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mercredi, 03 septembre 2008

Les symboles nous parlent à l'âme

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Cette semaine, et pour la première fois, de son histoire, le Parlement Européen tient une session de quatre jours à Bruxelles et non à Strasbourg!

En effet, le 7 août, une partie du faux-plafond de l'hémicycle, à Strasbourg, s'est effrondée. Les travaux de remise en état ont eu lieu mais les experts ont besoin de procéder à des examens complémentaires approfondis avant la réouverture.

Bien sûr, les anti-Strasbourg vont se déchaîner même si on ne peut que louer la célérité mise en oeuvre pour que le Parlement siège à Strasbourg le plus tôt possible.

Toutefois, je veux affirmer fortement que siéger à Strasbourg constitue, de très nombreux députés européens le disent, une véritable respiration, une rupture de rythme!

 

La session plénière mensuelle de Strasbourg : une semaine "hors du temps"!

 

La session de Strasbourg nous permet de nous poser, de nous ressourcer, de reprendre des forces afin d'aborder les autres semaines du mois, consacrées aux réunions de commission, de groupe et au travail en circonscription. Une semaine hors du temps en quelque sorte.

Dans notre monde, souvent qualifié de matérialiste, les symboles me paraissent particulièrement importants car ils parlent à l'âme. C'est pourquoi je suis attachée au drapeau européen (dont j'aimerais beaucoup qu'il soit porté en écharpe, comme le drapeau français, par les députés européens), à la devise de l'Europe "Unis dans la diversité" et au siège du Parlement européen à Strasbourg, la ville européenne par excellence.

Alors j'espère que cette session à Bruxelles sera exceptionnelle. Et pour que Strasbourg reste définitivement le siège du Parlement européen (voir photo ci-dessus), je vous invite tous à signer et faire signer la pétition que vous trouverez sur le site: http://www.one-city.eu

 

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mercredi, 27 août 2008

Un été riche en actualité internationale

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Contrairement à l'habitude, l'été 2008 a été particulièrement riche en actualité, notamment sur la scène internationale.

Ces évènements auront des retentissements dans les mois à venir, n'en doutons pas.

Je veux parler, bien sûr, de la Chine.

Grâce aux Jeux Olympiques, elle a montré à la face du monde son savoir-faire, son sens de l'organisation mais aussi sa puissance.Et surtout, elle s'est hissée parmi les grandes nations de notre planète sans faire la moindre concession sur le terrain des Droits de l'Homme, au Tibet ou ailleurs.


Et le monde entier s'est tu!

Et l'Europe n'a pas elevé la voix!

Après de nombreuses tergiversations, deux ministres de notre gouvernement ont fini par rencontrer le Dalaï-Lama et on nous annonce que le président de la république le recevrait en fin d'année.

 

Mais en attendant, le gouvernement chinois, imbu de son incontestable réussite, pourra continuer à bafouer les règles les plus élémentaires de la démocratie!

 

Pourtant, on sait bien que les dictatures ne tiennent compte que du rapport de force et méprisent ceux qui les ménagent...

Dans le conflit entre la Russie et la Géorgie en revanche, on peut saluer l'intervention rapide de Nicolas Sarkozy, en qualité de président du conseil de l'Union Européenne.

Certes, la Russie n'a pas retiré jusqu'alors ses troupes d'Ossétie du Sud. Toutefois, un conseil exceptionnel se tient à Bruxelles le 1er septembre prochain. On peut espérer qu'une position commune soit prise par les 27 Etats membres sur ce conflit dans cette poudrière qu'ont toujours constituée les Balkans.

Mais au travers de ces deux situations, on voit bien que l'Europe est désormais attendue sur la scène internationale même si beaucoup reste à faire pour que l'Union européenne parle d'une seule voix, comme le prévoyait le traité de Lisbonne.

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lundi, 14 juillet 2008

La mort d'un immense Européen

L'ancienne figure de Solidarité est décédée, hier, à 76 ans, dans un accident de voiture. Il était l'un des symboles de la dissidence polonaise sous le régime communiste.

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Bronislaw Geremek a gagné son dernier combat. Un combat contre la loi de lustration, cette chasse aux sorcières orchestrée, l'an dernier, par les frères Kaczynski. Au nom de la « décommunisation » polonaise, la droite conservatrice avait imposé à 700 000 Polonais de certifier n'avoir jamais collaboré avec la police politique sous le régime communiste. Pour les réfractaires, c'était l'éviction immédiate et l'interdiction d'exercer pendant dix ans.

Contre cette « injustice », Bronislaw Geremek avait fait entendre sa voix : « c'est une loi qui viole les droits de l'homme, qui divise la société, qui salit les élites et introduit l'incertitude dans la vie des citoyens » s'était-il exclamé, devant le Parlement européen, le 23 avril 2007. De ce bras de fer, il était sorti vainqueur, la Cour constitutionnelle ayant invalidé la loi. Le Parlement européen, auquel il a été élu en 2004, s'était d'ailleurs solidarisé avec lui. Il en était devenu l'un des membres prestigieux : héros de la lutte du syndicat anticommuniste Solidarité, principal conseiller de Lech Walesa (dont il s'éloignera plus tard), emprisonné treize mois sous « l'état de siège » en 1982, symbole de la transition politique en 1989, et ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2000.

Il croyait en l'Europe

Bronislaw Geremek a péri, hier, dans un accident de voiture près de Lublin, dans l'ouest de la Pologne (sa voiture a percuté un minibus). Être singulier , opposant irréductible au communisme, il était aussi un défenseur acharné de son pays. Un homme de principes pour qui la morale comptait en politique : « Les Kaczynski sont arrivés par les urnes, et je suis fier de cette démocratie. J'espère qu'ils seront rejetés par les urnes » déclarait-il, s'opposant frontalement aux jumeaux ultraconservateurs qui occupaient alors les postes de Président et de Premier ministre de la Pologne.

Même dans cette tourmente, l'ancien cadre de Solidarité ne s'était pas départi de son extraordinaire optimisme. Il avait confié à notre confrère Patrice Moyon, croire beaucoup « à la génération Jean-Paul II pour sortir la Pologne de la tentation du réflexe nationaliste ».

Il ne s'était pas trompé, puisque quelques semaines plus tard le parti des Kaczynski avait été battu aux élections. Lors de cet entretien, l'historien qu'il était avait tenu à souligner tout ce que la France lui avait inspiré, à travers le mouvement personnaliste d'Emmanuel Mounier et la revue Esprit. Il avait aussi rappelé le soutien que lui avait apporté Ouest-France, dont il était un grand ami, lors de son emprisonnement.

En Pologne, Bronislaw Geremek était respectueusement appelé « le professeur ». Issu d'une famille juive, il fut parqué avec sa mère dans le ghetto de Varsovie. Son père mourra à Auschwitz, lui s'en sortira. En 1950, à 18 ans, Geremek rejoindra le Parti communiste : il croit au « socialisme à visage humain ». Ni juif, ni croyant, ni athée, Geremek était un croyant européen.

Lors de son combat contre la loi de lustration, il se cramponnait à son siège de parlementaire européen affirmant que « jamais » il ne démissionnerait. Une bataille de plus ne l'impressionnait pas. Il avait quitté le PC en 1968 après l'écrasement du Printemps de Prague par les chars soviétiques, et après la purge antisémite déclenchée en Pologne à la suite de la révolte étudiante. « Dissident d'un jour, dissident toujours » aimait-il répéter.

 

Aude ROUAUX (Ouest-France).

 

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vendredi, 11 juillet 2008

Nicolas Sarkozy au Parlement européen

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Après un débat de 3 h 20 (un record européen !), une réponse à quasiment tous les députés qui étaient intervenus, et la promesse de revenir « dès que nécessaire », Nicolas Sarkozy a réussi, hier, à Strasbourg, son premier examen de passage devant le Parlement européen.

Il a patiemment exposé les priorités du semestre de la présidence française (immigration, environnement, politique agricole, défense, Union pour la Méditerranée), traitant le Parlement en allié (« Votre engagement sur le paquet climat est déterminant ») et flattant les députés : « S'il y a un lieu en Europe pour définir ce qu'est l'identité européenne, c'est ici ! »

Sens de la répartie

Pour autant, le Président en exercice de l'Union européenne n'a abandonné ni sa verve ni son sens de la répartie. Après avoir tressé des louanges à tous les groupes, des conservateurs britanniques aux socialistes européens, Nicolas Sarkozy n'a pas résisté au plaisir de renvoyer Le Pen dans les cordes : « Nous avons eu, en France, le grand malheur d'avoir l'extrême-droite la plus puissante d'Europe. En vous écoutant, je suis bien content que ce soit terminé », a-t-il lancé, déclenchant un éclat de rire général.

Son propos sur la Chine, n'est pas passé inaperçu. Jeudi, Nicolas Sarkozy avait fait savoir lors d'une rencontre avec le n°1 chinois, Hu Jintao, qu'il assisterait, le 8 août, à l'inauguration des JO de Pékin. « C'est minable ! », l'a apostrophé Daniel Cohn-Bendit, auquel plusieurs parlementaires ont emboîté le pas.

Nicolas Sarkozy, se prévalant du soutien des dirigeants des Vingt-Sept, s'est défendu de passer les droits de l'homme par pertes et profits : « Ce n'est pas par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des droits de l'homme, mais par un dialogue franc et direct. Je ne pense pas qu'on peut boycotter un quart de l'humanité. Je veux y aller et je veux parler ».

Il a demandé, après coup, à Daniel Cohn-Bendit et Bernard Kouchner de « travailler sur une liste de prisonniers politiques » qu'il soumettra au président chinois... Et pour bien signifier qu'il ne cède rien au régime communiste, comme on l'en accusait, Nicolas Sarkozy a mouché l'ambassadeur de Chine à Paris, Kong Quan, qui l'avait menacé de « graves conséquences » s'il recevait le dalaï-lama, mi-août, lors de sa tournée en France : « Ce n'est pas à la Chine de fixer mes rendez-vous ».

Traité de Lisbonne. Nicolas Sarkozy, qui sera à Dublin le 21 juillet, exige une solution « soit en octobre, soit en décembre » pour sortir de la crise provoquée par le « non » irlandais. Il met en demeure le président polonais Lech Kaczynski, qui avait signé le traité à Lisbonne et refuse maintenant de le ratifier : « Quand on apporte sa signature, en Europe, on doit la respecter ».

 

Commission de Bruxelles. Nicolas Sarkozy souhaite que le Portugais José Manuel Barroso effectue un nouveau mandat, de 2009 à 2015, à la tête de la Commission européenne.

 

(Source : Ouest-France).

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mercredi, 02 juillet 2008

Présidence française de l'Union européenne

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Jusqu'au 31 décembre 2008, la France exerce la présidence du Conseil de l'Union européenne. Explications.

La Présidence du Conseil de l'Union européenne : qu'est-ce que c'est ?

L'article 203 du traité sur la Communauté européenne prévoit une présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, exercée à tour de rôle par chaque Etat membre durant six mois. L'Etat membre préside alors chacune des formations thématiques du Conseil de l'UE par l'intermédiaire du ministre compétent, ainsi que le Conseil européen qui réunit les chefs d'Etat et de gouvernement.

La présidence est chargée de fixer l'agenda politique du semestre à travers la définition de quelques priorités. Elle conduit ensuite les débats au sein du Conseil dans le souci de parvenir à des accords politiques sur les différents dossiers en cours.

Le traité de Lisbonne, dont l'entrée en application est prévue pour janvier 2009, modifie la structure institutionnelle de l'UE. S'il ne supprime pas la présidence tournante au niveau du Conseil des ministres, il instaure une présidence plus stable de deux ans et demi à la tête du Conseil européen. 

 

Les priorités de la présidence française La gestion globale et concertée des migrations

Le gouvernement français propose à ses partenaires européens un pacte sur l'immigration. Ce pacte repose sur trois piliers: le refus des régularisations massives, l’harmonisation des régimes d’asile et des négociations sur les accords de réadmission.

La politique de l’énergie et du développement durable La politique européenne de l'énergie vise à la fois à lutter contre le réchauffement climatique et à construire une Europe efficace et indépendante en matière d'énergie. L'objectif de la présidence française est de promouvoir une Europe du développement durable et de l’innovation en mettant l'accent sur la réduction des gaz à effet de serre, la fiscalité écologique, le développement de produits propres et la constitution d’un espace européen de la recherche.

Un programme commun a été élaboré avec les futures présidences tchèque et suédoise pour la période de juillet 2008 à décembre 2009 afin de préparer notamment la conférence de Copenhague sur le changement climatique en décembre 2009.

L’Europe de la Défense Sujet sensible au sein des instances européennes, l'Europe de la défense figure également parmi les priorités définies par le Président de la République, qui considère que le renforcement de l'Europe de la défense n'est pas incompatible avec l'OTAN.

La France souhaite que les ressources de l'UE consacrées à la défense augmentent, afin de donner une réelle crédibilité à l'Europe en la matière.

Bilan de santé et avenir de la Politique Agricole Commune Le réexamen de la Politique Agricole Commune (PAC), et en particulier son financement, est prévu pour 2013. Néanmoins la présidence française souhaite engager "une véritable refondation en profondeur" de la PAC au cours du semestre à venir. La Commission européenne a présenté le 20 mai 2008 des propositions législatives pour le "bilan de santé" de la PAC. Ces propositions seront débattues lors du Conseil des ministres de l'Agriculture, à Annecy, en septembre 2008.

Union pour la Méditerranée L'Union pour la Méditerranée (UPM) sera également un projet phare de la Présidence française de l'Union européenne. Le principe d'une Union pour la Méditerranée a été approuvé par les 27 Chefs d'Etat ou de gouvernement lors du Conseil européen de mars 2008.

Le premier sommet de l'Union pour la Méditerranée aura lieu à Paris les 13 et 14 juillet 2008. Les 44 pays du nord et du sud de la Méditerranée y sont invités pour dessiner les futurs contours de l'UPM.

Rendre l'Europe plus visible Le gouvernement souhaite profiter de cette présidence pour rendre l'Europe plus accessible et plus visible pour les citoyens. Dans cette perspective, une "saison culturelle européenne" sera organisée, au cours de laquelle nos partenaires européens sont invités à présenter le meilleur de leur patrimoine et de leur création au travers de centaines d’événements.

 

Photo : Les journées d'études du PPE-DE Paris 2008, où je me trouve en ce moment-même (Admirez le logos de l'UMP et celui du Nouveau Centre, ajouté spécialement pour moi!)

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vendredi, 27 juin 2008

Mon intervention au Parlement européen le 16 juin dernier

Intervention du lundi 16 juin 2008 dans l’hémicycle du Parlement européen dans le cadre des interventions libres d’une minute

Session plénière de Strasbourg


« Merci, Monsieur le Président.

Je voudrais tout d'abord saluer l'initiative de la Commission d'apporter une aide d'urgence aux pêcheurs. Si elle n'est certainement pas suffisante pour résoudre les problèmes du secteur, elle me paraît à tout le moins nécessaire à ce jour.

La situation actuelle est en effet critique : le prix du gazole est passé en un an de 35 à 73 centimes le litre.

La facture pour l’évolution du prix du gazole est donc lourde et, dans ma circonscription, en Baie de Somme notamment, les professionnels de la pêche se montrent particulièrement préoccupés et amers.

Au-delà du prix du gazole, les marins-pêcheurs veulent avant tout vendre leur poisson au juste prix, en s’attaquant aux marges injustifiées prises par des intermédiaires.

Mais plus qu'une crise, il s'agit ici d'un enjeu structurel pour le secteur de la pêche, qu'il nous faut aborder au niveau européen. On l'a vu, le mouvement de contestation a pris une dimension européenne. Logique, lorsque que l'on sait que la politique de la pêche est l'une des politiques européennes les plus anciennes.

Il nous faut aider le secteur de la pêche à se moderniser, afin qu'il puisse s'échapper des contraintes liées au coût du gazole, tout en tenant compte de nos obligations en termes de protection de l'environnement et de gestion des ressources halieutiques.

J'espère dans cette perspective que le débat prévu mercredi en plénière permettra d'aboutir à une résolution utile pour une pêche européenne aujourd'hui en danger. »

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mercredi, 25 juin 2008

Signez la pétition One City pour faire de Strasbourg le siège unique du Parlement européen!

J'attire votre attention aujourd'hui sur la pétition One City qui se donne pour objectif de faire de strasbourg le siège unique du Parlement européen. une initiative à laquelle je suis très sensible car elle est impulsée par de jeunes Amiénois.

Signez vite cette pétition!

http://www.one-city.eu/

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Le 9 Mai 1950, cinq ans jour pour jour après la fin de la seconde guerre mondiale, le Discours de l'Horloge de Robert Schuman jetait les bases d'une Europe unie en incluant d'emblée l'Allemagne dans un accord économique et industriel.

En installant le siège du Parlement européen huit ans plus tard à Strasbourg, les pères fondateurs de l'Union européenne ont adressé un message très fort à la communauté internationale.

En choisissant Strasbourg, ville biculturelle ayant changé cinq fois de nationalité en moins de 75 ans pour cause de divisions humaines, ils ont dit au monde que, désormais, la civilisation du Droit et de la Paix était née de la réconciliation franco-allemande.

50 ans après, l'Union européenne compte 27 Etats-membres et près de 500 millions de citoyens.

Le rêve d"Une Europe" se poursuit inlassablement sous le sceau de la Démocratie et des Droits de l'Homme.

En signant cette pétition, vous ferez un geste fort : celui de demander l'installation définitive du Parlement Européen à Strasbourg où bat le Coeur de l'Europe.

Rejoignez-nous ! Signez la pétition "One City" !

 

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mercredi, 18 juin 2008

Le référendum irlandais : c'est non!

Europe Irlande.pngJeudi dernier, la majorité des électeurs irlandais a rejeté le Traité de Lisbonne, alors pourtant que 90% des parlementaires en Europe étaient favorables à ce traité.

Sans chercher à culpabiliser le peuple irlandais (nous serions mal placés pour le faire), il nous faut comprendre ce vote.

Plusieurs explications ont été avancées: la situation intérieure de l'Irlande, les sujets abordés pendant la campagne électorale qui n'avaient que peu à voir avec le traité, le "désamour" réel ou supposé à l'égard de l'Europe et de ses institutions (les "technocrates de Bruxelles", chargés de tous les maux: comme si à Paris, Berlin ou Lisbonne, il n'y en avait aucun ainsi que l'a souligné malicieusement le commissaire Barroso ce mardi devant les parlementaires européens réunis en session à Strasbourg).

Toutes ces explications sont probablement pour partie vraies. Toutefois elles me semblent incomplètes. En effet ce scrutin, comme d'autres et comme les cotes de popularité de ceux qui nous gouvernent , me semblent traduire une grave crise de la représentativité démocratique.

 

En effet, pendant longtemps, l'élu était celui à qui on confiait le gouvernail d'une ville, d'un département ou d'un pays. On lui demandait de préparer l'avenir. Il agissait durant son mandat sans consulter les habitants et il rendait compte de sa gestion à l'issue. C'était le mécanisme de la démocratie représentative.

 

Mais depuis quelques années, les habitants expriment le souhait d'être associés aux décisions tout au long du mandat et de donner leur avis sur les sujets les plus divers. C'est ce que l'on appelle la démocratie participative ou encore la participation citoyenne. Relativement facile à mettre en oeuvre à l'échelle d'une ville, elle pose de réelles difficultés pour un territoire plus large... et elle trouve aussi ses limites.

Il faut donc inventer de nouvelles formes de consultation des habitants et de prise en considération de leurs souhaits. Mais paradoxalement, le traité de Lisbonne contenait justement des mesures allant dans ce sens!

C'est dire que les Européens convaincus que nous sommes doivent faire preuve de pédagogie en rappelant ce que fait l'Europe et pourquoi il faut continuer à la construire.

La présidence française qui s'ouvre dans quelques jours devra relever ce défi et inventer très vite les mécanismes qui permettront à l'Europe d'avancer malgré le scrutin irlandais!

 

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jeudi, 12 juin 2008

Traité de Lisbonne : En attendant l'Irlande!

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Aujourd'hui, près de 3 millions d'Irlandais sont appelés à se prononcer sur le Traité de Lisbonne par référendum.

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mardi, 03 juin 2008

Voici le logo de la présidence française de l'Union Européenne

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jeudi, 08 mai 2008

Des étudiants d'Amiens en visite à Bruxelles

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Une quarantaine d'étudiants en droit et sciences politiques à l'Université de Picardie Jules-Verne d'Amiens (l'université où j'enseigne toujours) sont venus me voir récemment à Bruxelles dans le but de découvrir les institutions européennes.

Après une visite du Comité des Régions, ils ont pu visiter le Parlement européen où je les ai accueillis avec plaisir. Un grand merci à leurs accompagnateurs, à savoir mes collègues Nicole Decoopman, François Rangeon et Ange Fassiaux-Hermier.

Il est bon de rappeler, en ce jour commémoratif de l'armistice du 8 Mai 1945, que, par des initiatives comme celle-ci, l'Europe se construit au quotidien..

 

 

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mercredi, 07 mai 2008

En Europe, c'est la question de la "gouvernance" qui se pose désormais

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Cette semaine a lieu la journée de l'Europe.

 

C'est l'occasion de rappeler les enjeux et les défis que l'Europe doit relever!

Nous sommes à la veille d'un évènement historique. En effet en juin 2009, pour la première fois, les 480 millions d'Européens des 27 Etats éliront, la même semaine, au suffrage universel direct leurs 751 représentants au Parlement Européen.

Et ces parlementaires auront des pouvoirs accrus grâce au traité de Lisbonne qui doit entrer en vigueur le 1 janvier 2009 si, d'ici là, tous les pays le ratifient (rappelons que la France a été dans les premiers à le faire).

Enfin, à partir du 1 juillet 2008, la France exercera pour six mois la présidence de l'Union Européenne.

 

"Cette conjonction d'évènements importants va immanquablement amener à parler beaucoup de l'Europe durant les 12 mois à venir"

 

Au-delà des priorités du Président de la République pour la présidence française, sur lesquelles nous reviendrons dans les semaines à venir, c'est la question de ce qu'il est convenu d'appeler la "gouvernance" qui se pose aujourd'hui.

Même si le traité de Lisbonne apporte des améliorations notables (par exemple en substituant plus souvent à la règle de l'unanimité celle de la majorité qualifiée), il nous faut apprendre, "unis dans la diversité", à vivre ensemble et à prendre des décisions à 27.

Il faut aussi, et c'est un défi majeur, accueillir les derniers arrivants et les intégrer réellement.

Il faut encore que nous, les Français, nous adoptions le mode de fonctionnement européen fait de discussions, parfois longues, et de recherche du consensus.

Mais il est surtout indispensable que nous profitions de cette année exceptionnelle pour faire oeuvre de pédagogie en expliquant à tous combien l'Europe est proche des citoyens, et de plus en plus, combien elle est utile pour résoudre, ensemble, les problèmes environnementaux ou sociétaux, combien enfin ses décisions sont présentes et utiles dans notre vie quotidienne!

 

Au travers de ce blog, j'en donnerai durant cette année des exemples. N'hésitez pas à y ajouter ceux que vous connaissez!

 

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vendredi, 02 mai 2008

L'Ukraine est désormais la nouvelle frontière de l'Union européenne à l'Est

Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2007, la frontière entre la Slovaquie et l'Ukraine est devenu le nouvel avant-poste de l'espace Schengen. Une frontière considérée comme un maillon faible par l'Union Européenne.

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vendredi, 04 avril 2008

C'est le printemps... de l'Europe !

Si le printemps peine à s'imposer, le Printemps de l'Europe lui est déjà lancé. Depuis le 25 mars et jusqu'au 30 juin 2008, la sixième édition du Printemps de l'Europe se propose d'encourager les jeunes esprits à s'intéresser davantage à l'Union européenne.

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L'événement est organisé par la Commission européenne, en collaboration étroite avec le Parlement européen. Les vice-présidents du Parlement Alejo Vidal-Quadras et Mechtild Rothe, ainsi que la députée européenne Katerina Batzeli, présidente de la commission parlementaire de la culture et de l'éducation, sont en charge du projet.

586710858.jpgL'objectif est d'améliorer les connaissances sur l'Union européenne et le fonctionnement des institutions dans les écoles du monde entier. Depuis six ans, rappelle Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement, responsable de la politique d'information et communication, "la célébration du Printemps de l'Europe est devenue une date significative aux yeux des jeunes européens".

Les élèves sont incités à établir un dialogue avec leurs professeurs afin de partager leurs opinions au sujet de l'Europe et de développer leurs connaissances.

Dans le cadre de l'année du dialogue interculturel, le thème choisi pour cette sixième édition est le rapprochement des cultures par le dialogue. "C'est un appel à valoriser nos diversités culturelles pour notre projet commun. Après tout, notre Union représente l'harmonisation de langues différentes, d'histoires, croyances et traditions qui visent des valeurs universelles telles que la liberté, la paix, la démocratie et le respect des droits de l'homme." explique M. Vidal-Quadras. 267133939.gif

Le point d'orgue de ce printemps de l'Europe sera comme chaque année la semaine du 9 mai, fête de l'Europe, au cours de laquelle de nombreuses manifestations seront organisées dans l'ensemble de l'Europe.

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vendredi, 28 mars 2008

Le Forum de Paris s'ouvre aujourd'hui

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1124788598.jpgLe Forum de Paris rassemble les chefs d'entreprise, scientifiques, universitaires, journalistes de la communauté internationale, désireux de dialoguer et d'échanger par-delà la Méditerranée. Depuis 2004, l'Unesco abrite ses rencontres. La première édition avait pour thème « Le choc des civilisations ». Un an plus tard, le Forum s'interrogeait sur les défis posés par l'euro-méditerranée et poursuivait ses réflexions en 2007 sur le bilan de 50 ans d'Union européenne. Durant tout ce week-end, des personnalités du monde politique et économique se pencheront sur la récente adoption du projet européen d'une Union pour la Méditerranée qu'ils nourriront de leurs réflexions. RFI, partenaire de l'évènement, sera présente en direct de l'Unesco.

 

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vendredi, 14 mars 2008

Le Parlement européen fête ses 50 ans !

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1501518286.jpgLe 19 mars 1958, l'Assemblée parlementaire européenne tenait sa première réunion constitutive à Strasbourg. Elle comptait alors 142 membres, parlant quatre langues. Ces derniers étaient alors désignés, et non élus, et ne disposaient que de faibles pouvoirs consultatifs.

Aujourd'hui, on compte 785 députés européens, s'exprimant dans 23 langues officielles et élus au suffrage universel direct depuis 1979. Entre-temps, l'Assemblée parlementaire européenne est devenue Parlement européen, le 30 mars 1962.

En 50 ans, le Parlement européen n'a pas seulement gagné en nombre de députés. Ses pouvoirs se sont élargis, d'un rôle consultatif vers un statut de co-législateur sur une grande majorité de sujets. Le traité de Lisbonne étendra encore les compétences du Parlement européen. 346061346.jpg

Le Parlement européen a célébré cet anniversaire mercredi 12 mars à Strasbourg au cours de sa session plénière. Une séance solennelle a réuni les eurodéputés, les anciens présidents du Parlement européen, des représentants des parlements des Etats membres ainsi que des autres institutions européennes. Les interventions de Hans-Gert Pöttering, Président du Parlement européen, de José Manuel Barroso, Président de la Commission, et de Janez Janša, Premier ministre slovène, Président en exercice du Conseil, ont été suivies par un concert de l'Orchestre des jeunes de l'Union européenne.


Les dates-clés du Parlement européen :

19 mars 1958 Session constitutive de la nouvelle Assemblée parlementaire européenne (11h, Strasbourg): le PE a le droit d'être consulté par le Conseil. Pouvoir consultatif
30 mars 1962 L’Assemblée parlementaire décide de s’appeler "Parlement européen" (PE).  
22 avril 1970
 
Signature à Luxembourg du Traité portant modification de certaines dispositions budgétaires: accroissement des pouvoirs budgétaires du PE suite au remplacement des contributions financières des États membres par des ressources propres. Pouvoirs budgétaires
15 octobre 1973 Le Conseil arrête une série de mesures visant à améliorer ses relations avec le PE dans le domaine de la conclusion des accords commerciaux et amélioration de la procédure de consultation de l'Assemblée. Conseil/PE
9 et 10 décembre 1974 Le Sommet de Paris décide de l'élection au suffrage direct du PE. Election directe
4 mars 1975 Déclaration commune instituant une procédure de concertation suite à l’accroissement des pouvoirs budgétaires de l’Assemblée. Concertation
 
22 juillet 1975
 
Signature à Bruxelles du Traité portant modification de certaines dispositions financières des traités. Il renforce les pouvoirs budgétaires de l’Assemblée (le PE obtient le droit de rejet du budget et de donner décharge à la Commission sur l’exécution de celui-ci); en vigueur le 1er juin 1977. Pouvoirs budgétaires
20 septembre 1976 Adoption à Bruxelles de l’Acte portant élection des représentants à l'Assemblée au suffrage universel direct. Acte élection directe PE
7-10 juin 1979 Première élection du PE au suffrage universel direct (410 membres). 1ère élection du PE
14 février 1984 Adoption du rapport Spinelli sur le Traité de l'Union européenne Avant-projet de traité sur l'Union européenne
29-30 juin 1987 Conseil européen de Bruxelles. Pour la première fois, le Conseil européen entend le président du PE avant l'ouverture des travaux. Participation au sommet de Bruxelles
1er juillet 1987
 
Entrée en vigueur de l'Acte unique européen (AUE). Officialisation de l’appellation ''PE''. Introduction des procédures de coopération (droit à une seconde lecture) et d’avis conforme (nécessaire pour la conclusion des accords internationaux et l'élargissement). AUE: Coopération et Avis Conforme
7 février 1992
 
Signature à Maastricht du Traité sur l'Union européenne. Introduction de la procédure de codécision (avec la procédure de conciliation, applicable à 15 bases légales). Le PE a aussi le droit d'approuver la Commission et de nommer le Médiateur européen. Entrée en vigueur le 1/11/1993. Traité de Maastricht:
Codécision
18 janvier 1995 En séance plénière, les députés européens votent (417 pour, 104 contre) la nomination de Jacques Santer au poste de président de la prochaine Commission européenne. Nomination de la Commission
2 octobre 1997 Signature du Traité d’Amsterdam: simplification de la procédure de codécision, extension à 32 bases légales et droit d'approuver le Président de la Commission.. Entrée en vigueur: 01/05/1999. Traité d'Amsterdam: approbation du Président de la Commission
26 février 2001 Signature du Traité de Nice: extension de la codécision à 37 bases légales, Entrée en vigueur: 01/02/2003. Traité de Nice
Août-octobre 2007 Travail de la CIG sous le contrôle du PE, via ses trois représentants. CIG
12 décembre 2007 Signature et proclamation de la Charte des droits fondamentaux à Strasbourg (session plénière) Charte des droits fondamentaux
13 décembre 2007 Signature du Traité de Lisbonne: extension de la codécision à presque 90 bases légales. Droit de nommer le Président de la Commission, sur proposition du Conseil européen (qui doit tenir compte des résultats des élections). Traité de Lisbonne:
Nomination Président de la Commission


Source: « Les institutions de l'Union  européenne », deuxième édition, Presse universitaire d'Oxford, Oxford,  édités par John Peterson et Michael Shackleton.

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mardi, 11 mars 2008

Les dix priorités européennes du groupe PPE-DE

Le Groupe PPE-DE (groupe du Parti Populaire Européen et des Démocrates Européens) au Parlement européen a présenté officiellement cette semaine ses Dix Priorités pour 2008 - 2009. 

Par leurs efforts et leur engagement, les 288 Députés européens qui siègent au Groupe du PPE-DE, la force politique la plus influente du Parlement européen, s'emploient à construire une Europe qui offre des perspectives d'avenir, et qui réponde aux préoccupations majeures des 500 millions de citoyens européens.

Dans la perspective des élections européennes, le Groupe du PPE-DE s'est fixé dix priorités, rassemblées autour de quatre visions pour un avenir plus serein: Une Europe des valeurs; Une Europe de la croissance; Une Europe de la sécurité et Une Europe de la solidarité :

I) POUR UNE EUROPE DES VALEURS, grâce à :1469240466.JPG

1) la défense de valeurs fortes ;
2) une relation transatlantique solide et profonde ;
3) le développement et l'approfondissement de la politique de voisinage et la poursuite de la politique d'élargissement.

II) POUR UNE EUROPE DE CROISSANCE ET DE PROSPÉRITÉ, grâce à:

4) l’achèvement d'un marché unique efficace et ouvert et la poursuite des objectifs de la Stratégie de Lisbonne afin de promouvoir une société européenne dynamique, innovante, et fondée sur la connaissance;
5) la définition de ressources propres à l'UE dans un avenir proche et la stabilité budgétaire et l'indépendance de la politique monétaire.

III) POUR UNE EUROPE PLUS SURE, grâce à :

6) l'intensification de la lutte contre le terrorisme  et pour la protection des citoyens contre la criminalité organisée;
7) une politique énergétique cohérente dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et d’un développement durable ;
8) la sécurité et la sureté alimentaire ;
9) une politique commune de l'immigration.

IV) POUR UNE EUROPE PLUS SOLIDAIRE, grâce à :

10) une solidarité renforcée entre les États membres notamment dans le cadre de la politique de cohésion et la défense des valeurs du modèle social européen.


Si vous voulez en savoir plus sur ces priorités, vous pouvez consulter le Décalogue du groupe PPE-DE.

http://epp-ed.europarl.eu.int/Activities/docs/year2008/de...

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jeudi, 06 mars 2008

L'Espagne aussi vote dimanche

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Le parti socialiste (PSOE) dirigé par le Premier ministre sortant José Luis Zapatero s’achemine vers une victoire aux élections législatives de dimanche. Les sondages réalisés au terme du débat télévisé lundi 3 mars qui opposait Zapatero au candidat de la droite, Mariano Rajoy, ont confirmé l’avance du PSOE d’au moins quatre points.

"Zapatero a creusé l’écart", confirme Adeline Percept, correspondante de France 24 à Madrid. "Mariano Rajoy est apparu comme un homme du passé se contentant de critiquer les quatre dernières années de gouvernement."

Pourtant l’élection ne semble pas susciter le même enthousiasme qu’en 2004 quand, porté par un sursaut populaire, le PSOE avait créé la surprise en défaisant le Parti populaire (PP) de José Maria Aznar, sanctionné pour sa mauvaise gestion des attentats de Madrid de mars 2004.

"Durant la campagne, les partis sont restés extrêmement vagues sur certains problèmes compliqués comme l’organisation de l’Espagne ou l’immigration", note Barbara Loyer, de l’Institut français de géopolitique à l’Université Paris VIII.

Dans un éditorial du 3 mars, le fondateur du quotidien pro-gouvernemental El Pais Juan Luis Cebrian dénonçait "l’utilisation permanente de la peur par les politiques, pour s’attirer des sympathies et obtenir des adhésions." La critique visait surtout M. Rajoy , accusé de faire une campagne anxiogène en concentrant ses attaques sur l’économie et la politique d’immigration. Barbara Loyer tempère ces critiques. Pour elle, la gauche espagnole aime agiter l’épouvantail du franquisme en accusant le PP de catastrophisme.

Promesses électorales sur fonds de ralentissement économiques

Ce qui change la donne en 2008, c’est l’économie, qui donne des signes d’essoufflement. Après des années de croissance annuelle de plus de 3,5 %, les projections pour 2008 ne dépassent pas 2 %. La hausse du taux de chômage pourrait atteindre 9 % d’ici la fin de l’année et le taux d’inflation est élevé, autour de 4,4 % pour le seul mois de février 2008.

"José Luis Zapatero a réussi à faire passer un message clair en attribuant les difficultés au ralentissement de l’économie mondiale et aux conséquences de la crise des subprimes", explique Adeline Percept, ajoutant : "Zapatero répète que l’Espagne garde un des plus fort taux de croissance européen et qu’elle a dépassé l’Italie en terme de PIB par habitant."

Malgré la présence de nombreux partis, la campagne est dominée par la lutte entre les deux grands partis. Les dirigeants du PP et du PSOE rivalisent de promesses en direction des jeunes et les classes moyennes, les plus touchés par le chômage et la hausse des prix. Mariano Rajoy promet des exonérations fiscales pour les bas salaires alors que Zapatero s’engage à relancer la croissance par l’augmentation du salaire minimum, du minimum vieillesse et la création d’une allocation-logement pour les jeunes.

Dans ce contexte difficile, la question de l’immigration a pris un tour particulièrement polémique. Mariano Rajoy a mis au centre de sa campagne le thème des immigrés en accusant le PSOE de laxisme pour avoir régularisé en 2005 près de 700 000 travailleurs clandestins. Le conservateur a promis l’adoption de mesures contraignantes, dont un contrat d’intégration par lequel les étrangers s’engageraient à respecter les coutumes espagnoles et veut empêcher toute future régularisation massive.

Mais la question nationale n’a finalement pas occupé la place que certains, comme Barbara Loyer, attendaient. Le PP s’est contenté de critiquer l’octroi d’un statut donnant plus d’autonomie à la Catalogne et les velléités de négociations du PSOE avec les indépendantistes basques, l’accusant de solder l’unité nationale.

Quant au grand chantier social ouvert sous le gouvernement socialiste, la légalisation du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels, l’autorisation de la recherche sur les cellules souches ou la fin de l’éducation religieuse obligatoire, il semble avoir remporté l’aval d’une population qui se prononce à 80 % catholique.

En cas de victoire des socialistes, reste à voir de quelle majorité ils disposeront pour former un gouvernement. C’est l’absence de majorité absolue qui avait fait chuter Felipe Gonzales en 1996, ouvrant la voie à huit ans de règne PP.

Selon Adeline Percept, le PSOE pourrait faire appel à la Gauche unie (IU) pour former une majorité. Ce parti serait prêt à monnayer sa collaboration au prix d’une remise à plat de la loi sur l’IVG. Un sujet que le parti de M. Zapatero s’est attaché à éviter de peur se mettre une majorité d’électeurs contre lui.

 

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vendredi, 22 février 2008

Comparaison du Traité simplifié avec la Constitution rejetée en 2005

Reportage France 2, 19 octobre 2007.

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mercredi, 20 février 2008

Le Premier Ministre expose les 4 priorités de la présidence française à Strasbourg

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Strasbourg plus que jamais au coeur de l'Europe!

Cette semaine, pour la deuxième fois, je participe à la session mensuelle du Parlement Européen et déjà, les choses s'accélèrent à mesure qu'approche le 1er juillet, date de la présidence française de l'Union Européenne.

En marge des réunions de commission, de groupe et naturellement de la session proprement dite, les rencontres avec les ministres français se multiplient: Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports d'abord, François Fillon, Premier Ministre ensuite.

Le chef du gouvernement français a pu ainsi rappeler les 4 priorités de la présidence française:

- Climat et énergie

- Immigration et asile

- Défense européenne

- Politique agricole

Mais surtout, à Strasbourg, au Parlement Européen, il a pu affirmer que, grâce à la ratification du Traité de Lisbonne, la France est de nouveau au coeur de l'Europe.

Il a demandé à tous les parlementaires européens français, quelle que soit leur étiquette, de faire oeuvre pédagogique pour expliquer aux Français les institutions européennes et pour leur dire combien l'Europe est importante pour notre avenir.

Au fond, et je le ressens tous les jours davantage, la construction de l'Europe est comparable à celle de nos communautés de communes ou d'agglomération: nous sommes tous différents mais nous avons tous un destin commun et nous sommes condamnés à réussir ensemble ou à ne plus exister.

Nos intérêts particuliers ou nos mentalités peuvent parfois s'opposer mais il nous faut élever le débat pour nous rassembler, unis dans la diversité, autour de l'intérêt général.

 

Alors, oui, après l'intervention du Premier Ministre, je me suis sentie ce mardi encore un peu plus fière d'etre Française et donc profondément Européenne!

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vendredi, 15 février 2008

La Bulgarie est entrée dans l'Hymne à la Joie

Lorsque la Bulgarie a rejoint l'Union européenne le 1er Janvier 2007, nous avons avancé encore plus vers l'unification de la famille européenne et mis fin à cette immonde balafre imposée par le Rideau de fer sur notre beau continent pendant tant d'années.

Liberté!

 

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jeudi, 07 février 2008

La Constitution européenne ressuscitée par les poètes

"Il n'existe pas de peuples grands et petits
Nul d'eux n'est supérieur à aucun d'eux
Chaque langue est une infinie richesse
Un moyen d'entendre le monde entier".

 

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Oui c'est elle, revisitée par un "Collectif de poètes bruxellois", qui s'est lancé le défi de rédiger une Constitution en vers avant les élections européennes de 2009.

Le 31 janvier, journée de la Poésie aux Pays-Bas et en Flandre, le Collectif, accueilli par André De Munter et le Bureau d'information de Bruxelles, est venu présenter au Parlement européen le préambule de cette Constitution lyrique, en français et en néerlandais.

Le public était au rendez-vous, plus cosmopolite que celui qui remplit habituellement les salles de réunions de commissions.

Selon David Van Reybrouck, littérateur et chroniqueur flamand, initiateur de cette Constitution lyrique, il s'agit, par le truchement des poètes, de permettre aux citoyens de se réapproprier un projet européen dont ils se sentent aujourd'hui éloignés. Continuer à "rêver, penser, négocier cette vraie Europe" en "citoyens libres et engagés".

Par écran interposé, l'ancien vice-président de la Convention européenne Jean-Luc Dehaene, s'est félicité de cet élan constitutionnaliste lyriquement citoyen.

aee37467be43e75825f43a33c82109e4.jpgCar même s'il se réjouit, comme la majorité de ses pairs, que le Traité de Lisbonne ait sauvegardé l'essentiel de la Constitution défunte, il regrette qu'on ait désormais "un texte de même valeur que la Constitution... mais que personne ne comprend".

Regrets partagés par Anne Van Lancker, députée européenne et présidente du Mouvement européen en Belgique, qui a prodigué ses encouragements au Collectif et s'est montrée sévère vis-à-vis d'un Traité "illisible et inaccessible".

 

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mardi, 05 février 2008

Choisissez le dessin de la nouvelle pièce de 2 euros!

Ce dessin est choisi par les citoyens et résidents de l'UE qui votent sur le site web créé à cette occasion. Le vote est ouvert du 31 janvier au 22 février 2008.

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L’Union économique et monétaire (UEM) et l’euro

Le 1er janvier 1999, l'euro est devenu la monnaie des onze premiers pays participants et une politique monétaire unique a été mise en place sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Les billets de banque et pièces libellés en monnaie nationale ont subsisté comme subdivisions de l'euro jusqu'à leur remplacement physique par des billets et pièces libellés en euros en 2002.

L'Union économique et monétaire (UEM) est le cadre politique et économique qui soutient l'euro et complète le marché unique de l'Union européenne. L'UEM a permis de brider l'inflation et les taux d'intérêt, au bénéfice des consommateurs et des entreprises, et a favorisé des finances publiques saines et viables. La monnaie unique a supprimé les frais de change et facilité les échanges et les comparaisons de prix entre les 15 pays qui constituent actuellement la zone euro.

Choix du dessin de la pièce commémorative de 2 euros

Pour fêter le 10e anniversaire du lancement de l'UEM et de l'euro, tous les pays de la zone euro vont émettre début 2009 une pièce commémorative de 2 euros comportant le même dessin.

Dans le cadre d'un concours organisé entre les instituts d'émission de la zone euro, les directeurs des Monnaies ont procédé à une présélection; le dessin final est sélectionné exclusivement par les citoyens et résidents de l'UE qui votent sur le site web spécialement créé à cette occasion.

Le dessin gagnant sera celui ayant reçu le plus grand nombre de votes. Une personne sera sélectionnée parmi celles ayant voté pour le dessin final. Elle gagnera un ensemble de pièces de collection en euros d'une grande valeur. Le vote est ouvert du 31 janvier au 22 février 2008. Le dessin gagnant sera annoncé le 25 février 2008.

 

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mercredi, 30 janvier 2008

Discours prononcé lors de l'inauguration de ma permanence

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Chers amis,

Tout d’abord, Merci. Merci d’être venus si nombreux ce soir. Merci de me témoigner votre affection alors que je viens de débuter mon mandat de députée européenne.

Vous avez pris la peine de vous déplacer ce soir pour me soutenir et je suis très touchée par vos marques d’amitié. D’autres personnes n’ont pu être présentes et je tiens à excuser l’absence de :

 

-Claude Gewerc, Président du Conseil Régional de Picardie;

-Monseigneur Jean-Luc Bouillereret, Evêque d'Amiens;

-Serge Camine, Président du Conseil Economique et Social Régional;

-Hervé Morin, Ministre de la Défense, Président du Nouveau Centre;

-Valérie Létard, Secrétaire d'Etat aux Solidarités;

-Margie Sudre, Députée européenne, Présidente de la délégation française du groupe PPE-DE;

-Elisabeth Morin, Députée européenne;

-André Santini, Secrétaire d'Etat à la Fonction Publique;

-Stéphane Demilly, Député de la Somme;

-Nathalie Lavallard, Présidente de l'Union des Comités de Quartiers d'Amiens;

-Jérôme Bignon, Député de la Somme;

-Alain Gest, Député de la Somme;

-Jacques Toubon, Député européen;

-Joseph Daul, Député européen, Président du groupe PPE-DE;

-Céline Lesoudard, Déléguée de la deuxième circonscription de la Somme pour l'UMP, avec qui j'ai travaillé durant de longues années lorsque j'étais Adjointe au Maire en charge du secteur Rive Droite. N'étant pas en France en ce moment, elle a tenu à me laisser un message qui m'a beaucoup ému dont je vous lis un extrait : "Je suis fière et heureuse que tu puisses nous représenter au Parlement européen". Vous comprendrez qu'obtenir un message d'une amie comme Céline qui a travaillé avec moi dans le cadre de l'équipe municipale m'ait touché.

 

« L’Union reflète notre détermination commune de mettre fin à des siècles de conflits et de surmonter les divisions passées de notre continent. (…) Notre Union constitue un projet collectif, un projet de partager notre avenir autour d’une communauté de valeurs. »

Par ces mots, les Etats membres de l’Union européenne avaient scellé le 16 avril 2003 au pied de l’acropole d’Athènes, en Grèce, l’adhésion de dix nouveaux pays, issus pour la plupart de l’ancien bloc communiste.

Depuis bientôt cinq ans, l’engagement pris au sommet de Copenhague fin 2002 pour « Une Europe » est devenu réalité. Et depuis un an, avec l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie, nous sommes 488 millions d’Européens représentés au Parlement européen par 785 députés.

 

Ce tournant que vit l’Union européenne depuis 2003 m’impressionne beaucoup car nous sommes passés en à peine une décennie du statut de Communauté économique européenne à une Europe véritablement politique, indépendante des autres blocs mondiaux.

 

Aussi, chers amis, je vous le dis, lorsque Jean-Louis Bourlanges m’a appelé au début du mois de septembre pour m’annoncer sa décision de me transmettre le flambeau au Parlement européen, j’ai tout d’abord été saisie de vertige. Je suis en effet très attachée à cette ambition européenne de préparer notre avenir autour d’une même communauté de valeurs en restant unis dans la diversité. 

Je remercie du fond du cœur Jean-Louis Bourlanges pour les nombreuses démarches qu’il aura facilitées pour moi auprès des élus et de l’administration européenne. Le jour où je suis arrivée à Strasbourg, même l’officier de sécurité du Parlement avait été prévenu par Jean-Louis qui, plus encore que le spécialiste des questions européennes que nous connaissons tous, est d’abord un homme politique d’une élégance rare.

Saisie de vertige, j’ai très vite pu assumer cette charge grâce à chacun d’entre vous. Car dans les semaines qui ont suivies, tant de personnes autour de moi se sont mises en route et m’ont aidé, par de petits coups de mains ou par des travaux de réflexion. Ce foisonnement que beaucoup ont pu constaté autour de moi m’a énormément touché et je voudrais vivement vous en remercier ce soir. Mon mandat de députée européenne n’existe que grâce à vous . C’est par vous et pour vous que j’agirai et c’est pourquoi, je tiens à remercier publiquement Gilles de Robien, à qui je dois d’avoir été candidate sur la liste « UDF Nord-Ouest Europe » aux élections européennes, dans le cadre d’un accord avec François Bayrou. Et je salue la présence parmi nous de Philippe Preudhomme, adjoint au maire de Béthune, qui fut l’un de mes co-listiers en 2004.

 

En tant que Maire-adjointe chargée de la Démocratie locale dans l’équipe municipale conduite par Gilles de Robien, je me rends compte chaque jour de la créativité et de l’esprit inventif de tous les citoyens et citoyennes amiénois et je veux vous rendre ici un vibrant hommage. Car si notre ville rayonne chaque année davantage, c’est grâce à vos initiatives foisonnantes et audacieuses.

 

Sachez que je ne vous quitte pas, je reste plus que jamais au plus près de vous. Tel un député national ou un sénateur qui se rend en moyenne deux jours par semaine à Paris, j’irai vous représenter de la même façon à Strasbourg et Bruxelles en tant que Députée européenne.

Le reste du temps, vous aurez l’occasion de venir me rencontrer à mon bureau de l’Hôtel de Ville ou à celui de ma permanence européenne du 10, rue Jean Calvin à Amiens, que vous aurez l’occasion de visiter tout à l’heure. C’est là que je travaillerai sur mes dossiers et serai à votre disposition avec mon équipe « de choc » : mes collaborateurs Florence, Valérie, Fabrice et Clément. Sans compter les innombrables bénévoles qui s’y déploieront. Une tasse de café vous y attend et vous êtes d’ores et déjà tous chaleureusement invités à revenir dès que vous le souhaitez pour passer un peu de temps dans cette permanence.

Chers amis, je tiens aussi à attirer votre attention sur un événement majeur qui aura lieu dans quelques jours. Le 4 février prochain, l’Assemblée Nationale et le Sénat français seront réunis en congrès au Château de Versailles pour adopter le Traité de Lisbonne.

Ce nouveau traité n’est pas une Constitution, contrairement aux affirmations des anti-européens. Il modifie à la fois le traité de l’Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne.

 

Ce traité, signé le 13 décembre dernier par les 27 Etats de l’Union poursuit notamment un motif essentiel. S’il réforme en profondeur les institutions de l’Union et réorganise le financement des services publics, il va renforcer la Démocratie au niveau européen. Et c’est là un progrès essentiel.

Le Traité de Lisbonne conforte la place du citoyen dans l’Union européenne, en créant un droit d’initiative citoyen qui vous permet de demander à la Commission de présenter une proposition dans tout domaine d’action européen.

Elus par les citoyens, les députés européens verront leurs pouvoirs renforcés dès lors que le Parlement européen  sera placé au même rang que le Conseil.

C’est pour cela que j’ai choisi d’intégrer la Commission « Transports et Tourisme » ainsi que la commission « Marché intérieur et Protection des consommateurs » où se pratiquent justement ce principe d’égalité dans les décisions entre le Parlement et le Conseil de l’Union européenne. Deux commissions importantes qui seront très utiles pour votre vie de tous les jours. J’agirai ainsi toujours plus pour :  

 

-Défendre vos droits en tant que consommateurs, souvent malmenés. Je pense notamment à tout ce qui concerne les contrats souscrits avec les différents opérateurs Internet. Les exemples de litiges sont légion et il convient de mieux les réguler.

 

-Défendre le tourisme. La circonscription Nord-Ouest s’étend de Malo-Les-Bains au Mont-Saint-Michel. J’agirai ainsi pour préserver et rendre notre littoral attractif.

 

-Développer les transports. Nous nous devons de tout faire pour rendre la ligne TGV Paris-Londres par Amiens effective et je me battrai pour cela à mon niveau, à Strasbourg et Bruxelles.

Lors de la première commission à laquelle j'ai assisté mardi dernier dans la Capitale Belge , j'ai eu l'occasion de travailler avec mes collègues, sur une étude intitulée : "Les conséquences de la croissance du secteur des compagnies aériennes à bas coûts", on dit aussi low coasts, "en Europe." La Picardie est particulièrement concernée par ce sujet avec la présence sur notre territoire de l'aéroport de Paris-Beauvais-Tillé, qui fait justement appel à ces compagnies aériennes. Oui, j'ai pu voir à quel point l'Europe était concrète et présente au quotidien de vos vies. J'ai ressenti cette première séance comme un beau pied de nez à tous ceux qui pensent que l'Europe n'est pas connue et ne constitue qu'une vaste technocratie.

Enfin, la charte des droits fondamentaux sera opposable. Les citoyens pourront désormais faire valoir leurs droits devant un juge s’ils estiment qu’une mesure adoptée par l’Union compromet un droit, une liberté ou un principe énoncé par ladite charte. C’est là une conquête essentielle pour près de 500 millions d’Européens.

Oui, je suis fière et heureuse d’entrer au Parlement européen à l’heure où chacun d’entre vous devient acteur à part entière de l’Europe et surtout, au moment où la France s’apprête à assurer la Présidence de l’Union européenne. Je salue en ce sens la volonté du Président de la République Nicolas Sarkozy de replacer notre pays au cœur de la Construction européenne. Je l’aiderai de toutes mes forces, au sein du groupe du Parti Populaire Européen au Parlement.

 

Je terminerais en adaptant à ma mode une citation de Robert Schuman, le père de l’Europe : « C’est parce que je suis Amiénoise que je suis une habitante de la Somme. C ’est parce que je suis une habitante de la Somme que je suis Picarde. C’est parce que je suis Picarde que je suis française. Et c’est parce que je suis française que je suis profondément européenne. Toute notre vie est faite de ces cercles concentriques, source de liberté. »

C’est aussi et surtout parce que vous êtes mes amis que j’ai pu devenir Une députée parmi 785 élus européens à Strasbourg.

 

Près d’une autre cathédrale Notre-Dame, non loin du Rhin si souvent rougi par le sang des guerres fratricides entre la France et l’Allemagne, dans une ville où bat plus que jamais le cœur de l’Europe, je serais la représentante de la chaleur et de l’esprit bon enfant si caractéristiques de notre coin de France. Et j’apporterai votre esprit si singulier : celui qui ne renonce jamais et croit toujours en la capacité de l’homme à se remettre debout.

Cet esprit singulier, je le cultiverai plus que jamais à Strasbourg et Bruxelles où je vous défendrai quelques jours par mois. Le reste du temps, je serai à Amiens auprès de vous.

 

Pour vous à Strasbourg, pour vous à Bruxelles, avec vous à Amiens. Ma seule motivation : Amiens et les Amiénois.

 

Unis dans la diversité, je vous souhaite la bienvenue dans cette permanence, la vôtre!

 

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mardi, 29 janvier 2008

Inauguration de ma permanence : Discours de Florence et Fabrice, mes assistants parlementaires

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(Florence)

Bonsoir à tous !

Faisons d’abord les présentations : Fabrice Hinschberger…

(Fabrice)

…Florence Rangeon. Et nous sommes les assistants parlementaires de Brigitte Fouré.

Chers amis, la vie politique de Brigitte Fouré est un enchantement et vous le démontrez une nouvelle fois ce soir par votre présence massive.

La vie politique de Brigitte, et nous nous en rendons compte chaque jour, c'est aussi une inépuisable source de rencontres. Il n'est donc pas très étonnant de voir Brigitte Fouré accéder aujourd'hui au mandat de Députée européenne car, au coeur de la construction européenne, est justement inscrite cette idée de rencontre et de paix au-delà de ce que certains appellent encore des frontières.

L’Union européenne, c'est une famille de pays européens démocratiques décidés à œuvrer ensemble pour la paix et la prospérité. Ce n’est pas un État destiné à se substituer aux États existants, mais ce n'est pas non plus uniquement une organisation de coopération internationale. L’Union européenne est, en fait, unique en son genre. C'est une sorte d'OVNI politique, comme aimait à le rappeler Jacques Delors. Et c'est pour cela que Brigitte, femme politique pas comme les autres, singulière et indépendante, y accomplira de très grandes choses.

L'idée d'une unification politique des pays du continent européen, en germe depuis le XVIIIè siècle, est apparue plus que jamais indispensable dans l'Europe dévastée de l'Après-guerre. De cette volonté émerge l’Union européenne, qui malgré une histoire traversée de crises, est parvenu à l'unification économique et politique de 27 pays européens.

Nous allons à présent vous présenter tout le dispositif qui est mis en place autour de notre nouvelle députée européenne. C'est un travail qui nous a mobilisé durant de longs mois et je voudrais remercier à ce titre Jean-Christophe Parisot qui a été un ami fidèle sur cette route exigeante de l'engagement politique européen.

Si l'une ou l'autre des activités proposées vous intéresse, des bénévoles viendront à vous durant la soirée ou seront disponibles derrière des stands. Ils seront à votre entière disposition pour vous donner tous les renseignements que vous souhaitez.

(Florence)

Oscillant entre Amiens, Strasbourg et Bruxelles, l’action de Brigitte, notre Députée européenne , au service de la circonscription Nord-Ouest, composée du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie et de la Normandie , s’articule autour d’un dispositif bien huilé, que nous allons vous présenter :

Il ya tout d'abord, et c'est la raison pour laquelle vous êtes là ce soir... :

Une permanence ouverte sur l’Europe.

Au 10, rue Jean Calvin, à Amiens, Brigitte Fouré vous accueille avec son équipe dans une permanence flambant neuve !

Une permanence, mais aussi :

Une équipe de choc

Valérie, Florence, Clément et Fabrice forment l’ « équipe de choc » de la Députée européenne.

(Fabrice)

Une équipe de choc n'est pas une équipe de choc sans...

Des bénévoles motivés

Accueil du public, mises sous pli, rangement et petits travaux d’entretien : rien ne fait peur aux bénévoles de la permanence…

Parce que Brigitte est une députée européenne qui exerce son mandat avec les citoyens, elle a décidé de créer dès le mois de décembre 2007 :

Le Conseil de la Société Civile « Amiens Horizon Europe »

En dehors de tout clivage politique, 14 « sages » connus pour leur singularité et leur indépendance ont à cœur de partager leur expérience de vie professionnelle ou sociale en se projetant dans l’avenir.

Une fois par trimestre, la Députée européenne préside ce conseil et fait le point avec eux sur les projets du Parlement européen. Véritable « baromètre du terrain », les membres de ce conseil sont la Voix des Citoyens de l’Union au sein du mandat de Brigitte Fouré.

Et pour en savoir plus, nous accueillons sans plus attendre deux membres du Conseil Amiens Horizon Europe : Marie-Josée Jumez et Pascal Goujon.

(Intervention de Marie-Josée Jumez et Pascal Goujon)

Au-delà du Conseil de la société civile, vous pouvez soutenir et aider Brigitte dans ses nouvelles fonctions en adhérant à l'association :

"Les Amis de Brigitte Fouré"

Pour soutenir l’action de la Députée européenne dans la durée, rien de plus simple : vous aurez l’occasion d’adhérer tout à l’heure à cette association « Les amis de Brigitte Fouré », présidée par Jean-Christophe Parisot.

Vous serez ainsi tenus informés au quotidien du travail de la Députée européenne au moyen d’une Newsletter sur Internet, d’un journal « papier » et serez invités régulièrement à des manifestations dans le sillage de Brigitte.

Et pour vous donner quelques explications supplémentaires, j'appelle le Président Jean-Christophe Parisot qui, je l'espère, enregistrera ce soir des dizaines d'adhésions grâce à vous!

(Intervention de Jean-Christophe Parisot : voir ci-dessous)

(Florence)

Si vous aimez l'Art, vous palpiterez désormais pour...

Les coups de coeur de Brigitte.

Brigitte s’engage à oeuvrer pour une véritable politique culturelle européenne. Chaque mois, un artiste de la circonscription Nord-Ouest exposera une de ses toiles au sein de la permanence de la députée européenne. Il accèdera ainsi au titre symbolique d’ « artiste européen du  mois » et sa création se verra estampillée « coup de cœur de Brigitte » lors d’un chaleureux vernissage. La première artiste à s’inscrire dans cette action est Francine Brandicourt, dont vous pouvez admirer l’œuvre « Rêve de paix » depuis le 18 janvier et jusqu’au 21 février.

Nous vous présentons à présent...

Les petits-déjeuners de Brigitte.

Chaque vendredi de 8 heures à 9 heures à la permanence, dès le 1er février, la Députée européenne invite les forces vives de sa circonscription à échanger autour d’un petit déjeuner convivial. L’occasion d’appréhender les enjeux et les difficultés qui font la réalité des acteurs de terrain.

Pour rendre visite à Brigitte, vous pouvez revenir dès que vous le souhaitez à notre permanence, mais il y a aussi :

Le Parlement européen

A l’occasion de la session plénière mensuelle de Strasbourg ou du travail dans les commissions parlementaires et des sessions supplémentaires, qui ont lieu à Bruxelles, n’hésitez pas à venir visiter le Parlement européen.

Chaque Eurodéputé est habilité à recevoir des groupes, il suffit de prendre contact avec son cabinet.

Fabrice et moi seront très heureux de faciliter votre déplacement au cœur du travail législatif européen.

Vous le voyez,

le mandat de Brigitte Fouré au Parlement européen vous concerne tous en tant que citoyen et vous y serez pleinement impliqués grâce à la volonté de votre nouvelle députée européenne.

Députée européenne : le terme mérite bien d'être féminisé car, si l'on parle beaucoup des Fondateurs de l'Europe, tels Jean Monnet, Robert Schuman, Alcide de Gasperi, Paul-Henri Spaak ou Konrad Adenauer, il est bon de rappeler que les femmes y ont pris également une part très importante.

(Fabrice)

Le nom même de notre continent prend ses sources dans la mythologie.

Zeus fut séduit par une jeune princesse, Europe, la fille du roi de Phénicie. Il se métamorphosa en taureau pour s'approcher de la jeune fille et de ses compagnes qui jouaient sur une plage. Europe n'hésita pas à monter sur son dos ; c'est alors que le dieu l'enleva et traversa la mer jusqu'en Crète pour s’unir à elle. C’est de cette union entre un dieu grec et une princesse qui serait aujourd’hui libanaise, que vient le nom de notre continent : l’Europe. La rencontre et le dialogue interculturel sont donc inscrits au fondement même de notre identité.

Longtemps après les amours de Zeus et d’Europe, beaucoup de femmes ont contribué à construire notre société européenne et nous devons évoquer la mémoire de Marga Klompé, députée néerlandaise démocrate-chrétienne dans le premier Parlement européen, en 1952.

Simone Veil, première femme élue Présidente du Parlement européen par des députés élus pour la première fois au suffrage universel direct, en 1979.

Femme, Juive, rescapée de la déportation, l'élection de Simone Veil à la présidence de l'Assemblée européenne, à Strasbourg, ville biculturelle, est plus qu'un symbole. C'est l'un des retournements historiques les plus impressionnants du XXème siècle. Ce jour-là; l'Europe a gagné son âme.

Grâce à l'engagement de femmes comme Marga Klompé ou Simone Veil, d'autres femmes ont elles aussi pu porter et incarner l'Union européenne. Et ce n'est pas pour rien que le Parlement européen est aujourd'hui l'une des assemblées où les femmes sont les plus représentées au monde.

Aujourd'hui, ces femmes s'appellent notamment

Nicole Fontaine, qui fut Présidente du Parlement européen de 1999 à 2002 et qui siège dans l'hémicycle juste à côté de Brigitte,

Pervenche Bérès,

Astrid Lulling, députée européenne dès 1965,

Margie Sudre, Présidente de la délégation française du groupe dans lequel siège Brigitte : le Parti Populaire Européen et des Démocrates Européens (PPE-DE),

Frédérique Ries,  et maintenant,

Brigitte Fouré.

Demain, d'autres femmes entreront au Parlement européen car, si nous sommes 27, il y aura un jour une Europe des 35 et la famille sera alors pleinement au complet. Ces femmes seront Bosniaques, Croates, Suisses, Turques, Ukrainiennes ou Norvégiennes…

Vous aussi, ce soir, vous êtes venus dire que vous souhaitiez vous inscrire dans cette histoire et porter, enfin, une Amiénoise sur le chemin étoilé de Strasbourg.

A l'aube de la Présidence française de l'Union européenne, le travail à accomplir est immense. Nous réussirons tous ensemble.

Alors, pour finir, nous nous permettrons de reprendre les mots de Simone Veil :

(Florence)

"Cette construction européenne, c’est ce qui rattrape pour moi le passé, c’est ce qui m’a empêché d’être trop pessimiste. Pour mes enfants et mes petits-enfants, c’est très important ce qu’on leur a apporté, c’est ce qui nous fait pardonner au vingtième siècle.

Ça a donc été un des engagements très forts de ma vie. Je me suis dit que la revanche n’apporterait rien, et qu’il fallait gérer l’avenir pour les générations futures. Et, aujourd’hui, je pense que vraiment tout ce que l’Europe a apporté a été une grande chance. Il faut remercier ceux qui ont eu le courage de la faire. Il leur fallait aussi de l’imagination pour organiser des institutions qui permettent à la fois de mener des politiques communes tout en préservant la souveraineté.

« Le monde devient de plus en plus puissant. On a des Etats continents. Si les Européens ne s’unissent pas à la fois pour avoir un marché commun et au moins un démarrage de politique étrangère sur les questions les plus importantes, ils ne résisteront pas."

(Fabrice)

Merci à vous tous d'être venus ce soir pour dire que vous souhaitez résister et être une puissance dans la mondialisation et Merci à toi, Brigitte, pour nous permettre d’engager cette belle aventure.

Car désormais, et pour très longtemps, unis dans la diversité, nous avons une vraie députée européenne à Amiens.

Ensemble, à ses côtés, avec l'énergie et la force qui caractérisent si bien les Amiénois, nous transformerons les raisons d'Etat en Etat de Grâce.

Vive l'Europe et, au nom de toutes les personnes réunies ici ce soir :

(Florence et Fabrice, ensemble)

 

Bonne chance Brigitte!

 

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Inauguration de ma permanence : Discours de Jean-Christophe Parisot, Président des amis de Brigitte Fouré

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Chers Amis,

Quelle bonne nouvelle ! Cette inauguration est le signe qu’une nouvelle de générations de citoyens est en train de voir le jour à Amiens !

Des citoyens européens, des citoyens libres de faire leurs choix en dehors de l’étroitesse d’esprit, de la langue de bois. Des citoyens qui veulent s’engager pour une métropole moderne dans un continent uni.

Avec un véritable attachement aux valeurs du centre et du centre-droit, de l’humanisme démocrate-chrétien du trio Gasperi-Schumann-Adenauer, l’Europe de l’Atlantique à l’Oural est notre avenir. L’avenir d’Amiens et des Amiénois.

Ami de Brigitte depuis 25 ans, conseiller de Gilles de Robien depuis 18 ans, citoyen d’Amiens depuis 15 ans et diacre de ce diocèse depuis 6 ans, je n’ai pas hésité un seul instant à présider cette nouvelle association !

Pas de doute! Tous ceux qui connaissent Brigitte Fouré apprécient son dynamisme, son sens de l'écoute, sa disponibilité authentique. Proche de tous, loyale, sans esprit partisan, rares sont les élu(e)s de cette qualité ! !

Seule parlementaire membre du conseil municipal d'Amiens, Brigitte Fouré est la personnalité qui nous sensibilise le plus à l'avenir de notre ville en Europe.

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous impliquer à ses côtés. Merci à tous ceux qui se sont déjà inscrits sur le site de l’association, dont de nombreux élus d’Amiens-Métropole et de la Somme ! L'amitié, la complicité, qui nous unit à Brigitte Fouré prennent enfin corps aujourd'hui! Les nombreux amis de Brigitte vont désormais pouvoir se réunir, s'informer et agir !

Chacun selon sa disponibilité, ses idées va pouvoir participer à cette dynamique citoyenne. Membres de la société civile, simples habitants, membres de comités de quartiers, parents d'élèves, commerçants, etc. Qui n'a pas envie de remercier Brigitte, envie de l'aider ?

Jean Monnet le Père de l’Europe disait « La modernisation est un état d'esprit. ». Nous savons que Brigitte participe à cette modernisation.

 

Vive Amiens en Europe !

 

Longue vie aux Amis de Brigitte Fouré !

 

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lundi, 28 janvier 2008

L'album photo de l'inauguration est disponible!

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Vous pouvez retrouver toutes les photos de l'inauguration de ma permanence sur l'album photo située à droite de ce blog.

Encore merci à tous ceux qui m'ont manifesté leur soutien jeudi dernier...

 

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vendredi, 25 janvier 2008

Europe de voyage, Europe de partage

Hier soir, plus de 400 personnes ont assisté à l'inauguration de ma permanence. Je remercie chaleureusement tous ceux qui ont souhaité se joindre à moi pour cet événement. Toutes ces marques d'affection m'ont beaucoup touchée.

Dans quelques jours, un album photo sera disponible sur ce blog et vous ne manquerez pas une miette de cette soirée.

Pour l'heure, je tiens à publier le texte de Sofia Taïri, qui a tenu à m'écrire un poème en lien avec l'europe et qui a pris la parole lors de la soirée pour le lire à l'assistance. Merci Sofia! 

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Europe de voyage

Europe de partage

Sous les couleurs de chaque pays

Malgré les différences, on est tous unis

Les frontières sont nos liens

Qui nous mènent vers demain.

Ou qu'on aille ici, là-bas

On est toujours un peu chez soi.

Offrir un bouquet de fleurs

C'est comme tendre un bout de son coeur

Aux gens qui en ont besoin

Comme ceux qui demandent du pain

Europe de voyage

Europe de partage

On unit tous ces pays

En aidant les gens

A trouver un but dans leur vie

Sans oublier les enfants.

 

Sofia Taïri

 

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jeudi, 24 janvier 2008

Inauguration de ma permanence européenne

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Vous êtes tous chaleureusement invités ce soir à l'inauguration de ma permanence européenne dès 18 heures.

Adresse : 10, rue Jean Calvin, Amiens.

Clément est à votre service au 03 22 72 86 50.

Ma permanence est ouverte du lundi au vendredi de 10 à 12 heures et de 14h 30 à 17h 30. Possibilité de rendez-vous au numéro de téléphone indiqué ci-dessus.

 

Photo : Florence Rangeon, une de mes deux assistants parlementaires et Clément-Hernandez-Detaille, qui assure le secrétariat général de mon cabinet, lors de l'ouverture de ma permanence au public le 2 janvier dernier.

13:25 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 23 janvier 2008

Je débute mes travaux en commission, à Bruxelles

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Après ma première session parlementaire à Strasbourg du 14 au 17 janvier, cette semaine me permet d'assister aux premières réunions des commissions dans lesquelles je siège à Bruxelles: la commission des transports et du tourisme et la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.

L'ambiance, studieuse, est la même et je suis frappée de constater le sérieux et la qualité des interventions. Les débats sont courtois même si les clivages politiques apparaissent clairement. Les arguments sont échangés, essentiellement en allemand, anglais et français. Merci aux interprêtes qui font un travail remarquable: on en oublie même qu'on porte un casque pour la traduction! Mais on regrette quand même de ne pas maîtriser correctement plusieurs langues...

 

"L'Europe s'intéresse vraiment aux personnes"

 

La présentation d'un rapport sur les conséquences du développement des compagnies aériennes à bas coût en Europe suscite de nombreuses réactions. Il est beaucoup question de Ryanair (voir l'illustration ci-dessus), entreprise que l'on connaît bien en Picardie puisqu'elle est implantée à Beauvais: décidément, je ne suis pas dépaysée!

L'Europe doit-elle intervenir pour exiger un cadre législatif commun pour les compagnies aériennes à bas coût et les transporteurs aériens classiques? Ne faudrait-il pas prévoir des normes précises pour accueillir dans de bonnes conditions les personnes handicapées? Telles sont quelques-unes des réflexions émises, qui permettent de mesurer combien, loin des débats polémiques stériles, l'Europe s'intéresse vraiment aux personnes.

 

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