mercredi, 16 janvier 2008
Premiers pas à Strasbourg

Lundi 14 janvier, lors de l'ouverture de la session du Parlement Européen, le président a annoncé mon arrivée.
Instant d'émotion en rentrant dans cet hémicycle bleu dans lequel siègent les 785 députés de 27 Etats.
Un moment très particulier car, en prenant officiellement mes fonctions, je pense à Jean-Louis Bourlanges, cet Européen convaincu et convaincant, qui a choisi de me transmettre le flambeau et j'espère que je serai à la hauteur de la confiance qu'il me témoigne...
Ensuite, les démarches et réunions s'enchaînent comme dans un tourbillon: votes dans l'hémicycle, installation dans mon bureau, réunion de la délégation française du PPE (Parti Populaire Européen), déjeuner de presse, réunion du groupe PPE-DE, interviews, rencontre avec les responsables administratifs du groupe PPE, réunions de travail avec Fabrice et Florence, mes collaborateurs...tout cela dans des salles et bâtiments différents qu'il faut apprendre à repérer... et arpenter (probablement plusieurs kilomètres à pied dans une journée!).Les journées passent très vite...
Sur le fond, cette première session sera marquée pour moi par la présence du Premier Ministre slovène venu présenter le programme de la nouvelle présidence mais aussi pour le vote d'un dossier délicat relatif au droit de la consommation. A cette occasion j'ai pu voir à quel point le Parlement Européen et le Parlement Français fonctionnent différemment. A Strasbourg, les députés prennent la parole pour une minute en général et, s'ils dépassent leur temps de parole, ils sont interrompus par le Président.
"Je vais aimer travailler à Bruxelles et Strasbourg"
En séance comme en réunion de groupe, la courtoisie est de règle et, même si les opinions sont opposées, leur expression est toujours respectueuse.
L'indépendance de vote est totale: la délégation nationale d'un parti peut toujours voter sans respecter la consigne de vote du parti et chaque député peut même voter sans tenir compte de la position exprimée par la délégation nationale de son parti.
Enfin le compromis et le consensus sont toujours recherchés.
Et grâce à ce fonctionnement, des décisions sont adoptées et s'appliquent.
Alors, à l'issue de ces premiers jours de session, je constate avec bonheur que, au Parlement Européen, on fait de la politique de manière pacifique. Loin des petites phrases assassines et des discours partisans et convenus, ici on travaille en échangeant des arguments de fond puis on vote en fonction de ce qu'on croit être l'intérêt général des 490 millions d'Européens.
Je sais déjà que je vais aimer travailler à Bruxelles et Strasbourg!

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lundi, 14 janvier 2008
L'agenda de ma semaine
Cette semaine, je suis en session plénière au Parlement européen, à Strasbourg.
Samedi 19 janvier : Manifestation festive du comité de quartier La Vallée, à Amiens.
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vendredi, 11 janvier 2008
Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne : inscrivez-vous !
Le Parlement européen et la Fondation du Prix Charlemagne lancent cette année la première édition du "Prix Charlemagne pour la Jeunesse européenne". Ce concours, portant sur l'évolution de l'Union européenne, l'intégration et l'identité européennes, s'adresse aux jeunes entre 16 et 30 ans des 27 pays européens.
L'objectif est de récompenser des projets déjà en cours, qui encouragent « la compréhension européenne et internationale, le développement d'un sentiment commun d'identité et d'intégration européennes ».
Deux étapes de sélection permettront de désigner les trois meilleurs projets présentés. Lors de la première étape, un jury national constitué de deux députés européens et d’un représentant d’une organisation de jeunesse élira le meilleur projet national. Il y aura donc 27 projets nationaux sélectionnés d’ici au 14 mars 2008.
Dans un second temps, le 4 avril 2007, un jury constitué de trois députés européens, du président du Parlement européen et de quatre représentants de la Fondation du Prix Charlemagne sélectionnera les 3 projets vainqueurs parmi les 27 présentés.
Les trois meilleurs projets recevront respectivement 5000, 3000 et 2000 euros. Les représentants des 27 projets nationaux sélectionnés seront invités à la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à Aix-La-Chapelle, en Allemagne, le 29 avril 2008. Les prix récompensant les trois meilleurs projets seront remis par le Président du Parlement européen et le représentant de la Fondation du prix Charlemagne d'Aix-La-Chapelle. Le prix comprend aussi, pour les trois lauréats, une invitation à visiter le Parlement européen (à Bruxelles ou à Strasbourg) au mois de mai 2008.
Vous souhaitez participer au concours ? Vous trouverez plus de renseignements ici. Vous avez jusqu’au 8 février pour envoyer votre candidature. Bonne chance !
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Il a neigé à Bagdad

BAGDAD (Reuters) - La neige tombe à Bagdad, qui n'avait pas connu pareil événement de mémoire d'homme. Ravis, les habitants de la capitale irakienne veulent y voir un présage de paix, bien que les lourds flocons n'aient pas tenu.
"C'est la première fois que je vois la neige à Bagdad", s'étonne Hassan Zahar. "On a déjà eu de la neige fondue, mais jamais de vraie neige. J'ai scruté le visage de chacun, tout le monde est estomaqué", poursuit ce Bagdadi sexagénaire.
Mourthada Fadhil, un agent de la police irakienne affecté à la circulation, extrêmement fluide en ce jour chômé, y voit le symbole de l'avènement d'un "nouvel Irak".
"C'est un signe d'espoir. On espère que les Irakiens purifieront leur coeur et que les politiques vont oeuvrer à la prospérité de tous les Irakiens", ajoute-t-il, abrité sous un balcon.
"Cette neige va faire plaisir au peuple d'Irak. C'est magnifique!", se réjouit quant à lui le boulanger Mohammed Rahim.
(Aous Qousai, version française Jean-Philippe Lefief)
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mercredi, 09 janvier 2008
Voeux du Président de la République aux parlementaires européens
En 2007 la France a joué un rôle décisif dans le déblocage de l’Union paralysée par les « non » néerlandais et français. Le Traité simplifié était une proposition française et la France n’a pas ménagé ses efforts pour qu’il soit adopté.
Je forme le vœu qu’en 2008 la Présidence française contribue à donner un contenu au cadre institutionnel de l’Union enfin rénové par le Traité simplifié.

Il faut que nous travaillions tous ensemble pour faire avancer l’Europe, car l’Europe ce n’est pas le problème de la droite ou le problème de la gauche, c’est le problème de tous les Français. Elle ne doit pas être un motif d’affrontements partisans, pas plus que l’Union pour la Méditerranée qui est un grand projet de civilisation qui va bien au-delà de nos petites querelles de politique politicienne.
Le 13 juillet, nous organiserons à Paris le premier sommet des pays méditerranéens. Le 14, nous tiendrons un sommet commun entre les pays riverains de la Méditerranée et les pays membres de l’Union européenne. Il faut que ce rendez-vous mobilise toutes les forces politiques, économiques, sociales, culturelles de notre pays, car notre avenir se joue là, dans ce monde méditerranéen déchiré par tant de drames, meurtri par tant de tragédies mais dont la mémoire reste marquée par un très vieux rêve d’unité.
Vous aurez au Parlement européen à porter ce projet d’Union pour la Méditerranée, à le faire comprendre, à le faire accepter. "
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lundi, 07 janvier 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 7 janvier : Voeux de Gilles de Robien à la population amiénoise.
Mardi 8 janvier : Réunion de l'Agence de Développement et d'Urbanisme du Grand Amiénois (ADUGA).
Voeux de Gilles de Robien au personnel de la Ville d'Amiens.
Mercredi 9 janvier : Réunion concernant la sécurité publique.
Lancement de la campagne cantonale d'Isabelle Griffoin.
Lancement de la campagne cantonale de Jean-Claude Oger.
Jeudi 10 janvier : Réunion concernant la future Maison des Associations.
Vendredi 11 janvier : Voeux du Préfet de la Région Picardie, Préfet de la Somme.
Samedi 12 janvier : Convention départementale constitutive du Nouveau Centre de la Somme.
Dimanche 13 janvier : Après-midi récréative du comité de quartier de Longpré.
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mardi, 01 janvier 2008
Bonne année européenne à tous!
« Faire vivre l’Europe des citoyens »
Au seuil de cette année 2008 et à l’heure où je débute mon mandat de Députée européenne, je mesure le chemin parcouru avec vous depuis le début de mon engagement au service de la Cité.
Ensemble depuis 50 ans, nos aînés et nous-mêmes avons réussi à établir une société de l’Union européenne basée sur la Paix.
Le 13 décembre dernier, les 27 Etats de l’Union européenne ont signé le Traité de Lisbonne.
Ce traité renforce la capacité de décision de l’Union européenne en lui offrant des institutions plus stables et plus démocratiques et replace notre pays au cœur de la Construction européenne.
Surtout, il inscrit les citoyens au cœur du processus de décision communautaire. Grâce à l’opposabilité de la Charte des droits fondamentaux, les citoyens pourront désormais faire valoir leurs droits devant un juge s’ils estiment qu’une mesure adoptée par l’Union compromet un droit, une liberté ou un principe énoncé par ladite charte. C’est là une conquête essentielle pour près de 500 millions d’Européens.
Oui, je suis fière et heureuse d’entrer au Parlement européen à l’heure où chacun d’entre vous devient acteur à part entière de l’Union européenne.
L’année 2007 qui vient de s’écouler fut également celle où j’ai rendu mon écharpe de Maire de la ville d’Amiens. Durant cinq ans, j’ai administré la vie quotidienne des habitants de la capitale picarde en y consacrant toutes mes forces, toute mon énergie et tout mon cœur. Je sais le lien qui m’unit à chacun d’entre vous et je tiens à vous remercier pour votre affection à mon égard.
En tant que Maire-adjointe chargée de la Démocratie locale dans l’équipe municipale conduite par Gilles de Robien, je me rends compte chaque jour de la créativité et de l’esprit inventif de tous les citoyens et citoyennes amiénois et je veux vous rendre ici un vibrant hommage. Car si notre ville rayonne chaque année davantage, c’est grâce à vos initiatives foisonnantes et audacieuses.
Sachez que je ne vous quitte pas, je reste plus que jamais au plus près de vous. Tel un député national ou un sénateur qui se rend en moyenne deux jours par semaine à Paris, j’irai vous représenter de la même façon à Strasbourg et Bruxelles en tant que Députée européenne.
Le reste du temps, vous aurez l’occasion de venir me rencontrer à mon bureau de l'Hôtel de Ville d'Amiens ou à celui de ma permanence européenne du 10, rue Jean Calvin à Amiens. C’est là que je travaillerai sur mes dossiers et serai à votre disposition avec mon équipe « de choc » : mes collaborateurs Florence, Valérie, Fabrice et Clément. Sans compter les innombrables bénévoles qui s’y déploieront. Une tasse de café vous y attend et vous êtes d’ores et déjà tous chaleureusement invités à l’inauguration que nous organisons le jeudi 24 janvier dès 18 heures.
Alors que s’ouvre l’année européenne du dialogue interculturel, je m’engage à faire avancer votre voix, celle des citoyens de l’Europe. Le nouveau traité de Lisbonne et la prochaine présidence française de l’Union européenne ouvrent des horizons qui sont autant d’Espérance pour l’Europe et la France.
Unis dans la Diversité , je vous adresse mes meilleurs vœux de réussite, bonheur et santé.
Bonne année 2008 !
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vendredi, 28 décembre 2007
VENDREDI EUROPE : La Slovénie, qui prend la Présidence de l'UE, devra gérer l'envoi de la mission européenne au Kosovo

Au premier semestre 2008, la Slovénie sera le premier des nouveaux Etats membres de l'Union européenne à exercer la présidence de l'UE, avant de céder le flambeau à la France au 1er juillet de la même année. Ce sera le couronnement d'une intégration à marche forcée. En seize ans, ce petit pays de deux millions d'habitants est passé du statut d'obscure province de l'ancienne Yougoslavie à celui de président, pour six mois, d'une vaste collectivité de près de cinq cents millions d'Européens.
A Ljubljana, la capitale slovène, Bogdan Benko, directeur général pour les affaires européennes et les relations politiques bilatérales au ministère des affaires étrangères, souligne avec fierté le chemin parcouru. "Nous avons fait un gros travail pour nous intégrer à l'Europe", dit-il. Les autorités slovènes n'ignorent pas les difficultés qui les attendent avec leur présidence. Le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Janez Lenarcic, affirme que la désignation de la Slovénie est "une marque de confiance" de la part des Etats membres, mais qu'elle impose à Ljubljana "de grandes responsabilités".
Avec une modestie affichée, les responsables slovènes insistent sur les nombreuses consultations qui ont précédé leur présidence et qui doivent leur permettre de profiter de l'expérience de leurs prédécesseurs. "Nous avons reçu beaucoup d'avis utiles", précise M. Lenarcic.
La Slovénie a d'abord coopéré avec les deux pays qui l'ont précédée, l'Allemagne et le Portugal. Le "trio" a élaboré un programme de dix-huit mois, dont la dernière partie constitue l'agenda de la présidence slovène. Ljubljana a établi aussi des contacts intensifs avec la France, qui lui succédera en juillet 2008 et qui lui apporte son aide en assurant la représentation de l'Union dans cent dix pays où la Slovénie n'est pas représentée.
Des divers dossiers que devra traiter la présidence, le plus délicat est celui du Kosovo. "Imaginez que la guerre éclate au Kosovo et qu'en même temps la crise s'aggrave en Iran et au Proche-Orient, ce serait pour nous le scénario noir", souligne Denis Risman, directeur des programmes au Centre pour la perspective européenne, un organisme chargé de promouvoir l'élargissement de l'Union.
M. Risman préfère parier sur un avenir moins sombre. Comme d'autres, il estime que la Slovénie dispose de quelques atouts pour affronter l'épreuve, en particulier sa bonne connaissance de la région, de son histoire, de sa culture. Mais il sait qu'il lui sera difficile de trancher entre les Serbes et les Kosovars sans se brouiller avec les uns ou avec les autres.
La Slovénie, il est vrai, a été montrée du doigt il y a seize ans lorsqu'elle a provoqué la dissolution de l'ancienne Yougoslavie. Elle ne veut pas, selon M. Risman, redevenir "un bouc émissaire". "Nos voisins nous reprochent de les avoir trahis et abandonnés en 1991", explique Irena Brinar, professeur à l'université de Ljubljana. La Slovénie agira donc avec prudence. Elle tentera d'obtenir des Kosovars qu'ils retardent le plus longtemps possible leur déclaration d'indépendance. Pour le reste, ce sera à l'ensemble de l'Union de prendre ses responsabilités.
Parallèlement, Ljubljana entend accélérer les négociations avec les Etats des Balkans. "La question du Kosovo ne doit pas prendre en otage le processus d'adhésion", affirme un diplomate français. Le ministre des affaires étrangères, Dimitrij Rupel, souhaite, en particulier, que la Serbie obtienne aussi rapidement que possible le statut de pays candidat. Mais cette question, dit-il, doit être traitée indépendamment de celle du Kosovo.
Quelle sera la marque laissée dans six mois par la présidence slovène ? "La situation dans les Balkans dominera l'agenda européen, admet M. Lenarcic. La meilleure marque que nous puissions laisser est que nos partenaires disent de nous que nous avons bien travaillé."
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mercredi, 26 décembre 2007
Mes Au-Revoirs au Conseil Régional de Picardie

"Monsieur le Président, Mes chers collègues,
Comme vous le savez, je vais devenir Députée au Parlement européen à compter du 1er janvier et, atteinte par le cumul des mandats, j’ai choisi de remettre celui de Conseillère régionale de Picardie à cette date.
A l’heure où je m’apprête à quitter le Conseil régional de Picardie où j’ai eu l’honneur de siéger de 1986 à 1992 et de 1993 à aujourd’hui, je voudrais dire à quel point j’ai été heureuse de participer durant toutes ces années à la naissance d’une collectivité territoriale comme la Région , désormais prestigieuse, respectée et incontournable sur la scène politique.
Je tiens à remercier l’ensemble des personnels de cette Maison pour leur professionnalisme et la qualité avec laquelle ils nous permettent de travailler et de remplir notre mission au service de la Picardie.
Je salue tous les conseillers régionaux républicains qui ont siégé en même temps que moi dans cette enceinte au-delà des clivages politiques qui peuvent parfois nous diviser.
Je tiens également à vous remercier, Monsieur le Président, pour le respect que vous témoignez envers l’opposition depuis le début de votre mandat, en mars 2004.
Je me dois aussi d’avoir une pensée pour le Président Charles Baur, qui a su, avec nous, développer notre région même si je condamnerai toujours sans relâche son attitude anti-démocratique de 1998.
Merci aussi à tous mes co-listiers du groupe « Aimer la Picardie » que je quitte à regret tout en souhaitant « Bonne Chance » à la personne qui prendra ma suite parmi eux dans quelques semaines.
Monsieur le Président, Mes chers collègues, durant toutes ces années, j’ai eu le sentiment d’œuvrer à l’amélioration de la vie des Picardes et des Picards.
Avec ma collègue Anne Ferreira, dans nos groupes parlementaires respectifs du PSE et du PPE, malgré nos divergences politiques, je m’engage à porter encore plus loin, à Strasbourg et Bruxelles, les projets que vous mettrez ici en œuvre.
Députée européenne, je serai ainsi toujours plus au service de la Région.
Car, de la Thiérache au Vexin et du Marquenterre au Valois, nous sommes tous unis par une même passion : l’amour de la Picardie."
(Discours prononcé le vendredi 13 décembre lors de la session plénière du Conseil Régional de Picardie. Je remercie le Président Claude Gewerc pour la magnifique bouquet de fleurs qu'il m'a offert ainsi que Caroline Cayeux, ma Présidente de groupe, pour les mots sensibles qu'elle a eu à mon égard).
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lundi, 24 décembre 2007
Joyeux Noël!

Allemagne :
Fröhliche Weihnachten
Angleterre :
Happy Christmas - Merry Christmas
Belgique :
Zalige Kertfeest
Danemark :
Glaedelig Jul
Espagne :
Feliz Navidad
Finlande :
Hauskaa Joulua
Grèce :
Eftihismena Christougenna
Irlande :
Nodlig Mhaith Chugnat
Italie :
Buon Natale
Pays-Bas :
Hartelijke Kerstroeten
Norvège :
Gledelig Jul
Pays de Galles :
Nadolig Llawen
Pologne :
Wesolych Swiat
Portugal :
Boas Festas
Roumanie :
Sarbatori Vesele
Russie :
Hristos Razdajetsja
Serbie et Croatie :
Sretan Bozic
Slovaquie :
Veselé Vianoce
Suède :
God Jul
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vendredi, 21 décembre 2007
VENDREDI EUROPE : Le Traité de Lisbonne est signé!

Beaucoup de dirigeants se sont félicité d’un traité réformé qui rendra l'Europe plus « démocratique » et « transparente » ; au-delà des mots, quelles sont les mesures concrètes qui permettent de l’affirmer ? Voici un petit vade-mecum des mesures qui comptent.
- Le Parlement élit le président de la Commission, en tenant compte des résultats des élections européennes…
Le Parlement européen prendra en compte la majorité politique qui s’est dégagée des élections européennes pour élire le président de la Commission européenne.
De cette manière, la façon dont les électeurs votent influencera directement l’orientation politique de l’institution qui propose les lois européennes, la Commission. Il sera donc d’autant plus important d’exprimer son choix politique lors des prochaines élections européennes, prévues en juin 2009.
- Droit d’initiative des citoyens : il suffit d’un million de signatures !
Un million de citoyens européens, issus d’un nombre significatif d’Etats-membres, pourra désormais demander à la Commission européenne de proposer une législation sur la question qui les a rassemblés. La Commission européenne sera obligée d’agir. A vos pétitions !
- Le Parlement européen et les Etats-membres à égalité pour adopter les lois
Le nom est un peu barbare, mais l’extension de la procédure de codécision a un impact important pour les citoyens. Cette procédure donne autant de poids au Parlement européen qu’aux Etats-membres réunis au sein du Conseil, lors des votes sur une législation.
De nouveaux domaines sont ainsi concernés par cette procédure : marché intérieur, contrôle des frontières, asile, lutte contre l’immigration illégale etc. L’institution représentative des peuples, élue au suffrage universel direct, pèsera autant que les gouvernements lors des prises de décision.
- Plus de transparence lors des réunions des ministres européens
Lorsqu’un projet de législation est débattu, toutes les discussions entre gouvernements au sein du Conseil devront désormais être ouvertes au public. Une exigence de transparence qui permettra aux citoyens, à travers leurs journalistes, de mieux connaître les positions de chacun des Etats-membres sur un sujet débattu.
- Une Charte des Droits Fondamentaux juridiquement contraignante
La Charte des Droits Fondamentaux reprend l’ensemble des droits des citoyens européens, qu'ils soient politiques, sociaux ou économiques (par exemple le droit de négociation et d'actions collectives, le droit à une bonne administration, le droit à l'éducation etc.).
Avec l’entrée en vigueur du nouveau traité de Lisbonne, elle deviendra juridiquement contraignante : toute violation des droits qui y sont inscrits pourra être portée devant la Cour Européenne de Justice. La Charte a été solennellement proclamée dans l’hémicycle du Parlement européen, mercredi 12 décembre dernier.
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jeudi, 20 décembre 2007
Voici les membres du Conseil de la Société Civile Amiens Horizon Europe

-Ben Omar Miloudi : 50 ans agent de maîtrise SNCF ; association Amiens Nord Boxe française
- Catherine Schmitt-Fardellone : 50 ans psychologue
- Francis Huglo : 78 ans président d’associations
- Léon Lamotte : 96 ans sculpteur
-Marc Flécher : 41 ans principal de collège ; président de l’association nationale « Entreprendre pour apprendre »
-Marie-Christine Delespierre :46 ans médecin de santé au travail ; présidente d’une association d’aide au Viet-Nam
-Marie-José Jumez : 53 ans cadre bancaire ; directrice qualité et développement durable
- Martine Verhaeghe : 54 ans médecin hospitalier en rééducation ; adhérente de l’Association de l’Ostéogénèse Imparfaite (AOI) ; présidente de l’association « Médecine Physique et Réadaptation Nord-Picardie »
- Pascal Goujon : 38 ans paysagiste « les jardins de Paco »
- Pierre Savreux : 24 ans étudiant ; président de l’association des étudiants en droit européen d’Amiens ; membre de l’Info Point Europe
- Sandra Mercier : 35 ans chef d’entreprise ; expatriée en Grande-Bretagne
- Vladimir Mendes Borges : 23 ans étudiant Sup de Co ; président de l’association « Cap Vert Amiens » et de l’association « Mobilisation Dynamisme Réussite (MDR) »
- Yassine Mokkadem : 47 ans cadre à l’ANPE ; président de l’association « Mélodie en sous-sol »
- Yolande Caumont : 62 ans correspondante locale de l’association « Handi Cap Evasion » ; chargée de mission pour l’association « Aide et Espoir pour le Monde Tibétain »
Grande Photo du haut :
A l'arrière, de gauche à droite : Pascal Goujon, Martine Verhaeghe, Marie-José Jumez, Yassine Mokkadem, Vladimir Mendès Borgès et Pierre Savreux.
A l'avant, de gauche à droite : Ben Omar Miloudi, Marie-Christine Delespierre, Yolande Caumont, Brigitte Fouré, Léon Lamotte, Francis Huglo, Catherine Schmitt-Fardellone et Francine Brandicourt (artiste travaillant auprès de Léon Lamotte).
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mercredi, 19 décembre 2007
Amiens Horizon Europe

Il ya quelques jours, j'ai présenté à la presse le Conseil de la Société civile "Amiens Horizon Europe" que je vais présider jusqu'en juin 2009, date de la fin de l'actuelle législature européenne.
L'objectif du Conseil de la société civile « Amiens Horizon Europe » est de rassembler des personnalités très différentes avec pour ambition de rédiger en un an un "Livre bleu" destiné à dessiner le visage d'Amiens capitale régionale européenne au XXIème siècle. En dehors de tout clivage politique, il s'agit de donner la parole à des citoyens talentueux qui ont à coeur de partager leur expérience de vie professionnelle ou sociale en se projetant dans l'avenir. Libres et spontanés, les échanges seront retranscrits par un rapporteur selon différentes thématiques : économique, sociale, culturelle et sportive...
Cet exercice particulièrement original sera le fruit d'un dialogue entre des personnes n'ayant aucun engagement politique mais une riche expérience humaine ou associative. La rédaction du document final donnera lieu à une relecture individuelle de chacun des participants et une publication présentée lors d’un débat public. D'autres villes pourront être invitées à rédiger d'autres "livres bleus".
Un livre bleu que nous remettrons, pour clore l'aventure, au Président du Parlement européen. A l'aube d'une nouvelle législature...
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mardi, 18 décembre 2007
Premier Conseil National du Nouveau Centre

J'ai assisté dimanche au Premier Conseil National du Nouveau Centre à la Maison de la Chimie, à Paris. En tant que prochaine élue européenne, et seule eurodéputée du nouveau Centre, j'ai été très heureuse d'entendre tous les discours qui y ont été prononcés, notamment par notre Président, Hervé Morin.
Très émue aussi de voir autant de monde se presser à ce Conseil National. C'est bien la preuve que nous devons reconstruire la famille libérale, sociale et européenne qui fut auparavant incarnée par l'UDF...
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lundi, 17 décembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 17 décembre : Déjeûner avec les commerçants du quartier Saint-Pierre.
Lundi de proximité avec le comité de quartier Saint-Pierre.
Mardi 18 décembre : Réunion avec l'Union des Comités de Quartiers.
Mercredi 19 décembre : Entretien avec le Ministre de la Défense Hervé Morin, Président du Nouveau Centre.
Soirée des Trophées sportifs des Hortillons.
Jeudi 20 décembre : Conseil d'Amiens Métropole.
Vendredi 21 décembre : Commission communale des taxis.
Célébration des 20 ans de l'association "Femmes en mouvement".
Table ronde avec les comités de quartiers.
Samedi 22 décembre : Après-midi récréatif du Comité de quartier Saint-Leu.
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vendredi, 14 décembre 2007
VENDREDI EUROPE : En matière de qualité de l'air, les poussières les plus nocives sont désormais réglementées

Malheureusement, certaines activités humaines engendrent de nouvelles formes de particules, plus nocives que les autres car plus petites. Ainsi, le trafic automobile, les activités industrielles ou l’incinération des déchets produisent des poussières nocives, contenant des métaux lourds, du carbone, des nitrates ou des sulfates.
Plus les particules sont petites, plus elles sont nocives
Les scientifiques désignent ces particules par les initiales du terme anglais particulate matter (PM) et les classent selon leur taille : les PM 10 ont un diamètre aérodynamique inférieur à 10 micromètres ; le diamètre des PM 2,5 est inférieur à 2,5 micromètres et celui des PM 1 est inférieur à 1 micromètre.
C’est en respirant l'air ambiant que le corps humain absorbe ces particules en suspension. Les plus grosses d’entre elles, au diamètre supérieur à 10 micromètres, sont filtrées par les muqueuses du nez ou de la gorge et ne présentent donc pas de danger majeur pour notre santé. Les PM 10 peuvent néanmoins se loger dans les bronches et les poumons et déclencher des toux ou des éternuements.
Mais parce qu'elles parviennent à entrer, via les poumons, dans le système sanguin, les fines particules PM 2,5 sont, elles, plus dangereuses. Grâce à des études récentes, on les tient désormais en partie responsables pour l’asthme et certaines allergies, mais également pour des attaques cardiaques ou des décès prématurés.
Le rapport d’un groupe de travail de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) précise qu’ « une exposition prolongée à une atmosphère concentrant de trop nombreuses particules en suspension peut sérieusement réduire l’espérance de vie. Cette diminution de l’espérance de vie est provoquée par une augmentation des maladies cardio-pulmonaires et des cancers du poumon ».
Les petites particules désormais prises en compte dans la législation européenne
Ce mardi 11 décembre, les députés européens ont adopté une nouvelle législation européenne suite à un compromis négocié avec les Etats-membres (réunis au sein du Conseil de l'UE). Les Etats-membres seront désormais tenus d'équiper leurs centres de mesures de la qualité de l'air de détecteurs de particules PM2,5. Un taux limite de leur présence dans l'air ambiant sera instauré.
Pour l'auteur du rapport sur cette législation, le député européen allemand Holger Krahmer, « le progrès le plus décisif de cette nouvelle législation sur l'air sera la prise en compte de ces petites particules, les PM2,5. Car selon tous les experts, ce sont elles qui représentent le plus grand danger pour la santé ».
Selon le compromis négocié, les Etats-membres devront mettre en place ces mesures selon un calendrier précis :
- 2010 : définition d'une valeur cible de 25µg/m3 de particules PM2,5 dans l'air;
- 2015 : cette valeur de 25µg/m3 deviendra une limite contraignante;
- 2020 : définition d'une deuxième valeur - indicative - de 20µg/m3 de PM2,5 dans l'air.
Les députés européens souhaitaient par ailleurs fixer une limite ambitieuse pour les particules plus grosses, les PM10. Mais les Etats-membres n'ont pas soutenu cette demande et la limite restera fixée à 40µg/m3 de PM10 dans l'air en moyenne par an (il n'y a donc pas de changement par rapport à la législation actuellement en vigueur).
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jeudi, 13 décembre 2007
Visite à la permanence du Député Olivier Jardé

J'ai eu la chance d'être reçue récemment à Boves, au sein de la permanence d'Olivier Jardé, Député à l'Assemblée Nationale. J'ai notamment discuté avec l'équipe dynamique qui s'occupe, chaque jeudi, de mettre sous pli les nombreux courriers du Député.
Je tiens également à remercier très chaleureusement son assistante parlementaire, Maggy Legat, qui a répondu avec beaucoup de gentillesse à toutes mes questions.
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mercredi, 12 décembre 2007
Premiers pas à Bruxelles

Après Strasbourg il y a quelques semaines, Fabrice Hinschberger et moi sommes allés à Bruxelles ce mercredi 5 décembre.
Nous avons choisi de voyager en train. En effet le train permet de relier la gare TGV- Haute Picardie à Bruxelles (après un changement à Lille- Europe) en moins de deux heures : vive la technologie française !
Accueillis par la collaboratrice de Jean-Louis Bourlanges, nous avons visité le Parlement européen.
Le bâtiment (voir photo du bas), organisé à partir d’une galerie centrale contenant quelques boutiques en rez-de-chaussée (Office de tourisme, postes…), est très fonctionnel et permet de se repérer facilement.
Martin Kamp, secrétaire général du Parti Populaire Européen (PPE) nous avait fixé rendez-vous. Dans un français parfait (nous avons probablement beaucoup à apprendre des méthodes utilisées par nos voisins pour l’apprentissage des langues étrangères…), cet Allemand nous a expliqué l’organisation administrative du groupe dans lequel je vais siéger.
Puis Joseph Daul, président du PPE au Parlement européen (voir photo du haut), nous a reçus à son tour. Alsacien, agriculteur, maire puis, depuis 2001, premier adjoint de sa commune (Pfettisheim, dans le Bas-Rhin), il est le président du groupe le plus important du Parlement, composé de 278 députés (sur les 785 que compte le Parlement) venant de chacun des 27 Etats européens. Il nous a accueillis très chaleureusement et nous a expliqué comment fonctionnait concrètement le groupe.
A l’issue de ces entretiens, nous sommes mieux préparés à l’entrée au sein du Parlement européen mais aussi et surtout, nous nous sentons attendus par le groupe du PPE, et particulièrement par les 17 eurodéputés français.

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lundi, 10 décembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 10 décembre : Assemblée Générale de l'Agence de Développement et d'Urbanisme du Grand Amiénois (ADUGA).
Ouverture de la session budgétaire au Conseil Régional de Picardie.
Lundi de Proximité dans le quartier Saint-Leu.
Mardi 11 décembre : Commission de délégation de service public pour la restauration collective.
Dîner de fin d'année de la délégation française du groupe PPE-DE au Parlement européen, à Strasbourg.
Mercredi 12 décembre : Célébration des 20 ans du programme Erasmus.
Comité de pilotage sur la restauration en Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).
Jeudi 13 décembre : Session budgétaire au Conseil Régional de Picardie.
Conseil Municipal de la Ville d'Amiens (Vote du budget 2008).
Vendredi 14 décembre : Session budgétaire au Conseil Régional de Picardie.
Forum "Déplacements et Mobilité".
Samedi 15 décembre : Table ronde avec les associations sociales à Amiens.
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vendredi, 07 décembre 2007
VENDREDI EUROPE : Pour Jean-Louis Bourlanges, "L'Europe fait semblant"
(Interview parue dans Le Monde daté des dimanche 2 et lundi 3 décembre 2007.)
Vous abandonnez votre mandat de député après dix-huit années passées au Parlement européen. Pourquoi une telle décision alors que l'Europe semble remise sur les rails après l'adoption du traité de Lisbonne ?
J'ai vécu au Parlement européen des moments très intenses. Nous avons eu le sentiment de contribuer à l'émergence d'un objet politique inédit, voire révolutionnaire. Un objet capable de permettre aux Etats nationaux constitutifs de l'Europe historique de répondre solidairement aux défis de la globalisation. Mais la phase historique qui va de la reconstitution du couple franco-allemand grâce à Valéry Giscard d'Estaing et à Helmut Schmidt jusqu'à la création de l'euro, dernière manifestation de la créativité franco-allemande, a pris fin quelque part entre la guerre d'Irak, l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie, les criailleries budgétaires et un élargissement bâclé. Aujourd'hui, l'Europe n'est plus en crise grâce au traité de Lisbonne. Elle a atteint un palier et elle continuera de fonctionner cahin-caha sans développement institutionnel et politique majeur pour au moins une quinzaine d'années. Elle va connaître ce que Keynes appelle un équilibre de sous-emploi. C'est faiblement exaltant.
Pourquoi ?
Parce que le nombre des membres, l'hétérogénéité des économies et des sociétés, le réveil des identitarismes et l'absence de menace extérieure forte et spécifique rendent extrêmement difficile tout progrès important. Le Parlement, comme d'ailleurs la Commission, a peu à peu cessé d'être le laboratoire d'une volonté commune pour devenir un simple lieu d'arbitrage entre intérêts nationaux, un double du Conseil. Du coup, il n'y a plus de moteur dans l'avion.
Pourtant, l'Europe a mis en commun son commerce, sa monnaie, son marché. N'est-elle pas devenue la puissance souhaitée par les Français et vous-même ?
La réponse est non. L'Union européenne a accompagné une évolution à mes yeux bienvenue vers plus de marché et plus de libéralisme. Mais la liberté des échanges et la concurrence non faussée, si utiles soient-elles, ne suffisent pas. Les politiques publiques, c'est autre chose !
Contrairement à une légende tenace, 90 % des politiques et 98 % des financements restent nationaux. Qu'il s'agisse de l'éducation et de la recherche, du droit du travail et de la protection sociale, de l'organisation administrative des territoires, de la justice et de la police, de la défense et de la politique étrangère et même, malgré Maastricht, des politiques budgétaires et fiscales, l'essentiel du pouvoir reste dans les Etats. Dans ces domaines, l'Europe fait semblant. Semblant d'être une solution aux yeux de ses promoteurs et, à l'inverse, d'être une menace aux yeux de ses adversaires qui lui attribuent abusivement la responsabilité de tous les bouleversements économiques, financiers, sociaux et culturels qui procèdent de la mondialisation.
Néanmoins, l'Europe s'est dotée d'institutions puissantes et sophistiquées...
C'est vrai. L'Union s'est dotée de tous les attributs d'une organisation fédérale démocratique : un gouvernement supranational, la Commission ; une chambre des Etats, le Conseil ; une assemblée supranationale élue au suffrage universel, le Parlement ; une cour de justice et une banque centrale. Il ne lui manque qu'une chose, les compétences correspondantes. Elle est donc surdimensionnée institutionnellement. Elle l'est d'autant plus que deux des principales compétences que lui ont concédées les Etats, la concurrence et la monnaie, sont dépolitisées. Assemblée politique d'une Union qui n'aime pas la politique, le Parlement européen, même s'il ne cesse de grignoter du pouvoir, fait trop souvent figure de porte-avions condamné à faire des ronds dans l'eau.
L'émergence de la Chine, de l'Inde, la menace énergétique et sur le climat ne vont-elles pas engendrer une volonté d'intégration plus forte ?
Dès lors que les Etats se sont arrangés pour garder dans leurs escarcelles l'essentiel des responsabilités politiques, ils ne peuvent envisager d'action commune que sous la forme d'une coopération classique entre gouvernements. Or celle-ci est incapable de donner naissance à des politiques traduisant une véritable ambition. Regardez le processus de Lisbonne en 2000 : on a défini des objectifs mirifiques qui devaient faire de l'Europe la puissance économique la plus compétitive du monde, et il n'en est pratiquement rien sorti puisque la réalisation de ces objectifs reposait exclusivement sur la capacité de chaque Etat à faire le travail chez lui. La valeur européenne ajoutée était quasiment nulle.
Au fond, la fin de l'intégration de l'Europe que vous décrivez est-elle si grave ? Comme le disent les Britanniques, elle a permis une modernisation économique et la paix. N'est-ce pas suffisant ?
Je ne crois pas. Ce que les Européens ne font pas pour eux-mêmes, personne ne le fera à leur place. Nous sommes, avec les Etats-Unis, les héritiers d'une civilisation et d'une culture originale et précieuse. Nous avons depuis un demi-siècle laissé les Américains défendre cet héritage commun. Aujourd'hui, les héritiers sont profondément divisés, incapables d'agir ici et incapables de réussir là-bas. L'Europe est wilsonienne, l'Amérique bismarckienne, et l'une comme l'autre sont tenues en échec. L'idée que cette double impotence puisse être sans conséquence pour l'avenir du monde en général, et occidental en particulier, suppose une bonne dose d'inconscience. Il est essentiel que les Américains prennent conscience des limites de la puissance étatique dans le monde postwestphalien qui est le nôtre et que, à l'inverse, les Européens renouent avec l'idée qu'il n'y a pas de politique qui vaille si elle n'est pas étayée par un rapport de forces durement établi et chèrement maintenu.
Certes, mais l'Europe garantit la paix, et les élargissements successifs ont été l'instrument d'une politique de puissance permettant de l'étendre...
Je suis de ceux qui pensent que ce n'est pas l'Europe qui a fait la paix, mais la paix qui a fait l'Europe. Je reconnais le caractère scandaleux du propos puisqu'il signifie, à rebours de ce que pensent les Français, que c'est la Pax Americana, la sécurité et la sérénité qu'elle a apportées aux Allemands, aux Français, aux Italiens et aux Bénéluxiens qui leur a permis de s'engager sans crainte sur la voie du rapprochement et de l'intégration. Aujourd'hui, l'Union européenne s'efforce de jouer vis-à-vis des peuples de sa périphérie le même rôle que les Etats-Unis vis-à-vis d'elle il y a un demi-siècle. Le problème, c'est qu'elle ne s'est pas donné les moyens de son ambition comme on l'a vu et comme on risque de le voir encore en Yougoslavie.
Cette paix intérieure garantie ne conduit-elle pas d'ailleurs à un émiettement des Etats, comme on le constate en Belgique, voire en Espagne avec la Catalogne, le Pays basque, etc. ?
Il est vrai que l'Union européenne apporte à des entités infra-étatiques la possibilité d'une sécession sans risque. Ce n'est toutefois pas l'explication principale de la fragmentation actuelle. C'est la crise des grands systèmes idéologiques et des solidarités qu'ils généraient qui favorise ce foisonnement identitariste. Au lieu d'opposer l'Etat national et l'Union européenne, on serait bien avisé d'observer que c'est le même mouvement de refus du partage nécessaire à toute vie collective organisée qui fracasse les Etats nationaux et paralyse l'Union européenne.
Comment jugez-vous l'action de Nicolas Sarkozy en Europe ?
Je suis partagé entre l'admiration et l'inquiétude. Admiration de voir l'efficacité et la rapidité avec lesquelles le président français a contribué à sortir l'Union de sa crise et à réinstaller la France au coeur de la construction européenne. Inquiétude en revanche devant la désinvolture avec laquelle on aborde les questions budgétaire et monétaire et celle du respect de nos engagements envers nos partenaires. Le paquet fiscal de l'été dernier est le péché originel de la politique européenne du nouveau président. L'Union n'est pas un prolongement du jardin à la française et il ne suffit pas à la France de dire ce qu'elle veut pour que ce soit la volonté de tous. Je ne voudrais pas qu'on se fasse trop d'illusions sur les possibilités réelles de la présidence française. Le président de l'Union n'est pas le cocher de l'Europe. Il en est tout au plus l'honnête courtier. Il a les bras chargés des enfants des autres et ses propres enfants ne verront le jour que longtemps après sa présidence. Comme disait Berlusconi lors de son étrange discours devant le Parlement européen : "Six mois, c'est vite passé." L'Union n'atteint à la décision qu'après une longue période d'infusion. L'étoile européenne de Nicolas Sarkozy se perdra s'il se refuse à jouer avec le temps.
Votre démission du Parlement suit de quelques mois votre rupture avec François Bayrou. Quel est le lien entre ces deux décisions ?
Je ne me reconnais dans aucun des partis en concurrence. Ma famille politique, "sociale, libérale et européenne", qui a fait pendant vingt ans jeu égal avec le parti chiraquien, gît désormais à terre, tronçonnée en trois morceaux inanimés : entre l'UMP, le MoDem et le Nouveau Centre, les enfants de l'UDF n'ont le choix qu'entre une reddition, une secte et un camp de réfugiés. François Bayrou n'est pas le responsable exclusif de cette situation mais il y a contribué. Il chérit sa solitude comme on courtise une voyageuse de nuit et voit dans son exil intérieur la préfiguration providentielle d'un destin hors du commun qui lui vaudra demain le règne, la puissance et la gloire. Etonnant, non ?
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mercredi, 05 décembre 2007
Les Assises du Pays du Grand Amiénois

Samedi dernier ont eu lieu les Assises du Pays du Grand Amiénois.
Les conseillers municipaux, adjoints et maires des 382 communes composant ce Pays étaient invités à cette journée et plusieurs centaines étaient présents.
Il fut, bien sûr, beaucoup question d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de développement durable ou encore des nouvelles technologies de l’information et de la communication. A cette occasion, les différents intervenants mirent en valeur les atouts du Pays du Grand Amiénois autour d’une volonté commune de développement fondée sur la conviction que nous avons ensemble une communauté de destin.
Une communauté de destin
Mais au-delà des propos, justes, qui ont été tenus, ce qui était en jeu, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui la gouvernance.
En effet, comment impliquer tous les élus locaux et, au-delà, tous les citoyens dans un pays qui regroupe 337 000 habitants et 6 territoires (Pays de Somme Sud-Ouest ; Vals d’Authie, Nièvre, Somme ; Bocage et Hallue ; Val de Somme ; Pays du coquelicot ; Amiens-Métropole) ?
Crise de la représentativité
Le système de démocratie représentative que nous connaissons bien a atteint ses limites et nos concitoyens veulent maintenant, à juste titre, une forme de démocratie plus participative.
Laisser aux seuls élus le soin de décider de l’avenir sans concertation avec les habitants n’est plus possible aujourd’hui.
Cette crise de la représentativité existe à tous les niveaux de décision mais notamment à l’échelle du Pays ou encore de l’Europe…
Si nous voulons que nos concitoyens ne s’éloignent pas davantage encore de la vie politique, il est indispensable et urgent d’inventer de nouveaux modes de fonctionnement, de communication et de concertation.
Internet ne pourrait-il pas en être un ?
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lundi, 03 décembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 3 décembre : Réunion mensuelle portant sur les questions de sécurité avec le Directeur Départemental de la Sécurité Publique
Mardi 4 décembre : Distribution de jouets dans le cadre de Noël Solidarité.
Mercredi 5 Décembre : Rencontre à Bruxelles avec le Député européen Joseph Daul, Président du groupe PPE, au Parlement européen.
Jeudi 6 décembre : Jeudi chez Vous dans le quartier Plein Sud.
Vendredi 7 décembre : Commission départementale des taxis.
Participation à une table ronde dans le cadre de la journée des communautés éducatives de l'enseignement catholique.
Samedi 8 décembre : Table ronde avec des parents d'élèves.
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vendredi, 30 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Premières élections européennes en Roumanie

Pour la première fois depuis l'adhésion du pays à l'Union européenne le 1er janvier 2007, les Roumains étaient appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement européen, dimanche 25 novembre. Le même jour, le Président Traian Basescu a convoqué un référendum sur la réforme du système électoral pour le Parlement national. Quels ont été les enjeux et quels sont les résultats de ce rendez-vous électoral ?
Conformément au Traité d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie signé en avril 2005, les deux pays s’engageaient, suite à leur adhésion, à organiser des élections pour le Parlement européen « avant la fin 2007 ». Les Bulgares ont voté le 20 mai pour élire leurs 18 députés, alors que les Roumains viennent de le faire ce dimanche avec un peu de retard.
En effet, la crise politique interne à Bucarest ce printemps a empêché l’organisation de ces élections plus tôt. La dissolution de la coalition du Parti démocrate du Président Traian Basescu et du PNL du Premier ministre Calin Popescu Tariceanu avait finalement déterminé la suspension du Président Basescu par le Parlement et avait nécessité sa confirmation dans son poste, une nouvelle fois, par l’électorat lors d’un référendum organisé fin mai.
Malgré ce retard, les élections étaient attendues pour plusieurs raisons. D’un côté, on espérait que la participation roumaine aux élections européennes effacerait le souvenir de la faible participation aux élections pour le Parlement européen enregistrée en 2004 pour les dix nouveaux États membres. De l’autre côté, les élections ont constitué un pré-test électoral pour les partis roumains, avant les élections locales et législatives de l’année prochaine. A cela s’ajoute le référendum soumis aux électeurs le même jour sur la question du passage au système de vote uninominal.
Ces élections européennes en Roumanie, les dernières de la série exigée par les élargissements à l’Est après 2004, ont présenté plusieurs enjeux, dont le plus important est la participation au vote. Après la déception de 2004 où les dix nouveaux entrés ont manifesté peu d’intérêt ou de compréhension pour cet exercice européen, la Roumanie était considérée comme une possible chance d’enregistrer une participation « honorable ». Et cela, d’autant plus que selon les Eurobaromètres, la Roumanie reste le pays le plus euro-optimiste, puisque 66% des répondants roumains déclarent avoir confiance dans le Parlement européen.
Dumitru Sandu, sociologue et l’auteur du dernier Eurobaromètre sur la question, déclare à ce sujet, pour le journal Gandul : « On peut faire le lien entre le mécontentement des Roumains vis-à-vis de la classe politique nationale et la confiance dans le Parlement européen, ce qui les fera participer en grand nombre. Ils sont très sensibles en ce moment aux débats politiques et si les politiciens savent mettre sur l’agenda des questions concrètes qui intéressent les gens, ils iront voter ».
Qui plus est, le Président Basescu a convoqué le même jour un référendum sur un sujet qui guette la vie politique roumaine depuis la Révolution de 1989 : le passage au vote uninominal pour les élections législatives. La consultation sur une réforme très populaire constituait un autre argument en faveur d’une participation massive au vote. Gunter Kirchbaum, député allemand, président de la commission pour les affaires européennes et rapporteur pour la Roumanie, en était convaincu : « cela accroît les chances d’une grande participation. Surtout que pour le réferendum, il y a besoin d’une participation d’au moins 50% pour qu’il soit validé ».
La campagne électorale pour les élections européennes a débuté le 26 octobre. Comme prévu, les questions d’ordre interne ont pour la plupart du temps monopolisé le débat. Des sujets plus techniques, tels que le futur de l’Union ou bien le Traité de Lisbonne, ont souvent été absents de l’espace public. Les sujets qui ont fait la « une » des préoccupations ont été plutôt la libre circulation dans l’espace européen et les conditions de vie des Roumains.
Les think tanks et les fondations européennes présentes à Bucarest et à Bruxelles ont essayé d’orienter et de nourrir le débat vers des sujets plus « européens », sans trop de succès pour autant. Ainsi, avant le début de campagne, le Bureau Roumanie – UE de Bruxelles, l’Association « Pro Democratia » et le Bureau d’information du Parlement européen en Roumanie ont organisé le 16 octobre la conférence « des thèmes européens pour des élections européennes » afin de souligner les thématiques européennes qui pourrait être soulevées lors de la campagne électorale.
Plus tard, en milieu de campagne, face à une hyper médiatisation du scandale des Roumains en Italie, la Société académique roumaine, principal think tank bucarestois a organisé le débat « les euro-parlamentaires roumains et l’Europe ». L’événement voulait donner un peu de consistance au débat et invitait les principaux partis à définir leur positions vis-à-vis de nombreux sujets européens tels : le traité de Lisbonne, les fonds européens, les questions internationales ou le régionalisme en Europe.
Pourtant, le rapport réalisé par l’Agence de contrôle de la Presse, dans un rapport rendu public le 8 novembre, annonce que le cas « Mailat », (le citoyen roumain d’origine Rrom qui a assassiné une Italienne en déclanchant une vague de manifestations anti-roumaines) a sauvé la couverture des élections européennes dans la presse écrite. Le rapport montre, en effet, que la question migratoire a été de loin la plus citée des thèmes européens suivis par le marché du travail européen, les fonds européens et la sécurité communautaire.
Militante pour les droits de l'Homme, chanteuse de musique tzigane ou hommes d'affaires se voulant "le sauveur" de son pays : des candidats aux profils très différents se sont affrontés lors des premières élections européennes. Au total, 13 partis politiques, plus un candidat indépendant, ont brigué ce scrutin, qui permettra à 35 Roumains de siéger au Parlement européen.
Le Parti démocrate du Président Traian Basescu misait sur la compétence de l’ancien Ministre de la Défense, Florin Frunzaverde, placé en tête de liste électorale, pour conquérir l’électorat. Le parti du Premier ministre, PNL (Parti national libéral), en difficulté dans les sondages, a promu Renate Weber, militante pour les droits de l’Homme et présidente de la Fondation Soros pour sortir de l’impasse.
Mis à part les candidats du Parti social démocrate (PSD), de l’Union des Hongrois de Roumanie (UDMR) et de la faction libérale PLG fondé par un économiste et ancien Premier ministre, Theodor Stolojan, des candidatures inhabituelles à la compétition politiques sont apparues. Ainsi, on y a vu Gigi Becali, un richissime homme d’affaires, Gabi Lunca, une chanteuse de musique tzigane de la part du parti des Rroms « Pro-Europa » ou bien l'évêque réformé Laszlo Tokes, fer de lance de l'opposition au régime communiste qui avait entraîné le soulèvement contre Nicolae Ceausescu, en décembre 1989. Ainsi, un large choix pour l’électeur avide de signer la rentrée de la Roumanie en Europe.
A l’issue du vote, d’après les statistiques du Bureau électoral central, la participation a atteint 29,12%. Le score, raisonnable, sans forcément être spectaculaire, est comparable à celui enregistré en République tchèque en 2004 (29%) et en Bulgarie en 2007 (28.6%).
Le 27 novembre à 13 heures, le Bureau Electoral Central a annoncé les résultats officiels des élections, confirmant ainsi que seulement cinq formations politiques ont dépassé le seuil électoral de 5%.
Le Parti démocrate de l’actuel Président Traian Basescu a accumulé le plus de votes (environ 28,81%) et obtiendra 13 mandats pour le Parti populaire européen. Le Parti social démocrate associé au Parti social européen se trouve en deuxième position avec environ 23,11% des voix exprimées et 10 mandats. Les deux partis libéraux inscrits ont tous les deux dépassé le seuil électoral. Le Parti national libéral du Premier ministre Tariceanu a obtenu 13,44% des voix, soit 6 mandats tandis que la faction libérale PLD a obtenu 7,78% des voix soit 3 mandats. Le Parti de la minorité hongroise (UDMR), avec 5,52% enverra aussi deux députés au Parlement européen pour la famille des populistes européens. Quant aux autres partis et candidats, ils n’ont pas réussi à dépasser le seuil électoral de 5%.
En ce qui concerne le réferendum, organisé le même jour et dans les mêmes bâtiments que les élections pour le Parlement européen, mais dans des pièces séparées, il n’a pas été validé faute de participation d’au moins 50% des électeurs. D’après le Bureau électoral central, la participation au référendum a été encore plus faible que celle pour les élections européennes.
Ainsi, seulement 27% des 18 millions de Roumains inscrits sur les listes électorales ont répondu dimanche à la question : « Etes-vous d'accord pour que tous les députés et sénateurs soient élus dans des circonscriptions uninominales, sur la base d'un scrutin majoritaire à deux tours ? ». Pourtant 82% des réponses exprimées ont été favorables à cette réforme.
A la sortie des urnes, le Président Traian Basescu, auteur de cette initiative, a déclaré : « le référendum d’aujourd’hui constitue une leçon même pour moi, mais je ne vais pas cesser de croire que les Roumains veulent le changement de leur classe politique (…) Le centre dur de ceux intéressés par la vie de la cité, à savoir les presque 30% des Roumains présents au vote, soutiennent le changement des règles d’élection des parlementaires et aucun homme politique responsable ne pourra en faire abstraction ».
Mais le référendum n’a pas forcément condamné la réalisation de la réforme électorale puisque le Premier ministre Calin Popescu Tariceanu, avait déclaré avant son organisation qu’il engagerait la responsabilité du gouvernement devant le Parlement afin de mettre en œuvre cette réforme.
En conclusion, les élections européennes en Roumanie ont montré un électorat sensible aux initiatives de la classe politique nationale et déconcerté sur l’enjeu des élections européennes.
Pour les politiciens, c’était le moment de tester leur popularité vis-à-vis de l’électorat avant l’échéance électorale de l’année prochaine. Pour le parti du Président, le PD, cela a été une victoire assez puisqu’il a quand même réussi à augmenter considérablement sa base électorale de 14% en 2004 à 32%. Pour le PSD et le PNL du Premier ministre Tariceanu, leur chute libre dans les sondages a été largement confirmée. Le parti radical de Corneliu Vadim Tudor n’a pas réussi à reconduire ses euro-députés et son Président a donné sa démission. La seule surprise est venue de la part du PLD, qui pour la première fois dans l’arène politique a réussi à dépasser le seuil électoral.
Pour reprendre la conclusion du Président Basescu : « Les euro-élections nous montrent des changements importants dans la hiérarchie des partis en Roumanie, dont je vais personnellement tenir compte puisqu’ils ne sont plus le reflet des sondages mais le vote même des Roumains».
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mercredi, 28 novembre 2007
Une journée aérienne

J’en rêvais depuis des années et dimanche, je l’ai fait : j’ai sauté en parachute, en tandem, avec un groupe de proches.
Besoin de prendre de la hauteur, de surmonter ses peurs, de découvrir la beauté de la Picardie vue du ciel (et sans le bruit d’un moteur !), probablement y avait-il un peu de tout cela…
En tout cas dimanche, malgré le froid, nous étions à l’aérodrome de Frétoy le Château, près de Noyon.
Après les explications claires et rassurantes des moniteurs, qui nous mettaient complètement en confiance, Mélissa et moi étions désignées comme les premières à sauter.
Parachutisme et politique présentent plus d'un point commun!
Première étape : se lancer dans le vide, pas le temps d’appréhender ! Juste quelques secondes pour se familiariser aux sensations nouvelles, trouver ses marques puis jouir pleinement de ces quarante à cinquante secondes de chute libre. Ensuite, une fois le parachute ouvert, on prend le temps de découvrir le paysage et de tenter de repérer les amis restés au sol…
Impressions garanties !
Au-delà de l’aspect physique et sportif, parachutisme et politique présentent plus d’un point commun.
Dans les deux cas, il faut prendre de la hauteur, sans hésiter à se jeter parfois dans le vide, faire confiance à l’équipe avec laquelle on travaille sans oublier de se ressourcer avec ses amis et proches…
Un grand merci à toute l’équipe qui nous a accueillis à l’Ecole de parachutisme de Frétoy le Château, dans une ambiance très amicale… et avis à tous ceux qui voudraient tenter l’expérience.Croyez-moi : vous ne le regretterez pas !

J'ai eu la chance de sauter en tandem avec le Saint-Quentinois Alexandre Pereira, champion du monde de parachutisme 2006 lors des championnats du monde de Gera, en Allemagne.

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lundi, 26 novembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 26 novembre : Réunion du comité de quartier Sainte-Anne - Faubourg de Noyon.
Mardi 27 novembre : Réunion avec les parents délégués du Secteur Rive Droite à propos de la restauration scolaire.
Mercredi 28 novembre : Commission communale des taxis.
Réunion nationale de Société en Mouvement autour de Gilles de Robien à Paris.
Jeudi 29 novembre : Ouverture des plis de candidature dans le cadre du dossier de la restauration scolaire.
Vendredi 30 novembre : Réunion de concertation publique sur le stationnement résidentiel dans le quartier La Vallée.
Session et Commission permanente au Conseil Régional de Picardie.
Samedi 1er décembre : Assises du Grand Amiénois.
Inauguration du Marché de Noël d'Amiens.
Gala de l'association Fémina Sports.
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vendredi, 23 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Lutter contre le réchauffement climatique : ça commence chez soi!
![]() Les foyers représentent 25% de la consommation énergétique totale de l'Union européenne. Et cette part ne cesse de croître, alors qu'il s'agit sans doute du secteur dans lequel il est possible de faire le plus d'économie ! L'hiver approchant, comment mieux gérer son chauffage et sa consommation d'électricité ? Outre quelques astuces à connaître, chacun peut désormais choisir son fournisseur de gaz et d'électricité : de quoi améliorer les prestations et les rapports qualité/prix.
Voilà des gestes simples du quotidien, qui peuvent déjà vous épargner des factures salées…et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. |
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mercredi, 21 novembre 2007
La restauration scolaire : un sujet essentiel

Sept à huit mille enfants d’écoles maternelles et primaires déjeunent chaque jour dans les restaurants scolaires de la Ville d’Amiens.
En service à table pour les enfants de maternelle, en self pour les enfants de primaires, cinq composantes sont proposées : une entrée, un plat protidique, un légume, un fromage ou un laitage et un dessert.
Le contrat qui unit la Ville d’Amiens à son prestataire prend fin au 1er septembre 2008 et Gilles de Robien m’a chargée de suivre cet important dossier qui va nous amener à conclure en juin 2008 un nouveau contrat pour trois, quatre ou cinq ans avec une entreprise spécialiste de la restauration collective.
Afin de mener à bien ce projet, j’ai proposé en Conseil Municipal qu’une commission de suivi de la restauration soit créée, composée d’élus municipaux de tous les groupes, des services de la Ville , de l’Inspection Académique, de la Direction des Services Vétérinaires de l’Etat, sans oublier naturellement les parents.
Création d'une commission de suivi de la restauration
Une première réunion a eu lieu il y a deux semaines. En présence de la diététicienne de la Ville , nous avons abordé la question des labels de qualité des denrées servies ainsi que, dans le droit fil du Grenelle de l’environnement, la présence de produits bio dans nos restaurants scolaires.
Mais pour permettre au plus grand nombre de parents de donner leur avis sur ce sujet essentiel, j’ai souhaité rencontrer tous les parents élus délégués dans les conseils d’écoles, grâce à cinq réunions programmées dans les différents secteurs géographiques de la Ville.
Ces réunions extrêmement constructives permettent de mesurer, ce qui est rassurant, le degré de satisfaction des parents quant à la qualité de la prestation actuellement fournie, mais aussi d’améliorer ce qui peut l’être.
Enfin, loin des stériles polémiques politiciennes, on peut constater que les parents sont très sensibilisés aux questions de développement durable mais qu’ils sont aussi bien conscients que les filières bio doivent se développer très vite pour faire face à la demande et devenir plus attractives financièrement.
Alors plus qu’ailleurs, sur des sujets concrets et qui intéressent tout le monde, vive la démocratie directe !
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lundi, 19 novembre 2007
L'agenda de ma semaine
Lundi 19 novembre : Réunion ADUGA.
Réunion de concertation avec les parents délégués des secteurs Centre et Somme sur la restauration scolaire.
Conseil Municipal (débat d'orientations budgétaires).
Mardi 20 novembre : Commission départementale des taxis.
Réunion de concertation avec les parents délégués du secteur Rive Gauche.
Mercredi 21 novembre : Réunion avec les comités de quartier.
Jeudi 22 novembre : Jeudi chez vous dans le quartier Saint-Germain Les Halles.
Conseil d'Amiens Métropole (débat d'orientations budgétaires).
Vendredi 23 novembre : Forum Médiation et Proximité.
Samedi 24 novembre : Célébration de la Sainte-Cécile avec l'Harmonie Saint-Pierre à l'église Saint-Pierre.
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vendredi, 16 novembre 2007
VENDREDI EUROPE : Une journée au Parlement européen

Pour préparer mon arrivée au Parlement européen le 1er janvier 2008, Jean-Louis Bourlanges nous a invités, Fabrice Hinschberger, mon futur assistant parlementaire et moi, à une session du Parlement à Strasbourg (photo ci-dessus) ce mardi 13 novembre.
Après un voyage en TGV (2h30 de Roissy à Strasbourg) puis en tram (qui dessert directement le Parlement depuis ce mercredi !), nous avons été accueillis par l’assistante parlementaire de Jean-Louis et nous avons pu suivre une séance de vote avant le discours de Nicolas Sarkozy, très attendu quelques mois avant le début de la présidence française.
Au cours du déjeuner (à la table voisine de celle de Marie-Noëlle Lienemann, eurodéputée PS de notre circonscription), nous avons abordé avec Jean-Louis des questions très concrètes d’organisation puis visité son bureau avant qu’il ne nous pilote dans les bâtiments Louise Weiss et Winston Churchill pour un premier repérage des lieux (très utile dans ce labyrinthe!)
Durant les rendez-vous que Jean-Louis nous avait programmés, Alain Lamassoure, vice-président de la délégation française du PPE et spécialiste reconnu des questions européennes, nous a expliqué le fonctionnement du groupe puis Margie Sudre, la présidente, nous a reçus à son tour.
Un accueil très chaleureux facilité par le député Jean-Louis Bourlanges
Une rencontre impromptue avec Tokia Saïfi, qui nous a accueillis très chaleureusement, puis avec Jean-Paul Gauzès, les deux autres eurodéputés PPE de la circonscription Nord-Ouest (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute et Basse Normandie) nous a permis d’envisager le travail en commun sur le terrain...
… sans compter les innombrables rencontres plus informelles réalisées grâce à Jean-Louis, connu (et bientôt très regretté) de tous au Parlement européen.
En résumé, une longue et fructueuse journée durant laquelle nous avons été accueillis très amicalement par tous. Une journée qui nous a permis de constater une nouvelle fois que, loin des pamphlets sur la technocratie, l’Europe est un lieu de débat démocratique entre eurodéputés pragmatiques qui ne s’encombrent pas de discours politiciens…
Alors merci à tous ceux, élus, collaborateurs ou fonctionnaires qui nous ont aidés et nous aideront à intégrer le plus efficacement possible ce mandat.
Et vivement le 1er janvier 2008 pour que nous puissions nous investir vraiment, au service de l’Europe et de la grande région Nord-Ouest de la France !
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mercredi, 14 novembre 2007
Lancement du nouveau programme européen pour la recherche
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