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vendredi, 10 mai 2013

Projet de loi relatif à la moralisation de la vie politique : Hervé MORIN dénonce une surenchère démagogique inacceptable

13e4dfe0ba_HMorin2012ok-133.jpgLe gouvernement a présenté ce matin en Conseil des ministres son projet de loi relatif à la moralisation de la vie politique. Faute d’une vraie réflexion sur le sujet et d’une véritable concertation avec la représentation politique nationale, le gouvernement souhaite s’acheter une nouvelle virginité à bon compte, après le scandale de l’affaire Cahuzac. Hervé Morin, président du Nouveau Centre et président du Conseil national de l’UDI, estime que ces pseudo-mesures chocs ne sont que le symbole d'une surenchère démagogique inacceptable, qui ne va servir qu'à stigmatiser un peu plus des élus qui ne sont que des serviteurs de la République.
 
Démagogie, parce qu'obliger les élus à étaler leurs patrimoines et ceux de leurs proches ne répondra en rien ni au choc créé dans l'opinion publique par l'affaire Cahuzac, ni aux problèmes des Français. Ce n'est qu'une immense fumisterie destinée encore une fois à masquer l'incapacité du gouvernement à s'attaquer aux vrais enjeux, avec en tête un chômage qui ne cesse de s'aggraver et une économie totalement en panne. En quoi une telle mesure serait-elle une réponse à l'affaire Cahuzac? Un fraudeur ne déclare pas ses fraudes par nature. Alors cessons de prendre les Français pour des idiots.
 
En croyant taper fort, le gouvernement ne fait que passer à côté du sujet. La moralisation de la vie politique ne doit pas être une course à la médiocrité, une course à la pauvreté pour nos élus. La compétence d'un député va-t-elle être inversement proportionnelle à son compte en banque ? Cette stigmatisation des riches et de la réussite et inacceptable, et peuvent créer des dégâts à la fois dans l'opinion, mais aussi dans la classe politique : a jouer avec le feu, ce sont des professions entières qui vont disparaître de la représentation nationale qui n'aura de représentation que le nom. 
 
Ajoutons enfin que ces mesures absurdes ont été décidées sans la moindre concertation avec la représentation nationale, contrairement à l'esprit de dialogue et au respect du Parlement que François Hollande avait soi-disant érigés comme principes fondamentaux de sa façon de gouverner.  
 
Mettre en place des mesures efficaces et nécessaires :

A rebours de l’antiparlementarisme ambiant, Hervé Morin propose quelques mesures de moralisation beaucoup plus sérieuses qu’une simple déclaration de patrimoine : il faut d’abord « rendre inéligible toute personne condamnée pour un scandale financier, quelle que soit la gravité de la faute ». Ensuite, à l’instar de ce qui est exigé des fonctionnaires, « il est urgent d’interdire de candidature toute personne dont le casier judicaire n’est pas vierge ». Et enfin, aucun progrès ne sera possible sans un véritable renforcement des moyens de contrôle et d'investigation de la Commission pour la transparence financière de la vie politique. Par ailleurs, il serait temps qu'une véritable réflexion s'ouvre pour interdire aux groupes vivant des commandes de l'Etat de détenir des titres de presse. Ceci constituerait un gage de vrai courage politique.


(Communiqué de presse en date du 24 avril 2013).
 

jeudi, 09 mai 2013

Journée de l'Europe

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Les Jeunes centristes appellent de leurs vœux un engagement sincère et déterminé des politiques sur la question européenne.

Alors que les symboles de paix que sont la réconciliation franco-allemande et la déclaration Schumann, vont être célébrés respectivement le 8 et 9 mai, les Jeunes centristes invitent les hommes politiques à se saisir de la question européenne sans démagogie.

Les Jeunes centristes déplorent la position ambigüe que la classe politique dans sa grande majorité entretient vis-à-vis de l’Europe. Ils ne veulent pas se contenter d’un discours sur l’Europe prononcé à la hâte avant les échéances électorales.

 

En effet, les responsables politiques doivent prendre conscience du danger que constitue l’utilisation opportune de l’’Europe comme bouc émissaire. Si le prix Nobel de la Paix a été décerné à l’Union Européenne pour l’année 2012, ce n’est certainement pas grâce à notre personnel politique actuel.

Les associations pro-européennes passent le plus clair de leur temps à lutter contre les inepties faites à l’encontre de l’Union Européenne. Où sont les Schuman, les Veil et les Monnet de notre temps ? Quel nouvel horizon proposent aujourd’hui nos politiques ?

Mouvement de Jeunesse présidé par Thomas Elexhauser, rattaché au Nouveau centre et à l’UDI, les Jeunes centristes rappellent que l’UDI est la seule formation politique à s’engager clairement en faveur de la construction d’une Europe fédérale.

Mais cela n’est pas suffisant. Les responsables politiques doivent prendre conscience que l’Europe est l’unique bonne réponse aux problématiques du XXIème siècle. C’est une construction ambitieuse et porteuse d’avenir pour porter la voix de la paix à travers le Monde, pour protéger les peuples européens, pour faire entendre nos intérêts au niveau mondial, pour imaginer une nouvelle façon de faire de la politique.

Aujourd’hui les exigences des Jeunes centristes sont les suivantes :

  • Nous appelons le Président de la République à un discours courageux et engagé sur l’Union Européenne, faisant du mois de mai, le mois de l’Europe.
  • Dès les prochaines élections européennes, nous souhaitons que la Commission européenne envisage une campagne menée directement par les partis politiques européens plutôt qu’au nom de leurs équivalents nationaux.
  • Nous exhortons les medias d’adopter une véritable attitude pédagogique sur les enjeux actuels de l’Union européenne.

La France doit se mobiliser massivement pour relever le défi européen qui nous permettra de proposer un nouvel espoir aux Français.


(Communiqué des Jeunes Centristes en date du 7 mai 2013).

mercredi, 08 mai 2013

Armistice 1945 : Souviens-toi...

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mardi, 23 avril 2013

Intervention d'Hervé Morin à l'Assemblée Nationale sur la situation au Mali

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Intervention d’Hervé MORIN

Dans le cadre de la Déclaration du Gouvernement sur l'autorisation

de la prolongation de l'intervention des forces françaises au Mali

Assemblée nationale

Lundi 22 avril 2013

Seul le prononcé fait foi

 

Monsieur le Président,

Monsieur le Premier Ministre,

Mes chers collègues,

 

Le Président de la République a décidé le 11 janvier dernier de répondre à l’appel au secours des autorités maliennes en engageant nos troupes sur le continent africain. Nous avons ici même le 16 janvier 2013 approuvé sa décision et nous n’avons pas changé d’avis. Voilà pourquoi nous approuverons le maintien du déploiement français.

Comme disent les Américains, «  the job has been done ». Oui, le travail a été fait, et il a même été bien fait par l’armée française. Notre armée a une fois de plus démontré l’étendue de son savoir-faire et je ne parle pas seulement du militaire stricto sensu mais aussi de sa capacité à fédérer respectueusement  les troupes africaines alliées, à gérer  les populations civiles, à éviter les dommages collatéraux, en définitive en réussissant à ne pas apparaître en quelques semaines comme une armée d’occupation au service d’une politique néocoloniale.

Permettez aussi à l’ancien ministre de la Défense d’avoir une pensée particulière pour les soldats qui ont combattu au Mali et y ont perdu la vie, je pense au  Chef de bataillon Damien Boiteux, à l’Adjudant Harold Vormezeele, au Caporal-chef Cédric Charenton, au Maréchal des Logis Wilfried Pingaud, au Caporal-chef Alexandre Van Dooren. Nous saluons leurs mémoires et pensons à leurs familles.

L’essentiel militaire a donc été fait au Mali. Bamako ne sera pas un faubourg de Kaboul et Tombouctou ne l’est plus depuis sa libération. Je continue néanmoins à regretter que nous soyons intervenus seuls et je continue à penser que la faiblesse de notre action diplomatique à la suite du discours de François Hollande à la tribune des Nations unies y est pour beaucoup. Nous n’avons pas fait de la question malienne une priorité diplomatique et nous l’avons payé en janvier. C’est maintenant de l’histoire ancienne, mais je crois qu’il était bon de le rappeler afin d’en tirer des leçons pour le futur.

La bataille pour l’intégrité du Mali est gagnée ou quasi ; mais la guerre, elle, n’est pas terminée, et ceux qui voudraient nous faire croire à un retrait massif et rapide des troupes françaises nous racontent une fois de plus des histoires et se prennent pour des griots africains au pied de leur palmier-dattier.

D’abord parce que les forces africaines de la Misma ne sont pas prêtes à prendre le relais, si tant est qu’elles le soient un jour. Il y a des questions de formation, de logistique, de nombre mais aussi des questions politiques ; l’engagement, pour quelques Etats faibles voisins de la zone, représente un danger pour eux-mêmes en cas d’investissement militaire trop marqué. On voit d’ailleurs avec la Centrafrique l’extrême fragilité de toute cette grande zone où l’on additionne plutôt les maillons faibles que les noyaux durs.

Dans mon intervention de janvier ici même je disais : « nous devons être en soutien à une opération africaine et non l’inverse ». Et bien clairement, ce qui s’est passé depuis 4 mois nous montre – ce que nous savions d’ailleurs – qu’à l’exception du Tchad, du Sénégal et du Nigeria, il n’existe pas de pays capable de mener une opération militaire structurée car tout simplement leur armée n’existe pas ou presque.

Qui d’autre pourrait donc prendre le relais de l’armée française ?

Les Américains ? Ils ont fait ce qu’il fallait pour nous aider, mais d’une part ils n’ont pas envie de porter sans arrêt l’uniforme de gendarme du monde, et d’autre part leurs priorités sont ailleurs et notamment dans la zone Pacifique.

L’Europe ? Elle a montré une fois de plus son incapacité à avoir un rôle militaire et donc politique.

A quoi bon d’ailleurs continuer à construire des forces européennes diverses et variées et de les annoncer à grand renfort de communication pour in fine ne jamais s’en servir .

L’Otan ? Ce n’est ni son rôle ni son théâtre d’action.

L’ONU ? Elle sera présente pour occuper le terrain mais pas pour faire le coup de feu. Nos forces seront donc nécessaires pour être la force de réaction rapide des troupes de l’ONU et de la Misma, un peu à l’identique de la situation que nous avions connue en Côte d’Ivoire avec la Licorne et l’ONUCI.

Non clairement il n’y a personne à qui passer la main ;  il faut voir la réalité en face. Le seul élan est français, et il le restera, et donc nous serons là aussi longtemps que le Mali ne sera pas capable d’assurer par lui-même sa sécurité. Pour tous ceux qui ont oublié, nous sommes arrivés au Tchad en 1984, et nous y sommes toujours.

La priorité, si un jour nous voulons réduire notre engagement doit donc être à la reconstruction de l’Etat malien, car comme toujours il y a les succès militaires mais il n’y a de victoire pérenne que politique. Et rappelons-le, si les djihadistes sont intervenus au Mali ce n’est pas par hasard, c’est parce qu’ils avaient en face d’eux un Etat failli avec un Président sans légitimité, un Etat à l’abandon sous le contrôle d’un capitaine putschiste. Cette reconstruction passe par le dialogue et notamment le dialogue entre l’Etat central et les Touaregs – Touaregs qui nous ont apporté leur concours durant les premières semaines d’intervention.

Rien ne serait pire qu’ils se sentent roulés dans la farine en étant les grands absents du processus de reconstruction démocratique,

Cette tâche politique sera aussi compliquée sinon plus que notre mission militaire parce qu’évidemment nous ne pouvons rien faire qui apparaisse comme une résurgence de colonialisme ou de tutelle. Et en même temps, nous devons avoir l’assurance que le Mali puisse redevenir un Etat démocratique, qu’il retrouve une croissance économique durable, qu’il ne soit plus le paradis des terroristes et des narco trafiquants.

Du point de vue économique avec 80% de la population sous le seuil de pauvreté, la politique d’aide au développement de l’Europe doit faire du Mali et de la région la priorité des priorités : si les Européens n’ont pas été là malheureusement dans la phase militaire, qu’ils soient au moins là pour la reconstruction économique du pays, et beaucoup plus qu’avec quelques formateurs et quelques millions d’Euros. Il faut un plan d’aide massif, c’est pourquoi j’appelle, au nom de l’UDI, à une vaste conférence européenne, voire internationale à Paris, pour la reconstruction du Mali.

Si nous ne faisons pas cela l’histoire se répètera. Le terrorisme repousse comme du chiendent quels que soient les coups mortels qui ont été portés à quelques centaines de djihadistes. Ne nous leurrons pas, la mort supposée des chefs terroristes est un non sujet car ces groupes se moquent des frontières et évoluent sur la totalité de l’arc sahélien. Ils se font et se défont, se recomposent à l’infini et se retrouvent des chefs à chaque fois que l’un d’eux disparaît.

Enfin, je voudrais pour terminer vous dire que ce qui s’est passé au Mali, et l’engagement à venir qui nous est demandé, pose évidemment la question du budget de notre défense.

Nous connaissons nos faiblesses en transports, en drones, en renseignements, en ravitaillement. Tout seuls, sans les Américains, sans une Europe de la défense, nous ne pouvons plus grand-chose.

La restructuration militaire à venir ne saurait s’accompagner d’une purge budgétaire. Elle devra aussi tenir compte de ce que les expériences présentes ou récentes nous ont enseigné : le caractère stratégique de nos forces pré-positionnées, l’importance de l’aéromobilité et plus largement du conventionnel.

Il y aura des arbitrages vitaux dans les mois qui viennent si tout simplement nous voulons encore exister comme puissance, et éviter que notre siège à l’ONU ne devienne plus que le simple témoignage d’un passé glorieux.

Je vous remercie.

mercredi, 10 avril 2013

Moralisation de la vie publique : Nos propositions au Nouveau Centre

logo_nouveau_centre.jpgPour lire les propositions : CLIQUEZ ICI.

11:51 Publié dans France, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 05 avril 2013

Hervé Morin sur France 3 Aquitaine

13e4dfe0ba_HMorin2012ok-133.jpgPour regarder cet entretien télévisé, CLIQUEZ ICI.

samedi, 30 mars 2013

Attention, passage à l'heure d'été cette nuit ! A 2 heures, il sera 3 heures...

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vendredi, 29 mars 2013

Intervention du Président François Hollande sur France 2 hier soir : le nuage de ses mots

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dimanche, 27 janvier 2013

Florence Cassez enfin libre et en France !

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La libération de la Nordiste Florence Cassez, qui a travaillé quelques années à Amiens, a constitué la bonne nouvelle de la semaine. Le cas de Florence Cassez revenait souvent dans les débats lorsque je siégeais au Parlement européen.

jeudi, 20 décembre 2012

Hommage à Maurice Herzog

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Pour lire l'article du quotidien Le Monde, CLIQUEZ ICI.

dimanche, 09 décembre 2012

Congrès du Nouveau Centre à Valence

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Dimanche dernier, au congrès du Nouveau Centre, en tant que Présidente de la Commission Nationale d'Abitrage et de Contrôle (CNAC), j'ai eu l'honneur d'annoncer les résultats du scrutin qui a réélu Hervé Morin à la tête du parti.

Discours d'Hervé Morin au congrès de Valence


HM.pngPour lire le discours, CLIQUEZ ICI.

mercredi, 28 novembre 2012

Pour Hervé Morin, les interdits de Vichy sont déverrouillés

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Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, estime qu'un certains nombre d'interdits liés au régime de Vichy ont été "déverrouillés", conduisant à "une droitisation, non pas de l'UMP, mais de la société française". "On arrive dans une génération qui est déverrouillée d'un certain nombre d'interdits", a constaté l'ancien ministre de la Défense dans un entretien mardi à TV5 Monde.

"Vichy avait créé des interdits et la droite française, grosso modo, ne pouvait pas se permettre d'être sur un certain nombre de thèmes brutaux que l'on peut retrouver à travers l'idée de Nation, d'étrangers, de frontières et qui avaient des relents de cette période de l'histoire", explique-t-il. "Mais aujourd'hui, une grande partie de l'électorat, tant dans les milieux populaire que bourgeois, s'est affranchie de cette période parce que c'est loin, que cela fait partie de l'histoire", a-t-il jugé.

Pour M. Morin, l'opposition a aujourd'hui "un socle commun: on est des libéraux plus ou moins". "Mais, avec d'un côté une culture jacobine du chef qui recoupe en plus cette dérive droitière, non pas de l'UMP mais de la société française, et de l'autre une partie de l'UMP qui n'est pas encore complètement décomplexée", dit-il.

Selon le leader centriste, l'union de l'UMP "tenait dans une construction artificielle" et "aussi longtemps que le chef était à l'Elysée avec Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, il y avait une obligation de solidarité et de cohésion de la majorité". "Mais, dès lors qu'on est dans l'opposition, on retrouve forcément ces divisions qui reposent sur des familles politiques différentes", a-t-il fait valoir. Interrogé sur l'arrivée de militants UMP à l'UDI, Hervé Morin souligne que le parti centriste à sa "propre dynamique". "On va avoir des hommes et des femmes qui vont avoir une capacité d'écoute (vis-à-vis de l'UDI) parce qu'ils sont déçus par leur parti politique. Mais, de là, quand on est militant, à déchirer la carte de son parti pour aller à côté, j'ai un doute", a-t-il estimé.

 

(Source : Le Figaro).

samedi, 10 novembre 2012

Hervé Morin sur Radio Classique le 22 octobre dernier

samedi, 08 septembre 2012

Discours d'Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, aux Universités d'Eté du 1er septembre

mercredi, 05 septembre 2012

Un été mouvementé

Peu après la rentrée des classes, je voudrais revenir sur les évènements de cet été.

378144_le-sprinteur-francais-christophe-lemaitre-c-en-series-du-200-m-des-jeux-olympiques-de-londres-le-7-aout-2012.jpg-Tout d'abord les Jeux Olympiques de Londres ont marqué les esprits. La cérémonie d'ouverture, montrant la multiplicité des facettes du savoir-faire et de la créativité britanniques et l'organisation impeccable y ont été pour beaucoup. Mais je voudrais aussi souligner le sens de l'hospitalité des Britanniques que j'ai pu constater moi-même lors de mon séjour à Brighton, quelques jours avant les JO.

Mais bien sûr, ce sont les performances des athlètes qui sont impressionnantes: celles d'Usain Bolt ou encore de Mickaël Phelps méritent particulièrement d'être soulignées. Mais j'avoue que, plus encore,  j'ai été touchée par la personnalité et la maturité de Yannick Agnel,  la détermination de Camille Muffat,  l'humilité de Renaud Lavillenie, la concentration de la picarde Céline Goberville, qui a été la première médaillée française de ces JO et je pourrais en citer bien d'autres... Les sports collectifs ont aussi été à l'honneur avec des matchs de basket-ball ou de handball où les joueurs se donnaient à fond et offraient aux spectateurs un spectacle formidable!

J'ai été également marquée par l'esprit d'équipe de tous nos athlètes qui se soutenaient mutuellement: tous ces jeunes qui s'entrainent pendant des années pour arriver à leur meilleur niveau donnent une belle image de ce qu'est cette génération!

Assemblée Nationale.jpg-Pour les députés et sénateurs, la période estivale a été studieuse puisque la session parlementaire s'est poursuivie jusqu'à l'adoption de la loi du 6 août 2012 sur le harcèlement sexuel, présentée par Najat Vallaud-Belkacem en tant que ministre des droits des femmes. Il faut rappeler que Najat Belkacem, que j'ai connue lorsqu'elle était étudiante en droit, a passé son enfance et sa jeunesse à Amiens-Nord. J'espère que cette loi permettra de sanctionner efficacement les comportements inadmissibles qu'elle vise...

Amiens-Nord.jpg-Mais malheureusement Amiens-Nord a connu un épisode de violences qui s'est produit en plein milieu du week-end du 15 août et qui a, de ce fait, été très médiatisé...

Déjà dans le passé, des violences tournant à l'émeute avaient eu lieu mais les évènements  qui se sont déroulés dans la nuit du 12 au 13 août ont atteint un degré de gravité inégalé et inquiétant. Inégalé quant au territoire concerné car cette fois les violences ne se sont pas cantonnées au boulevard de Roubaix mais se sont étendues à l'avenue de la paix. Inégalé quant à l'organisation puisque manifestement les incendies avaient été prémédités et les candélabres mis hors d'usage à l'avance. Inégalé quant aux dégats constatés puisque deux équipements publics utiles aux habitants du quartier ont été détruits:une école maternelle ainsi que le bâtiment accueillant une association de musculation. 

Bien entendu la justice doit passer et sanctionner ces comportements qui ne peuvent en aucun cas être justifiés. Néanmoins une réponse exclusivement répressive est inefficace. C'est d'une présence constante, quotidienne des pouvoirs publics dont ce quartier a besoin: la police nationale bien sûr mais aussi la police municipale, les élus municipaux, les assistantes sociales, les éducateurs, les enseignants, les animateurs, les associations, les communautés religieuses, chacun oeuvrant dans son domaine et fonctionnant en réseau avec les autres.

D'aucuns prétendent que l'Etat ou encore leurs prédécesseurs sont responsables de ces violences, sans se remettre eux-mêmes en cause et  sans  rien proposer... 

Pour ma part, j'aurai bientôt l'occasion de revenir sur les solutions, ou au moins les pistes que je suggère afin d'améliorer la vie des habitants de ce quartier qui méritent beaucoup mieux que le traitement médiatique qui leur a été réservé ces dernières semaines... Car il est urgent de réagir et de proposer des remèdes dans l'intérêt de tous les Amiénois.

 

Brigitte Fouré

dimanche, 02 septembre 2012

Jeux Olympiques Londres 2012 : Retour sur les 34 médailles françaises

samedi, 01 septembre 2012

Universités d'Eté du Nouveau Centre

HM.jpgJe suis présente ce week-end à Nîmes aux Universités d'Eté du Nouveau Centre, autour d'Hervé Morin.

mardi, 17 juillet 2012

Avant de partir sur la route des vacances, consultez le classement des autoroutes les plus chères de France !

autoroute_logo.jpgPour consulter le classement : CLIQUEZ ICI.

(Source : linternaute.com).

8 otages français demeurent actuellement retenus dans le Monde. Ne les oublions pas...

medium_bougie_espoir.jpgPour consulter la liste des otages, CLIQUEZ ICI.

(Source : Otages du Monde).

lundi, 16 juillet 2012

Interview d'Hervé Morin dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" du 14 juillet

NC.jpgCraignez-vous de nouvelles coupes dans le budget de la Défense ?
HERVÉ MORIN. Les socialistes font traditionnellement du budget de la Défense une variable d’ajustement, même en période de croissance, comme entre 1997 et 2002, car ils ont d’autres priorités. Les armées doivent savoir que François Hollande leur a raconté des histoires pendant toute la campagne électorale en leur disant que rien ne changerait.Un pays sans le sou est un pays dont l’indépendance est rognée dans ses fondements mêmes. Et la Défense en est un parfait exemple. François Hollande doit avoir le courage de reconnaître deux choses : 1. Le format des armées conçu dans le livre blanc de 2008 ne sera pas atteint en 2020, car il manque 30 Mds€ compte tenu de la crise. La France sera obligée de réduire la voilure, à l’image des Britanniques, qui viennent de le faire. 2. Il faudra procéder à une nouvelle réduction de format, en dépit de la « révolution » que j’ai engagée —très dure pour les personnels — et dont les effets ne suffiront pas à absorber les baisses de crédits. Il faudra très certainement réduire les formats de l’armée de l’air et de l’armée de terre.

Notre force de frappe vous semble-t-elle également menacée ?
Compte tenu du contexte et du poids du nucléaire dans le budget, je ne vois pas comment François Hollande pourrait continuer à maintenir les deux composantes (NDLR : océanique et aéroportée) de notre force de frappe, à moins de rendre totalement exsangues nos moyens conventionnels, dont nous avons besoin tous les jours dans les crises qui secouent le monde.

Quelles solutions préconisez-vous ?

La seule voie possible pour faire des économies, c’est le regroupement industriel européen, pour éviter les duplications de programmes qui coûtent cher à des Etats exsangues, et l’acceptation de l’interdépendance au sein de l’Europe.

La réforme que vous avez lancée en 2009 donne « une impression de désorganisation généralisée » de la Défense, souligne un rapport du Sénat. Que répondez-vous ?
Fallait-il rester dans l’immobilisme avec des structures administratives redondantes et disproportionnées et réduire chaque année un peu plus des crédits d’équipement grevés par les frais de fonctionnement? Quand je suis arrivé au ministère de la Défense en 2007, il aurait fallu augmenter notre budget de 5 Mds€ dès 2009 pour tenir le rythme. J’ai eu le courage de proposer au président Sarkozy une grande réforme nécessaire, qu’on ne pouvait plus repousser. Le rapport du Sénat en souligne les nombreux effets positifs : économies d’échelle, professionnalisation des fonctions administratives, simplification et harmonisation des procédures.

 

(Source : Le Parisien/Aujourd'hui en France).

Entretien du président de la République le 14 juillet : le journaliste Philippe Tesson passe l'exercice au crible

François Hollande.JPGPour lire l'analyse de Philippe Tesson, CLIQUEZ ICI.

Pour les réactions politiques, CLIQUEZ ICI.

(Source : Le Point et TF1 News).

Les principales annonces du Premier Ministre lors de la récente conférence sociale

Question du Sénateur NC Hervé Maurey à propos de la conférence sociale lors de la séance de questions au Gouvernement au Sénat : CLIQUEZ ICI.

PSA : une première sanction sans appel de la politique gouvernementale

NC.jpgPhilippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau Centre condamne fermement le plan de licenciement annoncé par les dirigeants de PSA mais considère que le gouvernement actuel n’a pas le droit de s’exonérer de sa responsabilité désormais totalement engagée.

Au plus fort de la crise financière et économique, l'Etat, à travers un plan de soutien de trois milliards d'euros à PSA, a démontré qu'il assumait une véritable politique industrielle en venant en aide au secteur automobile, alors frappé de plein fouet.

Le plan de licenciement annoncé par les dirigeants du constructeur automobile, qui s'était engagé en contrepartie à ne pas fermer aucun site en France en échange de l'aide, est par conséquent purement et simplement indécent.

Indécent car il est inacceptable qu'une entreprise française qui a été aidée par l'Etat pendant la crise joue au poker menteur avec l'argent des Français.

PSA a aujourd’hui une dette envers l'effort national qui ne peut se solder que par le patriotisme économique et le maintien d’un outil de production fort sur notre sol.

Pour autant, l’actuel gouvernement doit désormais cesser d’essayer de rejeter la faute sur son prédécesseur et assumer ses responsabilités sans détours.

La décision de revenir sur la baisse des charges de 13,2 milliards, qui aurait conféré un avantage compétitif aux secteurs  les plus exposés à la concurrence, dont celui de l’automobile, est un signal éminemment négatif adressé à toutes les entreprises aujourd’hui installées en France.

Dans cette perspective, le Nouveau Centre se battra avec une détermination totale contre la suppression de la TVA sociale qui aurait pour conséquence d’alourdir a la fiscalité sur les entreprises, de réduire leur compétitivité et à terme, de détruire des emplois.

PSA supprime 8000 postes en France : un drame national

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Le groupe fermera en 2014 le site d'Aulnay-sous-Bois qui emploie 3000 salariés. De nombreux sous-traitants sont également touchés.

Même s'ils s'attendaient à de mauvaises nouvelles, c'est un choc terrible pour les salariés de PSA. Philippe Varin, le patron du constructeur, a annoncé jeudi un plan de restructuration d'une ampleur considérable. Le groupe va supprimer 8000 postes en France, qui se traduiront par 6500 départs s'il parvient à reclasser 1500 personnes en interne. Ces réductions d'effectifs, qui s'inscrivent dans un plan de départs volontaires courant jusqu'à mi-2013, s'ajoutent aux 1900 suppressions de postes dans l'Hexagone annoncées en novembre. Au total, ce sont donc près de 10.000 postes qui disparaissent.

La mesure la plus symbolique, redoutée depuis un an, est la fermeture, en 2014, du site d'Aulnay, qui emploie 3000 salariés. Il s'agit du premier arrêt d'une usine en France depuis celle de Renault à Billancourt, il y a vingt ans. La production de ce site, qui fabriquait la C3, va être transférée vers celui de Poissy, dans les Yvelines. Le groupe souhaite proposer un emploi à la moitié des salariés à l'intérieur du groupe, surtout à Poissy. La majeure partie de ces personnes devraient, en toute logique, prendre la place des 1300 intérimaires de Poissy. PSA compte aussi trouver des solutions d'emplois en réindustrialisant le site d'Aulnay, avec des activités automobiles, portées notamment par le groupe. Cette annonce, qui était détaillée dans un document de travail interne révélé par la CGT à l'été 2011, n'est pas une surprise. Le groupe cherche à faire tourner à plein Poissy en sacrifiant Aulnay, où les relations sociales sont plus tendues.

Le site de Rennes est aussi très touché, avec 1400 suppressions d'emplois sur 5600. Il s'agit d'un «coup de massue», souligne Didier Picard, de la CFE-CGC, qui rappelle que les salariés de l'usine bretonne, qui comptait 12.000 personnes en 2005, ont déjà fait «d'énormes efforts» puisqu'il s'agit du quatrième plan de réduction en cinq ans. Le site échappe toutefois à la fermeture. Il produira un modèle en 2016, qui pourrait être une voiture compacte de son partenaire Opel, tandis que la remplaçante de la C5 pourrait être fabriquée en Allemagne. D'ici là, ce site, specialisé dans les berlines haut de gamme (508, C6), risque de continuer à souffrir de la baisse du segment et de la concurrence des marques allemandes.

La restructuration concerne aussi largement les salariés ne travaillant pas dans la production, avec 3600 départs prévus sur différents sites français. 1400 postes sont supprimés au pôle recherche et développement, et 1300 à la direction industrielle. Pour l'heure, aucune mesure ne concerne l'usine de Sevelnord, près de Valenciennes. Ce site est fragilisé par le départ de Fiat cette année de la coentreprise qu'il formait avec PSA pour produire des véhicules utilitaires. Le français dit avoir bon espoir de trouver un nouveau partenaire.

 

700 millions de déficit

 

Philippe Varin a dit «être pleinement conscient du caractère douloureux» des annonces ainsi que du «choc et de l'émotion» qu'elles provoquent «dans l'entreprise et au-delà». Pour lui, ces décisions sont la «seule voie» pour «assurer l'avenir du groupe». Il a assuré que «personne ne sera laissé au bord du chemin».

PSA subit de plein fouet la baisse du marché européen, qui représente 60 % de son activité. Sur ce marché, le groupe anticipe une chute de ses ventes de 10 % cette année, ce qui devrait se traduire par un recul de sa production européenne de 21 % entre 2007 et 2012. Résultat, ses usines, sous-utilisées, perdent de l'argent. Sa division automobile a enregistré un déficit d'environ 700 millions d'euros au premier semestre, après 500 millions au second semestre 2011.

Plus grave, le groupe a brûlé environ 1,6 milliard de trésorerie sur les six premiers mois de l'année, selon certains analystes, après 1,5 milliard au second semestre 2011. «Nous perdons 200 millions de cash par mois, une situation qui risque de mettre en péril l'entreprise», a déclaré Philippe Varin. Le groupe compte équilibrer sa trésorerie à partir de la fin de 2014. D'ici à la mi-2013, le plan de départ devrait toutefois coûter 500 millions à PSA, estime la Deutsche bank. Le patron du groupe a en revanche écarté l'idée d'un prêt public, assurant que le groupe dispose d'une sécurité financière encore suffisante. PSA va aussi réduire significativement ses investissements, qui ont beaucoup augmenté pour accompagner son internationalisation et sa montée en gamme, et que le groupe comptait financer par les revenus de ses activités européennes.

Ces mauvaises nouvelles ont provoqué de vives réactions des responsables syndicaux. Bernard Thibault, de la CGT, a évoqué un «séisme», et a estimé qu'il fallait «multiplier par trois, voire quatre» ces suppressions d'emplois, pour «mesurer l'impact» réel «en termes d'emplois». Pour Jean-laude Mailly, de FO, les salariés paient «la facture des erreurs stratégiques du groupe». À la CFTC de PSA, Franck Don, considère que «la baisse des effectifs en R & D est gravissime». De son côté, Anne Valleron, de la CFE-CGC, souligne qu'il faut «travailler pour trouver des solutions pour les salariés».

 

La position du président de la République

 

Par ailleurs, le président de la République, François Hollande, a affirmé lors de l'interview télévisée du 14 Juillet que le plan présenté cette semaine par PSA Peugeot Citroën est  "inacceptable", et que "l'État ne laissera pas faire". "Il doit être renégocié", a-t-il assuré.

Le chef de l'État souhaite engager une concertation pour qu'il n'y ait aucun licenciement sec. François Hollande a répété que sa première mission était la sauvegarde de l'emploi rappelant que le taux de chômage, aujourd'hui à 10%, est un record depuis 12 ans.

Le gouvernement ne peut pas interdire la fermeture du site d'Aulnay, mais "nous pouvons faire en sorte de faire qu'Aulnay reste un site industriel, de la même manière qu'il doit y avoir des garanties sur la pérennisation du site de Rennes", a-t-il ajouté.

L'Etat pourra agir avec "le chômage partiel", "la formation professionnelle" et "les crédits que nous pouvons apporter", a-t-il précisé. "Expertise, concertation et plan stratégique pour l'automobile" (qui sera dévoilé le 25 juillet) constituent les différentes étapes de réaction, a-t-il égrené.

La direction du constructeur a officiellement présenté ce jeudi en comité central d'entreprise son projet de réorganisation et annoncé l'arrêt de la production à l'usine d'Aulnay en 2014. Une fermeture qui concerne 3000 salariés. Au total, le groupe va supprimer 8000 postes en France, dans le cadre de son plan de restructuration. Outre Aulnay, l'usine de Rennes, qui fabrique les Peugeot 508 et Citroën C5 et C6, sera également très touchée: 1400 emplois sur un total de 5600 emplois sont concernés par la réorganisation.

 

(Source : Le Figaro).

L'actu européenne en bref

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-Entente cordiale. Le président de la République Française François Hollande a effectué sa première visite officielle au Royaume-Uni le 10 juillet. Il y a rencontré la Reine Elizabeth II et le Premier Ministre David Cameron.

 

-Génocide arménien. Franck Papazian, co-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), a affirmé lundi 9 juillet à l'AFP qu'un projet de loi serait "présenté à l'automne" par le gouvernement français afin de pénaliser la négation du génocide arménien.

De son côté, le sénateur PS Philippe Kaltenbach a indiqué le même jour dans un communiqué, avoir demandé aux présidents socialistes du Sénat et de l'Assemblée nationale la création d'un groupe de travail parlementaire sur la pénalisation de la négation du génocide arménien.

 

-Espagne. Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord dans la nuit du 9 au 10 juillet sur les modalités de leur aide à l'Espagne, avec un premier versement de 30 milliards d'euros à la fin du mois, a annoncé leur chef de file Jean-Claude Juncker.


-Zone Euro. L'indéboulonnable Jean-Claude Juncker sera sans doute reconduit pour quelques mois à la tête de l'Eurogroupe, mais ce n'est que le début de l'histoire: la France et l'Allemagne planchent sur l'installation, dès l'an prochain, d'un «super M. Euro» afin de doter la monnaie unique d'un responsable plus politique, plus visible et plus international que l'actuel premier ministre luxembourgeois.


-Angela Merkel. Quelques semaines après le sommet européen de fin juin où elle avait semblé céder du terrain à l'Italie et à l'Espagne, la chancelière allemande Angela Merkel a essayé de reprendre la main dimanche en se montrant ferme face aux pays de la zone euro qui demandent des aides financières. C'est sur la télévision allemande ZDF que la chancelière a tenté de contre-attaquer dans la bataille de la crise de la dette : "Toutes les tentatives (...) de dire ‘soyons solidaires mais sans rien contrôler, sans aucune contrepartie, toutes ces tentatives n'auront aucune chance face à moi, face à l'Allemagne", a-t-elle déclaré. Elle a également réaffirmé la responsabilité des Etats même lorsque l'aide financière est destinée au seul secteur bancaire, comme c'est le cas avec l'Espagne. "Le gouvernement espagnol est évidemment garant des aides dans le cadre du programme pour l'Espagne", a-t-elle martelé, ajoutant qu'il n'y avait eu "aucune discussion" sur une possible modification de ces règles de garantie au sommet européen. Les députés allemands doivent se prononcer le 19 juillet, lors d'une session extraordinaire, sur l'aide européenne à l'Espagne à hauteur de 100 milliards d'euros maximum pour recapitaliser ses banques en grande difficulté.
Angela Merkel a également appelé la Grèce à respecter les accords passés avec la troïka des créanciers (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne). "Le respect des engagements est un bien très précieux", a-t-elle souligné, tout en appelant à attendre le rapport de la Troïka, qui doit reprendre prochainement à Athènes sa mission d'audit des comptes grecs, avant de se prononcer sur la suite à donner à l'aide aux Grecs. Mme Merkel a par ailleurs appelé à rendre l'Europe "plus contraignante" pour qu'on "ne puisse plus tout simplement s'affranchir de règlements décidés ensemble".

 

-Culture (1). Le projet de rapport sur la « distribution en ligne des œuvres audiovisuelles dans l'Union européenne » rédigé par Jean-Marie Cavada a été voté récemment en Commission Culture du Parlement européen à une très large majorité. Le projet de rapport met en évidence la progression de l'offre légale des œuvres audiovisuelles en ligne et se concentre sur la mise en place de stratégies communautaires pour aller vers un véritable marché unique des contenus numériques en ligne. Il encourage une numérisation ambitieuse et responsable des œuvres audiovisuelles de notre patrimoine, et la valorisation des expressions et des contenus audiovisuels. La création et la qualité y sont présentées comme des ressources essentielles pour les industries audiovisuelles.
Il incite la signature au niveau européen d'accords collectifs ou contractuels entre les représentants des auteurs, des artistes interprètes et les producteurs pour développer de bonnes pratiques équitables et assurer une rémunération des ayant droits pour l'exploitation future de leurs œuvres en ligne.

 

-Culture (2). A l'occasion de l'échange de vues de la Commission Culture au Parlement européen sur le projet de rapport "Europe créative", dont la rapporteure est la Députée italienne Sylvia Costa, Jean-Marie Cavada, Député européen a maintenu ses fortes réserves sur le projet de règlement proposé par la Commission européenne.

Il renouvelle les recommandations qu'il avait formulées le 26 avril dernier lors de l'audition publique et souligne quatre de ses principales revendications :
-    L’étanchéité des deux volets « média » et « culture » n'est toujours pas assurée en l'état actuel du texte.
-    La dotation budgétaire stagne en volume, contrairement à ce que la Commission affirme et il est impossible en l'état de garantir aux professionnels européens de la culture et des médias, non seulement une augmentation des moyens mais encore de donner de la clarté au programme.
-    S'agissant des médias, il existe aujourd’hui une signature claire et lisible qui permet d'identifier les projets bénéficiant du label « MEDIA ». Réputé en Europe, ce label est synonyme de qualité, alors dans ces conditions, quelles sont les raisons qui ont amené la Commission à vouloir faire disparaître cette dénomination emblématique pour une autre marque qui sera dès lors très floue ? Jean-Marie Cavada regrette cette décision et mettra tout en œuvre pour en demander son maintien dans la base juridique du texte.
-    Par ailleurs, les acteurs du secteur culturel, dont l'affectation de prêts pour leurs projets est souvent difficile, voient apparaître de nouveaux intermédiaires financiers qui auront autorité pour déterminer les critères d’éligibilité. Un réel risque de "marchandiser" les propositions se dessine alors, au détriment des projets moins rentables mais dont l'esprit humain ne saurait cependant se passer.
Jean-Marie Cavada réclame un changement de position de la part de la Commission européenne dans l'intérêt général et restera d'une extrême vigilance sur le texte qui sera proposé cet automne.

 

-Culture (3). Les aides à la culture prennent souvent une forme lourde et complexe. Face à ce constat et suite aux travaux menés par le groupe de travail sur le financement des services culturels, la sénatrice de Seine-Maritime Catherine Morin-Desailly (Union centriste et républicaine) vice-présidente de la commission des affaires européennes et de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, a pris l’initiative d’adresser à la Commission européenne un avis politique préconisant d’alléger la lourdeur administrative des règles européennes.

Cet avis politique, adopté à l’unanimité par la Commission des affaires européennes, demande à l’institution européenne d’adopter rapidement un règlement dispensant les aides à la culture des contrôles européens de droit commun.

Catherine Morin-Desailly, proche des élus locaux, connait bien leurs préoccupations : « A force de soumettre l’action culturelle des collectivités à une trop grande lourdeur administrative, nous prenons le risque de décourager ou d’écarter un grand nombre d’acteurs culturels. L’allègement des règles européennes est une nécessité. »

En tant que rapporteur de l’action culturelle et de la stratégie numérique pour la commission des affaires européennes, Catherine Morin-Desailly s’appuiera sur ces travaux pour poursuivre son action « Fervente européenne, je ne conçois pas l’Europe comme un frein mais comme une chance supplémentaire d’encourager tout ce qui participe du dynamisme et de la vitalité de l’action culturelle. »


-Palmarès des villes embouteillées. Varsovie et Marseille sont les deux villes les plus embouteillées d'Europe, selon une étude réalisée par le fabricant de navigateurs GPS TomTom publiée mardi. Varsovie est en tête de ce classement de 31 villes européennes, suivie de Marseille, Rome, Bruxelles et Paris. Dans la capitale polonaise, le temps de trajet est 42% plus long dans les bouchons que quand la circulation est fluide et 89% plus long pendant l'heure de pointe du matin.

 

-Coût de la vie en France. Le gouvernement français va proposer une limitation à 2% cet été de la hausse des tarifs du train (hors TGV), du gaz et de l'électricité. Une "mesure de protection du pouvoir d'achat", qui concerne la SNCF, GDF-Suez et EDF, selon le gouvernement.


-Eurovision. C'est la chanteuse suédoise Loreen et son titre Euphoria (Auteurs: Thomas G:son, Peter Boström. Compositeurs: Thomas G:son, Peter Boström) , qui ont remporté le 57ème Concours Eurovision de la Chanson le 26 mai dernier à Bakou (Azerbaïdjan). Il s'agit de la cinquième victoire de la Suède. Rendez-vous à Malmö en 2013 !

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dimanche, 15 juillet 2012

Retour sur les festivités de la fête nationale

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François Hollande, nouveau chef des Armées, a présidé son premier défilé du 14 Juillet. A bord d'un véhicule de commandement, le chef de l'Etat a passé en revue les troupes rassemblées sur la Place de l'Etoile avant de descendre les Champs-Elysées. Le président a ensuite pris place dans la tribune présidentielle Place de la Concorde, aux côtés de la plupart des membres du gouvernement et de sa compagne Valérie Trierweiler.

Au total, 4.950 hommes et femmes des trois armées et de la Sécurité civile ont participé cette année au défilé sur le thème des armées "au service de la Nation et de la paix dans le monde", avec à l'honneur les casques bleus qui servent dans le cadre des forces de l'ONU et les troupes rentrant d'opération extérieures (Opex). 241 chevaux, 450 véhicules et 82 motos ont également été mobilisés pour le défilé au sol et 66 avions, 32 hélicoptères ont participé au défilé aérien.

Une dizaine de parachutistes de l'équipe de France militaire ont effectué un saut acrobatique en clôture du défilé aérien, avec atterrissage programmé devant la tribune officielle. L'un d'eux s'est légèrement blessé à l'atterrissage. Après quelques minutes et l'intervention des premiers secours, le président François Hollande est allé prendre des nouvelles du militaire touché à la jambe droite. "Désolé. Je suis passé derrière la dépression de mon camarade, il y avait beaucoup de turbulences", a expliqué le parachutiste, encore allongé au sol. "Soignez le bien", a lancé le chef de l'Etat aux médecins et secouristes.

A l'issue des cérémonies, le président s'est entretenu avec des soldats blessés en opération et des familles de militaires morts en mission, principalement en Afghanistan.
Enfin, vers 13H15, le chef de l'Etat a renoué avec la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet. Un rituel qui avait été abandonné par son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy.

 

(Source : msn.fr).

L'otage français libéré au Yemen, bonne nouvelle du 14 juillet

Drapeaux FE.jpgSain et sauf. Le 21 avril dernier, Benjamin Malbrancke avait été capturé à une trentaine de kilomètres de la ville yéménite d'Hodeida, sur la mer Rouge, alors qu'il se rendait dans un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge vers un aérodrome. Il était avec deux chauffeurs yéménites qui ont été libérés peu après par les ravisseurs. Vendredi, il a été libéré, a annoncé samedi l’organisme. «Il a été remis vendredi à des représentants du CICR par Ansar al Charia (ndlr, un groupe islamiste lié à Al Qaïda)», a précisé Hicham Hassan, porte-parole du CICR à Genève. «Nous ignorons qui étaient ses ravisseurs», a-t-il ajouté. (Source : Paris Match).

samedi, 14 juillet 2012

Bonne soirée à tous ceux qui se rendent à des bals populaires !

Lucienne Delyle : Mon amant de Saint-Jean.

Fête Nationale

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08:00 Publié dans Europe, France | Lien permanent | Commentaires (0)