dimanche, 27 novembre 2011
Hervé Morin sur RTL le 22 novembre
Hervé Morin était jeudi soir l'invité "fil rouge" de l'émission RTL Soir, présentée par Christophe Hondelatte.
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vendredi, 25 novembre 2011
Vendredi Europe Express - Merkel retoque Sarkozy : le rôle de la BCE ne sera pas modifié
Berlin, Paris et Rome sont parvenus hier à Strasbourg à un compromis a minima pour renforcer la discipline budgétaire de la zone euro, mais Nicolas Sarkozy n'a pas fait plier l'Allemagne sur un point important à ses yeux : le rôle de la BCE face à la crise. ...
Après les tensions de l'ère Berlusconi, le couple franco-allemand avait convié l'Italie de Mario Monti à se joindre à son énième réunion de crise et a promis « de soutenir et aider » son gouvernement, confronté à la défiance des marchés.
La bonne santé économique de l'Italie conditionne celle du reste de la zone euro, avec la France en première ligne. Mais le débat sur les solutions pour endiguer la propagation de la crise n'a pas été tranché, notamment le point le plus épineux, au coeur d'un bras de fer entre Paris et Berlin : une intervention plus déterminée de la Banque centrale européenne (BCE) pour acheter de la dette des pays en difficulté, à l'instar de ce que fait la Réserve fédérale américaine.
La France avait fait monter la pression ces derniers jours. En vain.
L'Allemagne s'y refuse parce que les statuts de la BCE, dont le rôle est officiellement de contenir l'inflation, ne le prévoient pas. « Nous avons tous trois indiqué que dans le respect de l'indépendance de cette institution, il fallait s'abstenir de demandes positives ou négatives » à la BCE, a déclaré Nicolas Sarkozy, faisant ainsi marche arrière.
En revanche la dirigeante de la première économie européenne a obtenu l'aval de la France à une révision des traités européens. Solution qui suscitait pourtant les réserves de Nicolas Sarkozy il y a peu.
Angela Merkel a aussi fermé la porte à une proposition d'euro-obligations pour mutualiser les dettes européennes, remise sur la table par Bruxelles
(Source : La Voix du Nord).
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mercredi, 23 novembre 2011
Discours d'Hervé Morin au Conseil national du Nouveau Centre autour du projet centriste le 20 novembre 2011
Chers amis,
Merci de votre présence, merci de votre amitié, merci de votre soutien.
Alors pour commencer un immense merci à Jean-Marie Cavada et Philippe Vigier pour le travail titanesque qu’ils ont réalisé. Merci aussi à François Xavier Priollaud, qui non seulement gère le parti, organise la campagne, répond aux sollicitations des fédérations, et a été la cheville ouvrière de ce document.
Merci pour la méthode utilisée.
Et je vous le garantis ce ne fut pas un travail en chambre, mais ce projet est le fruit d’un vrai travail d’équipe au niveau national, mais aussi dans chaque fédération.
Tout ce qui pouvait être fait a été fait. Des réunions d’experts, des débats, des retours de terrain auprès des militants, dix conventions thématiques avec des centaines de participants, les contributions des fédérations, mon tour de France depuis un an.
Et Dieu sait si tout ce travail était difficile. C’est facile de s’indigner, c’est plus dur de proposer.
Je sais toutes les idées que vous avez éliminées ! Je sais tous les projets que vous avez écartés ! Je sais toutes les promesses que vous n’avez pas voulu faire. Vous avez eu raison.
Le Nouveau Centre, ce n’est pas le Parti Socialiste, nous ne sommes pas dans le rêve, nous sommes dans la vérité. La campagne électorale de 2012, vous pouvez en être sûr ce ne sera pas Hollande au pays des merveilles.
Certains m’ont même dit, un projet, est-ce-que cela vaut la peine d’en faire un avec la situation financière qui est la nôtre ?
Pardon, mais c’est tout sauf une question stupide. Dans une famille, quand les découverts s’accumulent, quand les fins de mois deviennent impossibles, le seul projet c’est de regarder tout ce qu’on peut couper comme dépenses ou récupérer comme recettes. Ce n’est pas de tirer des plans sur la comète.
D’autres m’ont dit. Un projet pour cinq ans est-ce que c’est bien sérieux alors que l’Europe, la France, les entreprises, les ménages vivent dans l’incertitude totale du lendemain. On voit très bien que la contagion de la crise grecque à l’Italie, la perte du triple A français, ou la faillite du système bancaire provoquerait l’effondrement de toutes nos certitudes et très probablement de pans entiers de l’organisation de notre pays.
Et pourtant je vais vous dire, oui il fallait faire un projet, oui il faut regarder vers l’avenir.
Soyez rassurés, on ne fera pas l’impasse sur notre situation financière, sous prétexte que c’est une campagne présidentielle. Celui qui essaiera, je lui souhaite bien du plaisir.
Les Français ne sont pas idiots, ils voient bien ce qui se passe autour d’eux. En Italie, en Grèce. Au Portugal. Ils voient bien ce qui se passe près de chez eux, chez Sea France, chez Findus, chez Paru Vendu, chez Peugeot. Ils voient bien les salaires diminués, les emplois supprimés, les impôts augmentés. Et je crois qu’ils sont aujourd’hui majoritairement convaincus que trente ans de facilité budgétaire de gauche et de droite nous ont conduits au bord du gouffre.
François Hollande, sa proposition sur les 60 000 enseignants, je peux vous dire il va la traîner comme un boulet toute sa campagne. C’est tout dire, même les enseignants, ils n’ont pas compris comment il avait pu dire ça.
Pardon pour cette digression mais arrêtons-nous un seul instant sur l’une de nos priorités politiques, c'est-à-dire l’éducation. Qui peut croire qu’il suffit d’injecter 60 000 enseignants dans le système pour qu’ils permettent comme par magie de mettre fin à ce suicide collectif que représentent ces vingt pour cent d’enfants ne sachant ni lire, ni écrire, ni compter à l’arrivée en sixième. On a doublé les crédits par élève en trente ans et pourtant chaque année l’écart se creuse un peu plus entre enfants de milieux culturels favorisés et enfants issus des familles les plus défavorisées. Deux cent mille jeunes sans diplôme, deux cent mille jeunes sur le chemin de l’exclusion et de la précarité, deux cent mille jeunes au tapis, voila le triste bilan d’un système qui rend malheureux les élèves, malheureux les enseignants et malheureux les parents.
Et vous croyez qu’avec cette situation là, il suffit de créer soixante mille postes !
Et il y a d’ailleurs un coté méprisant parce que c’est tellement facile de dire « je vous file soixante mille postes et vous me foutez la paix, et surtout vous n’oubliez pas de voter pour moi ».
Et bien oui, sur l’éducation il faut des idées neuves pour que les jeunes de la zone urbaine sensible de Metz, les enfants de mon village d’Epaignes et les élèves du septième arrondissement de Paris puissent avoir autant que possible la même chance de réussir et de donner le meilleur d’eux-mêmes.
Et cela passe pour moi par une révolution copernicienne qui accorde l’autonomie aux établissements comme on l’a fait pour les universités afin d’adapter le programme, la pédagogie, l’accompagnement tant des enfants que des familles à la situation de chaque public scolaire.
Un contrat entre chaque école et le rectorat, une évaluation annuelle avec un objectif : cent pout cent des jeunes sachant lire, écrire et compter à l’entrée en sixième. Oui, Monsieur Hollande il y a besoin d’argent pour l’éducation. Mais pas n’importe comment.
La deuxième révolution éducative inscrite dans notre projet c’est la modification en profondeur de nos rythmes scolaires. C’est une année scolaire plus longue, des journées moins chargées et des programmes allégés. On en est arrivé à un système où l’obsession de l’enseignant c’est de finir le programme alors que sa seule mission devrait être de faire réussir l’élève. C’est pourquoi nous proposons d’allonger le calendrier scolaire et de réserver intégralement l’après midi aux pratiques culturelles, artistiques et sportives ainsi qu’au soutien individualisé. Oui, je revendique une large place à la culture et à l’art dans nos écoles comme moteur de confiance, comme facteur d’énergie individuelle et collective, comme moteur d’innovation, comme outil de cohésion sociale, comme moyen de donner du sens.
Je ferme la parenthèse et je reviens sur la situation financière de notre pays.
Charles de Courson proposait de résumer la lutte pour la restauration de notre équilibre budgétaire par la formule de société du désendettement.
C’est la belle idée d’une société durable, une société qui invente un modèle de croissance plus efficace, plus juste et en même temps plus économe en argent public et en biens publics.
Oui, il faudra réduire la dépense publique. J’ai montré au ministère de la Défense qu’en regroupant, en mutualisant, en professionnalisant certaines fonctions on pouvait effectuer des centaines de millions d’euros d’économie sans renoncer à l’ ambition.
Oui on peut réduire la dépense publique, oui il reste de vraies marges d’économie notamment dans les collectivités locales et sur les dépenses de sécurité sociale.
Par exemple est-il normal que quel que soit votre niveau de revenu vous vous fassiez rembourser au premier euro vos dépenses de santé. Je défendrai l’idée d’une franchise proportionnelle au revenu pour le remboursement des dépenses de santé.
Compte tenu des hypothèses de croissance, le retour à l’équilibre budgétaire passera nécessairement aussi par des hausses d’impôts, et je dis à la majorité, pas des hausses d’impôts qui relèvent du colmatage ou du bricolage, mais des hausses d’impôts correspondant à un double principe : faire évoluer notre fiscalité pour la rendre plus efficace économiquement, c’est à dire frappant moins la production et les salariés et plus la consommation,
et une politique fiscale juste, qui demande plus d’efforts à ceux qui gagnent le plus.
Mais la réduction de la dépense et la hausse des impôts ont une limite.
La réduction de la dépense par ce que c’est un long chemin qui produit des effets sur le long terme, et surtout parce que la demande de service public est immense et qu’elle est déjà mal satisfaite.
Dans les zones rurales, les services publics ont déserté, et dans les quartiers nord de Marseille, c’est tout simplement la République qui a disparu : plus de commissariats, une école qui a démissionné, des terrains vagues et trente minutes pour accéder à un bureau de poste.
La hausse des impôts a aussi ses limites lorsqu’on est dans le pays d’Europe ou les prélèvements obligatoires sont les plus élevés.
Moi je vous propose une troisième voie alternative à la baisse de la dépense publique et à la hausse des impôts.
Cette troisième voie c’est celle de l’effort, de l’effort partagé, de la lucidité. Cet effort, il a un nom : la semaine de 37 heures.
Je suis persuadé qu’aujourd’hui, compte tenu de la gravité de la situation budgétaire, de la dégradation de notre économie, du chômage de plus en plus élevé, les Français sont prêts à accepter un discours qui, reprenant celui de Kennedy, leur dirait : « ne demandez pas ce que la France peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour la France ».
Mer chers amis, plutôt que l’effilochage continu de notre trame publique, plutôt que l’atteinte permanente au pouvoir d’achat par les hausses d’impôts, je propose aux français de nous retrousser les manches et comme les Allemands l’ont fait au début des années 2000 de travailler deux heures de plus par semaine, tous ensemble, fonctionnaires comme salariés du secteur privé. 2 heures par semaine : est-ce si insurmontable ? Est-ce si insupportable ? Je ne le crois pas.
Vous voyez, j’en suis arrivé là parce que je me suis dit qu’un peuple, qui dans toute son histoire a su relever des situations tellement plus difficiles que celle-là, est capable de relever ce défi.
Quand on a été effondré physiquement, moralement, matériellement en 1945, et que l’on a été capable de devenir la troisième puissance économique du monde trente ans plus tard, on doit être capable de bosser deux heures de plus par semaine pour tirer son pays de l’ornière dans lequel il est tombé.
Mes chers amis, cela impose une chose : que l’exemple soit donné aussi par le sommet.
Les Français n’accepteront pas l’effort si le fonctionnement de l’Etat ne devient pas sobre et irréprochable. J’ai déjà longuement développé l’idée d’un Etat sobre.
Sobre dans le comportement, sobre dans le discours, sobre dans l’exercice du pouvoir. Et je suis heureux que notre projet en fasse une de ces priorités avec plusieurs propositions applicables sans délais.
Et cette République irréprochable qui fait partie des échecs de ce quinquennat, ou tout du moins pendant les 4 premières années, doit reposer sur des règles extrêmement strictes pour protéger la sphère publique du conflit d’intérêt avec le privé, mettre la presse à l’abri de sociétés qui ont des intérêt directs avec l’Etat, et prévoir un régime de sanctions extrêmement simple : tout homme public ayant été condamné à un délit politico-financier doit être inéligible à vie.
Tout ça pour dire que notre projet, il n’est pas un exercice purement technique, mais il est d’abord le miroir de notre conception de l’homme, de notre idéal démocratique et de notre vision de la société. Une économie au service des hommes. Les intérêts particuliers au service de l’intérêt général. Et l’Europe bien sûr, comme destin.
Pendant des siècles nous nous sommes rassemblés autour de ces valeurs.
Certains m’objecteront que nous avons changé de siècle, que le monde change comme jamais.
Oui, c’est vrai, le monde change, et il nous faut des idées neuves, mais les valeurs auxquelles nous croyons sont éternelles.
Moi je pense que justement c’est lorsque tout chavire, quand tout semble fragile, quand tout semble instable, qu’il faut réaffirmer, avec plus de forces que d’habitude, notre projet de société, nos convictions premières, nos racines les plus profondes.
Et permettez moi de dire que dans ce monde qui est en train de basculer des rives de l’Atlantique vers les rives du Pacifique, dans ce monde inexorablement ouvert, la réponse ne sera ni la démondialisation, ni le protectionnisme, mais une nouvelle politique économique et fiscale fondée sur un principe simple : ne plus construire notre croissance sur la consommation financée à crédit dont on voit bien les limites, mais sur une croissance portée par l’appareil productif.
Et donc en concentrant notre politique sur les PME, l’artisanat, le commerce, on ne s’adresse pas aux patrons comme certains le caricaturent pour nous dénigrer, mais aux ouvriers, aux ingénieurs, aux techniciens qui chaque jour font tourner l’entreprise France
L’entreprise, et en particulier la PME, c’est un sujet qui me touche particulièrement. Comme vous le savez, la PME, c’est mon enfance, c’est mon père, c’est presque j’ai envie de vous dire une part de moi-même.
Avec mon père qui a commencé maçon à 15 ans avec son seul certificat d’études pour ensuite monter sa boîte de bâtiment, j’ai tout connu, les périodes fastes pendant les 30 glorieuses comme les heures les plus sombres au moment des années Mitterrand.
Et je le vois bien quand je sillonne la France on me pose les mêmes questions : les charges trop élevées, les complications administratives, la formation des jeunes, les contentieux, les banques qui traînent les pieds, etc…
En tous cas, moi je voudrais vraiment que le Nouveau Centre dans la prochaine campagne soit le parti des PME, de leurs patrons comme de leurs salariés.
Je n’ai rien contre les grands groupes au contraire. Mais ils ont moins besoin de nous. Xavier Darcos disait souvent « les bons élèves, ils n’ont pas besoin du ministre » ; et bien les grandes entreprises, c’est pareil. En revanche, les PME, les TPE, elles ont besoin des politiques, et les politiques, ils ont aussi besoin d’elles.
Et si nos déficits commerciaux sont là où ils en sont, et si notre croissance est là où elle en est, c’est très largement parce que nos PME on ne les a pas considérées comme on aurait dû.
Et pourtant on ne parle pas d’un sujet mineur. 70 % des emplois, 60 % de la TVA, ce n’est pas rien. Et les ¾ des TPE et PME situées dans des communes de moins de 100 habitants !
Mais nous en France on continue à avoir l’obsession des très grandes entreprises.
C’est frappant quand on est ministre d’un ministère très exportateur comme la Défense. On voit nos grands groupes remporter des beaux marchés, on les soutient, on défend leur cause. On a l’impression du coup que, dans le pays où on va, on doit faire un malheur au niveau exportation.
Alors on pose la question et on vous dit « ah non vous n’êtes pas les premiers, il y a les Allemands », « alors on vient juste après ?», on vous répond, « ah non il y a les Italiens devant vous », et là on commence à avoir un sourire crispé parce qu’on se dit, mais elles sont où les boîtes italiennes, on devrait les connaître ? Et alors l’ambassadeur ou le chef de la mission économique vous dit : « les Allemands, les Italiens, ce sont des dizaines de PME, souvent de taille intermédiaire parfois toutes petites qui ramassent des dizaines de marchés ».
Mes Chers amis,
Le décrochage de l’économie française ne s’explique pas seulement par la montée en puissance des émergents, Chine ou Inde : les parts de marché de la France régressent aussi au sein de la zone euro.
Notre déficit commercial atteint des sommets, avec l’Allemagne bien sûr – 13 milliards, mais aussi avec l’Italie ou les Pays-Bas, 7 milliards avec la Belgique, 500 millions, avec la Suède – C’est bien simple, à part le Royaume-Uni et la Grèce, nous sommes en déficit avec quasiment tous les pays importants de la zone euro.
C’est pourquoi Mr Montebourg, Mr Mélenchon, Mme Le Pen, la question ça n’est pas les herses et les barricades du protectionnisme ou la sortie de la zone Euro, la question c’est comment être compétitif au sein de l’Union Européenne face à des pays ayant les mêmes niveaux de salaires et de protection sociale que nous.
Premier levier à mon avis essentiel, nous devons donner aux PME les moyens de leur développement, avec par exemple un mécanisme fiscal d’investissement très puissant comme peuvent en avoir deux très grands pays d’innovation comme l’Allemagne ou Israël.
Deuxième levier de cette reconquête, le défi de la protection réciproque du patron et du salarié. C’est l’idée du contrat de travail unique à droits progressifs, un contrat qui efface la barrière si pénalisante entre CDD et CDI. Oui, nous avons tellement rigidifié le droit du travail que nous sommes arrivés au résultat inverse de celui que nous recherchions, la précarisation de plus en plus forte du salarié français au lieu de sa protection et sans pour autant lever les freins à l’embauche.
Vous vous rendez compte, 80% des déclarations uniques d’embauche sont des CDD de moins d’un mois. Et encore, au mieux des CDD, car combien d’artisans n’embauchent tout simplement pas, ne voyant pas comment ils pourraient gérer un éventuel licenciement dans l’hypothèse d’un carnet de commandes un peu moins bon.
C’est pourquoi moi en matière de contrat de travail, notre idée est de remplacer un système où tout le monde est perdant par un système où tout le monde est gagnant.
Troisième levier de croissance pour nos entreprises, la stabilité juridique.
Dans mon Tour de France, j’ai dû entendre des dizaines de fois de la part des chefs d’entreprise comme d’ailleurs des acteurs du champ social ou de la réinsertion, cette critique sur ces lois et ces textes qui changent tous les jours.
La stabilité législative et règlementaire doit reposer sur un engagement simple: quand la loi a été changée une fois, elle ne le sera plus jusqu’à la fin de la législature.
4e levier , le poids des charges sociales est anormalement élevé en France – 20% d’écart avec l’Allemagne. Il bride la compétitivité de nos entreprises, empêche l’amélioration du pouvoir d’achat des salariés et nuit à la création d’emplois.
Alors, basculons la totalité des cotisations familiales sur la TVA et procédons dans un Grenelle de la fiscalité à un partage entre augmentation les salaires et amélioration de la compétitivité des entreprises.
Pour finir sur le projet, un petit mot sur l’Europe si vous le permettez mais un mot important, « fédéralisme ».
C’est drôle ce mot. On le dénigrait. On le méprisait. On le trouvait ridicule. Nous centristes, nous en étions réduits à le murmurer, à le chuchoter.
Un mot oublié et soudain un mot qui renaît.
Oui, il s’est passé quelque chose d’important à Leipzig cette semaine lors du Congrès de la CDU. "L'heure est venue pour une percée vers une nouvelle Europe", a dit Madame Merkel. «L’Europe n’est pas achevée, il faut développer les structures de l’Union, et ça veut dire plus d’Europe», a-t-elle dit ensuite.
Ces paroles, je vais vous dire, j’aurais voulu les entendre aussi à Paris. M. le Président de la République, que répondez-vous à Mme Merkel ? Monsieur le Président de l’UMP, répondrez- vous à cet appel de Leipzig, si seulement vous l’avez entendu, tout occupé que vous étiez à promettre des représailles aux députés du Nouveau Centre.
En tous cas, nous au Nouveau Centre, nous répondrons à l’appel de Leipzig, nous dirons à nos amis de la CDU que leur vision est aussi la nôtre et que leur chemin est aussi le nôtre.
Nous leur dirons que nous sommes prêts pour un nouveau traité qui fera de l’Europe non seulement une puissance mais aussi un exemple.
Nous leur dirons que nous sommes prêts à coopérer et à partager non seulement sur notre budget, notre fiscalité mais aussi sur notre énergie, sur notre défense, sur notre politique étrangère, et sur de grandes questions communes, comme la recherche ou la biodiversité.
Voici l’Europe fédérale que nous voulons. Le temps est venu de passer des discours aux actes car rien ne serait pire que de ne pas profiter de la fenêtre historique qui s’ouvre devant nous.
Mes Chers amis,
Le Président de la République élu en Mai prochain devra dès le lendemain de son élection se rendre à Berlin pour dire aux Allemands qu’il est prêt à s’engager dans une intégration politique et économique poussée car si au sein de la zone Euro nous n’allons pas vers le fédéralisme, l’Euro et l’essentiel de la construction européenne sombrera.
Voilà, maintenant pour conclure, je vais vous poser une question toute simple. Votre travail, votre projet, vos propositions, que voulez-vous en faire ?
Voulez-vous comme certains le suggèrent que j’aille le porter, dès la première heure, au petit matin, rue de la Boétie, au siège de l’UMP ?
Voulez-vous que je frappe à la porte du bureau de son secrétaire général, que j’entre et que je lui dise, « tiens Jean-François, voici le projet du Nouveau Centre, nos militants et nos élus y ont mis tout leur cœur, toute leur intelligence, est-ce que tu peux-maintenant le remettre à votre candidat ?
Vous souriez mais ce que je décris, c’est exactement ce que réclament certains d’entre nous.
Ce scenario il a nom, le renoncement. Et d’ailleurs je vous le demande : qu’est-ce que vous faites là un dimanche matin, venus de toute la France ?
Ouvrez la porte. Rentrez chez vous. Passez par le siège de la fédération Nouveau Centre, fermez la lumière, coupez le chauffage et mettez la clé sous le paillasson.
Certains me disent, « il faut peser a priori ». Peser a priori, en politique ça n’existe pas. La politique c’est d’abord un rapport de forces au service de ses convictions. Et ce rapport de forces il n’existe pas quand dés le mois de novembre on annonce qu’on soutiendra Nicolas Sarkozy au premier tour.
Qu’on le fasse à titre individuel pourquoi pas, chacun est libre ? Mais qu’on en fasse une stratégie collective, c’est accepter d’être immédiatement dissous.
Et d’ailleurs, croyez- vous un seul instant qu’il y aurait aujourd’hui des medias dans la salle si nous avions d’ores et déjà indiqué que Nicolas Sarkozy était notre candidat de premier tour. Personne ne s’intéresserait à ce que nous pourrions dire puisque nous ne le portons pas.
On ferait trois lignes dans les journaux, et d’ailleurs, je le dis à mes amis qui me veulent du bien, quel autre message politique de leur part a été retenu par la presse à l’exception de ceux concernant ma candidature. Quand je disparaitrai, je les invite à en trouver très vite un autre pour exister médiatiquement.
D’autres me disent il faut négocier sans tarder ton retrait contre notre investiture et des circonscriptions supplémentaires pour sauver le groupe à l’Assemblée Nationale.
Mais, mes chers amis, qui peut croire que nous aurons, la légitimité politique de revendiquer 20 ou 30 circonscriptions nouvelles, bénéficiant bien entendu de l’investiture commune du Nouveau centre et de l’UMP, si nous ne démontrons pas, avant, que nous représentons une voix, une force et une espérance, soutenus par des français.
Vous croyez que cela se passe comme ça ?
Le secrétaire général de l’UMP a d’ailleurs tellement de respect pour nous, il nous considère tellement, que d’ores et déjà il est dans le registre de l’intimidation. Et d’ailleurs, si on cède à cette intimidation au mois de novembre, c’est que l'on a décidé de se faire piétiner quand quelques mois.
Je dis à ceux-là : imaginons que ce soir, j’aille sur le plateau du 20 h de TF1 sans avoir prévenu personne, et que j’annonce que je n’irai pas plus loin.
Je vous laisse deviner le sort que réserveraient nos amis de l’UMP à notre demande des 20 ou 30 circonscriptions supplémentaires en février ou mars au moment des négociations. Quelle capacité de négociation incroyable, nous aurons entre les mains !
Bien entendu aucune !...
… A moins de considérer que notre parti a vocation à être seulement un club d’élus locaux et nationaux, comme peut l’être le Parti radical de gauche.
Mais ne demandez plus alors aux militants de s’engager, d’être présents aux universités d’été, aux conseils nationaux, aux conventions et aux congres !
On me dit aussi, Hervé, ta candidature menace l’existence de notre parti ! Tu te rends compte, tu es à un pour cent dans les sondages. Si ta candidature ne décolle pas c’est une catastrophe pour toi et surtout pour le parti. Je sais qu’une campagne présidentielle, c’est difficile. J’en ai mené 2 aux côtés de François Bayrou dans des contextes assez similaires. Pour autant, ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il faut renoncer. J’ai appris une chose de ma mère : elle n’était pas allée au-delà de l’école primaire, était d’une constitution fragile, mais elle m’a appris une chose : c’est que la volonté, la détermination et la ténacité finissaient toujours par être reconnu.
Je vous le dis, si nous abandonnons tout de suite, c’est que nous avons décidé de ne pas être des acteurs mais des spectateurs des débats politiques de 2012.
Qui peut penser un seul instant que l’armada UMP a besoin de nous pour mener la campagne électorale ? Dans le meilleur cas nous serons un alibi, une simple petite teinture centriste. En clair, renoncer maintenant, c’est décider de disparaitre, sans fleurs ni couronnes.
Et je vous le dis encore plus directement. Nous n’avons pas fait tout cela depuis 2007 pour en arriver là. Partis de rien, construisant brique après brique un parti.
Pardon d’être immodeste, mais je pense que je ne me suis pas beaucoup trompé. Et encore dernièrement, lorsque dans l’enthousiasme que certains mettaient à rejoindre Jean Louis Borloo, sans arrière-pensées bien entendu… et avant même la décision de notre parti, et que je demandais simplement un peu de prudence, de retenu et de recul pour tester la solidité de cette candidature, on me racontait que je n’avais rien compris. On a vu !
Non, mes chers amis, nous n’avons pas construit tout cela pour devenir des supplétifs de la majorité sous le regard amusé d’un François Bayrou, apparaissant comme le seul détenteur du message centriste.
Je n’ose d’ailleurs même pas imaginé le sort qui pourrait nous être fait dans cette hypothèse.
Et bien moi, je ne ferai pas partie de ceux qui écriront cette histoire là. A ce compte, il vaut mieux rejoindre nos amis centristes de l’UMP, puisque c’est à peu près la même chose qu’on vous propose, et on voit bien à quel point ils ont pesé dans la majorité ces cinq dernières années.
Notre projet, il est ce que nous sommes, il est ce que nous voulons. Oui tout donner au présent, ne pas calculer, c’est le pacte que je vous propose.
Pour cela, j’ai besoin de vous. J’ai besoin de vos mains, j’ai besoin de votre énergie, j’ai besoin de vos cœurs, j’ai besoin de votre engagement.
Merci à tous et vivement dimanche prochain.
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lundi, 21 novembre 2011
L'agenda de ma semaine
Lundi 21 novembre :
9h-11h : permanence logement à ma permanence
11h : réunion police nationale-Ville d’Amiens dans le quartier Sud-Est
20h : réunion du Bureau de « Imagine Amiens »
Mardi 22 novembre :
14h30-16h : permanence sans rendez-vous en mairie de quartier Pierre Rollin
18h30-20h : réunion des référents cantonaux de mon association
20h : réunion de « Imagine Amiens » avec Serge Grouard, maire d’Orléans
Mercredi 23 novembre :
12h30 : déjeuner personnel
20h30 : réunion mensuelle du Nouveau Centre d’Amiens
Jeudi 24 novembre :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h-17h30 : cours à la faculté de droit
Vendredi 25 novembre :
8h-11h 30 : cours à la faculté de droit
13h-15h : cours à la faculté de sciences humaines et sociales
19h30 : réunion d’Olivier Jardé chez un particulier
Samedi 26 novembre :
Après-midi : exposition de peinture à Cagny, stage de Muay Thaï à Amiens, vente annuelle du Rotary.
16h30 : inauguration du Marché de Noël
Dimanche 27 novembre :
11h : déclaration de candidature d’Hervé Morin à l’élection présidentielle, depuis le Pont de Normandie.
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dimanche, 20 novembre 2011
Le duo Brigitte (bien nommé !) : "Coeur de chewing-gum" - version acoustique
Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu
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vendredi, 18 novembre 2011
Vendredi Europe Express - Brigitte Fouré soutient Jean-Marie Cavada pour la présidence nationale du Mouvement Européen-France
SOUTIEN A JEAN-MARIE CAVADA
Election nationale du Président du Mouvement Européen – France du 3 décembre 2011
Amiens, le 18 novembre 2011,
Un Président du Mouvement européen doit avant tout connaître les réalités de vie de l’ensemble de ses citoyens pour ajuster au mieux son action militante. Le projet de Jean-Marie Cavada, homme disponible et en-dehors des intrigues de salon, est la démarche qui répond à cette vision juste des difficultés que la construction européenne rencontre actuellement.
La vision de Jean-Marie Cavada consiste en effet à aller à la rencontre des citoyennes et des citoyens et à échanger avec eux sans censure sur des thématiques, des idées et des projets.
Jean-Marie Cavada perçoit l’Europe comme une solution, non comme un problème. A l’heure où le mouvement des Indignés essaime dans le monde entier, il est temps d’expliquer aux Françaises et Français, jeunes et moins jeunes, que l’Europe peut changer leur vie.
C’est pourquoi je soutiens officiellement et publiquement la candidature de Jean-Marie Cavada à la présidence du Mouvement Européen – France.
Brigitte FOURE
Membre du Conseil National et du Comité Directeur du Mouvement Européen - France
Conseillère Générale de la Somme
Conseillère municipale d’Amiens
Ancienne Députée européenne
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Vendredi Europe Express - Prix Sakharov 2011 : Strasbourg récompense les héros du printemps arabe
La révolution arabe est à l’honneur en Europe. Le Parlement européen a choisi de décerner son prix Sakharov (ainsi nommé en l’honneur du scientifique et dissident soviétique Andreï Sakharov et destiné à des personnes ou à des organisations qui se battent pour les droits de l’homme ou la liberté d’expression) au protestataire tunisien Mohamed Bouazizi – honoré à titre posthume –, à la militante égyptienne Asmaa Mahfouz, au dissident libyen Ahmed Al Zubair Ahmed Al Sanusi, à l’avocate syrienne Razan Zaitouneh et au caricaturiste syrien Ali Farzat.
Mohamed Bouazizi, 26 ans, icône d’une jeunesse tunisienne diplômée et sans avenir, s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid. Il est décédé deux semaines plus tard. Son geste désespéré avait déclenché un large mouvement populaire qui a conduit à la chute du régime de Ben Ali.
Asmaa Mahfouz, 26 ans, est l’une des fondatrices du « Mouvement des jeunes du 6 avril », qui avait lancé l’appel à se rassembler sur la place Tahrir au Caire, mouvement qui a conduit à la chute du raïs égyptien, Hosni Moubarak.
Pas une surprise
Le dissident libyen Ahmed Al Zubair Ahmed Al Sanusi, 77 ans, a passé trente et un ans en prison en raison de son opposition au régime de Mouammar Kadhafi.
Razan Zaitouneh, 34 ans, est une avocate syrienne, et son compatriote, Ali Farzat, 60 ans, caricaturiste de presse connu dans tout le monde arabe, a été gravement battu en août par les forces de sécurité syriennes qui lui ont cassé les mains.
Le prix, créé en 1988 et doté de 50000 €, sera remis lors d’une cérémonie officielle en décembre prochain. Les cinq militants arabes ont été préférés à deux autres finalistes, dont les noms avaient été annoncés la semaine dernière : il s’agissait du défenseur biélorusse des droits de l’homme, Dimitri Bandarenka, et de la communauté colombienne de « campesinos » (fermiers) San José de Apartado.
La victoire finale des militants arabes n’est pas une surprise. La candidature des militants du printemps arabe avait été présentée conjointement par les principaux groupes politiques au Parlement (conservateurs, socialistes, libéraux et écologistes).
(Source : Agnes Rotival - La Croix).
08:58 Publié dans Droits de l'Homme, Europe, Prix Sakharov 2011, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 novembre 2011
Le n°10 de "L'Europe en Somme" est sorti !
Une fois par an, à l'automne, retrouvez tout ce qui fait l'actualité de Brigitte Fouré au sein de son journal. Dénommé "Nord-Ouest Europe Express" durant son mandat de députée européenne, ce journal est désormais celui de son association et s'intitule aujourd'hui "L'Europe en Somme".
Pour lire le journal, CLIQUEZ ICI.
09:55 Publié dans Les Amis de Brigitte Fouré - NEA | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 novembre 2011
L'agenda de ma semaine
Lundi 14 novembre :
9h-12h : permanence logement à ma permanence
14h30 : rendez-vous à ma permanence
17h30-19h : permanence sans rendez-vous Salle 1, 23 rue Vascosan
Mardi 15 novembre :
9h30 : conseil politique de l’association de mes amis
19h15 : COMEX du Nouveau Centre à Paris
Mercredi 16 novembre :
12h30 : déjeuner avec une ancienne élue
20h30 : intervention devant les étudiants de la mission étudiante sur le thème de la politique et l’éthique
Jeudi 17 novembre :
9h-10h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h-17h30 : cours à la faculté de droit
Vendredi 18 novembre :
8h-11h 30 : cours à la faculté de droit
13h-15h : cours à la faculté de sciences humaines et sociales
17h45 : remise de prix au Collège Guy Mareschal
Samedi 19 novembre :
Après-midi : vente au profit de l’association « Enfants du Mékong »
18h : match AC Amiens-Le Havre, dans le cadre de la coupe de France
Dimanche 20 novembre :
Conseil National du Nouveau Centre à Paris.
08:01 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 novembre 2011
Entrevue télévisée des Présidents Obama et Sarkozy le 4 novembre (2/2)
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08:00 Publié dans Dimanche Images, Europe, France, Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 novembre 2011
Dans la presse...
Le film Intouchables, d'Olivier Nakache et Eric Toledano, avec François Cluzet et Omar Sy, est un carton. Un article de France Soir lui est consacré et l'on y évoque le combat de notre ami Jean-Christophe Parisot.
Pour lire cet article, CLIQUEZ ICI.
08:00 Publié dans Culture, France, JCP Actualités, Les Amis de Brigitte Fouré - NEA, Santé, Société, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 novembre 2011
Vendredi Europe Express - 11/11/11 : 93ème anniversaire de l'armistice de 1918
Cette vidéo met en scène le mémorial franco-britannique de la commune de Thiepval, dans la Somme.
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08:00 Publié dans Devoir de Mémoire, Europe, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
Vendredi Europe Express - Café Amiens Europe "La Turquie et l'Europe" : Le point de vue de Brigitte Fouré
« L’Union européenne n’aurait pas du accepter la demande de candidature de la Turquie en 2005. Car ce pays s’est, dès lors, mis en marche vers une éventuelle adhésion.
Je n’ai pas trouvé très correct de la part de l’Europe le fait d’émettre des doutes sur la Turquie il y a à peine quelques années alors qu’il suffisait de rejeter sa demande dès l’origine.
Aujourd’hui, la candidature de la Turquie à l’Union européenne est officielle et nous devrons l’examiner sereinement.
Toutefois, je suis contre le recours à un référendum en France sur cette question, pour la Turquie comme pour toute autre Nation candidate à l’Union européenne. »
07:30 Publié dans Cafés Europe, Europe, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 09 novembre 2011
"L'Europe et la Turquie" : Café Europe à Amiens ce soir
12:10 Publié dans Cafés Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 07 novembre 2011
L'agenda de ma semaine
Lundi 7 novembre :
8h-9h30 : cours à la faculté de droit
9h30-14h30 : Commission Permanente au Conseil Général
14h30-15h30 : réunion « Paroles aujourd’hui »
15h30-17h : permanence sans rendez-vous en Mairie de quartier Saint-Acheul
18h-20h : Conseil d’Administration des Collèges Janvier et JM Laurent
20h-22h : réunion avec Gilles de Robien sur le G20
Mardi 8 novembre :
10h : rendez-vous avec un chef d’entreprise
12h30 : déjeuner avec une ancienne élue
19h15 : COMEX du Nouveau Centre à Paris
Mercredi 9 novembre :
8h-10h : cours à la faculté de droit
10h-12h : Conseil d’Administration des Assurances Mutuelles de Picardie
13h30-15h30 : marché d’Etouvie
18h-20h : café-Europe sur le thème de la Turquie
Jeudi 10 novembre :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h-17h30 : cours à la faculté de droit
18h : Conseil Municipal d’Amiens (débat d’orientations budgétaires)
Vendredi 11 novembre :
10h30 : cimetière puis Monument aux Morts à Cagny
Inauguration du Festival du Film d’Amiens
Samedi 12 novembre :
Après-midi : rencontre des aînés organisée par le Comité de Quartier Val d’Avre
Dimanche 13 novembre :
Bourse aux jouets à l’école Les Violettes.
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dimanche, 06 novembre 2011
Entrevue télévisée des Présidents Obama et Sarkozy le 4 novembre (1/2)
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vendredi, 04 novembre 2011
Vendredi Europe Express - L'Europe se prépare à une zone euro sans la Grèce
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont affiché leur fermeté, mercredi soir, face au Premier ministre grec Georges Papandréou, en marge du G20 de Cannes. À l'issue d'une réunion de crise qui s'est prolongée jusque tard dans la nuit, le couple franco-allemand a réaffirmé que l'aide européenne à la Grèce était suspendue à l'approbation par le pays du plan d'aide adopté le 27 octobre dernier. "Nous ne voulons pas engager l'argent du contribuable européen, du contribuable français, du contribuable allemand, si les règles adoptées le 27 octobre ne sont pas respectées", a martelé Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière.
Pas question donc pour l'UE de débourser un centime de la sixième tranche d'aide de huit milliards d'euros prévue dans le premier plan de soutien avant la tenue d'un référendum, annoncé sans concertation par Georges Papandréou. En cas de "non" des Grecs, un défaut de paiement paraît donc inévitable, car Athènes a besoin de ces liquidités avant mi-décembre pour payer ses fonctionnaires et ses pensions de retraite.
Concessions grecques
Mais Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont tout fait pour diminuer les chances de voir ce scénario se concrétiser. Ils ont exigé et obtenu que la consultation du peuple grec, qui devait se tenir début janvier, soit avancée au 4 décembre. Un point crucial pour protéger le reste de la zone euro de la panique des investisseurs.
Surtout, ils ont reçu l'assurance que la question qui lui sera posée lors de ce référendum portera sur le maintien ou non de son pays dans la zone euro, et non sur les mesures décidées le 27 octobre. Il s'agit d'augmenter les chances d'un vote positif : à en croire les sondages d'opinion, une majorité de la population grecque y est, en effet, favorable. Georges Papandréou s'est d'ailleurs montré confiant sur l'issue du scrutin : "Les Grecs sont sages et sont capables de prendre les bonnes décisions", a-t-il assuré devant la presse.
Sauver l'euro
Il n'empêche que, pour la première fois, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont été obligés d'envisager une sortie de la Grèce de la zone euro, la renvoyant à sa propre responsabilité : "Il y a des règles qui fondent le pacte de solidarité européen, c'est aux Grecs de dire s'ils veulent continuer la route avec nous", a expliqué le président français. La priorité de la chancelière allemande semble maintenant ailleurs : il faut protéger la monnaie unique. "Quelle que ce soit l'issue du référendum, nous ferons ce qu'il faut pour l'euro. (...) Nous ne voulons pas laisser détruire l'euro, nous ne voulons pas laisser détruire l'Europe", a prévenu Nicolas Sarkozy.
Mais ni elle ni Nicolas Sarkozy n'ont apporté de solution miracle pour éviter le déclenchement de l'effet domino dévastateur que pourraient provoquer un défaut désordonné de la Grèce et sa sortie consécutive de la monnaie unique. L'Italie, dont la dette atteint la somme vertigineuse de 1 900 milliards d'euros, est pourtant déjà dans l'oeil du cyclone. Ses obligations à 10 ans ont plongé et s'échangent à un taux d'intérêt de plus de 6 %, un seuil pratiquement insoutenable en cas de nouvelle émission de dette.
Participation des pays émergents
Face à ce danger, les deux dirigeants se sont simplement engagés à accélérer la mise en oeuvre effective des décisions du 27 octobre, en particulier le renforcement du Fonds de stabilité financière, le fameux FESF, censé jouer le rôle de pare-feu contre un risque de contagion aux autres pays en difficulté. Signe de l'urgence à avancer sur ce sujet, les ministres des Finances franco-allemands vont se réunir dès samedi, avant la tenue d'un sommet de l'Eurogroupe dès lundi.
Pour réussir, les grands pays européens représentés au G20 devront convaincre leurs homologues des pays émergents de mettre la main à la poche pour augmenter les moyens du FESF. Mais le petit jeu personnel du Premier ministre grec pourrait inciter la Chine, le Brésil ou encore la Russie à la prudence. Pourquoi risquer de l'argent dans une zone dont l'avenir va se jouer sur un coup de dés ?
(Source : Le Point).
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jeudi, 03 novembre 2011
L'agenda de ma semaine
Jeudi 3 novembre :
9h-11h : permanence sans rendez-vous à ma permanence.
11h-13h : Etats Généraux de l’économie à Mégacité.
14h-17h30 : cours à la faculté de droit.
18h : commission Démocratie Locale de la ville d’Amiens.
19h : réunion de groupe à la mairie.
Vendredi 4 novembre :
8h-11h 30 : cours à la faculté de droit.
13h-15h : cours à la faculté de sciences humaines et sociales.
16h : inauguration du FEP (Foyer Educatif Picard).
17h30 : Conseil d’Administration du Collège Guy Mareschal.
Samedi 5 novembre :
17h : conférence sur le Général De Gaulle.
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lundi, 24 octobre 2011
Vacances d'automne
Déjà les vacances d'automne et de la Toussaint !
Ma permanence d'élue à Amiens est fermée depuis ce samedi 22 octobre et rouvrira ses portes le mercredi 2 novembre à 14h30.
Quant à ce blog, que vous êtes de plus en plus nombreux à lire, vous pourrez à nouveau m'y rejoindre dès le jeudi 3 novembre.
D'ici là, portez-vous bien et profitez-bien de ces vacances. Pour ceux qui ont des enfants ou des petits-enfants, ou qui veulent tout simplement replonger au coeur de leur enfance, une sortie au cinéma pour aller voir Tintin et le secret de la licorne, premier volet de la trilogie de Steven Spielberg, d'après Hergé, est très vivement recommandée (voir la bande-annonce ci-dessus) !
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dimanche, 23 octobre 2011
France - Nouvelle-Zélande : 7-8 ! Bravo les Bleus et les All Blacks ! Rendez-vous en 2015 en Angleterre...
Je tiens à féliciter les Bleus de Marc Liévremont. J'aime l'image d'une France qui se bat à la hauteur des enjeux se trouvant devant elle.
Xv de France : les joueurs de la Coupe du Monde de Rugby 2011
Bravo à :
Marc Liévremont et
1ère ligne : Fabien Barcella, Jean-Baptiste Poux, William Servat, Thomas Domingo, Dimitri Szarzewski, Luc Ducalcon, Nicolas Mas, Sylvain Marconnet 2ème ligne : Pascal Papé, Julien Pierre, Romain Millo-Chluski, Lionel Nallet 3ème ligne : Julien Bonnaire, Fulgence Ouedraogo, Imanol Harinordoquy, Thierry Dusautoir, Raphaël Lakafia, Louis Picamoles
1/2 de mêlée : Morgan Parra, Dimitri Yachvili 1/2 d’ouverture : David Skrela, François Trinh-Duc 3/4 centres Fabrice Estebanez, Maxime Mermoz, David Marty, Aurélien Rougerie Ailiers – Arrières : Maxime Médard, , Vincent Clerc, Yoann Huget , Cédric Heymans, Alexis Palisson, Damien Traille
Le Palmarès du XV de France en Coupe du Monde : 3 fois finaliste…mais jamais de titre !
20:00 Publié dans Dimanche Images, France, Sports | Lien permanent | Commentaires (0)
Finale de la Coupe du Monde de Rugby France - Nouvelle-Zélande : Allez les Bleus !
08:00 Publié dans Dimanche Images, France, Sports | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 22 octobre 2011
Le livre de Richard Honvault est sorti !
Que l’on soit Boulonnais ou non, intéressé par la politique ou non, au détour des pages chacun trouvera un angle d’approche, une motivation pour se plonger dans ce livre !
Conseiller municipal à Boulogne-sur-Mer, Richard Honvault, 36 ans, a fêté en 2011 ses dix ans de mandat électif et d'opposition face aux barons socialistes du Pas-de-Calais. Après 15 ans d’engag...ement politique et associatif, membre du bureau politique national du Nouveau Centre, il se livre ici sans détour sur son engagement, celui d’un jeune cheminant dans la vie politique.
Sans misérabilisme sans angélisme, il témoigne.
Son livre nous invite ainsi à découvrir une ville du Nord-Pas de Calais, Boulogne-sur-Mer, le Boulonnais, la Côte d’Opale soit une région dont l’image a souvent été mise à mal au cours des dernières années dans les médias. Et pourtant, l’histoire de cette région est surprenante, très riche. Tellement riche qu’il est difficile de comprendre la dépression de cette ville. D’ailleurs, la réalité sociale et économique est tellement loin des idées reçues…tellement plus complexe… Ce livre est saisissant….
Ce livre montre à l’ensemble des citoyens, rebutés ou non par « la politique » et au plus néophytes d’entre eux, l’impressionnant pouvoir d’action des élus locaux. Car l’exemple de Boulogne-sur-Mer c’est le cas de toutes les communes et intercommunalités de France. Il met les citoyens devant leurs responsabilités.
En pleine période charnière (2012-2014) pour notre vie démocratique, ce témoignage apporte des clés de compréhension, des enseignements sur le fonctionnement et l’histoire des partis de centre, de droite, de gauche, sur la fin de l’UDF, sur l’UMP, sur une campagne électorale dans une ville de province.
Pragmatique et bâtisseur, Richard Honvault a d’ailleurs, créé, un cadre politique limité au local, NEB, une oasis de quiétude où chacun au-delà des étiquettes est protégé dans son engagement politique et peut porter des valeurs, des projets, loin des turpitudes de la politique nationale.
Quant à la droite marionnette ? Un concept politique purement local ?… Réponse dans ce livre…
Jeune Centriste au pays de la droite marionnette : Mon engagement pour Boulogne-sur-Mer, par Richard Honvault. Préface de Brigitte Fouré et postface de Sophie Auconie. (Editions Autres Talents). 15€ TTC.
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vendredi, 21 octobre 2011
Vendredi Europe Express - Jean-Claude Trichet fait ses adieux à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE). Mario Draghi lui succède.
Pas de répit pour les indignés malgré les adieux de Jean-Claude Trichet à la Banque Centrale Européenne. Le mouvement “Occupy Francfort” a bel et bien pris ses quartiers devant le siège de la BCE.
Pendant ce temps, à l’opéra, se déroulait la cérémonie organisée pour le départ de Jean-Claude Trichet. Ce changement à la tête de la BCE intervient à quelques jours d’un sommet jugé crucial pour l’avenir de l’euro.
“Ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la crise de gouvernance de trois façons” a déclaré Jean-Claude Trichet, lors de son discours d’adieux.“Il faut renforcer la capacité du fonds de sauvetage à garantir la stabilité financière, renforcer le bilan des banques européennes; négocier une solution appropriée pour l’ajustement à moyen terme de la Grèce. Cette clarification est certainement urgente.”
C’est l’italien Mario Draghi qui succèdera au français à la tête de l’institution. Présents lors de la cérémonie, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en ont profité pour tenir une réunion informelle, afin de préparer le sommet de dimanche prochain.
(Source : Euronews).
08:00 Publié dans Economie, Europe, Vendredi Europe Express | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 20 octobre 2011
Pour "Le Midi Libre", Jean-Christophe Parisot, préfet et myopathe, livre ses combats
En poste à Montpellier, il publie un livre dans lequel il raconte son chemin atypique au service de l'Etat. Rencontre.
Canal Plus, France 5, Le Figaro... les médias se l'arrachent. Et chaque fois, la même émotion. Il y a quinze jours, face à cet invité hors norme coincé entre le président des jeunes de l'UMP et le rappeur la Fouine, Ardisson, vieux briscard de l'information, a pleuré. Difficile de rester insensible à l'histoire de Jean-Christophe Parisot, 44 ans, myopathe, sous-préfet chargé de mission à la cohésion sociale et à l'égalité des chances pour le Languedoc-Roussillon, premier tétraplégique à cette fonction, premier étudiant handicapé reçu à Science Po, candidat deux fois à la présidentielle, militant infatigable pour l'accès des handicapés à l'éducation, auteur d'une émouvante biographie parue il y a quelques jours, Préfet des autres.
"Je n'ai pas vocation à incarner une figure symbolique du malheur humain"
Toute une vie condensée en moins de 200 pages qui le ramène sur le devant de la scène. Loin de son minuscule bureau niché au troisième étage de la préfecture et du terrain qu'il aime arpenter. Un jour avec des détenus, un autre dans une école gitane des Pyrénées-Orientales. Jean-Christophe Parisot se voit comme "un passeur entre le terrain et la bureaucratie". Un exemple, pas une icône : "Je n'ai pas vocation à incarner une figure symbolique du malheur humain", écrit-il dans son livre.
La voix toujours posée malgré l'assistance respiratoire, il raconte : "Je voudrais que mon expérience puisse servir. Si j'y suis arrivé, c'est que c'est possible. Mon histoire est une véritable aventure humaine, avec des personnages réels. Je ne pouvais pas la garder pour moi. Trop de personnes ont baissé les bras, la morosité n'est pas une fatalité. A terme, il y a toujours une solution." Il veut "changer le regard des personnes handicapées sur elles-mêmes, changer le regard des valides qui ne saisissent pas toujours l'enjeu de l'intégration".
Servir l'Etat, le secret de son bonheur
Ce préfet est où on ne l'attend pas. "On imagine la personne handicapée allocataire d'une pension d'invalidité, on ne la voit pas diriger une réunion de travail de soixante personnes." Servir l'Etat, il en est fier, c'est le "secret de son bonheur". La continuité d'une histoire, l'héritage d'un grand-père mort en déportation. Il porte son prénom et son nom, sa chevalière à la main gauche.
Son engagement est aussi le fruit d'une autre tragédie, comment faire avec un corps qui lâche, la myopathie qui gagne. Jean-Christophe Parisot se souvient de cette nuit à l'hôpital Necker, quand il s'est mis à chanter pour réconforter quinze gamins affolés. "J'étais le plus âgé, j'ai compris que j'étais responsable vis-à-vis de ces enfants ." Lui en a désormais quatre, et c'est pour son épouse, originaire d'Alès, qu'il a demandé sa mutation.
Il ne le regrette pas : "C'est une chance de vivre en Languedoc-Roussillon. La diversité de la région est une aubaine pour tester la capacité à recréer du lien, du souffle, du vivre ensemble. Je ne suis pas un utopiste, mes solutions sont très réalistes", conclut ce pragmatique qui, enfant, se rêvait marin. Le rêve s'est réalisé : "Le jour où j'ai essayé mon uniforme de préfet, j'ai compris que c'est sur terre que je piloterai un bateau."
"RACONTER L'IRRACONTABLE"
Comment "raconter l'irracontable", un parcours brillant jalonné de "périodes épouvantables" ? Jean-Christophe Parisot s'y essaye dans Préfet des autres (éd. Desclée de Brouwer, 15 ?), préfacé par Xavier Bertrand, où il mêle vie publique et vie privée. Côté privé, son couple avec Katia, rencontrée à 16 ans. Elle a eu "peur que son amour ne soit que de la pitié". Lui a "tout de suite su qu'elle serait un jour (son) épouse". "Pourquoi tu n'as pas choisi un papa debout ?" l'interroge un jour un de ses fils.
Dans Préfet des autres, on suit aussi l'homme public, "nègre d'un ministre", qui a écrit 6 000 discours pour Gilles de Robien, Jean-Christophe Parisot relate encore ses candidatures aux présidentielles de 2002 et 2007, ses rendez-vous à l'Elysée... Xavier Bertrand salue "la leçon de courage" et la "résistance aux conformismes de tout bord" : "Jean-Christophe Parisot trace une route citoyenne".
Vous pouvez aussi cliquer sur ce lien :
http://www.midilibre.fr/2011/10/15/jean-christophe-parisot-un-prefet-hors-norme,402723.php
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mercredi, 19 octobre 2011
Rencontre avec le président national de la CGPME
Rencontre avec Jean-Bernard Roubaud, Président national de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) et de Sébastien Horemans, Président régional, lors du premier salon organisé pour les entreprises régionales à la Chambre de Métiers de la Somme, à Boves, près d'Amiens.
Merci à Renaud Deschamps, Référent pour les relations avec les entreprises au sein de l'association Nouvelle Energie pour Amiens, qui avait organisé ce déplacement.
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lundi, 17 octobre 2011
L'agenda de ma semaine
Lundi 17 octobre :
9h30 : réunion de Groupe au Conseil général
14h30 : Rendez-vous à ma permanence
15h : Journée du refus de la misère au Safran
17h : rendez-vous à ma permanence
19h : Conseil Départemental du Nouveau Centre 80
Mardi 18 octobre :
9h : rendez-vous personnel
14h30-16h : permanence sans rendez-vous en mairie de quartier Pierre Rollin
20h : match de hockey sur glace Amiens/Strasbourg
Mercredi 19 octobre :
18h : rendez-vous à ma permanence
18h45 : Conseil d’Administration d’une association
Jeudi 20 octobre :
9h-12h : permanence sans rendez-vous à ma permanence
14h-17h30 : cours à la faculté de droit
Vendredi 21 octobre :
8h-11h 30 : cours à la faculté de droit
13h-15h : cours à la faculté de sciences humaines et sociales
18h30 : assemblée générale de l’association Handisport
Samedi 22 octobre :
Après-midi : loto du Comité de quartier Etouvie.
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dimanche, 16 octobre 2011
Jean-Christophe Parisot sur Canal +
Jean-Christophe Parisot était l'invité de l'émission Salut les Terriens, présentée par Thierry Ardisson sur Canal + le samedi 1er octobre, dans le cadre de la promotion de son livre, Préfet des autres (Desclée de Brouwer).
Pour regarder cette émission, CLIQUEZ ICI.
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samedi, 15 octobre 2011
Coupe du monde de Rugby - France-Galles : Allez les Bleus !
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vendredi, 14 octobre 2011
Vendredi Europe Express - M. Barroso demande la recapitalisation des banques européennes
Pour José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, qui s'exprimait ce mercredi dans l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles, l'Union européenne doit recapitaliser ses banques d'urgence.
(Source : Euronews).
Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu
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Vendredi Europe Express - La banque franco-belgo-luxembourgeoise Dexia démantelée
Le démantèlement ou la faillite. Pour Dexia, les gouvernements français et belges ont opté pour la première solution, après un week-end de négociations qui s’est terminé à 3 heures du matin lundi 10 octobre. Le plan de sauvetage comprend trois étages. D’abord la reprise par l’Etat belge de la filiale de banque de détail en Belgique pour 4 milliards d’euros. Ensuite, la mise en place par les états belge et français d’une garantie de 90 milliards d’euros, sur des actifs obligataires qui plombent le bilan. Enfin, si les négociations aboutissent avec la Caisse des Dépôts et la Banque Postale, la création d’une nouvelle banque dédiée aux collectivités locales françaises.
Certains administrateurs sont restées bouche bée lors de la présentation du plan au conseil. Dexia n’avait-elle pas déjà été "sauvée" par les états français, belge et luxembourgeois, fin 2008? En échange d’une injection de capitaux de 6 milliards d’euros et d’une garantie apportée sur le financement, la Commission européenne avait imposé à la banque une restructuration drastique. Menée par le flamand Jean-Luc Dehaene, le président, et le corse Pierre Mariani, l’opérationnel, cette cure a abouti à une diminution de 73 milliards d’euros du bilan et à une baisse sensible des besoins de financement à court terme. De 265 milliards d’euros fin 2008, ils s’élèvent aujourd’hui à 96 milliards. Une amélioration qui suscitait en avril dernier une bouffée d’optimisme de Pierre Mariani: "nous avons retrouvé notre pleine autonomie de financement, attestant de la solidité des progrès accomplis en termes de structure financière."
Mais la structure est resté plombée par des actifs à risque. "Le stock est passé de 40 milliards en 2006 à 265 milliards fin 2008, mais aucun des titres de ce portefeuille n’a été acquis après cette date", précise Pierre Mariani. Aujourd’hui réduit à 125 milliards l’encours est constitué de 96 milliards d’euros d’obligations, dont 24,5 d’obligations du secteur public local, 15,8 milliards de dettes souveraines, 15,6 milliards d’obligations bancaires. Le problème est que Pierre Richard et Axel Miller, les prédécesseurs des dirigeants actuels, ont acheté ces titres à long terme grâce à des ressources collectées à court terme. Pour les garder au bilan, il fallait renouveler ces ressources fréquemment, en allant les chercher auprès d’autres banques. Ce financement s’étant tari ces derniers mois, la Banque Centrale Européenne (BCE) est venue à la rescousse. "Dexia ne disposait plus d’actifs pouvant être apportés à la BCE en échange de liquidités, raconte un banquier d’affaires parisien. Les banques centrales belges et françaises ont dû jouer les pompiers début septembre."
Dommage que ce problème de liquidité, vrai talon d’Achille du groupe, n’ait pas été traité plus tôt. "La recapitalisation de fin 2008 était une solution inappropriée, juge aujourd’hui Pierre Mariani. Nous avions un problème de liquidité, pas de solvabilité." La banque a en effet passé haut la main les stress tests européens en juillet 2011, ceux-ci ne mesurant ni le risque de liquidité, ni le risque de défaut de la Grèce qui représente une exposition de 3,5 milliards d’euros pour Dexia.
Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani mettent clairement en cause l’héritage du passé et la crise de la zone euro pour expliquer la chute de la banque. "Au bout de trois ans, on ne peut pas s’exonérer de toute responsabilité dans la gestion de la situation, juge Christophe Nijdam, analyste chez AlphaValue, Dexia a changé plusieurs fois la présentation comptable de ses métiers depuis 2009, ce qui a nuit à la visibilité sur la stratégie." De plus, le combat larvé pour la prise de pouvoir entre Français et Belges n’a pas facilité la conduite du groupe. Plusieurs poids lourds de Dexia Belgique ont quitté le bateau en septembre, notamment en raison de désaccords avec Pierre Mariani. "J’assume la situation et je ne suis pas du genre à fuir mes responsabilités en cas de difficultés", répond celui-ci lorsqu’on évoque son éventuel départ.
(Source : Irène Inchauspé - Challenges).
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