mercredi, 14 janvier 2009
Brigitte Fouré se réjouit des positions prises par Hervé Morin à Amiens
La députée européenne Brigitte Fouré s’est réjouie ce mercredi de la position retenue dimanche dernier à Amiens entre les militants et Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, sur le fait de présenter des listes autonomes partout où cela sera possible dans notre pays à l’occasion des élections européennes du 7 juin.
Brigitte Fouré tient à rappeler en outre que « depuis sa création, la famille centriste a toujours affirmé sans retenues ses convictions européennes. Cet engagement est inaltérable, sans ambiguïtés et sans concessions. Il ne peut être prisonnier de logiques partisanes ou électoralistes dont la cause européenne a trop souvent tendance à souffrir ».
La position officielle nationale du Nouveau Centre pour les élections européennes sera adoptée en bureau politique le 21 janvier prochain pour être soumise aux militants, en même temps que son projet, le 28 février. Ces deux événements auront lieu à Paris.
Rappelons que Brigitte Fouré a posé sa candidature à la candidature à ces élections auprès des instances compétentes du Nouveau Centre en septembre dernier.
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Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
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mercredi, 19 novembre 2008
Jean-Christophe Parisot nommé Chevalier dans l'Ordre National du Mérite
Sur proposition de Valérie Létard, Secrétaire d'Etat aux Solidarités, mon ami Jean-Christophe Parisot vient d'être nommé chevalier dans l'Ordre National du Mérite et je m'en réjouis.
Atteint d'une forme rare de myopathie, l'alphasarcoglycanopathie, qui l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant et l'a amené à subir une trachéotomie il y a quelques années, Jean-Christophe s'est engagé depuis longtemps en faveur de l'intégration des personnes handicapées.
Après avoir travaillé pendant près de 20 ans au cabinet de Gilles de Robien à Amiens, Jean-Christophe Parisot a assumé la fonction de délégué interministériel au handicap auprès de Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale. Depuis le 1er septembre dernier, il a été nommé sous-préfet, secrétaire général de la Préfecture du Lot à Cahors. Et c'est une première, en France.
Sous-Préfet du Lot depuis le 1er septembre
Sous-préfet, bien que se déplaçant en fauteuil roulant, et non pas sous-préfet parce qu'il est handicapé, Jean-Christophe est pour nous tous un exemple: exemple de courage et de ténacité, exemple de force de caractère, exemple de dévouement constant au service de l'intérêt général.
Par cette note, je veux dire à Jean-Christophe et Katia toute l'admiration et l'affection que j'ai pour eux mais aussi combien je suis heureuse qu'ils me comptent dans le cercle de leurs proches amis.
Je serai donc très fière de remettre à Jean-Christophe, puisqu'il me l'a demandé, la décoration que la République française a voulu lui décerner!
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mercredi, 01 octobre 2008
Gérard Larcher, nouveau Président du Sénat
L'UMP Gérard Larcher a été élu Président du Sénat français dès le premier tour de scrutin.
Il a obtenu 173 voix face à Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste, qui en a recueilli 134.
Alain Lambert, qui avait refusé de se plier à la primaire interne à la majorité présidentielle remportée la semaine dernière par Gérard Larcher, avait finalement renoncé mercredi matin à se présenter au "plateau", la présidence du Sénat.
Gérard Larcher avait été désigné mercredi dernier par son groupe pour être son candidat à la tête du Sénat et succéder ainsi à Christian Poncelet (UMP) qui avait décidé de ne pas briguer à nouveau le "plateau".
Lors de cette primaire, le sénateur-maire de Rambouillet, dans les Yvelines, avait obtenu 78 voix contre 56 à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et 17 à Philippe Marini.
Elu président du Sénat, Gérard Larcher, 59 ans, devient le deuxième personnage de l'Etat après le président de la République et avant le Premier ministre. C'est lui qui assure l'intérim en cas de vacance de la présidence de la République.
(Source : Le Point).
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Nouvelle composition du Sénat
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mercredi, 24 septembre 2008
Sénat : Gérard Larcher emporte la primaire UMP
Gérard Larcher a remporté dès le premier tour la primaire UMP pour la présidence du Sénat, qui devrait donc lui revenir le 1er octobre lors du vote de la Haute assemblée, puisque la droite y est majoritaire, a annoncé le groupe sénatorial UMP.
L'ancien ministre du Travail et sénateur-maire de Rambouillet (Yvelines), 59 ans, a obtenu, avec 78 voix --deux de plus que la majorité absolue-- une large victoire sur son principal rival, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui a recueilli 56 voix. Le troisième postulant, le sénateur-maire de Compiègne (Oise) Philippe Marini, a obtenu 17 suffrages.
152 sénateurs UMP étaient inscrits, tous ont voté. Il y a eu 1 vote nul.
Le vainqueur de cette primaire a toutes les chances d'emporter la présidence, l'UMP restant majoritaire au Sénat, même si elle a perdu dix sièges lors des sénatoriales de dimanche.
Le successeur de Christian Poncelet, 81 ans, dont 10 de présidence du Sénat, sera élu par l'ensemble des sénateurs en séance publique mercredi 1er octobre, premier jour de la session ordinaire du Parlement.
Très ému, le sénateur des Yvelines a déclaré mesurer que "cette responsabilité (lui) donne des devoirs", dont celui "d'être à la hauteur de la confiance (qu'on lui a) témoignée".
"Aujourd'hui, le groupe UMP du Sénat a fait une démonstration qu'on pouvait faire un choix serein, un choix loyal, un choix entre des amis", selon lui.
"C'était une belle finale, bravo au vainqueur", a dit M. Raffarin, les larmes aux yeux.
Auparavant, dans le bref discours de défense de sa candidature prononcé devant ses pairs, Gérard Larcher avait appelé le Sénat à être "fier de sa spécificité", et "plus visible" pour "gagner la bataille de l'image".
"Je réclame un Sénat qui compte, qui soit plus entendu", "un Sénat qui se distingue de l'Assemblée nationale par sa manière de travailler, et par son mode de scrutin", avait-il poursuivi.
Il avait réclamé un Sénat "qui soit la maison des élus locaux" mais qui soit aussi "plus ouvert sur la France, l'Europe, et le monde".
Parmi les "leviers du renouveau", M. Larcher avait proposé "la réforme audacieuse et consensuelle du règlement".
Enfin, il avait souhaité que la Haute Assemblée "se réaffirme comme l'acteur principal des réflexions sur les rapports entre les collectivités locales" et anticipe "les grands débats du pays", comme celui de la bioéthique qui s'annonce pour 2009.
M. Larcher a annoncé qu'il prendrait une initiative spécifique pour l'Outre-mer.
(Source : AFP)
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mardi, 23 septembre 2008
La bataille pour la Présidence du Sénat a commencé
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne, a annoncé ce matin "officiellement" sa candidature à la primaire UMP pour la présidence du Sénat.
"J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai écrit ce matin à tous mes collègues sénatrices et sénateurs pour leur confirmer officiellement ma candidature" pour être "le candidat de l'UMP à la présidence du Sénat", a déclaré M. Raffarin sur France 2.
Les candidatures à la primaire UMP, qui aura lieu mercredi, "seront closes à 17h00" ce mardi. "Je crois savoir que nous serons trois", a ajouté M. Raffarin avec l'ancien ministre du Travail Gérard Larcher, sénateur des Yvelines, et Philippe Marini, sénateur de l'Oise.
Lundi, le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin était encore hésitant sur sa candidature.
"Je pense que le Sénat a besoin d'un sursaut. Le Sénat est critiqué, la majorité a été fragilisée, le moment du sursaut est venu. Il faut un Sénat libre et loyal", a affirmé M. Raffarin.
"Je suis un sénateur enraciné", a-t-il dit faisant valoir qu'il avait déjà "quatre élections sénatoriales" à son actif. "Et puis, je suis quelqu'un qui a une expérience à proposer pour moderniser le Sénat, le féminiser, pour l'ouvrir sur l'international, sur la prospective et sur les questions de société", a ajouté l'élu de la Vienne.
M. Raffarin propose "un programme de modernisation d'un Sénat indépendant" qui, selon lui, "doit s'affirmer plus libre".
"On n'est pas là pour suivre le gouvernement, on est là pour améliorer les textes, on est là pour discuter avec le gouvernement, le soutenir quand il en a besoin" comme sur l'Afghanistan. "Mais il est clair que quand on n'est pas d'accord, par exemple sur les tests ADN, le Sénat le dit, le Sénat s'affirme comme le défenseur des libertés publiques", a-t-il dit.
L'élection du président du Sénat aura lieu formellement le 1er octobre.
(Source : AFP)
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Sénatoriales : Résultats de la Polynésie Française et de la Guyane
Sénateur sortant de la Polynésie française, Gaston Flosse a été réélu dimanche à Papeete avec 53,44% des suffrages exprimés, mais sans l'investiture de l'UMP. Le second siège de sénateur de cette collectivité ultramarine, créé à l'occasion de ce scrutin, revient au colistier de M. Flosse, l'indépendantiste Richard Tuheiava (51,87% des suffrages), avocat de 34 ans imposé par Oscar Temaru.
Le revers est cinglant pour Gaston Tong Sang (45,69%), président de la Polynésie française, et l'ancienne députée UMP Béatrice Vernaudon (44,25%) battus dès le premier tour alors qu'ils avaient reçus l'investiture de l'UMP.
Avec 372 voix sur 696 grands électeurs polynésiens, Gaston Flosse, 77 ans, fait surtout un pied de nez à Paris, après sa mise à la porte de l'UMP, latente depuis un an et son rapprochement avec l'indépendantiste Oscar Temaru, consommée le mois dernier après l'attribution de l'investiture du parti présidentiel à Gaston Tong Sang, le nouvel ennemi de Flosse désormais.
Reste à savoir où Gaston Flosse, parlementaire depuis plus de 30 ans sous la bannière du RPR puis de l'UMP, "gaulliste depuis 1958 et un voyage du général à Tahiti", va siéger. La semaine dernière, il n'écartait pas l'idée de s'installer dans les rangs socialistes au Sénat: "c'est tout à fait possible, si c'est l'intérêt de la Polynésie française!". Quant à son colistier Richard Tuheiava, cela ne devrait pas poser de problème puisque son parti, le Tavini présidé par Oscar Temaru, bénéficie d'un partenariat avec le PS.
Pour Gaston Tong Sang, ce revers sonne comme un désaveu. Arrivé en tête des élections territoriales en février dernier (45% des suffrages contre 38% à la liste Temaru et 17% à celle de Flosse), il n'avait accédé à la présidence de la Polynésie qu'en avril à la faveur du ralliement de deux élus de Temaru. Sa très fragile majorité (29 élus sur 57) à l'assemblée locale risque d'être mise à mal par le duo Flosse-Temaru qui ne devrait pas manquer de tenter de surfer sur ce succès pour retrouver la direction du pays.
L'UMP a essuyé un autre revers en Guyane. Avec 28,1% des voix, son candidat Léon Bertrand, ancien ministre du Tourisme des gouvernements Raffarin et Villepin, a été battu par deux divers-gauche, Jean-Etienne Antoinette (50,76%) et Georges Patient (45,02%).
(Source : Yahoo! Actualités)
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lundi, 22 septembre 2008
Résultat des élections sénatoriales
La gauche a enregistré une nette poussée dimanche aux sénatoriales, gagnant au moins vingt trois sièges (19 PS, 3 PRG et 1 PCF supplémentaire), en attendant les résultats pour les deux fois deux sièges de Guyane et de Polynésie. C'est une vraie surprise pour le PS et l'UMP, qui ne tablaient pas sur une telle progression. Cette dynamique ne bouscule cependant pas l'équilibre de la Haute Assemblée, qui reste à droite, mais se trouve rajeunie et féminisée. La majorité a néanmoins contenu cette percée grâce à la surreprésentation des petites communes rurales traditionnellement conservatrices et la création de 12 nouveaux sièges. Tour d'horizon des résultats.
. Les têtes d'affiches. Après un échec aux législatives de 2007, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé vient d'être sévèrement battu (10,6 % des voix) pour devenir représentant des Français de l'étranger . Sur les quatre sièges en lice, l'UMP en emporte trois (les réélus Robert Del Picchia et André Ferrand, et le dissident Christophe Frassa), le PS un (Claudine Lepage). L'ancien ministre de la Défense Charles Millon, malgré le soutien de l'UMP et d'un siège supplémentaire à pourvoir, a échoué dans l' Ain , victime d'une fronde qui a permis à la gauche d'emporter deux sièges (élection de la PS Rachel Mazuir et du DVG Jacques Berthou); l'UMP Sylvie Goy-Chavent en conserve. Le président du MRC Jean-Pierre Chevènement retrouve lui une place de parlementaire en remportant le siège Territoire-de-Belfort .
. Les sièges gagnés par la droite. Dans l' Hérault , l'UMP a profité des divisions de la gauche dans une proportionnelle (le PS Robert Navarro élu, le dissident Robert Tropeano réélu) pour remporter deux sièges (Raymond Couderc et Marie-Thérèse Bruguière) au détriment du RDG Gérard Delfau, battu après trois mandats. Dans le Gard , l'UMP ravit un (Jean-Paul Fournier) des trois sièges qu'occupait le PS (Simon Sutour réélu et Françoise Laurent Perrigot élue). L'UMP gagne un siège en Haute-Garonne (Alain Chatillon); la liste PS n'en a plus que trois (Bertrand Auban réélu, Jean-Jacques Mirassou, la RDG Françoise Laborde), subissant la concurrence d'un liste dissidente qui a permis l'ancien PS Jean-Pierre Plancade d'être réélu. Avec un siège supplémentaire en jeu, l'UMP possède dorénavant trois sénateurs dans l' Eure-et-Loir (Joël Billard et Gérard Cornu réélus, Albéric de Montgolfier élu). Les nouveaux sièges de Saint-Barthélémy et Saint-Martin sont allés aux UMP Michel Magras et Louis-Constant Fleming.
. Les sièges gagnés par la gauche. L'UMP perd un siège et n'en a plus que trois (Jean-Claude Gaudin réélu, Sophie Joissains et Bruno Gilles élus) dans les Bouches-du-Rhône , tandis que la liste socialiste en gagne deux pour un total de cinq (Jean-Noël Guérini réélu, Isabelle Pasquet (PCF), Roland Povinelli, Samia Ghali et Serge Andreoni élus), profitant d'un nouveau siège à pourvoir. En Gironde , le PS gagne le siège supplémentaire en jeu pour trois au total (Philippe Madrelle, Françoise Cartron et Alain Anziani) dans une proportionnelle où l'UMP en conserve trois (Marie-Hélène des Esgaulx, Xavier Pintat et le dissident Gérard César). En Dordogne , le PS obtient une réélection (Bernard Cazeau) et prend son siège à l'UMP Dominique Mortemousque, battu par Claude Berit-Debat. En Corrèze , razia des socialistes (René Teulade et Bernadette Bourzai) qui font perdre deux sièges à la droite. De même en Côte-d'Or , où le numéro 2 du PS François Rebsamen et François Patriat prennent deux sièges à la droite, qui n'en conserve qu'un avec le DVD Alain Houpert ; le sortant Louis de Broissia est battu. Dans le Cantal le RDG Jacques Mezard ravit un siège des deux sièges occupés jusqu'alors par l'UMP (réelection de Pierre Jarlier). Scénario identique dans le Gers , avec la victoire du RDG Raymond Vall et la réélection de l'UMP Aymeri de Montesquiou. Dans l' Aveyron , l'UMP perd ses deux sièges (Jean Puech n'est pas réélu) au profit de la PRG Anne-Marie Escoffier et du PS Alain Fauconnier. En Charente , le MoDem et l'UMP perdent chacun un siège, remportés par les PS Michel Boutant et Nicole Bonnefoy. Dans le Doubs , sur trois sièges, l'UMP n'en conserve qu'un, avec la réélection de Jean-Francois Humbert, face à une double percée des socialistes (Claude Jeannerot et Martial Bourquin). Dans l' Allier , l'UMP ne conserve qu'un seul siège avec la réélection Gérard Dériot; les communistes gagnent un siège (Mireille Schurch). En Ille-et-Villaine , la gauche rafle trois sièges (les PS Edmond Hervé et Jacky Le Menn, et la DVG Virginie Kles) à la droite, qui n'en conserve qu'un (Dominique de Legge). Le PS gagne un siège dans l' Aisne (Yves Daudigny) tandis que l'UMP conserve ses deux sièges (Pierre André réélu, Antoine Lefevre élu). En Ardèche , l'UMP Jacques Genest perd son siège au profit deux PS (Michel Teston réélu, Yves Chastan élu). Dans les très droitières Alpes-Maritimes , le PS grapille un siège (Marc Daunis) et la droite en conserve quatre (les UMP Jean-Pierre Leleux, Colette Giudicelli et Louis Nègre, le DVD René Vestri); le président du groupe RDSE Pierre Lafitte est battu.
. Logiques victoires de droite. L'UMP s'est imposée au premier tour en Charente-Maritime où elle a conservé ses trois sièges avec deux candidats réélus (Claude Belot et Michel Doublet) et un nouveau (Daniel Laurent). Idem dans l' Eure : la droite, qui se présentait unie (UMP-NC), a conservé dès le premier tour les trois sièges à pourvoir (réélection des UMP Joël Bourdin et Ladislas Poniatowski, élection du NC Hervé Maurey). Réélus, le DVD Philippe Adnot et l'UMP Yann Gaillard dans l' Aube , les UMP Rémy Pointereau et François Pillet dans le Cher , les UMP Benoît Huré et Marc Laménie dans les Ardennes , les UMP et le centriste Ambroise Dupont, René Garrec et Jean-Léonce Dupont dans le Calvados et l'UMP Pierre Bernard-Reymond dans les Hautes-Alpes . L'UMP conserve ses deux sièges dans le département de l' Indre avec la réélection de Louis Pinton et l'élection de Jean-François Mayet. Première circonscription à voter, Wallis-et-Futuna a réélu l'UMP Robert Laufoaulu. Et l'UMP conserve son siège dans le Finistère (Philippe Paul élu), tout comme le PS en conserve trois (François Marc réélu avec Maryvonne Blondin et Jean-Luc Fichet).
. Logiques victoires de gauche. Jean-Pierre Bel, unique sénateur PS de l' Ariège et président sortant du groupe socialiste du Sénat, a été réélu avec 76,21 % de votes. Les deux sénateurs socialistes de l' Aude , Roland Courteau et Marcel Rainaud sont réélus avec plus de 76% des suffrages exprimés. Les deux sénateurs PRG sortants de Corse-du-Sud et Haute-Corse , Nicolas Alfonsi et François Vendasi sont également réélus. De même pour le PS Claude Domeizel dans les Alpes-de-Haute-Provence . Dans les Côtes d'Armor , la gauche conserve ses trois sièges, deux pour les PS Yannick Botrel et Jacquelin Chevé et un pour le réélu PCF Gérard Le Cam. En Creuse , réélection et élection des PS André Lejeune et Jean-Jacques Lozach. Dans la Drôme , le PS remporte le siège supplémentaire avec Didier Guillaume et conserve les deux autres avec la réélection de Jean Besson et Bernard Piras.
(Source : Le Point).
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vendredi, 19 septembre 2008
C'est la semaine européenne de la mobilité
Chaque année, du 16 au 22 septembre, toute l’Europe se mobilise pour promouvoir des solutions de transport alternatives. Le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire coordonne cette 7ème édition avec l’ADEME, le GIE Objectif transport public GART/UTP et en partenariat avec la FUBicy, Transports Passion et le Club des villes cyclables.
Objectifs de cette opération
- réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports, en France et en Europe
- influer de manière positive sur les comportements de déplacements, la santé et la qualité de vie des Européens
Publics concernés
Collectivités locales, entreprises exploitant un réseau de transport, entreprises, associations, services publics, établissements scolaires sont encouragés à :
- tester ou adopter de nouvelles mesures en faveur des modes de transports durables
- organiser des manifestations de sensibilisation sur le thème de la mobilité durable
- valoriser des bonnes pratiques en matière de déplacements
Un appel à projets est lancé auprès de tous les acteurs de la mobilité pour favoriser des initiatives locales, faire émerger des projets et créer des événements susceptibles, partout en France, de susciter des changements de comportements.
www.bougezautrement.gouv.fr/
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samedi, 13 septembre 2008
La détermination sans faille du sous-préfet handicapé (article paru dans Le Figaro)
Premier tétraplégique à avoir intégré Sciences Po, Jean-Christophe Parisot veut voir des handicapés au sommet de l'État.
Il fait sienne la devise de Gambetta : «L'avenir n'est interdit à personne.» À 41 ans, Jean-Christophe Parisot, tétraplégique et myopathe, vient de voir cet «avenir» improbable réalisé. Depuis le 1er septembre, il est le premier sous-préfet en fauteuil roulant. Nommé secrétaire général de la préfecture du Lot, il a pris ses fonctions à Cahors en début de semaine, près d'un an après avoir été reçu par Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée. Une nomination symbolique dans un pays où les handicapés semblent tenus à distance des hautes fonctions.
Loin de refuser le symbole même s'il est «préfet avant d'être handicapé» , Jean-Christophe Parisot espère le mettre à profit. «Il faut prendre l'habitude de voir un handicapé dans un uniforme brodé de feuilles de chêne. Cette image doit devenir banale», plaide-t-il. Comme un fait exprès, c'est la ville natale de Gambetta qui abrite désormais sa carrière. Mais si le célèbre orateur de la gauche républicaine a pu l'inspirer, c'est dans la sphère familiale que Jean-Christophe Parisot se trouve un héros. «J'ai une admiration absolue pour mon grand-père, résistant, déporté et mort au camp de Neuengamme. J'ai hérité de son prénom, Jean. Pour moi, il est un modèle de don à l'autre, de sens du sacrifice pour la France», confie d'une voix grave le haut fonctionnaire. Un modèle assez puissant pour lui donner envie de bousculer le destin.
Candidat aux élections présidentielles
Après une enfance en région parisienne, entourée de deux sœurs, atteintes comme lui d'une forme rare de myopathie, Jean-Christophe Parisot devient le premier étudiant handicapé reçu à Sciences Po. Suivent plusieurs années d'études pénibles. Bloqué par l'étroitesse des portes à l'entrée des amphithéâtres, il est contraint de suivre ses cours depuis le couloir. «Le jour où j'ai eu mon diplôme, j'ai promis de ne pas m'en servir que pour moi-même», commente le sous-préfet. Faire progresser l'intégration des personnes handicapées devient son leitmotiv.
Jeune diplômé, c'est grâce à sa plume que Jean-Christophe Parisot s'est fait repérer. Gilles de Robien, alors maire d'Amiens, s'enthousiasme pour son essai Les Damnés de l'Élysée et lui donne son premier emploi. Pendant une dizaine d'années, il ne lui écrira pas moins de 6 000 discours. Administrateur territorial, conseiller technique, docteur en sciences politiques… Jean-Christophe Parisot est monté en puissance jusqu'à prendre le poste de délégué ministériel chargé de l'emploi et de l'intégration des personnes handicapées en 2007. Pour Valérie Pécresse, qui a travaillé sur ce dossier avec lui, «de telles personnalités sont de nature à changer les choses». Rien ne semble en effet arrêter cet homme qui s'est déclaré candidat aux élections présidentielles de 2002 et de 2007 sous l'étiquette du collectif des démocrates handicapés, dont il est cofondateur.
Sa détermination inaltérable qui a peut-être ses sources dans la foi profonde que lui ont transmise ses parents. «Habitué à ouvrir des brèches» et à ne rien vivre à moitié, Jean-Christophe Parisot est aussi devenu à 35 ans le plus jeune diacre permanent de France, ordonné pour le diocèse d'Amiens. «La foi est un compagnon de route qui ne m'abandonne jamais», dit-il. Elle ne jouera aucun rôle dans ses nouvelles fonctions, promet-il également.
Depuis la trachéotomie qu'il a subie en 2005, Jean-Christophe Parisot dit savourer chaque seconde. Pour lui, toutes sont précieuses. Pour faire progresser ses convictions, pour profiter de sa femme, rencontrée sur les bancs du lycée, et de ses enfants, trois garçons et une fille âgés de 8 à 17 ans. «Une famille rayonnante», selon son amie Brigitte Fourré, députée européenne (Nouveau Centre) . Derrière cette endurance sans faille, les proches de Jean-Christophe Parisot entrevoient aussi des douleurs voilées. «En apparence, rien ne laisse deviner la violence de ses combats intérieurs et les souffrances qu'il endure. Et il ne faut pas oublier que sa vie demande une organisation de tous les instants», raconte Brigitte Fourré.
D'autres informations et d'autres articles en tapant "Jean-Christophe Parisot" sur Google actualités.
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mercredi, 16 juillet 2008
Mon ami Jean-Christophe nommé Sous-Préfet
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a nommé, sur proposition de Michèle Alliot-Marie, le premier sous-préfet tétraplégique. Mon ami Jean-Christophe Parisot, 41 ans, sera secrétaire général de la préfecture du Lot.
C'est un grand moment d'émotion pour moi. Bonne route Jean-Chris!
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lundi, 14 juillet 2008
Fête Nationale
L'hymne à la joie chanté devant Nicolas Sarkozy le 14 Juillet 2007, célébration de l'engagement européen.
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lundi, 12 mai 2008
Lundi de Pentecôte férié
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mercredi, 13 février 2008
Billet d'humeur
Une nouvelle fois, un fait divers, inadmissible, met en lumière les méfaits de l'idéologie d'extrême-droite.
Cinq personnes, dont trois policiers parmi lesquels un brigadier-chef de la Brigade Anti-Criminelle (BAC), époux d'une conseillère régionale du Front national, auraient proféré des propos anti-sémites et pro-nazis.
Qualifiés de simple "connerie" par le président du groupe Front national au Conseil Régional, ces propos constituent une intolérable atteinte à la dignité des personnes. Ils démontrent, une nouvelle fois, ce que l'idéologie lepéniste peut produire dans de petits esprits...
Je veux saluer publiquement ici la réaction de Madame le Ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, ainsi que celle des syndicats de policiers qui ont clairement condamné ces actes.
Qu'il me soit permis aussi de mettre en valeur le travail réalisé par le Directeur Départemental de la Sécurité Publique et tous ses collaborateurs: chaque jour, ils oeuvrent pour que la sécurité publique existe dans notre ville, dans le respect des personnes.
Scrupuleusement attentif au comportement de ses hommes, le DDSP veille à ce que les Amiénois vivent en sécurité, dans le respect de la dignité des personnes, quelque soit leur origine.
Alors, ce ne sont pas quelques brebis galeuses, légitimement sanctionnées, qui vont me faire changer d'avis: merci aux hommes et aux femmes de la Police Nationale d'assurer notre sécurité!
Merci, Monsieur Authier, pour votre engagement au service des Amiénois!
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mardi, 05 février 2008
François Sauvadet : "Remettre en perspective l'action du Gouvernement"
Les députés du Nouveau Centre à l'Assemblée nationale française ont demandé à François Fillon, qu'ils ont reçu mardi lors de leur réunion de groupe, de "remettre en perspective l'action du gouvernement", a déclaré leur chef de file, François Sauvadet.
"Nous avons demandé à M. Fillon, tout en apportant notre soutien à sa politique de réformes, de remettre en perspective l'action du gouvernement, qu'on l'insère davantage dans un projet global", a déclaré M. Sauvadet lors de son point de presse hebdomadaire.
Précisant avoir "évoqué les sujets qui préoccupent les Français, notamment les petites retraites, les pensions de réversion" M. Sauvadet a souligné qu'"il y a des impatiences notamment sur le pouvoir d'achat".
"Il y a eu beaucoup de réformes d'engagées, comme la réforme des régimes spéciaux ou le service minimum, il faut maintenant qu'on mettre en perspective l'action gouvernementale pour les mois qui viennent", a-t-il argué.
"Il faut bien expliquer aux Français la direction où l'on va, réaffirmer que c'est par le travail qu'on assurera des solidarités", a-t-il poursuivi.
Le NC a notamment proposé à M. Fillon que "le plafonnement des niches fiscales puisse être utilisé pour des mesures de solidarité à l'égard des plus petites retraites et des pensions de réversion".
Lors du débat budgétaire à l'Assemblée en octobre, la gauche, le NC mais aussi plusieurs députés UMP comme Pierre Méhaignerie, président de la commission des Affaires sociales, et Gilles Carrez, rapporteur général du budget, s'étaient prononcés pour un plafonnement des niches fiscales. La commission des Finances de l'Assemblée a mis en place une mission sur ce sujet.
Photo : François Sauvadet et Nicolas Perruchot.
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mardi, 18 décembre 2007
Premier Conseil National du Nouveau Centre
J'ai assisté dimanche au Premier Conseil National du Nouveau Centre à la Maison de la Chimie, à Paris. En tant que prochaine élue européenne, et seule eurodéputée du nouveau Centre, j'ai été très heureuse d'entendre tous les discours qui y ont été prononcés, notamment par notre Président, Hervé Morin.
Très émue aussi de voir autant de monde se presser à ce Conseil National. C'est bien la preuve que nous devons reconstruire la famille libérale, sociale et européenne qui fut auparavant incarnée par l'UDF...
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jeudi, 13 décembre 2007
Visite à la permanence du Député Olivier Jardé
J'ai eu la chance d'être reçue récemment à Boves, au sein de la permanence d'Olivier Jardé, Député à l'Assemblée Nationale. J'ai notamment discuté avec l'équipe dynamique qui s'occupe, chaque jeudi, de mettre sous pli les nombreux courriers du Député.
Je tiens également à remercier très chaleureusement son assistante parlementaire, Maggy Legat, qui a répondu avec beaucoup de gentillesse à toutes mes questions.
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jeudi, 08 novembre 2007
Selon Jean-Louis Bourlanges, François Bayrou ressemble au Méphisto de Goethe
Dans un entretien au Figaro daté du mardi 6 novembre, le Député européen Jean-Louis Bourlanges répond au critique sur la réforme des institutions formulées par le président de l'UDF-MoDem François Bayrou. Pour le lire, cliquez ici!
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mercredi, 07 novembre 2007
Réformer, à quel prix?
La carte judiciaire de notre pays date du XIXè siècle, à une époque où 80% des Français habitaient en zone rurale et seulement 20% dans les villes.
A l’aube du troisième millénaire, alors que la proportion s’est inversée, il était utile de repenser la répartition géographique des tribunaux. Et Rachida Dati a eu le mérite de traiter ce dossier difficile.
L’objectif qu’elle affiche est de regrouper certains Tribunaux de Grande Instance (TGI) pour passer de 181 actuellement à environ 160 en 2010.
Son tour de France des régions passait le samedi 27 octobre par la Picardie (voir la photographie ci-dessus). Elle a annoncé à cette occasion les décisions qu’elle avait prises pour le ressort des Cours d’Appel d’Amiens et de Reims :
-Suppression de 2 des 9 TGI picards, ceux d’Abbeville et de Péronne,
-Aucune suppression des 4 TGI de Champagne-Ardennes.
10% des fermetures vont donc avoir lieu en Picardie, et même plus précisément, toutes dans la Somme …
Cette décision passe mal quand on l’examine de près : pourquoi fermer le TGI d’Abbeville et épargner ceux de Soissons ou Troyes dont les activités sont pourtant comparables ?
La garde des sceaux se doit d'apporter des solutions de proximité
Au-delà des réactions géographiques, c’est tout le processus d’élaboration des décisions qui est en jeu ici. En effet, comment accepter des mesures quand on pense (à tort ou à raison) qu’elles ont été dictées, non par l’intérêt général mais par des considérations partisanes (liées à la présence d’un ministre dans tel ou tel département ?).
Supprimer un Tribunal de Grande Instance a des conséquences économiques importantes tant directement (disparition des postes d’avocats et magistrats) qu’indirectement. C’est pourquoi il est essentiel que les critères qui sous-tendent une telle décision soient exposés et expliqués et qu’une réelle concertation ait lieu avec les représentants des territoires intéressés. Mais il faut aussi que la Garde des Sceaux apporte, dès maintenant, des réponses concrètes aux besoins de proximité des justiciables.
Pourquoi les TGI d’Abbeville et de Péronne sont-ils supprimés ? Si la décision est maintenue, y aura-t-il des audiences foraines à Abbeville et Péronne ? Si oui, à quelle périodicité ? La compétence des Tribunaux d’Instance sera-t-elle étendue en parallèle ?
Voilà quelques unes des questions concrètes auxquelles il est indispensable que Rachida Dati réponde rapidement…
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mercredi, 24 octobre 2007
La vie privée des hommes politiques
En France, la vie privée de chacun est protégée par la loi. Pourtant les journaux, y compris les plus sérieux, se sont largement fait l’écho du divorce du Président de la République.
Certains analystes voient là un signe de la désacralisation de la fonction. Et il est vrai que la photographie du Président Sarkozy faisant son jogging ou celle du Président Chirac se promenant avec son petit-fils comme, en son temps, celle de John Kennedy Junior dans le bureau ovale sous les yeux de son père, nous les rendent plus proches, plus humains et, pour tout dire, plus semblables à nous.
La personnalisation de la vie politique qu’on a encore pu constater lors de la dernière campagne présidentielle, ne fait que renforcer ce besoin de proximité.
On peut toutefois se demander si la notion de « vie privée » recouvre la même réalité pour tous : anonymes ou personnes publiques, personnalités qui mettent en scène et médiatisent leur vie privée ou celles qui prennent soin de faire respecter leur intimité. Les décisions rendues par les juges à l’initiative de Johnny Hallyday ou Jacques Brel en sont l’illustration.
De ce point de vue, la « peoplisation » tend à réduire la sphère de la vie privée des hommes (et des femmes) politiques. On le voit bien avec Nicolas Sarkozy.Au-delà de ces considérations, on peut aussi se dire que la vie privée d’un chef d’Etat doit être nécessairement cantonnée dans un cadre étroit. Ainsi, l’état de santé, qui relève normalement de la vie privée d’une personne, me semble rentrer dans le champ de la vie publique s’il risque d’avoir des incidences sur la gestion des affaires publiques. Pourtant, ce n’est qu’après le décès du Président Mitterrand que son médecin, le docteur Gubler, a osé publier Le grand secret, dans lequel il racontait l’évolution de la maladie du Président de la République …
En fait, les Français n’auraient-ils pas, à l’égard de leurs hommes politiques, des attentes contradictoires : ils voudraient qu’ils soient visionnaires, qu’ils anticipent, qu’ils préparent l’avenir mais aussi qu’ils soient à l’écoute des gens et proches de leurs préoccupations.
Un vrai paradoxe
Légendes photo : En haut : Le 16 mai dernier, une famille recomposée entrait à l'Elysée...
En bas : Le Président Jacques Chirac et son petit-fils Martin.
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mercredi, 17 octobre 2007
Immigration
S'il est un sujet qui fait débat actuellement, c’est bien le projet de loi « relatif à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile ». Pourtant, lorsqu’il a été déposé à l’Assemblée Nationale le 4 juillet 2007, il n’a suscité aucune réaction particulière car un large consensus existait sur le sujet.
C’est le rapport de Thierry Mariani, député du Vaucluse, qui a mis le feu aux poudres en proposant le 12 septembre un amendement adopté par l’Assemblée Nationale (le 19 septembre) et tempéré par le Sénat le 4 octobre dernier.
Ma (dé)formation de juriste m’a incitée à me reporter au texte même de l’amendement afin d’en comprendre l’esprit. Il ajoute un nouvel article au projet gouvernemental, ainsi rédigé : « Le demandeur d’un visa pour un séjour d’une durée supérieure à trois mois, ou son représentant légal, ressortissant d’un pays dans lequel l’état-civil présente des carences peut, en cas d’inexistence de l’acte d’état-civil ou lorsqu’il a été informé par les agents diplomatiques ou consulaires de l’existence d’un doute sérieux sur l’authenticité de celui-ci, solliciter son identification par ses empreintes génétiques afin d’apporter un élément de preuve d’une filiation déclarée avec au moins l’un des deux parents(…). Un décret en Conseil d’Etat définit (…) la liste des pays concernés ».
De nombreux commentaires de cet amendement ont été faits, notamment par Jean-Yves, Sébastien et Fabrice. Je partage leur analyse et c’est pourquoi je vous invite à lire leurs notes.
Moi aussi, je suis choquée.
Agir pour l'effacement de la dette des pays pauvres et pour le co-développement
Choquée de voir des personnes suspectées de fraude uniquement parce qu’elles sont ressortissantes de certains Etats (tous d’Afrique noire si j’en crois la liste dressée par Thierry Mariani dans son rapport).
Choquée de voir que des personnes, au motif qu’elles sont étrangères, devront prouver leur filiation alors que l’établissement de la filiation, en droit français, repose sur la simple déclaration…
Choquée de voir la France prête à renier ses traditions de patrie des Droits de l’Homme ou encore de Fille Aînée de l’Eglise.
Quand on sait que la France , avec les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie et la Russie , est membre du G8 qui concentre 66,5% de l’économie mondiale ;
Quand on sait que le produit intérieur brut (PIB) par habitant est de 759 dollars au Yémen alors qu’il s’élève à 30 693 dollars en France et à 43 444 dollars aux Etats-Unis;
Qu’on ne s’étonne pas que nos pays, même s’ils connaissent des poches de pauvreté, attirent chaque année des hommes, des femmes et même des enfants qui sont prêts à tout pour tenter leur chance chez nous !
Alors, au lieu de ressusciter de vieux démons, ne faudrait-il pas plutôt que notre pays, fidèle à sa vocation, relance l’idée de l’effacement des dettes des pays les plus pauvres et favorise leur développement sur place ?
Voilà un beau débat que la France pourrait initier et nourrir dans le cadre de sa présidence toute prochaine de l'Union européenne…
Légende photo : Un homme se heurte aux grillages édifiés par l'Union européenne aux frontières des enclaves de Ceuta et Mellila. Territoires espagnols enclavés sur le sol marocain, de nombreuses personnes tentent de franchir ces frontières chaque année. L'année dernière, ces photos avaient suscitées beaucoup d'indignation en Europe et dans le monde. A ce titre, les enclaves de Ceuta et Mellila sont devenues très symboliques du débat sur l'immigration, car elles constituent de véritables portes d'entrées de l'Union européenne en plein territoire africain.
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mercredi, 10 octobre 2007
Gilles de Robien nommé Ambassadeur de la Cohésion Sociale
En août 2007, on apprenait que Gilles de Robien avait été choisi pour devenir le représentant du gouvernement français au sein du Conseil d’Administration de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
L’OIT est l’agence tripartite de l’ONU qui rassemble gouvernements, employeurs et salariés des Etats membres dans une action commune pour promouvoir la justice sociale et faire respecter les droits de l’homme dans le monde du travail.
Selon son site internet officiel, elle a pour vocation de réduire la pauvreté, de parvenir à une mondialisation juste et d’améliorer l’accès des hommes et des femmes à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité : tout un programme !
Par décret du 5 octobre 2007, Gilles de Robien vient d’être nommé ambassadeur chargé de promouvoir la cohésion sociale
Cette deuxième mission qui vient compléter la précédente va lui permettre d’utiliser l’expérience qu’il a acquise en tant que maire d’Amiens et président d’Amiens-Métropole.
En effet, c’est sous son impulsion directe et déterminante qu’ont été lancées à Amiens les actions de rénovation et de transformation des quartiers périphériques : implantation d’équipements structurants comme la piscine Nautilus , la mairie de quartier Atrium ou le centre culturel Etoile du Sud ; création d’une zone franche urbaine ; construction-démolition de logements dans le cadre du Grand Projet de Ville… sans oublier le soutien aux nombreuses associations qui existent dans ces quartiers.
Je sais bien que la justice sociale, le respect des droits de l’homme ou encore la cohésion sociale ne se décrètent pas depuis Paris. Mais je sais aussi que des projets de qualité et des actions concrètes mises en œuvre de concert avec les habitants améliorent très sensiblement nos quartiers.
C’est pourquoi je suis heureuse (et même fière pour ma ville !) que Gilles de Robien ait été choisi pour remplir ces deux importantes missions. Je suis sûre que, là aussi, son expérience et son pragmatisme seront très utiles !
Toutes mes félicitations, Cher Gilles, et bon courage Monsieur le Ministre!
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vendredi, 13 juillet 2007
Jean-Louis Bourlanges participera à la commission de réforme de nos institutions
(Source Le Monde)
Le centriste indépendant Jean-Louis Bourlanges, député européen, a confirmé jeudi qu'il allait participer à la commission sur la réforme des institutions, ajoutant qu'il s'agissait d'"un sujet absolument central".
"J'ai été très heureux d'accepter de participer à cette commission", a-t-il dit sur France Inter, en précisant que le président Nicolas Sarkozy "expliquerait mercredi prochain" à ses membres "ce qu'il attend" de cette commission.
Evoquant "un sujet absolument central", qui sera l'objet d'un discours de Nicolas Sarkozy ce jeudi à Epinal, M. Bourlanges a toutefois souhaité que "la feuille de route ne soit pas trop directive".
Selon Jean-Louis Bourlanges, Le président de la République est désormais au centre de l'exécutif
Le député européen, partisan de François Bayrou au premier tour de la présidentielle, mais qui ne l'a pas suivi au MoDem, a indiqué que "les institutions ont atteint un degré de contradictions qu'il faut résoudre".
Il a expliqué que "le président de la République devient la personne absolument centrale" de l'exécutif. "C'est lui qui, contrairement à la Constitution mais conformément à la logique, détermine et conduit la politique du gouvernement", le Premier ministre n'étant plus qu'"un chef d'état-major".
Face à ce président, "il faut des pouvoirs réorganisés", "mettre en place des dispositions pour assurer l'Etat impartial", a-t-il dit. M. Bourlanges a cité aussi "la question immense des relations entre le Parlement et le président de la République".
La commission sur les institutions devrait être présidée par l'ancien Premier ministre Edouard Balladur.
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vendredi, 22 novembre 2024
Jean-Christophe Parisot promu Chevalier dans l'Ordre National du Mérite
Sur proposition de Valérie Létard, secrétaire d'Etat à l'intégration, Jean-Christophe Parisot, par ailleurs président de l'association des amis de Brigitte Fouré, vient d'être promu chevalier dans l'ordre national du mérite, et je m'en réjouis profondément.
En effet Jean-Christophe, malgré le lourd handicap qu'il supporte (il est frappé d'une forme rare de myopathie, l'alpha-sarcoglycanopathie, qui l'a obligé, pour survivre, à subir une trachéotomie il y a quelques années) oeuvre depuis bien longtemps pour l'intégration des personnes handicapées.
Après avoir travaillé pendant près de 20 ans au cabinet de Gilles de Robien à Amiens, Jean-Christophe a été nommé délégué interministériel chargé du handicap auprès de Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale puis, à compter du 1er septembre dernier, il a été promu sous-préfet et, à ce tître, il occupe depuis cette date le poste de secrétaire général de la préfecture du Lot à Cahors.
Premier sous-préfet de France en fauteuil roulant, Jean-Christophe est un exemple: exemple de courage et de détermination, exemple d'engagement au service de la république, exemple aussi et surtout d'homme fidèle à ses convictions!
Jean-Christophe a été nommé sous-préfet non pas parce qu'il est handicapé mais bien qu'il soit en fauteuil roulant!
Et je suis fière de compter Katia et Jean-Christophe au rang de mes amis les plus proches. Aussi, c'est avec beaucoup d'émotion que je remettrai dans quelques semaines à Jean-Christophe, puisqu'il m'a choisie, la décoration que la République Française a jugé utile de lui décerner.
NB: une équipe emmenée par le docteur Isabelle Richard, du CNRS, vient d'identifier une molécule qui pourrait servir à traiter l'alpha-sarcoglycanopathie. Pour passer de la molécule au médicament, il faut franchir bien des étapes qui supposent des moyens financiers importants... Si vous voulez participer à cette fabuleuse aventure, connectez-vous sur: http://www.vaincrelalpha.com/ et n'hésitez pas à envoyer vos dons à cette association en cours de constitution.
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