demande :
-Jean-Marie Beaupuy (MoDem, groupe ADLE)
-Alain Lamassoure (UMP, groupe PPE-DE)
-Bernadette Bourzai (PS, élue au Sénat le 21 septembre)
-Catherine Trautmann (PS, groupe PSE)
-Jean-Luc Bennhamias (MoDem, groupe Les Verts-ALE)
-Ari Vatanen (UMP, groupe PPE-DE)
Pour Brigitte Fouré, « il est important que l’Union européenne mette en avant ses symboles, comme son drapeau ou son hymne. Le fait que l’original du symbole de l’Union européenne se situe en France donne aux députés européens français un rôle prépondérant dans ce domaine. Tout le monde connaît Marianne, symbole de la République Française. Nous devons maintenant nous approprier aussi « L’Europe à cœur » ».
Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le Gouvernement souhaite profiter de ce temps fort institutionnel important pour notre pays pour rendre l’Europe plus accessible et plus visible pour les citoyens.
Cette volonté s’illustre parfaitement dans l’action de Madame la Présidente Nicole Fontaine, qui, en choisissant en l’an 2000 pour symbole de l’Union européenne la sculpture de Ludmila Tcherina, intitulée « L’Europe à cœur », a incontestablement œuvré pour une Europe plus charnelle et dédiée aux Peuples qui la composent.
Pour nous, députés européens, qui côtoyons cette œuvre régulièrement lors des sessions plénières du Parlement européen à Strasbourg, le symbole est très fort.
Aussi, Monsieur le Président de la République, nous aimerions, sous votre présidence du Conseil, que soient facilitées les démarches en vue d’émettre un timbre de la République Française illustrant cette œuvre, propice à faire émerger une société de paix.
Cette émission philatélique permettrait aussi à nos concitoyens de s’approprier ce symbole de l’Union européenne, encore trop méconnu, et de révéler au grand public qu’il se situe dans notre pays.
Sur une initiative lancée par notre collègue Brigitte Fouré, après un premier contact avec M. Perrier, délégué du Groupe La Poste en région Alsace, nous vous soumettons cette proposition en espérant que vous lui accorderez un regard favorable.
Dans l'attente de votre décision, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Président de la République Française, Président du Conseil de l'Union européenne, l'expression de notre très haute considération.
Brigitte Fouré (Nouveau Centre, groupe PPE-DE)
Jean-Marie Beaupuy (MoDem, groupe ADLE)
Alain Lamassoure (UMP, groupe PPE-DE)
Bernadette Bourzai (PS, élue au Sénat le 21 septembre)
Circulez sur une grande carte de l'Union européenne, reproduite sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel, et apprenez à connaître chacun des 27 pays qui la composent.
Le mercredi 10 septembre, le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet, la ministre de la Culture, Mme Christine Albanel, et le maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, inaugurent une grande carte de l'Union européenne sur la pelouse du Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel.
Les promeneurs pourront se familiariser avec la géographie de l'Union européenne en circulant sur cette carte et apprendre à mieux connaître chacun des 27 États membres en consultant les panneaux installés de part et d'autre de la carte.
Deux enfants originaires de chacun des États membres et les ambassadeurs en France des pays membres de l'Union européenne ont été invités à participer à cette inauguration, ainsi que les représentants d'associations à vocation européenne. Leur présence symbolise la réalité de la construction européenne, une union d'hommes et de femmes dont la diversité enrichit la maison Europe. Elle témoigne également d'une Europe résolument tournée vers l'avenir.
L'UMP Gérard Larcher a été élu Président du Sénat français dès le premier tour de scrutin.
Il a obtenu 173 voix face à Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste, qui en a recueilli 134.
Alain Lambert, qui avait refusé de se plier à la primaire interne à la majorité présidentielle remportée la semaine dernière par Gérard Larcher, avait finalement renoncé mercredi matin à se présenter au "plateau", la présidence du Sénat.
Gérard Larcher avait été désigné mercredi dernier par son groupe pour être son candidat à la tête du Sénat et succéder ainsi à Christian Poncelet (UMP) qui avait décidé de ne pas briguer à nouveau le "plateau".
Lors de cette primaire, le sénateur-maire de Rambouillet, dans les Yvelines, avait obtenu 78 voix contre 56 à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et 17 à Philippe Marini.
Elu président du Sénat, Gérard Larcher, 59 ans, devient le deuxième personnage de l'Etat après le président de la République et avant le Premier ministre. C'est lui qui assure l'intérim en cas de vacance de la présidence de la République.
Lundi 29 septembre : Journées parlementaires du Nouveau Centre à Beaune.
Mardi 30 septembre : Rendez-vous à Bruxelles avec le commissaire européen à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Egalité des chances, Vladimir Spidlà, en présence d'une délégation de conseillers régionaux de Picardie du groupe "Aimer la Picardie".
Réunion de La Ruche européenne, la commission Europe du Nouveau Centre à Paris.
Mercredi 1 octobre : Rencontre avec des associations à Amiens.
Jeudi 2 octobre : Réunion organisée par l'Union Féminine Civique et Sociale d'Amiens sur le thème de l'Europe.
Vendredi 3 octobre : Réunion du Conseil de la Socièté Civile "Amiens Horizon Europe".
En 2006, la France a comptabilisé 830 300 naissances, soit 2,8% de plus en un an. Elle est le pays le plus fécond de l'Union européenne. L'indicateur conjoncturel de fécondité a atteint 2,0 enfants par femme, le plus haut depuis 30 ans, contre 1,93 pour l'Irlande et 1,85 pour la Suède. L'excédent naturel (les naissances moins les décès) a dépassé les 300 000 personnes, un record.
La députée européenne Brigitte Fouré a écrit aujourd'hui à Guillaume Pépy, Président de la SNCF, en vue de lui demander la mise en service rapide de Corails Teoz entre Paris et Calais via Amiens, dans l’attente d’une nouvelle Ligne à grande vitesse (LGV) entre Paris et Londres par Amiens.
Pour Brigitte Fouré, il n’est pas acceptable de voir la préfecture de la Région Picardie mise peu à peu au ban du réseau ferroviaire national le plus performant du monde. Corail Teoz pourrait ainsi venir en renfort de la prochaine mise en service des TER bi-modes, trains pouvant circuler à la fois sur des voies électrifiées ou non, dont les Picards ne sauraient se satisfaire.
Brigitte Fouré demande donc instamment, plutôt qu’un Grenelle, la convocation d'un « Perret » du rail qui aurait lieu dans la capitale picarde. Il s’agirait d’une concertation en forme de table ronde entre la SNCF et les collectivités territoriales situées au nord de Paris.
Pour l’ancien maire d’Amiens, de cette concertation pourrait émerger l’électrification de la ligne Amiens-Boulogne, un engagement clair pour le TGV Paris-Londres par Amiens et, enfin, la mise en service rapide du Corail Teoz entre Paris et Calais.
« Corail Teoz a fait ses preuves sur les lignes Paris – Clermont-Ferrand, Paris-Limoges-Toulouse et Bordeaux-Marseille-Nice. Et surtout sur Paris-Nancy-Strasbourg où, de 2003 à 2007, Corail Teoz a permis de pallier l’absence du TGV Est-européen »explique Brigitte Fouré.
Actuellement, les dessertes entre Paris et Boulogne-sur-Mer se font par Corail Intercités, qui est la marque crée par la SNCF pour désigner les rames Corail utilisées sur les lignes de moyennes distances.
« Le seul inconvénient de Corail Téoz est qu’il faut y réserver ses places, comme au sein du TGV. C’est pourquoi nous devons créer un binôme entre le TER bi-modes, qui assurerait la liaison entre Paris et Boulogne, et Corail Teoz qui permettrait de recréer une grande ligne entre Paris et Calais, utile notamment pour les personnes se rendant sur le littoral de la Côte d’Opale. C’est une des pistes que je suggère dans le cadre d’un « Perret » du rail »note encore l’élue Nouveau Centre (groupe parlementaire PPE-DE au Parlement européen).
La députée européenne, membre titulaire de la commission Transports et Tourisme au Parlement européen, entend suivre ce dossier de très près afin que « plus jamais la Picardie ne soit oubliée dans les tracés ferroviaires. »
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
06 75 16 46 87
N.B. :Brigitte Fouré a fait copie de son courrier, adressé au Président de la SNCF, au Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l'Aménagement durables, aux secrétaires d’Etat aux Transports, à l'Aménagement du Territoire et au Développement de la Région Capitale, aux maires d’Amiens, d’Abbeville, Boulogne-sur-Mer et Calais, aux présidents du Conseil général de la Somme, du Pas-de-Calais et du Nord ainsi qu’aux présidents des conseils régionaux de Picardie, du Nord-Pas-de-Calais et d’Ile-de-France.
Gérard Larcher a remporté dès le premier tour la primaire UMP pour la présidence du Sénat, qui devrait donc lui revenir le 1er octobre lors du vote de la Haute assemblée, puisque la droite y est majoritaire, a annoncé le groupe sénatorial UMP.
L'ancien ministre du Travail et sénateur-maire de Rambouillet (Yvelines), 59 ans, a obtenu, avec 78 voix --deux de plus que la majorité absolue-- une large victoire sur son principal rival, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui a recueilli 56 voix. Le troisième postulant, le sénateur-maire de Compiègne (Oise) Philippe Marini, a obtenu 17 suffrages.
152 sénateurs UMP étaient inscrits, tous ont voté. Il y a eu 1 vote nul.
Le vainqueur de cette primaire a toutes les chances d'emporter la présidence, l'UMP restant majoritaire au Sénat, même si elle a perdu dix sièges lors des sénatoriales de dimanche.
Le successeur de Christian Poncelet, 81 ans, dont 10 de présidence du Sénat, sera élu par l'ensemble des sénateurs en séance publique mercredi 1er octobre, premier jour de la session ordinaire du Parlement.
Très ému, le sénateur des Yvelines a déclaré mesurer que "cette responsabilité (lui) donne des devoirs", dont celui "d'être à la hauteur de la confiance (qu'on lui a) témoignée".
"Aujourd'hui, le groupe UMP du Sénat a fait une démonstration qu'on pouvait faire un choix serein, un choix loyal, un choix entre des amis", selon lui.
"C'était une belle finale, bravo au vainqueur", a dit M. Raffarin, les larmes aux yeux.
Auparavant, dans le bref discours de défense de sa candidature prononcé devant ses pairs, Gérard Larcher avait appelé le Sénat à être "fier de sa spécificité", et "plus visible" pour "gagner la bataille de l'image".
"Je réclame un Sénat qui compte, qui soit plus entendu", "un Sénat qui se distingue de l'Assemblée nationale par sa manière de travailler, et par son mode de scrutin", avait-il poursuivi.
Il avait réclamé un Sénat "qui soit la maison des élus locaux" mais qui soit aussi "plus ouvert sur la France, l'Europe, et le monde".
Parmi les "leviers du renouveau", M. Larcher avait proposé "la réforme audacieuse et consensuelle du règlement".
Enfin, il avait souhaité que la Haute Assemblée "se réaffirme comme l'acteur principal des réflexions sur les rapports entre les collectivités locales" et anticipe "les grands débats du pays", comme celui de la bioéthique qui s'annonce pour 2009.
M. Larcher a annoncé qu'il prendrait une initiative spécifique pour l'Outre-mer.
Equivalent européen de nos AOC françaises, l'Appellation d'origine protégée (AOP) disposera désormais d'un seul et même logo. Produiits concernés : les vins, les fromages, les jambons, les saucissons, les olives, les bières, les fruits, les légumes et même les pains régionaux.
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne, a annoncé ce matin "officiellement" sa candidature à la primaire UMP pour la présidence du Sénat.
"J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai écrit ce matin à tous mes collègues sénatrices et sénateurs pour leur confirmer officiellement ma candidature" pour être "le candidat de l'UMP à la présidence du Sénat", a déclaré M. Raffarin sur France 2.
Les candidatures à la primaire UMP, qui aura lieu mercredi, "seront closes à 17h00" ce mardi. "Je crois savoir que nous serons trois", a ajouté M. Raffarin avec l'ancien ministre du Travail Gérard Larcher, sénateur des Yvelines, et Philippe Marini, sénateur de l'Oise.
Lundi, le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin était encore hésitant sur sa candidature.
"Je pense que le Sénat a besoin d'un sursaut. Le Sénat est critiqué, la majorité a été fragilisée, le moment du sursaut est venu. Il faut un Sénat libre et loyal", a affirmé M. Raffarin.
"Je suis un sénateur enraciné", a-t-il dit faisant valoir qu'il avait déjà "quatre élections sénatoriales" à son actif. "Et puis, je suis quelqu'un qui a une expérience à proposer pour moderniser le Sénat, le féminiser, pour l'ouvrir sur l'international, sur la prospective et sur les questions de société", a ajouté l'élu de la Vienne.
M. Raffarin propose "un programme de modernisation d'un Sénat indépendant" qui, selon lui, "doit s'affirmer plus libre".
"On n'est pas là pour suivre le gouvernement, on est là pour améliorer les textes, on est là pour discuter avec le gouvernement, le soutenir quand il en a besoin" comme sur l'Afghanistan. "Mais il est clair que quand on n'est pas d'accord, par exemple sur les tests ADN, le Sénat le dit, le Sénat s'affirme comme le défenseur des libertés publiques", a-t-il dit.
L'élection du président du Sénat aura lieu formellement le 1er octobre.
Sénateur sortant de la Polynésie française, Gaston Flosse a été réélu dimanche à Papeete avec 53,44% des suffrages exprimés, mais sans l'investiture de l'UMP. Le second siège de sénateur de cette collectivité ultramarine, créé à l'occasion de ce scrutin, revient au colistier de M. Flosse, l'indépendantiste Richard Tuheiava (51,87% des suffrages), avocat de 34 ans imposé par Oscar Temaru.
Le revers est cinglant pour Gaston Tong Sang (45,69%), président de la Polynésie française, et l'ancienne députée UMP Béatrice Vernaudon (44,25%) battus dès le premier tour alors qu'ils avaient reçus l'investiture de l'UMP.
Avec 372 voix sur 696 grands électeurs polynésiens, Gaston Flosse, 77 ans, fait surtout un pied de nez à Paris, après sa mise à la porte de l'UMP, latente depuis un an et son rapprochement avec l'indépendantiste Oscar Temaru, consommée le mois dernier après l'attribution de l'investiture du parti présidentiel à Gaston Tong Sang, le nouvel ennemi de Flosse désormais.
Reste à savoir où Gaston Flosse, parlementaire depuis plus de 30 ans sous la bannière du RPR puis de l'UMP, "gaulliste depuis 1958 et un voyage du général à Tahiti", va siéger. La semaine dernière, il n'écartait pas l'idée de s'installer dans les rangs socialistes au Sénat: "c'est tout à fait possible, si c'est l'intérêt de la Polynésie française!". Quant à son colistier Richard Tuheiava, cela ne devrait pas poser de problème puisque son parti, le Tavini présidé par Oscar Temaru, bénéficie d'un partenariat avec le PS.
Pour Gaston Tong Sang, ce revers sonne comme un désaveu. Arrivé en tête des élections territoriales en février dernier (45% des suffrages contre 38% à la liste Temaru et 17% à celle de Flosse), il n'avait accédé à la présidence de la Polynésie qu'en avril à la faveur du ralliement de deux élus de Temaru. Sa très fragile majorité (29 élus sur 57) à l'assemblée locale risque d'être mise à mal par le duo Flosse-Temaru qui ne devrait pas manquer de tenter de surfer sur ce succès pour retrouver la direction du pays.
L'UMP a essuyé un autre revers en Guyane. Avec 28,1% des voix, son candidat Léon Bertrand, ancien ministre du Tourisme des gouvernements Raffarin et Villepin, a été battu par deux divers-gauche, Jean-Etienne Antoinette (50,76%) et Georges Patient (45,02%).
Lundi 22 au jeudi 25 septembre: Session du Parlement européen à Bruxelles.
Jeudi 25 septembre: Rencontre organisée, à mon initiative, entre Joseph Daul, président du groupe PPE-DE, membre de la commission agriculture du Parlement européen et une délégation de conseillers régionaux du groupe "Aimer la Picardie" accompagnée de représentants régionaux du monde agricole.
Vendredi 26 septembre: Rencontre avec des associations locales.
Samedi 27 septembre: Célébration du mariage d'un ancien conseiller municipal d'Amiens.
La gauche a enregistré une nette poussée dimanche aux sénatoriales, gagnant au moins vingt trois sièges (19 PS, 3 PRG et 1 PCF supplémentaire), en attendant les résultats pour les deux fois deux sièges de Guyane et de Polynésie. C'est une vraie surprise pour le PS et l'UMP, qui ne tablaient pas sur une telle progression. Cette dynamique ne bouscule cependant pas l'équilibre de la Haute Assemblée, qui reste à droite, mais se trouve rajeunie et féminisée. La majorité a néanmoins contenu cette percée grâce à la surreprésentation des petites communes rurales traditionnellement conservatrices et la création de 12 nouveaux sièges. Tour d'horizon des résultats.
. Les têtes d'affiches. Après un échec aux législatives de 2007, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé vient d'être sévèrement battu (10,6 % des voix) pour devenir représentant des Français de l'étranger . Sur les quatre sièges en lice, l'UMP en emporte trois (les réélus Robert Del Picchia et André Ferrand, et le dissident Christophe Frassa), le PS un (Claudine Lepage). L'ancien ministre de la Défense Charles Millon, malgré le soutien de l'UMP et d'un siège supplémentaire à pourvoir, a échoué dans l' Ain , victime d'une fronde qui a permis à la gauche d'emporter deux sièges (élection de la PS Rachel Mazuir et du DVG Jacques Berthou); l'UMP Sylvie Goy-Chavent en conserve. Le président du MRC Jean-Pierre Chevènement retrouve lui une place de parlementaire en remportant le siège Territoire-de-Belfort .
. Les sièges gagnés par la droite. Dans l' Hérault , l'UMP a profité des divisions de la gauche dans une proportionnelle (le PS Robert Navarro élu, le dissident Robert Tropeano réélu) pour remporter deux sièges (Raymond Couderc et Marie-Thérèse Bruguière) au détriment du RDG Gérard Delfau, battu après trois mandats. Dans le Gard , l'UMP ravit un (Jean-Paul Fournier) des trois sièges qu'occupait le PS (Simon Sutour réélu et Françoise Laurent Perrigot élue). L'UMP gagne un siège en Haute-Garonne (Alain Chatillon); la liste PS n'en a plus que trois (Bertrand Auban réélu, Jean-Jacques Mirassou, la RDG Françoise Laborde), subissant la concurrence d'un liste dissidente qui a permis l'ancien PS Jean-Pierre Plancade d'être réélu. Avec un siège supplémentaire en jeu, l'UMP possède dorénavant trois sénateurs dans l' Eure-et-Loir (Joël Billard et Gérard Cornu réélus, Albéric de Montgolfier élu). Les nouveaux sièges de Saint-Barthélémy et Saint-Martin sont allés aux UMP Michel Magras et Louis-Constant Fleming.
. Les sièges gagnés par la gauche. L'UMP perd un siège et n'en a plus que trois (Jean-Claude Gaudin réélu, Sophie Joissains et Bruno Gilles élus) dans les Bouches-du-Rhône , tandis que la liste socialiste en gagne deux pour un total de cinq (Jean-Noël Guérini réélu, Isabelle Pasquet (PCF), Roland Povinelli, Samia Ghali et Serge Andreoni élus), profitant d'un nouveau siège à pourvoir. En Gironde , le PS gagne le siège supplémentaire en jeu pour trois au total (Philippe Madrelle, Françoise Cartron et Alain Anziani) dans une proportionnelle où l'UMP en conserve trois (Marie-Hélène des Esgaulx, Xavier Pintat et le dissident Gérard César). En Dordogne , le PS obtient une réélection (Bernard Cazeau) et prend son siège à l'UMP Dominique Mortemousque, battu par Claude Berit-Debat. En Corrèze , razia des socialistes (René Teulade et Bernadette Bourzai) qui font perdre deux sièges à la droite. De même en Côte-d'Or , où le numéro 2 du PS François Rebsamen et François Patriat prennent deux sièges à la droite, qui n'en conserve qu'un avec le DVD Alain Houpert ; le sortant Louis de Broissia est battu. Dans le Cantal le RDG Jacques Mezard ravit un siège des deux sièges occupés jusqu'alors par l'UMP (réelection de Pierre Jarlier). Scénario identique dans le Gers , avec la victoire du RDG Raymond Vall et la réélection de l'UMP Aymeri de Montesquiou. Dans l' Aveyron , l'UMP perd ses deux sièges (Jean Puech n'est pas réélu) au profit de la PRG Anne-Marie Escoffier et du PS Alain Fauconnier. En Charente , le MoDem et l'UMP perdent chacun un siège, remportés par les PS Michel Boutant et Nicole Bonnefoy. Dans le Doubs , sur trois sièges, l'UMP n'en conserve qu'un, avec la réélection de Jean-Francois Humbert, face à une double percée des socialistes (Claude Jeannerot et Martial Bourquin). Dans l' Allier , l'UMP ne conserve qu'un seul siège avec la réélection Gérard Dériot; les communistes gagnent un siège (Mireille Schurch). En Ille-et-Villaine , la gauche rafle trois sièges (les PS Edmond Hervé et Jacky Le Menn, et la DVG Virginie Kles) à la droite, qui n'en conserve qu'un (Dominique de Legge). Le PS gagne un siège dans l' Aisne (Yves Daudigny) tandis que l'UMP conserve ses deux sièges (Pierre André réélu, Antoine Lefevre élu). En Ardèche , l'UMP Jacques Genest perd son siège au profit deux PS (Michel Teston réélu, Yves Chastan élu). Dans les très droitières Alpes-Maritimes , le PS grapille un siège (Marc Daunis) et la droite en conserve quatre (les UMP Jean-Pierre Leleux, Colette Giudicelli et Louis Nègre, le DVD René Vestri); le président du groupe RDSE Pierre Lafitte est battu. . Logiques victoires de droite. L'UMP s'est imposée au premier tour en Charente-Maritime où elle a conservé ses trois sièges avec deux candidats réélus (Claude Belot et Michel Doublet) et un nouveau (Daniel Laurent). Idem dans l' Eure : la droite, qui se présentait unie (UMP-NC), a conservé dès le premier tour les trois sièges à pourvoir (réélection des UMP Joël Bourdin et Ladislas Poniatowski, élection du NC Hervé Maurey). Réélus, le DVD Philippe Adnot et l'UMP Yann Gaillard dans l' Aube , les UMP Rémy Pointereau et François Pillet dans le Cher , les UMP Benoît Huré et Marc Laménie dans les Ardennes , les UMP et le centriste Ambroise Dupont, René Garrec et Jean-Léonce Dupont dans le Calvados et l'UMP Pierre Bernard-Reymond dans les Hautes-Alpes . L'UMP conserve ses deux sièges dans le département de l' Indre avec la réélection de Louis Pinton et l'élection de Jean-François Mayet. Première circonscription à voter, Wallis-et-Futuna a réélu l'UMP Robert Laufoaulu. Et l'UMP conserve son siège dans le Finistère (Philippe Paul élu), tout comme le PS en conserve trois (François Marc réélu avec Maryvonne Blondin et Jean-Luc Fichet).
. Logiques victoires de gauche. Jean-Pierre Bel, unique sénateur PS de l' Ariège et président sortant du groupe socialiste du Sénat, a été réélu avec 76,21 % de votes. Les deux sénateurs socialistes de l' Aude , Roland Courteau et Marcel Rainaud sont réélus avec plus de 76% des suffrages exprimés. Les deux sénateurs PRG sortants de Corse-du-Sud et Haute-Corse , Nicolas Alfonsi et François Vendasi sont également réélus. De même pour le PS Claude Domeizel dans les Alpes-de-Haute-Provence . Dans les Côtes d'Armor , la gauche conserve ses trois sièges, deux pour les PS Yannick Botrel et Jacquelin Chevé et un pour le réélu PCF Gérard Le Cam. En Creuse , réélection et élection des PS André Lejeune et Jean-Jacques Lozach. Dans la Drôme , le PS remporte le siège supplémentaire avec Didier Guillaume et conserve les deux autres avec la réélection de Jean Besson et Bernard Piras.
Chaque année, du 16 au 22 septembre, toute l’Europe se mobilise pour promouvoir des solutions de transport alternatives. Le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire coordonne cette 7ème édition avec l’ADEME, le GIE Objectif transport public GART/UTP et en partenariat avec la FUBicy, Transports Passion et le Club des villes cyclables.
Objectifs de cette opération
réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports, en France et en Europe
influer de manière positive sur les comportements de déplacements, la santé et la qualité de vie des Européens
Publics concernés
Collectivités locales, entreprises exploitant un réseau de transport, entreprises, associations, services publics, établissements scolaires sont encouragés à :
tester ou adopter de nouvelles mesures en faveur des modes de transports durables
organiser des manifestations de sensibilisation sur le thème de la mobilité durable
valoriser des bonnes pratiques en matière de déplacements
Un appel à projets est lancé auprès de tous les acteurs de la mobilité pour favoriser des initiatives locales, faire émerger des projets et créer des événements susceptibles, partout en France, de susciter des changements de comportements.
Ce vendredi 12 septembre, Amiens était parée aux couleurs de l'Europe. En effet, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, le maire d'Amiens Gilles Demailly et le recteur de l'Académie ont accueilli à l'Hôtel de Ville, en présence des trois députés européens de la circonscription (Anne Ferreira, Vincent Peillon et moi), du Préfet de région et de l'Inspecteur d'Académie, plusieurs centaines d'enfants d'écoles primaires et maternelles de la ville qui ont participé à un concours de dessin sur le thème de l'Europe.
Entourés de leurs instituteurs et de leurs parents, ils ont sagement écouté les (trop longs) discours sur l'Europe avant le traditionnel lâcher de ballons et le goûter.
Cette rencontre m'a montré une nouvelle fois combien la mobilisation des instituteurs est importante car manifestement ces jeunes enfants avaient acquis des connaissances précises sur l'Europe.
Mais j'ai constaté aussi que personne ne connaissait les paroles du très bel hymne européen joué par des jeunes du Conservatoire National de Région.
Alors j'ai proposé que, dans les écoles maternelles et primaires, on apprenne les paroles de "l'hymne à la joie". Les enfants étaient d'accord.
Et vous, les connaissez-vous?
Je vous laisse vérifier!
L'hymne à la joie est l'hymne européen.
Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven
Le Conseil de Ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.
L'introduction instrumentale de ce mouvement a été ensuite adopté en 1985 comme hymne officiel par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à Herbert von Karajan qui en réalisa trois arrangements : un pour piano, un autre pour instruments à vent et un troisième pour orchestre symphonique.
Joie ! Joie ! Belle étincelle divine, Fille de l’Elysée, Nous entrons l'âme enivrée Dans ton temple glorieux. Ton magique attrait resserre Ce que la mode en vain détruit ; Tous les hommes deviennent frères Où ton aile nous conduit.
Si le sort comblant ton âme, D'un ami t'a fait l'ami, Si tu as conquis l’amour d’une noble femme, Mêle ton exultation à la nôtre! Viens, même si tu n'aimas qu'une heure Qu'un seul être sous les cieux ! Mais vous que nul amour n'effleure, En pleurant, quittez ce choeur !
Tous les êtres boivent la joie, En pressant le sein de la nature Tous, bons et méchants, Suivent les roses sur ses traces, Elle nous donne baisers et vendanges, Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort, L'ivresse s’empare du vermisseau, Et le chérubin apparaît devant Dieu.
Heureux, tels les soleils qui volent Dans le plan resplendissant des cieux, Parcourez, frères, votre course, Joyeux comme un héros volant à la victoire!
Qu'ils s'enlacent tous les êtres ! Ce baiser au monde entier ! Frères, au-dessus de la tente céleste Doit régner un tendre père. Vous prosternez-vous millions d’êtres ? Pressens-tu ce créateur, Monde ? Cherche-le au-dessus de la tente céleste, Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.
Texte Allemand
Freude, schöner Götterfunken Tochter aus Elysium, Wir betreten feuertrunken, Himmlische, dein Heiligtum! Deine Zauber binden wieder Was die Mode streng geteilt; Alle Menschen werden Brüder, Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen, Eines Freundes Freund zu sein; Wer ein holdes Weib errungen, Mische seinen Jubel ein! Ja, wer auch nur eine Seele Sein nennt auf dem Erdenrund! Und wer's nie gekonnt, der stehle Weinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle Wesen An den Brüsten der Natur; Alle Guten, alle Bösen Folgen ihrer Rosenspur. Küsse gab sie uns und Reben, Einen Freund, geprüft im Tod; Wollust ward dem Wurm gegeben, und der Cherub steht vor Gott.
Froh, wie seine Sonnen fliegen Durch des Himmels prächt'gen Plan, Laufet, Brüder, eure Bahn, Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen! Diesen Kuß der ganzen Welt! Brüder, über'm Sternenzelt Muß ein lieber Vater wohnen. Ihr stürzt nieder, Millionen? Ahnest du den Schöpfer, Welt? Such' ihn über'm Sternenzelt! Über Sternen muß er wohnen.
Premier tétraplégique à avoir intégré Sciences Po, Jean-Christophe Parisot veut voir des handicapés au sommet de l'État.
Il fait sienne la devise de Gambetta : «L'avenir n'est interdit à personne.» À 41 ans, Jean-Christophe Parisot, tétraplégique et myopathe, vient de voir cet «avenir» improbable réalisé. Depuis le 1er septembre, il est le premier sous-préfet en fauteuil roulant. Nommé secrétaire général de la préfecture du Lot, il a pris ses fonctions à Cahors en début de semaine, près d'un an après avoir été reçu par Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée. Une nomination symbolique dans un pays où les handicapés semblent tenus à distance des hautes fonctions.
Loin de refuser le symbole même s'il est «préfet avant d'être handicapé» , Jean-Christophe Parisot espère le mettre à profit. «Il faut prendre l'habitude de voir un handicapé dans un uniforme brodé de feuilles de chêne. Cette image doit devenir banale», plaide-t-il. Comme un fait exprès, c'est la ville natale de Gambetta qui abrite désormais sa carrière. Mais si le célèbre orateur de la gauche républicaine a pu l'inspirer, c'est dans la sphère familiale que Jean-Christophe Parisot se trouve un héros. «J'ai une admiration absolue pour mon grand-père, résistant, déporté et mort au camp de Neuengamme. J'ai hérité de son prénom, Jean. Pour moi, il est un modèle de don à l'autre, de sens du sacrifice pour la France», confie d'une voix grave le haut fonctionnaire. Un modèle assez puissant pour lui donner envie de bousculer le destin.
Candidat aux élections présidentielles
Après une enfance en région parisienne, entourée de deux sœurs, atteintes comme lui d'une forme rare de myopathie, Jean-Christophe Parisot devient le premier étudiant handicapé reçu à Sciences Po. Suivent plusieurs années d'études pénibles. Bloqué par l'étroitesse des portes à l'entrée des amphithéâtres, il est contraint de suivre ses cours depuis le couloir. «Le jour où j'ai eu mon diplôme, j'ai promis de ne pas m'en servir que pour moi-même», commente le sous-préfet. Faire progresser l'intégration des personnes handicapées devient son leitmotiv.
Jeune diplômé, c'est grâce à sa plume que Jean-Christophe Parisot s'est fait repérer. Gilles de Robien, alors maire d'Amiens, s'enthousiasme pour son essai Les Damnés de l'Élysée et lui donne son premier emploi. Pendant une dizaine d'années, il ne lui écrira pas moins de 6 000 discours. Administrateur territorial, conseiller technique, docteur en sciences politiques… Jean-Christophe Parisot est monté en puissance jusqu'à prendre le poste de délégué ministériel chargé de l'emploi et de l'intégration des personnes handicapées en 2007. Pour Valérie Pécresse, qui a travaillé sur ce dossier avec lui, «de telles personnalités sont de nature à changer les choses». Rien ne semble en effet arrêter cet homme qui s'est déclaré candidat aux élections présidentielles de 2002 et de 2007 sous l'étiquette du collectif des démocrates handicapés, dont il est cofondateur.
Sa détermination inaltérable qui a peut-être ses sources dans la foi profonde que lui ont transmise ses parents. «Habitué à ouvrir des brèches» et à ne rien vivre à moitié, Jean-Christophe Parisot est aussi devenu à 35 ans le plus jeune diacre permanent de France, ordonné pour le diocèse d'Amiens. «La foi est un compagnon de route qui ne m'abandonne jamais», dit-il. Elle ne jouera aucun rôle dans ses nouvelles fonctions, promet-il également.
Depuis la trachéotomie qu'il a subie en 2005, Jean-Christophe Parisot dit savourer chaque seconde. Pour lui, toutes sont précieuses. Pour faire progresser ses convictions, pour profiter de sa femme, rencontrée sur les bancs du lycée, et de ses enfants, trois garçons et une fille âgés de 8 à 17 ans. «Une famille rayonnante», selon son amie Brigitte Fourré, députée européenne (Nouveau Centre) . Derrière cette endurance sans faille, les proches de Jean-Christophe Parisot entrevoient aussi des douleurs voilées. «En apparence, rien ne laisse deviner la violence de ses combats intérieurs et les souffrances qu'il endure. Et il ne faut pas oublier que sa vie demande une organisation de tous les instants», raconte Brigitte Fourré.
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La députée européenne Brigitte Fouré s’apprête à publier un livre
La députée européenne Brigitte Fouré a annoncé ce matin sur son blog (1) qu’elle publiera un livre intitulé « Une femme au cœur de la Cité » dans les prochaines semaines.
« Ce livre m’a permis de mener une introspection sur mon parcours et a été l’occasion d’un ressourcement qui vont nourrir mon action politique à venir en assurant sa cohérence », note la conseillère municipale d’Amiens.
Entrée dans la vie politique en 1983 sur la liste de Jean-Claude Broutin aux élections municipales, Brigitte Fouré a été élue conseillère régionale en 1986 puis adjointe au maire d’Amiens en 1989.
Lorsque Gilles de Robien entre au Gouvernement en 2002, elle devient Maire d’Amiens jusqu’en 2007. Depuis le 10 janvier 2008, Brigitte Fouré est députée au Parlement européen.
La sortie de l’ouvrage « Une femme au cœur de la Cité », qui paraîtra chez Martelle Editions, est prévue pour le 5 novembre prochain.
Les journalistes sont chaleureusement invités à une conférence de presse le vendredi 10 octobre à 11 heures à la permanence européenne de Brigitte Fouré* au cours de laquelle un argumentaire sur l’ouvrage leur sera remis en avant-première afin qu’ils en publient les « bonnes feuilles ».
Cette conférence de presse sera suivie d’un cocktail déjeunatoire.
La télévision publique estonienne ETV m'a interviewé la semaine dernière au Parlement européen de Bruxelles à propos des difficultés rencontrées actuellement par le site de Strasbourg.
(Communiqué de presse de Brigitte Fouré, pour le groupe PPE-DE au Parlement européen, le mercredi 10 septembre 2008).
La commission des transports et du tourisme du Parlement européen a, par un vote à l'unanimité, approuvé aujourd'hui le rapport Ayala Sender visant à faciliter l'application transfrontière de la législation dans le domaine de la sécurité routière.
Brigitte Fouré, MdPE, rapporteur fictif du Groupe du PPE-DE sur ce dossier, salue cette avancée considérable pour la sécurité routière en Europe.
"Les principales infractions routières, telles que l'excès de vitesse, le non-port de la ceinture, le franchissement d'un feu rouge et la conduite sous l'influence de l'alcool, font l'objet de sanctions dans l'ensemble des Etats membres. Mais ces sanctions s'appliquent rarement aux automobilistes dont le véhicule est immatriculé dans un Etat membre différent de celui où ils ont commis l'infraction", a expliqué Brigitte Fouré. "C'est à cette impunité de fait que nous cherchons à remédier par ce projet de directive ", a-t-elle déclaré.
"La directive prévoit la mise en place d'un réseau électronique d'échange d'informations entre les Etats membres, ce qui constitue une avancée majeure. Par cette mesure, nous allons renforcer le caractère dissuasif de nos règles de sécurité routière sur l'ensemble du territoire communautaire. La directive améliorera donc considérablement la sécurité de nos concitoyens sur les routes de l'Union européenne", a ajouté la députée.
Et Brigitte Fouré de conclure: "La balle est désormais dans le camp des Etats-membres. Mais je suis confiante sur la possibilité d'obtenir un accord en première lecture. La Présidence française est en effet très active sur ce dossier qui rendra les routes européennes moins dangereuses".
Notes aux Editeurs: Avec 288 Membres, le Groupe du PPE-DE est de loin le Groupe politique le plus important du Parlement européen, et le seul qui rassemble des Députés européens issus des 27 pays membres de l'Union européenne.