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vendredi, 20 janvier 2012

Vendredi Europe Express - Historique de la crise économique et sociale

pul4i2dl.jpgEn raison de la crise qui frappe le monde, l'actualité économique et sociale est très riche. Difficile de s'y retrouver dans ce flux d'informations !

Pour prendre du recul et mettre l'actualité en perspectives, voici un article ponctué de vidéos qui retrace une année 2011 passée en crise économique et sociale : CLIQUEZ ICI.

 

(Source : RTL).

Vendredi Europe Express - Le Prix de la Capitale verte de l'Europe

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Le prix de la Capitale verte de l'Europe reconnaît et récompense les villes à l'avant-garde d'un mode de vie urbain respectueux de l'environnement et pouvant faire office de modèles pour d'autres villes. L'Europe a besoin de ce type d'inspiration alors même que les villes s'efforcent de répondre à des problèmes environnementaux de plus en plus persistants. Vitoria-Gasteiz, capitale du Pays basque dans le nord de l'Espagne, est la troisième ville européenne à remporter le titre prestigieux de Capitale verte de l'Europe depuis le lancement de l'initiative en 2010, après Stockholm et Hambourg.

A Vitoria Gasteiz :

  • Tous les habitants ont accès à des espaces verts ouverts et publics dans un rayon de 300 mètres
  • 613 hectares de Ceinture verte
  • 479 m2 de forêts par habitant (couvrant un tiers de la commune)
  • 210 parcelles d'agriculture biologique
  • 130 000 arbres dans les rues de la ville
  • 2 lignes de tramway et 90 km de pistes cyclables
  • la moitié des déplacements s'effectuent à pied.
  • 1er plan d'action en faveur de l'environnement en 2002.

 

(Source : eco-quartiers).

Vendredi Europe Express - En Allemagne, les jours du Président Christian Wulff sont comptés

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La chancelière allemande Angela Merkel ne pourra plus longtemps soutenir un chef de l'État qui ne jouit même plus de la confiance de son propre camp. Les noms de deux successeurs sont évoqués.

 Christian Wulff, qui présentait jeudi ses vœux pour 2012 au château de Bellevue, est apparu plus que jamais comme un président en sursis. L'ONG Transparency International et l'association de la presse allemande ont boycotté l'événement.

La chancelière, Angela Merkel, continue de soutenir à bout de bras et s'est fendue d'un sourire chaleureux. Mais sur Internet, dans les talk-shows télévisés, dans la presse et dans les conversations à Berlin, le président n'est plus qu'une «Witzfigur», un objet de plaisanterie comparé à Mickey Mouse ou à un gamin, trop immature pour la fonction. Les rumeurs de succession vont bon train.

Marche arrière

Wulff s'est attiré les critiques de son propre camp conservateur pour sa défense jugée maladroite dans le scandale d'un prêt immobilier accordé à un taux préférentiel. Le président du Bundestag, Norbert Lammert, a résumé les inquiétudes qui animent les rangs des parlementaires conservateurs en mentionnant au magazine Stern«une grande perte de confiance». Wulff avait promis de faire toute la transparence sur ses «affaires» et s'était engagé à publier sur Internet 400 questions et réponses sur le prêt. Mais ses avocats lui ont demandé de faire marche arrière, préférant publier un résumé de sa position. «J'espère que Christian va publier les questions/réponses sur Internet», a déclaré sur Twitter Peter Altmaier, chef de file des députés de la CDU, appelant le président à «remettre en laisse ses avocats».

Les appels à la démission commencent à pleuvoir parmi ceux qui l'ont élu. «Mon conseil personnel à Wulff serait qu'il cesse de s'infliger son mandat, à lui-même et à sa famille», a lancé, jeudi, le député conservateur Karl-Georg Wellmann. Les libéraux, partenaires de coalition de Merkel le lâchent aussi. «Beaucoup d'Allemands souhaitent un président digne de ce nom, peut-être quelqu'un qui ne serait pas issu de l'establishment politique», juge Michael Theurer, membre de la direction du FDP.

« M. Propre »

La chancelière ne pourra pas continuer à le soutenir très longtemps sans mettre sa propre crédibilité en danger. Selon le quotidien conservateur, Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), la coalition de centre droit au pouvoir se préparerait activement à écourter «l'agonie» de Wulff. L'actuel ministre de la Défense, Thomas de Maizière, l'homme de confiance de Merkel au gouvernement, fait figure de favori pour la succession.

Issu d'une grande famille de protestants huguenots serviteurs de l'État, c'est une personnalité consensuelle qui fait figure de «M. Propre» de la politique outre-Rhin. Il avait déjà remplacé l'ex-ministre de la Défense, Karl Theodor zu Guttenberg, contraint à la démission par une affaire de plagiat il y a un an. Selon certains médias, Merkel pourrait aussi soutenir une figure de l'opposition, Frank-Walter Steinmeier, pour l'écarter de la course à la chancellerie de 2013.

 

(Source : Le Figaro).

mercredi, 18 janvier 2012

Martin Schulz , nouveau Président du Parlement européen

L'ancien libraire, qui s'était fait connaître lors d'une altercation avec Silvio Berlusconi, est plus complexe qu'il n'y paraît. Portrait.

"Avec ce nouveau poste, Martin devra la fermer tout le temps. Mais je le connais, il ne se taira pas. Ainsi s'exprimait lundi Hannes Swoboda, député autrichien qui succédait à l'Allemand Martin Schulz à la tête du groupe socialiste au Parlement européen. Avec 387 voix sur 670, Martin Schulz est en effet devenu président de la seule institution européenne directement élue au suffrage universel. Lors de sa première conférence de presse, un journaliste lui a demandé s'il envisageait de se maîtriser dans sa nouvelle fonction. Réponse de l'intéressé : "Il faut parler sans ambages pour que les gens nous comprennent. S'il faut aller à la bagarre, j'irai, mais dans la dignité."

Bizarrement, c'est à l'un de ses adversaires politiques, Silvio Berlusconi, que Martin Schulz doit son entrée sur la scène européenne. Entrée fracassante, car en 2003 le Cavaliere le traite de "kapo" - un gardien de camp nazi -, provoquant une crise diplomatique entre Rome et Berlin : l'ancien libraire arrivé au Parlement neuf ans plus tôt sort de l'anonymat. Un an après, ce francophone très critique sur le couple franco-allemand devient président du deuxième groupe du Parlement. Certains lui reprochent d'avoir usé de cet incident pour amorcer son ascension vers le perchoir de l'hémicycle. "Je n'ai pas demandé à Berlusconi de m'humilier", remarque aujourd'hui Martin Schulz, visiblement pincé.

Répliques cinglantes

Le nouveau président du Parlement devra dompter son caractère plutôt soupe au lait, voire un tantinet agressif avec ses troupes, comme en témoigne ce jugement cinglant sur les socialistes français, qui siègent pourtant dans son groupe : "Ils sont comme des pigeons. En bas, ils vous mangent dans la main. En haut, ils vous chient à la gueule."

Ce franc-parler lui sera autant indispensable qu'une bonne dose de volonté et de diplomatie pour défendre son Parlement à qui les traités donnent de plus en plus de pouvoir, mais que les dirigeants européens tentent de cornériser pour régler, à leur façon et rien qu'entre eux, la crise de la dette et la réforme de la gouvernance de la zone euro. Inacceptable, estime Martin Schulz : "Les décisions qui nous concernent tous sont prises par les dirigeants à huis clos. C'est pour moi un retour vers un état de la politique européenne qu'on pensait surmonté depuis longtemps. Cela nous rappelle le temps du Congrès de Vienne, où les intérêts nationaux primaient, et cela en dehors du contrôle démocratique", a-t-il lancé lors de son premier discours.

"La tête de Lénine"

Les chefs des différents groupes politiques lui ont adressé leurs félicitations en l'encourageant dans cette voie. "Vous venez de faire part de votre détermination à défendre avec force l'intérêt général européen face à la diversité des intérêts nationaux. Mon groupe ne peut que vous soutenir pleinement dans cette action", a déclaré le président français du groupe conservateur Joseph Daul.

Mais tous ne partagent pas cet enthousiasme. L'extrême droite et les eurosceptiques le détestent. "M. Schulz a la tête de Lénine et parle comme Hitler", a ainsi raillé le leader du Front national Jean-Marie Le Pen, furieux qu'il soit parvenu à l'empêcher de présider la séance inaugurale de juillet 2009 en tant que doyen d'âge.

D'autres sont attentistes, comme le Vert Dany Cohn-Bendit, qui lui reproche de parler fort, mais de toujours finir par plier devant les chefs d'État et de gouvernement. Qu'importe ! Martin Schulz a deux ans devant lui pour muscler son Assemblée qui rêve de se retrouver au centre de la vie politique européenne. S'il y arrive, et si la gauche revient en Europe, certains lui prédisent un autre job : président de la Commission européenne.

 

(Source : Alain Franco - Le Point. Source vidéo : Euronews).

09:25 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 13 janvier 2012

Vendredi Europe Express - Hommage à Vaclav Havel

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Spécialiste de l'Europe centrale et orientale, Jacques Rupnik revient sur le parcours de l'ancien président tchèque, Vaclav Havel, décédé le 18 décembre 2011 à l'âge de 75 ans. Il a été l'un de ses conseillers au Château de Prague (Source : TV5 Monde).

Les funérailles de Vaclav Havel, ancien président et dramaturge tchèque, ont réuni à Prague de nombreux dirigeants du monde, le 23 décembre dernier.
Ils sont venus se joindre aux Tchèques pour rendre un dernier hommage au héros de la Révolution de velours anticommuniste de 1989 (Source : BFM TV).

Vendredi Europe Express - Après sa prise de fonctions, l'Espagne du gouvernement de Rajoy adopte des mesures d'urgence extraordinaires

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Le nouveau gouvernement espagnol de droite a adopté, vendredi 30 décembre matin lors de son second conseil des ministres, une batterie de mesures destinées à réduire le déficit public espagnol à 4,4 % en 2012. La porte-parole du nouveau gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a en effet dévoilé un déficit plus élevé que prévu : 8 % au lieu des 6 % antérieurement annoncés par le gouvernement socialiste. "Face à une situation extraordinaire et imprévue", ont été prises des mesures de rigueur "extraordinaires et imprévues", a-t-elle souligné.

Parmi les mesures chocs annoncées sont prévues une augmentation des impôts et de larges coupes dans le secteur public, où l'on prévoit d'économiser 8,9 milliards d'euros en pratiquant la politique de l'"embauche zéro" et de non-remplacement en cas de départ dans les administrations, sauf dans les hôpitaux, l’éducation et les services de la police, a précisé la porte-parole. Les fonctionnaires feront de nouveau les frais du plan de rigueur puisque le gel de leurs salaires, dejà réduits de 5 % sous le gouvernement socialiste, sera maintenu en 2012.

Autre mesure retentissante : la suppression de trente directions générales dans les organismes publics et la réduction des subventions aux partis politiques et aux syndicats. Egalement au programme, le gel du salaire minimum interprofessionnel (SMI). Chiffré à 641,40 euros, le SMI espagnol est le plus faible de l'Union européenne. En dehors des économies, le gouvernement a également annoncé l'augmentation temporaire des impôts grâce auxquels il espère générer plus de 6,2 milliards d'euros. Cette hausse fiscale devrait être temporaire et s'étaler sur une période de deux ans.

DES MESURES "COSMÉTIQUES ET CHOCS"

L'objectif de ce plan de rigueur était d'économiser au moins 16,5 milliards d'euros en 2012, mais à la lumière des nouveaux chiffres du déficit, les économies pourraient être plus importantes. Comme l'a insinué la porte-parole, "ces mesures sont le début du début". Déjà dans la presse, Angel Laborda, directeur de la conjoncture d'une fédération des caisses d'épargne, disait que pour atteindre l'objectif de réduction de déficit à 4,4 %, l'Espagne devrait économiser plus de 40 milliards d'euros. Rafael Pampillon, directeur d'analyses économiques à l'IE Business School, pense également qu'il s'agit de mesures "cosmétiques et chocs" qui seront "certainement bien accueillies par la population".

Soraya Saenz de Santamaria a d'ailleurs indiqué que les décisions du gouvernement ont été prises dans le souci de "protéger les plus faibles", et que le gouvernement a voulu épargner les retraités et les chômeurs. "On ne demandera pas plus de sacrifices à ceux qui ne peuvent donner plus", a déclaré la porte-parole, qui a annoncé une revalorisation des retraites à 1 % pour les mettre au niveau de l'inflation et une prolongation de l'aide de 400 euros destinée aux chômeurs en fin de prestation, une mesure qui devrait être bien accueillie dans un pays qui compte 4,978 millions de chômeurs, soit 21,52 % de la population active. Finalement, l'idée des mini jobs à 400 euros en débat dans la presse espagnole n'a finalement pas été retenue.

DANS L'ATTENTE DE MESURES PLUS IMPOPULAIRES

Mais des mesures plus impopulaires devraient suivre à partir du mois de mars, lors de l'approbation du budget général de l'Etat et des élections, estime Rafael Pampillon, qui s’étonne que le gouverment n’ait pas mis plus l’accent sur la réforme du marché du travail et la restructuration du système financier. Ces deux dossiers sont en effet deux grandes priorités de l'exécutif espagnol. Mais selon l'économiste, il se pourrait que les négociations avec les syndicats tardent plus que prévu jusqu'à la mi-janvier. Il pense qu'elles achoppent sur les conventions collectives "destinées à réduire les indemnisations pour licenciement à 20 jours au lieu de 30 par année travaillée". Quant à la restructuration du système financier, considérée comme urgente, elle devrait être annoncée en début d'année, estime l'économiste.

Rappelons que depuis deux ans, l’Espagne a connu plusieurs plans d’austérité. En 2010, le gouvernement socialiste avait adopté un premier programme visant à économiser plus de 50 milliards d’euros.

 

(Source : Isabelle Birambaux - Le Monde).

vendredi, 06 janvier 2012

Vendredi Europe Express - 2012 : année de tous les labels !

2012-europe-A.jpgComme chaque année, 2012 se voit gratifier de multiples appellations et de labels en tous genres.

Pour la Commission européenne, 2012 sera l’année du viellissement actif et de la solidarité entre les générations tandis que le Danemark et Chypre assureront les présidences semestrielles tournantes du Conseil de l’Union européenne.

Pour l’ONU, ce sera l’année internationale des coopératives et pour l’UNESCO, l’année de l’énergie durable pour tous.

Le Chef du Gouvernement, François Fillon,  a, quant à lui, attribué le label « Grande cause nationale » au collectif d’associations : Rassemblement « Ensemble pour l’autisme ».

Les artistes seront également en fête puisque deux villes sont, comme chaque année, sacrées Capitales européennes de la Culture. Il s’agit de Guimaras, au Portugal et de Maribor, en Slovénie. En 2013, ce sera déjà le tour de Marseille  et l’on se réjouit car nos concitoyens ont plébiscité les visites dans les musées au cours de ces derniers mois !

Côté sports, les Polonais et les Ukrainiens seront les hôtes de  l’Euro de football en juin et comment oublier que notre continent accueillera à Londres en août les XXXèmes Jeux Olympiques de l’ère moderne. Certaines équipes seront même logées chez nos voisins du Nord Pas-de-Calais. Souhaitons donc beaucoup de succès à tous nos sportifs en cette nouvelle année !

vendredi, 30 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Le sapin de Noël de Dortmund (Allemagne)

Dortmund est aussi l'une des villes jumelées à Amiens.

vendredi, 16 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Remise du Prix Andreï Sakharov 2011 à Strasbourg

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Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a remis solennellement ce 14 décembre 2011 à Strasbourg le prix Sakharov à cinq militants des révoltes arabes. Seuls Ahmed al-Zubai Ahmed al-Sanusi, originaire de Libye et Asmaa Mahfouz, d'Égypte, ont fait le déplacement. Mohamed Bouazizi est lauréat à titre posthume. Le caricaturiste syrien, Ali Farzat et sa compatriote, l'avocate Razan Zitouneh, ont envoyé des messages aux eurodéputés.

 

(Source : RFI).

Vendredi Europe Express - La Croatie va rejoindre l'Union européenne

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Et de 28 ! La Croatie devrait devenir le 28e Etat membre de l'Union Européenne en juillet 2013.

Les dirigeants croates ont, en effet, signé vendredi à Bruxelles, un traité qui lui permettra de rejoindre l'UE en juillet 2013, quand il sera approuvé par référundum par son peuple et ratifé par les 27.

A la sortie des discussions sur le "pacte" pour sauver la zone euro, les dirigeants européens, exception faite de Nicolas Sarkozy représenté par Jean Léonetti, le ministre des Affaires européennes, ont paraphé le traité d'adhésion avec le président et la Première ministre croates. "Vous êtes chaleureusement bienvenus dans la famille européenne", a déclaré Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen. Il a toutefois relevé que ce n'était "pas encore le bout du chemin pour la Croatie". "Avant la date d'accession, les réformes devront continuer", a-t-il souligné.

"Nous assistons a un événement historique qui, mesuré à l'aune de son importance pour le peuple croate, n'a d'égal que la déclaration d'indépendance de notre pays", s'est réjoui Ivo Josipovic, le président croate. Jadranka Kosor, la chef de gouvernement croate, devrait participer à un sommet européen, en tant qu'observatrice.

L'UE semble avoir tiré les conséquences des adhésions hâtives de la Roumaine et de la Bulgarie en 2007. Elle a placé Zagreb sous un système de surveillance afin de s'assurer qu'elle poursuivra ses efforts de réformes d'ici 2013. Des rappports seront rendus fréquemment par la Commission européenne sur la mise en oeuvre des réformes du système judiciaire, la concurrence, et la lutte contre le crime organisé et la corruption. Des sanctions sont envisagées si l'exécutif européen juge les effort croates insuffisants. Elles prendront la forme de lettre d'avertissement mais pourraient déboucher sur un gel de fonds européens.

La Croatie va devenir le deuxième Etat de l'ex-Yougoslavie, après la Slovénie, à entrer dans l'Union européenne.

 

(Source : La Dépêche).

mercredi, 14 décembre 2011

Les puces électroniques vont-elles restreindre notre liberté ?

Par Julien Dugué

Radio_Frequency_IDentification.jpgLes nouvelles technologies, internet, GPS, téléphonie mobile, cartes électroniques font partie de notre quotidien.
Devenues incontournables, elles ont concidérablement modifié notre notion de la vie privée.
Dans ce domaine, il convient de rester vigilants pour que les droits de l'homme soient bien préservés.

Par exemple la radio-identification RFID qui permet déjà le marquage des objets et des êtres vivants doit être restreinte en Europe car elle pourrait devenir liberticide pour les citoyens et constitue une menace pour la société démocratique. (Exemple : puce sous-cutanée)

 

Pour aller plus loin :

Reportage de la RTBF "Question à la une" les puces éléctroniques "les puces électroniques" : un reportage de Régis de Rath et Serge Ruyssinck, diffusé le 25 avril 2008 par la RTBF.
http://video.google.fr/videoplay?docid=570379243749833404...


Radio-identification sur Wikipédia
http://video.google.fr/videoplay?docid=570379243749833404...

vendredi, 09 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Un accord européen trouvé sans la Grande-Bretagne

euro.jpgCe n'est pas à 27 que les pays européens vont négocier les termes d'un nouveau traité qui installera une discipline budgétaire de fer. La chancelière allemande l'avait laissé sous-entendre en arrivant à Bruxelles hier, les faits lui ont rapidement donné raison. Avant le dîner qui devait ouvrir le sommet Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont enfermés avec David Cameron. «C'était une mise en bouche intéressante», raconte un négociateur, dans un doux euphémisme.

«Nous ne sommes pas exclus (de l'Union européenne)»

Cette réunion à trois avait pour visée d'éviter le blocage des discussions à 27. Mais voilà, le premier ministre anglais arrivait «avec la main lourde», selon l'expression d'un diplomate européen. Il exigeait notamment que figure dans le traité un protocole permettant d'exonérer le Royaume-Uni de certaines réglementations des services financiers. Inacceptable pour Paris et Berlin. «Nous aurions préféré un accord à 27, cela n'a pas été possible compte tenu de la position de nos amis britanniques qui ont posé des demandes inacceptables par tous les autres pays», a regretté le président de la République, Nicolas Sarkozy. Le premier ministre britannique, David Cameron, s'est dit lui satisfait. «Il s'agit d'une décision difficile mais bonne», a-t-il affirmé, en jugeant que son pays n'avait pu obtenir des «gardes-fous» nécessaires. Et d'ajouter : «Nous ne sommes pas exclus (de l'Union européenne».

Il n'empêche, les 27 dirigeants ont négocié pendant plus de 9 heures. Une interruption de séance agitée vers 3 heures du matin a un instant laissé croire à une légère avancée. Mais très vite, après avoir consulté leurs sherpas, les chefs d'Etat et de gouvernement ont refermé les portes. Et la Grande-Bretagne n'a finalement pas donné son feu vert. «Les discussions ont été plus que vives!», raconte-t-on de l'intérieur. «Nous aurions préféré une réforme des traités à 27. Ce sera finalement un traité intergouvernemental», a indiqué Nicolas Sarkozy à l'issue de la nuit de négociation.

La Hongrie rentre dans le rang

Du coup, la zone euro s'oriente vers un traité dans lequel les dix-sept pays membres seraient rejoints par six, voire neuf des dix autres États de l'Union européenne. La Suède et la République tchèque ont en effet dit avoir besoin de temps avant de trancher. La Hongrie se dit prêt à rejoindre le groupe des 17.

 

(Source : Le Figaro - Economie).

samedi, 03 décembre 2011

Jean-Marie Cavada élu Président du Mouvement Européen-France

Cavada.jpgJean-Marie CAVADA, Député européen, vient d’être élu Président du Mouvement Européen-France par le Conseil national de ce Mouvement ce samedi 3 décembre 2011. Il succède à Christian Philip, Recteur de l’Académie de Montpellier, démissionnaire.

Le Mouvement Européen est la plus ancienne association française de soutien à la construction fédérale de l’Europe. Elle est née en 1949 après le discours de La Haye. Elle comporte plus de 3000 membres, dont un tiers de jeunes. Elle regroupe au sein de son Conseil national, des membres de la Société civile, et des experts européens à travers trois collèges. La désignation de Jean-Marie Cavada par 180 voix contre 111 au Vice-président délégué sortant, Jean-Luc Sauron, montre un profond accord pour développer, rajeunir, et faire entendre la doctrine du Mouvement Européen dans cette période de grave crise.

vendredi, 02 décembre 2011

Vendredi Europe Express - Il ya 20 ans, l'URSS s'effondrait...

L'URSS s'est effondrée en décembre 1991. C'était il y a 20 ans. Tout a commencé avec l'arrivée de Mikhaël Gorbatchev au pouvoir. Le nouveau dirigeant est un réformateur, il lance vite la Perestroïka: un ensemble de mesures de libéralisations économiques et politiques. Mais la crise s'aggrave, les pénuries augmentent. Parallèlement, les revendications nationalistes s'accélèrent dans les différentes républiques de l'Union, qui une à une, proclament leur indépendance...

 

(Sources : Yahoo! Actualités et IRIS).

vendredi, 25 novembre 2011

Vendredi Europe Express - Merkel retoque Sarkozy : le rôle de la BCE ne sera pas modifié

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Berlin, Paris et Rome sont parvenus hier à Strasbourg à un compromis a minima pour renforcer la discipline budgétaire de la zone euro, mais Nicolas Sarkozy n'a pas fait plier l'Allemagne sur un point important à ses yeux : le rôle de la BCE face à la crise. ...

Après les tensions de l'ère Berlusconi, le couple franco-allemand avait convié l'Italie de Mario Monti à se joindre à son énième réunion de crise et a promis « de soutenir et aider » son gouvernement, confronté à la défiance des marchés.

L'Italien a rassuré Paris et Berlin sur sa détermination à redresser les finances publiques de son pays surendetté. « L'objectif de l'équilibre budgétaire en 2013 n'est pas remis en cause », a dû concéder Mario Monti, alors qu'il avait laissé planer un doute ces derniers jours. Il a taclé au passage la France et l'Allemagne qui, en 2003, avaient « violé » le Pacte de stabilité.

La bonne santé économique de l'Italie conditionne celle du reste de la zone euro, avec la France en première ligne. Mais le débat sur les solutions pour endiguer la propagation de la crise n'a pas été tranché, notamment le point le plus épineux, au coeur d'un bras de fer entre Paris et Berlin : une intervention plus déterminée de la Banque centrale européenne (BCE) pour acheter de la dette des pays en difficulté, à l'instar de ce que fait la Réserve fédérale américaine.

La France avait fait monter la pression ces derniers jours. En vain.

L'Allemagne s'y refuse parce que les statuts de la BCE, dont le rôle est officiellement de contenir l'inflation, ne le prévoient pas. « Nous avons tous trois indiqué que dans le respect de l'indépendance de cette institution, il fallait s'abstenir de demandes positives ou négatives » à la BCE, a déclaré Nicolas Sarkozy, faisant ainsi marche arrière.

En revanche la dirigeante de la première économie européenne a obtenu l'aval de la France à une révision des traités européens. Solution qui suscitait pourtant les réserves de Nicolas Sarkozy il y a peu.

Angela Merkel a aussi fermé la porte à une proposition d'euro-obligations pour mutualiser les dettes européennes, remise sur la table par Bruxelles

 

(Source : La Voix du Nord).

vendredi, 18 novembre 2011

Vendredi Europe Express - Brigitte Fouré soutient Jean-Marie Cavada pour la présidence nationale du Mouvement Européen-France

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SOUTIEN A JEAN-MARIE CAVADA

Election nationale du Président du Mouvement Européen – France du 3 décembre 2011

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 Amiens, le 18 novembre 2011,

Un Président du Mouvement européen doit avant tout connaître les réalités de vie de l’ensemble de ses citoyens pour ajuster au mieux son action militante. Le projet de Jean-Marie Cavada, homme disponible et en-dehors des intrigues de salon, est la démarche qui répond à cette vision juste des difficultés que la construction européenne rencontre actuellement.

La vision de Jean-Marie Cavada consiste en effet à aller à la rencontre des citoyennes et des citoyens et à échanger avec eux sans censure sur des thématiques, des idées et des projets.

Jean-Marie Cavada perçoit l’Europe comme une solution, non comme un problème. A l’heure où le mouvement des Indignés essaime dans le monde entier, il est temps d’expliquer aux Françaises et Français, jeunes et moins jeunes, que l’Europe peut changer leur vie.

C’est pourquoi je soutiens officiellement et publiquement la candidature de Jean-Marie Cavada à la présidence du Mouvement Européen – France.

 

Brigitte FOURE

Membre du Conseil National et du Comité Directeur du Mouvement Européen - France

Conseillère Générale de la Somme

Conseillère municipale d’Amiens

Ancienne Députée européenne

Vendredi Europe Express - Prix Sakharov 2011 : Strasbourg récompense les héros du printemps arabe

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prix-sakarov-groupe-platefo.jpgLa révolution arabe est à l’honneur en Europe. Le Parlement européen a choisi de décerner son prix Sakharov (ainsi nommé en l’honneur du scientifique et dissident soviétique Andreï Sakharov et destiné à des personnes ou à des organisations qui se battent pour les droits de l’homme ou la liberté d’expression) au protestataire tunisien Mohamed Bouazizi – honoré à titre posthume –, à la militante égyptienne Asmaa Mahfouz, au dissident libyen Ahmed Al Zubair Ahmed Al Sanusi, à l’avocate syrienne Razan Zaitouneh et au caricaturiste syrien Ali Farzat.

Mohamed Bouazizi, 26 ans, icône d’une jeunesse tunisienne diplômée et sans avenir, s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid. Il est décédé deux semaines plus tard. Son geste désespéré avait déclenché un large mouvement populaire qui a conduit à la chute du régime de Ben Ali.

Asmaa Mahfouz, 26 ans, est l’une des fondatrices du « Mouvement des jeunes du 6 avril », qui avait lancé l’appel à se rassembler sur la place Tahrir au Caire, mouvement qui a conduit à la chute du raïs égyptien, Hosni Moubarak.

Pas une surprise

Le dissident libyen Ahmed Al Zubair Ahmed Al Sanusi, 77 ans, a passé trente et un ans en prison en raison de son opposition au régime de Mouammar Kadhafi.

Razan Zaitouneh, 34 ans, est une avocate syrienne, et son compatriote, Ali Farzat, 60 ans, caricaturiste de presse connu dans tout le monde arabe, a été gravement battu en août par les forces de sécurité syriennes qui lui ont cassé les mains.

Le prix, créé en 1988 et doté de 50000 €, sera remis lors d’une cérémonie officielle en décembre prochain. Les cinq militants arabes ont été préférés à deux autres finalistes, dont les noms avaient été annoncés la semaine dernière : il s’agissait du défenseur biélorusse des droits de l’homme, Dimitri Bandarenka, et de la communauté colombienne de « campesinos » (fermiers) San José de Apartado.

La victoire finale des militants arabes n’est pas une surprise. La candidature des militants du printemps arabe avait été présentée conjointement par les principaux groupes politiques au Parlement (conservateurs, socialistes, libéraux et écologistes).

 

(Source : Agnes Rotival - La Croix).

dimanche, 13 novembre 2011

Entrevue télévisée des Présidents Obama et Sarkozy le 4 novembre (2/2)

Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu

vendredi, 11 novembre 2011

Vendredi Europe Express - 11/11/11 : 93ème anniversaire de l'armistice de 1918

Cette vidéo met en scène le mémorial franco-britannique de la commune de Thiepval, dans la Somme.

Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu

Vendredi Europe Express - Café Amiens Europe "La Turquie et l'Europe" : Le point de vue de Brigitte Fouré

Logo Café Europe Amiens.jpg« L’Union européenne n’aurait pas du accepter la demande de candidature de la Turquie en 2005. Car ce pays s’est, dès lors, mis en marche vers une éventuelle adhésion.

 

Je n’ai pas trouvé très correct de la part de l’Europe le fait d’émettre des doutes sur la Turquie il y a à peine quelques années alors qu’il suffisait de rejeter sa demande dès l’origine.

 

Aujourd’hui, la candidature de la Turquie à l’Union européenne est officielle et nous devrons l’examiner sereinement.

 

Toutefois, je suis contre le recours à un référendum en France sur cette question, pour la Turquie comme pour toute autre Nation candidate à l’Union européenne. »

dimanche, 06 novembre 2011

Entrevue télévisée des Présidents Obama et Sarkozy le 4 novembre (1/2)

Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu

vendredi, 04 novembre 2011

Vendredi Europe Express - L'Europe se prépare à une zone euro sans la Grèce

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Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont affiché leur fermeté, mercredi soir, face au Premier ministre grec Georges Papandréou, en marge du G20 de Cannes. À l'issue d'une réunion de crise qui s'est prolongée jusque tard dans la nuit, le couple franco-allemand a réaffirmé que l'aide européenne à la Grèce était suspendue à l'approbation par le pays du plan d'aide adopté le 27 octobre dernier. "Nous ne voulons pas engager l'argent du contribuable européen, du contribuable français, du contribuable allemand, si les règles adoptées le 27 octobre ne sont pas respectées", a martelé Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière.

Pas question donc pour l'UE de débourser un centime de la sixième tranche d'aide de huit milliards d'euros prévue dans le premier plan de soutien avant la tenue d'un référendum, annoncé sans concertation par Georges Papandréou. En cas de "non" des Grecs, un défaut de paiement paraît donc inévitable, car Athènes a besoin de ces liquidités avant mi-décembre pour payer ses fonctionnaires et ses pensions de retraite.

Concessions grecques

Mais Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tout fait pour diminuer les chances de voir ce scénario se concrétiser. Ils ont exigé et obtenu que la consultation du peuple grec, qui devait se tenir début janvier, soit avancée au 4 décembre. Un point crucial pour protéger le reste de la zone euro de la panique des investisseurs.

Surtout, ils ont reçu l'assurance que la question qui lui sera posée lors de ce référendum portera sur le maintien ou non de son pays dans la zone euro, et non sur les mesures décidées le 27 octobre. Il s'agit d'augmenter les chances d'un vote positif : à en croire les sondages d'opinion, une majorité de la population grecque y est, en effet, favorable. Georges Papandréou s'est d'ailleurs montré confiant sur l'issue du scrutin : "Les Grecs sont sages et sont capables de prendre les bonnes décisions", a-t-il assuré devant la presse.

Sauver l'euro

Il n'empêche que, pour la première fois, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont été obligés d'envisager une sortie de la Grèce de la zone euro, la renvoyant à sa propre responsabilité : "Il y a des règles qui fondent le pacte de solidarité européen, c'est aux Grecs de dire s'ils veulent continuer la route avec nous", a expliqué le président français. La priorité de la chancelière allemande semble maintenant ailleurs : il faut protéger la monnaie unique. "Quelle que ce soit l'issue du référendum, nous ferons ce qu'il faut pour l'euro. (...) Nous ne voulons pas laisser détruire l'euro, nous ne voulons pas laisser détruire l'Europe", a prévenu Nicolas Sarkozy.

Mais ni elle ni Nicolas Sarkozy n'ont apporté de solution miracle pour éviter le déclenchement de l'effet domino dévastateur que pourraient provoquer un défaut désordonné de la Grèce et sa sortie consécutive de la monnaie unique. L'Italie, dont la dette atteint la somme vertigineuse de 1 900 milliards d'euros, est pourtant déjà dans l'oeil du cyclone. Ses obligations à 10 ans ont plongé et s'échangent à un taux d'intérêt de plus de 6 %, un seuil pratiquement insoutenable en cas de nouvelle émission de dette.

Participation des pays émergents

Face à ce danger, les deux dirigeants se sont simplement engagés à accélérer la mise en oeuvre effective des décisions du 27 octobre, en particulier le renforcement du Fonds de stabilité financière, le fameux FESF, censé jouer le rôle de pare-feu contre un risque de contagion aux autres pays en difficulté. Signe de l'urgence à avancer sur ce sujet, les ministres des Finances franco-allemands vont se réunir dès samedi, avant la tenue d'un sommet de l'Eurogroupe dès lundi.

Pour réussir, les grands pays européens représentés au G20 devront convaincre leurs homologues des pays émergents de mettre la main à la poche pour augmenter les moyens du FESF. Mais le petit jeu personnel du Premier ministre grec pourrait inciter la Chine, le Brésil ou encore la Russie à la prudence. Pourquoi risquer de l'argent dans une zone dont l'avenir va se jouer sur un coup de dés ?

 

(Source : Le Point).

vendredi, 21 octobre 2011

Vendredi Europe Express - Jean-Claude Trichet fait ses adieux à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE). Mario Draghi lui succède.

Trichet-Draghi_pics_180.jpgPas de répit pour les indignés malgré les adieux de Jean-Claude Trichet à la Banque Centrale Européenne. Le mouvement “Occupy Francfort” a bel et bien pris ses quartiers devant le siège de la BCE.

Pendant ce temps, à l’opéra, se déroulait la cérémonie organisée pour le départ de Jean-Claude Trichet. Ce changement à la tête de la BCE intervient à quelques jours d’un sommet jugé crucial pour l’avenir de l’euro.

“Ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la crise de gouvernance de trois façons” a déclaré Jean-Claude Trichet, lors de son discours d’adieux.“Il faut renforcer la capacité du fonds de sauvetage à garantir la stabilité financière, renforcer le bilan des banques européennes; négocier une solution appropriée pour l’ajustement à moyen terme de la Grèce. Cette clarification est certainement urgente.”

C’est l’italien Mario Draghi qui succèdera au français à la tête de l’institution. Présents lors de la cérémonie, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en ont profité pour tenir une réunion informelle, afin de préparer le sommet de dimanche prochain.

 

(Source : Euronews).

vendredi, 14 octobre 2011

Vendredi Europe Express - M. Barroso demande la recapitalisation des banques européennes

Pour José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, qui s'exprimait ce mercredi dans l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles, l'Union européenne doit recapitaliser ses banques d'urgence.

 

(Source : Euronews).

 

Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu

Vendredi Europe Express - La banque franco-belgo-luxembourgeoise Dexia démantelée

images.jpgLe démantèlement ou la faillite. Pour Dexia, les gouvernements français et belges ont opté pour la première solution, après un week-end de négociations qui s’est terminé à 3 heures du matin lundi 10 octobre. Le plan de sauvetage comprend trois étages. D’abord la reprise par l’Etat belge de la filiale de banque de détail en Belgique pour 4 milliards d’euros. Ensuite, la mise en place par les états belge et français d’une garantie de 90 milliards d’euros, sur des actifs obligataires qui plombent le bilan. Enfin, si les négociations aboutissent avec la Caisse des Dépôts et la Banque Postale, la création d’une nouvelle banque dédiée aux collectivités locales françaises.

Certains administrateurs sont restées bouche bée lors de la présentation du plan au conseil. Dexia n’avait-elle pas déjà été "sauvée" par les états français, belge et luxembourgeois, fin 2008? En échange d’une injection de capitaux de 6 milliards d’euros et d’une garantie apportée sur le financement, la Commission européenne avait imposé à la banque une restructuration drastique. Menée par le flamand Jean-Luc Dehaene, le président, et le corse Pierre Mariani, l’opérationnel, cette cure a abouti à une diminution de 73 milliards d’euros du bilan et à une baisse sensible des besoins de financement à court terme. De 265 milliards d’euros fin 2008, ils s’élèvent aujourd’hui à 96 milliards. Une amélioration qui suscitait en avril dernier une bouffée d’optimisme de Pierre Mariani: "nous avons retrouvé notre pleine autonomie de financement, attestant de la solidité des progrès accomplis en termes de structure financière."

Mais la structure est resté plombée par des actifs à risque. "Le stock est passé de 40 milliards en 2006 à 265 milliards fin 2008, mais aucun des titres de ce portefeuille n’a été acquis après cette date", précise Pierre Mariani. Aujourd’hui réduit à 125 milliards l’encours est constitué de 96 milliards d’euros d’obligations, dont 24,5 d’obligations du secteur public local, 15,8 milliards de dettes souveraines, 15,6 milliards d’obligations bancaires. Le problème est que Pierre Richard et Axel Miller, les prédécesseurs des dirigeants actuels, ont acheté ces titres à long terme grâce à des ressources collectées à court terme. Pour les garder au bilan, il fallait renouveler ces ressources fréquemment, en allant les chercher auprès d’autres banques. Ce financement s’étant tari ces derniers mois, la Banque Centrale Européenne (BCE) est venue à la rescousse. "Dexia ne disposait plus d’actifs pouvant être apportés à la BCE en échange de liquidités, raconte un banquier d’affaires parisien. Les banques centrales belges et françaises ont dû jouer les pompiers début septembre."

Dommage que ce problème de liquidité, vrai talon d’Achille du groupe, n’ait pas été traité plus tôt. "La recapitalisation de fin 2008 était une solution inappropriée, juge aujourd’hui Pierre Mariani. Nous avions un problème de liquidité, pas de solvabilité." La banque a en effet passé haut la main les stress tests européens en juillet 2011, ceux-ci ne mesurant ni le risque de liquidité, ni le risque de défaut de la Grèce qui représente une exposition de 3,5 milliards d’euros pour Dexia.

Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani mettent clairement en cause l’héritage du passé et la crise de la zone euro pour expliquer la chute de la banque. "Au bout de trois ans, on ne peut pas s’exonérer de toute responsabilité dans la gestion de la situation, juge Christophe Nijdam, analyste chez AlphaValue, Dexia a changé plusieurs fois la présentation comptable de ses métiers depuis 2009, ce qui a nuit à la visibilité sur la stratégie." De plus, le combat larvé pour la prise de pouvoir entre Français et Belges n’a pas facilité la conduite du groupe. Plusieurs poids lourds de Dexia Belgique ont quitté le bateau en septembre, notamment en raison de désaccords avec Pierre Mariani. "J’assume la situation et je ne suis pas du genre à fuir mes responsabilités en cas de difficultés", répond celui-ci lorsqu’on évoque son éventuel départ.

 

(Source : Irène Inchauspé - Challenges).

Vendredi Europe Express - Donald Tusk remporte les législatives polonaises

donald-tusk.jpgLe parti pro-européen de Donald Tusk, Plateforme civique a obtenu 39% des voix dimanche dernier aux élections législatives. Pour les commentateurs, la réélection de Tusk révèle surtout un besoin de stabilité politique et d’intégration européenne, même si le Premier ministre devra aussi relever de nouveaux défis.

 

(Source : Café Babel).

vendredi, 07 octobre 2011

Un Strasbourgeois Prix Nobel de médecine

Il partage le prix avec l'Américain Bruce Beutler et le Canadien Ralph Steinman, décédé vendredi dernier.

2489391.jpgLe prix Nobel de médecine 2011 a été décerné à l'Américain Bruce Beutler, au Français Jules Hoffmann et au Canadien Ralph Steinman, pour leurs travaux sur le système immunitaire, a annoncé lundi 3 octobre le comité Nobel. 

On a appris après l'annonce que Ralph Steinman était décédé vendredi d'un cancer du pancréas.

"Les lauréats du Nobel de cette année ont révolutionné notre compréhension du système immunitaire en découvrant les principes clef de son activation", selon un communiqué du comité.

"MM. Beutler et Hoffmann se partagent une moitié du prix pour leurs travaux sur le système immunitaire inné. M. Steinman est récompensé pour ses travaux sur le système immunitaire adaptatif", précise le comité.

 

Des avancées pour l'asthme entre autres

 

Le système immunitaire permet à l'organisme de se défendre en libérant des anticorps et des cellules tueuses en réponse à des virus ou des germes.

Ces recherches ouvrent la voie à de nouveaux médicaments et permet de combattre des déficiences immunitaires comme l'asthme, la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn.

"Leurs travaux ont ouvert de nouvelles voies pour le développement de la prévention et pour des thérapies contre les infections, les cancers et les maladies inflammatoires", explique le jury.

 

Cérémonie le 10 décembre

 

Bruce Beutler, 55 ans, et Jules Hoffmann, 70 ans, "ont découvert les protéines réceptrices qui reconnaissent les micro-organismes (nocifs) et activent le système immunitaire, première étape de la réponse immunitaire de l'organisme", explique le comité Nobel.

Ralph Steinman, 68 ans, "a découvert les cellules dendritiques du système immunitaire et leur capacité unique à activer et réguler l'immunité adaptative, dernière étape de la réponse immunitaire de l'organisme au cours de laquelle les micro-organismes sont évacués du corps", ajoute le comité.

Les trois lauréats recevront leur prix lors d'une cérémonie officielle à Stockholm le 10 décembre, date anniversaire de la mort du fondateur du prix, l'industriel suédois Alfred Nobel.

Le prix est doté de 10 millions de couronnes (1,08 million d'euros): une moitié sera partagée entre Bruce Beutler et Jules Hoffmann et l'autre moitié sera pour Ralph Steinman.

 

(Source : Le Nouvel Observateur - AFP).

vendredi, 30 septembre 2011

Suite à l'article sur le Génocide arménien, quelques précisions

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Le drapeau actuel de l'Arménie, inspiré du blason des Lusignan (ci-dessous)

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Léon VI de Lusignan (1342 † 1393), roi d'Arménie (1373-1375)

parti de deux, en 1 d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur, en 2 d'argent, à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même et en 3 burelé d'argent et d'azur de huit pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout.

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Le drapeau de l'Arménie Soviétique (1920 - 1990)

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Avant le Traité de Sèvres

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Après le Traité de Sèvres

 

(Merci à Catherine Mouradian pour son aide).

vendredi, 23 septembre 2011

Retour sur le génocide des Arméniens

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Par Catherine Mouradian, membre du Conseil d'Administration de l'association des Amis de Brigitte Fouré - Nouvelle Energie pour Amiens.

Aujourd'hui, les trois quarts des 8 millions d'Arméniens vivent hors de la République d'Arménie (env 2, 5 millions d’hab.), répartis entre une diaspora "intérieure" de l'ex-URSS (Caucase, Ukraine, Russie, Asie Centrale) et une diaspora "extérieure" éparpillée sur cinq continents en une cinquantaine de communautés, avec trois zones principales : les Etats-Unis (env. 900 000), l'Union Européenne (env. 550 000 dont 450 000 en France), le Proche et le Moyen-Orient (400 000 à 500 000) et 70000 Arméniens vivent à Istanbul.

Catherine Mourdian.jpgLa République d’Arménie, en arménien Hayastan, (la terre des  HAY ou Haik), indépendante depuis  le 23 Septembre 1991, ne correspond qu’à 10% du territoire historique arménien dont  le cœur se situe autour du Mont Ararat sur lequel l’Arche de Noé se serait posé… L’Arménie, première nation à adopter le Christianisme comme religion d'État en 301, est un pays constitutionnellement séculier mais où la religion chrétienne reste une marque identitaire.

 

L’Arménie a servi de refuge aux croisés, dès lors la culture arménienne est restée très ouverte sur l’Europe et les États latins d’Orient. En 1374, Léon VI de Lusignan, dernier Roi arménien, avant l'invasion par les Mamelouks en 1375, est enterré à la Basilique des Rois de France à Saint Denis. L’Arménie, située sur une des routes de la soie, sera un carrefour majeur d’échanges commerciaux entre l’Orient et l’Occident. L’actuel drapeau d’Arménie est resté "Rouge, Bleu et Or" aux couleurs de la Maison de Lusignan.

 

A la fin du XIVe siècle, les Arméniens sont répartis entre l’Empire Ottoman à majorité chrétienne, et l’Empire russe. Les Chrétiens, soumis à de lourds impôt, ne devaient pas de porter d’armes.  Néanmoins les Arméniens ont vécu près de 500 ans en bonne entente avec les Ottomans, occupant souvent des postes importants dans l’administration. Vers la fin du XIXe siècle, les Arméniens réclament des réformes mais le pouvoir ottoman, vacillant malgré des efforts de modernisation sociale et menacé sur ses frontières par les Russes, finit par se durcir. De 1894 à 1896, Le Sultan Abdul-Hamid II ordonne des massacres contre les populations arméniennes des provinces orientales considérées proches des russes ; près de 300 000 Arméniens périront. En 1909, Les « Jeunes Turcs » déposent  le Sultan Rouge. Après un semblant de démocratisation, ils ordonnent, dès 1909, le massacre de 30 000 Arméniens près d'Adana (Cilicie) au nom d’un  panturquisme exacerbé. Le Comité Jeune-Turc « Union et Progrès » constitué par Enver, ministre de la guerre, Talaat, ministre de l'intérieur et Djemal, ministre de la marine, s'érige en dictature en 1913. En janvier 1915, les soldats arméniens de l'armée ottomane sont désarmés, le génocide commence le 24 avril 1915 par l'arrestation de l'élite arménienne d’Istanbul et 650 notables arméniens sont assassinés. Un ordre général de déportation est donné, au prétexte d'éloigner les populations arméniennes du front russe. La plupart des déportés périront de faim et de soif lors de marches forcées ou seront massacrés dans les déserts de Syrie. Ceux parqués dans des camps de concentration seront tués. Au total, 1 500 000 Arméniens auront été éliminés, dont 1 200 000 en 1915, à savoir 50% d’une population et des territoires, arméniens depuis plus de 3000 ans, qui auront été vidés de leurs habitants ancestraux en  3 vagues de massacre.

 

En 1918, l’Empire ottoman capitule, le traité de Sèvres accorde l’existence d’un Etat arménien sur une bonne partie de ses terres légitimes. En 1919, il y eut un « Nuremberg » avec le « Procès des Unionistes » à Constantinople. Les responsables du génocide s’étaient enfuis en Allemagne mais furent condamnés à mort par contumace, y compris Talaat Pacha, assassiné à Berlin le 16 mars 1921 par un jeune Arménien  qui sera acquitté par la justice de Weimar. Entre temps, battus par Kemal Ataturk les Arméniens acceptent la protection des Bolchéviques et le 29 novembre 1920 nait la République Socialiste Soviétique d’Arménie.

 

La Turquie vaincue ne fut pas démobilisée et face au danger bolchevique, les Alliés se montrèrent bienveillants. Le sursaut nationaliste de Moustafa Kémal (en 1922, à Smyrne, les Arméniens furent massacrés (ainsi que les Grecs) pour la dernière fois en Turquie) entraîne une amnistie générale le 31 mars 1923, au nom de la réconciliation nationale. En 1923, la Conférence de Lausanne annulera les accords de Sèvres. Winston Churchill écrira: « Dans le traité qui établit la paix entre la Turquie et les Alliés, l’histoire cherchera en vain le mot Arménie. »

 

Drapeau arménien.jpgDepuis, les gouvernements turcs s'obstinent à ne pas vouloir reconnaître le génocide arménien. La question arménienne était retirée des manuels turcs et la population est mal ou pas informée. Une circulaire du Ministère turc de l'Education Nationale du 14 avril 2003 demande aux directeurs des établissements scolaires d'organiser des épreuves dans lesquels les élèves doivent nier l'extermination des Arméniens, des Assyro-Chaldéens et des Grecs du Pont au début du XXème siècle. La Turquie reste un état autoritaire et construit sur l’idéal panturquiste, la reconnaissance du Génocide arménien, en dehors des craintes de demande de réparation remet en cause ce sur quoi la Turquie moderne s’est construite. Néanmoins, l’immense courage de certains habitants en Turquie donne de l’espoir. En 2005, Orhan Pamuk  est trainé en justice à Istanbul et passible de prison pour ses propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » ; en  2006  la justice turque abandonnera les poursuites. Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef d’une revue arménienne et promoteur de la reconnaissance du génocide en Turquie, est assassiné par un jeune nationaliste. Près de cent mille manifestants descendent dans les rues d'Istanbul à l'occasion de ses funérailles, brandissant des pancartes proclamant « nous sommes tous des Arméniens » ! Une volonté de relire l’histoire arméno-turque émerge de la part de certaines hautes instances turques mais des questions diplomatiques brouillent le débat comme la question du Karabagh, une terre arménienne réclamée par les Azeris, la réouverture de la frontière Arméno-turque (annoncée mais toujours pas effective), l’entrée éventuelle de la Turquie dans l’Union Européenne car, même si la reconnaissance du génocide n’est pas un critère d’entrée, elle reste d’un poids diplomatique fort. Les Arméniens exigent la reconnaissance du génocide par la Turquie mais pas à n’importe quel prix, certains Turcs veulent bien accepter l’idée de l’existence de massacre mais refuse la notion de génocide ; un génocide étant, entre autres, un crime d’Etat.

 

Le procès  des Unionistes, en  1919, resta sans suite, mais démontre (si besoin était) la véracité du génocide, même si le mot ne fut inventé qu’en  1945. Les minutes ont été publiées dans le «Journal officiel» ottoman et confirment tout un ensemble de témoignages laissés par des diplomates étrangers basés à l’époque en Turquie. La France a accueilli les premiers réfugiés arméniens vers 1920, qui ont bénéficié, en reconnaissance de leur malheur du statut de « réfugié Nansen » dès 1935.  En 1939 le Haut Commissariat sous l’égide de la Société Des Nations (SDN, ancêtre de l'ONU) remplace l’Office Nansen. L’ONU a reconnu le génocide arménien comme tel en 1985 et certains pays, comme la France en 2001, ont officiellement fait acte de reconnaissance, rappelant que la définition onusienne de « génocide » datant de 1948 s’applique clairement aux Arméniens.  Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le 18 Juin 1987.

 

En  1939, Adolf Hitler aurait lancé «Qui se souvient encore de l'extermination des Arméniens ?» à la veille de massacrer les handicapés de son pays (l'extermination des Juifs viendra deux ans plus tard). Au XXe siècle Juifs et Arméniens ont vu 50% de leur population exterminée dans des conditions atroces. Le gouvernement turc ne peut continuer à s’enfermer dans le négationnisme .

 

 

Le 24 avril 2015 on commémorera les 100 ans du génocide.

 

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Vue de la capitale, Erevan.

dimanche, 18 septembre 2011

Journées du patrimoine : Profitez-en encore ce dimanche !

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