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vendredi, 29 juin 2012

Vendredi Europe Express - Ballon d’oxygène surprise pour Madrid et Rome

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 La première ministre danoise Helle Thorning Schmidt, le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy et le président de la commission européenne Jose Manuel Barroso.
Image: Keystone
Sommet européen Les dirigeants de la zone euro ont conclu un accord surprise pour tenter d’aider l’Italie et l’Espagne à calmer les marchés, et injecter 150 milliards de francs pour relancer l’économie européenne.

Ces mesures de stabilisation financière se heurtaient jusqu’ici à l’opposition de plusieurs pays, en particulier l’Allemagne.

A l’issue d’un sommet de la zone euro qui s’est achevé au petit matin vendredi, le président de l’UE Herman Van Rompuy a annoncé la mise en place d’ici la fin de l’année d’un mécanisme permettant de recapitaliser directement les banques, sous certaines conditions, via les fonds de secours FESF et MES.

Il s’agissait d’une demande forte de l’Espagne, qui cherchait à éviter que le plan de sauvetage de ses banques n’alourdisse sa dette publique au point de la rendre insoutenable.

"Quand ce sera prêt, le Mécanisme européen de stabilité (MES) pourra avoir la possibilité de recapitaliser directement les banques", a déclaré M. Van Rompuy lors d’une conférence de presse.

Mécanisme unique de supervision

Un mécanisme unique de supervision financière sera établi, dans lequel "la Banque centrale européenne jouera pleinement son rôle", a expliqué le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

La zone euro est également prête à faire un usage plus "souple" des fonds de secours afin de "rassurer les marchés et d’obtenir de la stabilité sur les obligations souveraines de ses membres", a ajouté M. Van Rompuy, une façon d’indiquer que le FESF et le MES pourraient acheter directement des titres de dette de pays fragiles sur les marchés.

"A la demande de l’Italie a été introduit, après une longue discussion, un paragraphe (...) pour des mécanismes de stabilisation des marchés pour les Etats qui respectent les recommandations faites à leur pays ainsi que le pacte de stabilité", et qui peinent malgré tout à se financer sur les marchés en raison de taux prohibitifs, a déclaré le président du conseil italien Mario Monti.

"C’est le cas pour l’Italie en ce moment", a-t-il souligné, tout en assurant que Rome n’entendait pas faire appel à ces mécanismes pour l’instant. M. Monti n’a pas caché sa satisfaction, jugeant l’accord "très important pour l’avenir de l’Union européenne et de la zone euro".

Moment très difficile

Il a reconnu que les discussions avec ses partenaires européens avaient traversé "un moment très difficile". "Il y a eu un peu de tensions", mais "cela a été utile", a-t-il estimé. L’Allemagne notamment, s’était jusqu’ici farouchement opposée au type de mesures finalement adoptées.

Pour obtenir gain de cause, l’Italie et l’Espagne n’ont pas hésité à se lancer dans un bras de fer avec leurs partenaires: alors qu’un pacte de croissance européen d’un montant de 120 milliards d’euros était quasiment bouclé au niveau des 27 membres de l’Union européenne dans la soirée, les deux pays ont conditionné leur accord final à la mise en place de mesures de court terme pour leur venir en aide. Selon un diplomate, M. Van Rompuy s’est même emporté, surpris par la position des deux pays.

Pacte de croissance cher à Hollande

Ce pacte de croissance était cher au président français François Hollande, qui en avait fait un thème de campagne. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel avait besoin que ce pacte soit signé croissance pour obtenir les voix de l’opposition SPD et verte vendredi lors du vote sur le pacte de discipline budgétaire au Bundestag.

Le pacte de croissance passe par une augmentation de la capacité de prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI) de 60 milliards, 55 autres milliards venant de la réaffectation de fonds structurels non utilisés, et 5 milliards de "project bonds" lancés "à l’été" pour financer des infrastructures de transport et d’énergie.

Au final, "en dépit de la difficulté du moment et des débats, nous avons été à même de donner aux marchés financiers un message", a estimé le président de l’eurogroupe, Jean-Claude Juncker. "Si nous donnons une explication cohérente, et conséquente, unie et forte des décisions que nous avons prises, je veux croire que les marchés seront rassurés", a-t-il ajouté.

Feuille de route

A plus long terme, M. Van Rompuy a annoncé que les dirigeants de la zone euro avaient donné leur feu vert à une feuille de route dans le but de renforcer l’union économique et monétaire. Ce renforcement s’appuierait sur "quatre piliers": un cadre financier, un cadre budgétaire, un cadre en matière de politique économique et un renforcement du contrôle démocratique. De premières propositions en ce sens seront présentées en octobre, a-t-il dit.

L’euro a nettement rebondi vendredi à Tokyo immédiatement après les annonces de la zone euro.

 

(Source : Quotidien suisse Le Matin).

jeudi, 28 juin 2012

Historique : Aung San Suu Kyi était hier au micro de France Inter


Aung San Suu Kyi a enfin reçu le Prix Nobel de la Paix qui lui avait été décerné en 1991 alors qu’elle était en résidence surveillée. En tournée historique en Europe, l’opposante birmane accorde en exclusivité radio un entretien exceptionnel à France Inter dans le 7/9 (8h20 - 27 juin 2012).

vendredi, 22 juin 2012

Vendredi Europe Express - L'Union européenne salue le nouveau Gouvernement grec

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La Commission européenne a salué jeudi la formation du nouveau gouvernement grec et y voit un signe de la "détermination" d'Athènes à "honorer ses engagements" et à rester dans la zone euro. "Je salue chaleureusement l'annonce de la formation d'un nouveau gouvernement en Grèce", a déclaré dans un communiqué le président de la Commission José Manuel Barroso.

Se disant "particulièrement rassuré" par le "large soutien parlementaire" dont disposera le nouveau gouvernement dirigé par le conservateur grec Antonis Samaras, M. Barroso ajoute penser que "cela envoie un signal clair de la détermination de la Grèce à honorer ses engagements et à rester dans l'euro".

Le banquier Vassilis Rapanos, un vieux routier de la gestion économique grecque, proche des socialistes, a été nommé au poste crucial de ministre des Finances du nouveau gouvernement grec.

La Grèce a d'emblée fait savoir qu'elle entendait "réviser" le plan de rigueur, sans "risquer" la sortie de l'euro. "Dans les prochains jours, la troïka (qui rassemble les experts de l'UE, de la Banque centrale européenne et du FMI) va retourner à Athènes pour un échange de vues avec le nouveau gouvernement et commencer à évaluer ce qui a été fait, et ce qui a encore besoin d'être fait par rapport aux réformes essentielles prévues" en échange de l'aide des créanciers internationaux à la Grèce, a précisé M. Barroso.

Faute de majorité absolue pour la droite sortie en tête des législatives de dimanche, M. Samaras et ses partenaires, le socialiste Evangélos Vénizélos (Pasok) et Fotis Kouvelis, de la Gauche démocratique (Dimar), avaient convenu d'un gouvernement de coalition disposant du coup d'un large soutien parlementaire.

 

(Source : Le Figaro).

vendredi, 15 juin 2012

Vendredi Europe Express - Angela Merkel met en garde contre la "médiocrité" en Europe

A Merkel.jpgTrès attaquée, en particulier en France, pour sa défense à tous crins de la rigueur, la chancelière allemande, Angela Merkel, a réagi vivement [aujourd'hui] vendredi 15 juin. Elle a déploré un "manque de confiance" entre dirigeants de la zone euro et mis en garde contre la "médiocrité".

 

Selon la chancelière, ce "manque de confiance entre les acteurs" de la zone euro, ne peut être résolu qu'en s'attaquant "aux racines de la crise", à savoir "l'endettement et les écarts de compétitivité". "Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi", a-t-elle tempêté. "Et la médiocrité ne doit pas devenir l'étalon" en zone euro, s'est emportée Mme Merkel, très applaudie.

 Mentionnant le prochain sommet du G20 au Mexique, elle a martelé, comme elle l'avait déjà fait la veille, que l'Allemagne "ne se laissera[it] pas convaincre par des solutions rapides comme les euro-obligations" ou l'introduction d'un fonds commun de garanties bancaires en Europe.

 

LE FUTUR DE L'EUROPE "SE DÉCIDE DANS CES PROCHAINS MOIS"


"Il n'y aura pas de bonne union économique et monétaire sans union politique", synonyme d'abandon de souveraineté, a-t-elle par ailleurs affirmé. Elle a rappelé qu'elle plaidait pour un contrôle budgétaire beaucoup plus strict en zone euro, permettant à la Cour européenne "d'invalider" des budgets nationaux déséquilibrés, "mais cela ne [plaît] pas à certains Etats". Le futur de l'Europe "se décide dans ces prochains mois, cette année".

Au passage, elle a égratigné la France, appelant à observer "l'évolution du coût du travail en France et en Allemagne", une manière de louer les efforts de réforme faits par l'Allemagne, et l'avantage de cette dernière en termes de compétitivité.

 

(Source : Le Monde).

vendredi, 08 juin 2012

Vendredi Europe Express - La Commission européenne tacle le nouveau président serbe: un génocide a bien eu lieu à Srebrenica

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tomislav-nikolic.jpgUn "génocide" a bien eu lieu à Srebrenica en Bosnie en 1995, a rappelé lundi la Commission européenne, en dénonçant les tentatives de "réécriture de l'Histoire" après des propos du nouveau président serbe, Tomislav Nikolic.

"L'UE rejette fermement toute intention de réécrire l'Histoire. Le massacre de Srebrenica était un génocide, comme l'ont confirmé à la fois le TPIY (Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie) et la CIJ (Cour internationale de Justice)", a affirmé une porte-parole de la Commission après des déclarations du président serbe Tomislav Nikolic niant l'existence d'un génocide dans cette ville.

"Les atrocités de Srebrenica en juillet 1995 ont été un crime contre l'humanité toute entière. Nous ne devons jamais oublier et cela ne devrait jamais pouvoir se reproduire", a insisté la porte-parole au cours d'un point de presse de la Commission à Bruxelles.

"Les dirigeants politiques des Balkans occidentaux doivent en permanence prouver leur adhésion à l'esprit de coopération et de réconciliation dans la région. Comme partout ailleurs en Europe, les politiciens responsables sont tenus d'utiliser une rhétorique responsable, claire et sans équivoque", avait déjà dit vendredi la porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

"Il n'y a pas eu de génocide à Srebrenica", a déclaré le nouveau président serbe, Tomislav Nikolic, un nationaliste populiste qui a prêté serment jeudi, dans une interview à la télévision monténégrine diffusée sur son site web vendredi.

"Un grand crime s'est produit à Srebrenica, commis par des Serbes (...) il faut les trouver, les juger et les punir", a-t-il néanmoins ajouté.

En juillet 1995, vers la fin du conflit intercommunautaire en Bosnie (1992-95), les forces serbes de Bosnie ont massacré environ 8.000 musulmans à Srebrenica, tuerie qualifiée de génocide par la justice internationale.

 

(Source : RTBF).

vendredi, 01 juin 2012

Vendredi Europe Express - Qu'est-ce que le pacte budgétaire européen ?

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Selon son titre officiel, le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire compte seulement 16 articles. Il a été signé le 2 mars à Bruxelles par les dirigeants de l’Union européenne, Royaume-Uni et République Tchèque exceptés. Cet accord intergouvernemental, conclu en dehors du cadre européen, est en cours de ratification.

 

« Règle d’or » budgétaire

Les États s’engagent à avoir des budgets équilibrés ou en excédent sur un cycle économique, soit un déficit structurel (hors éléments exceptionnels et service de la dette) représentant au plus 0,5 % du produit intérieur brut (PIB). Ceux dont la dette est « nettement en dessous de 60 % du PIB » auront droit à un déficit structurel toléré de 1 %.

Cette « règle d’équilibre » doit être transposée « de préférence » dans la Constitution d

e chaque État. À défaut, un texte de loi suffit si sa valeur juridique garantit qu’il ne sera pas perpétuellement remis en cause.

La Cour européenne de justice vérifiera la mise en place de la règle d’or budgétaire. Elle pourra infliger une amende allant jusqu’à 0,1 % du PIB au pays retardataire.

Sanctions quasi-automatiques contre les déficits excessifs

La limite tolérée pour les déficits budgétaires annuels reste fixée à 3 % du PIB. Mais désormais un gouvernement qui violera ce seuil sera plus facilement exposé à des sanctions puisqu’elles seront automatiques sauf si les États membres de la zone euro décident de s’y opposer à une majorité qualifiée. Cette automaticité n’est pas déclenchée en cas d’endettement public excessif (addition des déficits budgétaires annuels).

Gouvernance économique

Il est prévu qu’au moins deux sommets des seuls chefs d’États et de gouvernement formant l’union monétaire (actuellement 17) se tiennent par an. Tous les pays signataires du pacte – y compris ceux qui n’utilisent pas encore l’euro – seront toutefois invités « au moins  » une fois par an lorsque des sujets les concernant seront abordés.

Solidarité et responsabilité

À partir du 1er  mars 2013, les pays de la zone euro devront avoir ratifié le pacte budgétaire pour pouvoir bénéficier du Mécanisme européen de stabilité (MES), établi par un traité distinct, lequel entrera en vigueur le 1er  juillet prochain et sera doté d’une capacité de prêt de 500 milliards d’euros.

 

(Source : La Croix).

vendredi, 25 mai 2012

Vendredi Europe Express - Interview de Bernard Cazeneuve, nouveau ministre délégué aux Affaires européennes, hier sur France Inter


Bernard Cazeneuve a confirmé la bataille pour la croissance qu'a entamé François Hollande au niveau européen.

«Le président de la République a, avec la Chancelière, ouvert la discussion et a clairement dit que nous souhaitions que la croissance se traduise par des orientations précises et concrètes qui soient conformes aux engagements pris pendant la campagne présidentielle.»

Le ministre délégué aux Affaires européennes a expliqué ce que le président de la République compte mettre en place au niveau européen.

«Nous proposons la mutualisation de la dette de demain pour créer des conditions de financement qui soient acceptables par les pays les plus faibles»

Bernard Cazeneuve a conclu sur l'enjeu fondamental de la croissance

«Sans croissance, nous condamnons les peuples d’Europe à l’austérité, à l'aggravation de l’endettement des pays de l’Union européenne et à la dégradation de leurs comptes publics.»

 

(Sources : France Inter via dailymotion et Blog de Bernard Cazeneuve).

vendredi, 18 mai 2012

Vendredi Europe Express - Premier face à face Merkel / Hollande

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Reportage. Si le style des deux dirigeants est proche, ils divergent fortement sur les options politiques et économiques à suivre en Europe, où l’idée de la croissance fait son chemin.

Cela a commencé par un coup de foudre, un éclair qui a touché l’appareil du nouveau président peu après son décollage le forçant à revenir à Villacoublay. «Un heureux présage» a dit Angela Merkel dont le premier rendez vous avec François Hollande a ainsi démarré avec un sérieux retard sur l’horaire prévu.

Mais la rencontre a finalement eu lieu avec l’image reprise par les télévisions d’un rayonnant nouveau couple franco-allemand. Homer a remplacé Merkozy. Un autre style, un autre genre. Ni bise claquée ostensiblement ou bras pétri longuement comme le faisait son prédécesseur. François Hollande n’est pas un tactile. Angela Merkel non plus. Même réserve et même calme apparent. Même refus de l’esbrouffe et de la pause. Même tenacité. Ils sont faits l’un pour l’autre. «Avec le même sens du dialogue, le même pragmatisme et le même soucis du consensus» note un diplomate.

Pragmatisme

Et c’est sous le signe du pragmatisme qu’a commencé cette première visite en oubliant les différends de la campagne et la claire prise de partie de la chancelière en faveur de Nicolas Sarkozy. Dés le 6 mai au soir, elle fut la première chef d’Etat ou de gouvernement à appeler le vainqueur l’invitant à Berlin dés son investiture. Pour François Hollande aussi la relation franco- allemande est la première de ses priorités. Mais il rappelé vouloir «une relation plus équilibrée et respectueuse des sensibilités des partenaires et des institutions européennes».

L’un et l’autre pendant la conférence de presse finale étaient aussi souriant avant le diner au huitième étage de la chancellerie dans les appartements privés d’Angela Merkel. «Nous avons fait connaissance et établi des methodes de travail» dit le président français. «En 60 minutes il y a eu des convergences et des positions un peu différentes mais sur la place publique on relève plus de différences qu’il n’y en a en réalité» assure de son côté la chancelière.

Pour la croissance

Il s’agit de lancer un message d’unité même si dans les faits les positions restent encore assez distantes. «Je suis pour le sérieux budgétaire et cela veut dire être pour la croissance car sans croissance quelque soient les efforts fournis nous n’atteindrons pas nos objectifs» insiste le président français. Son homologue ne tique pas sur le mot et elle rappelle qu’il figure aussi dans le traité budgétaire accepté par 25 pays de l’Union.

Le gouvernement allemand parle lui aussi maintenant de croissance, même s’il entend par là non pas par la dépense publique, mais des réformes de structure. Le président français lui veut aussi «des politiques tangibles». Des marges existent pour un compromis – notamment avec la création de project-bonds européen pour des investissements productifs, plus d’engagements de la Banque Européenne d’Investissement ou l’instauration d’une taxe sur les transactions financières.

Les lignes ont en effet bougé en Europe où nombre de chefs gouvernements même conservateurs comme l’espagnol Mariano Rajoy ou le britannique David Cameron insistent pour une relance. L’italien Mario Monti se propose même en médiateur entre Paris et Berlin. Et en Allemagne même la chancelière est sur la défensive alors que l’opposition social-démocrate remporte les unes après les autres les élections locales. Les deux capitales ont d’ailleurs annoncé qu’elles allaient «mettre sur la table lors du sommet européen du 23 mai sur la croissance les idées évoquées en commun».

Ayrault, agrégé d'allemand

Le choix de Berlin comme première capitale étrangère visitée par François Hollande président illustre le retour à une certaine normalité dans les relations du couple franco-allemand. A peine élu Nicolas Sarkozy avait en 2007 choisi Londres et il ne cachait pas sa méfiance vis à vis de l’Allemagne avant de faire une totale volte-face notamment avec la crise de l’euro en collant dés lors totalement à Berlin.

Le nouveau président connait un peu l’Allemagne et son premier ministre Jean-Marc Ayrault, agrégé d’allemand est un atout dans les relations avec Berlin. Mais il y a désormais un fossé croissant entre les deux pays. L’Allemagne avec la force de son économie s’affirme toujours plus comme une puissance mondiale et ne regarde plus exclusivement vers l’Europe ni vers une France perçue comme en déclin. A peine 18% des Allemands considèrent désormais ce pays comme le principal ami et partenaire. Ils étaient encore 40% en 2003. Le réequilibrage du couple franco-allemand ne sera pas simple.

 

(Source : Marc Semo - Le Point).

Vendredi Europe Express - Nouvelles élections législatives le 17 juin en Grèce

De nouvelles élections législatives en Grèce auront lieu le 17 juin et seront préparées par un gouvernement intérimaire, dirigé par le président du Conseil d'État, Panayiotis Pikramenos.

grece_pt-019.gif« Les élections législatives auront lieu le 17 juin » , ont déclaré Panos Kammenos, chef du parti populo-nationaliste Grecs Indépendants et celui du parti de la Gauche démocratique, Fotis Kouvelis. Panayiotis Pikramenos, président du Conseil d'État nommé premier ministre par intérim, a indiqué qu'il entendait former « une équipe de 12 à 13 membres en conservant certains des ministres sortants et en leur adjoignant des magistrats » . Il sera chargé de gérer les affaires courantes et de préparer le scrutin.

Ces élections, qui seront les secondes en un peu moins de deux mois, sont cruciales pour le pays après la montée lors du dernier scutin de la gauche et des partis anti-rigueur qui contestent les mesures d'austérité du plan d'aide international à la Grèce. La loi prévaut qu'à défaut d'accord pour un premier ministre de consensus, le président doit choisir entre les présidents de la Cour suprême, de la Cour des comptes ou du Conseil de l'État pour prendre la direction d'un gouvernement de service.

Immédiatement après, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a averti le pays que les engagements pris par la Grèce en échange d'un second plan d'aide ne pouvaient être modifiés. « Il n'y a pas moyen de changer les engagements pris par la Grèce et également par les 16 autres pays faisant partie de l'Union monétaire » , a-t-il déclaré, tout en assurant qu'il souhaite le maintien d'Athènes dans la zone euro.

 «Nous voulons qu'elle reste (dans) la zone euro»

 Seul aménagement envisageable : « il est possible de travailler sur des mesures pour relancer la croissance en Grèce » . « La Grèce fait partie de la famille. Nous voulons qu'elle reste au sein de la famille de la zone euro et de l'Union européenne (...). Nous voulons rester aux côtés de la Grèce mais c'est désormais aux citoyens grecs de décider » , a affirmé José Manuel Barroso.

Pour le président de l'exécutif européen, il n'y aura pas de meilleure solution que le plan d'austérité négocié entre la Grèce et ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds monétaire international. « Il n'y a pas de chemin plus facile. Toute autre voie sera plus dure » , a-t-il affirmé, rappelant que le programme négocié ne comprend pas seulement des mesures de réduction des dépenses mais également des réformes structurelles en Grèce.

Le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble, sur la même ligne, a jugé mercredi 16 mai qu'on « ne peut pas renégocier » le programme de l'Union européenne, de la BCE et du FMI pour la Grèce.

Mardi 15 mai au soir, la chancelière Angela Merkel et le nouveau président français François Hollande ont souligné leur volonté commune que « la Grèce reste dans la zone euro » lors d'une première prise de contact à Berlin. Tous deux se sont dits prêts à réfléchir à de nouvelles « mesures de croissance » pour aider le pays, en plein chaos politique.

 

(Source : La Croix - AFP).

vendredi, 11 mai 2012

Vendredi Europe Express - Strasbourg inflige un camouflet à trois agences de l'Union européenne

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Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA).

Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Elle constitue un cuisant camouflet, en particulier pour l'EFSA et l'EMA, épinglées pour une gestion contestable des conflits d'intérêts.

Ce vote intervient au lendemain de la publication d'un communiqué de l'EFSA annonçant le départ de sa présidente, Diana Banati, pour "prendre un poste à l'International Life Science Institute [ILSI]", poste "non compatible avec son rôle de membre et de présidente du conseil d'administration de l'EFSA". Mme Banati devient en effet directrice exécutive pour l'Europe de l'ILSI.

Cette organisation regroupe les principaux industriels de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire et de la cosmétique. Elle se présente comme uniquement soucieuse de "fournir la science qui améliore la santé publique et le bien-être", mais les ONG la considèrent comme un lobby avant tout soucieux des intérêts de ses membres (PepsiCo, Monsanto, Unilever, BASF, Bayer, Nestlé, etc.).

CONFLITS D'INTÉRÊTS

Cette nouvelle affaire remet sur le devant de la scène les accusations récurrentes de conflits d'intérêts portées par les ONG et certains parlementaires européens contre l'agence basée à Parme (Italie), chargée d'évaluer la sécurité des éléments entrant dans la chaîne alimentaire (pesticides, additifs, résidus d'emballage, etc.).

L'histoire est en réalité ancienne. En septembre 2010, les liens de Mme Banati avec l'ILSI avaient été dévoilés par le député européen José Bové (Europe Ecologie), au cours d'une retentissante conférence de presse tenue à Bruxelles. Mme Banati, qui venait d'être reconduite à la tête du Conseil d'administration de l'EFSA, avait omis de déclarer qu'elle siégeait au conseil de direction de la branche européenne de l'ILSI. Après les révélations de M. Bové, elle avait quitté ce poste et était demeurée au sein de l'agence européenne.

Cela n'avait pas suffi à éteindre la méfiance. "Aujourd'hui, ce nouvel épisode montre que, au cours des deux années qui se sont écoulées, les liens de Mme Banati avec l'industrie sont demeurés intacts, dit M. Bové. C'est la preuve que nos protestations étaient fondées."

Les ONG ne sont pas en reste. "Il est totalement inacceptable que Mme Banati puisse aller directement d'un poste aussi important au sein d'une autorité de régulation à un poste de lobbyiste", a pour sa part commenté Nina Holland, responsable de Corporate Europe Observatory (CEO).

De son côté, la députée européenne Corinne Lepage (Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe) dit, dans un communiqué, se "féliciter" du départ de Mme Banati, "dont l'implication au sein de l'ILSI est dénoncée depuis deux ans comme un cas flagrant de conflit d'intérêts". "J'encourage l'agence à prendre d'autres mesures pour mettre fin aux situations similaires de conflits d'intérêts impliquant l'ILSI au sein des panels scientifiques et des groupes d'experts", ajoute Mme Lepage.

La directrice générale de l'EFSA, Catherine Geslain-Lanéelle, conteste vivement cette lecture et met en avant les renforcements apportés depuis deux ans à la politique d'indépendance de l'agence. "L'an passé, à 356 reprises, des scientifiques ont été écartés d'une expertise en raison de leurs liens d'intérêts", fait-elle valoir.

Le départ de Diana Banati pour l'ILSI est intervenu au pire moment pour l'agence européenne. Fin mars, la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen avait déjà demandé le "report de la décharge budgétaire" de l'EFSA pour l'exercice 2010.

REPORT DE LA DÉCHARGE BUDGÉTAIRE DE L'EFSA

Les griefs formulés par la rapporteure, la députée européenne Monica-Luisa Macovei (Parti populaire européen), tiennent précisément à la question des conflits d'intérêts. Son rapport rappelle ainsi que Mme Banati avait omis de déclarer ses liens d'intérêts avec l'industrie en 2010.

Très sévère, il "rappelle à [l'EFSA] que les règles régissant les déclarations d'intérêts devraient également être accompagnées d'une série de conséquences à appliquer lorsque ces règles ne sont pas respectées", et souligne que l'agence "devrait se concentrer sur l'intérêt public dans sa prise de décision indépendante, en tenant compte de toutes les données et informations pertinentes". Ce "report de la décharge budgétaire" de l'EFSA, a finalement été rendu effectif par le vote du Parlement en séance plénière.

"Je me réjouis du vote du Parlement, dit au Monde Mme Lepage. Il y a deux ans, nous n'étions pas plus d'une vingtaine à avoir coté le report des décharges de l'EFSA, nous étions quelque 150 l'an dernier, aujourd'hui, le report a été adopté à la majorité : cela montre que nous pouvons penser sur les règles du jeu et contribuer à les changer."

"Les conflits d'intérêts au sein d'agences européennes en charge de la santé des citoyens sont devenus une évidence que le Parlement n'accepte plus", a pour sa part commenté M. Bové qui a appelé l'agence à "se réformer en profondeur".

Toutefois, Mme Lepage indique qu'à ses yeux, le report de la décharge budgétaire de l'EEA n'a pas la même valeur que ceux de l'EFSA et de l'EMA, ces deux dernières étant en situation d'émettre des opinions sur des produits (médicaments, additifs alimentaires, OGM, etc.), ce qui n'est pas le cas de l'EEA.

 

(Source : Le Monde).

mercredi, 09 mai 2012

Journée de l'Europe

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15:35 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 08 mai 2012

Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945

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Il ya tout juste 70 ans débutait l'horreur de la Shoah.

Souviens-toi...

vendredi, 27 avril 2012

Vendredi Europe Express : Des milliers de Norvégiens entonnent une chanson contre le tueur Anders Breivik à Oslo

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Légende photo : En vacances ce jour-là mais ayant regagné son bureau pour imprimer des documents, Harald Foesker, un employé du ministère de la Justice de 67 ans, a quant à lui raconté que son "visage s'était détaché de la tête" sous l'effet de l'explosion.

 

Roses ou parapluie à la main, des milliers de Norvégiens ont interprété jeudi à Oslo une chanson pour enfants haïe par Anders Behring Breivik, un signe de défiance envers le tueur qui a écouté le même jour, imperturbable, les témoignages poignants des survivants de sa bombe.

Malgré la pluie, environ 40.000 personnes, selon la police, ont entonné "Enfants de l'arc-en-ciel" de Lillebjoern Nilsen à quelques centaines de mètres seulement du tribunal où se tient le procès de l'extrémiste de droite, jugé pour le massacre de 77 personnes l'an dernier.

Devant la Cour, Breivik avait affirmé vendredi que le chanteur était "un très bon exemple de marxiste" ayant infiltré les milieux culturels et que son morceau était un texte-type servant au "lavage de cerveau des écoliers norvégiens".

De la personne âgée en fauteuil roulant aux enfants des écoles, des milliers d'anonymes mais aussi les ministres nordiques de la Culture lui ont infligé un cinglant désaveu, en reprenant en choeur les paroles de la chanson sous la conduite de l'artiste lui-même.

"La chanson n'a jamais été aussi belle", a déclaré à l'AFP, Lill Hjoennevaag, une des instigatrices de la campagne lancée sur Facebook.

"La mobilisation a été bien au-delà de mes attentes", a ajouté Mme Hjoennevaag, alors qu'un peu plus de 5.000 personnes avaient annoncé leur participation sur le réseau social.

Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres ville de Norvège.

Le 22 juillet 2011, Breivik avait tué 69 personnes en ouvrant le feu sur des centaines de jeunes travaillistes réunis pour un camp d'été sur l'île d'Utoeya, juste après avoir fait exploser une bombe dans le quartier des ministères à Oslo, faisant huit autres victimes.

S'il reconnaît les faits, l'extrémiste de 33 ans refuse de se déclarer coupable au sens pénal, qualifiant son geste d'"attaques préventives contre les traîtres à la patrie" coupables à ses yeux de livrer la Norvège au multiculturalisme et à "l'invasion musulmane".

"C'est nous qui gagnons", a lancé jeudi Lillebjoern Nilsen, tout de noir vêtu, en s'adressant à la foule multicolore.

A peu près au même moment, Breivik écoutait, sans émotion apparente, les témoignages très forts de personnes ayant survécu à l'attentat dans le quartier des ministères.

Jeune femme pétillante de 24 ans, Anne Helene Lund a raconté comment on l'avait retrouvée, projetée en dehors de la tour abritant les bureaux du Premier ministre et où elle travaillait alors comme réceptionniste pour l'été.

Très grièvement blessée, la jeune femme a expliqué avoir subi d'importantes pertes de mémoire: de ses trois années d'études politiques, elle ne se rappelle quasiment plus rien et elle doit aujourd'hui suivre des cours de niveau collège.

Lui aussi appelé à la barre, son père, Jan Henrik Lund, médecin de profession, a détaillé les atroces blessures subies par sa fille, passée seulement "à quelques millimètres de la mort" et surnommée "la miraculée" par les secouristes.

"C'était comme vivre le meilleur et le pire simultanément", a témoigné M. Lund, en évoquant le moment où il a retrouvé Anne Helene, gisant dans le coma, dans la soirée du 22 juillet.

"C'était fantastique de la retrouver en vie mais effroyable de la voir blessée à ce point", a-t-il ajouté.

A plusieurs reprises pendant son témoignage, il a dû ravaler des larmes. La procureur Inga Bejer Engh et des membres du public aussi. Mais pas Breivik qui regardait droit devant lui.

En vacances ce jour-là mais ayant regagné son bureau pour imprimer des documents, Harald Foesker, un employé du ministère de la Justice de 67 ans, a quant à lui raconté que son "visage s'était détaché de la tête" sous l'effet de l'explosion.

Après d'importantes interventions chirurgicales, il a repris partiellement le travail. "C'est à moi de décider quand je veux arrêter de travailler. A personne d'autre", a-t-il dit, tournant son regard, l'acuité de sa vue étant réduite de plus de 80%, vers l'accusé.

 

(Source : Le Point).

A noter : Pas de rubrique Vendredi Europe Express la semaine prochaine.

vendredi, 20 avril 2012

Vendredi Europe Express - Présidentielle française : pour qui roulent les dirigeants étrangers ?

UE.jpgPour lire l'article, CLIQUEZ ICI.

 

(Source : Le Nouvel Observateur).

vendredi, 06 avril 2012

Vendredi Europe Express - L'initiative citoyenne européenne est entrée en vigueur le 1er avril

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Grâce à une pétition réunissant un million de signatures, les Européens peuvent demander à la Commission européenne d’initier une procédure législative sur les sujets relatif à sa compétence.

La démocratie, l’intégration économique, l’environnement, les droits sociaux et le développement durable devraient être les principaux enjeux dont s’empareront les citoyens pour que les institutions européennes puissent construire une Europe meilleure.

« Fier de son long attachement à l’ICE et de son lobbying actif, la JEF-Europe se réjouit de son adoption permettant de rapprocher l’UE, des citoyens et de réaliser des réformes fédéralistes. Il est maintenant important de s’assurer de l’intégration de cette réforme dans les juridictions nationales, dans le but de donner à chacun la possibilité de participer et de travailler à des projets concrets pour réunir un million de signatures » déclare Pauline Gessant, Présidente de la JEF-Europe.

« Les organisations fédéralistes et pro-européennes, tout comme les syndicats et les ONG doivent travailler ensemble pour mettre à l’agenda politique européen les enjeux les plus urgents comme le chômage des jeunes, le déficit démocratique et la responsabilité des institutions européennes devant les citoyens » explique Luca Lionello, responsable du groupe ICE.

« Conscient de la désaffection croissante des citoyens pour le projet européen, il est important de ne pas laisser cet outil aux mains des organisations eurosceptiques, mais au contraire d’essayer de créer un cercle vertueux où les citoyens et les organisations européennes puissent travailler ensemble pour réduire les déficits de l’UE. Il faut mettre l’accent sur l’importance fondamentale de l’intégration politique du continent pour le futur des prochaines générations » conclut Pauline Gessant.

 

Pour plus d’informations sur la campagne de la JEF sur l’ICE :

http://jef.eu/activities/campaigns/…

 

(Source : Le Taurillon).

mardi, 03 avril 2012

Elue députée, Aung San Suu Kyi entre dans l'Histoire

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L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a été élue députée de la chambre basse du parlement birman, selon les médias d'Etat, au terme d'élections partielles dimanche observées par le monde entier, qui se sont transformées pour elle en triomphe historique.

3354126.jpgLa télévision d'Etat, citant la commission électorale, a confirmé lundi ce que son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait annoncé dès dimanche soir: la lauréate du prix Nobel de la paix intègre l'appareil politique légal de son pays, pour la première fois de sa vie.

La LND a remporté au moins 40 des 44 sièges qu'elle briguait. Les résultats dans les cinq autres circonscriptions, sur les 45 en jeu, seront annoncés plus tard.

Le parti avec lequel Mme Suu Kyi a fait toute sa carrière politique comptera donc au moins 35 députés, sur un total de 440, ainsi que trois représentants à la chambre haute et deux dans les chambres régionales.

L'annonce n'a fait qu'entériner une réalité déjà connue des partisans de l'opposante, devant qui elle s'est exprimée lundi.

Un discours de victoire, bref et solennel. "Nous espérons que cela va être le début d'une nouvelle ère, dans laquelle le rôle du peuple dans la politique au quotidien sera accentué", a-t-elle déclaré aux centaines de militants qui l'attendaient avec des fleurs.

"Ce n'est pas tant notre triomphe que le triomphe de ceux qui ont décidé qu'ils devaient participer au processus politique de ce pays".

"Ce qui importe n'est pas le nombre de sièges remportés, bien que nous soyons bien sûr extrêmement satisfaits d'en avoir gagné autant, (mais) le fait que les gens montrent autant d'enthousiasme dans leur participation au processus démocratique".

Dès dimanche, des milliers de partisans avaient hurlé leur joie et chanté jusque tard dans la soirée devant le quartier général du parti, au centre de la capitale économique du pays.

La Ligue a estimé lundi qu'un siège pourrait lui échapper dans le Nord de l'Etat Shan, où le Parti national démocratique shan (SNDP), deuxième force du parlement actuel, a assuré que son candidat avait remporté la victoire.

La "Dame", qui prône la non-violence contre l'oppression depuis près de 25 ans, a pour autant lancé un appel à l'union. "Nous espérons que tous les partis qui ont participé aux élections seront en mesure de coopérer avec nous afin de créer une atmosphère véritablement démocratique dans notre nation".

Dans un message diffusé tard dimanche soir, elle avait déjà appelé ses partisans à la mesure, exigeant que "la victoire du peuple soit une victoire digne".

Quarante-cinq sièges étaient à pourvoir lors de ces partielles: 37 à la chambre basse du parlement, six à la chambre haute et deux dans des chambres régionales. La LND présentait des candidats dans 44 de ces circonscriptions et pouvait encore espérer un incroyable grand chelem.

Le gouvernement n'a rien à craindre dans l'immédiat.

Le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), créé de toutes pièces par l'ancienne junte, avait revendiqué environ 80% des sièges en 2010. Et un quart des parlementaires sont, en vertu de la Constitution, des militaires d'active désignés en marge du processus électoral.

Mais Mme Suu Kyi va désormais tenter d'influencer l'appareil de l'intérieur, d'ici les législatives de 2015 qui, au vu de ce résultat, pourraient voir l'opposition devenir majorité.

Les anciens militaires réformateurs arrivés au pouvoir il y a un an tentent de prouver que leurs réformes justifient la levée des sanctions occidentales. Dans le cadre de ce processus de transition sous contrôle de l'armée, ils avaient même intérêt, selon les analystes, à voir l'opposante triompher sous le regard de la communauté internationale.

Avant même l'annonce des résultats officiels, le régime de Naypyidaw, la capitale birmane, semblait d'ailleurs avoir réussi son opération de séduction. Il a reçu le soutien de ses voisins de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), qui a salué des élections "libres, justes et transparentes".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a de son côté salué "le courage" du président birman Thein Sein, tout en demandant au gouvernement de "redoubler d'efforts pour assurer une véritable réconciliation nationale".

La Maison Blanche a adressé ses "félicitations au peuple birman pour sa forte participation à ce processus électoral, ainsi qu'à Aung San Suu Kyi et la Ligue nationale pour la démocratie pour leur succès".

"Nous récompenserons chaque action (des Birmans) par une action", a expliqué pour sa part la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. "Nous sommes en train d'évaluer les résultats de ces élections", a-t-elle ajouté.

L'Union européenne a évoqué la possibilité d'envoyer un "signal positif" au régime birman, laissant entrevoir un possible allègement de ses sanctions à l'occasion d'une réunion qui doit réévaluer ces restrictions fin avril.

Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, et le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, ont adressé leur "félicitations aux autorités et au peuple de Birmanie" dans des communiqués.

Le président français Nicolas Sarkozy a salué une "victoire de la démocratie" en Birmanie, tout en se disant conscient que "le chemin de la réconciliation nationale est encore long", dans une lettre rendue publique par l'Elysée.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a félicité l'opposante pour sa "victoire personnelle" et salué un "résultat historique" pour ce pays.

 

(Source : Le Nouvel Observateur).

vendredi, 30 mars 2012

Vendredi Europe Express - "Elections en Europe" : le site qui vous dit tout sur les récents scrutins de l'UE !

2012-europe-A.jpgPour tout savoir sur les derniers scrutins qui se sont déroulés dans l'UE grâce au site Elections en Europe :  CLIQUEZ ICI.

vendredi, 23 mars 2012

Vendredi Europe Express - Qu'est-ce-que le RAID ?

police-merah-faille.jpgSuite à l'assaut du RAID contre Mohammed Merah, responsable des tueries de Toulouse et Montauban, voici une présentation de cette unité d'élite qu'est le RAID : CLIQUEZ ICI.

Vendredi Europe Express - Joachim Gauck, nouveau Président allemand

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L’ancien pasteur de RDA a été élu dimanche au premier tour de scrutin.

A 72 ans, Joachim Gauck est devenu dimanche président d’Allemagne, une fonction principalement honorifique, mais qui incarne une forme d'autorité morale. Elu par l’assemblée fédérale, cet ancien pasteur, défenseur des droits de l’Homme, a battu sans difficulté sa seule adversaire, l’ancienne "chasseuse de nazis" Beate Klarsfled, à 991 voix contre 126 voix.

Cette victoire était attendue, puisque Joachim Gauck avait reçu le soutien des principaux partis du pays. Il succède ainsi à Christian Wulff, poussé à la démission en février par un scandale de corruption.

Confronté à l'injustice

Né en 1940 à Rostock, dans le nord-est de l’Allemagne, Joachim Gauck se confronte très tôt aux injustices de l’époque : alors qu’il n’a que onze ans, son père est arrêté par les autorités communistes et déporté au goulag, en Sibérie.

Quelques années plus tard, le jeune homme tente de devenir journaliste. Un poste impossible à obtenir sans adhérer aux associations des jeunesses communistes, ce qu’il se refuse à faire. Il se lance alors dans des études de théologie. Et devient, en 1965, pasteur protestant.

Apprécié des Allemands

Joachim Gauck se sert de cette nouvelle tribune pour prêcher en faveur des droits de l’Homme et dénoncer le régime communiste est-allemand, comme de nombreux membres du clergé protestant. Il fonde, avec d’autres, le Nouveau Forum, un mouvement de défense des droits civiques créé en 1989, quelques mois avant la chute du mur de Berlin

Après la réunification, il est chargé de superviser les archives de la Stasi et met au jour des crimes de l’ancienne police secrète, gagnant ainsi la reconnaissance des Allemands.

Après avoir échoué à devenir président en 2010, le nom de Joachim Gauck est de nouveau proposé par l’opposition pour remplacer Christian Wulff. Un choix auquel se rallie, cette fois ci, Angela Merkel, ouvrant la voie à un mandat de cinq ans.

 

(Source : Europe 1).

mercredi, 21 mars 2012

Funérailles des victimes des tueries de Montauban et Toulouse ainsi que du drame du car belge en Suisse

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dimanche, 18 mars 2012

La Belgique a observé vendredi une journée de deuil national en mémoire des victimes du car accidenté en Suisse

(Source : BFM TV).

vendredi, 16 mars 2012

Belgique : les condoléances du Président de l'Union européenne

(Source : RTL TVI).

Vendredi Europe Express - Déficit excessif : l'UE vote le gel de 495 millions d'euros pour la Hongrie

Argent-des-billets-de-banque_scalewidth_630.jpgSi l'Espagne a obtenu un répit dans sa course à la réduction du déficit, la Hongrie, elle, est sanctionnée. Les ministres des finances de l'Union européenne ont voté, mardi 13 mars, le gel de 495 millions d'euros de fonds de cohésion destinés à la Hongrie, en raison de déficits excessifs répétés de Budapest, a annoncé la ministre des finances danoise, Margrethe Vestager.

La décision qui constitue une première suit une recommandation de la Commission européenne. Le gel des fonds prendra effet en janvier 2013.

Néanmoins, la sanction sera levée "immédiatement" si la Hongrie présente des mesures correctives d'ici au 22 juin, a précisé Mme Vestager. Un compromis en ce sens a été trouvé entre ministres des finances, selon une source proche des discussions.

 

UNE "INCITATION FORTE"

 

Cette somme correspond à un peu moins d'un tiers des 1,7 milliard d'euros auquel le pays pouvait prétendre en 2013 de la part du Fonds de cohésion, qui fournit de l'aide aux régions défavorisées de l'Union européenne, et notamment aux ex-pays communistes d'Europe de l'Est ayant adhéré au bloc en 2004 et 2007.

La proposition de geler des fonds, faite en vertu de nouvelles prérogatives de l'exécutif européen, doit être vue comme "une incitation forte pour que la Hongrie mène de solides politiques budgétaires" pour ramener ses comptes dans les limites définies par le pacte de stabilité, soit un déficit public n'excédant pas 3 %, avait expliqué le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn, en proposant la mesure le 22 février.

 

(Source : Le Monde).

jeudi, 15 mars 2012

Hommage aux victimes belges de l'accident d'autocar en Suisse dans la nuit de mardi à mercredi

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vendredi, 02 mars 2012

Vendredi Europe Express - Hervé Morin au Cercle des Européens : "Les Français ne supportent pas l'Europe qu'on leur a faite !"

vendredi, 24 février 2012

Vendredi Europe Express - Où va la Hongrie ?

hungary-flag.gifLe sommet à Bruxelles de début février a encore illustré l’urgence pour la zone euro de se doter de moyens propres pour sortir de la crise. 

 

Dans ce contexte, les Européens ont sans doute des préoccupations plus immédiates que de s’inquiéter de l’évolution politique en Hongrie. Celle-ci suscite toutefois des réactions qui rappellent que l’Europe n’est pas qu’un projet économique. Qu’elle est aussi affaire de valeurs communes. Les partager est d’ailleurs un critère pour adhérer à l’Union. Les faire ensuite respecter reste une autre histoire. 

Cela exige, dans le cas hongrois, avant d’évaluer les moyens de pression dont dispose l’Europe, de saisir les conflits de la mémoire à l’œuvre dans ce pays et leur utilisation par le premier ministre Viktor Orban. Il s’agit de comprendre où ce chef, avec son parti Fidesz, veut conduire son pays par ailleurs en grandes difficultés économiques.

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NOUVELLES LOIS ET MESURES  

L’appellation « République de Hongrie » disparaît au profit de la seule « Hongrie ».

La Constitution rend rétroactivement « responsables des crimes communistes »  commis jusqu’en 1989 les dirigeants de l’actuel Parti socialiste (ex-communiste).

Introduction d’une référence explicite à Dieu  dans la Constitution : « Dieu bénisse les Hongrois ».

Le droit de vote  est reconnu aux Hongrois d’origine vivant à l’étranger.

Le mandat des titulaires de postes importants  de l’appareil d’État est porté à neuf ou douze ans. Un conseil budgétaire de trois membres, nommés par le premier ministre, a le pouvoir d’opposer son veto au projet de budget. À la banque centrale, l’influence du gouvernement est renforcée.

Le forint devient la devise nationale, une adhésion à l’euro nécessitera au Parlement hongrois une majorité des deux tiers.

Une loi rend les sans-abri  éventuellement passibles de peines de prison.

 

(Source : La Croix).

vendredi, 17 février 2012

Vendredi Europe Express - Peut-on annuler la dette grecque ?

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Suite aux manifestations violentes qui émaillent à nouveau la Grèce, la question de l'annulation de la dette de l'Etat héllénique est-elle viable?

Passer l'éponge sur le fardeau de la Grèce. Cela fait partie des moyens envisagés pour sortir le pays de la crise profonde dans laquelle il se trouve. En septembre 2011, Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du Fonds monétaire international, avait suggéré cette solution. "La dette, on voit bien qu'elle est massive et qu'il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession (...), il faut accepter de reconnaître qu'il faut prendre sa perte. Tout le monde doit la prendre, les Etats et les banques", expliquait-il alors.

Plus récemment, cette solution a été prônée lundi 13 février par Vincent Peillon, responsable du pôle éducation dans l'équipe du candidat socialiste François Hollande. "Il faut annuler la dette de la Grèce. Sinon, cela nous coûtera encore beaucoup plus cher (...). La Grèce, c'est 1%, 1,5% du produit intérieur brut (PIB) européen et l'Europe est incapable de résoudre ce problème depuis le début." Avec la nouvelle cure de rigueur et ses mesures draconiennes imposées aux Grecs, l'annulation totale de la dette apparaît une nouvelle fois comme un recours possible. Mais les économistes sont divisés sur ses avantages et ses inconvénients. 

1. Les atouts 

Actuellement, une renégociation de la dette grecque est en cours. Elle devrait permettre l'effacement de 100 milliards d'euros sur les 350 milliards de dette publique du pays. Cette opération touchera essentiellement ses créanciers privés (banques, assurances, fonds d’investissement, fonds de pension), qui enregistreront des pertes. 

Interrogé par FTVi, Philippe Dessertine, professeur de finances à l'université Paris X-Nanterre et directeur de l'Institut de haute finance, estime que l'annulation totale de la dette grecque est "pratiquement la seule voie de sortie". "Maintenant, il va probablement falloir que les créanciers publics, en particulier la Banque centrale européenne (BCE), fassent la même chose" que les créanciers privés.

• La finance grecque pourrait être assainie

Avec une dette qui représente 160% de son PIB, la situation économique de la Grèce est alarmante. 2012 devrait être la quatrième année consécutive de récession. Si l'annulation de sa dette pourrait rebuter les marchés, Athènes a déjà énormément de mal à emprunter et à gagner leur confiance. "Quoi qu'il en soit, l'action de la Grèce sur les marchés est fermée, et pour longtemps" prévient Philippe Dessertine. 

"A partir du moment où les mécanismes européens auront permis l'annulation de la dette, cela voudra dire que la Grèce pourra se financer non pas directement mais par le biais de l'Europe, explique l'économiste. Ce qui est déjà le cas aujourd'hui : les taux d'intérêt se sont allégés parce que des mécanismes européens de stabilité permettent aux pays fragiles de s'endetter." Autre atout, selon Philippe Dessertine, les engagements pris récemment par les Grecs et l'effacement de la dette permettraient au pays de repartir sur de meilleures bases. "Si la Grèce repart dans une logique beaucoup plus vertueuse (ce qui est clairement l'option prise par les gouvernements grecs), ça permettra à terme à la Grèce de revenir de manière autonome sur les marchés", explique l'économiste.

• La crédibilité de la zone euro serait renforcée

Effacer la totalité de la dette grecque signifierait "une prise en compte réelle de la difficulté grecque par l'Europe", aux yeux de Philippe Dessertine. La Grèce serait ainsi maintenue au sein de la zone euro et "la crédibilité de celle-ci en tant qu'espace solidaire du point de vue financier" en serait renforcée.

"Si la Grèce est endettée autant et de cette manière, c'est d'abord parce que l'Europe n'a pas fait jouer les mécanismes compensatoires des pays riches vers les pays pauvres", souligne Philippe Dessertine. Toutefois, "cela veut dire une économie supplémentaire très forte pour ces pays [riches]. Ils devront convertir une partie de leur propre dette en dette grecque, ce qui signifie une obligation de rigueur beaucoup plus forte." D'autant que cette solidarité est prévue par les textes de l'Union européenne. "Au fond, l'Europe doit appliquer ses traités pour de vrai. C'est le grand enjeu que nous pose la Grèce, et dans une certaine mesure le Portugal, l'Irlande et l'Espagne."

• La démocratie grecque serait préservée

Mais l'annulation de la dette grecque peut se révéler indispensable au-delà du cercle économique. "Les efforts que fait la population grecque sont vraiment extraordinaires. Et ils peuvent avoir une conséquence extrêmement grave : la mise en danger de la démocratie en Grèce", prévient Philippe Dessertine. Face à une population appauvrie et révoltée, "nous risquons d'avoir des évènements géopolitiques qui pourraient avoir des conséquences beaucoup plus lourdes que les effets déjà délétères d'une crise économique et financière", insiste l'économiste. 

2. Les risques 

Après la déclaration de DSK sur l'annulation de la dette grecque, François Fillon avait qualifié l'idée d'"irresponsable". "Cela signifie que le laxisme budgétaire d'un Etat est financé par les autres", avait estimé le Premier ministre. Chez les économistes aussi, la question divise. "Si la Grèce annulait sa dette, ce serait la panique, avec un coût trop élevé pour le pays", estime Alexandre Delaigue, professeur d'économie à Saint-Cyr, interrogé par Terra Eco. A court de liquidités, Athènes "devrait aller encore plus loin dans l’austérité, en augmentant les impôts ou en procédant à de vastes coupes budgétaires", poursuit-il.

• L'économie grecque aurait du mal à redémarrer 

Pour Céline Antonin, économiste au Centre de recherche en économie de Sciences Po (OFCE), l'annulation totale de la dette grecque "ne résoudrait pas en profondeur les problèmes du pays. (...) Le souci fondamental de la Grèce, c'est comment retrouver la croissance." De plus, "la porte des marchés resterait fermée, souligne la spécialiste. Or, la Grèce a besoin qu'on lui prête de l'argent." Et en étant un paria sur les marchés financiers, difficile de restaurer la croissance, de stimuler les investissements, de favoriser la compétitivité... En clair, de faire redémarrer l'économie. 

• Les créanciers de la Grèce seraient plombés

En cas d'annulation de la dette, les pertes pour les créanciers de la Grèce pourraient être très lourdes. Selon Céline Antonin, la dette grecque détenue par la France (public et privé confondus) représente 2% de notre PIB, "ce qui n'est pas négligeable". L'effacement de cette dette représenterait "55 milliards d'euros de pertes. Ça signifie plus de rigueur chez nous et chez nos partenaires européens."

Le risque serait donc de grever le PIB de plusieurs pays de la zone euro qui ne sont déjà pas en très bonne santé. Pour Céline Antonin, "s'il doit y avoir une solidarité européenne envers la Grèce, elle doit jouer sur le volet croissance via les fonds structurels pour investir" et ainsi relancer la machine économique. 

• D'autres pays pourraient demander le même traitement

Si on efface la dette de la Grèce, pourquoi ne pas le faire avec d'autres pays en mauvaise santé ? Certains économistes redoutent des réactions en chaîne. "L'effet de contagion serait extrêmement rapide : tous les pays endettés de la zone euro réclameraient la même chose. Et il serait difficile de le leur accorder", estime Jérôme Creel, économiste à l'OFCE, interrogé par 20minutes.fr. Il pointe également le mauvais signal envoyé aux pays qui ont fait des erreurs de gestion : "Effacer leur dette serait comme une prime à l'erreur, une récompense au mauvais élève."

 

(Source : France Télévisions).

mercredi, 15 février 2012

Perte du Triple A : Brigitte Fouré s’inquiète des conséquences sur les collectivités territoriales

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(Communiqué de presse en date de ce jour)

 

Suite à la dégradation de la note AAA de la France par l’agence Standard & Poor’s et à la menace du déclassement par l’agence Moody’s, la conseillère générale Brigitte Fouré, membre du conseil municipal d’Amiens, s’inquiète : « la dégradation de cette note aura des répercussions non-négligeables sur les collectivités territoriales, qui vont devoir emprunter à des taux plus élevés. Je m’inquiète aussi d’une augmentation éventuelle des impôts locaux. »

                                        

Et d’ajouter : « le transfert de l’université vers la citadelle (voir photo) doit rester notre priorité absolue pour les années à venir car celui-ci permettra d’offrir aux jeunes Picards des formations de qualité afin qu’ils puissent s’insérer dans la vie professionnelle. Nous devrons toutefois rester vigilants face à ce projet architectural colossal afin que sa réalisation ne dépasse pas les coûts annoncés ».

 

 

 

 

CONTACT PRESSE

 

06 47 54 95 47

 

vendredi, 10 février 2012

Vendredi Europe Express - Il ne vous reste plus qu'une semaine pour échanger vos derniers francs !

183480_des-billets-en-francs.jpgIl vous reste jusqu'à vendredi prochain 17 février pour échanger vos derniers billets de 20 à 500 Francs (Debussy, Saint-Exupéry, Cézanne, Eiffel et Curie uniquement. Les Quentin La Tour, Delacroix, Montesquieu et Pascal sont déjà obsolètes) à la Banque de France (à Amiens : 57, rue de la République).

Les pièces de Francs n'ont plus de valeurs. Vous ne pouvez plus les échanger.

Après cette date, les billets en question perdront leurs valeurs monétaires.

 

(Source : Sud-Est Infos, la lettre d'informations de Brigitte Fouré et Olivier Mira).

Vendredi Europe Express - Un nouveau Président en Finlande

La-Finlande-elit-son-president-le-conservateur-Niinistoe-pro-UE-favori-du-1er-tour_reference.jpgLe score est sans appel. 63% des électeurs se sont prononcés en faveur de Sauli Niinistoe (63ans) lors du second tour de l'élection présidentielle finlandaise. Son adversaire, le vert Pekka Haavisto n'a recueilli que 37% des voix. 

Artisan de l'euro

Les deux finalistes ont mené des campagnes sur un ton résolument pro-européen. Membre du parti Kokoomus affilié au Parti populaire européen (conservateur) actuellement au pouvoir à Helsinki, le nouveau président finlandais a été ministre des Finances entre 1996 et 2003.

Sauli Niinistoe a été l'artisan du passage de son pays vers la monnaie unique. Il va succéder à une sociale démocrate, Tarja Halonen qui a déjà effectué deux mandats. 

Rôle symbolique

Les candidats opposés à l'intégration européenne n'ont pas franchi le premier tour. En particulier le chef du parti populiste "Les Vrais Finlandais", Timo Soini. Lors des législatives de 2011, il avait séduit 19% des électeurs mais n'a même pas atteint la barre des 10% au premier tour le 22 janvier (9,4%). 

Le rôle du chef d'Etat est avant tout symbolique. Ses prérogatives sont principalement liées aux Affaires étrangères et aux questions de défense. Toutefois, la victoire d'un eurosceptique aurait compliqué la tâche du gouvernement finlandais dans les négociations sur les plans de sauvetage, mis en place pour aider plusieurs pays membres de la zone euro.

Ancrage européen 

Le résultat a été salué par les conservateurs européens. Leur chef au sein du Parlement européen, le Français Joseph Daul l'a assuré de son "soutien plein et entier".

Quant au nouveau président de l'institution, le socialiste allemand Martin Schulz, il s'est aussi réjoui de l'élection d'un "vrai Européen" et se dit "impatient de travailler avec lui". Il voit aussi dans la présence de deux candidats pro-UE au second tour "un signal de l'engagement" européen de la Finlande.