samedi, 05 mai 2012
Zazie : "Tout le monde il est beau"
08:00 Publié dans Chanson, Citoyenneté, Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 04 mai 2012
Dans les médias...
J'ai été interviewée ce matin par les journalistes des rédactions de France Bleu Picardie et France 3 Picardie à propos du second tour de l'élection présidentielle.
14:43 Publié dans Brigitte Fouré dans les médias, France | Lien permanent | Commentaires (0)
Hervé Morin regrette vivement la décision de François Bayrou de voter Hollande
14:27 Publié dans France, Hervé Morin 2012, Hervé Morin Actualités, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)
Position de François Bayrou pour le second tour de l'élection présidentielle
Seul le prononcé fait foi.
"J’ai examiné depuis deux semaines l’évolution du deuxième tour de l’élection présidentielle, au travers de la lettre que j’ai adressée aux deux candidats, de leurs réponses, des interventions publiques et du débat d’hier soir.
Je l’ai fait au nom d’un courant politique qui a été soutenu au premier tour par plus de trois millions de Français. Au sein de ce courant politique, il est des sensibilités diverses, plus à droite, plus à gauche, très au centre. Et c’est naturel : le courant central du pays quand il est soumis au choix impitoyable de la bipolarisation est forcément divers.
Cette diversité, j’y tiens. Elle est notre nature propre. C’est pourquoi je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun de mes amis, chacun de mes électeurs s’exprimera en conscience. Je sais qu’il y aura des expressions différentes. Et je les respecterai.
Je veux donc vous dire mon jugement personnel.
Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et nié dans son principe. L’obsession de l’immigration dans un pays comme la France, au point de présenter dans son clip de campagne un panneau « Douane » écrit en Français et en Arabe, qui ne voit à quels affrontements, à quels affrontements entre Français, cela mènera ? L’obsession des « frontières » à rétablir, comme si elles avaient totalement disparu et que nous y avions perdu notre âme, qui ne voit que cela conduit à la négation du projet européen auquel le centre et la droite, autant que la gauche modérée, ont donné des décennies d’action et de conviction ? Et quant à l’idée que l’école, ce devait être l’apprentissage des frontières, qui ne voit que c’est une déviation même de l’idée d’école, qui est faite au contraire pour que s’effacent les frontières entre les esprits, entre les consciences, entre les époques ?
La ligne qu’a ainsi choisie Nicolas Sarkozy entre les deux tours est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres, pas seulement les miennes, pas seulement celles du courant politique que je représente, mais aussi les valeurs du gaullisme, autant que celles de la droite républicaine et sociale.
Comment en est-on arrivé là ? Ce sera l’histoire de cette élection, de cette rupture au sein du peuple français, rupture qui vient de loin, rupture économique, sociale et morale. Je ne veux pas voter blanc. Cela serait de l’indécision. Dans ces circonstances, l’indécision est impossible.
Reste le vote pour François Hollande. C’est le choix que je fais. Il s’est prononcé, de manière claire, sur la moralisation de la vie publique dans notre pays. Il aura fort à faire.
J’ai dit ce que je pensais de son programme économique. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine.
Mais je pense que devant cette crise inéluctable il n’y aura qu’une attitude possible : une unité nationale qui réunira des femmes et des hommes venus d’horizons différents, pour permettre au pays de se ressaisir.
Cette unité nationale, elle ne se réalisera jamais si chacun reste dans la logique des camps anciens, une opposition en embuscade contre une majorité dont le seul but est qu’elle se casse la figure. La situation de notre pays, et encore davantage la situation que notre pays va connaître est trop grave pour cela.
Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre et j’entends le rester. Et je suis certain que le jour venu, il faudra aussi qu’une partie de la droite républicaine soit associée à ce qu’il va falloir faire pour que la France s’en sorte.
Par mon choix, je rends possible pour la première fois depuis longtemps cette union nationale, la vraie mobilisation des Français au service de la France.
Il appartiendra à François Hollande, s’il est élu, de réfléchir à la situation et de prendre en compte cette nécessité pour le pays.
S’il en reste à la gauche classique et à son programme, je serai un opposant, dans une opposition vigilante et constructive. Il faudra une opposition constructive, mais déterminée, quand il s’agira d’empêcher les erreurs annoncées.
Il est des moments dans l’histoire où l’engagement devient vital. Je crois que le moment est venu de franchir des pas décisifs : nous devons tous, où que nous soyons, nous dépasser et nous rassembler pour que la France se reconstruise."
(Source : bayrou.fr).
14:25 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
Retour sur le débat Hollande/Sarkozy de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle
Revivez le débat de l'entre-deux tours minute par minute : CLIQUEZ ICI.
(Source : Le Point).
08:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 30 avril 2012
Mon blog se ressource !
Mon blog prend des vacances de printemps durant toute cette semaine et rouvrira ses portes le vendredi 4 mai.
Bonne semaine à toutes et à tous !
08:00 Publié dans Communications du Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 29 avril 2012
Le muguet du 1er mai !
08:00 Publié dans Chanson, Dimanche Images | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 avril 2012
Présidentielle : Hervé Morin appelle au rassemblement de tous les centristes pour faire vivre la campagne de l'entre-deux tours sur le terrain
Ce matin a commencé une nouvelle campagne, au cours de laquelle les Français vont devoir choisir entre deux visions de la France, entre deux systèmes de valeurs, et entre deux projets pour l'avenir.
Les centristes ont toujours défendu la maitrise des dépenses publiques, l'indispensable réduction de la dette publique, la construction européenne, la promotion de l'esprit entrepreneurial ou encore l'égalité des chances. Il n'y a aujourd'hui qu'un seul candidat en capacité de porter ces valeurs.
Hervé Morin appelle les élus et responsables du Nouveau Centre à rassembler tous les centristes, qu'ils aient voté pour Nicolas Sarkozy ou pour François Bayrou, qu'ils soient issus de l'Alliance Centriste, du MODEM, du Nouveau Centre ou de l'UMP, pour faire gagner Nicolas Sarkozy le 6 mai prochain.
Hervé Morin a demandé dès ce matin à l'ensemble des responsables locaux du Nouveau Centre de faire vivre cette campagne de l'entre-deux tours en organisant, partout sur le territoire, des réunions publiques de soutien à Nicolas Sarkozy rassemblant l'ensemble de ces forces centristes.
(Communiqué de presse en date du lundi 23 avril 2012).
19:33 Publié dans France, Hervé Morin 2012, Hervé Morin Actualités, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 27 avril 2012
Vendredi Europe Express : Des milliers de Norvégiens entonnent une chanson contre le tueur Anders Breivik à Oslo
Légende photo : En vacances ce jour-là mais ayant regagné son bureau pour imprimer des documents, Harald Foesker, un employé du ministère de la Justice de 67 ans, a quant à lui raconté que son "visage s'était détaché de la tête" sous l'effet de l'explosion.
Roses ou parapluie à la main, des milliers de Norvégiens ont interprété jeudi à Oslo une chanson pour enfants haïe par Anders Behring Breivik, un signe de défiance envers le tueur qui a écouté le même jour, imperturbable, les témoignages poignants des survivants de sa bombe.
Malgré la pluie, environ 40.000 personnes, selon la police, ont entonné "Enfants de l'arc-en-ciel" de Lillebjoern Nilsen à quelques centaines de mètres seulement du tribunal où se tient le procès de l'extrémiste de droite, jugé pour le massacre de 77 personnes l'an dernier.
Devant la Cour, Breivik avait affirmé vendredi que le chanteur était "un très bon exemple de marxiste" ayant infiltré les milieux culturels et que son morceau était un texte-type servant au "lavage de cerveau des écoliers norvégiens".
De la personne âgée en fauteuil roulant aux enfants des écoles, des milliers d'anonymes mais aussi les ministres nordiques de la Culture lui ont infligé un cinglant désaveu, en reprenant en choeur les paroles de la chanson sous la conduite de l'artiste lui-même.
"La chanson n'a jamais été aussi belle", a déclaré à l'AFP, Lill Hjoennevaag, une des instigatrices de la campagne lancée sur Facebook.
"La mobilisation a été bien au-delà de mes attentes", a ajouté Mme Hjoennevaag, alors qu'un peu plus de 5.000 personnes avaient annoncé leur participation sur le réseau social.
Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres ville de Norvège.
Le 22 juillet 2011, Breivik avait tué 69 personnes en ouvrant le feu sur des centaines de jeunes travaillistes réunis pour un camp d'été sur l'île d'Utoeya, juste après avoir fait exploser une bombe dans le quartier des ministères à Oslo, faisant huit autres victimes.
S'il reconnaît les faits, l'extrémiste de 33 ans refuse de se déclarer coupable au sens pénal, qualifiant son geste d'"attaques préventives contre les traîtres à la patrie" coupables à ses yeux de livrer la Norvège au multiculturalisme et à "l'invasion musulmane".
"C'est nous qui gagnons", a lancé jeudi Lillebjoern Nilsen, tout de noir vêtu, en s'adressant à la foule multicolore.
A peu près au même moment, Breivik écoutait, sans émotion apparente, les témoignages très forts de personnes ayant survécu à l'attentat dans le quartier des ministères.
Jeune femme pétillante de 24 ans, Anne Helene Lund a raconté comment on l'avait retrouvée, projetée en dehors de la tour abritant les bureaux du Premier ministre et où elle travaillait alors comme réceptionniste pour l'été.
Très grièvement blessée, la jeune femme a expliqué avoir subi d'importantes pertes de mémoire: de ses trois années d'études politiques, elle ne se rappelle quasiment plus rien et elle doit aujourd'hui suivre des cours de niveau collège.
Lui aussi appelé à la barre, son père, Jan Henrik Lund, médecin de profession, a détaillé les atroces blessures subies par sa fille, passée seulement "à quelques millimètres de la mort" et surnommée "la miraculée" par les secouristes.
"C'était comme vivre le meilleur et le pire simultanément", a témoigné M. Lund, en évoquant le moment où il a retrouvé Anne Helene, gisant dans le coma, dans la soirée du 22 juillet.
"C'était fantastique de la retrouver en vie mais effroyable de la voir blessée à ce point", a-t-il ajouté.
A plusieurs reprises pendant son témoignage, il a dû ravaler des larmes. La procureur Inga Bejer Engh et des membres du public aussi. Mais pas Breivik qui regardait droit devant lui.
En vacances ce jour-là mais ayant regagné son bureau pour imprimer des documents, Harald Foesker, un employé du ministère de la Justice de 67 ans, a quant à lui raconté que son "visage s'était détaché de la tête" sous l'effet de l'explosion.
Après d'importantes interventions chirurgicales, il a repris partiellement le travail. "C'est à moi de décider quand je veux arrêter de travailler. A personne d'autre", a-t-il dit, tournant son regard, l'acuité de sa vue étant réduite de plus de 80%, vers l'accusé.
(Source : Le Point).
A noter : Pas de rubrique Vendredi Europe Express la semaine prochaine.
08:00 Publié dans Europe, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 25 avril 2012
François Bayrou dénonce la "course ventre à terre de Nicolas Sarkozy derrière les thèses du Front national"
Le président du MoDem, François Bayrou, a accusé, mercredi 25 avril, Nicolas Sarkozy de valider le discours du Front national et a jugé "offensant" que le président-candidat ait assimilé les électeurs qui ont voté pour sa candidature centriste à ceux de Marine Le Pen. "Les propos de Nicolas Sarkozy tendant à confondre les électeurs qui ont voté pour moi et ceux de Marine le Pen sont absurdes et offensants", a ajouté François Bayrou.
Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi que "les préoccupations des électeurs de François Bayrou et ceux du Front national sont les mêmes, même si les chemins sont différents", dans une interview accordée aux quotidiens de l'Association des journaux de l'Est de la France.
"Le courant politique que j'anime s'est toujours défini par des valeurs qui sont d'abord humanistes", a rappelé le président du MoDem. "Aborder la question de l'immigration en validant la thèse du Front national et en prétendant que les déséquilibres des comptes sociaux étaient dus aux immigrés, c'est un reniement d'un demi-siècle de politique sociale en France. C'est un reniement du gaullisme aussi bien que des démocrates-chrétiens et humanistes", a dénoncé M. Bayrou en prenant clairement ses distances avec le président-candidat.
"Cette course ventre à terre derrière les thèses du Front national est humiliante. Elle est de surcroît vouée à l'échec parce que la France est un pays construit autour de principes qui ne se laisseront pas entacher", a-t-il conclu.
(Source : Le Monde).
17:44 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 24 avril 2012
L'agenda de ma semaine
Lundi 23 avril :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h : interview pour France 3 Picardie
Mardi 24 avril :
9h : conseil politique de l’Association de mes amis
12h30 : déjeuner de travail
19h30 : participation à la réunion de Laurent Wauquier, Ministre de l’Enseignement Supérieur
Mercredi 25 avril :
19h : Bureau départemental du Nouveau Centre
20h30 : réunion mensuelle du Nouveau Centre d’Amiens
Jeudi 26 avril :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h : funérailles d’un habitant de mon canton
Vendredi 27 avril :
9h : Conseil d’Administration des Assurances Mutualistes de Picardie
9h30 : Commission Permanente du Conseil Général de la Somme.
A noter : Durant ces vacances de printemps, ma permanence d'élue à Amiens (10, rue Jean Calvin) est fermée au public du samedi 21 avril au mardi 8 mai inclus. Réouverture le mercredi 9 mai à 10H30.
16:37 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 23 avril 2012
Présidentielle 1er tour : les résultats officiels
16:06 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
Présidentielle 1er tour : Brigitte FOURE regrette l’existence d’ « une UMP hégémonique »
COMMUNIQUE DE PRESSE
« Les résultats sont tombés et ils ne constituent pas pour moi une surprise.
Afin de lever toute ambiguïté, je vous annonce que je voterai pour Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle dans quinze jours .
Toutefois, je tiens à dire que l’on ne pourra pas continuer comme cela pendant très longtemps, avec une UMP hégémonique qui empêche un parti centriste de vivre et de lui apporter une réserve de voix lors d’éventuels seconds tours.
J’ajoute que je suis fière d’avoir voté pour François Bayrou au premier tour et je regrette son score beaucoup trop bas. La candidature d’Hervé Morin avait tout son sens dans cette élection et je déplore qu’on l’ait empêché de se présenter. Je le soutiendrai en 2017 car son diagnostic de la situation de la France était le bon.
Je regrette aussi le score du Front de Gauche. Il est anormal que dans une démocratie moderne comme la nôtre, le Parti Communiste et ses alliés obtiennent encore ce genre de résultat. Voilà un allié bien encombrant pour François Hollande pour les années à venir.
Enfin, le score de Marine Le Pen montre que le Front National existe toujours dans notre société et c’est un constat bien inquiétant pour l’avenir des enfants de notre pays. Cela me rend extrêmement triste car tout le monde sait mon combat contre le FN à la Région en 1998. »
CONTACT PRESSE – 06 47 54 95 47.
08:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 22 avril 2012
Premier tour de l'élection présidentielle
Voter est un droit, c'est aussi un devoir civique !
08:00 Publié dans Citoyenneté, Dimanche Images, France | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 20 avril 2012
Vendredi Europe Express - Présidentielle française : pour qui roulent les dirigeants étrangers ?
10:52 Publié dans Europe, France, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 18 avril 2012
Présidentielle : Peut-on empêcher l'annonce des résultats avant 20 heures ?
La Commission des sondages annoncera ce vendredi 20 avril des mesures censées empêcher la publication des résultats du premier tour de l’élection présidentielle avant 20 h. Mais peut-on vraiment éviter les fuites ?
Alors que le nom des deux candidats « finalistes » est annoncé par les sondages depuis six mois, la question que tout le monde se pose, à l’approche du 1er tour de l’élection présidentielle, n’est pas de savoir qui sera au second tour, mais plutôt à quelle heure seront annoncés les résultats.
À 20 h, comme la loi l’impose, ou dès 17 h 30, comme de nombreux médias et internautes promettent de le faire, en France et à l’étranger ?
Des mesures annoncées vendredi
Le sujet est tellement sensible que l’institut de sondage TNS Sofres s’est fendu d’un communiqué pour dégager sa responsabilité en cas de fuites, et que l'Agence France Presse, qui s'interroge sur la conduite à tenir, « fera connaître sa position vendredi », selon son directeur de l'Information Philippe Massonnet.
Visiblement dépassée par l’ampleur du phénomène, la Commission des sondages vient d’annoncer qu’elle présentera un dispositif inédit, vendredi après-midi, dont l’objectif est de « protéger le dernier électeur qui va voter », selon un membre du secrétariat de la dite commission.
75 000 € d’amende
Il s’agit d’empêcher que les premières estimations en possession des instituts de sondages ne soient relayées sur Internet dès 18 h, soit deux heures avant la fermeture des derniers bureaux de vote, dans les grandes villes.
La loi française punit sévèrement la publication ou le commentaire de tout sondage, résultat partiel ou estimation des résultats la veille et le jour de chaque tour de scrutin : 75 000 € d’amende pour tout citoyen qui divulguerait des estimations avant 20 h, et cinq fois plus lorsqu’il s’agit de personnes morales, comme les journaux ou sites Internet.
Des fuites inévitables
Pourtant, le quotidien Libération donne rendez-vous à ses lecteurs sur son site Internet dimanche à 18 h 30. Et il est probable que des fuites surviennent sur les réseaux sociaux, tels Twitter et Facebook.
Lors de la présidentielle 2007, et plus encore à l’occasion des derniers scrutins locaux (régionales 2010 et cantonales 2011), des estimations nationales étaient largement diffusées en fin d’après-midi. Sur Twitter, certains internautes donnaient également avant 20 h les résultats complets de leur bureau de vote fermé depuis 18 h.
Au ministère de l’Intérieur, on affirme qu’« il y aura évidemment des rappels à la loi » et que « des dérives et abus qui pourraient être constatés seront sanctionnés ». Mais on concède « qu’il n’y a pas de moyens techniques de bloquer quoi que ce soit ».
Faux comptes Twitter
Les blogueurs qui ont enfreint la loi en 2007 n’ont pas été inquiétés. « J’attends toujours les poursuites », s’amuse Laurent Gloaguen, qui avait publié sur son blog Embruns.net : « Premiers indicateurs : le ciel est bleu », à 17 h, le jour de l’élection de Nicolas Sarkozy, avant de tweeter « Météo : […] Le taux d’humidité est à 54 % », en référence à la première estimation du score du futur président.
« Les spécialistes des faux comptes Twitter auront beau jeu d’en ouvrir par dizaines depuis n’importe quel cybercafé juste pour l’occasion et d’y tweeter allègrement les estimations. Bon courage pour les retrouver », fait remarquer le journaliste Erwann Gaucher, spécialiste des réseaux sociaux.
Les médias belges et suisses poursuivis ?
Le problème semble d’autant plus insoluble qu’il suffira de se connecter aux sites d’information belges et suisses dès 18 h 30 pour connaître les premières estimations. « Nous ne sommes pas concernés par la loi française », assure Christian Dauriac, chef de rédaction de la RTBF.
« Si une information est diffusée sur le territoire français, alors le média tombe sous le coup de la loi française, rectifie Jacques-Henri Stahl, rapporteur général de la Commission nationale de contrôle de la campagne, sur le site du NouvelObs. Les médias belges et suisses sont susceptibles de poursuites. »
Des chiffres dès 17 h 30
La version suisse de 20Minutes a déjà prévu de renforcer l’accès à son site, tablant sur un pic de trafic en provenance de France. « Dès qu’on a des chiffres certifiés comme assez sûrs, on les diffuse par Internet à 17 h 30, indique Jean-Jacques Roth, directeur de l’actualité à la Radio-Télévision suisse. À 18 h, on donne les premières tendances à la radio. »
Et si, selon Maître Eolas, avocat-blogueur aux près de 70 000 abonnés sur Twitter, « tweeter un lien vers un site étranger donnant ces résultats tombe sous le coup de la loi » française, poster un tweet depuis l’étranger ne pourra être sanctionné.
Quel impact sur le scrutin ?
Quant à savoir si la révélation anticipée des sondages sortis des urnes peut avoir un impact sur le scrutin, les avis sont partagés. « Ces fuites ont toujours eu lieu, rappelle le sociologue Dominique Cardon dans Libération. L’avènement de l’espace public numérique ne fait qu’élargir le cercle des sachants […] à des gens qui auront probablement déjà voté. »
Alors que 64 % des Français considèrent ces fuites comme « une mauvaise chose », selon un sondage Harris (1) publié cette semaine, 56 % estiment qu’elles pourraient avoir une influence sur le vote des Français et seulement 12 % sur leur propre choix.
Fermer tous les bureaux à la même heure
« Que se passerait-il si, aux alentours de 17 h, l’information annonçant par exemple Marine Le Pen légèrement devant Nicolas Sarkozy commençait à circuler ? », s’interroge Erwann Gaucher, qui rappelle qu’en 2002, Jean-Marie Le Pen avait devancé Lionel Jospin de moins de 200 000 voix, soit 0,75 % des utilisateurs français de Twitter et Facebook en 2012.
Brice Teinturier, de l’institut de sondages Ipsos, ne croit pas à une inversion des tendances à la dernière minute : « Pour avoir un véritable effet, il faudrait un nombre colossal d’électeurs qui se surmobilisent dans la dernière heure en faveur d’un seul candidat. »
Unifier l’horaire de fermeture des bureaux de vote (à 19 h ?) aurait le mérite de mettre fin au débat. Mais le prochain président de la République et son ministre de l’Intérieur s’attaqueront-ils au problème ?
(1) Sondage réalisé en ligne pour M6, MSN Actualités et RTL entre le 13 et le 16 avril auprès de 1 834 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
(Source : Ouest-France).
17:30 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 17 avril 2012
Vote par procuration : il n'est pas trop tard !
Dimanche 22 avril, jour du premier tour de l'élection présidentielle, les 3 zones scolaires seront en vacances de printemps.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent dans votre commune d'inscription électorale, vous avez la possibilité de confier un mandat à un autre électeur inscrit dans la même commune que vous. Où faire établir sa procuration ?
En fonction du lieu de votre résidence :
- au tribunal d'instance
- au commissariat de police
- à la brigade de gendarmerie
Les résidents à l'étranger s'adresseront au consulat ou à l'ambassade de France.
Quand doit-on faire établir une procuration ?
Une procuration peut être établie tout au long de l'année. Aucune disposition législative ou réglementaire ne fixe de date limite pour l'établissement d'une procuration de vote.
Nous vous invitons toutefois à vous présenter dans les services compétents suffisamment tôt avant le 22 avril pour que la procuration puisse être acheminée en mairie et au mandataire en temps utile.
Qui peut voter par procuration ?
Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations professionnelles, en raison d'un handicap, pour raison de santé ou en raison de l'assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d'être présent dans leur commune d'inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune.
Les électeurs attestant sur l'honneur qu'en raison d'obligations de formation, parce qu'ils sont en vacances ou parce qu'ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d'inscription le jour du scrutin.
Les démarches à accomplir
Le mandant (personne absente le jour du vote) doit se présenter personnellement et être muni :
- d'une pièce d'identité ;
- d'une déclaration sur l'honneur précisant qu'il se trouve dans l'une des catégories énumérées ci-dessus. Cette déclaration est intégrée au formulaire disponible sur place.
Les conditions pour être mandataire (personne qui ira voter) :
- Jouir de ses droits électoraux ;
- Etre inscrit dans la même commune que le mandant (mais pas forcément dans le même bureau).
Le choix du mandataire est libre, sous réserve des deux conditions précitées, et sa présence n'est pas nécessaire lors de l'établissement de la procuration.
Vous ne trouvez pas de mandataire ?
Adressez-vous éventuellement à la section locale du parti politique représentant le (la) candidat (e) que vous soutenez.
Les modalités de vote
Le mandataire ne reçoit plus de volet de procuration. C'est au mandant de prévenir le mandataire de l'établissement de la procuration. Le mandataire ne peut disposer de plus de deux procurations dont une seule établie en France.
15:17 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 16 avril 2012
L'agenda de ma semaine
Lundi 16 avril :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
20h : Bureau du club « Imagine Amiens »
Mardi 17 avril :
14h30-16h : permanence sans rendez-vous en mairie de quartier Pierre Rollin
Mercredi 18 avril :
9h : conseil politique de l’association de mes amis
12h : participation à la conférence de presse d’Olivier Jardé
17h30 : Conseil d’Administration de l’Association Yves Le Febvre
Jeudi 19 avril :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h30 : assemblée générale de l’association des Bons Amis de Marivaux
Vendredi 20 avril :
10h : Conseil National du Mouvement Européen-France
Samedi 21 avril :
12h30 : Comité de Quartier Plein Sud
Dimanche 22 avril :
Premier tour de l’élection présidentielle.
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 15 avril 2012
François Bayrou au forum "Elle - Présidentielle 2012", en partenariat avec Sciences-Po
13:33 Publié dans Dimanche Images, France | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 avril 2012
Vendredi Europe Express - Jean-Marie Cavada demande à Brigitte Fouré de relancer la section du Mouvement Européen dans la Somme
Brigitte Fouré, ancienne députée européenne et conseillère générale de la Somme, a été chargée par Jean-Marie Cavada, président national du Mouvement Européen-France, de relancer la section Somme de cette association.
Dans un courrier adressé à l'ancien maire d'Amiens, Jean-Marie Cavada écrit : "Beaucoup de militants et responsables ME-F connaissent votre militantisme européen, celui de vos équipes : nous nous réjouissons donc de pouvoir compter sur votre personnalité et votre ambitieux travail pour redonner de l'éclat au Mouvement Européen de votre département".
Crée en 1949, le Mouvement Européen-France (ME-F) est une association qui regroupe, au delà de leur appartenance politique, les hommes, les femmes et les associations qui souhaitent s’engager en faveur de la construction européenne dans une perspective fédérale. Sa vocation est de «développer dans le peuple français la prise de conscience de l’Europe et de la communauté de destin des peuples qui la composent ».
CONTACT PRESSE
06 47 54 95 47.
10:58 Publié dans Mouvement Européen - Somme | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 11 avril 2012
Café-Europe ce soir à Amiens avec Dany Doudoux et Martine Roll
08:00 Publié dans Cafés Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 avril 2012
L'agenda de ma semaine
Lundi 9 avril :
11h30 : réderie organisée par le Comité de Quartier Saint-Roch
17h30 : clôture du tournoi de football de Cagny
Mardi 10 avril :
10h 30: enterrement d’un agent de la police municipale d’Amiens
19h : réunion de préparation du Conseil Municipal et du Conseil d’Agglomération
Mercredi 11 avril :
16h30 : marché d’Etouvie
17h : permanence sans rendez-vous en Mairie de Quartier d’Etouvie
18h-20h : café-Europe sur le tourisme
Jeudi 12 avril :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
17h : célébration du mariage civil de ma nièce
18h : Conseil Municipal
Vendredi 13 avril :
10h : rendez-vous à ma permanence
14h-18h : rendez-vous personnel
Samedi 14 avril :
14h30 : mariage religieux de ma nièce.
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 08 avril 2012
Joyeuses Pâques - Bonnes fêtes de Pessah !
Perpetuum Jazzile : Avsenik Medley.
08:00 Publié dans Dimanche Images, Traditions | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 avril 2012
Vendredi Europe Express - L'initiative citoyenne européenne est entrée en vigueur le 1er avril
Grâce à une pétition réunissant un million de signatures, les Européens peuvent demander à la Commission européenne d’initier une procédure législative sur les sujets relatif à sa compétence.
La démocratie, l’intégration économique, l’environnement, les droits sociaux et le développement durable devraient être les principaux enjeux dont s’empareront les citoyens pour que les institutions européennes puissent construire une Europe meilleure.
« Fier de son long attachement à l’ICE et de son lobbying actif, la JEF-Europe se réjouit de son adoption permettant de rapprocher l’UE, des citoyens et de réaliser des réformes fédéralistes. Il est maintenant important de s’assurer de l’intégration de cette réforme dans les juridictions nationales, dans le but de donner à chacun la possibilité de participer et de travailler à des projets concrets pour réunir un million de signatures » déclare Pauline Gessant, Présidente de la JEF-Europe.
« Les organisations fédéralistes et pro-européennes, tout comme les syndicats et les ONG doivent travailler ensemble pour mettre à l’agenda politique européen les enjeux les plus urgents comme le chômage des jeunes, le déficit démocratique et la responsabilité des institutions européennes devant les citoyens » explique Luca Lionello, responsable du groupe ICE.
« Conscient de la désaffection croissante des citoyens pour le projet européen, il est important de ne pas laisser cet outil aux mains des organisations eurosceptiques, mais au contraire d’essayer de créer un cercle vertueux où les citoyens et les organisations européennes puissent travailler ensemble pour réduire les déficits de l’UE. Il faut mettre l’accent sur l’importance fondamentale de l’intégration politique du continent pour le futur des prochaines générations » conclut Pauline Gessant.
Pour plus d’informations sur la campagne de la JEF sur l’ICE :
http://jef.eu/activities/campaigns/…
(Source : Le Taurillon).
16:02 Publié dans Europe, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 avril 2012
Rassemblement ce soir à 18 heures pour sauver le site du Château Blanc !
En effet, l'association de sauvegarde du Château Blanc et le comité de quartier n'ont toujours pas de confirmation officielle suite aux courriers qu'ils ont fait parvenir à M. le Maire.
Outre cette confirmation de retrait du ...projet de caserne en ce lieu, nous souhaitons également faire entériner une fois pour toutes cette décision afin de ne pas avoir à nous battre tous les 10/15 ans !
Nous souhaitons également ainsi protester contre ce manque de démocratie dont à fait l'objet ce dossier.
Enfin, si entre-temps nous avons cette confirmation officielle, votre présence démontrera que nous sommes nombreux à nous réjouir de ce dénouement.
Nous vous annoncerons ultérieurement l'organisation d'un pique-nique citoyen dans cet espace naturel.
Nous tenons à vous remercier encore de votre mobilisation et votre soutien.
pour
l'Association de sauvegarde du site du Château Blanc et le Comité de Quartier St Honoré Jeanne d'Arc.
09:55 Publié dans Amiens, Amiens Métropole | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 avril 2012
Elue députée, Aung San Suu Kyi entre dans l'Histoire
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a été élue députée de la chambre basse du parlement birman, selon les médias d'Etat, au terme d'élections partielles dimanche observées par le monde entier, qui se sont transformées pour elle en triomphe historique.
La télévision d'Etat, citant la commission électorale, a confirmé lundi ce que son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait annoncé dès dimanche soir: la lauréate du prix Nobel de la paix intègre l'appareil politique légal de son pays, pour la première fois de sa vie.
La LND a remporté au moins 40 des 44 sièges qu'elle briguait. Les résultats dans les cinq autres circonscriptions, sur les 45 en jeu, seront annoncés plus tard.
Le parti avec lequel Mme Suu Kyi a fait toute sa carrière politique comptera donc au moins 35 députés, sur un total de 440, ainsi que trois représentants à la chambre haute et deux dans les chambres régionales.
L'annonce n'a fait qu'entériner une réalité déjà connue des partisans de l'opposante, devant qui elle s'est exprimée lundi.
Un discours de victoire, bref et solennel. "Nous espérons que cela va être le début d'une nouvelle ère, dans laquelle le rôle du peuple dans la politique au quotidien sera accentué", a-t-elle déclaré aux centaines de militants qui l'attendaient avec des fleurs.
"Ce n'est pas tant notre triomphe que le triomphe de ceux qui ont décidé qu'ils devaient participer au processus politique de ce pays".
"Ce qui importe n'est pas le nombre de sièges remportés, bien que nous soyons bien sûr extrêmement satisfaits d'en avoir gagné autant, (mais) le fait que les gens montrent autant d'enthousiasme dans leur participation au processus démocratique".
Dès dimanche, des milliers de partisans avaient hurlé leur joie et chanté jusque tard dans la soirée devant le quartier général du parti, au centre de la capitale économique du pays.
La Ligue a estimé lundi qu'un siège pourrait lui échapper dans le Nord de l'Etat Shan, où le Parti national démocratique shan (SNDP), deuxième force du parlement actuel, a assuré que son candidat avait remporté la victoire.
La "Dame", qui prône la non-violence contre l'oppression depuis près de 25 ans, a pour autant lancé un appel à l'union. "Nous espérons que tous les partis qui ont participé aux élections seront en mesure de coopérer avec nous afin de créer une atmosphère véritablement démocratique dans notre nation".
Dans un message diffusé tard dimanche soir, elle avait déjà appelé ses partisans à la mesure, exigeant que "la victoire du peuple soit une victoire digne".
Quarante-cinq sièges étaient à pourvoir lors de ces partielles: 37 à la chambre basse du parlement, six à la chambre haute et deux dans des chambres régionales. La LND présentait des candidats dans 44 de ces circonscriptions et pouvait encore espérer un incroyable grand chelem.
Le gouvernement n'a rien à craindre dans l'immédiat.
Le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), créé de toutes pièces par l'ancienne junte, avait revendiqué environ 80% des sièges en 2010. Et un quart des parlementaires sont, en vertu de la Constitution, des militaires d'active désignés en marge du processus électoral.
Mais Mme Suu Kyi va désormais tenter d'influencer l'appareil de l'intérieur, d'ici les législatives de 2015 qui, au vu de ce résultat, pourraient voir l'opposition devenir majorité.
Les anciens militaires réformateurs arrivés au pouvoir il y a un an tentent de prouver que leurs réformes justifient la levée des sanctions occidentales. Dans le cadre de ce processus de transition sous contrôle de l'armée, ils avaient même intérêt, selon les analystes, à voir l'opposante triompher sous le regard de la communauté internationale.
Avant même l'annonce des résultats officiels, le régime de Naypyidaw, la capitale birmane, semblait d'ailleurs avoir réussi son opération de séduction. Il a reçu le soutien de ses voisins de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), qui a salué des élections "libres, justes et transparentes".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a de son côté salué "le courage" du président birman Thein Sein, tout en demandant au gouvernement de "redoubler d'efforts pour assurer une véritable réconciliation nationale".
La Maison Blanche a adressé ses "félicitations au peuple birman pour sa forte participation à ce processus électoral, ainsi qu'à Aung San Suu Kyi et la Ligue nationale pour la démocratie pour leur succès".
"Nous récompenserons chaque action (des Birmans) par une action", a expliqué pour sa part la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. "Nous sommes en train d'évaluer les résultats de ces élections", a-t-elle ajouté.
L'Union européenne a évoqué la possibilité d'envoyer un "signal positif" au régime birman, laissant entrevoir un possible allègement de ses sanctions à l'occasion d'une réunion qui doit réévaluer ces restrictions fin avril.
Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, et le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, ont adressé leur "félicitations aux autorités et au peuple de Birmanie" dans des communiqués.
Le président français Nicolas Sarkozy a salué une "victoire de la démocratie" en Birmanie, tout en se disant conscient que "le chemin de la réconciliation nationale est encore long", dans une lettre rendue publique par l'Elysée.
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a félicité l'opposante pour sa "victoire personnelle" et salué un "résultat historique" pour ce pays.
(Source : Le Nouvel Observateur).
09:19 Publié dans Droits de l'Homme, Droits des Femmes, Europe, Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 avril 2012
L'agenda de ma semaine
Lundi 2 avril :
8h30 : Funérailles d’un adhérent et ami à Chaulnes
10h30-12h : permanence « spécial logement » à ma permanence
15h30-17h : permanence sans rendez-vous à en mairie de quartier Saint-Acheul
18h30 : Conseil d’Administration de l’Association de mes Amis
Mardi 3 avril :
11h : rendez-vous à ma permanence
12h30 : déjeuner de travail
18h : commission démocratie, solidarité et écologie en Mairie d’Amiens
Mercredi 4 avril :
17h : départ en autocar pour le meeting de François Bayrou à Rouen
Jeudi 5 avril :
9h-10h : cours à la faculté de philo et sciences humaines
10h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
11h : comité de liaison police nationale-ville d’Amiens sur le quartier Sud-Est
18h : Conseil d’Administration du Collège Auguste Janvier
Vendredi 6 avril :
12h30 : déjeuner de travail
Samedi 7 avril :
8h-12h : cours à la faculté de droit.
17:39 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 avril 2012
Macky Sall, nouveau Président de la République du Sénégal
Jacky Sall est né le 11 décembre 1961 à Fatick, ville située à 150 km au sud de Dakar. Deuxième fils d’une famille de cinq enfants (quatre garçons et une fille), le désormais président de la République du Sénégal est élevé dans sa région natale de Fatick puis dans le Fouta par son père Amadou Abdoul Sall, parti vivre dans le Sine pour des raisons professionnelles. Sa mère Coumba Timbo qui a suivi son époux en 1956, décide de faire du commerce pour aider son époux à subvenir aux besoins de la famille. De l’enfance de Macky Sall, on retient (d’après son oncle Samba Hamet Timbo), un jeune garçon discipliné, respectueux de ses aînés, calme et très attiré par les études. Macky Sall a fait ses premiers pas à l’école dans la ville de Foundiougne où était affecté son père, avant de revenir à Fatick quelques années plus tard où son père est réaffecté.
Parcours scolaire et professionnel
Contrairement à ses prédécesseurs (Abdoulaye Wade et Léopold Senghor qui ont fait une bonne partie de leurs études à l’étranger), Macky Sall est un pur produit du système éducatif sénégalais. Sur ce point il rappelle un plus l’ancien président Abdou Diouf qui a effectué toutes ses études au Sénégal pour devenir administrateur civil avant de se lancer dans la vie politique. Après son baccalauréat, Macky Sall a suivi des études à l’Institut des Sciences de la Terre de Dakar (IST) pour obtenir le diplôme d’ingénieur, géologue et géophysicien. Doté d’un leadership inné, Macky Sall s’ouvrit très tôt aux associations nationales et internationales de géologues et de géophysiciens. Il exerça dans son domaine jusqu’en mai 2001 date à partir de laquelle il fût repéré par le président Wade qui décide de lui confier le poste de Ministre des mines, de l’Industrie et de l’Hydraulique. C’est le début d’une ascension politique très rapide. Mais comme bon nombre d’étudiants de son âge, Macky était un passionné dès son plus jeune âge. Il côtoie ses camarades étudiants marxistes et sympathise avec Landing Savané leader d’And Jëf.
Carrière politique
Á la fin des années 1980, Macky Sall commence ses premiers pas de militants au Parti Démocratique Sénégal (PDS), dont le fondateur est Abdoulaye Wade en 1974 lors d’un fameux sommet de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) qui avait réuni à Addis-Abeba en Éthiopie plusieurs chefs d’États et de gouvernements africains.
En 1998, Macky Sall est nommé secrétaire général de la Convention Régionale du PDS de Fatick puis président de la Cellule Initiatives et Stratégies. Son charisme et son ouverture d’esprit font de lui un leader incontesté et il finit par devenir le président des cadres du PDS. Á partir de ce moment il commence à jouer les rôles de premier plan au côté du Président Wade en participant activement à la campagne du SOPI (changement en langue wolof, slogan utilisé par Wade pour attirer le potentiel électoral que constitue la jeunesse sénégalaise). Son engagement paie car Abdoulaye Wade est élu le 18 mars 2000 à la tête du Sénégal réussissant à déboulonner le Parti Socialiste au pouvoir depuis 40 ans.
Proche collaborateur du président Wade, fidèle parmi les fidèles, Macky Sall accepte la décision de Wade de ne pas le nommer ministre. Il continue son travail et finit par avoir une récompense en décembre 2000, date à partir de laquelle il devient directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) jusqu’en juillet 2001. Pendant la même période, il se voit confier les postes de chef de division Banque de données pendant plusieurs années et Conseiller Spécial du Président de la République, chargé de l’Énergie et des Mines. Puis il occupe le poste de ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique à partir de mai 2001 en remplacement du professeur Abdoulaye Bathily désigné comme Vice-président de l’Assemblée Nationale. Á partir d’août 2002, il monte d’un cran dans le même ministère qu’il dirige en obtenant le prestigieux grade de ministre d’État sous la primature de Mame Madior Boye, l’unique femme première ministre du Sénégal indépendant. Son ascension continue puisqu’à partir d’août 2003, il se voit confier le poste du stratégique ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales. Dans ce ministère, il apprend à mieux connaître son pays à tous les niveaux et étudie en profondeur le système électoral sénégalais. En avril 2004, il se positionne davantage au sein de l’équipe gouvernementale du président Wade qui le nomme Vice-président du Comité Directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en avril 2004.
Son ascension au côté du président Wade atteint son niveau le plus élevé le 21 avril 2004 date à partir de laquelle il est nommé Premier ministre de la République du Sénégal. Il occupe ce poste pendant plus de trois ans, ce qui fait de lui le record de la longévité des Premiers ministres de Wade. Durant sa primature, Sall se distingue par son efficacité, son sérieux et son pragmatisme. Peu connu de l’opinion publique sénégalaise, Macky Sall réussit à s’imposer lors de son premier discours de politique générale face aux ténors de l’opposition. Il réactive les projets présidentiels mis en sommeil par Idrissa Seck devenu enfant banni du PDS. Macky Sall accélère les travaux d’autoroute de la Corniche, multiplie les échangeurs à Dakar et soutient activement le président Wade dans son projet de construction d’un nouvel aéroport. Durant les élections présidentielles de 2007, il dirige la campagne électorale du président Wade et réussit à faire réélire ce dernier dès le premier avec près de 55% de voix. Dès lors, il est perçu comme le successeur potentiel du président Wade. Mais la rupture interviendra lorsque que ce dernier, manipulé par des soi-disants proches collaborateurs le convainc pour désigner son fils Karim pour lui succéder.
Macky Sall est ainsi envoyé à l’Assemblée nationale, dont seul candidat, il fut élu le 20 juin 2007 par 143 voix sur 146. Mais la rupture avec son idole politique Abdoulaye Wade est consommée quand Macky Sall décide de convoquer Karim Wade « le prince des princes » à l’Assemblée nationale pour une audition sur les travaux de l’ANOCI (Agence Nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique). Devant son refus de démissionner de ses fonctionner, Macky Sall se voit son poste de numéro du PDS supprimé, son mandat à l’Assemblée Nationale réduit de cinq à un an. Pour en finir avec lui, le président Wade l’accuse de blanchissement d’argent, dossier pour lequel il a obtenu un non-lieu. Dès lors, la rupture est consommée. Macky Sall doit désormais se débrouiller tout seul et compter sur sa propre force. Blessé dans son orgueil de « torodo », il s’émancipe au lieu de se soumettre à Wade. Le 9 novembre 2008, il annonce quitter le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et abandonner tous les postes qu’il occupe grâce à ce parti. Mais avant de quitter définitivement Wade et ses alliés, Macky avait réussi à graver son nom dans les annales politiques du Sénégal et à se faire connaître dans tout le pays.
La revanche de celui qu’on a voulu humilier
Sans tarder, Macky Sall décide de prendre son destin en main refusant tout contact avec ses humiliateurs du PDS.
Il créé le 1er décembre 2008 son parti politique qu’il dénomme APR Yakaar (Alliance pour la République). Á peine né, son parti remporte avec la coalition Benno Siggil Senegaal (une alliance avec d’autres partis de l’opposition) le 22 mars 2009 les élections locales dans toutes les localités de Fatick, son fief, mais aussi la ville de Gossas, douze autres collectivités locales au nord du pays et trois dans le sud. Une fois la victoire acquise, Macky décide de pratiquer ce qu’on appelle la Real Politik, concept qui consiste à faire une politique de proximité. Il visite le pays d’est en ouest, du nord au sud, village en village, famille religieuse par famille religieuse, ville par ville, etc. Il n’oublie pas aussi d’intégrer la diaspora sénégalaise dans son programme. Il effectue des visites dans les grandes capitales européennes, américaines et africaines pour rencontrer ses militants et mettre en place une stratégie commune de lutte. En l’espace de trois ans Macky Sall réussit ainsi à gagner le cœur d’une partie de la population sénégalaise.
Sûr de sa base, de ses soutiens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, il décide d’aller aux élections affronter le président qui a violé la constitution pour prétendre à un 3e mandat. Pendant que les autres opposants décident de boycotter la campagne, Macky silionne une seconde fois l’ensemble du Sénégal. Le travail finit par payer car il obtient 26% des suffrages et réussit à empêcher le président Wade avec 34% des voix à gagner les élections au premier tour. Le pragmatisme, le réalisme et la stratégie ont été efficaces pour le natif de Fatick. Pour affronter Gorgui (le vieux en langue wolof) au second tour, le très populaire Macky Sall obtient le soutien de la totalité des 12 candidats malheureux de l’élection présidentielle, puis celui du très populaire chanteur Youssou Ndour dont la candidature a été injustement refusé par le pouvoir en place. Il réussit aussi à obtenir le soutient de la société et des mouvements d’action contre la candidature de Wade (M3, Mouvement Y’en a Marre, etc.). Il forme avec ses partenaires une alliance baptisée Benno Bokk Yakar (BBY). C’est dans ce contexte que l’élève affronte son maître pour le seconde tour des présidentielles le 25 mars 2012. Fier du comportement de Macky, de la fédération de toutes les forces vives de l’opposition, les Sénégalaises et Sénégalaises votent massivement pour Macky Sall. La victoire du désormais homme du 25 mars était tellement claire, que le président Wade lui-même a pris son téléphone pour le féliciter et reconnaître sa défaite.
08:00 Publié dans Dimanche Images, Francophonie, Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 30 mars 2012
Vendredi Europe Express - "Elections en Europe" : le site qui vous dit tout sur les récents scrutins de l'UE !
Pour tout savoir sur les derniers scrutins qui se sont déroulés dans l'UE grâce au site Elections en Europe : CLIQUEZ ICI.
08:48 Publié dans Europe, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 28 mars 2012
Brigitte Fouré est intervenue au Conseil Général pour défendre la préservation du site du Château Blanc
Lors de la session du mercredi 28 mars, Brigitte Fouré, ancien Maire d’Amiens et Conseillère Générale de la Somme, a demandé au Président du Conseil Général de refuser l’implantation de la future caserne des pompiers au parc du château blanc. Voici le texte de son intervention :
« Monsieur le Président du Conseil Général,
Vous êtes, de droit, Président du Conseil d’Administration du Service Départemental d’Incendie et de secours. A ce titre vous savez que le SDIS cherche à s’implanter sur le territoire d’Amiens dans des locaux mieux adaptés que ceux de la rue Jean Catelas.
Or la Ville d’Amiens vient de proposer, sans aucune concertation avec les habitants, que les nouveaux locaux soient implantés route de Rouen, à la sortie d’Amiens, sur le site dit du « parc du château blanc ».
Cette implantation présente plusieurs inconvénients.
Tout d’abord ce site constitue un poumon vert dans le quartier Sud-Ouest de la Ville, très utilisé par les habitants de tout ce territoire, dès les premiers rayons de soleil.
D’ailleurs, lorsqu’en 1996, l’équipe municipale de l’époque avait envisagé d’y implanter une déchetterie, une association de défense du site s’était aussitôt constituée, soutenue notamment par l’actuel conseiller général de ce canton, au nom de l’écologie… Les élus municipaux d’alors s’étaient bien vite rangés à la raison en abandonnant ce projet…
Or depuis, ce territoire s’est développé et la ZAC Intercampus, qui se situe juste de l’autre côté de la route de Rouen, va voir en quelques années la création de quelques 2 400 logements supplémentaires, ce qui rend encore plus indispensable le maintien de cet espace vert.
Par ailleurs et malgré les sonnettes d’alarme tirées ici comme au sein du Conseil Municipal d’Amiens, il n’est prévu aucune infrastructure routière spécifique pour desservir le nouvel Hôpital Sud qui va pourtant ouvrir en 2013 et 2014. Bien plus, la Ville d’Amiens et Amiens Métropole n’ont pas prévu de créer une ligne de Transport en Commun en Site Propre, tramway ou bus à Haute Qualité Environnementale, avant 2018… Sans faire de catastrophisme, on imagine sans peine l’engorgement de la seule voie d’accès à l’Hôpital Sud : la route de Rouen.
Dès lors, implanter les bâtiments abritant les pompiers dans un lieu qui sera régulièrement embouteillé, alors même que les pompiers ont pour vocation d’intervenir très vite sur les lieux d’accidents ou d’incendies, paraît pour le moins inadapté.
Les riverains et plus globalement les habitants du quartier se sont mobilisés et ont déjà recueilli de nombreuses signatures de personnes opposées à ce projet.
Aussi en votre qualité de Président du Conseil d’Administration du SDIS, je vous demande de refuser cette implantation et de rechercher, avec la Ville d’Amiens, un lieu mieux adapté aux besoins des pompiers. »
CONTACT : 06 47 54 95 47 – brigittefoure80@yahoo.fr
14:19 Publié dans Amiens, Amiens Métropole, Les Amis de Brigitte Fouré - NEA | Lien permanent | Commentaires (0)