mardi, 18 décembre 2007
Premier Conseil National du Nouveau Centre
J'ai assisté dimanche au Premier Conseil National du Nouveau Centre à la Maison de la Chimie, à Paris. En tant que prochaine élue européenne, et seule eurodéputée du nouveau Centre, j'ai été très heureuse d'entendre tous les discours qui y ont été prononcés, notamment par notre Président, Hervé Morin.
Très émue aussi de voir autant de monde se presser à ce Conseil National. C'est bien la preuve que nous devons reconstruire la famille libérale, sociale et européenne qui fut auparavant incarnée par l'UDF...
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lundi, 17 décembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 17 décembre : Déjeûner avec les commerçants du quartier Saint-Pierre.
Lundi de proximité avec le comité de quartier Saint-Pierre.
Mardi 18 décembre : Réunion avec l'Union des Comités de Quartiers.
Mercredi 19 décembre : Entretien avec le Ministre de la Défense Hervé Morin, Président du Nouveau Centre.
Soirée des Trophées sportifs des Hortillons.
Jeudi 20 décembre : Conseil d'Amiens Métropole.
Vendredi 21 décembre : Commission communale des taxis.
Célébration des 20 ans de l'association "Femmes en mouvement".
Table ronde avec les comités de quartiers.
Samedi 22 décembre : Après-midi récréatif du Comité de quartier Saint-Leu.
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vendredi, 14 décembre 2007
VENDREDI EUROPE : En matière de qualité de l'air, les poussières les plus nocives sont désormais réglementées
Malheureusement, certaines activités humaines engendrent de nouvelles formes de particules, plus nocives que les autres car plus petites. Ainsi, le trafic automobile, les activités industrielles ou l’incinération des déchets produisent des poussières nocives, contenant des métaux lourds, du carbone, des nitrates ou des sulfates.
Plus les particules sont petites, plus elles sont nocives
Les scientifiques désignent ces particules par les initiales du terme anglais particulate matter (PM) et les classent selon leur taille : les PM 10 ont un diamètre aérodynamique inférieur à 10 micromètres ; le diamètre des PM 2,5 est inférieur à 2,5 micromètres et celui des PM 1 est inférieur à 1 micromètre.
C’est en respirant l'air ambiant que le corps humain absorbe ces particules en suspension. Les plus grosses d’entre elles, au diamètre supérieur à 10 micromètres, sont filtrées par les muqueuses du nez ou de la gorge et ne présentent donc pas de danger majeur pour notre santé. Les PM 10 peuvent néanmoins se loger dans les bronches et les poumons et déclencher des toux ou des éternuements.
Mais parce qu'elles parviennent à entrer, via les poumons, dans le système sanguin, les fines particules PM 2,5 sont, elles, plus dangereuses. Grâce à des études récentes, on les tient désormais en partie responsables pour l’asthme et certaines allergies, mais également pour des attaques cardiaques ou des décès prématurés.
Le rapport d’un groupe de travail de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) précise qu’ « une exposition prolongée à une atmosphère concentrant de trop nombreuses particules en suspension peut sérieusement réduire l’espérance de vie. Cette diminution de l’espérance de vie est provoquée par une augmentation des maladies cardio-pulmonaires et des cancers du poumon ».
Les petites particules désormais prises en compte dans la législation européenne
Ce mardi 11 décembre, les députés européens ont adopté une nouvelle législation européenne suite à un compromis négocié avec les Etats-membres (réunis au sein du Conseil de l'UE). Les Etats-membres seront désormais tenus d'équiper leurs centres de mesures de la qualité de l'air de détecteurs de particules PM2,5. Un taux limite de leur présence dans l'air ambiant sera instauré.
Pour l'auteur du rapport sur cette législation, le député européen allemand Holger Krahmer, « le progrès le plus décisif de cette nouvelle législation sur l'air sera la prise en compte de ces petites particules, les PM2,5. Car selon tous les experts, ce sont elles qui représentent le plus grand danger pour la santé ».
Selon le compromis négocié, les Etats-membres devront mettre en place ces mesures selon un calendrier précis :
- 2010 : définition d'une valeur cible de 25µg/m3 de particules PM2,5 dans l'air;
- 2015 : cette valeur de 25µg/m3 deviendra une limite contraignante;
- 2020 : définition d'une deuxième valeur - indicative - de 20µg/m3 de PM2,5 dans l'air.
Les députés européens souhaitaient par ailleurs fixer une limite ambitieuse pour les particules plus grosses, les PM10. Mais les Etats-membres n'ont pas soutenu cette demande et la limite restera fixée à 40µg/m3 de PM10 dans l'air en moyenne par an (il n'y a donc pas de changement par rapport à la législation actuellement en vigueur).
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jeudi, 13 décembre 2007
Visite à la permanence du Député Olivier Jardé
J'ai eu la chance d'être reçue récemment à Boves, au sein de la permanence d'Olivier Jardé, Député à l'Assemblée Nationale. J'ai notamment discuté avec l'équipe dynamique qui s'occupe, chaque jeudi, de mettre sous pli les nombreux courriers du Député.
Je tiens également à remercier très chaleureusement son assistante parlementaire, Maggy Legat, qui a répondu avec beaucoup de gentillesse à toutes mes questions.
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mercredi, 12 décembre 2007
Premiers pas à Bruxelles
Après Strasbourg il y a quelques semaines, Fabrice Hinschberger et moi sommes allés à Bruxelles ce mercredi 5 décembre.
Nous avons choisi de voyager en train. En effet le train permet de relier la gare TGV- Haute Picardie à Bruxelles (après un changement à Lille- Europe) en moins de deux heures : vive la technologie française !
Accueillis par la collaboratrice de Jean-Louis Bourlanges, nous avons visité le Parlement européen.
Le bâtiment (voir photo du bas), organisé à partir d’une galerie centrale contenant quelques boutiques en rez-de-chaussée (Office de tourisme, postes…), est très fonctionnel et permet de se repérer facilement.
Martin Kamp, secrétaire général du Parti Populaire Européen (PPE) nous avait fixé rendez-vous. Dans un français parfait (nous avons probablement beaucoup à apprendre des méthodes utilisées par nos voisins pour l’apprentissage des langues étrangères…), cet Allemand nous a expliqué l’organisation administrative du groupe dans lequel je vais siéger.
Puis Joseph Daul, président du PPE au Parlement européen (voir photo du haut), nous a reçus à son tour. Alsacien, agriculteur, maire puis, depuis 2001, premier adjoint de sa commune (Pfettisheim, dans le Bas-Rhin), il est le président du groupe le plus important du Parlement, composé de 278 députés (sur les 785 que compte le Parlement) venant de chacun des 27 Etats européens. Il nous a accueillis très chaleureusement et nous a expliqué comment fonctionnait concrètement le groupe.
A l’issue de ces entretiens, nous sommes mieux préparés à l’entrée au sein du Parlement européen mais aussi et surtout, nous nous sentons attendus par le groupe du PPE, et particulièrement par les 17 eurodéputés français.
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lundi, 10 décembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 10 décembre : Assemblée Générale de l'Agence de Développement et d'Urbanisme du Grand Amiénois (ADUGA).
Ouverture de la session budgétaire au Conseil Régional de Picardie.
Lundi de Proximité dans le quartier Saint-Leu.
Mardi 11 décembre : Commission de délégation de service public pour la restauration collective.
Dîner de fin d'année de la délégation française du groupe PPE-DE au Parlement européen, à Strasbourg.
Mercredi 12 décembre : Célébration des 20 ans du programme Erasmus.
Comité de pilotage sur la restauration en Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).
Jeudi 13 décembre : Session budgétaire au Conseil Régional de Picardie.
Conseil Municipal de la Ville d'Amiens (Vote du budget 2008).
Vendredi 14 décembre : Session budgétaire au Conseil Régional de Picardie.
Forum "Déplacements et Mobilité".
Samedi 15 décembre : Table ronde avec les associations sociales à Amiens.
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vendredi, 07 décembre 2007
VENDREDI EUROPE : Pour Jean-Louis Bourlanges, "L'Europe fait semblant"
(Interview parue dans Le Monde daté des dimanche 2 et lundi 3 décembre 2007.)
Vous abandonnez votre mandat de député après dix-huit années passées au Parlement européen. Pourquoi une telle décision alors que l'Europe semble remise sur les rails après l'adoption du traité de Lisbonne ?
J'ai vécu au Parlement européen des moments très intenses. Nous avons eu le sentiment de contribuer à l'émergence d'un objet politique inédit, voire révolutionnaire. Un objet capable de permettre aux Etats nationaux constitutifs de l'Europe historique de répondre solidairement aux défis de la globalisation. Mais la phase historique qui va de la reconstitution du couple franco-allemand grâce à Valéry Giscard d'Estaing et à Helmut Schmidt jusqu'à la création de l'euro, dernière manifestation de la créativité franco-allemande, a pris fin quelque part entre la guerre d'Irak, l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie, les criailleries budgétaires et un élargissement bâclé. Aujourd'hui, l'Europe n'est plus en crise grâce au traité de Lisbonne. Elle a atteint un palier et elle continuera de fonctionner cahin-caha sans développement institutionnel et politique majeur pour au moins une quinzaine d'années. Elle va connaître ce que Keynes appelle un équilibre de sous-emploi. C'est faiblement exaltant.
Pourquoi ?
Parce que le nombre des membres, l'hétérogénéité des économies et des sociétés, le réveil des identitarismes et l'absence de menace extérieure forte et spécifique rendent extrêmement difficile tout progrès important. Le Parlement, comme d'ailleurs la Commission, a peu à peu cessé d'être le laboratoire d'une volonté commune pour devenir un simple lieu d'arbitrage entre intérêts nationaux, un double du Conseil. Du coup, il n'y a plus de moteur dans l'avion.
Pourtant, l'Europe a mis en commun son commerce, sa monnaie, son marché. N'est-elle pas devenue la puissance souhaitée par les Français et vous-même ?
La réponse est non. L'Union européenne a accompagné une évolution à mes yeux bienvenue vers plus de marché et plus de libéralisme. Mais la liberté des échanges et la concurrence non faussée, si utiles soient-elles, ne suffisent pas. Les politiques publiques, c'est autre chose !
Contrairement à une légende tenace, 90 % des politiques et 98 % des financements restent nationaux. Qu'il s'agisse de l'éducation et de la recherche, du droit du travail et de la protection sociale, de l'organisation administrative des territoires, de la justice et de la police, de la défense et de la politique étrangère et même, malgré Maastricht, des politiques budgétaires et fiscales, l'essentiel du pouvoir reste dans les Etats. Dans ces domaines, l'Europe fait semblant. Semblant d'être une solution aux yeux de ses promoteurs et, à l'inverse, d'être une menace aux yeux de ses adversaires qui lui attribuent abusivement la responsabilité de tous les bouleversements économiques, financiers, sociaux et culturels qui procèdent de la mondialisation.
Néanmoins, l'Europe s'est dotée d'institutions puissantes et sophistiquées...
C'est vrai. L'Union s'est dotée de tous les attributs d'une organisation fédérale démocratique : un gouvernement supranational, la Commission ; une chambre des Etats, le Conseil ; une assemblée supranationale élue au suffrage universel, le Parlement ; une cour de justice et une banque centrale. Il ne lui manque qu'une chose, les compétences correspondantes. Elle est donc surdimensionnée institutionnellement. Elle l'est d'autant plus que deux des principales compétences que lui ont concédées les Etats, la concurrence et la monnaie, sont dépolitisées. Assemblée politique d'une Union qui n'aime pas la politique, le Parlement européen, même s'il ne cesse de grignoter du pouvoir, fait trop souvent figure de porte-avions condamné à faire des ronds dans l'eau.
L'émergence de la Chine, de l'Inde, la menace énergétique et sur le climat ne vont-elles pas engendrer une volonté d'intégration plus forte ?
Dès lors que les Etats se sont arrangés pour garder dans leurs escarcelles l'essentiel des responsabilités politiques, ils ne peuvent envisager d'action commune que sous la forme d'une coopération classique entre gouvernements. Or celle-ci est incapable de donner naissance à des politiques traduisant une véritable ambition. Regardez le processus de Lisbonne en 2000 : on a défini des objectifs mirifiques qui devaient faire de l'Europe la puissance économique la plus compétitive du monde, et il n'en est pratiquement rien sorti puisque la réalisation de ces objectifs reposait exclusivement sur la capacité de chaque Etat à faire le travail chez lui. La valeur européenne ajoutée était quasiment nulle.
Au fond, la fin de l'intégration de l'Europe que vous décrivez est-elle si grave ? Comme le disent les Britanniques, elle a permis une modernisation économique et la paix. N'est-ce pas suffisant ?
Je ne crois pas. Ce que les Européens ne font pas pour eux-mêmes, personne ne le fera à leur place. Nous sommes, avec les Etats-Unis, les héritiers d'une civilisation et d'une culture originale et précieuse. Nous avons depuis un demi-siècle laissé les Américains défendre cet héritage commun. Aujourd'hui, les héritiers sont profondément divisés, incapables d'agir ici et incapables de réussir là-bas. L'Europe est wilsonienne, l'Amérique bismarckienne, et l'une comme l'autre sont tenues en échec. L'idée que cette double impotence puisse être sans conséquence pour l'avenir du monde en général, et occidental en particulier, suppose une bonne dose d'inconscience. Il est essentiel que les Américains prennent conscience des limites de la puissance étatique dans le monde postwestphalien qui est le nôtre et que, à l'inverse, les Européens renouent avec l'idée qu'il n'y a pas de politique qui vaille si elle n'est pas étayée par un rapport de forces durement établi et chèrement maintenu.
Certes, mais l'Europe garantit la paix, et les élargissements successifs ont été l'instrument d'une politique de puissance permettant de l'étendre...
Je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas l'Europe qui a fait la paix, mais la paix qui a fait l'Europe. Je reconnais le caractère scandaleux du propos puisqu'il signifie, à rebours de ce que pensent les Français, que c'est la Pax Americana, la sécurité et la sérénité qu'elle a apportées aux Allemands, aux Français, aux Italiens et aux Bénéluxiens qui leur a permis de s'engager sans crainte sur la voie du rapprochement et de l'intégration. Aujourd'hui, l'Union européenne s'efforce de jouer vis-à-vis des peuples de sa périphérie le même rôle que les Etats-Unis vis-à-vis d'elle il y a un demi-siècle. Le problème, c'est qu'elle ne s'est pas donné les moyens de son ambition comme on l'a vu et comme on risque de le voir encore en Yougoslavie.
Cette paix intérieure garantie ne conduit-elle pas d'ailleurs à un émiettement des Etats, comme on le constate en Belgique, voire en Espagne avec la Catalogne, le Pays basque, etc. ?
Il est vrai que l'Union européenne apporte à des entités infra-étatiques la possibilité d'une sécession sans risque. Ce n'est toutefois pas l'explication principale de la fragmentation actuelle. C'est la crise des grands systèmes idéologiques et des solidarités qu'ils généraient qui favorise ce foisonnement identitariste. Au lieu d'opposer l'Etat national et l'Union européenne, on serait bien avisé d'observer que c'est le même mouvement de refus du partage nécessaire à toute vie collective organisée qui fracasse les Etats nationaux et paralyse l'Union européenne.
Comment jugez-vous l'action de Nicolas Sarkozy en Europe ?
Je suis partagé entre l'admiration et l'inquiétude. Admiration de voir l'efficacité et la rapidité avec lesquelles le président français a contribué à sortir l'Union de sa crise et à réinstaller la France au coeur de la construction européenne. Inquiétude en revanche devant la désinvolture avec laquelle on aborde les questions budgétaire et monétaire et celle du respect de nos engagements envers nos partenaires. Le paquet fiscal de l'été dernier est le péché originel de la politique européenne du nouveau président. L'Union n'est pas un prolongement du jardin à la française et il ne suffit pas à la France de dire ce qu'elle veut pour que ce soit la volonté de tous. Je ne voudrais pas qu'on se fasse trop d'illusions sur les possibilités réelles de la présidence française. Le président de l'Union n'est pas le cocher de l'Europe. Il en est tout au plus l'honnête courtier. Il a les bras chargés des enfants des autres et ses propres enfants ne verront le jour que longtemps après sa présidence. Comme disait Berlusconi lors de son étrange discours devant le Parlement européen : "Six mois, c'est vite passé." L'Union n'atteint à la décision qu'après une longue période d'infusion. L'étoile européenne de Nicolas Sarkozy se perdra s'il se refuse à jouer avec le temps.
Votre démission du Parlement suit de quelques mois votre rupture avec François Bayrou. Quel est le lien entre ces deux décisions ?
Je ne me reconnais dans aucun des partis en concurrence. Ma famille politique, "sociale, libérale et européenne", qui a fait pendant vingt ans jeu égal avec le parti chiraquien, gît désormais à terre, tronçonnée en trois morceaux inanimés : entre l'UMP, le MoDem et le Nouveau Centre, les enfants de l'UDF n'ont le choix qu'entre une reddition, une secte et un camp de réfugiés. François Bayrou n'est pas le responsable exclusif de cette situation mais il y a contribué. Il chérit sa solitude comme on courtise une voyageuse de nuit et voit dans son exil intérieur la préfiguration providentielle d'un destin hors du commun qui lui vaudra demain le règne, la puissance et la gloire. Etonnant, non ?
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mercredi, 05 décembre 2007
Les Assises du Pays du Grand Amiénois
Samedi dernier ont eu lieu les Assises du Pays du Grand Amiénois.
Les conseillers municipaux, adjoints et maires des 382 communes composant ce Pays étaient invités à cette journée et plusieurs centaines étaient présents.
Il fut, bien sûr, beaucoup question d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de développement durable ou encore des nouvelles technologies de l’information et de la communication. A cette occasion, les différents intervenants mirent en valeur les atouts du Pays du Grand Amiénois autour d’une volonté commune de développement fondée sur la conviction que nous avons ensemble une communauté de destin.
Une communauté de destin
Mais au-delà des propos, justes, qui ont été tenus, ce qui était en jeu, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui la gouvernance.
En effet, comment impliquer tous les élus locaux et, au-delà, tous les citoyens dans un pays qui regroupe 337 000 habitants et 6 territoires (Pays de Somme Sud-Ouest ; Vals d’Authie, Nièvre, Somme ; Bocage et Hallue ; Val de Somme ; Pays du coquelicot ; Amiens-Métropole) ?
Crise de la représentativité
Le système de démocratie représentative que nous connaissons bien a atteint ses limites et nos concitoyens veulent maintenant, à juste titre, une forme de démocratie plus participative.
Laisser aux seuls élus le soin de décider de l’avenir sans concertation avec les habitants n’est plus possible aujourd’hui.
Cette crise de la représentativité existe à tous les niveaux de décision mais notamment à l’échelle du Pays ou encore de l’Europe…
Si nous voulons que nos concitoyens ne s’éloignent pas davantage encore de la vie politique, il est indispensable et urgent d’inventer de nouveaux modes de fonctionnement, de communication et de concertation.
Internet ne pourrait-il pas en être un ?
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lundi, 03 décembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 3 décembre : Réunion mensuelle portant sur les questions de sécurité avec le Directeur Départemental de la Sécurité Publique
Mardi 4 décembre : Distribution de jouets dans le cadre de Noël Solidarité.
Mercredi 5 Décembre : Rencontre à Bruxelles avec le Député européen Joseph Daul, Président du groupe PPE, au Parlement européen.
Jeudi 6 décembre : Jeudi chez Vous dans le quartier Plein Sud.
Vendredi 7 décembre : Commission départementale des taxis.
Participation à une table ronde dans le cadre de la journée des communautés éducatives de l'enseignement catholique.
Samedi 8 décembre : Table ronde avec des parents d'élèves.
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vendredi, 30 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Premières élections européennes en Roumanie
Pour la première fois depuis l'adhésion du pays à l'Union européenne le 1er janvier 2007, les Roumains étaient appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen, dimanche 25 novembre. Le même jour, le Président Traian Basescu a convoqué un référendum sur la réforme du système électoral pour le Parlement national. Quels ont été les enjeux et quels sont les résultats de ce rendez-vous électoral ?
Conformément au Traité d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie signé en avril 2005, les deux pays s’engageaient, suite à leur adhésion, à organiser des élections pour le Parlement européen « avant la fin 2007 ». Les Bulgares ont voté le 20 mai pour élire leurs 18 députés, alors que les Roumains viennent de le faire ce dimanche avec un peu de retard.
En effet, la crise politique interne à Bucarest ce printemps a empêché l’organisation de ces élections plus tôt. La dissolution de la coalition du Parti démocrate du Président Traian Basescu et du PNL du Premier ministre Calin Popescu Tariceanu avait finalement déterminé la suspension du Président Basescu par le Parlement et avait nécessité sa confirmation dans son poste, une nouvelle fois, par l’électorat lors d’un référendum organisé fin mai.
Malgré ce retard, les élections étaient attendues pour plusieurs raisons. D’un côté, on espérait que la participation roumaine aux élections européennes effacerait le souvenir de la faible participation aux élections pour le Parlement européen enregistrée en 2004 pour les dix nouveaux États membres. De l’autre côté, les élections ont constitué un pré-test électoral pour les partis roumains, avant les élections locales et législatives de l’année prochaine. A cela s’ajoute le référendum soumis aux électeurs le même jour sur la question du passage au système de vote uninominal.
Ces élections européennes en Roumanie, les dernières de la série exigée par les élargissements à l’Est après 2004, ont présenté plusieurs enjeux, dont le plus important est la participation au vote. Après la déception de 2004 où les dix nouveaux entrés ont manifesté peu d’intérêt ou de compréhension pour cet exercice européen, la Roumanie était considérée comme une possible chance d’enregistrer une participation « honorable ». Et cela, d’autant plus que selon les Eurobaromètres, la Roumanie reste le pays le plus euro-optimiste, puisque 66% des répondants roumains déclarent avoir confiance dans le Parlement européen.
Dumitru Sandu, sociologue et l’auteur du dernier Eurobaromètre sur la question, déclare à ce sujet, pour le journal Gandul : « On peut faire le lien entre le mécontentement des Roumains vis-à-vis de la classe politique nationale et la confiance dans le Parlement européen, ce qui les fera participer en grand nombre. Ils sont très sensibles en ce moment aux débats politiques et si les politiciens savent mettre sur l’agenda des questions concrètes qui intéressent les gens, ils iront voter ».
Qui plus est, le Président Basescu a convoqué le même jour un référendum sur un sujet qui guette la vie politique roumaine depuis la Révolution de 1989 : le passage au vote uninominal pour les élections législatives. La consultation sur une réforme très populaire constituait un autre argument en faveur d’une participation massive au vote. Gunter Kirchbaum, député allemand, président de la commission pour les affaires européennes et rapporteur pour la Roumanie, en était convaincu : « cela accroît les chances d’une grande participation. Surtout que pour le réferendum, il y a besoin d’une participation d’au moins 50% pour qu’il soit validé ».
La campagne électorale pour les élections européennes a débuté le 26 octobre. Comme prévu, les questions d’ordre interne ont pour la plupart du temps monopolisé le débat. Des sujets plus techniques, tels que le futur de l’Union ou bien le Traité de Lisbonne, ont souvent été absents de l’espace public. Les sujets qui ont fait la « une » des préoccupations ont été plutôt la libre circulation dans l’espace européen et les conditions de vie des Roumains.
Les think tanks et les fondations européennes présentes à Bucarest et à Bruxelles ont essayé d’orienter et de nourrir le débat vers des sujets plus « européens », sans trop de succès pour autant. Ainsi, avant le début de campagne, le Bureau Roumanie – UE de Bruxelles, l’Association « Pro Democratia » et le Bureau d’information du Parlement européen en Roumanie ont organisé le 16 octobre la conférence « des thèmes européens pour des élections européennes » afin de souligner les thématiques européennes qui pourrait être soulevées lors de la campagne électorale.
Plus tard, en milieu de campagne, face à une hyper médiatisation du scandale des Roumains en Italie, la Société académique roumaine, principal think tank bucarestois a organisé le débat « les euro-parlamentaires roumains et l’Europe ». L’événement voulait donner un peu de consistance au débat et invitait les principaux partis à définir leur positions vis-à-vis de nombreux sujets européens tels : le traité de Lisbonne, les fonds européens, les questions internationales ou le régionalisme en Europe.
Pourtant, le rapport réalisé par l’Agence de contrôle de la Presse, dans un rapport rendu public le 8 novembre, annonce que le cas « Mailat », (le citoyen roumain d’origine Rrom qui a assassiné une Italienne en déclanchant une vague de manifestations anti-roumaines) a sauvé la couverture des élections européennes dans la presse écrite. Le rapport montre, en effet, que la question migratoire a été de loin la plus citée des thèmes européens suivis par le marché du travail européen, les fonds européens et la sécurité communautaire.
Militante pour les droits de l'Homme, chanteuse de musique tzigane ou hommes d'affaires se voulant "le sauveur" de son pays : des candidats aux profils très différents se sont affrontés lors des premières élections européennes. Au total, 13 partis politiques, plus un candidat indépendant, ont brigué ce scrutin, qui permettra à 35 Roumains de siéger au Parlement européen.
Le Parti démocrate du Président Traian Basescu misait sur la compétence de l’ancien Ministre de la Défense, Florin Frunzaverde, placé en tête de liste électorale, pour conquérir l’électorat. Le parti du Premier ministre, PNL (Parti national libéral), en difficulté dans les sondages, a promu Renate Weber, militante pour les droits de l’Homme et présidente de la Fondation Soros pour sortir de l’impasse.
Mis à part les candidats du Parti social démocrate (PSD), de l’Union des Hongrois de Roumanie (UDMR) et de la faction libérale PLG fondé par un économiste et ancien Premier ministre, Theodor Stolojan, des candidatures inhabituelles à la compétition politiques sont apparues. Ainsi, on y a vu Gigi Becali, un richissime homme d’affaires, Gabi Lunca, une chanteuse de musique tzigane de la part du parti des Rroms « Pro-Europa » ou bien l'évêque réformé Laszlo Tokes, fer de lance de l'opposition au régime communiste qui avait entraîné le soulèvement contre Nicolae Ceausescu, en décembre 1989. Ainsi, un large choix pour l’électeur avide de signer la rentrée de la Roumanie en Europe.
A l’issue du vote, d’après les statistiques du Bureau électoral central, la participation a atteint 29,12%. Le score, raisonnable, sans forcément être spectaculaire, est comparable à celui enregistré en République tchèque en 2004 (29%) et en Bulgarie en 2007 (28.6%).
Le 27 novembre à 13 heures, le Bureau Electoral Central a annoncé les résultats officiels des élections, confirmant ainsi que seulement cinq formations politiques ont dépassé le seuil électoral de 5%.
Le Parti démocrate de l’actuel Président Traian Basescu a accumulé le plus de votes (environ 28,81%) et obtiendra 13 mandats pour le Parti populaire européen. Le Parti social démocrate associé au Parti social européen se trouve en deuxième position avec environ 23,11% des voix exprimées et 10 mandats. Les deux partis libéraux inscrits ont tous les deux dépassé le seuil électoral. Le Parti national libéral du Premier ministre Tariceanu a obtenu 13,44% des voix, soit 6 mandats tandis que la faction libérale PLD a obtenu 7,78% des voix soit 3 mandats. Le Parti de la minorité hongroise (UDMR), avec 5,52% enverra aussi deux députés au Parlement européen pour la famille des populistes européens. Quant aux autres partis et candidats, ils n’ont pas réussi à dépasser le seuil électoral de 5%.
En ce qui concerne le réferendum, organisé le même jour et dans les mêmes bâtiments que les élections pour le Parlement européen, mais dans des pièces séparées, il n’a pas été validé faute de participation d’au moins 50% des électeurs. D’après le Bureau électoral central, la participation au référendum a été encore plus faible que celle pour les élections européennes.
Ainsi, seulement 27% des 18 millions de Roumains inscrits sur les listes électorales ont répondu dimanche à la question : « Etes-vous d'accord pour que tous les députés et sénateurs soient élus dans des circonscriptions uninominales, sur la base d'un scrutin majoritaire à deux tours ? ». Pourtant 82% des réponses exprimées ont été favorables à cette réforme.
A la sortie des urnes, le Président Traian Basescu, auteur de cette initiative, a déclaré : « le référendum d’aujourd’hui constitue une leçon même pour moi, mais je ne vais pas cesser de croire que les Roumains veulent le changement de leur classe politique (…) Le centre dur de ceux intéressés par la vie de la cité, à savoir les presque 30% des Roumains présents au vote, soutiennent le changement des règles d’élection des parlementaires et aucun homme politique responsable ne pourra en faire abstraction ».
Mais le référendum n’a pas forcément condamné la réalisation de la réforme électorale puisque le Premier ministre Calin Popescu Tariceanu, avait déclaré avant son organisation qu’il engagerait la responsabilité du gouvernement devant le Parlement afin de mettre en œuvre cette réforme.
En conclusion, les élections européennes en Roumanie ont montré un électorat sensible aux initiatives de la classe politique nationale et déconcerté sur l’enjeu des élections européennes.
Pour les politiciens, c’était le moment de tester leur popularité vis-à-vis de l’électorat avant l’échéance électorale de l’année prochaine. Pour le parti du Président, le PD, cela a été une victoire assez puisqu’il a quand même réussi à augmenter considérablement sa base électorale de 14% en 2004 à 32%. Pour le PSD et le PNL du Premier ministre Tariceanu, leur chute libre dans les sondages a été largement confirmée. Le parti radical de Corneliu Vadim Tudor n’a pas réussi à reconduire ses euro-députés et son Président a donné sa démission. La seule surprise est venue de la part du PLD, qui pour la première fois dans l’arène politique a réussi à dépasser le seuil électoral.
Pour reprendre la conclusion du Président Basescu : « Les euro-élections nous montrent des changements importants dans la hiérarchie des partis en Roumanie, dont je vais personnellement tenir compte puisqu’ils ne sont plus le reflet des sondages mais le vote même des Roumains».
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mercredi, 28 novembre 2007
Une journée aérienne
J’en rêvais depuis des années et dimanche, je l’ai fait : j’ai sauté en parachute, en tandem, avec un groupe de proches.
Besoin de prendre de la hauteur, de surmonter ses peurs, de découvrir la beauté de la Picardie vue du ciel (et sans le bruit d’un moteur !), probablement y avait-il un peu de tout cela…
En tout cas dimanche, malgré le froid, nous étions à l’aérodrome de Frétoy le Château, près de Noyon.
Après les explications claires et rassurantes des moniteurs, qui nous mettaient complètement en confiance, Mélissa et moi étions désignées comme les premières à sauter.
Parachutisme et politique présentent plus d'un point commun!
Première étape : se lancer dans le vide, pas le temps d’appréhender ! Juste quelques secondes pour se familiariser aux sensations nouvelles, trouver ses marques puis jouir pleinement de ces quarante à cinquante secondes de chute libre. Ensuite, une fois le parachute ouvert, on prend le temps de découvrir le paysage et de tenter de repérer les amis restés au sol…
Impressions garanties !
Au-delà de l’aspect physique et sportif, parachutisme et politique présentent plus d’un point commun.
Dans les deux cas, il faut prendre de la hauteur, sans hésiter à se jeter parfois dans le vide, faire confiance à l’équipe avec laquelle on travaille sans oublier de se ressourcer avec ses amis et proches…
Un grand merci à toute l’équipe qui nous a accueillis à l’Ecole de parachutisme de Frétoy le Château, dans une ambiance très amicale… et avis à tous ceux qui voudraient tenter l’expérience.Croyez-moi : vous ne le regretterez pas !
J'ai eu la chance de sauter en tandem avec le Saint-Quentinois Alexandre Pereira, champion du monde de parachutisme 2006 lors des championnats du monde de Gera, en Allemagne.
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lundi, 26 novembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 26 novembre : Réunion du comité de quartier Sainte-Anne - Faubourg de Noyon.
Mardi 27 novembre : Réunion avec les parents délégués du Secteur Rive Droite à propos de la restauration scolaire.
Mercredi 28 novembre : Commission communale des taxis.
Réunion nationale de Société en Mouvement autour de Gilles de Robien à Paris.
Jeudi 29 novembre : Ouverture des plis de candidature dans le cadre du dossier de la restauration scolaire.
Vendredi 30 novembre : Réunion de concertation publique sur le stationnement résidentiel dans le quartier La Vallée.
Session et Commission permanente au Conseil Régional de Picardie.
Samedi 1er décembre : Assises du Grand Amiénois.
Inauguration du Marché de Noël d'Amiens.
Gala de l'association Fémina Sports.
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vendredi, 23 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Lutter contre le réchauffement climatique : ça commence chez soi!
Les foyers représentent 25% de la consommation énergétique totale de l'Union européenne. Et cette part ne cesse de croître, alors qu'il s'agit sans doute du secteur dans lequel il est possible de faire le plus d'économie ! L'hiver approchant, comment mieux gérer son chauffage et sa consommation d'électricité ? Outre quelques astuces à connaître, chacun peut désormais choisir son fournisseur de gaz et d'électricité : de quoi améliorer les prestations et les rapports qualité/prix.
Voilà des gestes simples du quotidien, qui peuvent déjà vous épargner des factures salées…et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. |
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mercredi, 21 novembre 2007
La restauration scolaire : un sujet essentiel
Sept à huit mille enfants d’écoles maternelles et primaires déjeunent chaque jour dans les restaurants scolaires de la Ville d’Amiens.
En service à table pour les enfants de maternelle, en self pour les enfants de primaires, cinq composantes sont proposées : une entrée, un plat protidique, un légume, un fromage ou un laitage et un dessert.
Le contrat qui unit la Ville d’Amiens à son prestataire prend fin au 1er septembre 2008 et Gilles de Robien m’a chargée de suivre cet important dossier qui va nous amener à conclure en juin 2008 un nouveau contrat pour trois, quatre ou cinq ans avec une entreprise spécialiste de la restauration collective.
Afin de mener à bien ce projet, j’ai proposé en Conseil Municipal qu’une commission de suivi de la restauration soit créée, composée d’élus municipaux de tous les groupes, des services de la Ville , de l’Inspection Académique, de la Direction des Services Vétérinaires de l’Etat, sans oublier naturellement les parents.
Création d'une commission de suivi de la restauration
Une première réunion a eu lieu il y a deux semaines. En présence de la diététicienne de la Ville , nous avons abordé la question des labels de qualité des denrées servies ainsi que, dans le droit fil du Grenelle de l’environnement, la présence de produits bio dans nos restaurants scolaires.
Mais pour permettre au plus grand nombre de parents de donner leur avis sur ce sujet essentiel, j’ai souhaité rencontrer tous les parents élus délégués dans les conseils d’écoles, grâce à cinq réunions programmées dans les différents secteurs géographiques de la Ville.
Ces réunions extrêmement constructives permettent de mesurer, ce qui est rassurant, le degré de satisfaction des parents quant à la qualité de la prestation actuellement fournie, mais aussi d’améliorer ce qui peut l’être.
Enfin, loin des stériles polémiques politiciennes, on peut constater que les parents sont très sensibilisés aux questions de développement durable mais qu’ils sont aussi bien conscients que les filières bio doivent se développer très vite pour faire face à la demande et devenir plus attractives financièrement.
Alors plus qu’ailleurs, sur des sujets concrets et qui intéressent tout le monde, vive la démocratie directe !
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lundi, 19 novembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 19 novembre : Réunion ADUGA.
Réunion de concertation avec les parents délégués des secteurs Centre et Somme sur la restauration scolaire.
Conseil Municipal (débat d'orientations budgétaires).
Mardi 20 novembre : Commission départementale des taxis.
Réunion de concertation avec les parents délégués du secteur Rive Gauche.
Mercredi 21 novembre : Réunion avec les comités de quartier.
Jeudi 22 novembre : Jeudi chez vous dans le quartier Saint-Germain Les Halles.
Conseil d'Amiens Métropole (débat d'orientations budgétaires).
Vendredi 23 novembre : Forum Médiation et Proximité.
Samedi 24 novembre : Célébration de la Sainte-Cécile avec l'Harmonie Saint-Pierre à l'église Saint-Pierre.
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vendredi, 16 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Une journée au Parlement européen
Pour préparer mon arrivée au Parlement européen le 1er janvier 2008, Jean-Louis Bourlanges nous a invités, Fabrice Hinschberger, mon futur assistant parlementaire et moi, à une session du Parlement à Strasbourg (photo ci-dessus) ce mardi 13 novembre.
Après un voyage en TGV (2h30 de Roissy à Strasbourg) puis en tram (qui dessert directement le Parlement depuis ce mercredi !), nous avons été accueillis par l’assistante parlementaire de Jean-Louis et nous avons pu suivre une séance de vote avant le discours de Nicolas Sarkozy, très attendu quelques mois avant le début de la présidence française.
Au cours du déjeuner (à la table voisine de celle de Marie-Noëlle Lienemann, eurodéputée PS de notre circonscription), nous avons abordé avec Jean-Louis des questions très concrètes d’organisation puis visité son bureau avant qu’il ne nous pilote dans les bâtiments Louise Weiss et Winston Churchill pour un premier repérage des lieux (très utile dans ce labyrinthe!)
Durant les rendez-vous que Jean-Louis nous avait programmés, Alain Lamassoure, vice-président de la délégation française du PPE et spécialiste reconnu des questions européennes, nous a expliqué le fonctionnement du groupe puis Margie Sudre, la présidente, nous a reçus à son tour.
Un accueil très chaleureux facilité par le député Jean-Louis Bourlanges
Une rencontre impromptue avec Tokia Saïfi, qui nous a accueillis très chaleureusement, puis avec Jean-Paul Gauzès, les deux autres eurodéputés PPE de la circonscription Nord-Ouest (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute et Basse Normandie) nous a permis d’envisager le travail en commun sur le terrain...
… sans compter les innombrables rencontres plus informelles réalisées grâce à Jean-Louis, connu (et bientôt très regretté) de tous au Parlement européen.
En résumé, une longue et fructueuse journée durant laquelle nous avons été accueillis très amicalement par tous. Une journée qui nous a permis de constater une nouvelle fois que, loin des pamphlets sur la technocratie, l’Europe est un lieu de débat démocratique entre eurodéputés pragmatiques qui ne s’encombrent pas de discours politiciens…
Alors merci à tous ceux, élus, collaborateurs ou fonctionnaires qui nous ont aidés et nous aideront à intégrer le plus efficacement possible ce mandat.
Et vivement le 1er janvier 2008 pour que nous puissions nous investir vraiment, au service de l’Europe et de la grande région Nord-Ouest de la France !
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mercredi, 14 novembre 2007
Lancement du nouveau programme européen pour la recherche
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lundi, 12 novembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 12 novembre : Réunion concernant la prévention et la sécurité avec les adjoints de secteur.
Mardi 13 novembre : Session du Parlement européen à Strasbourg à l'invitation de Jean-Louis Bourlanges.
Rencontre à Strasbourg avec Margie Sudre et Alain Lamassoure.
Mercredi 14 novembre : Commission politique de la Ville à la Communauté d'Agglomération Amiens Métropole.
Jeudi 15 novembre : Réunion de concertation avec les parents délégués du secteur Amont sur la restauration scolaire.
Vendredi 16 novembre : Réunion de concertation avec les parents délégués du secteur Aval sur la restauration scolaire.
Forum Intercampus.
Samedi 17 novembre : Table ronde avec les parents d'élèves.
Soirée dansante de l'Union des Comités de Quartier.
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vendredi, 09 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Ma revue de presse européenne
Les négociations d'adhésion de la Turquie à l’UE, officiellement lancées le 3 octobre 2005, constituent pour les députés européens « le point de départ d'un processus d'adhésion de longue haleine à l'issue ouverte ». C’est ce qu’ils ont indiqué dans une résolution adoptée mercredi.
Turquie : progrès et inquiétudes
Cette résolution a été adoptée en amont de la publication, par la Commission européenne, du rapport annuel sur les progrès de la Turquie : chaque année en effet, elle fait le point sur les avancées réalisées sur la voie de l’adhésion.
La résolution sur les relations entre l'UE et la Turquie, rédigée par la députée néerlandaise Ria Oomen-Ruijten (PPE-DE), félicite d’abord la Turquie pour ses récentes élections législatives ainsi que l'engagement du nouveau gouvernement à « relancer le processus de réforme » dans les prochains mois et années.
Les députés abordent la question des relations Turquie-Arménie en lançant un appel « aux gouvernements turc et arménien pour qu'ils engagent un processus de réconciliation pour le présent et l'avenir ». A propos de Chypre, ils indiquent également que « le retrait des forces turques faciliterait la négociation d'un règlement ».
Mais c’est la situation au nord de l’Irak qui préoccupe le plus les députés européens : ils ont exprimé leur « forte préoccupation face aux conséquences d'une éventuelle action militaire des troupes turques dans le nord de l'Irak » et ils appellent la Turquie à « s'abstenir de toute action unilatérale violant le territoire irakien » et « à poursuivre les efforts en vue d'une solution pacifique ».
Lors du débat dans l’hémicycle, plusieurs députés européens se sont dits inquiets quant à la liberté d’expression en Turquie et la réforme du code pénal. Mais la plupart des groupes soutient la poursuite des négociations d’adhésion.
En amont du Sommet UE-Russie
Vendredi 26 octobre, les représentants officiels de l’UE et ceux de la Russie se retrouveront à Mafra au Portugal, à l’occasion du 20ème Sommet UE-Russie. Ce sera le dernier sommet de Vladimir Poutine en tant que président russe.
La Russie n’est pas seulement un voisin proche de l’Union Européenne, c’est aussi un partenaire stratégique : tel est le message que nombre de députés européens ont fait passer lors du débat dans l’hémicycle strasbourgeois. Selon eux, les principes qui sous-tendent les relations bilatérales entre UE et Russie doivent être la solidarité, la réciprocité et le respect des droits de l’homme.
Le Parlement européen adoptera une résolution sur les relations UE-Russie à l’issue du Sommet de Mafra.
Limiter les émissions de CO2 des voitures
Réduire, toujours plus, les émissions de CO2 des voitures : telle est l’ambition affichée par les députés, dans un rapport adopté mercredi. Ils proposent d’adopter une législation contraignante qui oblige les producteurs automobiles à mettre sur le marché des voitures plus propres : d’ici à 2015, toute voiture neuve ne pourrait émettre plus de 125 grammes de CO2 par kilomètre (une proposition préalable suggérait 120 g/km, mais elle n’a pas été retenue). En 2020, le chiffre autorisé serait ramené à 95 g/km.
A long terme ? Il faudra, selon les députés, se déterminer au plus tard en 2016, car les objectifs de long-terme « prévoiront le cas échéant de nouvelles réductions des émissions pour les ramener à 70 g CO2 /km, voire moins, à l'horizon 2025 ».
La Serbie sur la voie des réformes
« La perspective d’adhésion à l’Union Européenne est une incitation forte pour une démocratisation plus poussée » en Serbie, a affirmé le slovène Jenko Kacin (ALDE), auteur du rapport sur les relations UE-Serbie qui a été débattu mercredi après-midi.
« L’Union Européenne ne sera pas complète tant qu’elle n’aura pas intégré les Balkans », a-t-il continué, mais « pas à n’importe quel prix, et surement pas au prix du respect du droit international et des valeurs fondamentales ». Il faisait notamment référence à la nécessaire coopération entre le gouvernement serbe et le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie, chargé de juger les criminels de guerre du conflit dans la région balkanique. « La balle est maintenant dans le camp de la Serbie », a confirmé le Commissaire européen à l’élargissement, Olli Rehn.
Et plus encore...
La journée a été chargée dans l’hémicycle : les députés ont aussi voté mercredi sur les sources d’énergie conventionnelles, soulignant le rôle « indispensable » de l’énergie nucléaire en Europe. Ils ont par ailleurs appelé à ce que tous les lieux de travail en Europe soient non-fumeurs d’ici deux ans.
Bref interlude entre les débats et les votes, pour une cérémonie de remise du Prix Lux 2007. Pour cette première édition du prix du cinéma attribué par le Parlement européen, c’est le film de Fatih Akin « De l’autre côté » qui a reçu les honneurs du jury de députés.
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jeudi, 08 novembre 2007
Selon Jean-Louis Bourlanges, François Bayrou ressemble au Méphisto de Goethe
Dans un entretien au Figaro daté du mardi 6 novembre, le Député européen Jean-Louis Bourlanges répond au critique sur la réforme des institutions formulées par le président de l'UDF-MoDem François Bayrou. Pour le lire, cliquez ici!
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mercredi, 07 novembre 2007
Réformer, à quel prix?
La carte judiciaire de notre pays date du XIXè siècle, à une époque où 80% des Français habitaient en zone rurale et seulement 20% dans les villes.
A l’aube du troisième millénaire, alors que la proportion s’est inversée, il était utile de repenser la répartition géographique des tribunaux. Et Rachida Dati a eu le mérite de traiter ce dossier difficile.
L’objectif qu’elle affiche est de regrouper certains Tribunaux de Grande Instance (TGI) pour passer de 181 actuellement à environ 160 en 2010.
Son tour de France des régions passait le samedi 27 octobre par la Picardie (voir la photographie ci-dessus). Elle a annoncé à cette occasion les décisions qu’elle avait prises pour le ressort des Cours d’Appel d’Amiens et de Reims :
-Suppression de 2 des 9 TGI picards, ceux d’Abbeville et de Péronne,
-Aucune suppression des 4 TGI de Champagne-Ardennes.
10% des fermetures vont donc avoir lieu en Picardie, et même plus précisément, toutes dans la Somme …
Cette décision passe mal quand on l’examine de près : pourquoi fermer le TGI d’Abbeville et épargner ceux de Soissons ou Troyes dont les activités sont pourtant comparables ?
La garde des sceaux se doit d'apporter des solutions de proximité
Au-delà des réactions géographiques, c’est tout le processus d’élaboration des décisions qui est en jeu ici. En effet, comment accepter des mesures quand on pense (à tort ou à raison) qu’elles ont été dictées, non par l’intérêt général mais par des considérations partisanes (liées à la présence d’un ministre dans tel ou tel département ?).
Supprimer un Tribunal de Grande Instance a des conséquences économiques importantes tant directement (disparition des postes d’avocats et magistrats) qu’indirectement. C’est pourquoi il est essentiel que les critères qui sous-tendent une telle décision soient exposés et expliqués et qu’une réelle concertation ait lieu avec les représentants des territoires intéressés. Mais il faut aussi que la Garde des Sceaux apporte, dès maintenant, des réponses concrètes aux besoins de proximité des justiciables.
Pourquoi les TGI d’Abbeville et de Péronne sont-ils supprimés ? Si la décision est maintenue, y aura-t-il des audiences foraines à Abbeville et Péronne ? Si oui, à quelle périodicité ? La compétence des Tribunaux d’Instance sera-t-elle étendue en parallèle ?
Voilà quelques unes des questions concrètes auxquelles il est indispensable que Rachida Dati réponde rapidement…
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lundi, 05 novembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 5 novembre : Rendez-vous avec une association.
Mardi 6 novembre : Réunion concernant la sécurité publique.
Jeudi 8 novembre : Commission consultative sur la restauration scolaire.
Vendredi 9 novembre : Rendez-vous avec le député européen Jean-Louis Bourlanges à Paris.
Samedi 10 novembre : Remise de diplômes du travail.
Dimanche 11 novembre : Cérémonies officielles commémorant la Victoire de 1918.
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vendredi, 02 novembre 2007
Ma revue de presse européenne
Le rapport de Karl-Heinz Florenz (PPE-DE, DE), adopté par 561 voix pour, 63 contre et 36 abstentions, rappelle que chaque année, 650000 personnes meurent dans l'UE des suites du tabagisme, et 80000 du fait du tabagisme passif. De plus, "la consommation de tabac occasionne chaque année aux économies nationales européennes des pertes qui se chiffrent en centaines de milliards". Face à ces chiffres, le rapport se félicite de l'initiative de la Commission et appelle à la mise en place de mesures communautaires pour combattre le tabagisme "qui ne doit plus être considéré comme normal".
Pour des lieux publics sans fumée dans toute l'Europe
Les députés demandent notamment aux Etats membres d'"instaurer dans les deux ans une interdiction totale de fumer dans tous les lieux de travail fermés, tout en autorisant des régimes d'exception stricts à cette interdiction de fumer qui tiennent compte des spécificités nationales ou régionales, mais qui ne réduisent pas la protection des enfants et des jeunes". En effet, si de nombreux Etats ont déjà adopté de telles mesures, ou s'apprêtent à le faire, une tolérance est quasiment toujours de mise dans le cas de zones fumeurs fermées, et les hôtels, bars et restaurants bénéficient presque partout d'exemptions.
Les législations sont cependant très diverses d'un Etat à l'autre, et la commission de l'Environnement et de la Santé publique souhaite que des mesures communautaires soient prises dans un certain nombre de domaines. Il est ainsi proposé que la vente de tabac soit interdite dans toute l'UE aux jeunes de moins de 18 ans, ou encore que la consommation de tabac en présence de mineurs soit interdite dans les moyens de transports privés.
Pour favoriser le rapprochement des législations, un amendement adopté en plénière propose aux Etats qui ont mis en place une interdiction totale de "rédiger et de signer une charte volontaire proclamant une 'zone européenne sans fumée' et à constituer, de la sorte, une avant-garde d'Etats membres ayant d'ores et déjà adopté volontairement une interdiction totale de fumer". L'objectif est, à terme, de "conférer un caractère légal" à cette charte volontaire, "au moyen de la coopération renforcée".
Un autre amendement, adopté à une très large majorité, "invite les Etats membres à interdire, dans les deux ans, le tabagisme sur les terrains de jeu publics".
Les faibles taux de taxation montrés du doigt
Par ailleurs, estimant "inacceptable que certains Etats membres encouragent l'achat de produits du tabac en appliquant, sur leur territoire, des taux de taxation peu élevés, de manière à augmenter leurs recettes fiscales globales", le texte adopté appelle la Commission à fixer un niveau minimum communautaire élevé de taxation, et parallèlement à renforcer les contrôles contre la contrebande du tabac.
Meilleur contrôle des additifs, meilleure prévention
Aux fins de protection du consommateur, la Commission est invitée à présenter "si possible pour 2008", une modification de la "directive sur les produits du tabac" de 2001 qui prévoie une réglementation plus stricte pour les additifs. Il s'agirait notamment d'interdire les additifs "addictifs", cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, et d'améliorer l'information concernant les autres additifs. Concernant l'information, il est aussi proposé une amélioration des avertissements sur les paquets et des campagnes de prévention, notamment par l'intermédiaire des médecins. De plus, les produits d'aide au sevrage devraient bénéficier d'un taux de TVA réduit.
Enfin, le rapport "condamne le fait que les restrictions mises au tabagisme au PE ne sont pas respectées par des députés et des membres du personnel" et souhaite voir édictée "une interdiction absolue de fumer, dans tous les locaux du Parlement européen, avec effet immédiat".
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mercredi, 31 octobre 2007
Une semaine de Bonheurs
En cette semaine de vacances, évadons-nous un petit peu de toutes les vicissitudes de la vie politique sous toutes ses formes. Jeunes et moins jeunes auront certainement l'occasion de se retrouver en famille pour apprécier les joies de la découverte d'un musée, d'un bon film, d'une sortie entre amis ou de la lecture (du dernier tome d'Harry Potter par exemple)!
Moi aussi, je dispose d'un agenda un peu moins chargé cette semaine et je vais en profiter pour me ressourcer et prendre le temps d'une réflexion approfondie avant d'envisager le mandat de députée européenne auquel j'accéderai dans quelques semaines.
Je vous souhaite une semaine de Bonheurs et vous propose d'admirer cet Opéra pour 100 lapins communicants, donné au centre Pompidou à Paris en mai 2006 et que nous avons eu la chance d'accueillir au Centre Musicaà lors de la dernière Nuit Blanche d'Amiens.
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lundi, 29 octobre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 29 octobre : Visite à Amiens de Mme Fadela Amara, Secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville.
Vendredi 2 novembre : Réception à l'Hôtel de Ville d'Amiens d'un club-service (Le Rotary).
Samedi 3 novembre : Participation à la messe de la Saint-Hubert.
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vendredi, 26 octobre 2007
Ma revue de presse européenne
Vendredi Europe
Les leaders européens approuvent le traité de Lisbonne
"Le nouveau Traité de Lisbonne a vu le jour aujourd'hui. Il s'agit d'une victoire pour l'Europe". C'est sur cette déclaration que le président du Conseil de l'Union européenne, José Sócrates, a annoncé l'accord des leaders européens à l'égard du nouveau traité réformateur. Pendant la conférence de presse qui a clos la première journée de ce Sommet informel de Lisbonne, José Sócrates a également annoncé que le traité réformateur de l'UE sera formellement signé le 13 décembre 2007, à Lisbonne.
Pour le président en exercice du Conseil de l'UE, cet accord sur le nouveau traité permet à l'Europe de "transposer une impasse longue de plusieurs années et de transposer sa crise institutionnelle, en franchissant par la même occasion un pas important quant à son affirmation".
«Grâce à cet accord et grâce au nouveau Traité, l'Europe montre que le projet européen est en essor», a encore souligné José Sócrates, en précisant qu'à partir de maintenant l'Europe peut regarder le futur avec confiance"
"La présidence portugaise s'est acquittée de son plan : discuter et approuver le traité jeudi et, vendredi, commencer l'examen des questions importantes quant à l'avenir de l'UE", a déclaré José Sócrates. Le président du Conseil de l'UE a remercié publiquement le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de tout l'appui donné à la présidence au long de ce processus visant à conclure le Traité.
Toujours pendant la conférence de presse, José Manuel Barroso s'est manifesté «extrêmement heureux» de l'accord conclu entre les 27 Etats membres de l'UE. «Il est vrai qu'au cours de la présidence allemande de grands pas ont pu être faits, mais nous avons compté sur la détermination et sur la compétence de la présidence portugaise pour parvenir à cet accord historique», a dit le président de la Commission.
Selon Barroso, dotée d'un Traité réformateur, l'Europe est mieux bardée pour assumer son rôle dans le monde et pour résoudre les problèmes de l'économie et de ses citoyens.
"Le rejet de l'antisémitisme est un principe universel", déclare René Van der Linden
« Les remarques antisémites du Président [Ukrainien] Loukachenko frôlent peut-être le ridicule, elles n’en sont pas moins inacceptables », a déclaré aujourd’hui le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), René van der Linden.
« Le Conseil de l'Europe, en tant que communauté de valeurs, a été créé pour constituer la première étape d’un processus d’intégration européenne destiné à empêcher la résurgence de l’intolérance et de l’extrémisme en Europe. La lutte contre l’antisémitisme est une priorité du Conseil de l'Europe depuis 1949 et elle continuera de l’être tant que la menace subsistera. Le rejet de l’antisémitisme est un principe universel» a déclaré M. van der Linden.
« Le Président Loukachenko devrait y réfléchir et présenter ses excuses pour ses propos déplacés, s’il envisage sérieusement de se rapprocher du reste de l’Europe », a conclu le Président.
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mercredi, 24 octobre 2007
La vie privée des hommes politiques
En France, la vie privée de chacun est protégée par la loi. Pourtant les journaux, y compris les plus sérieux, se sont largement fait l’écho du divorce du Président de la République.
Certains analystes voient là un signe de la désacralisation de la fonction. Et il est vrai que la photographie du Président Sarkozy faisant son jogging ou celle du Président Chirac se promenant avec son petit-fils comme, en son temps, celle de John Kennedy Junior dans le bureau ovale sous les yeux de son père, nous les rendent plus proches, plus humains et, pour tout dire, plus semblables à nous.
La personnalisation de la vie politique qu’on a encore pu constater lors de la dernière campagne présidentielle, ne fait que renforcer ce besoin de proximité.
On peut toutefois se demander si la notion de « vie privée » recouvre la même réalité pour tous : anonymes ou personnes publiques, personnalités qui mettent en scène et médiatisent leur vie privée ou celles qui prennent soin de faire respecter leur intimité. Les décisions rendues par les juges à l’initiative de Johnny Hallyday ou Jacques Brel en sont l’illustration.
De ce point de vue, la « peoplisation » tend à réduire la sphère de la vie privée des hommes (et des femmes) politiques. On le voit bien avec Nicolas Sarkozy.Au-delà de ces considérations, on peut aussi se dire que la vie privée d’un chef d’Etat doit être nécessairement cantonnée dans un cadre étroit. Ainsi, l’état de santé, qui relève normalement de la vie privée d’une personne, me semble rentrer dans le champ de la vie publique s’il risque d’avoir des incidences sur la gestion des affaires publiques. Pourtant, ce n’est qu’après le décès du Président Mitterrand que son médecin, le docteur Gubler, a osé publier Le grand secret, dans lequel il racontait l’évolution de la maladie du Président de la République …
En fait, les Français n’auraient-ils pas, à l’égard de leurs hommes politiques, des attentes contradictoires : ils voudraient qu’ils soient visionnaires, qu’ils anticipent, qu’ils préparent l’avenir mais aussi qu’ils soient à l’écoute des gens et proches de leurs préoccupations.
Un vrai paradoxe
Légendes photo : En haut : Le 16 mai dernier, une famille recomposée entrait à l'Elysée...
En bas : Le Président Jacques Chirac et son petit-fils Martin.
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lundi, 22 octobre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 22 octobre : Réunion de l'Agence de Développement et d'Urbanisme du Grand Amiénois (ADUGA).
Réunion avec les riverains de la rue Saint-Fuscien concernant la Sécurité routière.
Mardi 23 octobre : Rencontre avec une association.
Mercredi 24 octobre : Rencontre avec les bureaux des Comités de quartier du secteur Centre.
Jeudi 25 octobre : "Jeudi chez vous" dans le secteur Nord-Ouest.
Vendredi 26 octobre : Session et Commission permanente du Conseil Régional de Picardie.
Samedi 27 octobre : Réunion concernant les pistes cyclables dans le quartier Petit Saint-Jean.
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vendredi, 19 octobre 2007
Ma revue de presse européenne
Vendredi Europe
L’Union communique mal. À qui la faute ? Pendant trop longtemps, cette question a miné les relations entre les institutions et les États membres. Le temps est venu désormais de laisser de côté les reproches et de travailler ensemble.
Les institutions européennes et les États membres sont invités à collaborer pour mieux communiquer sur l’Union européenne, même si, par le passé, les uns et les autres se sont souvent reproché mutuellement les lacunes en la matière.
Soucieuse de réduire le fossé qui sépare les citoyens et l’Union européenne, la Commission propose, dans un document intitulé «Communiquer sur l’Europe en partenariat», plusieurs actions permettant de mieux informer et écouter les citoyens européens. Ces actions résultent du Livre blanc sur une politique de communication européenne, qui a suscité, depuis son lancement en février 2006, des centaines de réactions.
La Commission ne pouvant améliorer la communication à elle seule, elle propose au Parlement et au Conseil d’adopter un programme de communication commun. Il ne s’agit pas de diffuser le même message, mais de communiquer sur les mêmes sujets de façon coordonnée.
Par ailleurs, la communication ne doit pas être «l’affaire de Bruxelles». C’est pourquoi la Commission mettra en place des partenariats avec les États membres qui le souhaitent. Elle leur proposera également de les aider à parler de l’Europe dans les établissements scolaires.
Et ce n'est qu'un début. Dans les prochains mois, la Commission prévoit d’adopter de nouvelles stratégies pour l’internet et pour l’audiovisuel. EUTube, la chaîne de la Commission européenne sur YouTube, est d’ailleurs un véritable succès: elle a reçu plus d’un million de visites depuis son lancement, il y a trois mois.
Le succès de EUTube a donné des idées au Parlement européen, qui vient d’y mettre en ligne sa première vidéo: «Prix Sakharov: lutter pour un monde meilleur». C’est sans conteste un premier pas vers une communauté de sons et d’images «100 % Union européenne»…
Cette année, la recherche européenne a été récompensée dans les domaines de la médecine, de la physique et de la chimie.
Quatre chercheurs européens ont reçu la plus haute distinction scientifique pour leurs travaux novateurs sur la génétique des souris, la lecture de données stockées sur disque dur et la chimie des surfaces solides.
Le prix Nobel de médecine a été décerné à Sir Martin Evans, de l’université de Cardiff, et à deux scientifiques américains pour leur invention permettant la réplication de maladies humaines chez des souris, grâce à la modification génétique de leurs cellules souches. Ces souris transgéniques ont ouvert des horizons nouveaux à la recherche sur cinq cents maladies, dont le cancer et la fibrose cystique. Le comité Nobel a loué «l’extraordinaire puissance» de cette nouvelle technique.
Le prix Nobel de physique a été décerné à Albert Fert, de l’université de Paris-Sud, et à Peter Grünberg (notre photo), du centre de recherche de Jülich, pour leur découverte du phénomène de la «magnétorésistance géante», qui a montré que de faibles changements magnétiques génèrent de grandes modifications de la résistance électrique. Cette découverte, qui permet le stockage de volumes de données énormes dans des espaces de plus en plus réduits, a eu un impact considérable sur l’évolution de produits électroniques comme les baladeurs numériques (MP3 et autres iPod).
L’année dernière, M. Grünberg avait déjà été sacré inventeur européen de l'année, une initiative conjointe de la Commission européenne et de l’Office européen des brevets.
Le prix Nobel de chimie a été décerné à Gerhardt Ertl, 71 ans, de l’institut Fritz-Haber, à Berlin, pour ses études consacrées aux processus chimiques sur les surfaces solides. «C’est la plus grande consécration qu’on puisse imaginer dans la vie d’un scientifique», a déclaré le chercheur allemand, dont le travail a conduit à une meilleure compréhension de phénomènes comme la rouille et la disparition de la couche d'ozone, mais aussi du fonctionnement des pots catalytiques.
Les professeurs Fert et Ertl participent à des projets financés au titre des programmes-cadres de recherche de l'Union européenne, portant respectivement sur les oxydes magnétiques et sur les nanomatériaux catalytiques.
«Je suis certain que leur succès sera source d'inspiration pour la nouvelle génération de scientifiques, et incitera les responsables politiques à poursuivre leurs efforts pour garantir la réputation de l'Europe en tant que lieu idéal pour la science: une véritable société de la connaissance», a déclaré Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche.
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mercredi, 17 octobre 2007
Immigration
S'il est un sujet qui fait débat actuellement, c’est bien le projet de loi « relatif à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile ». Pourtant, lorsqu’il a été déposé à l’Assemblée Nationale le 4 juillet 2007, il n’a suscité aucune réaction particulière car un large consensus existait sur le sujet.
C’est le rapport de Thierry Mariani, député du Vaucluse, qui a mis le feu aux poudres en proposant le 12 septembre un amendement adopté par l’Assemblée Nationale (le 19 septembre) et tempéré par le Sénat le 4 octobre dernier.
Ma (dé)formation de juriste m’a incitée à me reporter au texte même de l’amendement afin d’en comprendre l’esprit. Il ajoute un nouvel article au projet gouvernemental, ainsi rédigé : « Le demandeur d’un visa pour un séjour d’une durée supérieure à trois mois, ou son représentant légal, ressortissant d’un pays dans lequel l’état-civil présente des carences peut, en cas d’inexistence de l’acte d’état-civil ou lorsqu’il a été informé par les agents diplomatiques ou consulaires de l’existence d’un doute sérieux sur l’authenticité de celui-ci, solliciter son identification par ses empreintes génétiques afin d’apporter un élément de preuve d’une filiation déclarée avec au moins l’un des deux parents(…). Un décret en Conseil d’Etat définit (…) la liste des pays concernés ».
De nombreux commentaires de cet amendement ont été faits, notamment par Jean-Yves, Sébastien et Fabrice. Je partage leur analyse et c’est pourquoi je vous invite à lire leurs notes.
Moi aussi, je suis choquée.
Agir pour l'effacement de la dette des pays pauvres et pour le co-développement
Choquée de voir des personnes suspectées de fraude uniquement parce qu’elles sont ressortissantes de certains Etats (tous d’Afrique noire si j’en crois la liste dressée par Thierry Mariani dans son rapport).
Choquée de voir que des personnes, au motif qu’elles sont étrangères, devront prouver leur filiation alors que l’établissement de la filiation, en droit français, repose sur la simple déclaration…
Choquée de voir la France prête à renier ses traditions de patrie des Droits de l’Homme ou encore de Fille Aînée de l’Eglise.
Quand on sait que la France , avec les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie et la Russie , est membre du G8 qui concentre 66,5% de l’économie mondiale ;
Quand on sait que le produit intérieur brut (PIB) par habitant est de 759 dollars au Yémen alors qu’il s’élève à 30 693 dollars en France et à 43 444 dollars aux Etats-Unis;
Qu’on ne s’étonne pas que nos pays, même s’ils connaissent des poches de pauvreté, attirent chaque année des hommes, des femmes et même des enfants qui sont prêts à tout pour tenter leur chance chez nous !
Alors, au lieu de ressusciter de vieux démons, ne faudrait-il pas plutôt que notre pays, fidèle à sa vocation, relance l’idée de l’effacement des dettes des pays les plus pauvres et favorise leur développement sur place ?
Voilà un beau débat que la France pourrait initier et nourrir dans le cadre de sa présidence toute prochaine de l'Union européenne…
Légende photo : Un homme se heurte aux grillages édifiés par l'Union européenne aux frontières des enclaves de Ceuta et Mellila. Territoires espagnols enclavés sur le sol marocain, de nombreuses personnes tentent de franchir ces frontières chaque année. L'année dernière, ces photos avaient suscitées beaucoup d'indignation en Europe et dans le monde. A ce titre, les enclaves de Ceuta et Mellila sont devenues très symboliques du débat sur l'immigration, car elles constituent de véritables portes d'entrées de l'Union européenne en plein territoire africain.
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