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jeudi, 14 juillet 2011

Bonne Fête Nationale à toutes et à tous !

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Illustration : La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile d'Eugène Delacroix réalisée en 1830, inspirée de la révolution des Trois Glorieuses.

"Omar m'a tuer", un film de Roshdy Zem

Je suis allé voir ce film, actuellement sur les écrans, avec quelques personnes de mon équipe de bénévoles. Si l'on ne connaît toujours pas la vérité autour de ce fait divers, l'expérience d'Omar Raddad doit interpeller chaque citoyen.

dimanche, 03 juillet 2011

Remaniement ministériel

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Communiqué de presse de l'Elysée

Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a mis fin aux fonctions de Mme Christine Lagarde, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.

Il a nommé :

  • M. François Baroin ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.

  • Mme Valérie Pécresse ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement.

  • M. François Sauvadet ministre de la Fonction publique.

  • M. Laurent Wauquiez ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

  • M. Jean Leonetti ministre auprès du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes.

  • M. Thierry Mariani ministre auprès de la ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, chargé des Transports.

  • M. Marc Laffineur secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

  • M. David Douillet secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Français de l'étranger.

  • Mme Claude Greff secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, chargée de la Famille.

vendredi, 01 juillet 2011

L'actualité européenne en bref

12626.jpg-Mario Draghi, actuel Gouverneur de la Banque d'Italie, va prendre la succession du Français Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE).

-La Française Christine Lagarde succède à Dominique Strauss-Kahn en tant que Directeur Général du Fonds Mondial International (FMI). Il est de "coutume" qu'un Européen gère ce fonds mondial.

-Suite à cette nomination, un remaniement gouvernemental a eu lieu en France. Le radical Jean Leonetti est le nouveau ministre des Affaires européennes, provoquant une instabilité sans précédent à cette fonction.

-La Pologne préside depuis aujourd'hui 1er juillet le Conseil de l'Union européenne, et ce jusqu'au 31 décembre inclus.

-Le Prince Albert de Monaco épouse ce week-end la Sud-Africaine Charlène Winstock.

mercredi, 29 juin 2011

Les journalistes de France 3 sont libres !

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Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier

dimanche, 26 juin 2011

Je participe aujourd'hui au lancement de la confédération des centres, à Epinay-sur-Seine

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mercredi, 22 juin 2011

Binationalité : Quand l'UMP joue avec le feu...

339049-185394-jpg_215322_434x276.jpgLa remise du rapport parlementaire sur la nationalité a donné lieu mercredi à un vrai pataquès, son auteur, le député UMP Claude Goasguen, étant contraint de faire machine arrière sur ses propositions les plus choc même si d'autres demeurent, violemment contestées par la gauche.

De fait, si les propositions de l'élu de Paris aboutissant à une suppression de la binationalité -préconisée aussi par Marine Le Pen (FN)- ont été retoquées mardi soir lors d'une réunion du groupe UMP, d'autres, relatives à l'acquisition de la nationalité, sont bel et bien maintenues.

Ainsi Claude Goasguen, qui a là obtenu l'aval du groupe UMP, prône un retour de la loi Pasqua de 1993: les enfants nés en France de parents étrangers devront faire une démarche d'adhésion pour acquérir la nationalité française.

C'est ce qu'avaient demandé les députés de la Droite populaire lors de la discussion du projet de loi sur l'immigration, à l'automne. Une demande d'ailleurs à l'origine de l'installation de la mission parlementaire en octobre 2010, dont M. Goasguen est rapporteur et Manuel Valls (PS) président.

Les socialistes au pouvoir en 1998 avaient donné un caractère automatique à l'acquisition de la nationalité, à 18 ans, pour ces jeunes, dès lors qu'ils avaient résidé au moins cinq ans en France depuis l'âge de 11 ans.

M. Goasguen demande aussi que soit supprimée la possibilité de demander la nationalité de façon anticipée dès 13 ans.

 

Pour réduire les naturalisations -il considère qu'avec 135.000 par an, il y en a "trop" -, il veut exclure des demandes d'acquisition les enfants d'étrangers entrés en France de façon illégale.

Pour "redonner une âme au droit de la nationalité", il propose que "tous les jeunes Français" manifestent leur volonté d'appartenir, à 18 ans, à la nationalité française, à l'occasion, par exemple, de la remise de la carte d'électeur à la mairie. Mais, remarque Sandrine Mazetier, membre PS de la mission, il ne s'agit pas d'une "exigence", contrairement aux jeunes nés de parents étrangers.

"L'idée est de redonner au droit de la nationalité une vigueur volontariste qu'il a perdu avec la mondialisation", a déclaré M. Goasguen à l'AFP.

Alors qu'il demandait noir sur blanc, dans ce qu'il a affirmé mercredi n'être qu'un "simple document de travail", la suppression de la binationalité -une mesure récusée tant par Nicolas Sarkozy que par Jean-François Copé -, M. Goasguen "se contente" désormais de demander à tout candidat à la nationalité par mariage ou naturalisation de "renoncer expréssement" à sa nationalité étrangère.

Il propose aussi que soit rendue obligatoire une déclaration de nationalité(s) dans l'acte d'état civil.

"Cela nous permettra de savoir combien il y a de bi ou multinationaux car les chiffres les plus fantaisistes courent sur le sujet", souligne M. Goasguen, qui cite explicitement Mme Le Pen "disant qu'il y a 5 millions d'Algériens binationaux en France".

Une autre proposition de M. Goasguen a été rejetée par ses collègues de la Droite populaire: pour valoriser le statut de résident -et décourager les demandes de naturalisation-, il voulait le rendre plus attractif en délivrant le droit de vote et d'éligibilité aux municipales.

Cette proposition ne figure plus dans le document avalisé par le groupe UMP.

M. Copé, secrétaire général de l'UMP, minimisait toutefois mercredi l'embrouillamini autour du rapport de M. Goasguen, acteur important de l'UMP dans la capitale. "Cela montre bien la richesse du débat à l'UMP", a-t-il sobrement commenté.

 

(Source : lepoint.fr).

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mercredi, 18 mai 2011

DSK... et après ?

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L'analyse de Brigitte Fouré

 

Depuis dimanche, tout le monde ne parle que de lui : Dominique Strauss-Kahn est-il coupable?

La juriste que je suis réagit d'abord en disant qu'il faut que la justice passe. Et cela suppose du temps, pour rechercher les preuves, du recul, pour ne pas se laisser emporter par les a priori et impressions, de la sérénité enfin, pour juger les faits et non les personnes.

Et à la fin du procès qui vient de s'ouvrir, on sera confronté, quoi qu'il en soit, à l'horreur : l'horreur face à une accusation sans fondement qui aura détruit un homme et sa famille, ou l'horreur face à une victime qui aura eu le courage de dénoncer l'abjection la plus totale...

Mais au-delà des faits, c'est tout ce qu'il est convenu d'appeler la classe politique qui est atteinte : les 36 000 maires, les adjoints et conseillers municipaux. Tous ces élus locaux sont salis par le fait, réel ou supposé, d'un seul ! Et cela me fait mal car c'est injuste ! C'est injuste pour tous ces élus locaux qui ne comptent pas leur temps, au service de ceux qu'ils représentent! C'est injuste pour tous ceux qui ne savent pas ce que signifie un week-end sans manifestations officielles, assemblées générales, décorations ou remise de gerbes... au détriment de leur famille!

Et j'ai peur que ces évènements ne profitent aux populistes de tous poils, à commencer par les extrémistes!

Paris (ou Washington) rend fou : c'est très probablement vrai (j'ai des noms!) mais les élus, ce sont aussi des hommes et des femmes qui, forts de leurs convictions, cherchent à créer des ponts et des passerelles pour mieux vivre ensemble...

Alors je souhaite que se lèvent de nouvelles générations d'hommes et de femmes politiques impliqués dans la vie de la Cité, qui ne comptent pas leur temps, qui ont un idéal et des idées et veulent se mettre au service de leurs concitoyens dans l'intérêt général.

 

Notre ville d'Amiens, notre pays ont besoin de tels citoyens!


vendredi, 13 mai 2011

500 jours, ça suffit !

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mercredi, 13 avril 2011

Le Bureau politique du Nouveau Centre apporte son soutien unanime à la création de la Confédération centriste

BP3.jpgLe Bureau politique du Nouveau Centre s’est tenu mardi 12 avril à Paris, sous la présidence d’Hervé Morin.
 
Au cours de cette réunion, le Bureau politique a apporté son soutien unanime à la participation du Nouveau Centre à une Confédération centriste, appelant de ses vœux sa création effective au plus tard le 1er juillet prochain. 

Le Bureau politique a rappelé la vocation de la Confédération à présenter un candidat à l’élection présidentielle de 2012. Le choix de ce candidat devra être effectué à l’automne.

Affirmant son appartenance à l’actuelle majorité, la Confédération – dans une démarche de rassemblement la plus large possible – devra être en capacité de proposer une alternative centriste crédible au pays.

Le Nouveau Centre tiendra un Conseil national le samedi 7 mai prochain à Versailles pour se prononcer sur les statuts de cette confédération.

 

(Site Internet du Nouveau Centre).

12:54 Publié dans France, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 janvier 2011

Le Président de la République recevra aujourd'hui les familles des victimes du Niger

phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgAujourd'hui, soit quatre jours après l'enlèvement d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, et trois jours après leur mort, le président français Nicolas Sarkozy va recevoir dans la journée les familles des deux victimes, décédées alors que les forces françaises menaient un assaut contre leurs ravisseurs samedi.

Le chef de l'Etat français devait s'envoler de New York pour Paris lundi soir. Plus tôt dans la journée, il avait rencontré le président américain Barack Obama qui lui a assuré son soutien face au "terrorisme qui nous concerne tous", puis Nicolas Sarkozy a rencontré le roi Abdallah d'Arabie saoudite et le premier ministre libanais, Saad Hariri.
 
La France et le Mali ont accusé lundi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être derrière l'enlèvement des deux Français tués. Aqmi a déjà revendiqué il y a trois mois le rapt de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache travaillant pour la plupart pour le groupe nucléaire français Areva au Niger. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, s'est rendu lundi sur place, où il a directement accusé Aqmi, excluant aussi toute hypothèse d'une bavure de l'armée française dans l'assaut de libération mené, comme on a pu l'entendre ces dernières heures. 

Alain Juppé doit rencontrer les expatriés français

Dans cette situation, Alain Juppé a souhaité un renforcement des mesures de sécurité au Niger. Il doit notamment rencontrer les expatriés français établis au Niger et demander à ces quelques 1.500 personnes « de prendre les plus grandes précautions possibles ».

Antoine De Léocour allait se marier avec une Nigérienne et Vincent Delory devait être son témoin.
Les corps des deux otages tués samedi sont actuellement dans une clinique privée de la capitale nigérienne, et doivent être rapatriés mardi, selon des parlementaires français. Les deux jeunes gens étaient originaires du nord de la France.

 

(Source : France Soir).

10:24 Publié dans France, Monde | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 09 janvier 2011

Les voeux "épicuriens" d'Hervé Morin

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dimanche, 02 janvier 2011

Hommage à Jacqueline de Romilly

 Jacqueline de Romilly est décédée le 18 décembre à l'âge de 97 ans.

jeudi, 30 décembre 2010

Quel bilan faites-vous de l'année politique 2010 ?

(Source : France Soir).

08:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 15 décembre 2010

Les Centristes implosent de bonheur

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En colère contre le remaniement qui, avec deux ministres, ne leur accorde qu’une petite place, les centristes espèrent en profiter pour se rassembler.

 

Je cherche à mettre de la colle et pas de la poudre », martèle le député maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du Nouveau Centre. Depuis l’annonce du remaniement, les centristes veulent y croire : « C’est un électrochoc qui sonne l’heure de notre refondation », assure le sénateur Jean Arthuis. « Un moment historique », ajoute le député Nouveau Centre Philippe Vigier, proche d’Hervé Morin. Et un de ses collègues d’annoncer : « En démontrant que les centristes n’avaient plus de poids dans le parti majoritaire, le remaniement a recréé le clivage UMP/UDF. Cet épisode va beaucoup contribuer à refonder le centre ! »

Le constat est dressé par tous : en 2002, lors de la constitution de l’UMP, si le président de la République (Chirac) comme celui du parti (Juppé) étaient RPR, le Premier ministre (Raffarin) et le patron des députés (Barrot) venaient de l’UDF. Aujourd’hui, aucun centriste n’occupe ces postes : ils sont trop divisés pour peser. Tous lorgnent donc vers Borloo et ses élus dans l’espoir qu’ils quittent l’UMP, comme l’ancien ministre de l’Ecologie le laisse entendre. « Les trois quarts de ses parlementaires sont prêts à le faire. Si on les ajoute à nos forces, cela en ferait environ 70 », compte un responsable du Nouveau Centre. Au lendemain du remaniement, ils étaient une soixantaine d’ex-UDF à s’être retrouvés autour de Borloo : radicaux valoisiens, centristes de l’UMP, membres du Nouveau Centre, ou électrons libres comme Jean-Louis Bourlanges. Même Jean-Marie Bockel pour la Gauche moderne en était et Dominique Paillé, porte-parole de l’UMP, est passé. La feuille de route est claire : « Nous avons mandaté Jean-Louis Borloo pour organiser la coordination entre les centristes afin de recréer la deuxième jambe de la majorité », détaille la Nouveau Centre Valérie Létard, ex-secrétaire d’Etat à l’Ecologie. Une nouvelle réunion est programmée sous quinze jours.

Tous lorgnent vers Borloo et ses élusdans l’espoir qu’ils quittent l’UMP

Reste encore à en définir les modalités. Déjà, des divergences apparaissent. Surtout sur le départ des radicaux de l’UMP. François Sauvadet, président des députés Nouveau Centre, en fait un préalable : « La première étape, c’est une clarification politique de Borloo. » ­Laurent Hénart, secrétaire général des radicaux, n’en voit pas l’urgence : « Il faut prendre les choses dans le bon ordre : d’abord se coordonner, défendre des positions communes, notamment au Parlement. » Les radicaux discuteront de leur place dans l’UMP lors de la réunion de leurs instances dirigeantes le 24 novembre. La question est loin d’être réglée. Car, comme le souligne le sénateur Jean Arthuis, « derrière la présidentielle, il y a les législatives ». Pas sûr que les députés prennent le risque de quitter l’UMP. « N’oubliez pas que l’on ne peut pas faire confiance à la girouette Borloo », rappelle un centriste. Même si espère un autre : « En sortant du gouvernement, il a enfin montré qu’il pouvait prendre des décisions courageuses. »

Reste aussi le problème du leader : Hervé Morin rêve d’être le rassembleur, mais face à la popularité de Borloo, il est de plus en plus seul, y compris dans son camp : « Ils sont dans une situation ­similaire vis-à-vis du gouvernement, mais différente vis-à-vis de la structure partisane », affirme l’un de ses lieutenants. Les deux ont déjeuné ensemble mardi 16 novembre pour tenter d’aplanir leurs différences. L’heure est au rassemblement. Mais déjà le feu couve… Quant à François Bayrou, fort d’un sondage de l’Ifop pour « France Soir » le donnant « personnalité qui incarne le plus les idées et les valeurs du centre » à 41 % devant Borloo à 24 % et Morin à 9 %, il assure ne pas s’intéresser à ce « panier de crabes » : « Deux éléments créent la confiance en politique : une analyse juste et le courage d’en tirer les conséquences jusqu’au bout. » Quelque chose dont il ne semble pas croire Borloo capable...

 

(Source : Caroline Fontaine - Paris Match).

08:00 Publié dans France, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 12 décembre 2010

Hervé Morin, invité de Ruth Elkrief le 6 décembre sur BFM TV

mercredi, 08 décembre 2010

Hervé Morin ce matin dans le quotidien La Provence

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logo_laProvence.jpgFaites-vous ce tour de France pour vous compter ?
Depuis des mois, je vais à la rencontre des Français. Il y a en France des forces d’innovation, d’anticipation qu’il faut écouter. Je souhaite m’imprégner de tout cela.

Cela ressemble à une démarche de présidentiable !
Je souhaite que les valeurs que défend la famille centriste soient portées au moment de l’élection présidentielle. Cela doit s’appuyer sur un projet politique que je construis progressivement. Il faut un candidat centriste à la présidentielle, celui-ci sera désigné à l’automne 2011. Ma détermination est absolument totale pour que l’expression centriste se fasse entendre.

Qui est le leader du centre, Jean-Louis Borloo ou vous-même ?
Nous verrons bien qui sera sur la ligne de départ à l’automne prochain. Je ne suis pas en concurrence, ni dans une compétition. Pour moi, il n’y a pas de rivalité mais d’abord la volonté de porter un message politique qui a une pertinence absolue. Compte tenu de nos valeurs, les centristes doivent être associés à un parti de la droite républicaine.

Ce qui revient à dire que François Bayrou n’est pas un centriste ?
Une des conditions de cette expression centriste, c’est qu’il faut clairement savoir où on habite. Quand on est au centre, on n’est pas au milieu de nulle part! Etre indépendant ne signifie pas être seul. François Bayrou confond indépendance et démarche solitaire.

Pas de stratégie de rupture avec l’UMP pour exister ?
Lorsque l’on est centriste, on porte le principe de responsabilité individuelle, de liberté d’entreprise, de tempérance fiscale. Des valeurs qui nous amènent à être associés à la majorité actuelle. Mais il faut qu’on soit assez fort pour peser sur le cours des choses. Mon objectif est donc de créer une coalition des partis de droite et du centre où ces sensibilités de la vie politique française puissent être entendues. Toutes les démocraties européennes sont sous le régime de la coalition, de gauche comme de droite, ce n’est pas un hasard. On a besoin d’équilibre.

Les centristes ont été les grands perdants du remaniement. La rumeur d’un réajustement au profit du centre vous réjouit-elle ou vous vexe-t-elle ?
Nous avons très clairement assisté à l’occasion du remaniement à la constitution d’une équipe de campagne à base RPR. C’est un message de plus pour que les centristes prennent conscience qu’il doit exister une expression politique indépendante. Quant à l’entrée de centristes lors d’un réajustement, ce n’est pas significatif.

N’est-ce pas acrobatique de jouer l’alliance avec l’UMP pour les cantonales alors que vous êtes exclus des ministères ?
Lorsqu’il s’agit d’élections locales, les gens votent pour un homme davantage que pour un parti. Il faut donc choisir le meilleur.
 
Vous prônez une réforme fiscale qui s’engage à peine aujourd’hui. Etes-vous amer ?
Nous demandons la suppression du bouclier fiscal depuis trois ans. C’est un sparadrap, une mauvaise réponse à un vrai problème. Par ailleurs nous sommes favorables à la suppression de l’ISF qui serait compensé par la création d’une tranche marginale d’impôt sur les hauts revenus. Une solution économiquement efficace et socialement juste.

Les divisions qui se dessinent au PS vous seront-elles profitables ?
Il vaut mieux miser sur sa propre force que sur la faiblesse des autres.

Recueilli par Marjory CHOURAQUI

dimanche, 21 novembre 2010

Hervé Morin sur Europe 1 le lundi 15 novembre

lundi, 15 novembre 2010

Le nouveau Gouvernement

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dimanche, 14 novembre 2010

Hervé Morin quitte le gouvernement et dénonce un manque de pluralisme et d'équilibre

1343d3ea-f02d-11df-9975-c3aab8dcf462.jpgPARIS (AP) — A quelques minutes de l'annonce de la composition du nouveau gouvernement Fillon, Hervé Morin a déclaré dimanche soir qu'il n'en ferait pas partie, accusant la future équipe d'être "une équipe de campagne électorale UMP". "Je ne pouvais pas rester au gouvernement", a annoncé le président du Nouveau centre, qui occupait le poste de ministre de la Défense dans la précédente équipe. Hervé Morin a expliqué sur i>télé et France-Info qu'il avait espéré "une représentation plus équilibrée des sensibilités de la majorité". "Au lieu de ce geste de rassemblement dans la composition du gouvernement, j'ai vu apparaître une équipe de campagne", a-t-il déploré, avant de renchérir: "j'ai vu apparaître une équipe de campagne électorale UMP". Et de confier: "Je le regrette". Souhaitant "rassembler la famille centriste", il a annoncé qu'il allait à présent "entamer un tour de France pour partager mes convictions (avec les Français) et pour les écouter". Hervé Morin a conclu en appelant "tous les centristes à rejoindre la seule formation politique indépendante de la majorité, c'est-à-dire le Nouveau centre". AP

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Maurice Leroy nommé Ministre de la Ville

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PARIS, 14 novembre (Reuters)- Nommé ce soir ministre de la Ville, le député du Loir-et-Cher Maurice Leroy est l'un des centristes enfin récompensés pour avoir préféré Nicolas Sarkozy à François Bayrou au lendemain de l'élection présidentielle.

"Momo", comme l'appellent ses proches, remplace à ce poste Fadela Amara, symbole de la diversité.

Il n'a pas que des amis au Palais-Bourbon. Certains lui reprochent ses fidélités successives et surtout de tenir des propos acerbes à l'égard de ses amis de la veille.

Âgé de 51 ans, Maurice Leroy a longtemps oeuvré au Parti communiste avant de devenir un des fidèles lieutenants du président de l'UDF, après quelques années passées dans l'entourage de Charles Pasqua.

Maurice Leroy a commencé sa carrière politique comme directeur de cabinet du maire alors communiste d'Orly, dans la banlieue parisienne, avant d'occuper le poste de secrétaire général du groupe communiste du Sénat, de 1984 à 1990.

Il retournera ensuite dans des cabinets d'élus communistes, celui du conseil général du Val-de-Marne puis de la mairie de Nanterre (Hauts-de-Seine), avant de passer chez le très RPR Charles Pasqua comme chargé de mission au ministère de l'Intérieur et au conseil général des Hauts-de-Seine.

Il rejoindra ensuite le cabinet du RPR Eric Raoult, devenu ministre délégué à la Ville et à l'Intégration.

En 1997, Maurice Leroy est élu député UDF de la troisième circonscription du Loir-et-Cher. Il sera réélu en juin 2002 et choisira de rester à l'UDF au moment de la création de l'UMP.

Il était l'un des porte-parole de François Bayrou lors de la campagne présidentielle, où le candidat centriste a obtenu 18,6% des voix au premier tour. Longtemps thuriféfaire du dirigeant centriste, il deviendra du jour au lendemain l'un de ses adversaires les plus acharnés.

Rallié au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle à la candidature de Nicolas Sarkozy, comme la majorité des députés UDF sortant, il est réélu député du Loir-et-Cher en juin 2007.

Maire du Poislay, dans ce même département de 1989 à 2001, Maurice Leroy est conseiller général depuis 1994. Il préside l'instance départementale depuis mars 2004.

D'un contact facile, Maurice Leroy, qui a su garder de bonnes relations avec certains de ses anciens amis communistes, n'avait jamais raté une occasion de pourfendre "l'hégémonisme" d'une UMP dont il s'est pourtant rapproché et avec laquelle il entretient d'excellentes relations.

Il est titulaire d'une maîtrise de sciences économiques et d'un diplôme de technologie de gestion des entreprises et des administrations obtenu après des études au lycée Montaigne, puis à Paris I-Panthéon Sorbonne et à l'Institut universitaire de technologie de Saint-Denis.

Marié et père de trois enfants, Maurice Leroy, qui pratique le tennis et la natation, est un passionné de cinéma et de littérature. Il est incollable sur Stendhal.

 

(Par Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

23:19 Publié dans France, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 06 octobre 2010

Brigitte Fouré félicite Xavier Bertrand, nouveau Maire de Saint-Quentin

Hotel-de-ville-de-Saint-Quentin_reference.jpgBrigitte Fouré, Conseillère Générale de la Somme, qui fut Maire d’Amiens de 2002 à 2007, tient à féliciter Xavier Bertrand, devenu lundi dernier le 186ème Maire de Saint-Quentin (Aisne) suite à l’élection en Conseil municipal provoquée par la démission de Pierre André une semaine plus tôt.

« Depuis 15 ans, Saint-Quentin bénéficie des services d’une équipe qui agit pour le bien commun, dans l’intérêt de toutes les Saint-Quentinoises et de tous les Saint-Quentinois. Sous l’action de cette majorité municipale, le visage de la capitale de Haute-Picardie change chaque jour un peu plus.

C’est une dynamique similaire que nous avons porté durant 19 ans à Amiens et que nous comptons bien raviver en 2014 dans un esprit de rassemblement. Et ce malgré le travail de casse pratiquée jour après jour par Gilles Demailly et ses amis » a déclaré Brigitte Fouré.

 

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06 47 54 95 47

mercredi, 22 septembre 2010

Rentrée politique de Brigitte Fouré : "Oeuvrer à une société apaisée"

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(Communiqué de presse en date de ce jour)

Après avoir participé samedi dernier à l’émission La voix est libre, sur France 3 Picardie, Brigitte Fouré, Conseillère Générale de la Somme et Conseillère municipale d’Amiens, revient sur les dossiers forts de cette rentrée politique, au niveau local comme à l’échelle nationale.

Election au Conseil Général

 Je me sens désormais « responsable d’une partie importante de la population d’Amiens et ancrée sur un territoire.

De plus, ma permanence, située en centre-ville et ouverte au public, est un lieu de vie et désormais aussi le seul lieu de contre-pouvoir dans la capitale picarde, avec un conseil général, un conseil régional et une mairie 100% à gauche !

Dossiers du canton

La Démocratie locale. J’aimerais obtenir de la mairie des réunions régulières de concertation avec les habitants sur tous les sujets forts qui les concernent, tels le stationnement résidentiel ou le devenir de la caserne Dejean.

Politiques du Conseil Général

Ma priorité première concerne la formation des jeunes. Mon canton d’Amiens V Sud-Est Cagny comprend 3 collèges publics et 2 collèges privés. C’est très important.

Action du Maire d’Amiens et de sa majorité

Ils reprennent à leur compte des actions qui ont été menées avec succès et sans éprouver le besoin de les valider. Simplement en les changeant de nom !

Ainsi, le Marché de Noël devient « Parfums d’hiver » ou les Rencontres d’automne sont rebaptisées « Rencontres d’octobre « !

Le problème des crèches n’est pas réglé.

Tout comme le problème des parkings-relais : il faut les réhabiliter. Des gens se désintéressent de notre centre-ville et préfèrent aller faire leurs courses dans les grandes zones commerciales comme celle d’Hénin-Beaumont (62).

L’accessibilité au centre-ville devient un casse-tête. Cela change tellement souvent que les GPS ne sont pas mis à jour et les automobilistes qui ne connaissent pas Amiens et entrent dans notre ville commettent des infractions au code de la route et se font verbaliser. Il y a mieux comme comité d’accueil !

Il faut également rénover la démocratie locale à tout prix. Les comités de quartiers sont sur le terrain, contrairement aux personnes qui constituent les « conseils d’habitants », dont la démarche est louable mais inappropriée à notre ville.

Opposition municipale

L’opposition est forcément groggy car, après 19 ans d’action, il y a forcément un temps d’abattement et de recul sur les choses, qui est nécessaire dans ce que nous vivons dans nos vies personnelles. Je ne vois pas pourquoi il en serait différent dans la vie publique.

Il ya un club, Imagine Amiens, autour d’Olivier Jardé, Alain Gest, Benoît Mercuzot et moi-même, qui travaille et qui a rencontré récemment Guillaume Pépy, Président de la SNCF, à propos de la question du TGV.

Il ya aussi une association, Présence pour Amiens, qui rassemble autour de Claudine Alexandre des colistiers de 2008 qui ont voulu continuer à réfléchir sur l’avenir de leur ville.

Le groupe d’opposition est en fait là pour sanctionner et contrôler la politique de l’équipe en place. Il gère davantage le quotidien.

Après ces différents constats, je considère qu’il est temps que nous changions de braquet, à l’approche de la mi-mandat.

Mon association, l’association des Amis de Brigitte Fouré, propose différentes activités  (Café Europe, sorties…). Nous avons crée en son sein un espace de réflexion intitulé « Ensemble, pensons l’avenir ! ». Mon association aura donc à cœur de démontrer, dans les mois et les années qui viennent, l’inefficacité de la politique du maire et de son équipe.

Quel leader pour 2014 ?

La question est prématurée. Il y a encore des échéances électorales en 2012 qui peuvent changer la donne.

D’un point de vue personnel, je peux d’ores et déjà vous dire que je serai candidate aux élections cantonales en mars 2011 et que je ne serai pas candidate aux élections législatives de 2012, que ce soit en tant que titulaire tout comme en tant que suppléante.

Car il ya un temps pour les élections et un autre pour le terrain. Après les élections cantonales, je ne serai candidate à rien jusqu’en 2014.

Candidature aux élections municipales

Je prendrai ma décision le moment venu. Nous sommes un peu dans le même cas de figure que le PS au niveau national : nous avons beaucoup de personnes compétentes dans l’opposition amiénoise, ce qui est normal car, lorsque l’on travaille avec une personnalité comme celle de Gilles de Robien pendant près de 20 ans, cela développe forcément une expertise particulière chez de nombreuses personnes.

Pour ma part, je reste persuadée que le prochain leader sera celui ou celle que la population reconnaîtra le moment venu pour l’incarner et défendre ses intérêts.

Roms

Nous devons œuvrer à une société apaisée et non diviser les Français. Il est du devoir des hommes et femmes politiques de voir les problèmes en face, mais aussi de notre responsabilité de rechercher les voies de l’apaisement, de trouver des solutions concrètes et efficaces plutôt que de se livrer à de vaines surenchères. Pour moi, comme pour Le Nouveau Centre, la lutte contre la délinquance ne peut se résoudre à une simple politique de sanction, décidée après l’émotion des événements et du  discours de Grenoble.

Roms : Crise avec l’Europe

Arrêtons les polémiques franco-françaises inutiles, parlons en Européens d'une question européenne appelant une réponse européenne.

Comme le rappelait récemment mon amie la députée européenne NC Sophie Auconie (qui sera à Amiens le 25 octobre dans le cadre d’un Café-Europe) : « La construction européenne est d'abord la mise en commun de certaines valeurs, desquelles découlent certaines libertés, dont la liberté de circulation, et certains devoirs, dont celui de respecter les conditions applicables à l'exercice du droit de séjour. Aujourd'hui, nous devons répondre à la détresse d'une population, qui est en mal d'intégration. Une détresse exploitée par certains réseaux mafieux et qui ne laisse comme moyen de subsistance que la mendicité, le vol et la prostitution. Telle est la question principale à régler aujourd'hui ».

J’ajoute que, si j’ai regretté l’amalgame de la commissaire à la Justice Viviane Reding avec la Shoah, je dois dire que sa colère résidait dans le fait que le Gouvernement lui avait menti sur l’existence de la circulaire sur les Roms, maladroite et indigne. Car Viviane Reding était Commissaire en charge de la Communication lorsque j’étais au Parlement européen et elle est une femme très mesurée. L’Union européenne ne reconnaît pas les expulsions collectives, il faut faire du cas par cas.

Je tiens aussi à dire que les Roms sont pourchassés pour le seul fait de leur appartenance à cette communauté. C’est en cela que cela rappelle la condition des Juifs en 1940 même si, et la différence est de taille, les Roms ne sont pas exterminés au bout de leur voyage, mais rentrent tout simplement dans leur pays, où le pouvoir en place les discrimine.

Ce qui m’inquiète aussi de plus en plus est l’image de la France à l’étranger. Notre pays prend la Présidence du G20 en novembre pour 18 mois. Dans un tel climat d’agitation, on peut se demander si nous sommes prêts.

Les retraites

Il faut dire la vérité aux Français. Je suis pour le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite, pour l’alignement des systèmes privé et public, et l’évolution vers un régime par répartition individualisé grâce au principe de compte notionnel. Il n’est pas normal qu’il soit si difficile pour un Français de connaître avec exactitude à tout âge de sa vie active, ce qu’il percevra au moment de sa retraite. En parallèle, rappelons l’importance de la réflexion sur la pénibilité qui doit dépasser le seul cadre de la réforme des retraites.

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dimanche, 19 septembre 2010

Hervé Morin sur Europe 1 : "La circulaire sur les Roms est une maladresse"

Hervé Morin était l'invité de Sébatien Demorand récemment sur Europe 1.

mercredi, 08 septembre 2010

Pour une société harmonieuse et apaisée!

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(Copyright Eric Roset Photographe)

 

Pendant la période estivale, un sujet est revenu en boucle sur toutes les antennes: la délinquance et la réponse apportée, simple: il faut renvoyer les Roms chez eux, en Roumanie!

Et je n'ai pas aimé, mais pas du tout, les préjugés et sous-entendus véhiculés par ces discours...

Entendons nous bien: la délinquance existe et il faut évidemment sanctionner sans faiblesse ceux qui commettent des actes délictueux.

Mais il faut rappeler les principes qui fondent, en droit, la répression. Le droit pénal repose sur les principes de liberté et de responsabilité (deux valeurs qui me sont particulièrement chères): ainsi, si quelqu'un décide de voler ou de tuer, il est responsable de ses actes et par conséquent, il doit en répondre en étant sanctionné.

La responsabilité pénale, à la différence de la responsabilité civile, est, par nature, personnelle.On n'est donc responsable que de l'acte que l'on a accompli personnellement.

 

Or cet été est réapparue une vielle théorie, selon laquelle on est responsable aussi de ce que l'on est: étranger, Rom, Français depuis peu... Ce n'était pas dit tout à fait aussi clairement mais chacun l'a bien compris ainsi, et je n'ai pas aimé...

 

Je sais bien que l'extrême pauvreté est un des facteurs favorisant la délinquance mais peut-on en déduire que toutes les personnes démunies sont des délinquants?

Alors au moment de la rentrée, j'ai envie de dire stop à tous les amalgames et aux discours dans lesquels on stigmatise telle ou telle catégorie de personnes: monter les gens les uns contre les autres,c'est tellement facile...

Le rôle de l'élu, même si c'est beaucoup plus difficile, consiste à construire une société dans laquelle chacun trouve sa place, une société harmonieuse et apaisée...

mercredi, 14 juillet 2010

Hervé Morin, Ministre de la Défense et Président du Nouveau Centre, rend hommage aux personnels de la Défense

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Le ministre de la Défense Hervé Morin a rendu hommage mardi aux personnels de la Défense et notamment à ceux qui sont intervenus dans des conflits à l'étranger ou lors de catastrophes naturelles, lors d'une réception à l'hôtel de Brienne devant quelque 2.500 invités.

Parmi les invités figuraient également des représentants des unités qui défileront mercredi sur les Champs-Elysées dont des délégations des treize anciennes colonies françaises qui seront pour la première fois associés aux soldats français.

"Vous être les héritiers de la force noire, de ces soldats qui, au cours des deux guerres mondiales, ont quitté la terre de leurs pères pour rejoindre la lointaine métropole, participer à la libération de notre pays et sauver l'honneur de la République", leur a dit Hervé Morin dans son discours.

Le ministre s'est félicité que le président Sarkozy ait mis un terme dans la matinée à "une pratique vécue à juste titre comme une injustice" en alignant les pensions des anciens combattants des ex-colonies de la France qui ont servi sous le drapeau tricolore sur celles de leurs frères d'armes de nationalité française.

Hervé Morin a également salué "le courage, le savoir-faire dont nos soldats font preuve en Afghanistan, au Kosovo, dans le Golfe d'Aden, au large de la Somalie ou encore au Liban".

Il a en outre rendu hommage à l'action des forces françaises "dans la gestion des crises humanitaires", citant en exemple l'intervention des soldats français lors de la tempête Xynthia, les inondations dans le Var ou à l'occasion du tremblement de terre en Haïti.

Hervé Morin a aussi rendu hommage au général Marcel Bigeard, décédé fin juin à l'âge de 94 ans.

Il a enfin salué "l'esprit de responsabilité" des personnels civils et militaires à l'occasion de la réforme de la Défense qui a été marquée notamment par un regroupement d'unités.

"Je sais qu'elle vous demande des sacrifices personnels, remet en cause des habitudes, soulève des interrogations. Mais je sais aussi qu'elle est absolument nécessaire", a-t-il fait valoir en expliquant que "la défense ne saurait s'exonérer de l'effort collectif (...) dans la lutte contre les déficits".

 

(Source : Site Internet de l'hebdomadaire Le Point daté du 13 juillet).

19:47 Publié dans France, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

Discours de Marcel Boinet, Maire de Cagny, lors des cérémonies officielles du 14 juillet

panneau-cagny-14.pngVous pouvez lire ce discours en cliquant sur le lien ci-dessous :

Discours Marcel BOINET 14 juillet 2010.doc

Fête Nationale

mercredi, 14 avril 2010

Hervé Morin sur RTL

Le Ministre de la Défense répondait aux questions de Jean-Michel Aphatie vendredi matin 9 avril. Hervé Morin a réaffirmé que la responsabilité de la France était d'être présente en Afghanistan.

08:00 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)

Juppé et Villepin dans la course à l'Elysée pour 2012?

3b959146-4662-11df-9628-9cca0a06db28.jpgJuppé le classique, Villepin le romantique. Nous rejouerait-on la bataille d’Hernani? Alors que le premier, candidat déclaré à la candidature si Nicolas Sarkozy renonçait à un deuxième mandat, annonce "avant l’été" la tenue d’"Entretiens de Bordeaux" pour ranimer le débat au sein de la majorité, son ancien directeur de cabinet, crinière au vent, va lancer, le 19 juin son parti "républicain et solidaire". Tous les deux ennemis du blouclier fiscal et avocats de la justice sociale, les deux ex-Premiers ministres de Jacques Chirac sont décidés à enfiévrer la fin du quinquennat.

"Pour ne pas perdre le contact avec les réalités, il vaut mieux avoir l’œil rivé sur le cul des vaches que sur la courbe des sondages", lançait Villepin vendredi, ravi d’avoir vu Vesoul et un congrès de jeunes agriculteurs qui se sentent largués par le pouvoir... Juppé, lui, osait samedi cet avertissement dans un entretien au Monde: "On a une histoire, un passé, une culture. Même dans notre société de l’instantanéité absolue, de l’inconstance, il y a des tendances profondes qu’il faut sentir. Je ne crois pas à la rupture. Je n’y ai jamais cru."

Un parallélisme frappant, empreint de gaullisme social et verbal. "Une mécanique inéluctable", affirme le député de Dordogne Daniel Garrigue, ami des deux hommes: "Depuis plusieurs années, le courant gaulliste a été sacrifié par le président sur l’autel du néolibéralisme, note ce démissionnaire de l’UMP. Il était inévitable qu’il ressurgisse à un moment ou un autre. Et aussi bien Dominique de Villepin qu’Alain Juppé en sont le cœur." Comme François Fillon et Michèle Alliot-Marie, ajoute-t-il. Sauf que ceux-là seraient "ligotés", au contraire des compères.

"Ils se sont toujours bien entendus"

Juppé et Villepin se sont rencontrés au début des années 1980. "Jeune énarque, Dominique de Villepin était à l’ambassade de France à Washington, raconte l’expert ès chiraquies Jean-François Probst. Il expédiait à l’Hôtel de Ville de Paris des télégrammes secrets. Cela permettait à Jacques Chirac, alors que la gauche était au pouvoir, d’être toujours informé précisément sur la situation géopolitique." A ce jeu, le jeune Villepin ne tarde pas à croiser le bras droit du maire, Alain Juppé. "Ce sont deux types très cultivés, poursuit Probst, ils se sont toujours bien entendus." Villepin: "Nous sommes de très proches amis. Nous nous sommes engagés dans la politique à peu près à la même période. Je suis avec interet et amitié ce qu’il fait. Nous nous rejoignons sur beaucoup de sujets." En 1993, Juppé, ministre des Affaires étrangères de Balladur, avait Villepin comme directeur de Cabinet. Ensemble, les deux hommes oeuvraient à l’élection de Jacques Chirac en 1995. Juppé entrait à Matignon. Villepin devenait le très puissant secrétaire général de l’Elysée, et l’inventeur hasardeux d’une dissolution, en 1997, qui coûta sa carrière à Juppé, et fit tomber le septennat.

Le chiraquisme présidentiel a été leur seule source de tension, après la dissolution de 1997, puis quand Villepin est devenu Premier ministre, en 2005. "Depuis sa mairie de Bordeaux, poursuit Probst, Juppé a pu se demander si tout le monde lui était d’une grande fidélité." Au même moment, on entendait à Matignon qu’il y en avait "marre du chouchou".

"Je ne suis pas un béni-oui-oui"

De vieilles histoires qui ne fondent pas les divergences d’aujourd’hui. En ce début de printemps morose, Dominique de Villepin amplifie sa rébellion contre Nicolas Sarkozy. ...Vendredi, dans le train le ramenant à Paris, il vantait son autonomie, "avec des bouts de ficelle, on fait de grandes choses", évoquait "l’indépendance de la France" qu’il défendra dans son futur parti. Juppé, éphémère ministre de l’Ecologie du gouvernement Fillon I, se pose lui simplement en recours. "Je soutiens le positionnement du Président. Nicolas Sarkozy est d’ailleurs le candidat naturel en 2012, nous assurait-il jeudi. Contrairement à Dominique de Villepin, je pense que l’analyse faite de la crise par la France a été la bonne avec notamment la mise en place du plan de relance. Mais cela ne m’empêche pas de m’expliquer parfois avec le gouvernement et le Président. Je ne suis pas un béni-oui-oui."

Pas un béni-oui-oui? Pour Villepin, l’UMP n’est qu’un "supplétif" de l’action gouvernementale... Et en toute amitié, il compare sa liberté aux restrictions de son ami Juppé qui construisit ce grand parti unique de la droite pour Chirac: "Je suis simplement en mesure de mener une démarche avec plus de liberté vis à vis de ma famille politique que lui , qui reste dans une démarche traditionnelle au sein de l’UMP. Je suis aussi plus critique sur la majorité." Juppé, en toute amitié, reproche à Villepin de faire dissidence, et de ne pas respecter ce grand parti unique de la droite qu’il construisit lui-même pour Chirac: "Faire éclater l’UMP, ce serait revenir quinze ans en arrière!", affirme-t-il même s’il en reconnaît les manques, sur le débat notamment. Et toujours en amitié, Villepin rappelle quelques principes à Juppé, candidat à des primaires éventuelles: "Dans le gaullisme, il n’y a pas de primaires."

Leurs proches refusent pourtant d’envisager un duel fratricide. "Je ne pense pas qu’ils se dresseraient l’un contre l’autre", estime Daniel Garrigue. "Ce n’est pas parce leurs démarches sont différentes qu’il y a une rivalité entre eux", renchérit-on chez Villepin. "Ils s’adorent, poursuit un député de la majorité. Ils ne feront rien contre l’autre. Et pourtant, il y en a un de trop."

 

(Source : Le Journal Du Dimanche).

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