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vendredi, 06 juillet 2012

Vendredi Europe Express - Bilan de la Présidence semestrielle danoise du Conseil de l'Union européenne

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danemark.jpgLe 30 juin 2012, le Danemark a achevé sa présidence du Conseil de l’Union européenne et a passé le témoin à Chypre. Nous saluons le travail accompli par le Danemark et le succès de sa présidence, que reflètent les conclusions du Conseil européen des 28 et 29 juin 2012.

À l’occasion de sa présidence, le Danemark a en effet réussi à mener à bien un certain nombre de priorités comme :

- l’obtention d’un accord complet sur le paquet « brevet européen à effet unitaire » ainsi que sur la directive relative à l’efficacité énergétique ;

- la poursuite des travaux sur le cadre financier pluriannuel 2014-2020, qui a permis d’engager pleinement les négociations et fournit une base et des orientations pour la dernière phase des négociations au cours de la présidence chypriote.

Au cours de la présidence danoise, un accord a également pu être trouvé sur l’adoption, via une décision des chefs d’Etat ou de gouvernement, d’un pacte pour la croissance et l’emploi qui apporte, comme le souhaitait la France, le complément indispensable au traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire.

Sur le plan des relations extérieures, on peut citer :

- s’agissant de l’élargissement, l’acquisition par la Serbie du statut de candidat officiel à l’UE.

- la décision de lancer deux nouvelles opérations de politique de sécurité et de défense commune : Eucap Nestor, destiné à renforcer les capacités en vue de la lutte contre la piraterie dans l’océan indien et l’opération Eucap Sahel-Niger, destinée à renforcer les capacités en vue de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, dans le cadre de la stratégie de l’UE pour le Sahel.

Nous souhaitons que la présidence chypriote puisse continuer à travailler, dans la lignée de la présidence danoise, pour maintenir la crédibilité du processus d’élargissement dans le respect des principes de conditionalité stricte et de prise en compte des mérites propres de chaque candidat, tels qu’agréés par le Conseil européen de décembre 2006.

Nous adressons nos vœux de plein succès à Chypre, qui assume depuis le 1er juillet sa première présidence du Conseil de l’Union européenne. Le principal défi que nous aurons à relever collectivement sera de renforcer l’économie européenne et de la zone euro.

La future présidence aura en particulier la tâche essentielle de veiller à la mise en œuvre du pacte pour la croissance et l’emploi adopté par les chefs d’Etat ou de gouvernement, de contribuer à la mise en place d’une union bancaire selon le calendrier fixé et d’assurer l’utilisation pleine et entière des instruments de stabilité financière que sont le FESF et le MES.

Ce semestre devra également permettre de poursuivre la négociation du prochain cadre financier pluriannuel.

La France apporte dans ce contexte son plein soutien à la présidence chypriote du Conseil de l’Union européenne.

(Source : Site Internet du Ministère français des Affaires Etrangères).

Vendredi Europe Express - La Finlande et les Pays-Bas mettent à mal l'accord de Bruxelles

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L'accord surprise arraché à Bruxelles vendredi 29 juin 2012 a-t-il du plomb dans l'aile ? La Finlande et les Pays-Bas, deux des pays les plus rigoristes en matière de discipline financière, pourraient en effet tenter de s'opposer à des principaux points de cet accord, notamment la possibilité pour le Mécanisme européen de stabilité (MES) d'acheter directement des obligations sur le marché secondaire, c'est-à-dire de racheter de la dette des pays de la zone euro en difficulté. Une façon de faire baisser les coûts de financement de l'Espagne et de l'Italie, mais dont les modalités restent à définir.

La déclaration de la Finlande et des Pays-Bas lundi 2 juillet a affaibli l'euro et provoqué un léger tassement des marchés actions, tandis que les emprunts d'Etat allemands regagnaient du terrain.

Opposition en cas de nouvelle ratification

Dans un rapport adressé à une commission parlementaire, le gouvernement finlandais a estimé que des rachats d'obligations par le MES sur le marché secondaire nécessiteraient le feu vert unanime ainsi qu'une nouvelle ratification des Etats membres de la zone euro. Ce qui semble improbable… puisque la Finlande et les Pays-Bas y sont opposés.

Le rapport n'explicite pas la raison de cette apparente volte-face, mais des diplomates de l'Union européenne notent qu'une proposition finlandaise en faveur de l'émission par l'Espagne et l'Italie d'obligations "sécurisées", c'est-à-dire garanties par des actifs ou des recettes fiscales spécifiques, n'a pas été acceptée la semaine dernière. Cette proposition visait à éviter à Helsinki d'exiger des collatéraux pour tout soutien financier à un Etat membre. Un porte-parole du Premier ministre Jyrki Katainen a déclaré que la position exprimée sur le MES n'avait rien à voir avec le rejet de cette proposition.

Helsinki estime tout simplement que des achats de dette sur le marché secondaire ne constituent pas une méthode efficace contre la crise, a-t-il dit à Reuters. De son côté, Niels Redeker, un porte-parole du ministre néerlandais des Finances, a déclaré que les Pays-Bas n'étaient pas favorables à une utilisation du fonds de soutien pour acheter des obligations sur le marché secondaire et qu'ils évalueraient les achats au cas par cas.

Eviter toute décision susceptible de nécessiter une nouvelle ratification

L'accord de vendredi prévoit que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le MES puissent acheter des obligations d'Etat lors de leur émission comme sur le marché secondaire, si le gouvernement de l'Etat émetteur en fait la demande et s'il signe un protocole d'accord prévoyant des conditions d'ordre macro-économique. Un porte-parole de la Commission européenne a souligné que cette possibilité ne nécessitait pas de modifier le traité instituant le MES. Il répondait ainsi aux doutes soulevés par certains experts aux Pays-Bas sur la nécessité éventuelle d'un amendement et donc d'une nouvelle ratification de ce traité.

Des sources proches du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, ont déclaré que les dirigeants de la zone avaient pris grand soin d'éviter toute décision susceptible de nécessiter une nouvelle ratification. 

(Source : France Télévisions et Reuters).

jeudi, 05 juillet 2012

Tour de France : Les résultats de l'étape Rouen - Saint-Quentin

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Le Tour de France quitte à présent la Picardie. Merci à la Société du Tour de France et à France Télévisions pour ces deux superbes journées qui auront sublimé l'image de notre région ! 

 

Le Top 5 de l'étape

1. Andre Greipel - Vainqueur, qui signe un doublé à Rouen hier et à Saint-Quentin aujourd'hui !

2. Matt Goss

3. Juan-Jose Haedo

4. Samuel Dumoulin

5. Mark Cavendish

 

Tous les classements : CLIQUEZ ICI.

 

Pensez toujours à votre sécurité

-En groupe ou en famille, tout le monde reste sur le bas-côté et du même côté de la route.

-Tenez vos enfants par la main.

-Inutile de traverser ! La Caravane distribue ses cadeaux des deux côtés de la chaussée.

www.letour.fr

Tour de France : Analyse de l'étape Rouen - Saint-Quentin par Bernard Hinault

L'art de se fâcher avec tout le monde !

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Décidément, il est temps pour l'actuelle équipe municipale d'Amiens de partir en vacances car, ces dernières semaines, elle a le talent de se fâcher avec tout le monde. Jugez plutôt:

1°/" Le coup de gueule du maire de Longueau" (Courrier Picard 26 juin 2012): Colette Finet, Maire communiste de Longueau (Front de Gauche) et 1° Vice-Présidente d'Amiens-Métropole se plaint de n'avoir été ni consultée ni même prévenue par le Président d'Amiens-Métropole et Maire d'Amiens, de la nomination du directeur du centre culturel de sa commune... Vive le pacte des élus qui s'étaient qualifiés de "unis et solidaires"!!!

On se fâche avec sa majorité!

2°/"Les agents de la ville priés de se taire" (Courrier Picard 28 juin 2012): dans une note envoyée à tous les agents de la ville et de la métropole, le directeur général des services interdit aux agents d'"exprimer des opinions critiques sur les choix politiques des élus ou sur des dossiers en cours d'analyse" sous peine de sanctions disciplinaires. Vive la liberté d'expression !!!

On se fâche avec les agents de la ville et de la métropole!

3°/ "Deux centres sociaux (com)promis" (Courrier Picard 2 juillet 2012): la ville traine à créer deux centres sociaux depuis quatre ans et du coup, la Caisse d'Allocations Familiales, qui a réservé les crédits nécessaires, va être obligée de les rendre à la Caisse Nationale...

On se fâche avec la CAF!

4°/"La grue de l'irresponsabilité" (Courrier Picard 30 juin 2012): une grue appartenant à une entreprise a brûlé et un employé a été molesté. Ces actes inadmissibles auraient pu être évités si seulement le Maire et l'OPAC avaient alerté clairement les services de l'Etat de la reprise du chantier. Mais la ville estime que ce n'est pas à elle d'alerter la police nationale... Et si le Maire cherchait seulement à protéger efficacement les habitants au lieu de rester "droit dans ses bottes"...

On se fâche avec le Préfet et le Directeur Départemental de la Sécurité Publique!

5°/ "Dérogations scolaires: la colère gronde" (Courrier Picard 27 juin 2012): la ville a décidé, pour la première fois cette année et sans avoir prévenu préalablement les familles,  de refuser la plupart des dérogations au périmère scolaire demandées par les parents. Les élus concernés ne répondent pas aux sollicitations qui leur sont faites... Vive le dialogue avec les familles!!!

On se fâche avec les parents d'élèves!

 

En attendant la suite, bonnes vacances aux élus de la majorité!

  

Mon blog a 5 ans ! Gagnez à cette occasion une clé USB en répondant à la question ci-dessous !

scintillement_bleu_de_joyeux_anniversaire_cartes-p137343650607445652envwi_400.jpgC'était le 4 juillet 2007 ! Un nouveau-né arrivait sur la blogosphère politique et il s'agit bien sûr de mon blog, que vous lisez actuellement !

Afin de célébrer cet anniversaire, il vous est possible de remporter une clé USB en répondant à la question suivante :

"Quel célèbre groupe suédois a remporté le 19ème Concours Eurovision de la Chanson le 6 avril 1974 à Brighton ?"

La première personne qui répond correctement en laissant un commentaire sur cette note a gagné !

A l'occasion de cet anniversaire, je vous propose également de relire la toute première note qui a été postée sur ce blog : CLIQUEZ ICI.

Souhaitons aussi 5 nouvelles années toutes aussi belles à ce blog car il est un otil merveilleux qui me permet de maintenir un très beau lien avec vous !

Demandez les Euros de Picardie !

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La Monnaie de Paris vient de lancer la toute dernière série des Euros des régions, dédiée cette année aux grands personnages historiques français.

L’Euro de Picardie, disponible depuis le lundi 25 juin dans la plupart des bureaux de Poste de la région, est à l’effigie de Jules Verne. L’écrivain, décédé à Amiens en 1905, fait partie des 27 personnalités françaises, au côté d Édith Piaf pour l’Île-de-France, Georges Brassens pour le Languedoc-Roussillon, ou encore Jean-Jaurès pour Midi-Pyrénées, à avoir été sélectionné comme personnage emblématique de sa région.

Lire la suite de l'article sur le site Internet du quotidien régional Le Courrier Picard : CLIQUEZ ICI.

 

Interview d'Hervé Morin à "20 Minutes" en date du 2 juillet

bm-herve-morin-bm-herrve-morin002-316785.jpgQue pensez-vous de la création du groupe parlementaire UDI par Jean-Louis Borloo ?

C’est un groupe composé de membres du Nouveau Centre, de l’Urcid, de radicaux, d’ultramarins... C’est un groupe très composite, qui pourrait devenir hétéroclite. Aujourd’hui, je crois que malgré les divergences qui ont pu exister, il faut passer à autre chose. En tant que président du Nouveau Centre, je pense qu’il faut s’engager dans une nouvelle formation politique centriste, qui soit la plus intégrée possible.

Sous quelle forme ?

Je pense que les structures confédérales engendrent vite de nouvelles chapelles. Je pense qu’il faut qu’on laisse de côté nos egos, qu’on accepte de rentrer dans la même maison.

Vous appelez à une UDF nouvelle formule ?

Oui, pourquoi pas, dès lors que la structure est très intégrée.

Vos querelles avec François Sauvadet et Jean-Christophe Lagarde sont donc terminées ?

Les questions personnelles resteront toujours. Mais quelque soit l’estime que peuvent se porter les uns sur les autres, il y a une famille et un courant de pensée centriste qui mérite mieux que nos guerres picrocholines. Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est qu’il y ait un parti, au minimum une structure fédérale, en évitant que la création d’une nouvelle structure porte en germe des divisions futures.

Un centre qui est aujourd’hui très divisé…

A travers le mot centre, il y a des courants de pensée différents entre les libéraux et les démocrates-chrétiens, les républicains et les démocrates. Je ne suis pas certain, même si c'est mon souhait, que tous les partis, et notamment le Parti radical (de Jean-Louis Borloo NDLR) qui est centenaire soit prêt à se fondre dans une seule formation politique. 

Quel poste voudriez-vous dans ce futur parti ?

Je ne demande rien et je ne veux rien. Je souhaite que le Nouveau Centre, qui pourrait rester autonome, participe pleinement à cette nouvelle formation, et que puissent être respectées les histoires de chacun.

Propos recueillis par Anne-Laëtitia Béraud

mercredi, 04 juillet 2012

Tour de France : Les résultats de l'étape Abbeville - Rouen

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Le Top 5 de l'étape

1. Andre Greipel - Vainqueur

2. Alessandro Petacchi

3. Tom Veelers

4. Matt Goss

5. Peter Sagan

 

Tous les classements : CLIQUEZ ICI

 

Pensez toujours à votre sécurité

-En groupe ou en famille, tout le monde reste sur le bas-côté et du même côté de la route.

-Tenez vos enfants par la main.

-Inutile de traverser ! La Caravane distribue ses cadeaux des deux côtés de la chaussée.

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Discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault : Où est le changement ?..

NC-UDF.jpgJean-Marc Ayrault a prononcé un discours d’austérité à des années-lumières du grand changement promis par la gauche pendant la campagne électorale.
 
Dans un discours franco-français marqué par l’absence totale de vision européenne, le Premier ministre a tombé les masques sur :
 
-          Une politique qui va plomber la compétitivité des entreprises, avec la remise en cause de la TVA sociale qui devait permettre un allégement sans précédent des charges sociales qui pèsent sur le travail ;
 
-          Une politique qui va matraquer les classes moyennes, avec un catalogue d’impôts nouveaux qui, au nom de la justice fiscale, stigmatise en réalité tous ceux qui créent de la richesse et qui innovent ;
 
-          Une politique dont les mesures clientélistes vont diviser les Français quand il faut bien au contraire les rassembler.
 
Loin du redressement attendu, la politique du Gouvernement va plus que jamais conduire à un affaiblissement de la France.


Hervé MORIN,
Président du Nouveau Centre

Tour de France : Analyse de l'étape Abbeville-Rouen par Bernard Hinault

Les réactions au discours de politique générale du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault

Emission Ca vous regarde, LCP, 3 juillet 2012.

08:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)

La nouvelle organisation politique de l'Assemblée Nationale

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Consultez les postes-clés de cette 14ème législature grâce au quotidien national Le Parisien/Aujourd'hui en France : CLIQUEZ ICI.

07:45 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)

Les Présidents de groupes à l'Assemblée Nationale

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Groupe Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) : André Chassaigne.

Groupe PS : Bruno Le Roux.

Groupe PRG : Roger-Gérard Schwartzenberg.

Groupe EELV : Barbara Pompili et François de Rugy.

Groupe Union des Démocrates Indépendants (UDI) : Jean-Louis Borloo.

Groupe UMP : Christian Jacob.

07:30 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 03 juillet 2012

Le Tour de France en Picardie !

tour2012.jpgLe Tour de France cycliste sera demain et après-demain en Picardie au moyen des étapes Abbeville - Rouen et Rouen - Saint-Quentin.

L'arrivée de la "Grande Boucle" dans ma région me rappelle avec beaucoup d'émotion que, le 8 juillet 2004, j'avais donné le départ d'Amiens - Chartres, 5ème étape du Tour de France, en tant que Maire d'Amiens et aux côtés de Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour, et de Jean-Marie Leblanc, alors Directeur de la Société du Tour de France.

Les deux étapes picardes du cru 2012 sont une belle manière de découvrir ou de redécouvrir notre belle région grâce aux superbes images de France Télévisions.

Tout ce qui a changé depuis le 1er juillet !

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Revalorisation du smic, hausse du prix du gaz, obligation d'avoir un éthylotest dans les véhicules... FTVi a recensé ce qui change pour vous au 1er juillet 2012. 

• Le smic revu à la hausse

Premier changement majeur, qui concerne plus de 2,7 millions de salariés : la revalorisation de 2% du smic, décrétée par le gouvernement en début de semaine. Le salaire minimum horaire brut sera désormais de 9,40 euros, et la hausse de 2% correspondra à près de 21,50 euros net supplémentaires sur la fiche de paie pour un temps plein.

• Les allocations chômage revalorisées

Après une hausse de 1,2% en 2010 et de 1,5% en 2011, les allocations chômage sont revalorisées de 2% cette année, soit un peu plus que l'inflation sur la période de référence (1,9%). L'allocation quotidienne minimale passe à 28,21 euros.

• Flambée attendue des prix du gaz

La revalorisation des prix du gaz, qui intervient habituellement au 1er juillet, devrait cette fois intervenir le 15 juillet. Selon plusieurs sources, la hausse devrait être de l'ordre de 5 à 6% pour les particuliers. Mais le gouvernement pourrait s'y opposer.

• Révision de certains prélèvements sociaux

Les prélèvements sociaux sur les dividendes sont revus à la hausse : les livrets de placement donneront désormais lieu à un paiement à la source de 15,5% sur les intérêts (CSG, CRDS…), au lieu de 13,5% actuellement. Les livrets A, d'épargne populaire et de développement durable ne sont pas concernés.

• Ethylotest obligatoire dans les véhicules

Calé entre le gilet jaune et le triangle, l'éthylotest doit trouver sa place dans la boîte à gants à partir du 1er juillet. Les automobilistes et motards réfractaires s'exposeront à une amende de 11 euros, qui n'entrera cependant en vigueur qu'au 1er novembre. Selon un sondage Ifop publié samedi 30 juin, seuls 37% des automobilistes interrogés déclarent avoir déjà un éthylotest dans leur véhicule.

• Les Belges flashés en France paieront leur amende

Fini l'impunité pour les automobilistes belges auteurs d'excès de vitesse en France. Après les Suisses et les Luxembourgeois, les conducteurs belges flashés par un radar sur le sol français devront à leur tour payer leur amende, en vertu d'un accord entre les deux pays. Réciproquement, un automobiliste français pourra être poursuivi par les autorités belges en cas d'excès de vitesse.

• Couvre-feu pour les enseignes commerciales lumineuses

Enfin, entre 1 heure et 6 heures du matin, les publicités et enseignes commerciales devront désormais être éteintes. Un dispositif qui permettra d'économiser l'équivalent de la consommation annuelle de 260 000 ménages, mais qui ne s'appliquera pas dans les villes de plus de 800 000 habitants.

(Source : France Télévisions).

Zoom sur...le disque bleu européen

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Depuis le 1er janvier 2012, le disque bleu européen est obligatoire. Ce nouveau disque coûte entre 2€ et 3,50€. Il n'a qu'une seule fenêtre dans laquelle l'automobiliste doit indiquer uniquement son heure d'arrivée.


Chaque collectivité détermine le temps maximal autorisé. Des panneaux de signalisation informent l'usager de la durée de stationnement autorisée. Pour ne pas vous tromper, vérifiez bien la signalisation en place qui vous indique la durée de stationnement autorisée.

Pour les personnes utilisant les places handicapées, n'oubliez pas de mettre sur le tableau de bord votre carte européenne de stationnement pour personne handicapée, en plus de votre disque bleu européen.

Le stationnement réglementé permet d'instaurer la rotation du stationnement auprès des commerces sans passer par le stationnement payant. Ce système est adopté dans de nombreuses villes moyennes auxquelles il s'adapte bien.

(Source : Ouest France).

lundi, 02 juillet 2012

L'agenda de ma semaine

CG.jpgLundi 2 juillet :

9h : permanence logement à ma permanence

14h30 : obsèques de la mère de Daniel Dubois à Oneux

129h : barbecue du Nouveau Centre à Amiens

 

 

Mardi 3 juillet :

19h : réunion sur le barreau TGV à l’Auditorium Dutilleux

 

 

Mercredi 4 juillet :

14h30 : rendez-vous à ma permanence

 

 

Jeudi 5 juillet :

9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence

14h : spectacle organisé par l’association Initielles à l’Auditorium Dutilleux

 

 

Samedi 7 juillet :

11h : manifestation à la stèle des Pieds-Noirs au cimetière Saint-Pierre.

 

 

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Euro 2012 : Félicitations à l'Espagne !

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L'Espagne a remporté hier soir la Coupe d'Europe des Nations en battant l'Italie 4 à 0. Elle réalise ainsi un triplé historique : Euro 2008 - Coupe du Monde 2010 - Euro 2012. Le prochain Euro aura lieu en 2016 en France !

08:00 Publié dans Europe, Sports | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 01 juillet 2012

Egypte : "Tout le monde peut être inquiet : les hommes et les femmes"

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L’Egypte a élu dimanche dernier son président, le premier depuis l’ère post-Moubarak. Le nouveau dirigeant, Mohamed Morsi, 60 ans est issu des Frères musulmans. De quoi inquiéter bon nombre de féministes et d’Egyptiennes qui redoutent des dérives islamistes. Ces craintes sont-elles justifiées ? Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, se veut prudente face à une réalité complexe. Interview.

ELLE.fr : L’élection de Mohamed Morsi fragilise-t-elle les droits des femmes ?
Agnès Levallois : L’arrivée d’un responsable des Frères musulmans à la tête de l’Egypte inquiète une partie des femmes. Elles craignent que l’aspect très conservateur de ce mouvement pèse sur leurs droits. Il faut rappeler que l’Egypte est une société très conservatrice. Sous Moubarak, quelques mesures en faveur des femmes avaient été prises notamment sous l’impulsion de son épouse, Suzanne, qui avait créé le Conseil national de la femme en 2000. Mais aujourd’hui, ces acquis sont associés à l’ancien régime. Dans une volonté de rupture avec l’époque du raïs, certains peuvent avoir la tentation de revenir sur certains de ces droits, au détriment des femmes.

ELLE.fr : Le soir de sa victoire, Mohamed Morsi a promis d’être le président de « tous les Egyptiens ». Est-ce un signe envoyé aux femmes ?
Agnès Levallois : Oui, aux femmes et aux coptes (NDLR : les chrétiens d’Egypte). Il a pris le soin de leur adresser un message car il est conscient des inquiétudes de ces communautés. Le problème, souligné par certains observateurs, est qu’il peut tenir un double langage. Il peut toujours dire une chose pour rassurer puis faire le contraire. Seuls les mois à venir permettront de le voir.

ELLE.fr : Peut-on le croire quand il affirme, début juin, qu’il n’entend pas modifier les lois existantes qui protègent les droits des femmes, « qu’il s’agisse de l’âge légal du mariage, de la khola (NDLR, divorce sans l’accord du mari) ou de l’excision » ?
Agnès Levallois : Il faut lui accorder le bénéfice du doute. Attachons-nous à cette déclaration sans exclure le fait qu’il puisse donner des gages aux Salafistes plus tard. Un bras de fer entre le président et l’armée va en effet s’engager. Le président Morsi va donc peut-être devoir composer avec les Salafistes pour avoir une assise plus large. Dans ce cas, il pourrait, par exemple, leur concéder une modification des lois existantes, ce qui constituerait un retour en arrière. Il est trop tôt pour savoir ce qui va se passer, de quelle marge de manœuvre il va disposer. Il faudra juger les droits des femmes à l’aune des rapports de force politique. Avec qui Morsi va-t-il gouverner ? Est-ce que ses alliances vont faire bouger ses positions vis-à-vis des femmes ?

ELLE.fr : N’envoie-t-il pas avant tout des gages à l’étranger, aux pays occidentaux ?
Agnès Levallois : En partie. Il sait qu’il est attendu au tournant. Il est aussi conscient que l’une des ressources essentielles de l’Egypte est le tourisme. S’il fait des déclarations radicales ou très conservatrices sur les femmes, cela aura des conséquences sur les chiffres du tourisme. Donc ses messages sont destinés aux Egyptiennes mais aussi à l’étranger.

ELLE.fr : Quel rôle les femmes vont-elles jouer dans cette nouvelle Egypte ?
Agnès Levallois : Il faut être très prudent et vigilant, ce n’est qu’à l’épreuve de la réalité qu’elles vont voir si elles peuvent jouer un vrai rôle. Le cadre théologique de la confrérie des Frères musulmans est très conservateur, la femme doit plutôt rester à la maison à s’occuper des enfants. Mais beaucoup d’associations féministes sont très actives en Egypte. Est-ce qu’elles vont continuer à se mobiliser ? Je le pense. Surtout si elles craignent que les vieux démons reviennent sur le devant de la scène. C’est évident que ce risque existe.
Mais la réalité est plus complexe. Je sais que beaucoup de sœurs ont rejoint la confrérie estimant que leurs intérêts ne seraient pas moins bien défendus si ce n’est mieux par les Frères musulmans. Pour nous Occidentaux, ça peut être choquant. Mais dans cette société égyptienne malade dans son rapport femmes-hommes, pour certaines d’entre elles, les Frères musulmans représentent une possibilité de changement. Elles ont envie d’y participer et d’y croire. Il faudrait suivre dans quelques semaines comment la situation politique va évoluer. La question des femmes est essentielle mais on ne peut pas l’exclure du champ politique. Tout le monde peut être inquiet aujourd’hui, les Egyptiens comme les Egyptiennes. On est dans une période post-Révolution avec ce que ça implique en termes d’incertitude.

 

(Source : Elle).

samedi, 30 juin 2012

Le minitel va s'éteindre ce soir

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Ce soir à minuit, le Minitel va s'éteindre définitivement. Bernard Marty, l'un de ses créateurs dans un laboratoire rennais sera présent.

A comme annuaire. Le 36 11, l'annuaire téléphonique est l'un des services les plus populaires du Minitel. Le premier également mis en service et testé auprès du grand public.

B comme Bernard Marti. Bernard Marti qui vit toujours dans l'agglomération rennaise est l'un des inventeurs du Minitel à Rennes en 1979. Polytechnicien, il a coordonné les travaux d'une équipe à l'origine du Minitel mis en service par France Télécom en 1982.

C comme couac. Fin juin 1982, les enfants se sont retrouvés en vacances. Ils se sont rué sur le Minitel qui proposait également des jeux. Le réseau fut saturé pendant trois jours.

D comme démantèlement. C'est une entreprise d'insertion de Toulouse qui assure le démantèlement de tous les Minitels. (Lire en dernière page).

I comme internet. Outil révolutionnaire à sa création, après trente ans de service le Minitel s'arrête. Il a succombé au succès d'internet qui lui a volé sa place dans le champ de la communication.

J comme Jeux Olympiques. La première expérimentation a lieu pendant les JO de Moscou. Un système d'information permet aux journalistes d'avoir accès à la biographie des athlètes, aux règles...

M comme météo. Le 3615 météo était déjà le plus consulté des services.

N comme nostalgie. Pas de nostalgie chez le créateur du Minitel. « Le risque quand on travaille dans un laboratoire, c'est de ne rien trouver ou de trouver quelque chose qui reste dans le tiroir. » Ce n'est pas le cas de Bernard Marti qui après l'aventure du Minitel a participé à l'aventure de la TNT.

Q comme qui n'en veut. Les Deschiens, la troupe de comédiens de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff lancent à la télévision une série de sketches courts de petites annonces complètement loufoques intitulées « 36-15 code qui n'en veut ».

R comme rose. La messagerie rose est arrivée par accident, se souvient Bernard Marti. « On avait prévu la boîte aux lettres » mais le Minitel n'était pas conçu pour se parler. « Quand ça chauffait lors des réunions internationales, il y en avait toujours un pour se moquer de notre messagerie rose ! »

P comme précurseur. Le Minitel a permis aussi l'émergence de la prise péritel, du format jpeg utilisé pour transmettre des photos. La clef mémoire du Minitel est aussi l'ancêtre de la clef USB et on dit que Steve Jobs s'est inspiré du design du Minitel pour ses ordinateurs.

S comme Saint-Malo. L'expérimentation publique démarre en 1980 dans la cité corsaire où sont équipés les premiers utilisateurs de l'annuaire électronique. Un an plus tard, 4 000 Minitels sont distribués en Ille-et-Vilaine.

T comme télématique. Faire entrer l'informatique dans les maisons était impensable. Avec le Minitel, c'est la révolution télématique. Le public accède à des informations pratiques, la bourse, les horaires de la SNCF, les comptes bancaires, les services de vente en lignes et les services de l'administration de l'État, l'astrologie, la messagerie rose.

V comme Vingt-trois heures cinquante-neuf minutes. C'est l'heure à laquelle les techniciens qui en ont assuré le bon fonctionnement depuis trente ans mettront fin au Minitel.

 

(Source : Agnès LE MORVAN - Ouest France).

vendredi, 29 juin 2012

Vendredi Europe Express - Comprendre la crise grecque, par Catherine Mouradian

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C. Mouradian.jpgLes causes profondes de la crise grecque trouvent leurs origines dans l’histoire de la Grèce moderne.

 

 

 

I/ Quelques dates

1827 L’indépendance de la Grèce, une victoire dans la douleur

·         La Grèce, soutenue par la Russie, la France et le Royaume Uni, retrouve son indépendance après 400 ans d’intégration à l’Empire ottoman et 6 ans de guerre contre l’occupant. Le territoire libéré n’est qu'un ensemble de villages sans structures étatiques.

·         Son premier chef d’Etat, Ioannis Capodistria, né à Corfou, partisan actif de l’indépendance et ancien conseiller du tsar de Russie, est choisi, dès 1927, par la jeune Assemblée Nationale grecque siégeant à Epidaure.

·          Ioannis Capodistria met pour la première fois le pied en Grèce en 1928, bien décidé à faire de son pays un état moderne mais il découvre un pays en plein chaos, gangréné par des rivalités locales, une économie à genoux et une situation sanitaire déplorable  (fièvre typhoïde, dysenterie, et choléra). Il est assassiné en 1931.

1832 Un pays reconstruit qu’en apparence grâce aux fonds européens

·         L'Europe donne à la Grèce un roi bavarois, Otton 1er qui gouverne comme il peut avec des conseils allemands !

·         Pour construire l’état moderne grec, la France le Royaume-Uni et la Russie donnent beaucoup d’argent, 60 millions de francs or.

·         Tout est largement dilapidé dans la construction de la nouvelle capitale Athènes (1834) et en dépenses militaires ruineuses dans l'idée de reprendre Constantinople aux ottomans.

·         Les états prêteurs commenceront à se rembourser sur l’ensemble de ce que produit la Grèce.

1893/1897 La première crise de la dette

·         La débâcle économique est due à la crise de surproduction de raisins secs

·         La débâcle politique fait suite à la défaite contre les Ottomans 

·         Une commission internationale regroupant les puissances européennes récolte les droits sur le tabac et ceux du port du Pirée pour payer les créanciers !

1922 La Grèce doit oublier Constantinople !

·         Les investissements militaires contre les ottomans seront vains. La Grèce a combattu au côté des alliés durant la première Guerre mondiale mais le traité de Sèvres est annulé par le traité de Lausanne. La Grèce est en état d'échec face à la Turquie de Moustapha Kemal.

·         Le pays doit absorber l’arrivée en masse des migrants de Turquie fuyant le nouveau régime d’Atatürk.

1933 La Grèce subit de plein fouet la crise mondiale

·         La crise de 1929 est devenue mondiale. Beaucoup de pays européens sont en faillite, cette crise favorise l’émergence du fascisme et porte Hitler au pouvoir en Allemagne.

·         A la veille de la seconde guerre mondiale la Grèce n'a toujours pas les moyens de faire émerger son économie.

 

 

 

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1945 L’Europe renforce sa pression économique sur l’état grec

·         Le Royaume-Uni accorde un emprunt à la Grèce qui sort meurtrie de l’occupation nazi, mais exige d'avoir la tutelle du budget.

·         Des règlements réguliers de taxation des produits grecs sont créés pour payer la dette, 

·         L’incompréhension s’accentue entre le peuple et le gouvernement.

 

1946 à 1949. C’est la guerre civile 

1974 Les  premiers pas vers l’intégration européenne, l’espoir d’une embellie économique !

·         C'est la chute du « Régime des colonels » qui tenait le pays d’une main de fer depuis 1967. Le pays est une république depuis 1973.

·         Malgré les réticences de la Commission européenne, la Grèce va être intégrée à l’Europe.Valérie Giscard d’Estaing dit en 1974 : « On ne claque pas la porte de l'Europe au nez de Platon ».

·         La Grèce est déjà endettée à 100 % de son PIB. La Grèce devient membre de la CEE en 1981.

2000 à 2007 Un pays attractif

L’économie grecque est une des plus dynamiques de la zone euro avec 4,2% de croissance grâce notamment à l’apport de capitaux étrangers.

Depuis 2009 la crise mondiale et la spéculation sur la dette plombent la Grèce

·         Toute la production grecque paye une dette très ancienne de plus de 150 ans, et les intérêts associés.

·          En  2009,  la Grèce ne produit simplement que 15 % de moins que ce qu'elle produisait avant dans ses deux secteurs majeurs du tourisme et du transport maritime mais cela la met dans une faillite noire avec une dette publique d’environ 158%.

·         Le système de la dette s'auto nourrit de catastrophes et de la spéculation sur les dettes (hedge funds ou fonds vautours). On recense aujourd'hui 11 500 hedge funds et 5 % de ces fonds sont à la table des négociations de lutte contre la dette en Grèce !

·         La dette grecque atteint 350 milliards d’euro à fin 2011.

Depuis 1977, la dette américaine est, elle, de 13 000 milliards de dollars le budget militaire américain de 16 000 milliards de dollars. Depuis 1999 les USA ont remboursé seulement 4000 milliards de dollars d'intérêts.

II/ Un contexte politique général confus

·         Dès les années 1830, les états prêteurs se sont remboursés peu ou prou sur tout ce que produisait la Grèce, elle n’a donc jamais pu organiser son budget et son état.

·         On entraînera le peuple grec dans un nationalisme fort, pour justifier les dépenses militaires payées par des emprunts étrangers mais aussi pour lui faire oublier l’absence d’administration du pays.

·         D’un côté, l’Exécutif fonctionnera sur l'illusion d'une richesse et les gouvernements se succèderont au gré de querelles politiques violentes.

·         De l’autre, le peuple fidèle aux habitudes prises depuis l’occupation ottomane gèrera son quotidien dans le cadre de son village ou en petits groupes.  L’administration ottomane n'était pas très impliquée dans la gestion directe des territoires ;  le chef du village, le pope où un représentant local faisait le lien avec l'administration centrale.

De 1827 à nos jours, entre guerre civile, dictatures et bouleversements mondiaux, la Grèce n'a pas pu construire son état, son unité nationale et son économie. Au-delà des rivalités politiques, structurellement les grecs n’ont pas appris à fonctionner ensemble. La Grèce a besoin de temps et d’un contexte plus favorable.

 

Vendredi Europe Express - Ballon d’oxygène surprise pour Madrid et Rome

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 La première ministre danoise Helle Thorning Schmidt, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy et le président de la commission européenne Jose Manuel Barroso.
Image: Keystone
Sommet européen Les dirigeants de la zone euro ont conclu un accord surprise pour tenter d’aider l’Italie et l’Espagne à calmer les marchés, et injecter 150 milliards de francs pour relancer l’économie européenne.

Ces mesures de stabilisation financière se heurtaient jusqu’ici à l’opposition de plusieurs pays, en particulier l’Allemagne.

A l’issue d’un sommet de la zone euro qui s’est achevé au petit matin vendredi, le président de l’UE Herman Van Rompuy a annoncé la mise en place d’ici la fin de l’année d’un mécanisme permettant de recapitaliser directement les banques, sous certaines conditions, via les fonds de secours FESF et MES.

Il s’agissait d’une demande forte de l’Espagne, qui cherchait à éviter que le plan de sauvetage de ses banques n’alourdisse sa dette publique au point de la rendre insoutenable.

"Quand ce sera prêt, le Mécanisme européen de stabilité (MES) pourra avoir la possibilité de recapitaliser directement les banques", a déclaré M. Van Rompuy lors d’une conférence de presse.

Mécanisme unique de supervision

Un mécanisme unique de supervision financière sera établi, dans lequel "la Banque centrale européenne jouera pleinement son rôle", a expliqué le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

La zone euro est également prête à faire un usage plus "souple" des fonds de secours afin de "rassurer les marchés et d’obtenir de la stabilité sur les obligations souveraines de ses membres", a ajouté M. Van Rompuy, une façon d’indiquer que le FESF et le MES pourraient acheter directement des titres de dette de pays fragiles sur les marchés.

"A la demande de l’Italie a été introduit, après une longue discussion, un paragraphe (...) pour des mécanismes de stabilisation des marchés pour les Etats qui respectent les recommandations faites à leur pays ainsi que le pacte de stabilité", et qui peinent malgré tout à se financer sur les marchés en raison de taux prohibitifs, a déclaré le président du conseil italien Mario Monti.

"C’est le cas pour l’Italie en ce moment", a-t-il souligné, tout en assurant que Rome n’entendait pas faire appel à ces mécanismes pour l’instant. M. Monti n’a pas caché sa satisfaction, jugeant l’accord "très important pour l’avenir de l’Union européenne et de la zone euro".

Moment très difficile

Il a reconnu que les discussions avec ses partenaires européens avaient traversé "un moment très difficile". "Il y a eu un peu de tensions", mais "cela a été utile", a-t-il estimé. L’Allemagne notamment, s’était jusqu’ici farouchement opposée au type de mesures finalement adoptées.

Pour obtenir gain de cause, l’Italie et l’Espagne n’ont pas hésité à se lancer dans un bras de fer avec leurs partenaires: alors qu’un pacte de croissance européen d’un montant de 120 milliards d’euros était quasiment bouclé au niveau des 27 membres de l’Union européenne dans la soirée, les deux pays ont conditionné leur accord final à la mise en place de mesures de court terme pour leur venir en aide. Selon un diplomate, M. Van Rompuy s’est même emporté, surpris par la position des deux pays.

Pacte de croissance cher à Hollande

Ce pacte de croissance était cher au président français François Hollande, qui en avait fait un thème de campagne. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel avait besoin que ce pacte soit signé croissance pour obtenir les voix de l’opposition SPD et verte vendredi lors du vote sur le pacte de discipline budgétaire au Bundestag.

Le pacte de croissance passe par une augmentation de la capacité de prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI) de 60 milliards, 55 autres milliards venant de la réaffectation de fonds structurels non utilisés, et 5 milliards de "project bonds" lancés "à l’été" pour financer des infrastructures de transport et d’énergie.

Au final, "en dépit de la difficulté du moment et des débats, nous avons été à même de donner aux marchés financiers un message", a estimé le président de l’eurogroupe, Jean-Claude Juncker. "Si nous donnons une explication cohérente, et conséquente, unie et forte des décisions que nous avons prises, je veux croire que les marchés seront rassurés", a-t-il ajouté.

Feuille de route

A plus long terme, M. Van Rompuy a annoncé que les dirigeants de la zone euro avaient donné leur feu vert à une feuille de route dans le but de renforcer l’union économique et monétaire. Ce renforcement s’appuierait sur "quatre piliers": un cadre financier, un cadre budgétaire, un cadre en matière de politique économique et un renforcement du contrôle démocratique. De premières propositions en ce sens seront présentées en octobre, a-t-il dit.

L’euro a nettement rebondi vendredi à Tokyo immédiatement après les annonces de la zone euro.

 

(Source : Quotidien suisse Le Matin).

jeudi, 28 juin 2012

Historique : Aung San Suu Kyi était hier au micro de France Inter


Aung San Suu Kyi a enfin reçu le Prix Nobel de la Paix qui lui avait été décerné en 1991 alors qu’elle était en résidence surveillée. En tournée historique en Europe, l’opposante birmane accorde en exclusivité radio un entretien exceptionnel à France Inter dans le 7/9 (8h20 - 27 juin 2012).

mercredi, 27 juin 2012

Lisez les Perles du JDA : Demandez "Ch'Pravda" !

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Pour lire les Perles du JDA : CLIQUEZ ICI !

En sélectionnant les "perles" glanées du Journal Des Amiénois Métropole (JDA Métropole), la publication de la ville et de l'agglomération, nous avons été effarés de voir que celui-ci est devenu un organe de désinformation aux mains du maire Gilles Demailly, Président d'Amiens Métropole, et de la municipalité.

La ville d’Amiens a derrière elle une longue et noble Histoire. Depuis le partage du manteau de Saint-Martin de Tours en 337, non loin de l’actuel Palais de Justice, à l’Opération Jéricho en 1944, en passant par la Paix d’Amiens, signée en 1802 au sein même de la mairie, notre ville s’appuie sur sa tradition pour proposer une société juste, moderne, inventive et apaisée.

Aujourd'hui, l’esprit d’Amiens recule. Le Maire d’Amiens n’a de cesse depuis 2008 de nous dire que nous devons être « unis et solidaires ». Or, depuis 2008, où en est la construction des 10000 logements promis durant sa campagne ? De même, pourquoi le Maire ne s’est-il pas rendu aux Etats-Unis pour négocier avec les dirigeants de Goodyear quant à l’avenir des salariés de l’usine d’Amiens ? Où en est la réflexion sur les transports dans notre ville, là aussi promise en 2008 durant la campagne ? Pourquoi avoir sabordé les comités de quartier, fleuron en matière de démocratie locale, et qui avaient fait école jusqu’à Strasbourg, qui applique actuellement ce système suite à une visite du maire UDF Fabienne Keller en 2002 à Amiens, réforme de la démocratie locale que n’a pas renié son successeur Roland Ries, nouveau maire socialiste de Strasbourg ? Pourquoi notre ville est-elle devenue, malgré la compétence et la bonne volonté des agents municipaux, si insalubre et si mal nettoyée en moins de trois ans ?

Autrefois, le Journal Des Amiénois Métropole (JDA Métropole) se voulait être la publication de tous, afin d'apporter des informations sur la ville et l'agglomération à chaque habitante et habitant. C'était la conception que nous avions du service public.

A présent, il est au service de l'aveuglement de la réalité qu nous avons dénoncée précédemment.

Les Perles du JDA n'ont d'autre vocation que de dénoncer les dérives de notre "Ch'Pravda" locale!...

 

Brigitte Fouré
Conseillère Générale de la Somme
Conseillère municipale d’Amiens
Maire d'Amiens de 2002 à 2007


Olivier Mira
Conseiller Général-suppléant
Conseiller municipal d'Amiens de 2001 à 2008

mardi, 26 juin 2012

Pour Sophie Auconie, Présidente de "Femmes au Centre" : « 155 députées à l’Assemblée Nationale : un chiffre encourageant mais encore loin d’être exemplaire »

logo_femmes_au_centre.jpgAu lendemain des élections législatives, Sophie Auconie Présidente de Femmes au Centre salue la présence de 27 % de femmes dans l’hémicycle soit 155 femmes sur 577 députés alors qu’elles ne représentaient que 18,5 % des députés en 2007. Elle souligne que « c’est un record historique pour l’Assemblée nationale française même si de nombreux efforts restent à faire ». La France passe ainsi du 19ème au 9èmerang au classement européen du nombre de femmes présentes dans les parlements des 27 Etats membres.

Cette avancée en matière de parité en politique reste cependant à nuancer : « tous les partis politiques n’ont pas joué le jeu et certains ont préféré payer des amendes que proposer le renouvellement de la classe politique par l'émergence de femmes, nécessaires à la respiration de la vie démocratique» a déclaré la Députée européenne.

L’association Femmes au Centre propose d’ailleurs de « limiter le cumul des mandats afin de faciliter le renouvellement de la classe politique et ainsi favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de femmes en politique». La présidente de Femmes au Centre conclut en interpellant les responsables des différents partis politiques : « il faut dès maintenant travailler à l’émergence de nouveaux talents féminins pour les prochaines échéances électorales. »

(Bruxelles, le 20 juin 2012).

lundi, 25 juin 2012

L'agenda de ma semaine

Agenda Mairie.jpgLundi 25 juin :

9h : permanence logement à ma permanence

9h30 : session au Conseil Général de la Somme

15h : Assemblée Générale de l’EPHAD de Cagny

17h : Conseil d’Administration du Collège Guy Mareschal

18h : permanence sans rendez-vous en mairie de Cagny

19h : pot de fin de campagne organisé par Olivier Jardé

 

 

Mardi 26 juin :

9h : commission Economie au Conseil Général de la Somme

10h30 : réunion avec les bénévoles de  l’association de mes amis

19h : soirée amicale de fin d’année avec mes bénévoles

 

 

Mercredi 27 juin :

13h30 : délibérations et oraux de capacité en droit

14h30 : session du Conseil Général de la Somme

20h30 : réunion mensuelle du Nouveau Centre d’Amiens

 

 

Jeudi 28 juin :

9h : permanence sans rendez-vous à ma permanence

9h30-17h : session du Conseil Général de la Somme

18h30 : Conseil Municipal d’Amiens

 

 

Vendredi 29 juin :

9h30 : session du Conseil Général de la Somme

16h : Commission Permanente du Conseil Général de la Somme.

 

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dimanche, 24 juin 2012

C'est l'été depuis hier ! Avez-vous remarqué ???!

Enzo Enzo : Deux minutes de soleil en plus.

samedi, 23 juin 2012

Composition du Gouvernement Ayrault II

lls_pages_texte_visuels__visuel_1sa0.jpgLe président de la République, François Hollande, a nommé, jeudi 21 juin 2012, les membres du nouveau Gouvernement sur la proposition du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

La composition du Gouvernement a été annoncée par Pierre-René Lemas, Secrétaire général de la présidence de la République.

Sont nommés :

• M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères

• M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale

• Mme Christiane Taubira, garde des sceaux, ministre de la justice

• M. Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances

• Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé

• Mme Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement

• M. Manuel Valls, ministre de l’intérieur

• Mme Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur

• M. Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif

• Mme Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie

• M. Michel Sapin, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social

• M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense

• Mme Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication

• Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche

• Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement

• M. Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

• Mme Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique

• M. Victorin Lurel, ministre des outre-mer

• Mme Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme

• Mme Valérie Fourneyron, ministre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative

• M. Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget

• Mme George Pau-Langevin, ministre déléguée auprès du ministre de l’éducation nationale, chargée de la réussite éducative

• M. Alain Vidalies, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement

• M. François Lamy, ministre délégué auprès de la ministre de l’égalité des territoires et du logement, chargé de la ville

• M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes

• Mme Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie

• M. Benoît Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation

• Mme Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée de la famille

• Mme Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion

• M. Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé du développement

• M. Thierry Repentin, ministre délégué auprès du ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage

• Mme Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée de la francophonie

• M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche

• Mme Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique

• M. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants

• Mme Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée auprès de la ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique, chargée de la décentralisation

• M. Guillaume Garot, ministre délégué auprès du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, chargé de l’agroalimentaire

• Mme Hélène Conway, ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères, chargée des français de l’étranger

08:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 22 juin 2012

Vendredi Europe Express - L'Union européenne salue le nouveau Gouvernement grec

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La Commission européenne a salué jeudi la formation du nouveau gouvernement grec et y voit un signe de la "détermination" d'Athènes à "honorer ses engagements" et à rester dans la zone euro. "Je salue chaleureusement l'annonce de la formation d'un nouveau gouvernement en Grèce", a déclaré dans un communiqué le président de la Commission José Manuel Barroso.

Se disant "particulièrement rassuré" par le "large soutien parlementaire" dont disposera le nouveau gouvernement dirigé par le conservateur grec Antonis Samaras, M. Barroso ajoute penser que "cela envoie un signal clair de la détermination de la Grèce à honorer ses engagements et à rester dans l'euro".

Le banquier Vassilis Rapanos, un vieux routier de la gestion économique grecque, proche des socialistes, a été nommé au poste crucial de ministre des Finances du nouveau gouvernement grec.

La Grèce a d'emblée fait savoir qu'elle entendait "réviser" le plan de rigueur, sans "risquer" la sortie de l'euro. "Dans les prochains jours, la troïka (qui rassemble les experts de l'UE, de la Banque centrale européenne et du FMI) va retourner à Athènes pour un échange de vues avec le nouveau gouvernement et commencer à évaluer ce qui a été fait, et ce qui a encore besoin d'être fait par rapport aux réformes essentielles prévues" en échange de l'aide des créanciers internationaux à la Grèce, a précisé M. Barroso.

Faute de majorité absolue pour la droite sortie en tête des législatives de dimanche, M. Samaras et ses partenaires, le socialiste Evangélos Vénizélos (Pasok) et Fotis Kouvelis, de la Gauche démocratique (Dimar), avaient convenu d'un gouvernement de coalition disposant du coup d'un large soutien parlementaire.

 

(Source : Le Figaro).