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vendredi, 19 octobre 2007

Ma revue de presse européenne

f4519a5ef8527e79e9939952723a1261.jpgVendredi Europe

 

 

 

 

 

34573d93e5f3c489b263bcdde1b06754.jpgL’Union communique mal. À qui la faute ? Pendant trop longtemps, cette question a miné les relations entre les institutions et les États membres. Le temps est venu désormais de laisser de côté les reproches et de travailler ensemble.

Les institutions européennes et les États membres sont invités à collaborer pour mieux communiquer sur l’Union européenne, même si, par le passé, les uns et les autres se sont souvent reproché mutuellement les lacunes en la matière.

Soucieuse de réduire le fossé qui sépare les citoyens et l’Union européenne, la Commission propose, dans un document intitulé «Communiquer sur l’Europe en partenariat», plusieurs actions permettant de mieux informer et écouter les citoyens européens. Ces actions résultent du Livre blanc sur une politique de communication européenne, qui a suscité, depuis son lancement en février 2006, des centaines de réactions.

La Commission ne pouvant améliorer la communication à elle seule, elle propose au Parlement et au Conseil d’adopter un programme de communication commun. Il ne s’agit pas de diffuser le même message, mais de communiquer sur les mêmes sujets de façon coordonnée.

Par ailleurs, la communication ne doit pas être «l’affaire de Bruxelles». C’est pourquoi la Commission mettra en place des partenariats avec les États membres qui le souhaitent. Elle leur proposera également de les aider à parler de l’Europe dans les établissements scolaires.

Et ce n'est qu'un début. Dans les prochains mois, la Commission prévoit d’adopter de nouvelles stratégies pour l’internet et pour l’audiovisuel. EUTube, la chaîne de la Commission européenne sur YouTube, est d’ailleurs un véritable succès: elle a reçu plus d’un million de visites depuis son lancement, il y a trois mois.

Le succès de EUTube a donné des idées au Parlement européen, qui vient d’y mettre en ligne sa première vidéo: «Prix Sakharov: lutter pour un monde meilleur». C’est sans conteste un premier pas vers une communauté de sons et d’images «100 % Union européenne»…

 

 

 

a25c20186a8cec8e61c447cd70522cb0.jpgCette année, la recherche européenne a été récompensée dans les domaines de la médecine, de la physique et de la chimie.

Quatre chercheurs européens ont reçu la plus haute distinction scientifique pour leurs travaux novateurs sur la génétique des souris, la lecture de données stockées sur disque dur et la chimie des surfaces solides.

Le prix Nobel de médecine a été décerné à Sir Martin Evans, de l’université de Cardiff, et à deux scientifiques américains pour leur invention permettant la réplication de maladies humaines chez des souris, grâce à la modification génétique de leurs cellules souches. Ces souris transgéniques ont ouvert des horizons nouveaux à la recherche sur cinq cents maladies, dont le cancer et la fibrose cystique. Le comité Nobel a loué «l’extraordinaire puissance» de cette nouvelle technique.

Le prix Nobel de physique a été décerné à Albert Fert, de l’université de Paris-Sud, et à Peter Grünberg (notre photo), du centre de recherche de Jülich, pour leur découverte du phénomène de la «magnétorésistance géante», qui a montré que de faibles changements magnétiques génèrent de grandes modifications de la résistance électrique. Cette découverte, qui permet le stockage de volumes de données énormes dans des espaces de plus en plus réduits, a eu un impact considérable sur l’évolution de produits électroniques comme les baladeurs numériques (MP3 et autres iPod).

L’année dernière, M. Grünberg avait déjà été sacré inventeur européen de l'année, une initiative conjointe de la Commission européenne et de l’Office européen des brevets.

Le prix Nobel de chimie a été décerné à Gerhardt Ertl, 71 ans, de l’institut Fritz-Haber, à Berlin, pour ses études consacrées aux processus chimiques sur les surfaces solides. «C’est la plus grande consécration qu’on puisse imaginer dans la vie d’un scientifique», a déclaré le chercheur allemand, dont le travail a conduit à une meilleure compréhension de phénomènes comme la rouille et la disparition de la couche d'ozone, mais aussi du fonctionnement des pots catalytiques.

Les professeurs Fert et Ertl participent à des projets financés au titre des programmes-cadres de recherche de l'Union européenne, portant respectivement sur les oxydes magnétiques et sur les nanomatériaux catalytiques.

«Je suis certain que leur succès sera source d'inspiration pour la nouvelle génération de scientifiques, et incitera les responsables politiques à poursuivre leurs efforts pour garantir la réputation de l'Europe en tant que lieu idéal pour la science: une véritable société de la connaissance», a déclaré Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche.

 

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