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mercredi, 23 octobre 2024

Election du nouveau Maire d'Amiens ce jeudi 24 octobre à 18 heures

Hôtel de Ville.jpgCe jeudi 24 octobre, 18h, salle des Assemblées de l'Hôtel de Ville, aura lieu un Conseil municipal extraordinaire pour l'élection du maire d'Amiens, suite à l'annonce de la démission de Brigitte Fouré, le 7 octobre dernier. 

La démission du maire entraîne celle des adjoints. Lors de ce conseil, une nouvelle élection des adjoints aura donc lieu également.

mardi, 15 octobre 2024

Chers Amiénois, j'ai décidé de démissionner de mon mandat de Maire d'Amiens

mardi, 08 octobre 2024

Je passe le témoin à Hubert de Jenlis

images.pngC’est avec émotion et une passion intacte pour notre ville que je vous annonce aujourd’hui , chères Amiénoises et chers Amiénois, ma décision de mettre un terme à mon mandat de Maire d'Amiens.

Amiens, ville de l’innovation, du dynamisme et de la solidarité, a été au cœur de tous mes engagements. Depuis 2014, aux côtés de mon équipe municipale, nous avons transformé notre ville en concrétisant de grands projets urbains : la construction et la réhabilitation de milliers de logements, l’aménagement de boulevards et places, la mise en service de bus écologiques, le développement des emplois, le plan Pouvoir d'achat. Ensemble, nous avons redonné espoir à Amiens et à ses habitants.

Je suis fière de ces avancées, mais plus encore du réveil de notre ville, porté par le talent et l’énergie des Amiénois. La période est propice à un passage de relais. Je vais bientôt avoir 70 ans, et il est temps de transmettre le flambeau à une nouvelle génération, pleine de cette même passion que j’ai toujours eue pour Amiens.

Après une mûre réflexion de plusieurs mois, j’ai décidé de confier l’avenir de notre ville à Hubert de Jenlis, mon Premier adjoint, en qui j’ai une totale confiance. Je proposerai ainsi son nom lors d'un conseil municipal extraordinaire qui se réunira tout prochainement afin d'acter cette décision. Hubert est un homme de cœur, profondément engagé pour Amiens, et je suis convaincue qu’il saura poursuivre et amplifier le travail que nous avons mené ensemble. Il portera haut les valeurs de solidarité, d’innovation et d’excellence qui sont chères à notre ville.

Hubert de Jenlis et l’équipe municipale continueront à œuvrer avec cohésion et détermination pour faire d’Amiens une ville encore plus attractive, innovante et respectueuse de son environnement. Parmi les nombreux projets à venir, nous pouvons nous réjouir de l’arrivée du TGV en 2026 et de l’installation de la Bibliothèque nationale de France sur le site de l’ancien hôpital Nord. Ces initiatives renforceront encore la position de notre ville au cœur des Hauts-de-France et sur la scène nationale et internationale.

Je reste profondément attachée à Amiens et à vous, chères Amiénoises et chers Amiénois, et je continuerai à servir notre ville autrement, toujours avec passion. Vous pourrez compter sur moi pour rester une ambassadrice fidèle de notre belle cité.

Je resterai en effet toujours à vos côtés, avec un attachement indéfectible pour notre ville et ses habitants. Amiens fait partie de mon cœur, et je continuerai à la servir, toujours avec la même passion et la même énergie. 

Je reste en effet conseillère municipale et continuerai, à assumer les charges de ma fonction de 2ème Vice-présidente d'Amiens Métropole déléguée aux ressources humaines et à l'administration générale.

Tout comme je poursuis mon mandat de 1ère Vice-présidente de la Région Hauts-de-France en charge de l'administration générale, des affaires juridiques, de la simplification administrative, du personnel et du dialogue avec les syndicats.

 

Amiens est une ville qui n’a pas fini d'étonner. Ensemble, nous continuerons à écrire son histoire.

jeudi, 19 septembre 2024

L’UDI appelle au rassemblement du centre et de la droite lors de ses Universités d’été à Amiens

jeudi, 13 juin 2024

Valérie Devaux élue Députée européenne : "Une bonne nouvelle pour les Amiénois!"

Valérie Devaux.jpgJe tiens à féliciter chaleureusement mon adjointe, Valérie Devaux, pour son élection en tant que Députée européenne sur la liste « Besoin d’Europe » (conduite par Valérie Hayer). Cette réussite est une véritable chance pour notre ville et démontre l'engagement inlassable de Valérie envers les Amiénoises et les Amiénois.

Depuis 2014, notre action pour un développement économique accru, une transition écologique urbaine réussie et une participation citoyenne renouvelée a été constante, répondant aux préoccupations de nos administrés et faisant d'Amiens un territoire à vivre. Amiens, fidèle à son ADN, offre un terrain propice à l’expérimentation, notamment en matière d’économie sociale et solidaire et de responsabilité environnementale.

Face à ces enjeux, je suis convaincue que Valérie Devaux sera une voix forte et respectée au Parlement européen, défendant les intérêts de notre ville, de notre département et de notre région avec passion et détermination. Sa présence à Strasbourg et Bruxelles renforcera encore davantage les liens entre Amiens et les institutions européennes, ouvrant de nouvelles opportunités pour le développement économique, social et culturel de notre agglomération.

Le mandat de Valérie Devaux en tant que Députée européenne contribuera à dessiner le quotidien et l’avenir des Samariens et aura un impact sur les décisions majeures que prendra notre territoire dans les années à venir. C’est une bonne nouvelle pour les Amiénois !

Brigitte Fouré

mardi, 14 juin 2022

Mes interventions dans l'émission "France 2022"

Logo off UDI.jpgVous pouvez retrouver mes interventions dans l'émission France 2022, présentée par Léa Salamé et Laurent Guimier (diffusée le jeudi 9 juin à 21h10 sur France 2) sur le compte twitter officiel de l'UDI.

mercredi, 03 juillet 2013

Ecoutes par la NSA : L’UE doit enfin devenir une cyberpuissance dans le monde numérique

Vidéo_Catherine-Morin-Desailly240x270.jpgPour lire le communiqué de la Sénatrice UDI-NC Catherine Morin-Desailly : CLIQUEZ ICI.

mercredi, 19 juin 2013

Discours d'Hervé Morin au Conseil National de l'UDI ce week-end

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CONSEIL NATIONAL DE L’UDI
Samedi 15 juin 2013
Discours d’Hervé MORIN
Président du Conseil national

Seul le prononcé fait foi
Mes chers amis
Bienvenue à tous pour ce premier conseil national de l’UDI et surtout merci d’être venu si nombreux. Vous êtes 1500 à être venus de toute la France pour l’installation de ce qui est maintenant notre Parlement.
Comme c’est l’époque du mariage pour tous je voudrais d’abord vous donner des nouvelles du notre, je veux dire de celui que nous avons célébré il y a presque un an entre toutes nos chapelles. C’était à la Mutualité vous vous en souvenez tous. Najat Vallaud-Belkacem n’était pas là mais ça reste quand même un beau souvenir. Donc cela fait presque un an et je trouve que ça ne se passe si mal pour un mariage entre centristes qui comme vous le savez avaient la réputation d’être des gens assez volages. 
Qu’est-ce qui me fait dire que cette première année est positive ?   D’abord je constate que les réunions de famille se passent bien, en tous cas de ce que j’en vois chaque semaine à Paris ou dans mes déplacements. Secundo, je trouve que nous avons peu de divergences de fond. Nous parlons très souvent de la même voix. Je crois que l’une des raisons de la réussite de notre famille recomposée c’est aussi que chacun des époux a pu préserver son indépendance, son jardin secret, j’allais dire. D’ailleurs vous avez vu mesdames et messieurs de la presse que nous avons tous gardé notre nom de jeune fille à côté du nom de l’UDI. UDI nouveau centre, UDI radical, UDI-Alliance centriste, etc.Il y a autre chose qui me fait dire que c’est un couple qui peut durer c’est qu’il y a aussi des engueulades. Ici parce qu’un radical n’a pas compris qu’il n’était plus un célibataire endurci mais un jeune marié et qu’il ne devait pas laisser sa jeune épouse toute seule à la maison. Ailleurs parce qu’un nouveau centre veut tellement bien faire avec sa nouvelle compagne qu’il se brouille avec ses anciens camarades.
Je dois dire aussi que lorsque je compare notre couple aux autre, c’est encore le bonheur absolu. La famille Copé-Fillon, ça reste très très chaud paraît-il. Chez les Montebourg-Ayraut, là on se méprise et on ne se parle plus. Entre Marine et la petite nièce Maréchal ce n’est pas non plus la grande entente. Et je ne parle pas de Hollande et du cousin Mélenchon parce que là on frôle la guerre nucléaire à chaque repas de famille. Quoi ? Ah oui j’oubliais Bayrou. Bah lui il est tout seul donc il s’engueule avec lui-même ! 
Alors à côté de tout de ça, à côté de tant de rivalités et surtout de haines, vous voyez la grande famille UDI est sacrément soudée. C’est l’avantage quand on se marie sans que ce soit a priori le grand amour, au moins il n’y a pas de terribles désillusions et finalement le mariage est capable de devenir une longe et belle histoire d’amour car elle est passée par une longue construction.
Au final, j’ai le sentiment que notre UDI commence vraiment à ressembler à quelque chose. Des instances nationales et locales, notre premier Conseil national, deux groupes parlementaires, un président que tout le monde aime bien, moi le premier. Oui, ça prend tournure. Le centre est en situation de revenir sur les écrans radars.  Le printemps a peut être été pluvieux mais pour nous, il est source d’espoir car le ciel centriste a vu apparaître un certain nombre d’hirondelles, qu’il s’agisse d’élections ou de sondages.
Meyer Habib est depuis dimanche dernier notre 31ème député à l’Assemblée nationale. Il a réalisé un remarquable score en Israël et même dans les pays de sa circonscription où il n’était pas majoritaire, il a néanmoins dépassé les 40% ce qui lui a permis de s’imposer devant la candidate de l’UMP. Qui aurait pu croire, moins d’un an après notre naissance, que nous serions dans un tel rapport de forces ?
Et ce n’est pas tout.  Dans deux grandes villes de France où nous avons réalisé des sondages, dont un a été rendu public hier soir – celui d’Amiens – et bien que voit-on : que les candidats UDI s’imposent en primaire au premier tour face à l’UMP. Et qu’ils  sont les seuls à l’emporter au second tour face au maire sortant. Oui l’opposition a besoin de l’UDI pour gagner et l’UDI peut gagner sur certaines terres quand l’UMP ne le peut pas.
Certes, une ou même plusieurs hirondelles ne font pas le printemps mais j’en tire quand même une conclusion : en dépit de notre notoriété et notre image encore en constructions ; un candidat de l’UDI s’il est bon – et je dis bien s’il est bon - est capable de gagner face à n’importe quel candidat. Et cela, nous le devons d’abord à notre unité retrouvée qui doit nous faire, vous faire, relativiser les tensions qui peuvent apparaître ici et là dans quelques départements ;
Ne perdez jamais de vue cela. Notre crédibilité électorale est intimement liée à notre volonté et à notre capacité à nous rassembler.
Mes chers amis,
Nous avons choisi de consacrer ce premier Conseil national à la situation économique de notre pays et aux moyens de redresser une compétitivité fortement dégradée. 
C’est drôle, j’ai presque envie de m’excuser d’avoir choisi ce thème.  Ah bon, il y a encore des politiques qui s’intéressent au chômage ? Ah bon il y a encore des politiques qui s’intéressent à l’entreprise, qui se demandent comment améliorer notre commerce extérieur et réduire notre dette ? 
Et bien oui, aujourd’hui nous ne parlerons pas de Jérôme Cahuzac, de Liliane Bettencourt, de Claude Guéant ou de Bernard Tapie mais simplement du moyen de redonner de l’optimisme à nos compatriotes tellement inquiets par la situation de notre économie.
Un mot seulement sur les affaires et notamment celle de l’arbitrage de Bernard Tapie. Quelles que soient les turpitudes  ou les petits arrangements entre amis il y a derrière cela un sujet de fond que nous devrons traiter : comment une telle chose peut-elle arriver ? Moi je vous le dis, la cause profonde c’est la concentration absolue des pouvoirs entre les mains d’un monarque républicain. Dans une démocratie faite de contrôles et de contre-pouvoirs, dans une démocratie où les fonctionnaires ne se sentent pas obligés de plaire au prince pour leurs futures promotions, de telles choses ne se produiraient pas ou tout du moins seraient arrêtés à temps.
J’en ai fini avec cette incidente sur les affaires pour nous concentrer maintenant sur les vrais sujets, ceux qui concernent le quotidien des Français : le pouvoir d’achat, les retraites, la croissance, l’emploi.
Je mesure à chacun de mes  déplacements l’énorme effort de pédagogie que nous devons produire si nous voulons réussir les réformes et les changements dont la France a besoin. Ce que droite et gauche devraient dire chaque jour aux Français au lieu de les bercer d’illusions, c’est que nous ne sommes pas dans un crise ; nous affrontons un monde qui change  et qui change sous nos yeux.  Ce changement de monde, il n’est pas seulement économique ; il est aussi sociétal, il est démographique,  il est écologique, et il est bien entendu technologique.
Les qataris ne sont plus les bédouins de Tintin au pays de l’or noir. Ils achètent le PSG et le Printemps. On ne fait plus d’opérations bols de riz dans nos écoles pour les petits chinois, ce sont eux qui rachètent le Club Med et les grands crus de Bordeaux. Les produits made in Corée ce ne sont plus des T-shirts qui rétrécissaient au premier lavage mais des Smartphones ou des tablettes dernier cri. 
Hier, ma mère me disait quand je ne finissais pas mon assiette :  «  pense aux petits Indiens qui meurent de faim », Aujourd’hui, je dis à mes enfants : si vous continuez à empiler les mauvaises notes vous allez vous faire bouffer vos boulots par les petits Indiens, les petits Chinois, les petits Brésiliens  et même bientôt les petits Africains ».
Cette situation de profonde mutation, comparable à l’émergence de la Renaissance ou de l’ère industrielle, cette situation de clair-obscur avec ses conséquences sur l’emploi et le social, c’est ce qu’on a résumé souvent par la phrase de Gramsci : « La crise, c'est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître ». Cette phrase, elle est peut-être encore vraie pour la France mais clairement elle ne marche plus en Asie, en Amérique du sud ou aux Etats-Unis car eux ils sont à fond dans le neuf. Même le Japon est en train de repartir avec un rythme de croissance annuelle de plus de 3%. Il n’y a que les socialistes français pour refuser de voir cette révolution et surtout d’en tirer toutes les conséquences. Par idéologie, par aveuglement et surtout par manque de courage. 
Mes Chers amis,  ce que je vous propose c’est de prendre le chemin inverse des socialiste tant sur la méthode que sur le fond.
Vous serez cet après-midi appelés à voter sur un document d’orientation économique qui ambitionne d’apporter de vraies réponses au décrochage de l’économie française. et non pas des demi-mesures comme le CICE ou des recettes éculées comme contrats de génération. Ce que nous proposons est un vrai choc de compétitivité pour sortir la France d’un enlisement et d’un déclin qui mine nos compatriotes.
Rendez-vous compte qu’aujourd’hui nos jeunes issus des belles écoles financées par nos impôts se disent que pour aller trouver du boulot ,il faut partir à l’étranger. Moi, je ne me résouds pas à l’idée que les Français deviennent les immigrés du 21e siècle. 
Mes chers amis, les socialistes ont tué la confiance des forces créatrices. Entre les dispositifs fiscaux ahurissants sur l’investissement dans les entreprises, les déclarations de guerre d’un certain nombre de ministres sur Mittal ou pire encore sur la famille Peugeot dont la principale erreur a été en fait de maintenir une trop grande partie de sa production en France. Je veux que nous adressions un message de confiance aux pigeons au poussins au moineaux et à tous les volatiles qui tentent d’échapper aux chasseurs fous du Gouvernement. 
Oui nos mesures sont parfois brutales. Oui elles vont vous paraître parfois trop libérales. Mais il y urgence car la maison brûle. 
Qu’est-ce qui est finalement le plus important pour les Français ? 
Travailler quatre heure de plus par semaine pour redresser la compétitivité de l’économie française et donc lui donner les moyens de recréer massivement de l’emploi, ou se résoudre à ce que chaque mois 30 000 français perdent leur boulot ?
- Qu’est-ce qui est le plus important : 
Moderniser l’Etat et l’administration avec ses conséquences sur les agents publics  ou constater chaque année que son pouvoir d’achat ou sa liberté sont rognés par des prélèvements confiscatoires  ?  
-  Qu’est-ce qui est le plus important : 
Assouplir le droit du travail pour faciliter l’embauche et passer d’une logique de protection de l’emploi à une logique de protection des personnes, ou s’arc-bouter sur un droit du licenciement qui laisse les plus fragiles sur le bord de la route et freine la création d’emplois ?
Mes chers amis, il y a urgence car même des PME qui jusqu’alors passaient à travers les gouttes commencent à être touchées.  
C’est dur à entendre par une famille qui est frappée par le chômage et qui du jour au lendemain s’inquiète de son avenir, mais il faut revenir aux fondamentaux et dire aux Français que l’économie c’est un phénomène de création et de destruction, comme l’ont dit Nicolas Bouzou et Christian Saint-Etienne.
Un seul exemple, souvenez-vous : on déposait il y a vingt-cinq ans sa pellicule photo chez le photographe et on espérait la récupérer au mieux une semaine après. Ensuite, on a eu les photo shop : on récupérait le tirage le jour même et on trouvait cela formidable. Et aujourd’hui, à part pour les passionnés de photos, votre appareil c’est devenu votre téléphone portable. Kodak est mort et Apple triomphe. Et le solde d’emplois est largement positif. Tout cela, en vingt ans.
Pourquoi chaque dépôt de bilan est-il vécu comme un drame en France ? D’une part, parce que nous n’avons pas suffisamment de Google ou de Samsung national pour offrir un nouvel emploi. D’autre part, parce que quand nous en avons, nous les vilipendons plus souvent qu’à leur tour. Et enfin, parce qu’une très grande partie des personnels des entreprises appartenant à l’ancienne économie n’ont pas la formation qui leur permettrait de se reclasser plus facilement.
C’est pourquoi, avec Jean-Louis Borloo, nous défendons un système de formation professionnelle enfin efficient. Un système qui s’adresse à ceux qui en ont le plus besoin : les salariés les moins qualifiés qui seront un jour où l’autre touché par les mutations de l’économie.  
Nous proposons donc de mettre fin au paritarisme de gestion et au millefeuille administratif de la formation professionnelle pour la confier à un interlocuteur unique  qui s’appuiera bien entendu sur les partenaires sociaux pour construire les plans de formation. Certains souhaitent une agence nationale, moi je dis que nous devons confier cette mission aux régions pour en faire des acteurs essentiels du développement régional.
Second sujet où nos propositions vont faire date. Les 39 heures et ce choc de compétitivité d’au moins 50 milliards lorsque l’allongement de la durée du travail est couplée avec une TVA compétitivité qui permet d’alléger massivement le cout du travail et aussi d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés par la réduction des cotisations sociales salariales. Comme le dit jean Arthuis, taxer les produits plutôt que la production. 
Sur la question des 35 heures, sujet que je connais bien pour avoir été le porte parole de l’UDF contre les lois Aubry, nous n’avons cessé de dénoncer cette erreur historique de les mettre en place dans un continent où tous les pays travaillent davantage. Au minimum 37 heures, et souvent 40 heures.
Oui, historiquement le temps de travail est appelé à se réduire au fur et à mesure de l’accroissement de la productivité. Mais non , il ne fallait pas réduire brutalement et de façon généralisée le temps de travail dans un seul pays quand aucun autre de nos concurrents n’empruntait le même chemin.
Reconnaissons-le aussi, nous n’avons cessé de les dénoncer mais nous n’avons jamais véritablement osé remettre en cause les 35 heures : le paiement des heures supplémentaires façon Sarkozy était certes une bonne mesure pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés et faciliter l’augmentation de la production quand l’activité l’exigeait. Mais elle ne résolvait en rien la question fondamentale de la compétitivité des entreprises françaises.
Oui c’est audacieux de dire aux Français qu’on va travailler 4 heures de plus pour le même salaire. Mais très franchement, quand il y a dix ans,  on travaillait 39 heures par semaine, est-ce que c’était autant le bagne que cela ?
Est-ce que le bagne pour les Français, cela n’est pas plutôt des enfants sans boulot, des chiffres du chômage chaque mois plus déprimants, des impôts toujours plus élevés et des entreprises qui ferment les unes après les autres? Les Français, dans leur histoire, ont démontré leur capacité à rebondir et à produire tous les efforts nécessaires pour que notre pays se redressent. 
Je suis certain que si cet effort collectif était couplé à un vrai effort dans la gestion publique et aussi à une exemplarité du politique, les Français l’accepteraient. 
Pour sauver les retraites, il va falloir travailler davantage de semestres dans sa vie active.
Pour sauver notre économie et notre pouvoir d’achat, il va falloir aussi travailler davantage chaque semaine.
Mes chers amis, je sais que ce n’est pas très populaire mais je suis fier que notre formation politique soit capable d’affronter ces sujets sans fard, sans trompe-l’œil et avec une exigence de vérité.
Revaloriser la politique, ce n’est certainement pas permettre à chaque Français d’aller consulter le patrimoine de votre député à la préfecture. Non revaloriser la politique c’est d’abord avoir le courage de dire aux Français la vérité et d’entreprendre des réformes vitales pour notre pays même si elles sont dures à entendre et non pas comme Monsieur Hollande raconter cyniquement des bobards aux Français pour se faire réélire et ensuite inventer une autre histoire.
Et ce courage, qui finira par être reconnu par les Français, nous l’avons aussi quand nous abordons une des questions centrales de l’économie française : le niveau excessif de nos prélèvements obligatoires lié à un niveau de dépenses publiques sans équivalent en Europe. D’ailleurs, quand j’entends le Front de gauche nous dire que la France est dans les mains du capitalisme et de l’ultra-libéralisme, cela me fait sourire quand plus de 56% de la richesse produite chaque année transite par les budgets publics.
Vous voyez, cela ne me dérangerait pas de payer beaucoup d’impôts et d’avoir un niveau de dépenses publiques aussi élevé si j’avais le sentiment que c’est efficace et que j’en ai pour mon argent. Mais qui oserait dire que les autres  pays européens sont sous-administrés, que la France souffre moins de précarité et de pauvreté ? Qu’ils ont une école moins bonne que la nôtre ou une justice qui fonctionne moins bien ? Personne n’oserait dire cela. Et pourtant , ils ont trois, quatre, cinq, sept points de dépense publique de moins que nous . L’Australie dont la dépense publique représente 35% du PIB soit 21 points de moins que la France, a même le second indice de développement humain au monde.
C’est donc bien que nous avons un vrai problème d’organisation de notre système public et d’efficacité des politiques publiques. Vous avez lu ce que nous proposons. Je suis convaincu que cet effort là est possible, car je l’ai fait au ministère de la défense où nous avons réalisé 1 milliard 600 millions d’euros d’économies de fonctionnement. Un tout petit exemple : rien qu’en regroupant l’achat du mobilier et de la téléphonie mobile, nous avons réalisé 50 millions d’euros d’économies. Au moment où les fins de mois sont de plus en plus difficile, la réorganisation de la sphère publique est un devoir, une exigence à l’égard des Français.
Mes Chers amis, 
Ce monde nouveau, trop de français le voient comme un monde hostile. Comme une agression. Comme une régression. Je veux vous dire, et je veux leur dire que  le recroquevillement, les barricades aux frontières et les herses sur les plages c’est le déclin garanti. 
L’histoire de l’humanité nous l’enseigne : toutes les nations qui se sont refermées sont des sociétés qui ont fini par mourir. 
Ce monde nouveau, il est fait pour nous. Des centaines de millions de consommateurs accèdent au rang de classe moyenne. Ils veulent consommer comme nous.   
Ce monde nouveau fait de matière grise, d’intelligence, d’innovation, de marketing, de créativité, de réseaux, c’est notre monde.
Nous avons les laboratoires, les chercheurs, les grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, les centres de formation. Et en plus, nous avons des fondations solides : notre culture, notre art de vivre, notre géographie, nos infrastructures, notre présence sur les cinq continents, de grandes entreprises mondiales.
Nous avons tout pour gagner. Il nous suffit d’y croire et d’engager quatre ou cinq politiques qui nous permettraient de préserver notre modèle et de redevenir une nation conquérante. 
Moi, vous l’avez compris je voudrais que nous imaginions des lendemains que nous pourrions aimer. La vocation de l’UDI n’est pas de regarder en arrière. Elle est de regarder loin devant. Elle est d’éclairer ce début de siècle comme nos prédécesseurs ont éclairé le siècle précédent. « Regarder l’avenir c’est déjà le changer », dit-on souvent. C’est ce à quoi je vous appelle aujourd’hui. Oui soyons disponibles à toutes les idées même à celles qui dérangent, oui soyons disponibles à toutes les interrogations même à celles encore sans réponses.
Grâce à vous, grâce à votre présence et à votre enthousiasme, nous pouvons lancer à toute la France un message très clair qui, n’en doutez pas, sera entendu : oui l’UDI avance, oui l’UDI travaille, oui il faudra compter avec l’UDI dans tous les scrutins à venir.

 

Je vous remercie.


Hervé Morin

samedi, 15 juin 2013

Brigitte Fouré en tête d'un sondage IFOP pour les municipales et réaction d'Olivier Jardé

Mairie.jpgDans la course à l'investiture à droite pour les municipales de 2014 à Amiens, Brigitte Fouré a marqué des points. Elle a annoncé vendredi -alors que son parti devait communiquer mardi- être arrivée en tête du sondage destiné à départager les prétendants du Nouveau Centre. Arrivé en deuxième position, Olivier Jardé, "déçu", a sitôt fait savoir qu'il "accepte les conclusions" de cette consultation réalisée par IFOP auprès de 700 personnes. Néanmoins, Olivier Jardé indique aussi qu'il ne sera pas présent sur la liste de droite aux municipales.
Désormais, les instances centristes vont choisir entre Brigitte Fouré et Hubert de Jenlis. Ce dernier appartient à l'UDI, un parti dont le Nouveau Centre est une composante. "Ce sera Brigitte Fouré, avec qui je m'entends très bien, ou moi", a précisé vendredi Hubert de Jenlis. 

 

Le communiqué d'Olivier Jardé :


319595_10150394853533612_1678989220_n.jpg"Les résultats du sondage commandé par le Nouveau Centre pour tester les différentes candidatures de la droite aux élections municipales de mars 2014 viennent de m'être communiqués.Brigitte Fouré arrive en tête et le sondage la donne gagnante au second tour face à Gilles Demailly alors que je ne serais qu'à égalité et qu'Alain Gest perdrait. Le renoncement de Gilles Demailly à se présenter fausse quelque peu le résultat de ce sondage mais ne saurait, à mes yeux, être un motif de contestation. Conformément à mon engagement je félicite très amicalement Brigitte, je me retire de la compétition et me mettrais à sa disposition dès que la Commission Nationale d'Investiture de l'UDI la désignera, comme candidate de notre formation politique. Je remercie très chaleureusement toutes celles et ceux qui m'ont aidés avec dévouement et efficacité sans compter leur temps, leur engagement et leur volonté de changer...

La suite sur le site du quotidien Le Courrier Picard : CLIQUEZ ICI.

Je participe aujourd'hui au 1er Conseil National de l'UDI, à La Défense

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vendredi, 14 juin 2013

Brigitte Fouré sur France 3 Picardie


logo_france_3_picardie.pngBrigitte Fouré est l'invitée du Journal Télévisé de France 3 Picardie à 19 heures.

vendredi, 10 mai 2013

Projet de loi relatif à la moralisation de la vie politique : Hervé MORIN dénonce une surenchère démagogique inacceptable

13e4dfe0ba_HMorin2012ok-133.jpgLe gouvernement a présenté ce matin en Conseil des ministres son projet de loi relatif à la moralisation de la vie politique. Faute d’une vraie réflexion sur le sujet et d’une véritable concertation avec la représentation politique nationale, le gouvernement souhaite s’acheter une nouvelle virginité à bon compte, après le scandale de l’affaire Cahuzac. Hervé Morin, président du Nouveau Centre et président du Conseil national de l’UDI, estime que ces pseudo-mesures chocs ne sont que le symbole d'une surenchère démagogique inacceptable, qui ne va servir qu'à stigmatiser un peu plus des élus qui ne sont que des serviteurs de la République.
 
Démagogie, parce qu'obliger les élus à étaler leurs patrimoines et ceux de leurs proches ne répondra en rien ni au choc créé dans l'opinion publique par l'affaire Cahuzac, ni aux problèmes des Français. Ce n'est qu'une immense fumisterie destinée encore une fois à masquer l'incapacité du gouvernement à s'attaquer aux vrais enjeux, avec en tête un chômage qui ne cesse de s'aggraver et une économie totalement en panne. En quoi une telle mesure serait-elle une réponse à l'affaire Cahuzac? Un fraudeur ne déclare pas ses fraudes par nature. Alors cessons de prendre les Français pour des idiots.
 
En croyant taper fort, le gouvernement ne fait que passer à côté du sujet. La moralisation de la vie politique ne doit pas être une course à la médiocrité, une course à la pauvreté pour nos élus. La compétence d'un député va-t-elle être inversement proportionnelle à son compte en banque ? Cette stigmatisation des riches et de la réussite et inacceptable, et peuvent créer des dégâts à la fois dans l'opinion, mais aussi dans la classe politique : a jouer avec le feu, ce sont des professions entières qui vont disparaître de la représentation nationale qui n'aura de représentation que le nom. 
 
Ajoutons enfin que ces mesures absurdes ont été décidées sans la moindre concertation avec la représentation nationale, contrairement à l'esprit de dialogue et au respect du Parlement que François Hollande avait soi-disant érigés comme principes fondamentaux de sa façon de gouverner.  
 
Mettre en place des mesures efficaces et nécessaires :

A rebours de l’antiparlementarisme ambiant, Hervé Morin propose quelques mesures de moralisation beaucoup plus sérieuses qu’une simple déclaration de patrimoine : il faut d’abord « rendre inéligible toute personne condamnée pour un scandale financier, quelle que soit la gravité de la faute ». Ensuite, à l’instar de ce qui est exigé des fonctionnaires, « il est urgent d’interdire de candidature toute personne dont le casier judicaire n’est pas vierge ». Et enfin, aucun progrès ne sera possible sans un véritable renforcement des moyens de contrôle et d'investigation de la Commission pour la transparence financière de la vie politique. Par ailleurs, il serait temps qu'une véritable réflexion s'ouvre pour interdire aux groupes vivant des commandes de l'Etat de détenir des titres de presse. Ceci constituerait un gage de vrai courage politique.


(Communiqué de presse en date du 24 avril 2013).
 

jeudi, 09 mai 2013

Journée de l'Europe

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Les Jeunes centristes appellent de leurs vœux un engagement sincère et déterminé des politiques sur la question européenne.

Alors que les symboles de paix que sont la réconciliation franco-allemande et la déclaration Schumann, vont être célébrés respectivement le 8 et 9 mai, les Jeunes centristes invitent les hommes politiques à se saisir de la question européenne sans démagogie.

Les Jeunes centristes déplorent la position ambigüe que la classe politique dans sa grande majorité entretient vis-à-vis de l’Europe. Ils ne veulent pas se contenter d’un discours sur l’Europe prononcé à la hâte avant les échéances électorales.

 

En effet, les responsables politiques doivent prendre conscience du danger que constitue l’utilisation opportune de l’’Europe comme bouc émissaire. Si le prix Nobel de la Paix a été décerné à l’Union Européenne pour l’année 2012, ce n’est certainement pas grâce à notre personnel politique actuel.

Les associations pro-européennes passent le plus clair de leur temps à lutter contre les inepties faites à l’encontre de l’Union Européenne. Où sont les Schuman, les Veil et les Monnet de notre temps ? Quel nouvel horizon proposent aujourd’hui nos politiques ?

Mouvement de Jeunesse présidé par Thomas Elexhauser, rattaché au Nouveau centre et à l’UDI, les Jeunes centristes rappellent que l’UDI est la seule formation politique à s’engager clairement en faveur de la construction d’une Europe fédérale.

Mais cela n’est pas suffisant. Les responsables politiques doivent prendre conscience que l’Europe est l’unique bonne réponse aux problématiques du XXIème siècle. C’est une construction ambitieuse et porteuse d’avenir pour porter la voix de la paix à travers le Monde, pour protéger les peuples européens, pour faire entendre nos intérêts au niveau mondial, pour imaginer une nouvelle façon de faire de la politique.

Aujourd’hui les exigences des Jeunes centristes sont les suivantes :

  • Nous appelons le Président de la République à un discours courageux et engagé sur l’Union Européenne, faisant du mois de mai, le mois de l’Europe.
  • Dès les prochaines élections européennes, nous souhaitons que la Commission européenne envisage une campagne menée directement par les partis politiques européens plutôt qu’au nom de leurs équivalents nationaux.
  • Nous exhortons les medias d’adopter une véritable attitude pédagogique sur les enjeux actuels de l’Union européenne.

La France doit se mobiliser massivement pour relever le défi européen qui nous permettra de proposer un nouvel espoir aux Français.


(Communiqué des Jeunes Centristes en date du 7 mai 2013).

mardi, 23 avril 2013

Intervention d'Hervé Morin à l'Assemblée Nationale sur la situation au Mali

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Intervention d’Hervé MORIN

Dans le cadre de la Déclaration du Gouvernement sur l'autorisation

de la prolongation de l'intervention des forces françaises au Mali

Assemblée nationale

Lundi 22 avril 2013

Seul le prononcé fait foi

 

Monsieur le Président,

Monsieur le Premier Ministre,

Mes chers collègues,

 

Le Président de la République a décidé le 11 janvier dernier de répondre à l’appel au secours des autorités maliennes en engageant nos troupes sur le continent africain. Nous avons ici même le 16 janvier 2013 approuvé sa décision et nous n’avons pas changé d’avis. Voilà pourquoi nous approuverons le maintien du déploiement français.

Comme disent les Américains, «  the job has been done ». Oui, le travail a été fait, et il a même été bien fait par l’armée française. Notre armée a une fois de plus démontré l’étendue de son savoir-faire et je ne parle pas seulement du militaire stricto sensu mais aussi de sa capacité à fédérer respectueusement  les troupes africaines alliées, à gérer  les populations civiles, à éviter les dommages collatéraux, en définitive en réussissant à ne pas apparaître en quelques semaines comme une armée d’occupation au service d’une politique néocoloniale.

Permettez aussi à l’ancien ministre de la Défense d’avoir une pensée particulière pour les soldats qui ont combattu au Mali et y ont perdu la vie, je pense au  Chef de bataillon Damien Boiteux, à l’Adjudant Harold Vormezeele, au Caporal-chef Cédric Charenton, au Maréchal des Logis Wilfried Pingaud, au Caporal-chef Alexandre Van Dooren. Nous saluons leurs mémoires et pensons à leurs familles.

L’essentiel militaire a donc été fait au Mali. Bamako ne sera pas un faubourg de Kaboul et Tombouctou ne l’est plus depuis sa libération. Je continue néanmoins à regretter que nous soyons intervenus seuls et je continue à penser que la faiblesse de notre action diplomatique à la suite du discours de François Hollande à la tribune des Nations unies y est pour beaucoup. Nous n’avons pas fait de la question malienne une priorité diplomatique et nous l’avons payé en janvier. C’est maintenant de l’histoire ancienne, mais je crois qu’il était bon de le rappeler afin d’en tirer des leçons pour le futur.

La bataille pour l’intégrité du Mali est gagnée ou quasi ; mais la guerre, elle, n’est pas terminée, et ceux qui voudraient nous faire croire à un retrait massif et rapide des troupes françaises nous racontent une fois de plus des histoires et se prennent pour des griots africains au pied de leur palmier-dattier.

D’abord parce que les forces africaines de la Misma ne sont pas prêtes à prendre le relais, si tant est qu’elles le soient un jour. Il y a des questions de formation, de logistique, de nombre mais aussi des questions politiques ; l’engagement, pour quelques Etats faibles voisins de la zone, représente un danger pour eux-mêmes en cas d’investissement militaire trop marqué. On voit d’ailleurs avec la Centrafrique l’extrême fragilité de toute cette grande zone où l’on additionne plutôt les maillons faibles que les noyaux durs.

Dans mon intervention de janvier ici même je disais : « nous devons être en soutien à une opération africaine et non l’inverse ». Et bien clairement, ce qui s’est passé depuis 4 mois nous montre – ce que nous savions d’ailleurs – qu’à l’exception du Tchad, du Sénégal et du Nigeria, il n’existe pas de pays capable de mener une opération militaire structurée car tout simplement leur armée n’existe pas ou presque.

Qui d’autre pourrait donc prendre le relais de l’armée française ?

Les Américains ? Ils ont fait ce qu’il fallait pour nous aider, mais d’une part ils n’ont pas envie de porter sans arrêt l’uniforme de gendarme du monde, et d’autre part leurs priorités sont ailleurs et notamment dans la zone Pacifique.

L’Europe ? Elle a montré une fois de plus son incapacité à avoir un rôle militaire et donc politique.

A quoi bon d’ailleurs continuer à construire des forces européennes diverses et variées et de les annoncer à grand renfort de communication pour in fine ne jamais s’en servir .

L’Otan ? Ce n’est ni son rôle ni son théâtre d’action.

L’ONU ? Elle sera présente pour occuper le terrain mais pas pour faire le coup de feu. Nos forces seront donc nécessaires pour être la force de réaction rapide des troupes de l’ONU et de la Misma, un peu à l’identique de la situation que nous avions connue en Côte d’Ivoire avec la Licorne et l’ONUCI.

Non clairement il n’y a personne à qui passer la main ;  il faut voir la réalité en face. Le seul élan est français, et il le restera, et donc nous serons là aussi longtemps que le Mali ne sera pas capable d’assurer par lui-même sa sécurité. Pour tous ceux qui ont oublié, nous sommes arrivés au Tchad en 1984, et nous y sommes toujours.

La priorité, si un jour nous voulons réduire notre engagement doit donc être à la reconstruction de l’Etat malien, car comme toujours il y a les succès militaires mais il n’y a de victoire pérenne que politique. Et rappelons-le, si les djihadistes sont intervenus au Mali ce n’est pas par hasard, c’est parce qu’ils avaient en face d’eux un Etat failli avec un Président sans légitimité, un Etat à l’abandon sous le contrôle d’un capitaine putschiste. Cette reconstruction passe par le dialogue et notamment le dialogue entre l’Etat central et les Touaregs – Touaregs qui nous ont apporté leur concours durant les premières semaines d’intervention.

Rien ne serait pire qu’ils se sentent roulés dans la farine en étant les grands absents du processus de reconstruction démocratique,

Cette tâche politique sera aussi compliquée sinon plus que notre mission militaire parce qu’évidemment nous ne pouvons rien faire qui apparaisse comme une résurgence de colonialisme ou de tutelle. Et en même temps, nous devons avoir l’assurance que le Mali puisse redevenir un Etat démocratique, qu’il retrouve une croissance économique durable, qu’il ne soit plus le paradis des terroristes et des narco trafiquants.

Du point de vue économique avec 80% de la population sous le seuil de pauvreté, la politique d’aide au développement de l’Europe doit faire du Mali et de la région la priorité des priorités : si les Européens n’ont pas été là malheureusement dans la phase militaire, qu’ils soient au moins là pour la reconstruction économique du pays, et beaucoup plus qu’avec quelques formateurs et quelques millions d’Euros. Il faut un plan d’aide massif, c’est pourquoi j’appelle, au nom de l’UDI, à une vaste conférence européenne, voire internationale à Paris, pour la reconstruction du Mali.

Si nous ne faisons pas cela l’histoire se répètera. Le terrorisme repousse comme du chiendent quels que soient les coups mortels qui ont été portés à quelques centaines de djihadistes. Ne nous leurrons pas, la mort supposée des chefs terroristes est un non sujet car ces groupes se moquent des frontières et évoluent sur la totalité de l’arc sahélien. Ils se font et se défont, se recomposent à l’infini et se retrouvent des chefs à chaque fois que l’un d’eux disparaît.

Enfin, je voudrais pour terminer vous dire que ce qui s’est passé au Mali, et l’engagement à venir qui nous est demandé, pose évidemment la question du budget de notre défense.

Nous connaissons nos faiblesses en transports, en drones, en renseignements, en ravitaillement. Tout seuls, sans les Américains, sans une Europe de la défense, nous ne pouvons plus grand-chose.

La restructuration militaire à venir ne saurait s’accompagner d’une purge budgétaire. Elle devra aussi tenir compte de ce que les expériences présentes ou récentes nous ont enseigné : le caractère stratégique de nos forces pré-positionnées, l’importance de l’aéromobilité et plus largement du conventionnel.

Il y aura des arbitrages vitaux dans les mois qui viennent si tout simplement nous voulons encore exister comme puissance, et éviter que notre siège à l’ONU ne devienne plus que le simple témoignage d’un passé glorieux.

Je vous remercie.

mercredi, 10 avril 2013

Moralisation de la vie publique : Nos propositions au Nouveau Centre

logo_nouveau_centre.jpgPour lire les propositions : CLIQUEZ ICI.

11:51 Publié dans France, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 23 janvier 2013

Voeux d'Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, à la presse

13e4dfe0ba_HMorin2012ok-133.jpgMesdames et messieurs, chers amis

 

Cette année, je ne vais pas dresser la liste de mes vœux plutôt celle de mes envies, vous savez comme la petite mercière du bouquin de Delacour, « la liste de mes envies » qui a fait un tabac en 2012. Je n’ai pas gagné à l’euromillion comme l’héroïne du livre mais ça ne m’empêche pas de faire moi aussi ma petite liste d’envies. Vous verrez elle n’est pas bien longue. J‘en ai recensé cinq c’est tout. 

 

Ma première envie :

Une année utile pour notre formation politique. Le Nouveau Centre, la force au cœur de l’UDI. Nous devons être des bâtisseurs de l’UDI sans perdre notre identité. Que l’UDI réussisse son pari de faire revivre le centrisme dans notre paysage politique, ce doit être notre obsession de tous les jours.

C’est un bel espoir qui s’est créé depuis quelques mois. Pour les militants, pour les élus, pour les millions de français qui partagent avec nous cette sensibilité centriste. Tous, ils attendaient que les responsables des différentes chapelles enterrent la hache de guerre et retrouvent le chemin de la maison commune. Alors maintenant, nous cadres du nouveau Centre et de l’UDI, il ne faut pas tromper cette espérance. Nous devons cultiver cette unité en multipliant les initiatives communes sur le terrain. Nous devons continuer tous de ramer dans la même direction. 

Je suis en revanche de plus en plus convaincu que l’UDI doit être une fédération ; l’unité et la cohésion de l’UDI c’est d’abord la volonté d’être ensemble – la fusion n’empêchera pas la division ou l’éclatement – on a payé pour le savoir. La fédération c’est une richesse et un atout politique.

L’UDI existe dans le paysage politique, elle a même pris racine rapidement et on le doit à Jean-Louis Borloo. Il faut désormais l’organiser. Il est temps de mettre en place les structures prévues dans les statuts ; créer les conditions d’une décision collégiale. Cela manque et il faut y mettre fin rapidement. Sortir de la discussion bilatérale pour venir vers la délibération collective de nos instances nationales. Cela me semble beaucoup plus important que la discussion avec tel ou tel dont on ne voit pas bien quelle valeur ajoutée cela apporte à l’UDI.

 

Ma deuxième envie, elle n’est pas originale mais elle est essentielle et c’est d’ailleurs la même que celle que François Hollande a exprimée lors de ses vœux, c’est l’envie que 2013 soit l’année où le chômage arrêtera sa progression dans notre pays. Nous avons cette envie commune avec le Président de la République mais malheureusement nous avons des opinions radicalement opposées sur la manière d’y parvenir.

Son clavier n’est pas le bon.

Lui pour faire reculer le chômage, il appuie sur les boutons « emploi public et impôts »  moi j’appuie sur les boutons « liberté et entrepreneur ». Si 2012 a été l’année des « pigeons », j’ai bien peur que 2013 soit celle des « pigeons voyageurs », c'est-à-dire l’année d’une accélération de l’exil fiscal et des délocalisations. Un Depardieu qui s’exile c’est consternant pour notre image mais ce n’est grave pour l’emploi.

En revanche, l’exil fiscal des jeunes sortant des meilleures écoles et qui créent leurs entreprises, c’est grave pour notre pays et pour l’emploi. Comment entreprendre en France quand on est sans arrêt entre confiscation et nationalisation. Je suis petit, on me fait marcher avec des semelles de plomb, on m’accable de charges et de réglementations. Je suis gros, on me menace et on me désigne à la vindicte populaire. En fait le gouvernement de Monsieur Hollande n’est pas responsable de la crise mais il sera responsable de la récession qui, je le crains, risque de frapper la France à cause de sa politique de gribouille.

 

Ma troisième envie, c’est que 2013 soit une année volonté, une année où la France s’invente un destin et pas une année de fatalité et de renoncement de plus. Je voudrais que 2013 soit une année de progrès dans l’adaptation de notre pays à la mondialisation et donc une année de pédagogie et de dialogue car le déclin vient de ce qu’on ne comprend pas. Je voudrais que les Français arrivent vraiment à intégrer plusieurs choses : 

  • -la première, c’est qu’il n’y aura pas de retour en arrière et que le monde n’est définitivement plus celui qu’ils ont connu. 
  • -c’est que la Chine et l’Inde ne rebasculeront pas dans le sous-développement.  
  • -Les technologies et la matière grise porteront plus que jamais la croissance et dicteront l’implantation des emplois d’où l’aspect essentiel de nos orientations en matière d’enseignement supérieur et de recherche. 
  • -La question énergétique mais également celle des minerais deviendra de plus en plus cruciale et stratégique autant d’un point de vue géopolitique qu’économique. Le réchauffement climatique aussi.
  • -La France n’aura pas la moindre chance d’exister dans cette globalisation si elle ne confond pas son avenir avec celui d’une Europe fédérale. 

 

Nous ne vivons pas seulement une crise, mais un changement de monde et nous sommes dans une phase de transition majeure. Jeremy Rifkin et Michel Serre le décrivent chacun à leur façon

 

Mon vœu c’est d’inscrire le Nouveau Centre et notre expression politique dans ce monde nouveau. Nous voulons une société décentralisée, de la subsidiarité car le monde exige, réclame autonomie, participation, décisions en réseau. L’échec annoncé de la réforme des rythmes scolaires est à ce sujet exemplaire.

Tout le monde est pour l’allègement de la journée de l’élève.

Tout le monde est pour la semaine de 4 jours et ½.

Tout le monde est pour l’éducation artistique, sportive, l’éveil.

Et pourtant cette réforme va échouer.

Pourquoi ? Parce qu’elle est arrivée d’en haut peut-être avec une concertation, mais une concertation d’en haut. La construction d’un modèle où l’on donne l’autonomie à chaque établissement scolaire de construire son propre projet pédagogique à partir d’orientations nationales, en fonction des enfants scolarisés, du potentiel de chaque commune, de ses équipements, de ses structures périscolaires, voilà ce que nous devons défendre ; Plaquer dans des établissements si différents et des communes si différentes, une réforme où d’ores et déjà on vous explique qu’il n’y aura pas de dérogation c’est à coup sûr échoué... Surtout quand on ne veut pas toucher à l’année scolaire. Nous devons être ceux qui portent au sein de l’UDI un nouveau paradigme politique, celui d’une nouvelle démocratie ou tout ne procède pas d’en haut.

 

Un mot enfin sur le Mali, car vous me reprocheriez de ne pas le faire.

Je suis inquiet de l’évolution sémantique du gouvernement et du chef de l’Etat.

Pourquoi sommes-nous au Mali ? Nous y sommes pour :

  • -Empêcher les djihadistes de conquérir un Etat faible qui mettrait un Etat terroriste aux portes de l’Europe.
  • -Protéger un peuple envahi par des fanatiques.
  • -Favoriser l’engagement des pays africains à lutter contre le terrorisme à l’échelle de la sous-région. 
  • -Permettre au Mali de reconstruire un Etat effondré en recouvrant de la stabilité.

 

Je m’inquiète d’un discours dans lequel on évoque désormais la reconquête complète du territoire malien par les seules armées françaises – territoire plus grand que la France - et d’un discours aux tonalités afghanes ou bushistes -  d’éradication du terrorisme - Jean-Yves Le Drian - de destruction du terrorisme – François Hollande.

C’était le même discours en Afghanistan – on voit où cela nous a mené.

La France doit dorénavant fixer des objectifs clairs et s’y tenir. Notre intervention militaire c’est pour moi l’émergence d’une force africaine soutenue par les grandes puissances afin de permettre au Mali de recouvrer sa souveraineté et lui donner les moyens de reconstruire son Etat. Mais ne nous trompons pas, si nous considérons qu’il appartient à l’armée française et ses 3000 hommes de reconquérir tout le nord du pays ou d’éradiquer le terrorisme, dont la mobilité et la fluidité se jouent des frontières, et qui, chassé momentanément, reviendra par la fenêtre, nous échouerons.

 

Ce présent fait peur. Le futur fait peur aussi j’en suis bien conscient et pas seulement en France. C’est comme cela qu’il faut lire tous les replis identitaires auxquels nous assistons. Le besoin identitaire, je le comprends. Le repli identitaire, je le combattrai toujours en revanche tellement il est synonyme de haine, de régression. Je voudrais, et je suis sûr que c’est possible, que peu à peu les Français regardent le monde avec plus de confiance et moins d’angoisse. « Les peuples heureux n’ont pas d’histoire », dit le philosophe. La France a une histoire, c’est sa grandeur mais aussi sa servitude, et c’est sans doute pour cela qu’elle est malheureuse et qu’elle doute à chaque instant. 

 

C’est pourquoi je ne demande pas aux Français d’être heureux collectivement mais simplement d’avoir confiance. Dans leur capacité à eux et aussi dans la capacité de leur pays. Qu’ils ressentent de la fierté pas seulement quelques jours par an à l’occasion de récompenses culturelles ou sportives mais toute l’année et sur tous les sujets : la recherche, la culture, l’entreprise, l’écologie. Nous devons et nous pouvons sortir de l’impuissance, sortir du fatalisme, sortir du scepticisme. Nous avons des phares mais nous ne les voyons pas et dés lors nous refusons de partir vers le large. Nous avions le mot de passe mais nous l’avons oublié. Il est vrai que la nouvelle majorité n’y aide pas. Je regrette que sa politique soit diversion au lieu d’être vérité. On additionne les sujets marquants - le cumul des mandats, le mariage pour tous – pour esquiver les débats utiles et vraiment importants.

 

Voilà pas de vœux cette année tant je redoute comme d’autres vœux politiques qu’ils ne soient en définitive que des vœux pieux. Juste des envies parce que les envies elles font avancer et progresser. Des envies de repères pour une société désorientée. Des envies d’action pour une société exténuée. Des envies d’unité aussi pour une France que j’aimerais un peu moins plurielle et beaucoup plus unie. De ce point de vue là je trouve qu’il y a une continuité malheureuse entre l’ancien et le nouveau président c’est ce besoin permanent de dresser les français les uns contre les autres et bien souvent pour des raisons de communication. Cliver, segmenter, marquer, juste pour se faire entendre, les présidents changent, les mauvaises habitudes restent. Et avec je crois une grande responsabilité dans la crise d’espérance généralisée que nous traversons. 

 

Bonne année à toutes et tous. 

Seul le prononcé fait foi

 

jeudi, 20 décembre 2012

Lancement de l'UDI Somme le 14 décembre à Saint-Fuscien (80), avec Jean-Louis Borloo et Hervé Morin

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mercredi, 12 décembre 2012

Brigitte Fouré va exposer sa vision d’Amiens et d’Amiens Métropole dans un livre

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Amiens pour Vous*. C’est le titre de l’ouvrage de Brigitte Fouré qui sera publié chez l’éditeur Autres Talents et comportera une soixantaine de pages. La candidate à la tête de liste d’union aux Municipales Amiens 2014 y livre sa vision pour Amiens et Amiens Métropole afin de « continuer à écrire la belle histoire de notre ville, qui a toujours su s’appuyer sur sa tradition pour proposer une société juste, moderne, inventive et apaisée ».

L’ouvrage sortira le samedi 12 janvier 2013, jour de la cérémonie annuelle des vœux de Brigitte Fouré à l’espace Dewailly (Amiens). Une séance de dédicaces aura lieu en salle Lucie-Aubrac, à l’issue de cette cérémonie, durant le partage de la galette des Rois.

 

 

CONTACT PRESSE

06 47 54 95 47

 

*Amiens pour vous, par Brigitte Fouré. Editions Autres Talents, 5 euros, sortie le 12 janvier 2013.

(Communiqué de presse en date de ce jour).

dimanche, 09 décembre 2012

Congrès du Nouveau Centre à Valence

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Dimanche dernier, au congrès du Nouveau Centre, en tant que Présidente de la Commission Nationale d'Abitrage et de Contrôle (CNAC), j'ai eu l'honneur d'annoncer les résultats du scrutin qui a réélu Hervé Morin à la tête du parti.

Discours d'Hervé Morin au congrès de Valence


HM.pngPour lire le discours, CLIQUEZ ICI.

dimanche, 02 décembre 2012

Congrès du Nouveau Centre à Valence (Drôme)

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Je suis présente ce week-end à Valence (26) au Congrès du Nouveau Centre, qui verra l'élection du président de notre mouvement ainsi que de celui des Jeunes Centristes.

mercredi, 28 novembre 2012

Pour Hervé Morin, les interdits de Vichy sont déverrouillés

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Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, estime qu'un certains nombre d'interdits liés au régime de Vichy ont été "déverrouillés", conduisant à "une droitisation, non pas de l'UMP, mais de la société française". "On arrive dans une génération qui est déverrouillée d'un certain nombre d'interdits", a constaté l'ancien ministre de la Défense dans un entretien mardi à TV5 Monde.

"Vichy avait créé des interdits et la droite française, grosso modo, ne pouvait pas se permettre d'être sur un certain nombre de thèmes brutaux que l'on peut retrouver à travers l'idée de Nation, d'étrangers, de frontières et qui avaient des relents de cette période de l'histoire", explique-t-il. "Mais aujourd'hui, une grande partie de l'électorat, tant dans les milieux populaire que bourgeois, s'est affranchie de cette période parce que c'est loin, que cela fait partie de l'histoire", a-t-il jugé.

Pour M. Morin, l'opposition a aujourd'hui "un socle commun: on est des libéraux plus ou moins". "Mais, avec d'un côté une culture jacobine du chef qui recoupe en plus cette dérive droitière, non pas de l'UMP mais de la société française, et de l'autre une partie de l'UMP qui n'est pas encore complètement décomplexée", dit-il.

Selon le leader centriste, l'union de l'UMP "tenait dans une construction artificielle" et "aussi longtemps que le chef était à l'Elysée avec Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, il y avait une obligation de solidarité et de cohésion de la majorité". "Mais, dès lors qu'on est dans l'opposition, on retrouve forcément ces divisions qui reposent sur des familles politiques différentes", a-t-il fait valoir. Interrogé sur l'arrivée de militants UMP à l'UDI, Hervé Morin souligne que le parti centriste à sa "propre dynamique". "On va avoir des hommes et des femmes qui vont avoir une capacité d'écoute (vis-à-vis de l'UDI) parce qu'ils sont déçus par leur parti politique. Mais, de là, quand on est militant, à déchirer la carte de son parti pour aller à côté, j'ai un doute", a-t-il estimé.

 

(Source : Le Figaro).

samedi, 10 novembre 2012

Hervé Morin sur Radio Classique le 22 octobre dernier

mercredi, 24 octobre 2012

Je suis UDI !

 

Le pacte fondateur

Refondation de la famille politique

Principes

 

Pour lire le discours d'Hervé Morin lors de la réunion constitutive de l'UDI : CLIQUEZ ICI.

udi.jpgLes signataires décident la création de l'Union des Démocrates et des Indépendants, occupant la place centrale de l'échiquier politique. Il réunit sur des valeurs et un projet, l'ensemble des personnes physiques et organisations rassemblant les indépendants, les familles centristes, les divers droites et les tenants d'une écologie responsable.

 

Neufs priorités :

 

  • refonder une Europe plus intégrée et fédérée, protectrice de ses concitoyens et mieux armée dans la compétition internationale,
  • emploi : provoquer un choc de compétitivité pour l'industrie et les services par un allégement - transfert massif des charges sociales,
  • définir des négociations entre les partenaires sociaux par entreprise,
  • promouvoir une économie libérée des carcans pour une croissance équitable,
  • proposer un Etat plus économe des deniers publics, une décentralisation maîtrisée et une réelle maîtrise des comptes,
  • soutenir une nouvelle ambition républicaine de cohésion sociale et territoriale,
  • défendre une écologie responsable et porteuse d'emplois durables,
  • promouvoir une révolution éducative et le choix de l'apprentissage et de l'alternance,
  • Soutenir notre Outre-mer, richesse de notre pays et les aider notamment à devenir les territoires pilotes du développement durable.

Nos valeurs sont communes :

  • la République, le respect de l'autre, l'écoute et le dialogue, la place des corps intermédiaires,
  • la tolérance, la justice et l'équité,
  • encourager la responsabilité et le mérite,
  • valoriser les ressources humaines,
  • lutter contre toutes les lignes Maginot y compris à l'intérieur de notre société et entre nos territoires,
  • modération dans l'expression, fermeté dans les convictions et courage dans l'exécution.

Une formation politique de plein exercice, fonctionnant par vote démocratique : une personne physique ou morale = une voix.

Une formation politique totalement indépendante et positionnée au Centre droit, car l'indépendance n'est pas l'isolement.

Les adhérents sont des personnes physiques. Les personnes morales, formations, associations, clubs, amis, peuvent adhérer ès qualité, celles-ci, transférant de ce fait, leurs compétences en matière de projet politique et d'investiture. Un collège leur est réservé au Conseil National. Les adhérents de ces formations, associations et clubs adhèrent par leur libre choix à l'UDI en gardant la faculté d'une double appartenance.

La bonne gouvernance est indissociable d'un parti moderne, garant de son efficacité.

Organisation des débats internes : transparence et votes sont les bases du fonctionnement.

Plus que toute autre formation, nous devons :

  • manifester une unité sans faille,
  • être exigeants sur la proposition d'un projet politique cohérent,
  •  organiser notre capacité à gouverner,
  •  nous doter d'une organisation professionnelle dans tous les domaines,
  • valoriser et nous appuyer sur les élus territoriaux.

Le Président est élu au suffrage universel des adhérents. Il veille au respect des orientations politiques. Cette fonction est incompatible avec la présidence d'une autre formation politique notamment adhérente à l'UDI.

L'UDI fonctionnera immédiatement sur une architecture internet. Un délégué national à la démocratie et aux nouvelles technologies est créé.  Il s'agit d'un poste essentiel pour animer les fédérations, développer les débats dans notre formation et être en interactivité permanente.

Le principe du débat sur les différents sujets est ainsi institué. Chaque rapporteur, responsable d'un thème, fera périodiquement une communication et des échanges sur Internet avec les militants. Ceux-ci seront en permanence coproducteurs de la réflexion et des décisions.

Les bouleversements actuels, la métamorphose de notre société, l'adaptation à l'internationalisation des échanges, les fondements de notre modèle social avec notamment les financements de notre protection sociale et l'organisation des décisions sur le territoire, nécessitent un travail réel et en profondeur pour bâtir un projet. Un vice-président est nommé pour bâtir et proposer, au bureau politique, un projet global, dans une durée de six mois. Il s'appuiera sur les rapporteurs spéciaux, les élus, les forums territoriaux et un outil internet performant. Jean-Christophe FROMANTIN a accepté de le piloter.

L'Europe est la grande affaire de  la décennie, la France en Europe, l'organisation européenne, les prises de décisions, le fédéralisme, la gouvernance, les régulations et les contrôles, sont les sujets capitaux que nous avons à préparer.

Jean ARTHUIS a accepté de porter la refondation du projet européen, en commençant par faire la tournée des capitales européennes et des formations politiques qui nous sont proches. Il pilotera la refondation de notre projet et la préparation des échéances électorales européennes qui en seront la conséquence. Nous avons été des fondateurs, l'Europe est en difficulté, refonder et peut-être changer d'Europe est un sujet majeur.

- - -

Féminisation et rajeunissement

Nous avons dans ce domaine un retard considérable. Nous devons aller vers la parité ou s'en rapprocher dans toutes les instances de notre formation. Sophie AUCONIE pilotera ce projet, assistée des Présidents des jeunes des différentes formations adhérentes.

Conseil des rapporteurs

Sur chaque grand sujet, une personnalité de premier plan sera désignée comme délégué national et rapporteur spécial. Elle portera  la responsabilité de devenir le meilleur spécialiste des thèmes qu'elle a publiquement pris en charge. Elle aura vocation

  • à animer le point périodique avec les militants,
  • à  alimenter le projet collectif qui sera élaboré dans les six mois,
  • à organiser la riposte au gouvernement, soit directement puisqu'elle sera référencée auprès des médias, soit par porte-paroles interposés,
  • elle sera l'interlocutrice de l'ensemble de la société civile sur les sujets dont elle a la charge.

Gouvernement de l'alternance

Ce concept qui fonctionne dans un certain nombre de pays, a été évoqué à de nombreuses reprises en France, il n'a jamais été sérieusement mis en place. Nous décidons de le faire. Il sera mis en place à partir du conseil des rapporteurs spéciaux au début de l'année 2013, et composé d'une vingtaine de personnes correspondantes aux principales fonctions ministérielles de notre pays. Ils seront l'équivalent des ministres de plein exercice ou des ministres délégués d'importance.

Le rapporteur général, Yves JEGO, est chargé de sa mise en place début 2013.

 

Un Secrétariat Général avec deux Secrétaires Généraux et des Secrétaires Généraux adjoints

Une Assemblée Générale, (le Congrès), qui élit le président au suffrage universel direct.

Un Conseil national composé de trois collèges,

  • un collège de personnes physiques élu par chaque fédération départementale, un membre élu pour dix adhérents,
  • un collège des élus (Assemblée nationale, Sénat, Parlement européen, Conseillers régionaux, Conseillers généraux, Maires et EPCI),
  • un collège de personnes morales, dix représentants pour chaque personne morale adhérente.

Ce Conseil national se réunira au minimum trois fois par an, il est le lieu d'animation et de coordination de la politique générale. Il fixe les orientations. C'est le Parlement.

Son président prépare le Conseil, en accord avec le bureau politique, élabore l'ordre du jour, dirige et préside les séances.

Un Bureau politique

Elu par le Conseil national sur une liste par vote bloqué au scrutin majoritaire, le Bureau politique sera composé des représentants de chaque fédération départementale, d'un représentant de chacune des personnes morales adhérentes et de parlementaires élus par leurs pairs. 

Un Bureau exécutif

Composé des Vice-présidents proposés par le Président, des Secrétaires Généraux, des Présidents des groupes de l'Assemblée et du Sénat, du coordinateur des élus locaux, du coordinateur du Parlement européen, des deux Porte-paroles et du Président (e) de la commission d'investiture. Le bureau exécutif peut être enrichi par trois personnes désignées par le Président.

Le Bureau exécutif est seul habilité, par la voie du Président, des Porte-paroles, ou de l'un de ses membres mandatés à exprimer les positions de l'UDI.

Le bureau politique se réunira tous les mois, le bureau exécutif tous les 15 jours, un conseil de la présidence restreint se réunira tous les lundi soir.

 

Structure provisoire (et incomplète)

Huit Vice-présidences  représentant les grandes sensibilités et thèmes majeurs de notre formation politique.

Délégué national Démocratie et Nouvelles technologies en charge de toute la communication interne, des forums citoyens mensuels et d'un parti zéro papier complètement moderne : Alain DOLIUM

Vice-président en charge du projet européen et de la préparation des élections : Jean ARTHUIS.

Vice-président en charge du projet global, par un système décentralisé territorial,  des forums citoyens sur Internet et le dialogue avec les rapporteurs spéciaux : Jean-Christophe FROMANTIN

Rapporteurs spéciaux : les premiers contacts permettent d'affirmer que la répartition des responsabilités, en fonction des compétences de chacun, pourrait être arrêtée très prochainement.

Deux Porte-paroles institutionnels du Parti

Deux Secrétaires généraux

Des Secrétaires généraux adjoints

Un Trésorier

Président de la commission pour la transparence financière

Président de la commission d'arbitrage et de contrôle : 

Directeur général : Eric AZIERE


Calendrier

Signature des fondateurs approuvant les grandes lignes du Pacte Fondateur : à compter du 13 septembre

Cellule rédaction statuts reprenant ces principes

Journée parlementaire : 18 septembre

Première réunion des fondateurs, présentation à la presse et lancement de la campagne d'adhésions : 18 septembre.

Les fondateurs deviennent l'assemblée constitutive.

Première grande réunion publique à Paris, avec les adhérents, à la Mutualité : 21 octobre

  • Présentation du Parti : valeurs, priorités et organisations.
  • Présentation de la méthodologie d'élaboration du projet autour de Jean-Christophe FROMANTIN,
  • Lancement du projet Europe avec nos partenaires européens piloté par Jean ARTHUIS.

Lancement dès le 1er octobre de l'organisation, par département, des nouvelles fédérations départementales

Premier Congrès statutaire à la fin du printemps 2013,  après que les fédérations aient pu désigner leurs représentants au Conseil National :

  • mise en place définitive et juridique : par vote des différentes responsabilités,
  • approbation du projet

 

Financement

L'intégralité des cotisations reste aux structures départementales. Un Délégué national au fundraising sera mis en place la semaine prochaine.

Le principe général est que l'essentiel des financements aille à l'UDI avec une rétrocession mis en place pour les structures adhérentes. Ce principe peut souffrir d'exceptions temporaires, des conversations auront lieu de bonne foi ultérieurement.

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Le monde vit des bouleversements considérables, notre modèle économique, politique et social doit évoluer face à la métamorphose de nos sociétés. La crise française et européenne est bien présente, elle nécessite une réflexion approfondie sur notre modèle de développement. Les réformes mises en œuvre, aujourd'hui par la gauche, relèvent d'une vision de notre société inadaptée à la situation actuelle et relevant des recettes d'un monde passé.

Nous devons bâtir une formation politique unie, soudée, efficace, professionnelle dans son organisation, débouchant sur un projet collectif global adapté au monde moderne. Nous devons être efficaces comme parti d'opposition, sans pour autant tomber dans le jeu politique d'opposition systématique. Une opposition tonique est d'autant plus efficace qu'elle n'est pas systématique. Nous devons préparer l'alternance dans nos villes, nos départements, nos régions et notre parlement. Nous devons nous préparer aux élections européennes.  Nous devons préparer le renouvellement de la confiance des collectivités que nos membres dirigent d'ores et déjà.

La refondation est en marche. Depuis dix ans, depuis l'éclatement de l'UDF, l'idée que cette formation centrale n'était ni de droite ni de gauche, a conduit à une impasse. Les démocraties modernes exigent des partis indépendants et des alliances entre partis indépendants.

Certains de nos amis de la droite modérée et sociale, des indépendants et centristes, ont rejoint l'UMP sans parvenir à faire réellement entendre leur spécificité. Les autres se sont retrouvés isolés, voire limités dans leurs actions dans des organisations qui n'ont pas la taille critique, compte tenu des enjeux.

Du fait de ces migrations, nombre de municipalités, départements et régions ont élu des modérés de gauche à la place des modérés de droite. C'est aujourd'hui le moment de la refondation et de la reconquête.

Nous prenons l'engagement d'agir de manière collective, transparente, déterminée et unie. Les indépendants et centristes n'avaient pas disparus, ils étaient juste dispersés, à nous de leur redonner la force qu'ils n'auraient jamais du perdre.


ANNEXE

Les fondateurs signataires du présent Pacte sont les membres de l'assemblée constitutive.

Celle-ci devient l'instance délibérative de l'UDI jusqu'à son congrès. Elle est garante du respect du Pacte.

La nécessité d'être immédiatement opérationnelle impose la mise en place d'une structure provisoire.

  • La liste des délégations nationales est arrêtée ce jour.
  • La nomination des rapporteurs spéciaux et délégués nationaux, finalisée à 70%, sera arrêtée est présentée le 21 octobre avant la première réunion à la mutualité.

Jean-Louis BORLOO assurera la présidence.

Jean ARTHUIS, Vice-président, est en charge du projet européen.

Jean-Christophe FROMANTIN, Vice-président est en charge du projet global.

Alain DOLIUM, Délégué national démocratie et nouvelles technologies.

Ils présenteront ces enjeux le 21 octobre.

Un exécutif rapproché, complémentaire est, ce jour, ainsi composé :

  • de François ZOCCHETTO, Président du Groupe au Sénat,
  • d'Hervé MORIN Président du Conseil national,
  • de Sophie AUCONIE, Jean-Marie BOCKEL, Gilles BOURDOULEIX, Jean-Marie CAVADA, Hervé de CHARETTE, Marielle GALLO, Edouard FRITCH, Louis GISCARD d'ESTAING, Philippe GOMES, Sylvie GOY-CHAVENT, Yves JEGO, Laurent LAFON, Sonia LAGARDE, Valérie LETARD, Michel MERCIER, Catherine MORIN-DESSAILLY, Henri PLAGNOL, Yves POZZO DI BORGO, André ROSSINOT, André SANTINI, François SAUVADET, Michèle STRIFFLER, Jean-Marie VANLERENBERGHE,
  •  de la Présidente de la commission d'investiture : Rama YADE,
  • des Porte-paroles institutionnels, Maurice LEROY, Philippe VIGIER,
  • des Secrétaires Généraux : Jean-Christophe LAGARDE et Laurent HENART
  • des Secrétaires Généraux-adjoint : Florent MONTILLOT- formation, Hervé MARSEILLE - élections. Hervé MAUREY, Président de la Commission d'arbitrage et de contrôle, participe naturellement aux travaux du Secrétariat général.

Ils forment l'exécutif rapproché et l'ossature dirigeante de notre future organisation. Celle-ci sera enrichie et renforcée par de jeunes élus : maires, conseillers généraux, conseillers régionaux et des personnalités de la société civile

Le directeur général est Eric AZIERE.

 

(Source : Site de l'UDI).

mercredi, 19 septembre 2012

Brigitte Fouré dans le quotidien régional "Le Dauphiné Libéré" suite à sa visite dans l'Isère

logo-dauphine-libere.jpgPour lire l'article, CLIQUEZ ICI.

samedi, 08 septembre 2012

Discours d'Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, aux Universités d'Eté du 1er septembre

samedi, 01 septembre 2012

Universités d'Eté du Nouveau Centre

HM.jpgJe suis présente ce week-end à Nîmes aux Universités d'Eté du Nouveau Centre, autour d'Hervé Morin.

lundi, 16 juillet 2012

Interview d'Hervé Morin dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" du 14 juillet

NC.jpgCraignez-vous de nouvelles coupes dans le budget de la Défense ?
HERVÉ MORIN. Les socialistes font traditionnellement du budget de la Défense une variable d’ajustement, même en période de croissance, comme entre 1997 et 2002, car ils ont d’autres priorités. Les armées doivent savoir que François Hollande leur a raconté des histoires pendant toute la campagne électorale en leur disant que rien ne changerait.Un pays sans le sou est un pays dont l’indépendance est rognée dans ses fondements mêmes. Et la Défense en est un parfait exemple. François Hollande doit avoir le courage de reconnaître deux choses : 1. Le format des armées conçu dans le livre blanc de 2008 ne sera pas atteint en 2020, car il manque 30 Mds€ compte tenu de la crise. La France sera obligée de réduire la voilure, à l’image des Britanniques, qui viennent de le faire. 2. Il faudra procéder à une nouvelle réduction de format, en dépit de la « révolution » que j’ai engagée —très dure pour les personnels — et dont les effets ne suffiront pas à absorber les baisses de crédits. Il faudra très certainement réduire les formats de l’armée de l’air et de l’armée de terre.

Notre force de frappe vous semble-t-elle également menacée ?
Compte tenu du contexte et du poids du nucléaire dans le budget, je ne vois pas comment François Hollande pourrait continuer à maintenir les deux composantes (NDLR : océanique et aéroportée) de notre force de frappe, à moins de rendre totalement exsangues nos moyens conventionnels, dont nous avons besoin tous les jours dans les crises qui secouent le monde.

Quelles solutions préconisez-vous ?

La seule voie possible pour faire des économies, c’est le regroupement industriel européen, pour éviter les duplications de programmes qui coûtent cher à des Etats exsangues, et l’acceptation de l’interdépendance au sein de l’Europe.

La réforme que vous avez lancée en 2009 donne « une impression de désorganisation généralisée » de la Défense, souligne un rapport du Sénat. Que répondez-vous ?
Fallait-il rester dans l’immobilisme avec des structures administratives redondantes et disproportionnées et réduire chaque année un peu plus des crédits d’équipement grevés par les frais de fonctionnement? Quand je suis arrivé au ministère de la Défense en 2007, il aurait fallu augmenter notre budget de 5 Mds€ dès 2009 pour tenir le rythme. J’ai eu le courage de proposer au président Sarkozy une grande réforme nécessaire, qu’on ne pouvait plus repousser. Le rapport du Sénat en souligne les nombreux effets positifs : économies d’échelle, professionnalisation des fonctions administratives, simplification et harmonisation des procédures.

 

(Source : Le Parisien/Aujourd'hui en France).

PSA : une première sanction sans appel de la politique gouvernementale

NC.jpgPhilippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau Centre condamne fermement le plan de licenciement annoncé par les dirigeants de PSA mais considère que le gouvernement actuel n’a pas le droit de s’exonérer de sa responsabilité désormais totalement engagée.

Au plus fort de la crise financière et économique, l'Etat, à travers un plan de soutien de trois milliards d'euros à PSA, a démontré qu'il assumait une véritable politique industrielle en venant en aide au secteur automobile, alors frappé de plein fouet.

Le plan de licenciement annoncé par les dirigeants du constructeur automobile, qui s'était engagé en contrepartie à ne pas fermer aucun site en France en échange de l'aide, est par conséquent purement et simplement indécent.

Indécent car il est inacceptable qu'une entreprise française qui a été aidée par l'Etat pendant la crise joue au poker menteur avec l'argent des Français.

PSA a aujourd’hui une dette envers l'effort national qui ne peut se solder que par le patriotisme économique et le maintien d’un outil de production fort sur notre sol.

Pour autant, l’actuel gouvernement doit désormais cesser d’essayer de rejeter la faute sur son prédécesseur et assumer ses responsabilités sans détours.

La décision de revenir sur la baisse des charges de 13,2 milliards, qui aurait conféré un avantage compétitif aux secteurs  les plus exposés à la concurrence, dont celui de l’automobile, est un signal éminemment négatif adressé à toutes les entreprises aujourd’hui installées en France.

Dans cette perspective, le Nouveau Centre se battra avec une détermination totale contre la suppression de la TVA sociale qui aurait pour conséquence d’alourdir a la fiscalité sur les entreprises, de réduire leur compétitivité et à terme, de détruire des emplois.

mercredi, 11 juillet 2012

Création de Force Européenne Démocrate : une clarification bienvenue qui permet au Nouveau Centre de retrouver son unité...

logo-ktl.jpgLe Nouveau Centre prend acte de l’annonce par Jean-Christophe Lagarde de la création son propre parti politique. Il s’agit d’une clarification bienvenue, attendue depuis longtemps par les adhérents et qui permet enfin au Nouveau Centre de retrouver son unité. 

Dans le contexte politique nouveau issu de l’élection présidentielle et des élections législatives, le rassemblement de tous les centristes demeure plus que jamais d’actualité.

Le Nouveau Centre entend fédérer toutes les composantes qui constituent l’identité et la singularité de la famille centriste, dans la mesure où le Nouveau Centre rassemble autant de parlementaires et de militants issus de la démocratie sociale que de la famille libérale. La défense des libertés individuelles et collectives, la promotion d’une économie de marché régulée de ses excès, l’attachement aux territoires et la volonté de bâtir une Europe réellement politique forment le socle de notre projet de société.

La création à l’Assemblée nationale d’un groupe politique commun à tous les centristes a marqué une première étape significative dans le rassemblement que nous appelons depuis toujours de nos vœux.

Au cours des prochains mois, le Nouveau Centre mettra toute son énergie au service de la formation d’un regroupement le plus puissant possible, ce qui implique la création d'une formation politique intégrée qui pourrait aller jusqu'à la formation d'un seul et unique grand parti. La constitution d’un centre droit influent ne saurait se réaliser par une addition de chapelles, qui porte en elle le germe de la division. C’est un objectif qu’il faut poursuivre sans relâche, sans arrière-pensées et sans exclusive, avec tous ceux qui en ont la volonté.

Ce sujet sera au cœur des débats de l’Université d’été que le Nouveau Centre tiendra à Nîmes le 1er septembre prochain, après avoir réuni ses cadres, le 25 juillet prochain. 
 

Hervé MORIN,
Président du Nouveau Centre et député de l'Eure

Philippe VIGIER,
Secrétaire Général du Nouveau Centre et député de l'Eure-et-Loir