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vendredi, 24 avril 2009

HANDICAP ET ELECTIONS EUROPEENNES : HANDICAPES, VOTEZ !

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En juin 2009, les élections du Parlement européen auront lieu simultanément dans les 27 Etats membres de l’Union européenne. Le Forum européen des personnes handicapées (FEPH)  qui représente les plus de 65 millions de citoyens handicapés dans l’Union européenne, soit 1 famille sur 4 avec une personne handicapée et 15 % de l’électorat, souhaite sensibiliser les candidats aux élections parlementaires européennes puis les politiques de l’Union Européenne aux revendications on ne peut plus légitimes des handicapés.

Tous les citoyens européens seront invités à prendre part aux élections parlementaires européennes, le processus de démocratie directe le plus important dans l’Union européenne, qui se dérouleront au mois de juin 2009.

 

Le FEPH  est la plateforme européenne qui représente les intérêts de 65 millions de citoyens handicapés au sein de l’Union européenne. Les organisations membres du FEPH incluent les plateformes nationales des personnes handicapées de tous les Etats membres de l’UE et de l’Espace économique européen, ainsi que les ONG européennes représentant les différents types de handicap. La mission du FEPH est de garantir le respect total des droits fondamentaux et humains des personnes handicapées par le biais d’une implication active dans le développement et application des politiques européennes. En amont des élections européennes, le FEPH a traduit en français son nouveau site Internet visant à garantir à tous les citoyens en situation de handicap, l’opportunité de participer aux élections européennes 2009.

 

 

L’objectif du FEPH est de pouvoir

-          inciter les handicapés à exercer leur droit de vote

-          promouvoir un accès libre et égal aux débats électoraux

-          inciter les candidats à s’engager vis-à-vis des demandes des handicapés

-          avoir accès à des sections spéciales concernant l’impact de l’UE sur la vie quotidienne des personnes handicapées

-          avoir accès au Manifeste du FEPH: «rien sur nous, sans nous»

 

Le manifeste du FEPH revendique, au nom des personnes handicapées que les droits et besoins suivants soient pris en considération :

Le droit de jouir de l’égalité d’accès pour voter, un Parlement européen pour tous, une ratification rapide et la mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des handicapés, un Pacte général du handicap à l’échelon de l’UE, le droit de participer au processus décisionnel de l’UE, une intégration globale du handicap dans l’ensemble des politiques nationales mais aussi,

le droit à l’égalité d’accès et l’égalité des chances en matière d’éducation, d’emploi, de protection sociale, de sécurité sociale et de revenu, d’accès aux biens, aux services, aux transports publics, aux infrastructures publiques, aux outils de communication et d’information…

Le FEPH demande donc aux dirigeants politiques d’approuver le Manifeste et d’en intégrer les principes dans les campagnes électorales de leur parti.

 

Un zoom sur la situation des handicapés en Europe en dit long : Au-delà du nombre de personnes handicapées ( 65 millions d’Européens), rappelons que deux fois d’handicapés sont susceptibles de fréquenter l’enseignement du troisième cycle en comparaison aux personnes non handicapées, que « l’égalité des chances » en matière d’éducation n’existe pas pour de nombreux enfants, que peu d’handicapés ont accès aux revenus du travail et sont réduits à la perception d’une allocation par manque d’accès à l’emploi, enfin que plus de 200.000 personnes handicapées sont contraintes de vivre dans des institutions fermées…

 

La communication du Forum européen des personnes handicapées souhaite inciter chacun de nous à garantir la pleine participation et consultation des personnes handicapées, des parents de personnes handicapées qui ne peuvent se représenter elles-mêmes et de leurs organisations représentatives sur toutes les questions les concernant en vertu du principe « Rien pour les personnes handicapées sans les personnes handicapées ».

 

 

 

 

 

Source : Aurélien Daydé | European Disability Forum aurelien.dayde@edf-feph.org

 

Accéder au site http://www.edf-feph.org

Pour voter : www.disabilityvotescount.eu

 

Accéder au Manifeste (en français) du Forum Européen des Personnes handicapées : http://www.disabilityvotescount.eu/media/cms/FR_FEPH_Mani...

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mercredi, 22 avril 2009

Des trains rapides italiens sur la LGV Paris-Lyon dès 2010

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Les chemins de fer italiens vont attaquer le monopole de la SNCF sur l'une de ses lignes les plus rentables

 

(Source : Le Figaro)
On attendait la Deutsche Bahn. C'est finalement Trenitalia, la branche voyageurs des chemins de fer italiens (Ferrovie dello Stato), qui lance l'offensive en France. Dès le 14 décembre prochain, l'ouverture du transport international de voyageurs autorise des entreprises concurrentes de la SNCF à rouler sur les rails français, à condition que les trajets soient internationaux. Les nouveaux entrants avaient jusqu'au 13 avril minuit pour adresser leur demande de sillon (créneau horaire) à Réseau ferré de France (RFF), l'établissement public propriétaire du réseau.

RFF a confirmé la semaine dernière avoir reçu une demande officielle de Trenitalia. Selon nos informations, le transporteur aurait d'abord demandé des sillons entre Paris et Marseille qui lui auraient été refusés, la France n'ayant pas encore ouvert le trafic domestique à la concurrence. Pour cela, il faudra encore attendre quelques années. Il faut dire que la SNCF n'épargne pas ses efforts pour faire retarder cette échéance. Trenitalia a donc changé son fusil d'épaule et fait une demande de sillons pour un trajet Milan-Paris et Paris-Milan matin et soir en 2010… avec un arrêt à Lyon. Cette ligne internationale est une façon déguisée de faire du Paris-Lyon et du Lyon-Paris matin et soir et d'attaquer la SNCF sur l'une de ses lignes les plus rentables. «Les marges de la SNCF sur le Paris-Lyon sont de 25 %» confie un cadre de RFF.

Pour rouler sur les rails français, Trenitalia dispose de trains Pendolino construits par Alstom qui, selon le constructeur français, «n'ont besoin que de légers aménagements techniques pour rouler en France». Le trajet devrait en revanche être plus long puisque les Pendolino ont une vitesse commerciale de 250 km/h, contre 300 km/h pour les TGV de la SNCF.

 Des prix plus attractifs

 L'exploitant italien dispose également de rames TGV «Freccia Rossa» fabriquées par Fiat Ferroviaria qui, elles, roulent à 300 km/h. Pour s'imposer progressivement en France, la firme italienne devrait miser sur des services différents et surtout sur des prix plus attractifs. Au wagon-bar, les clients verront en revanche peu de différence puisque les deux concurrents sont tous les deux clients du groupe italien de restauration ferroviaire Cremonini.

Ces deux trajets par jour ne vont pas changer grand-chose dans un premier temps pour les voyageurs. Mais il ne s'agit que d'un round d'essai avec une montée en puissance dans les prochaines années. La SNCF s'attend également à voir d'autres concurrents débarquer. Virgin pourrait faire du Paris-Londres, la Deutsche Bahn du Francfort-Paris-Marseille. Pour l'instant la Deutsche Bahn n'est pas prête pour concurrencer la SNCF du fait de problèmes techniques sur ses TGV. De son côté, Virgin reste muet, tandis qu'Air France réfléchit à un projet avec Veolia qui a été ajourné du fait de la crise. Ces concurrents potentiels peuvent encore faire des demandes de sillons pour 2010, mais ils passeront après la SNCF et Trenitalia. Ils devraient donc vraisemblablement attendre avril 2010 pour se manifester et se lancer sur le marché en 2011.

 

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vendredi, 27 mars 2009

Pour un vrai Président de séance le 14 juillet!

europe_flags.jpgCe mercredi, une nouvelle fois, Jean-Marie Le Pen, dans l'hémicycle du Parlement Européen, a cru bon de mettre en doute l'existence des chambres à gaz en les qualifiant de "détails de l'histoire".

Nous savons tous que l'extrêmisme se nourrit de provocations et de formules destinées à choquer. Aussi, dans un premier temps, j'ai été tentée de n'en rien dire, pour ne pas tomber dans le piège consistant à parler de ce peu recommandable personnage.

Cependant, quand j'ai pris conscience que, si rien n'était fait, ce même individu présiderait la session d'ouverture du Parlement Européen alors  qu'elle aura lieu à la date symbolique du 14 juillet, je me suis dit qu'il fallait réagir.

(En effet, selon le réglement intérieur, la séance d'ouverture du Parlement Européen, en début de mandature, est présidée, juste avant l'élection du nouveau président, par le doyen d'âge. Or Jean-Marie Le Pen, né en 1928, a toutes les chances de l'être).

Si aujourd'hui, dans de nombreuses assemblées, c'est le doyen d'âge qui préside la première réunion, en attendant l'élection du président, c'est parce que l'on attend de lui la sagesse généralement associée à l'âge.

 

Mais quand, malgré l'âge avancé, les excés verbaux sont toujours au rendez-vous, il faut changer la règle

 

 Il est inimaginable que le 14 juillet 2009 siège à la place du Président du Parlement européen, même pour quelques instants, une personne dont on sait bien qu'elle profitera de cette tribune pour effectuer une nouvelle provocation ou pour inciter à la haine.

Alors plusieurs présidents de groupes politiques ont demandé une modification du réglement intérieur. Les Verts ont même suggéré que ce soit le benjamin du Parlement qui préside cette première séance.

Pour ma part, je pense qu'il y a là une opportunité pour l'Europe à montrer l'exemple de la démocratie en marche.

Aussi je propose que le président sortant du Parlement européen, qu'il soit député européen dans la nouvelle mandature ou non, préside la séance d'ouverture.

Ainsi le Parlement européen montrerait-il la continuité de l'institution.

Quelle belle image démocratique que de voir le président sortant transmettre le flambeau au président correspondant au suffrage des Européens!

Alors oui, peut-être cette date du 14 juillet 2009 pourrait-elle être retenue comme celle marquant la première étape du "nouveau contrat social" que j'appelle de mes voeux entre l'Europe et les citoyens!

 

Ce serait en tout cas une belle image de la démocratie que l'Europe montrerait au monde.

 

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vendredi, 20 mars 2009

L'Europe refuse les appels à davantage de relance

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Réunis depuis jeudi à Bruxelles, les dirigeants européens sont sous pression pour renforcer leurs plans de relance

Au premier jour de son sommet de printemps, l'Union européenne s'est retrouvée jeudi sur la défensive face à une crise qui a changé de nature et déborde désormais une régulation financière que les Vingt-Sept conçoivent comme l'urgence absolue.

Les appels se multiplient pour pousser l'Europe à faire davantage pour la relance économique et contre le chômage. La question, d'abord posée depuis Washington par l'Administration Obama, a été relayée jeudi, à leur manière, par les grévistes et les manifestants français. Dans le reste de l'Europe, elle commence à gagner la sphère politique, syndicale et les milieux de l'entreprise.

Le FMI a enfoncé le clou en annonçant pour 2009 une contraction inédite de l'économie mondiale. Les États-Unis (- 2,6 %) s'en sortiraient mieux que la zone euro (- 3,2 %) et que le Japon (- 5,8 %).

À Bruxelles, les responsables européens ont tenté jeudi d'endiguer le débat qui enfle. «Nous sommes allés aussi loin que possible pour remettre l'économie sur les rails», assure jeudi le premier ministre, Mirek Topolanek, au nom de la présidence européenne.

 

Réticence tactique

 

Vu de Prague, c'est d'abord une question de prudence financière, au moment où les trésors publics s'enfoncent dans le rouge. Ce serait aussi une question de confiance politique : «Le moment n'est pas venu d'engager le débat sur un nouveau plan de relance, insiste le président de la Commission, José Manuel Barroso. Il s'agit d'appliquer les décisions déjà prises, et non pas de gesticuler.»

La réticence est finalement tactique : à deux semaines du sommet du G20 à Londres, les dirigeants européens ne veulent pas se laisser détourner de ce qu'ils considèrent comme leur mission. «La première priorité est de bâtir une nouvelle architecture financière globale», affirment Angela Merkel et Nicolas Sarkozy dans un texte commun publié au début de la semaine. Les États-Unis, directement visés par l'insistance européenne, cherchent plutôt à faire porter aux Vingt-Sept une part accrue du fardeau de la relance budgétaire.

Depuis l'automne, la plupart des pays européens ont mis en place des plans de soutien nationaux. José Manuel Barroso chiffrait jeudi la relance à 3,3 % du PIB - ou 400 milliards d'euros - si l'on inclut l'amortisseur que constituent les assurances-chômage et d'autres filets de sécurité sociale, beaucoup plus puissants qu'aux États-Unis. L'effort européen, dit-on à Bruxelles, n'est alors plus très différent des chiffres claironnés outre-Atlantique.

La question de l'efficacité reste néanmoins posée quand la crise s'abat de plein fouet sur l'industrie et enclenche une avalanche de licenciements. Dans l'UE, 672 000 personnes ont perdu leur emploi dans les trois derniers mois de 2008. Quelque 4,5 millions d'Européens devraient connaître le même sort en 2009, prévoit le patronat européen.

«Nous avons besoin d'urgence d'une initiative politique européenne afin d'apporter une réponse européenne à l'effondrement de l'emploi et de l'activité», affirme John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES). «Il faut faire plus, sinon nous risquons d'avoir 25 millions de chômeurs en Europe au début de l'année prochaine», ajoute le président du Parti socialiste européen, le Danois Poul Nyrup Rasmussen.

En attendant, les Vingt-Sept cherchent toujours à s'entendre sur le financement et l'utilisation d'une enveloppe de 5 milliards d'euros qui constituent la part proprement «européenne» du dispositif de relance arrêté à la fin de l'automne. «Les États membres ne sont même pas parvenus à s'entendre sur une dépense qui représente 0,05 % de leur PNB !», relève avec pessimisme Arnaldo Abruzzini, représentant de la Confédération européenne des chambres de commerce.

 

(Source : Le Figaro)

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mercredi, 04 mars 2009

Les élections européennes approchent...

20040722-103228.jpgLa première semaine de juin, les citoyens de l'Union européenne se rendront aux urnes pour élire leur nouveau Parlement. Si les modalités du vote sont laissées aux autorités nationales, des principes communs aux 27 Etats membres doivent être respectés : suffrage universel direct, secret du vote et représentation proportionnelle. Petit retour historique à la demande de nos internautes.

A l'origine, les modalités de l'élection des membres du Parlement européen devaient être uniformes. Le traité fondant les Communautés européennes prévoyait en effet une procédure unique, qui devait être proposée par le Parlement et validé par les Etats membres.
 
Cependant, aucun accord n'ayant été trouvé, les premières élections européennes ont été organisées selon des modalités largement nationales.
 
1976 : un premier cadre commun
 
En 1976, les Etats membres se mirent cependant d'accord sur des dispositions assez générales harmonisant les pratiques nationales. Ce faisant, ils s'inspiraient d'une solution temporaire proposée par le Parlement européen, précisant :
  • Le nombre de sièges pour chacun des Etats membres
  • La durée du mandat (5 ans)
  • La date des élections : la même semaine, entre le jeudi et le dimanche
  • Les modalités du décompte des voix, qui ne peut commencer avant la fermeture de l'ensemble des bureaux de vote
  • Les incompatibilités entre certaines fonctions (ministre, commissaire européen) et le mandat de député européen.

 
Une révision pour plus de précision
 
Avec le Traité d'Amsterdam (entré en vigueur en 1999), l'idée d'une procédure uniforme pour tous les Etats membres a été abandonnée. De nouvelles négociations ont cependant permis d'aboutir à la révision des règles existantes à partir des élections européennes de 2004.
 
Les principes adoptés disposent que les députés européens sont élus au suffrage universel direct, secret, à la représentation proportionnelle. La possibilité d'un scrutin majoritaire - comme pour les élections législatives françaises - est de facto exclue. Les Etats peuvent cependant diviser leur territoire en grandes régions électorales. C'est le cas en France, en Belgique, en Irlande, au Royaume-Uni ou encore en Italie.
 
De plus, les Etats membres peuvent imposer un seuil minimal en-deçà duquel une liste ou un candidat ne peut être représenté au Parlement européen. Ce seuil ne peut dépasser 5 %.
 
Avec l'introduction de la citoyenneté européenne par le Traité de Maastricht, les électeurs sont autorisés à voter aux élections locales et européennes dans leur pays de résidence, et non plus exclusivement dans leur pays d'origine. Ils peuvent être candidats à ces mêmes élections dans les mêmes conditions.
 
Et maintenant - européaniser les élections ?
 
L'Allemand Jo Leinen (membre du Parti socialiste européen), Président de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen, regrette que les procédures nationales aillent de pair avec une campagne électorale centrée sur des thèmes nationaux. Le Parlement européen a d'ailleurs demandé à plusieurs reprises que des députés soient élus sur des listes paneuropéennes (environ 10 % d'entre eux). « Les partis politiques seraient ainsi encouragés à présenter un leader commun, à développer un programme pour les cinq ans du mandat et à mener une campagne électorale commune », milite Jo Leinen.
 
La commission des affaires constitutionnelles a commencé à travailler dans ce sens. Le libéral Andrew Duff (Britannique) a préparé une proposition pour réformer la législation actuelle à partir des élections de 2014. Il appartiendra au nouveau Parlement de se prononcer dessus.


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vendredi, 20 février 2009

Alerte Média Brigitte Fouré

logo-france3.jpgBrigitte Fouré est l'invitée demain matin samedi 21 février à 11 heures de l'émission La Voix est Libre sur France 3 Picardie.
 
Il s'agit d'un débat qui a été enregistré jeudi dernier à Bruxelles et qui l'oppose à la députée européenne PS Anne Ferreira.


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A Bruxelles, Platini a réaffirmé ses priorités

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Michel Platini, président de l'Union Européenne de football, a présenté mercredi devant le Parlement européen sa vision du football et les priorités qu'il compte accorder lors des deux dernières années de son mandat.

L'ancien footballeur mythique des années '80 a rappelé au monde politique européen les grands thèmes qu'il défend depuis son accession à la présidence de cette confédération sportive, le 26 janvier 2007. L'ancien stratège de l'équipe de France a ainsi à nouveau demandé à l'Union Européenne une plus grande autonomie pour son sport, militant pour faire du football une exception culturelle protégée par des règles économiques et des contraintes légales. "Nous refusons catégoriquement d'être enfermés dans des règlements propres à une activité économique. Il est absurde de vouloir réglementer le football de la même manière qu'une politique agricole commune", a déclaré l'ancien Ballon d'Or des années 83, 84 et 85.

L'autre sujet important lui tenant à coeur et qu'il a ardemment défendu est la volonté d'interdire les transferts internationaux des joueurs de moins de 18 ans. Platini veut ainsi infléchir la position de la Commission européenne, réticente à toute réforme en ce sens au nom de la libre circulation des personnes au sein de l'UE. "Faire traverser l'océan à un jeune pour le faire taper dans un ballon, c'est comparable avec du trafic d'enfants ", a-t-il affirmé sous les applaudissements des parlementaires.

Les transferts internationaux de mineurs sont interdits par la FIFA mais un accord de 2001 entre la FIFA et l'Union européenne autorise les transferts en Europe à partir de 16 ans, l'âge légal du début de l'activité professionnelle. Enfin, le président de l'UEFA s'est montré confiant de réussir le pari d'organiser l'Euro-2012 avec l'Ukraine et la Pologne, malgré que "ce défi sera difficile puisque ces deux pays n'avaient jamais organisé auparavant un événement de cette ampleur". Il a toutefois précisé qu'une épée de Damoclès pendait au-dessus de leur tête puisque l'UEFA exige en priorité la construction dans les temps des stades de Kiev et Varsovie. "Dans le cas contraire, nous n'irons pas en Ukraine ou en Pologne. Mais je ne pense pas que nous aurons à prendre cette décision", a conclu Platini.

Autre sujet brulant, les problèmes financiers de plusieurs clubs et la surenchère permanante en matière de transfert. "Les clubs européens nous disent que notre système est menacé à moyen terme d'imploser financièrement", a dit le président de l'UEFA. "Nous examinons actuellement la possibilité de limiter, dans une certaine mesure, les dépenses de personnel de chaque club - à la fois salaires et transferts - à un pourcentage, à déterminer, de ses revenus sportifs directs et indirects",a-t-il ajouté. L'argent utilisé pour les salaires ou les transferts pourrait être limitées à un pourcentage des revenus compris entre 46% et 63%.

Pour Michel Platini, le sport américain et son système de régulation financière peuvent servir d'exemple. Notamment avec un plafond en matière de salaire, le fameux "salary cap". "Le système sportif américain peut assurément nous fournir matière à réflexion. Il est complètement différent du modèle sportif européen par de nombreux aspects fondamentaux. Nous pouvons néanmoins nous en inspirer".

La crise financière mondiale mais aussi l'arrivée de nombreux milliardaires étrangers, notamment issus du Golfe à la tête de clubs, principalement anglais, ne sont pas étrangers à l'envie de régulation de l'UEFA. Avec ces arrivées, les salaires et les montants de transfert ont explosé. La saga Kakà en est sans doute le meilleur exemple.

 

(Source : RTBF)

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mercredi, 18 février 2009

Elections européennes

formes_europeennes.jpgAu cours d’une conférence de presse tenue lundi matin, la députée européenne Brigitte Fouré (Circonscription Nord-Ouest : Haute-Normandie, Picardie, Basse-Normandie et Nord-Pas-de-Calais) a exposé les enjeux des élections européennes du 7 juin prochain et a rappelé l'importance de voter afin d'élire les 72 députés européens français qui siègeront à Strasbourg durant les cinq années à venir.

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mercredi, 11 février 2009

Conférence de presse de Brigitte Fouré lundi prochain

Sable.jpgLa députée européenne Brigitte Fouré donnera une conférence de presse lundi prochain 16 février à 11 heures au sein de sa permanence parlementaire* en vue d'évoquer la campagne des prochaines élections européennes.

 

Les journalistes sont chaleureusement invités à participer à cette conférence de presse où la langue de bois n'est, elle, pas conviée.

 

 

CONTACT PRESSE

 

Fabrice Hinschberger

Assistant parlementaire

06 75 16 46 87

 

 

*10, rue Jean Calvin à Amiens (près de l'église Saint-Jacques).

13:19 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 06 février 2009

L'Islande, 28è Etat membre de l'Union européenne?

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La nouvelle Première ministre islandaise, Johanna Sigurdardottir, a déclaré hier que la meilleure façon de sortir de la crise pour l'Islande était d'adhérer à l'Union européenne pour adopter ensuite l'euro.
Dans plusieurs pays du nord de l'Europe, Danemark et Suède, l'euro apparaît désormais comme un facteur de stabilité, voire un bouclier contre les crises économiques et financières.
La toute nouvelle Première ministre islandaise, partage également ce point de vue. Hier en effet, Johanna Sigurdardottir, qui présentait ses solutions pour sortir de la crise son pays gravement touché, a déclaré que, de son point de vue, "La meilleure option est de rejoindre l'Union européenne et d'adopter l'euro."

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mercredi, 28 janvier 2009

Brigitte Fouré et François Decoster désignés par Le Nouveau Centre pour mener la campagne des élections européennes dans le Nord-Ouest

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Le Nouveau Centre a dévoilé ce matin lors d’une conférence de presse ses chefs de file pour les élections européennes de juin 2009.

Dans la circonscription Nord-Ouest (Haute-Normandie, Basse-Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Picardie), la formation centriste a opté pour les candidatures de Brigitte Fouré, désignée chef de file,  et de François Decoster.

Ces décisions seront entérinées lors du bureau politique présidé par Hervé Morin le 3 février prochain en vue de sa Convention sur l’Europe qui aura lieu le 7 mars.

Brigitte Fouré est députée européenne, conseillère municipale d’opposition à Amiens et a été maire UDF de cette ville de 2002 à 2007.

François Decoster est conseiller municipal de Saint-Omer et conseiller diplomatique de Mme Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le Nouveau Centre a entamé des négociations avec l’UMP et prendra sa décision de présenter ou pas des listes autonomes au terme de ces discussions.

 

 

 

CONTACT PRESSE

Fabrice Hinschberger

Assistant parlementaire de Brigitte Fouré, députée au Parlement européen

06 75 16 46 87

(Illustration : Carte de voeux européenne de Brigitte Fouré 2009).

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jeudi, 15 janvier 2009

Le nouveau Président du Conseil devant les eurodéputés

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STRASBOURG (Parlement européen) - Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, dont le pays préside l'UE, a réaffirmé mercredi avoir encore des réserves sur le traité de Lisbonne, même s'il votera tout de même pour la ratification du texte au Parlement tchèque.

"C'est un traité moyen, un peu moins bien que le traité de Nice (actuellement en vigueur, ndlr), c'est comme ça personnellement que je vois les choses", a indiqué M. Topolanek lors de sa première intervention au Parlement européen à Strasbourg depuis le début de la présidence tchèque de l'UE le 1er janvier.

"Pour moi, c'est un compromis difficile", a-t-il ajouté devant des eurodéputés qui le pressaient de faire ratifier ce traité le plus vite possible.

Il a néanmoins précisé qu'ayant lui-même "négocié" et "signé" le texte censé permettre à l'Union européenne de mieux fonctionner à 27 pays, il "voterait (le texte) au Parlement" tchèque.

"Mais l'idée qu'il faut dire d'avance aux pays membres qu'ils doivent ratifier un document et (...) qu'ils n'ont pas le droit (...) de décider d'approuver ou non le traité est absurde", a-t-il ajouté.

Il a aussi affirmé que "si un référendum était organisé en République tchèque, le traité de Lisbonne ne serait pas accepté non plus", comme en Irlande où il a été rejeté par référendum en juin 2008.

Interrogé ensuite sur ces propos lors d'une conférence de presse avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, M. Topolanek a précisé qu'il n'était pas "personnellement favorable à un référendum".

M. Barroso a néanmoins souligné que ce serait "complètement faux de présenter les Tchèques comme des eurosceptiques", qu'ils étaient au contraire "plus favorables à l'intégration européenne que beaucoup de pays fondateurs de l'Union".

Il a aussi rappelé M. Topolanek à son devoir, en soulignant que "lorsqu'un gouvernement signe un traité, il est obligé de faire tout ce qui est en son pouvoir pour le faire ratifier, c'est un principe de bonne foi du droit international. J'ai toute confiance que c'est aussi la compréhension du gouvernement tchèque".

La République tchèque est le dernier des 27 pays de l'UE à ne pas s'être prononcé sur le traité de Lisbonne, qui a besoin de la ratification de tous pour entrer en vigueur.

Les députés tchèques, très divisés, doivent examiner le traité à partir du 3 février. Le Sénat tchèque devra ensuite se prononcer, et la majorité doit l'approuver dans les deux chambres pour qu'il soit adopté.

Le traité doit ensuite être signé par le très eurosceptique président Vaclav Klaus qui a déjà affirmé qu'il ferait tout pour retarder le moment d'apposer son paraphe.

M. Topolanek a néanmoins souligné devant les eurodéputés qu'en tant que président de l'UE, il aurait à "continuer le débat avec l'Irlande sur l'avenir du traité" et "à trouver une solution qui satisfasse la majorité".

L'Irlande a déjà promis à ses partenaires européens d'organiser un nouveau référendum d'ici novembre 2009, moyennant des garanties, dont le maintien de "son" commissaire au sein de la prochaine Commission européenne.

 

(Source : AFP)

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vendredi, 09 janvier 2009

Fin des contrôles aux frontières avec la Suisse

2005-08-15.jpgL'Union européenne et la Confédération helvétique ont supprimé les contrôles d'identité systématiques à leurs frontières terrestres le 11 décembre dernier à minuit, avec l'entrée en vigueur des accords de Schengen.

Les passagers dans les aéroports devront attendre le 29 mars 2009 pour l'allégement des contrôles.

 

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vendredi, 19 décembre 2008

Impression d'une session peu ordinaire à Strasbourg

Sapin Parlement.jpgCette dernière session de 2008 du Parlement européen à Strasbourg aura été marquante à plus d'un titre.

Elle aura vu l'action volontariste de Nicolas Sarkozy en tant que président du Conseil de l'union européenne saluée unanimement sur tous les bancs de l'hémicycle.

Sur le fond, des directives aussi importantes que celle sur le paquet énergie-climat (réduction de l'émission de gaz carbonique notamment), sur le temps de travail, sur la sécurité des jouets, sur la sécurité routière, sans oublier le budget 2009, ont été votées...

Pendant cette session, le prix Sakharov a été officiellement attribué à Hu Jia. Actuellement détenu dans une prison chinoise, il n'a évidemment pas pu être présent. Son épouse, qui avait demandé un visa de sortie depuis trois mois, n'a pas été autorisée à venir chercher le prix au nom de son mari.

Mais elle a pu néanmoins faire parvenir un message filmé, plein de mesure et d'émotion, aux députés européens.

 

Tout au long de cette semaine, une fois encore, j'ai pu mesurer combien l'Europe était présente, à la fois dans la vie quotidienne des 492 millions d'Européens mais aussi en politique internationale

 

Certes beaucoup reste à faire pour harmoniser les règles notamment en matière de droit du travail, de droit pénal ou encore de droit civil. Mais j'ai vraiment le sentiment que, paradoxalement, la crise économique et monétaire que nous traversons rend plus importante et plus lisible la présence de l'Europe dans notre vie.

Et à l'aube d'une année nouvelle importante pour l'Europe, j'espère que la campagne électorale que nous allons vivre permettra de faire mieux connaître l'Europe et d'aborder les thèmes de fond qui intéressent nos concitoyens!

En tout cas, pour ma part, je m'y emploierai.

Coup de coeur à deux collèges de la Somme qui se mobilisent pour l'Europe: le collège Edouard Lucas d'Amiens qui m'a acueillie il y a quelques semaines pour débattre, avec les élèves de 3° de l'Europe; le collège de Corbie qui lance un magazine européen.

Bravo à tous ces jeunes qui s'engagent pour l'Europe!

 

 

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jeudi, 18 décembre 2008

Nicolas Sarkozy s'est exprimé ce mardi une dernière fois devant le Parlement européen à Strasbourg

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mercredi, 17 décembre 2008

Pour des routes plus sûres en Europe- le Parlement européen s'engage, que font les Etats membres?

montage1_cle5534f7.jpgLe Parlement européen a approuvé aujourd'hui à une très large majorité le rapport Ayala Sender visant à faciliter l'application transfrontière de la législation dans le domaine de la sécurité routière.  

Brigitte Fouré, députée européenne, rapporteur fictif du Groupe PPE-DE sur ce dossier, salue la prise de position déterminée du Parlement européen pour améliorer les pratiques de contrôles routiers dans l'ensemble des Etats membres.  

"Les principales infractions routières, telles que l'excès de vitesse, le non-port de la ceinture, le franchissement d'un feu rouge et la conduite sous l'influence de l'alcool, font l'objet de sanctions dans l'ensemble des Etats membres. Mais ces sanctions s'appliquent rarement aux automobilistes dont le véhicule est immatriculé dans un Etat membre différent de celui où ils ont commis l'infraction", a expliqué Brigitte Fouré. "C'est à cette impunité de fait que nous cherchons à remédier par l'adoption de cette directive ", a-t-elle déclaré.   

"La directive prévoit la mise en place d'un réseau électronique d'échange d'informations entre les Etats membres, ce qui constitue une avancée majeure.  Par cette mesure, nous allons renforcer le caractère dissuasif de nos règles de sécurité routière sur l'ensemble du territoire communautaire. La directive améliorera donc considérablement la sécurité de nos concitoyens sur les routes de l'Union européenne" a ajouté la députée.  

Brigitte Fouré regrette toutefois le décalage entre la détermination du Parlement européen et les réticences des Etats membres. "Plusieurs Etats membres se replient derrière la protection de leur souveraineté en matière pénale pour empêcher l'adoption de cette directive. Malgré les efforts de la présidence française, aucun accord n'a été trouvé au sein du Conseil de l'UE. J'espère que les ministres des Transports feront preuve dans les semaines à venir d'un peu plus d'audace afin d'aboutir sur ce dossier qui rendra les routes européennes moins dangereuses". 

Pour toute information:

Brigitte Fouré, députée européenne, Tél.: +32 2 28 45876

Service de Presse PPE-DE Marion Jeanne Tél: + 32 479 84 02 93

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Le paquet énergie-climat adopté par le Parlement européen

Le Parlement européen a adopté mercredi l'ensemble des textes du paquet "énergie-climat", dernière étape à l'entrée en vigueur de ce plan européen de lutte contre le réchauffement climatique.

mains_boule_europe.jpgLes eurodéputés ont voté à une large majorité en faveur des six textes qui leur étaient présentés et sur lesquels les Etats membres de l'UE s'étaient de leur côté mis d'accord vendredi dernier lors du Conseil européen.

Parlement et Etats membres agissaient en codécision sur ce paquet législatif, qui doit permettre à l'UE de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 par rapport à 1990, via notamment le développement des énergies renouvelables, l'utilisation accrue des biocarburants ou encore la réalisation d'économies d'énergie dans le transport et l'industrie.

Les constructeurs automobiles devront notamment réduire les émissions de CO2 des véhicules neufs dans une moyenne de 18%, à 130g/km, d'ici à 2015, puis à 95g/km d'ici 2020.

 

(Source Yahoo! : Julien Toyer, édité par Pierre Sérisier).

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Le logo de la future présidence Tchèque

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mardi, 16 décembre 2008

Bruno Le Maire nommé Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes

arton61997.jpgEn marge du Conseil européen réuni à Bruxelles, le président de la République a annoncé, le 12 décembre, la nomination de Bruno Le Maire au secrétariat d’Etat aux Affaires européennes.

Nicolas Sarkozy a mis fin, sur proposition du Premier ministre, aux fonctions de l’actuel secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Celui-ci doit en effet prendre la présidence de l’AMF dès le 15 décembre.

Le chef de l’Etat a annoncé au cours de la conférence de presse de clôture du sommet de Bruxelles que, "en accord avec le Premier ministre, il avait demandé à Bruno Le Maire de remplacer Jean-Pierre Jouyet". Il a indiqué avoir "fait le choix d’un homme jeune, d’un homme talentueux, compétent et profondément européen.

 

(Source : Portail du Gouvernement - Premier Ministre).

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mercredi, 26 novembre 2008

Le Grand Rabbin du Commonwealth au Parlement européen : "Quand les mots s'arrêtent, la violence commence"

05053746.jpgLe dialogue est à l'origine de la civilisation européenne mais ne suffit pas à lui-même. "Nous avons également besoin de liens sociaux plus proches sous forme de "pactes", a déclaré Sir Jonathan Sacks, Grand Rabbin des congrégations juives du Commonwealth britannique, qui s'est adressé aux députés dans le contexte de l'Année européenne du Dialogue interculturel, lors d'une séance solennelle.

C'est avec "un grand honneur et un grand plaisir" que le Président Hans-Gert Pöttering a reçu le Grand Rabbin des congrégations juives unies du Royaume-Uni et du Commonwealth au Parlement, dans le cadre de l'année européenne du dialogue interculturel.
 
Il a rappelé la venue cette année du Grand Mufti de Syrie et du Patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée 1er, qui ont tenu avant lui un discours dans cette enceinte. "Après ceux de l'islam et de la chrétienté, c'est un représentant de la foi hébraïque qui intervient devant les députés". Ces religions ont contribué, d'après le président, à la construction de la société européenne, tout comme l'ont fait l'humanisme et les Lumières. Il a rappelé, malgré la forte laïcité en Europe,  le rôle primordial des religions par leur contribution claire notamment à l'éducation, "à la formation de nos valeurs et au développement de notre conscience".
 
Le Grand rabbin Sacks a souvent exprimé sa crainte du danger de voir revivre l'antisémitisme. Le Président a mentionné la commémoration du 70ème anniversaire de la Nuit de Cristal qui s'est déroulée la semaine dernière avec la participation du Congrès Juif Européen. Il a à ce titre rappelé "le devoir absolu du Parlement de lutter contre toutes les formes de racisme, de xénophobie et d'antisémitisme".
 
D'après le Président Pöttering, le Grand rabbin a posé dans son livre "La dignité de la différence", écrit un an après les évènements du 11 septembre, "l'une des questions fondamentales de notre époque" : pouvons-nous vivre ensemble en paix? Si oui, comment?
 
Le dialogue est à l'origine de la civilisation européenne
 
"Le dialogue interculturel est une initiative vitale", a souligné d'emblée Sir Jonathan Sacks, en remerciant Hans-Gert Pöttering qu'il a qualifié de président "humain et  sage".
 
Après une courte bénédiction de l'Assemblée, le Grand rabbin a rappelé que la civilisation européenne est née du dialogue il y a 2000 ans, "lorsque le monde de la Grèce antique et celui de la bible d'Israël étaient réunis par le christianisme". Il a évoqué ensuite plusieurs "grands moments" de ce dialogue.
 
Tout d'abord, il a existé à Athènes sur la base de textes sacrés rédigés en grec. La culture andalouse en Espagne du 10ème au 13ème siècle est le fruit de l'islam d'Averroès, du judaïsme et de la pensée chrétienne. Au début de la renaissance italienne, Pic de la Mirandole, auteur de l'oraison sur la dignité de l'homme - considéré par certains comme le manifeste de la Renaissance - a eu un professeur juif, le rabbin Elie ben Moïse Delmedigo. "Mais le dialogue judéo-chrétien mené après l'Holocauste, après 200 ans de tragédie, est le plus poignant de tous", a estimé Jonathan Sacks. Il a cité notamment les enseignements du philosophe juif Martin Buber et du Concile Vatican II avec la publication de Nostra Aetate (une déclaration sur la relation de l'Eglise avec les religions non-chrétiennes). Heureusement, a-t-il conclu, "aujourd'hui, les juifs et les chrétiens vivent dans le respect mutuel".
 
La bible comme fil conducteur
 
"Comme en témoignent deux passages, la bible enseigne le dialogue", a indiqué ensuite Jonathan Sacks.
 
L'épisode de la création d'Ich et Icha (Adam et Eve) dans la bible, selon le texte littéral, indique que l'homme doit prononcer le nom de la femme, c'est-à-dire celui de l'autre, avant son propre nom. Il est par conséquent important de reconnaître l'autre pour comprendre sa propre identité.
 
Un deuxième passage sur Caïn et Abel traduit l'absence de dialogue et "quand les mots s'arrêtent, la violence commence".  Dans toute relation entre individus ou cultures existent des ambivalences, des points communs et des différences. "Si nous étions totalement différents, nous ne pourrions  communiquer mais si nous étions strictement identiques, nous n'aurions  rien à nous dire".
 
Avant 1933, il existait entre allemands et juifs, comme il a pu exister à un certain moment une entente entre serbes et croates ou entre tutsis et hutus mais "d'autres forces  peuvent nous écarter du dialogue".
 
Un pacte pour assurer le dialogue
 
La notion de pacte, qui joue un rôle majeur, est apparue au cours des 16ème et 17ème siècles en Suisse, en Hollande et en Ecosse et fait toujours partie intégrante de la culture américaine, le président Obama, pourrait d'ailleurs s'y référer. Ce n'est pas un contrat de type commercial mais "une union en vue d'atteindre ensemble ce qui ne peut être atteint séparément".  Le pacte appartient à la sphère de la famille ou du monde associatif. Ce pacte ne porte pas sur des intérêts économiques et n'est pas limité dans le temps.
 
"On peut avoir une société sans Etat mais peut-on avoir un Etat sans société? Sans ciment pour relier les gens entre eux?", s'est interrogé le Grand rabbin. "On peut maintenir les gens par la force ou la crainte. Mais lorsqu'on choisit de respecter l'intégrité de toutes les cultures, alors on a besoin d'un pacte". Ce pacte implique d'honorer la liberté des autres "si l'on souhaite qu'ils respectent la nôtre" et de mettre l'accent sur les responsabilités, autant que sur les droits car "les droits sans les responsabilités sont les prêts hypothécaires du monde moderne". "L'Europe a besoin d'un nouveau pacte et elle doit le faire maintenant, en ces temps de crise financière", a-t-il ajouté. Pour illustrer son propos, Jonathan Sacks a utilisé l'image du lion et de l'agneau : "le jour où ils vivront ensemble n'est pas venu. Cela s'est produit sur l'Arche de Noé, non pas parce qu'ils avaient atteint une utopie, mais parce qu'ils savaient que sinon ils allaient se noyer".
 
Il a également déclaré aux députés qu'une visite il y a six jours à Auschwitz accompagné de l'archevêque de Canterbury et de représentants d'autres confessions leur avait fait comprendre "ce qui se passe quand il n'y a plus de respect mutuel".
 
"Dieu nous a donné plusieurs langues mais un seul monde dans lequel vivre", a-t-il ajouté. Et de conclure : "Puissions-nous vivre dans notre diversité glorieuse!"
 
En réponse à ce discours, le Président Pöttering a conclu : "vous avez parlé de respect mutuel et de la reconnaissance d'autrui. Ce qui nous unit dépasse ce qui nous sépare. C'est le principe de notre engagement européen, fondé sur la dignité de chaque être humain".

 

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vendredi, 24 octobre 2008

Discours de Nicolas Sarkozy à Strasbourg


Nicolas Sarkozy, Président en exercice du Conseil de l'Union européenne, s'exprimait mardi dernier devant le Parlement européen à Strasbourg.

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mercredi, 15 octobre 2008

La crise financière révèle un besoin de "plus" et "mieux" d'Europe

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Depuis plusieurs semaines, le monde traverse une grave crise financière. On a souvent expliqué qu'elle trouvait son origine dans les dérives d'un capitalisme sans limites, la recherche d'un profit ne reposant sur aucune réalité et l'absence de régulation de notre système économique. Et, bien sûr, l'analyse est juste.

Mais on a moins souligné le tourbillon dans lequel se serait retrouvée notre monnaie sans l'Europe.

L'euro, on l'a constaté, a beaucoup mieux résisté que n'auraient pu le faire le franc, le mark ou la lire. On voit bien aussi que les décisions prises ce week-end par l'Eurogroupe, à l'initiative du Président du Conseil de l'Union Européenne, ont eu un effet immédiat sur les marchés financiers.

Evidemment, il va falloir prendre des mesures pour éviter qu'à l'avenir une nouvelle crise financière ne surgisse. Mais si l'on veut qu'elles soient efficaces, il faudra qu'elles soient prises à l'échelle européenne.

C'est donc de plus et mieux d'Europe que nous avons besoin.

 

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mardi, 07 octobre 2008

Un timbre pour l'Europe!

L'Europe à coeur.jpg
Brigitte Fouré  et six députés européens écrivent au Président de la République en vue d’émettre un timbre reprenant le symbole de l’Union européenne
 
Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le Gouvernement souhaite profiter de ce temps fort institutionnel important pour notre pays pour rendre l’Europe plus accessible et plus visible pour les citoyens.
Cette volonté s’illustre parfaitement dans l’action de Madame la Présidente Nicole Fontaine, qui, en choisissant en l’an 2000 pour symbole de l’Union européenne la sculpture de Ludmila Tcherina, intitulée « L’Europe à cœur », a incontestablement œuvré pour une Europe plus charnelle et dédiée aux Peuples qui la composent. L’original de cette œuvre est situé devant le siège officiel du Parlement européen à Strasbourg. Suite à une rencontre avec le délégué régional du Groupe La Poste en Alsace, la députée européenne Brigitte Fouré est à l’initiative d’une lettre auprès du Président de la République afin de créer une émission philatélique illustrant la statue, symbole de l’Union européenne.
Plusieurs députés européens se sont joints à l’initiative de Brigitte Fouré en signant cette demande :
-Jean-Marie Beaupuy (MoDem, groupe ADLE)
-Alain Lamassoure (UMP, groupe PPE-DE)
-Bernadette Bourzai (PS, élue au Sénat le 21 septembre)
-Catherine Trautmann (PS, groupe PSE)
-Jean-Luc Bennhamias (MoDem, groupe Les Verts-ALE)
-Ari Vatanen (UMP, groupe PPE-DE)
Pour Brigitte Fouré, « il est important que l’Union européenne mette en avant ses symboles, comme son drapeau ou son hymne. Le fait que l’original du symbole de l’Union européenne se situe en France donne aux députés européens français un rôle prépondérant dans ce domaine. Tout le monde connaît Marianne, symbole de la République Française. Nous devons maintenant nous approprier aussi « L’Europe à cœur » ».
CONTACT PRESSE : Fabrice Hinschberger, 06 75 16 46 87.
Merci à Jérémy Coste pour son implication dans cette initiative!

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Lettre au Président de la République en vue d'émettre un timbre

Objet : Emission philatélique

 

Bruxelles, le 25 septembre 2008,

 

Monsieur le Président  de la République,

 

Europe à coeur.jpgDans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, le Gouvernement souhaite profiter de ce temps fort institutionnel important pour notre pays pour rendre l’Europe plus accessible et plus visible pour les citoyens.

Cette volonté s’illustre parfaitement dans l’action de Madame la Présidente Nicole Fontaine, qui, en choisissant en l’an 2000 pour symbole de l’Union européenne la sculpture de Ludmila Tcherina, intitulée « L’Europe à cœur », a incontestablement œuvré pour une Europe plus charnelle et dédiée aux Peuples qui la composent.

Pour nous, députés européens, qui côtoyons cette œuvre régulièrement lors des sessions plénières du Parlement européen à Strasbourg, le symbole est très fort.

Aussi, Monsieur le Président de la République, nous aimerions, sous votre présidence du Conseil, que soient facilitées les démarches en vue d’émettre un timbre de la République Française illustrant cette œuvre, propice à faire émerger une société de paix.

Cette émission philatélique permettrait aussi à nos concitoyens de s’approprier ce symbole de l’Union européenne, encore trop méconnu, et de révéler au grand public qu’il se situe dans notre pays.

Sur une initiative lancée par notre collègue Brigitte Fouré, après un premier contact avec M. Perrier, délégué du Groupe La Poste en région Alsace, nous vous soumettons cette proposition en espérant que vous lui accorderez un regard favorable.

Dans l'attente de votre décision, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Président de la République Française, Président du Conseil de l'Union européenne, l'expression de notre très haute considération.

Brigitte Fouré (Nouveau Centre, groupe PPE-DE)
Jean-Marie Beaupuy (MoDem, groupe ADLE)
Alain Lamassoure (UMP, groupe PPE-DE)
Bernadette Bourzai (PS, élue au Sénat le 21 septembre)
Catherine Trautmann (PS, groupe PSE)
Jean-Luc Bennhamias (MoDem, groupe Les Verts-ALE)
Ari Vatanen (UMP, groupe PPE-DE)

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lundi, 06 octobre 2008

L'Union européenne sur le Champ-de-Mars, à Paris!

Circulez sur une grande carte de l'Union européenne, reproduite sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel, et apprenez à connaître chacun des 27 pays qui la composent.

actu1221025103_big.jpgLe mercredi 10 septembre, le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet, la ministre de la Culture, Mme Christine Albanel, et le maire de Paris, M. Bertrand Delanoë, inaugurent une grande carte de l'Union européenne sur la pelouse du Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel.

Les promeneurs pourront se familiariser avec la géographie de l'Union européenne en circulant sur cette carte et apprendre à mieux connaître chacun des 27 États membres en consultant les panneaux installés de part et d'autre de la carte.

Deux enfants originaires de chacun des États membres et les ambassadeurs en France des pays membres de l'Union européenne ont été invités à participer à cette inauguration, ainsi que les représentants d'associations à vocation européenne. Leur présence symbolise la réalité de la construction européenne, une union d'hommes et de femmes dont la diversité enrichit la maison Europe. Elle témoigne également d'une Europe résolument tournée vers l'avenir.

 

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vendredi, 03 octobre 2008

La Tour Eiffel est européenne pendant la Présidence Française de l'Union européenne

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mercredi, 24 septembre 2008

L'Appellation d'origine protégée

aop.gifEquivalent européen de nos AOC françaises, l'Appellation d'origine protégée (AOP) disposera désormais d'un seul et même logo. Produiits concernés : les vins, les fromages, les jambons, les saucissons, les olives, les bières, les fruits, les légumes et même les pains régionaux.

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mercredi, 17 septembre 2008

Hymne à la Joie

 

 

Ce vendredi 12 septembre, Amiens était parée aux couleurs de l'Europe. En effet, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, le maire d'Amiens Gilles Demailly et le recteur de l'Académie ont accueilli à l'Hôtel de Ville, en présence des trois députés européens de la circonscription (Anne Ferreira, Vincent Peillon et moi), du Préfet de région et de l'Inspecteur d'Académie, plusieurs centaines d'enfants d'écoles primaires et maternelles de la ville qui ont participé à un concours de dessin sur le thème de l'Europe.

Entourés de leurs instituteurs et de leurs parents, ils ont sagement écouté les (trop longs) discours sur l'Europe avant le traditionnel lâcher de ballons et le goûter.

Cette rencontre m'a montré une nouvelle fois combien la mobilisation des instituteurs est importante car manifestement ces jeunes enfants avaient acquis des connaissances précises sur l'Europe.

Mais j'ai constaté aussi que personne ne connaissait les paroles du très bel hymne européen joué par des jeunes du Conservatoire National de Région.

Alors j'ai proposé que, dans les écoles maternelles et primaires, on apprenne les paroles de "l'hymne à la joie". Les enfants étaient d'accord.

Et vous, les connaissez-vous?

Je vous laisse vérifier!

L'hymne à la joie est l'hymne européen.

Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven

Le Conseil de Ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.

L'introduction instrumentale de ce mouvement a été ensuite adopté en 1985 comme hymne officiel par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à Herbert von Karajan qui en réalisa trois arrangements : un pour piano, un autre pour instruments à vent et un troisième pour orchestre symphonique.

Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.

Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure
Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !

Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.

Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!

Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.

Texte Allemand

Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.

Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!

Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.

Froh,
wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.

Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.

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jeudi, 11 septembre 2008

Reportage diffusé sur ETV, télévision publique estonienne

ETV.jpgLa télévision publique estonienne ETV m'a interviewé la semaine dernière au Parlement européen de Bruxelles à propos des difficultés rencontrées actuellement par le site de Strasbourg.

Je vous laisse le soin de regarder cette vidéo en cliquant sur le lien suivant : http://uudised.err.ee/index.php?06135199

 

(Reportage diffusé le samedi 7 septembre).

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jeudi, 04 septembre 2008

Les numismates sont aux anges!

Pièce de 5 euros.jpgDepuis lundi, 1000 bureaux de poste français (liste sur www.laposte.fr) ont mis en circulation des pièces de 5 euros en argent.

Tirée à 2 millions d'exemplaires, elle sera bientôt rejointe par la pièce de 100 euros en or dont la souscription est ouverte également depuis lundi dans les bureaux de poste.

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