lundi, 29 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 29 septembre : Journées parlementaires du Nouveau Centre à Beaune.
Mardi 30 septembre : Rendez-vous à Bruxelles avec le commissaire européen à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Egalité des chances, Vladimir Spidlà, en présence d'une délégation de conseillers régionaux de Picardie du groupe "Aimer la Picardie".
Réunion de La Ruche européenne, la commission Europe du Nouveau Centre à Paris.
Mercredi 1 octobre : Rencontre avec des associations à Amiens.
Jeudi 2 octobre : Réunion organisée par l'Union Féminine Civique et Sociale d'Amiens sur le thème de l'Europe.
Vendredi 3 octobre : Réunion du Conseil de la Socièté Civile "Amiens Horizon Europe".
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vendredi, 26 septembre 2008
830 000 bébés en 2006!
En 2006, la France a comptabilisé 830 300 naissances, soit 2,8% de plus en un an. Elle est le pays le plus fécond de l'Union européenne. L'indicateur conjoncturel de fécondité a atteint 2,0 enfants par femme, le plus haut depuis 30 ans, contre 1,93 pour l'Irlande et 1,85 pour la Suède. L'excédent naturel (les naissances moins les décès) a dépassé les 300 000 personnes, un record.
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jeudi, 25 septembre 2008
Je demande la convocation d'un "Perret" du Rail
COMMUNIQUE DE PRESSE
-Pour diffusion immédiate-
Jeudi, 25 septembre 2008
Brigitte Fouré pour un « Perret » du rail
La députée européenne Brigitte Fouré a écrit aujourd'hui à Guillaume Pépy, Président de la SNCF, en vue de lui demander la mise en service rapide de Corails Teoz entre Paris et Calais via Amiens, dans l’attente d’une nouvelle Ligne à grande vitesse (LGV) entre Paris et Londres par Amiens.
Pour Brigitte Fouré, il n’est pas acceptable de voir la préfecture de la Région Picardie mise peu à peu au ban du réseau ferroviaire national le plus performant du monde. Corail Teoz pourrait ainsi venir en renfort de la prochaine mise en service des TER bi-modes, trains pouvant circuler à la fois sur des voies électrifiées ou non, dont les Picards ne sauraient se satisfaire.
Brigitte Fouré demande donc instamment, plutôt qu’un Grenelle, la convocation d'un « Perret » du rail qui aurait lieu dans la capitale picarde. Il s’agirait d’une concertation en forme de table ronde entre la SNCF et les collectivités territoriales situées au nord de Paris.
Pour l’ancien maire d’Amiens, de cette concertation pourrait émerger l’électrification de la ligne Amiens-Boulogne, un engagement clair pour le TGV Paris-Londres par Amiens et, enfin, la mise en service rapide du Corail Teoz entre Paris et Calais.
« Corail Teoz a fait ses preuves sur les lignes Paris – Clermont-Ferrand, Paris-Limoges-Toulouse et Bordeaux-Marseille-Nice. Et surtout sur Paris-Nancy-Strasbourg où, de 2003 à 2007, Corail Teoz a permis de pallier l’absence du TGV Est-européen » explique Brigitte Fouré.
Actuellement, les dessertes entre Paris et Boulogne-sur-Mer se font par Corail Intercités, qui est la marque crée par la SNCF pour désigner les rames Corail utilisées sur les lignes de moyennes distances.
« Le seul inconvénient de Corail Téoz est qu’il faut y réserver ses places, comme au sein du TGV. C’est pourquoi nous devons créer un binôme entre le TER bi-modes, qui assurerait la liaison entre Paris et Boulogne, et Corail Teoz qui permettrait de recréer une grande ligne entre Paris et Calais, utile notamment pour les personnes se rendant sur le littoral de la Côte d’Opale. C’est une des pistes que je suggère dans le cadre d’un « Perret » du rail » note encore l’élue Nouveau Centre (groupe parlementaire PPE-DE au Parlement européen).
La députée européenne, membre titulaire de la commission Transports et Tourisme au Parlement européen, entend suivre ce dossier de très près afin que « plus jamais la Picardie ne soit oubliée dans les tracés ferroviaires. »
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
06 75 16 46 87
N.B. : Brigitte Fouré a fait copie de son courrier, adressé au Président de la SNCF, au Ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l'Aménagement durables, aux secrétaires d’Etat aux Transports, à l'Aménagement du Territoire et au Développement de la Région Capitale, aux maires d’Amiens, d’Abbeville, Boulogne-sur-Mer et Calais, aux présidents du Conseil général de la Somme, du Pas-de-Calais et du Nord ainsi qu’aux présidents des conseils régionaux de Picardie, du Nord-Pas-de-Calais et d’Ile-de-France.
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mercredi, 24 septembre 2008
Sénat : Gérard Larcher emporte la primaire UMP
Gérard Larcher a remporté dès le premier tour la primaire UMP pour la présidence du Sénat, qui devrait donc lui revenir le 1er octobre lors du vote de la Haute assemblée, puisque la droite y est majoritaire, a annoncé le groupe sénatorial UMP.
L'ancien ministre du Travail et sénateur-maire de Rambouillet (Yvelines), 59 ans, a obtenu, avec 78 voix --deux de plus que la majorité absolue-- une large victoire sur son principal rival, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui a recueilli 56 voix. Le troisième postulant, le sénateur-maire de Compiègne (Oise) Philippe Marini, a obtenu 17 suffrages.
152 sénateurs UMP étaient inscrits, tous ont voté. Il y a eu 1 vote nul.
Le vainqueur de cette primaire a toutes les chances d'emporter la présidence, l'UMP restant majoritaire au Sénat, même si elle a perdu dix sièges lors des sénatoriales de dimanche.
Le successeur de Christian Poncelet, 81 ans, dont 10 de présidence du Sénat, sera élu par l'ensemble des sénateurs en séance publique mercredi 1er octobre, premier jour de la session ordinaire du Parlement.
Très ému, le sénateur des Yvelines a déclaré mesurer que "cette responsabilité (lui) donne des devoirs", dont celui "d'être à la hauteur de la confiance (qu'on lui a) témoignée".
"Aujourd'hui, le groupe UMP du Sénat a fait une démonstration qu'on pouvait faire un choix serein, un choix loyal, un choix entre des amis", selon lui.
"C'était une belle finale, bravo au vainqueur", a dit M. Raffarin, les larmes aux yeux.
Auparavant, dans le bref discours de défense de sa candidature prononcé devant ses pairs, Gérard Larcher avait appelé le Sénat à être "fier de sa spécificité", et "plus visible" pour "gagner la bataille de l'image".
"Je réclame un Sénat qui compte, qui soit plus entendu", "un Sénat qui se distingue de l'Assemblée nationale par sa manière de travailler, et par son mode de scrutin", avait-il poursuivi.
Il avait réclamé un Sénat "qui soit la maison des élus locaux" mais qui soit aussi "plus ouvert sur la France, l'Europe, et le monde".
Parmi les "leviers du renouveau", M. Larcher avait proposé "la réforme audacieuse et consensuelle du règlement".
Enfin, il avait souhaité que la Haute Assemblée "se réaffirme comme l'acteur principal des réflexions sur les rapports entre les collectivités locales" et anticipe "les grands débats du pays", comme celui de la bioéthique qui s'annonce pour 2009.
M. Larcher a annoncé qu'il prendrait une initiative spécifique pour l'Outre-mer.
(Source : AFP)
17:25 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Appellation d'origine protégée
Equivalent européen de nos AOC françaises, l'Appellation d'origine protégée (AOP) disposera désormais d'un seul et même logo. Produiits concernés : les vins, les fromages, les jambons, les saucissons, les olives, les bières, les fruits, les légumes et même les pains régionaux.
11:55 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 23 septembre 2008
La bataille pour la Présidence du Sénat a commencé
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne, a annoncé ce matin "officiellement" sa candidature à la primaire UMP pour la présidence du Sénat.
"J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai écrit ce matin à tous mes collègues sénatrices et sénateurs pour leur confirmer officiellement ma candidature" pour être "le candidat de l'UMP à la présidence du Sénat", a déclaré M. Raffarin sur France 2.
Les candidatures à la primaire UMP, qui aura lieu mercredi, "seront closes à 17h00" ce mardi. "Je crois savoir que nous serons trois", a ajouté M. Raffarin avec l'ancien ministre du Travail Gérard Larcher, sénateur des Yvelines, et Philippe Marini, sénateur de l'Oise.
Lundi, le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin était encore hésitant sur sa candidature.
"Je pense que le Sénat a besoin d'un sursaut. Le Sénat est critiqué, la majorité a été fragilisée, le moment du sursaut est venu. Il faut un Sénat libre et loyal", a affirmé M. Raffarin.
"Je suis un sénateur enraciné", a-t-il dit faisant valoir qu'il avait déjà "quatre élections sénatoriales" à son actif. "Et puis, je suis quelqu'un qui a une expérience à proposer pour moderniser le Sénat, le féminiser, pour l'ouvrir sur l'international, sur la prospective et sur les questions de société", a ajouté l'élu de la Vienne.
M. Raffarin propose "un programme de modernisation d'un Sénat indépendant" qui, selon lui, "doit s'affirmer plus libre".
"On n'est pas là pour suivre le gouvernement, on est là pour améliorer les textes, on est là pour discuter avec le gouvernement, le soutenir quand il en a besoin" comme sur l'Afghanistan. "Mais il est clair que quand on n'est pas d'accord, par exemple sur les tests ADN, le Sénat le dit, le Sénat s'affirme comme le défenseur des libertés publiques", a-t-il dit.
L'élection du président du Sénat aura lieu formellement le 1er octobre.
(Source : AFP)
11:47 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (0)
Sénatoriales : Résultats de la Polynésie Française et de la Guyane
Sénateur sortant de la Polynésie française, Gaston Flosse a été réélu dimanche à Papeete avec 53,44% des suffrages exprimés, mais sans l'investiture de l'UMP. Le second siège de sénateur de cette collectivité ultramarine, créé à l'occasion de ce scrutin, revient au colistier de M. Flosse, l'indépendantiste Richard Tuheiava (51,87% des suffrages), avocat de 34 ans imposé par Oscar Temaru.
Le revers est cinglant pour Gaston Tong Sang (45,69%), président de la Polynésie française, et l'ancienne députée UMP Béatrice Vernaudon (44,25%) battus dès le premier tour alors qu'ils avaient reçus l'investiture de l'UMP.
Avec 372 voix sur 696 grands électeurs polynésiens, Gaston Flosse, 77 ans, fait surtout un pied de nez à Paris, après sa mise à la porte de l'UMP, latente depuis un an et son rapprochement avec l'indépendantiste Oscar Temaru, consommée le mois dernier après l'attribution de l'investiture du parti présidentiel à Gaston Tong Sang, le nouvel ennemi de Flosse désormais.
Reste à savoir où Gaston Flosse, parlementaire depuis plus de 30 ans sous la bannière du RPR puis de l'UMP, "gaulliste depuis 1958 et un voyage du général à Tahiti", va siéger. La semaine dernière, il n'écartait pas l'idée de s'installer dans les rangs socialistes au Sénat: "c'est tout à fait possible, si c'est l'intérêt de la Polynésie française!". Quant à son colistier Richard Tuheiava, cela ne devrait pas poser de problème puisque son parti, le Tavini présidé par Oscar Temaru, bénéficie d'un partenariat avec le PS.
Pour Gaston Tong Sang, ce revers sonne comme un désaveu. Arrivé en tête des élections territoriales en février dernier (45% des suffrages contre 38% à la liste Temaru et 17% à celle de Flosse), il n'avait accédé à la présidence de la Polynésie qu'en avril à la faveur du ralliement de deux élus de Temaru. Sa très fragile majorité (29 élus sur 57) à l'assemblée locale risque d'être mise à mal par le duo Flosse-Temaru qui ne devrait pas manquer de tenter de surfer sur ce succès pour retrouver la direction du pays.
L'UMP a essuyé un autre revers en Guyane. Avec 28,1% des voix, son candidat Léon Bertrand, ancien ministre du Tourisme des gouvernements Raffarin et Villepin, a été battu par deux divers-gauche, Jean-Etienne Antoinette (50,76%) et Georges Patient (45,02%).
(Source : Yahoo! Actualités)
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lundi, 22 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 22 au jeudi 25 septembre: Session du Parlement européen à Bruxelles.
Jeudi 25 septembre: Rencontre organisée, à mon initiative, entre Joseph Daul, président du groupe PPE-DE, membre de la commission agriculture du Parlement européen et une délégation de conseillers régionaux du groupe "Aimer la Picardie" accompagnée de représentants régionaux du monde agricole.
Vendredi 26 septembre: Rencontre avec des associations locales.
Samedi 27 septembre: Célébration du mariage d'un ancien conseiller municipal d'Amiens.
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Résultat des élections sénatoriales
La gauche a enregistré une nette poussée dimanche aux sénatoriales, gagnant au moins vingt trois sièges (19 PS, 3 PRG et 1 PCF supplémentaire), en attendant les résultats pour les deux fois deux sièges de Guyane et de Polynésie. C'est une vraie surprise pour le PS et l'UMP, qui ne tablaient pas sur une telle progression. Cette dynamique ne bouscule cependant pas l'équilibre de la Haute Assemblée, qui reste à droite, mais se trouve rajeunie et féminisée. La majorité a néanmoins contenu cette percée grâce à la surreprésentation des petites communes rurales traditionnellement conservatrices et la création de 12 nouveaux sièges. Tour d'horizon des résultats.
. Les têtes d'affiches. Après un échec aux législatives de 2007, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé vient d'être sévèrement battu (10,6 % des voix) pour devenir représentant des Français de l'étranger . Sur les quatre sièges en lice, l'UMP en emporte trois (les réélus Robert Del Picchia et André Ferrand, et le dissident Christophe Frassa), le PS un (Claudine Lepage). L'ancien ministre de la Défense Charles Millon, malgré le soutien de l'UMP et d'un siège supplémentaire à pourvoir, a échoué dans l' Ain , victime d'une fronde qui a permis à la gauche d'emporter deux sièges (élection de la PS Rachel Mazuir et du DVG Jacques Berthou); l'UMP Sylvie Goy-Chavent en conserve. Le président du MRC Jean-Pierre Chevènement retrouve lui une place de parlementaire en remportant le siège Territoire-de-Belfort .
. Les sièges gagnés par la droite. Dans l' Hérault , l'UMP a profité des divisions de la gauche dans une proportionnelle (le PS Robert Navarro élu, le dissident Robert Tropeano réélu) pour remporter deux sièges (Raymond Couderc et Marie-Thérèse Bruguière) au détriment du RDG Gérard Delfau, battu après trois mandats. Dans le Gard , l'UMP ravit un (Jean-Paul Fournier) des trois sièges qu'occupait le PS (Simon Sutour réélu et Françoise Laurent Perrigot élue). L'UMP gagne un siège en Haute-Garonne (Alain Chatillon); la liste PS n'en a plus que trois (Bertrand Auban réélu, Jean-Jacques Mirassou, la RDG Françoise Laborde), subissant la concurrence d'un liste dissidente qui a permis l'ancien PS Jean-Pierre Plancade d'être réélu. Avec un siège supplémentaire en jeu, l'UMP possède dorénavant trois sénateurs dans l' Eure-et-Loir (Joël Billard et Gérard Cornu réélus, Albéric de Montgolfier élu). Les nouveaux sièges de Saint-Barthélémy et Saint-Martin sont allés aux UMP Michel Magras et Louis-Constant Fleming.
. Les sièges gagnés par la gauche. L'UMP perd un siège et n'en a plus que trois (Jean-Claude Gaudin réélu, Sophie Joissains et Bruno Gilles élus) dans les Bouches-du-Rhône , tandis que la liste socialiste en gagne deux pour un total de cinq (Jean-Noël Guérini réélu, Isabelle Pasquet (PCF), Roland Povinelli, Samia Ghali et Serge Andreoni élus), profitant d'un nouveau siège à pourvoir. En Gironde , le PS gagne le siège supplémentaire en jeu pour trois au total (Philippe Madrelle, Françoise Cartron et Alain Anziani) dans une proportionnelle où l'UMP en conserve trois (Marie-Hélène des Esgaulx, Xavier Pintat et le dissident Gérard César). En Dordogne , le PS obtient une réélection (Bernard Cazeau) et prend son siège à l'UMP Dominique Mortemousque, battu par Claude Berit-Debat. En Corrèze , razia des socialistes (René Teulade et Bernadette Bourzai) qui font perdre deux sièges à la droite. De même en Côte-d'Or , où le numéro 2 du PS François Rebsamen et François Patriat prennent deux sièges à la droite, qui n'en conserve qu'un avec le DVD Alain Houpert ; le sortant Louis de Broissia est battu. Dans le Cantal le RDG Jacques Mezard ravit un siège des deux sièges occupés jusqu'alors par l'UMP (réelection de Pierre Jarlier). Scénario identique dans le Gers , avec la victoire du RDG Raymond Vall et la réélection de l'UMP Aymeri de Montesquiou. Dans l' Aveyron , l'UMP perd ses deux sièges (Jean Puech n'est pas réélu) au profit de la PRG Anne-Marie Escoffier et du PS Alain Fauconnier. En Charente , le MoDem et l'UMP perdent chacun un siège, remportés par les PS Michel Boutant et Nicole Bonnefoy. Dans le Doubs , sur trois sièges, l'UMP n'en conserve qu'un, avec la réélection de Jean-Francois Humbert, face à une double percée des socialistes (Claude Jeannerot et Martial Bourquin). Dans l' Allier , l'UMP ne conserve qu'un seul siège avec la réélection Gérard Dériot; les communistes gagnent un siège (Mireille Schurch). En Ille-et-Villaine , la gauche rafle trois sièges (les PS Edmond Hervé et Jacky Le Menn, et la DVG Virginie Kles) à la droite, qui n'en conserve qu'un (Dominique de Legge). Le PS gagne un siège dans l' Aisne (Yves Daudigny) tandis que l'UMP conserve ses deux sièges (Pierre André réélu, Antoine Lefevre élu). En Ardèche , l'UMP Jacques Genest perd son siège au profit deux PS (Michel Teston réélu, Yves Chastan élu). Dans les très droitières Alpes-Maritimes , le PS grapille un siège (Marc Daunis) et la droite en conserve quatre (les UMP Jean-Pierre Leleux, Colette Giudicelli et Louis Nègre, le DVD René Vestri); le président du groupe RDSE Pierre Lafitte est battu.
. Logiques victoires de droite. L'UMP s'est imposée au premier tour en Charente-Maritime où elle a conservé ses trois sièges avec deux candidats réélus (Claude Belot et Michel Doublet) et un nouveau (Daniel Laurent). Idem dans l' Eure : la droite, qui se présentait unie (UMP-NC), a conservé dès le premier tour les trois sièges à pourvoir (réélection des UMP Joël Bourdin et Ladislas Poniatowski, élection du NC Hervé Maurey). Réélus, le DVD Philippe Adnot et l'UMP Yann Gaillard dans l' Aube , les UMP Rémy Pointereau et François Pillet dans le Cher , les UMP Benoît Huré et Marc Laménie dans les Ardennes , les UMP et le centriste Ambroise Dupont, René Garrec et Jean-Léonce Dupont dans le Calvados et l'UMP Pierre Bernard-Reymond dans les Hautes-Alpes . L'UMP conserve ses deux sièges dans le département de l' Indre avec la réélection de Louis Pinton et l'élection de Jean-François Mayet. Première circonscription à voter, Wallis-et-Futuna a réélu l'UMP Robert Laufoaulu. Et l'UMP conserve son siège dans le Finistère (Philippe Paul élu), tout comme le PS en conserve trois (François Marc réélu avec Maryvonne Blondin et Jean-Luc Fichet).
. Logiques victoires de gauche. Jean-Pierre Bel, unique sénateur PS de l' Ariège et président sortant du groupe socialiste du Sénat, a été réélu avec 76,21 % de votes. Les deux sénateurs socialistes de l' Aude , Roland Courteau et Marcel Rainaud sont réélus avec plus de 76% des suffrages exprimés. Les deux sénateurs PRG sortants de Corse-du-Sud et Haute-Corse , Nicolas Alfonsi et François Vendasi sont également réélus. De même pour le PS Claude Domeizel dans les Alpes-de-Haute-Provence . Dans les Côtes d'Armor , la gauche conserve ses trois sièges, deux pour les PS Yannick Botrel et Jacquelin Chevé et un pour le réélu PCF Gérard Le Cam. En Creuse , réélection et élection des PS André Lejeune et Jean-Jacques Lozach. Dans la Drôme , le PS remporte le siège supplémentaire avec Didier Guillaume et conserve les deux autres avec la réélection de Jean Besson et Bernard Piras.
(Source : Le Point).
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vendredi, 19 septembre 2008
C'est la semaine européenne de la mobilité
Chaque année, du 16 au 22 septembre, toute l’Europe se mobilise pour promouvoir des solutions de transport alternatives. Le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire coordonne cette 7ème édition avec l’ADEME, le GIE Objectif transport public GART/UTP et en partenariat avec la FUBicy, Transports Passion et le Club des villes cyclables.
Objectifs de cette opération
- réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports, en France et en Europe
- influer de manière positive sur les comportements de déplacements, la santé et la qualité de vie des Européens
Publics concernés
Collectivités locales, entreprises exploitant un réseau de transport, entreprises, associations, services publics, établissements scolaires sont encouragés à :
- tester ou adopter de nouvelles mesures en faveur des modes de transports durables
- organiser des manifestations de sensibilisation sur le thème de la mobilité durable
- valoriser des bonnes pratiques en matière de déplacements
Un appel à projets est lancé auprès de tous les acteurs de la mobilité pour favoriser des initiatives locales, faire émerger des projets et créer des événements susceptibles, partout en France, de susciter des changements de comportements.
www.bougezautrement.gouv.fr/
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mercredi, 17 septembre 2008
Hymne à la Joie
Ce vendredi 12 septembre, Amiens était parée aux couleurs de l'Europe. En effet, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, le maire d'Amiens Gilles Demailly et le recteur de l'Académie ont accueilli à l'Hôtel de Ville, en présence des trois députés européens de la circonscription (Anne Ferreira, Vincent Peillon et moi), du Préfet de région et de l'Inspecteur d'Académie, plusieurs centaines d'enfants d'écoles primaires et maternelles de la ville qui ont participé à un concours de dessin sur le thème de l'Europe.
Entourés de leurs instituteurs et de leurs parents, ils ont sagement écouté les (trop longs) discours sur l'Europe avant le traditionnel lâcher de ballons et le goûter.
Cette rencontre m'a montré une nouvelle fois combien la mobilisation des instituteurs est importante car manifestement ces jeunes enfants avaient acquis des connaissances précises sur l'Europe.
Mais j'ai constaté aussi que personne ne connaissait les paroles du très bel hymne européen joué par des jeunes du Conservatoire National de Région.
Alors j'ai proposé que, dans les écoles maternelles et primaires, on apprenne les paroles de "l'hymne à la joie". Les enfants étaient d'accord.
Et vous, les connaissez-vous?
Je vous laisse vérifier!
L'hymne à la joie est l'hymne européen.
Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven
Le Conseil de Ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.
L'introduction instrumentale de ce mouvement a été ensuite adopté en 1985 comme hymne officiel par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à Herbert von Karajan qui en réalisa trois arrangements : un pour piano, un autre pour instruments à vent et un troisième pour orchestre symphonique.
Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.
Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure
Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !
Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.
Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!
Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.
Texte Allemand
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.
Froh,
wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.
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lundi, 15 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 15 septembre: Participation au colloque organisé à Reims par Jean-Marie Beaupuy sur le thème "vers une nouvelle gouvernance des territoires"
Mardi 16 septembre: Rencontre avec des salariés d'une entreprise amiénoise.
Participation à la réunion organisée par Olivier jardé avec Jean-François Mattéï, président de la Croix-Rouge française.
Mercredi 17 septembre: Réunion à Paris sur le thème de l'Europe.
Jeudi 18 septembre: participation au colloque "l'Europe des centres" organisé à Epaignes (Eure).
Vendredi 19 septembre: vernissage de l'exposition de photographies de Eric Lorenz à ma permanence.
Spectacle "le souffle de la terre" à Ailly sur Noye.
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samedi, 13 septembre 2008
La détermination sans faille du sous-préfet handicapé (article paru dans Le Figaro)
Premier tétraplégique à avoir intégré Sciences Po, Jean-Christophe Parisot veut voir des handicapés au sommet de l'État.
Il fait sienne la devise de Gambetta : «L'avenir n'est interdit à personne.» À 41 ans, Jean-Christophe Parisot, tétraplégique et myopathe, vient de voir cet «avenir» improbable réalisé. Depuis le 1er septembre, il est le premier sous-préfet en fauteuil roulant. Nommé secrétaire général de la préfecture du Lot, il a pris ses fonctions à Cahors en début de semaine, près d'un an après avoir été reçu par Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée. Une nomination symbolique dans un pays où les handicapés semblent tenus à distance des hautes fonctions.
Loin de refuser le symbole même s'il est «préfet avant d'être handicapé» , Jean-Christophe Parisot espère le mettre à profit. «Il faut prendre l'habitude de voir un handicapé dans un uniforme brodé de feuilles de chêne. Cette image doit devenir banale», plaide-t-il. Comme un fait exprès, c'est la ville natale de Gambetta qui abrite désormais sa carrière. Mais si le célèbre orateur de la gauche républicaine a pu l'inspirer, c'est dans la sphère familiale que Jean-Christophe Parisot se trouve un héros. «J'ai une admiration absolue pour mon grand-père, résistant, déporté et mort au camp de Neuengamme. J'ai hérité de son prénom, Jean. Pour moi, il est un modèle de don à l'autre, de sens du sacrifice pour la France», confie d'une voix grave le haut fonctionnaire. Un modèle assez puissant pour lui donner envie de bousculer le destin.
Candidat aux élections présidentielles
Après une enfance en région parisienne, entourée de deux sœurs, atteintes comme lui d'une forme rare de myopathie, Jean-Christophe Parisot devient le premier étudiant handicapé reçu à Sciences Po. Suivent plusieurs années d'études pénibles. Bloqué par l'étroitesse des portes à l'entrée des amphithéâtres, il est contraint de suivre ses cours depuis le couloir. «Le jour où j'ai eu mon diplôme, j'ai promis de ne pas m'en servir que pour moi-même», commente le sous-préfet. Faire progresser l'intégration des personnes handicapées devient son leitmotiv.
Jeune diplômé, c'est grâce à sa plume que Jean-Christophe Parisot s'est fait repérer. Gilles de Robien, alors maire d'Amiens, s'enthousiasme pour son essai Les Damnés de l'Élysée et lui donne son premier emploi. Pendant une dizaine d'années, il ne lui écrira pas moins de 6 000 discours. Administrateur territorial, conseiller technique, docteur en sciences politiques… Jean-Christophe Parisot est monté en puissance jusqu'à prendre le poste de délégué ministériel chargé de l'emploi et de l'intégration des personnes handicapées en 2007. Pour Valérie Pécresse, qui a travaillé sur ce dossier avec lui, «de telles personnalités sont de nature à changer les choses». Rien ne semble en effet arrêter cet homme qui s'est déclaré candidat aux élections présidentielles de 2002 et de 2007 sous l'étiquette du collectif des démocrates handicapés, dont il est cofondateur.
Sa détermination inaltérable qui a peut-être ses sources dans la foi profonde que lui ont transmise ses parents. «Habitué à ouvrir des brèches» et à ne rien vivre à moitié, Jean-Christophe Parisot est aussi devenu à 35 ans le plus jeune diacre permanent de France, ordonné pour le diocèse d'Amiens. «La foi est un compagnon de route qui ne m'abandonne jamais», dit-il. Elle ne jouera aucun rôle dans ses nouvelles fonctions, promet-il également.
Depuis la trachéotomie qu'il a subie en 2005, Jean-Christophe Parisot dit savourer chaque seconde. Pour lui, toutes sont précieuses. Pour faire progresser ses convictions, pour profiter de sa femme, rencontrée sur les bancs du lycée, et de ses enfants, trois garçons et une fille âgés de 8 à 17 ans. «Une famille rayonnante», selon son amie Brigitte Fourré, députée européenne (Nouveau Centre) . Derrière cette endurance sans faille, les proches de Jean-Christophe Parisot entrevoient aussi des douleurs voilées. «En apparence, rien ne laisse deviner la violence de ses combats intérieurs et les souffrances qu'il endure. Et il ne faut pas oublier que sa vie demande une organisation de tous les instants», raconte Brigitte Fourré.
D'autres informations et d'autres articles en tapant "Jean-Christophe Parisot" sur Google actualités.
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vendredi, 12 septembre 2008
Communiqué de presse du mercredi 10 septembre
La députée européenne Brigitte Fouré s’apprête à publier un livre
La députée européenne Brigitte Fouré a annoncé ce matin sur son blog (1) qu’elle publiera un livre intitulé « Une femme au cœur de la Cité » dans les prochaines semaines.
« Ce livre m’a permis de mener une introspection sur mon parcours et a été l’occasion d’un ressourcement qui vont nourrir mon action politique à venir en assurant sa cohérence », note la conseillère municipale d’Amiens.
Entrée dans la vie politique en 1983 sur la liste de Jean-Claude Broutin aux élections municipales, Brigitte Fouré a été élue conseillère régionale en 1986 puis adjointe au maire d’Amiens en 1989.
Lorsque Gilles de Robien entre au Gouvernement en 2002, elle devient Maire d’Amiens jusqu’en 2007. Depuis le 10 janvier 2008, Brigitte Fouré est députée au Parlement européen.
La sortie de l’ouvrage « Une femme au cœur de la Cité », qui paraîtra chez Martelle Editions, est prévue pour le 5 novembre prochain.
Les journalistes sont chaleureusement invités à une conférence de presse le vendredi 10 octobre à 11 heures à la permanence européenne de Brigitte Fouré* au cours de laquelle un argumentaire sur l’ouvrage leur sera remis en avant-première afin qu’ils en publient les « bonnes feuilles ».
Cette conférence de presse sera suivie d’un cocktail déjeunatoire.
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
06 75 16 46 87
(1) : http://brigittefoure.hautetfort.com/archive/2008/09/08/kio.html
(2) Permanence : 10, rue Jean-Calvin à Amiens (près de l’église Saint-Jacques).
08:00 Publié dans Mon livre "Une femme au coeur de la Cité" | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 septembre 2008
Reportage diffusé sur ETV, télévision publique estonienne
La télévision publique estonienne ETV m'a interviewé la semaine dernière au Parlement européen de Bruxelles à propos des difficultés rencontrées actuellement par le site de Strasbourg.
Je vous laisse le soin de regarder cette vidéo en cliquant sur le lien suivant : http://uudised.err.ee/index.php?06135199
(Reportage diffusé le samedi 7 septembre).
12:03 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
Rendre les routes de l'Union européenne plus sûres
(Communiqué de presse de Brigitte Fouré, pour le groupe PPE-DE au Parlement européen, le mercredi 10 septembre 2008).
La commission des transports et du tourisme du Parlement européen a, par un vote à l'unanimité, approuvé aujourd'hui le rapport Ayala Sender visant à faciliter l'application transfrontière de la législation dans le domaine de la sécurité routière.
Brigitte Fouré, MdPE, rapporteur fictif du Groupe du PPE-DE sur ce dossier, salue cette avancée considérable pour la sécurité routière en Europe.
"Les principales infractions routières, telles que l'excès de vitesse, le non-port de la ceinture, le franchissement d'un feu rouge et la conduite sous l'influence de l'alcool, font l'objet de sanctions dans l'ensemble des Etats membres. Mais ces sanctions s'appliquent rarement aux automobilistes dont le véhicule est immatriculé dans un Etat membre différent de celui où ils ont commis l'infraction", a expliqué Brigitte Fouré. "C'est à cette impunité de fait que nous cherchons à remédier par ce projet de directive ", a-t-elle déclaré.
"La directive prévoit la mise en place d'un réseau électronique d'échange d'informations entre les Etats membres, ce qui constitue une avancée majeure. Par cette mesure, nous allons renforcer le caractère dissuasif de nos règles de sécurité routière sur l'ensemble du territoire communautaire. La directive améliorera donc considérablement la sécurité de nos concitoyens sur les routes de l'Union européenne", a ajouté la députée.
Et Brigitte Fouré de conclure: "La balle est désormais dans le camp des Etats-membres. Mais je suis confiante sur la possibilité d'obtenir un accord en première lecture. La Présidence française est en effet très active sur ce dossier qui rendra les routes européennes moins dangereuses".
Pour toute information:
Brigitte Fouré, MdPE, Tél.: +32-2-2845876
Service de presse du Groupe du PPE-DE, Marion Jeanne, Tél.: +32-479-840293
Site internet de Brigitte Fouré
Notes aux Editeurs:
Avec 288 Membres, le Groupe du PPE-DE est de loin le Groupe politique le plus important du Parlement européen, et le seul qui rassemble des Députés européens issus des 27 pays membres de l'Union européenne.
08:15 Publié dans Commission Transports et Tourisme (PE) | Lien permanent | Commentaires (0)
Exposition sur la tragédie du 11 septembre au Mémorial de Caen
Musée dans le ciel
En quelques minutes le 11 septembre 2001, Cantor Fitzgerald devient une des firmes américaines les plus marquées par l'attaque terroriste. Les bureaux de la société étaient situés au 101e, 102e, 103e, 104e, et 105e étages de la tour Nord frappée au niveau du 80e étage. Un peu plus de 1 000 personnes travaillent pour Cantor à New York. Quelques jours après le bilan est terrible : la société spécialisée dans les bons du trésor américain a perdu 658 collaborateurs. Tous les employés présents dans les bureaux le 11 septembre. Howard Lutnick, PDG, de Cantor fait partie des survivants parce qu'il accompagnait son fils à l'école. En revanche, son frère figure sur la liste des victimes.
Au 105e étage de la tour étaient présentées des centaines d'oeuvres de la collection de B. Gerald Cantor. Un étage qui avait été baptisé « Le Musée dans le ciel ». Les morceaux du bronze présentés au Mémorial sont tout ce qui reste de cette fabuleuse collection. Cette sculpture brisée en dit beaucoup plus qu'un long discours sur la violence des attentats. La marque orange sur le ventre est le signe posé par le FBI et la police New York lors des fouilles dans les gravats du World Trade. Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial décrit « des objets comparables à ceux des champs de bataille, tordus, brûlés, éclatés ». Il poursuit : « Au fond ce ne sont que les débris des tours de bureaux modernes dans lesquels nous aurions pu les uns les autres nous trouver le matin du 11 septembre 2001 ». Le bronze de Rodin était déjà un morceau de l'histoire présent dans une tour moderne. Avec les attentats, la sculpture entrait une deuxième fois dans l'Histoire.
Exposition 11 septembre, au Mémorial de Caen jusqu'au 31 décembre, ouverte tous les jours. Entrée : 5 €. Tél. 02 31 06 0 644.
Le catalogue de l'exposition est sorti aux éditions Ouest-France, « Le 11 septembre 2001, un événement planétaire », 95 p, 12 €.
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
Record battu pour le Téléthon américain grâce à Jerry Lewis!
Depuis 43 ans, l'acteur Jerry Lewis, 82 ans, anime durant 22 heures, malgré de graves ennuis de santé, sur une chaîne de télévision américaine, le Téléthon qu'il a lui-même institué en 1966 pour lever des fonds au profit du combat contre la dystrophie musculaire, la myopathie et les maladies orphelines.
Cette année tous les records ont été pulvérisés, l'émission récoltant 65 millions de dollars, somme qui sera affectée à la recherche.
07:45 Publié dans Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 10 septembre 2008
Relire ma vie publique par l'écriture
La vie politique est très souvent mouvementée. Elle entraîne vers un tourbillon dans lequel une réunion pousse un rendez-vous qui lui-même succède à une inauguration, un vernissage d'exposition ou encore une conférence de presse.
Dans cette agitation perpétuelle, on peut en venir à oublier un maillon essentiel de ce qui fait la politique : la prospective, la préparation de l'avenir, la réflexion.
Depuis un peu plus d'un an, grâce à ce blog, j'ai pris le temps d'écrire régulièrement pour dire ici les actions que je menais ou encore exposer les sujets qui me tenaient à coeur.
A l'origine, mon objectif consistait à poursuivre et développer l'échange avec les Amiénois et les Picards commencé depuis longtemps sur le terrain.
Mais deux de mes amis ont réussi à me convaincre que, pour parvenir à ce but, il fallait, au-delà de ce blog, rencontrer et expliquer mon parcours politique. C'est ainsi qu'est né un projet de livre* qui va voir le jour dans quelques semaines.
Se poser pour relire sa vie publique et s'assurer de son unité constitue un exercice difficile, périlleux, douloureux parfois mais sans aucun doute, utile.
Dans le monde dans lequel nous vivons, réservé voire critique à l'égard de la vie politique, je souhaite que cet ouvrage fasse découvrir ou redécouvrir combien la fonction d'élu, au service des habitants qu'il représente, est belle et noble, au-delà des inévitables difficultés ou ingratitudes.
Ce livre m'a permis de mener une introspection sur mon parcours et a été l'occasion d'un ressourcement qui vont nourrir mon action politique à venir en assurant sa cohérence.
Et, qui sait? Peut-être fera-t-il naître des vocations auprès de jeunes prêts à s'investir et à s'impliquer au service des autres dans la "res publica"!
*Une femme au coeur de la Cité, à paraître pour le 5 novembre chez Martelle Editions.
(Préface de Jean-Louis Bourlanges, Postface de Jean-Christophe Parisot).
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mardi, 09 septembre 2008
Discours d'Hervé Morin aux universités d'été des Jeunes Centristes
(Seul le prononcé fait foi)
Mes Chers amis,
Avec les parlementaires du groupe, avec André SANTINI, avec Jean-Christophe LAGARDE, je voudrais tout d’abord dire merci à deux ou trois personnes. Je voudrais dire merci à Jean-Pierre COLIN, président de la fédération du Var. Je voudrais dire merci à Mireille BENEDETTI, avec sa conviction, son enthousiasme extraordinaires, nous sommes en train de faire de belles choses dans les Bouches du Rhône ; puisque progressivement nous sommes en train d’élargir la famille, Robert ASSANTE, maire du 11ème et 12ème arrondissement de Marseille et Conseiller général vient de nous rejoindre, Robert est là au premier rang.
Et puis je voudrais surtout dire merci à Damien ABAD, et merci aux jeunes. Pour ceux qui étaient au Congrès fondateur de Nîmes en mai dernier, ils se souviennent des mots que j’avais eu pour Damien : je pense, Damien, que si les petits cochons ne te mangent pas, a priori la destinée des présidents des jeunes centristes devrait te permettre, un jour comme Jean-Christophe avant toi, de gravir les échelons de la vie politique française. Parce que tu as du courage, parce que tu es intelligent, et surtout parce que tu as une force et une détermination extraordinaires : Bravo Damien !
Alors c’est vrai, Mireille, ces 15 derniers jours ont été rudes, ils ont été rudes mais je suis vraiment heureux d’être là parmi vous aujourd’hui. Etre parmi vous pour cette première Université d’été, d’un parti qui n’a même pas un an d’existence. Un parti qui a 10 mois d’existence, puisque les statuts de ce parti ont été rédigés en septembre dernier et qu’ils ont été adoptés en novembre. Et bien moins d’un an après la création de notre parti politique, que les jeunes aient organisé l’Université d’été de notre parti, et que vous ayez réunis 400 personnes, où chacun est venu par ses propres moyens en finançant son déplacement ; c’est la preuve mes chers amis, que notre formation politique en l’espace de dix mois, a beaucoup avancée.
Que de chemin parcouru depuis dix mois !
Un groupe parlementaire autonome à l’Assemblée nationale.
Un congrès fondateur à Nîmes où nous avons réussi à mobiliser pendant deux jours plus de 2 000 militants dans le hall des expositions de Nîmes.
Près de 8000 adhérents, c'est-à-dire plus du tiers de ce que représentait le fichier de l’UDF à la veille de l’élection présidentielle, nous étions 21000 adhérents à jour de cotisation.
Des élus sans cesse plus nombreux à chaque élection. Je vous invite à lire dans une des dernières revues de sciences politiques, une analyse de Pierre MARTIN, indiquant que nous avions fait plus d’élus aux dernières élections municipales et cantonales que le Modem, et que nous avions été en nombre d’élus la troisième force politique du pays.
Et mon cher Damien, au-delà des fédérations de plus en plus nombreuses, de plus en plus constituées, nous avons un mouvement national des Jeunes centristes, dont certains sont ici devant nous, ce mouvement compte aujourd’hui 1000 jeunes. 1000 jeunes qui sont aujourd’hui la pépinière de demain.
Alors, mon cher Damien tu nous dis aujourd’hui : « il nous faut des places », Je ne suis pas contre ! Mais il n’y a pas de droit en la matière, il y a une exigence, celle de vous faire une place en fonction du travail accompli, en fonction de l’effort que vous accomplirez pour participer à la vie politique locale. Parce que quand on est jeune, pour avoir été Conseiller général à 29 ans, on a un atout formidable, c’est que celles et ceux qui sont plus âgés que vous, vous regardent non pas avec un regard de défiance, mais avec un regard extrêmement bienveillant. Ils disent : « voilà des jeunes qui veulent s’investir dans la vie politique », et cela vous procure un atout absolument extraordinaire. Et si vous savez mettre en œuvre cet atout, nous vous ferons la place que vous méritez aux élections européennes, et à coup sûr aux élections régionales dans moins de 18 mois. Investissez vous, prenez vos responsabilités, et je vous garantis que vous aurez la place qui doit être la vôtre.
C’est à vous, la jeunesse d’un parti jeune, que je m’adresse aujourd’hui.
Je compte sur votre enthousiasme,
Je compte sur votre dynamisme,
Je compte sur votre talent,
Je compte sur vos idées,
Je compte sur votre diversité,
Vous l’aurez compris, je compte sur vous pour porter haut et fort nos idéaux et nos combats.
Je compte sur vous pour que nos valeurs et nos convictions irriguent le débat public.
Je compte sur vous pour lancer des idées nouvelles, pour être à l’avant-garde, pour faire avancer la France, pour redonner du souffle à l’Europe.
Je compte sur vous pour inspirer l’évolution du monde et pour être la force d’imagination de notre parti.
Nous comptons sur vous, les Jeunes centristes, sur toi Damien, pour lancer des idées nouvelles, pour vous engager pour que notre parti ait dans les années à venir, la place qui est la sienne, et je pense aux élections présidentielle et législative
Car après la fondation de nos structures, nous voici désormais pleinement mobilisés dans l’élaboration de notre projet politique, dans l’écriture du contrat que nous voulons proposer aux Français.
Notre projet politique, nous devons le penser dans un esprit d’ouverture et de rassemblement de la famille centriste. Sans exclusive. Il nous faut travailler aussi bien avec les réformateurs de l’UMP – dont je rappelle que beaucoup sont d’anciens membres de l’UDF et du centre, du CDS pour Yves BUR, du PR pour Hervé NOVELLI, des Adhérents Directs pour Louis GISCARD d’ESTAING – qu’avec le parti radical de Jean-Louis BOORLO, mais aussi avec Jean-Marie BOCKEL, et avec les anciens centristes réunis autour de Pierre MEHAIGNERIE. Nous devons faire le chemin inverse de celui qui a conduit à la mort de l’UDF, c'est-à-dire par le dialogue refaire le chemin de la reconstruction de notre famille politique, celle qu’était l’UDF.
Notre projet politique, nous devons l’imaginer avec tous ceux avec qui nous partageons les mêmes valeurs et la même volonté d’agir.
C’est dans cet esprit que nous avons installé nos premiers groupes de travail :
L’un sur l’économie autour de Christian SAINT-ETIENNE, et nous aurons un Conseil national dès novembre pour évoquer ensemble les grandes orientations de la politique économique que nous voulons défendre. Une politique économique qui doit assurer le juste équilibre entre liberté d’entreprise, liberté économique, esprit de justice et d’équité.
L’autre sur l’Europe, autour de Brigitte FOURE, dans la perspective de rénover le projet européen qui est au fond de nos cœurs. Et nous lançons avec Jean-Pierre RAFFARIN et Hervé NOVELLI, les Séminaires des Centres. Le premier aura lieu le 18 septembre prochain, à Epaignes, sur l’Europe. Les séminaires des centres ne sont font pas avec nous mais autour de nous.
Ce premier séminaire des centres sur l’Europe sera ouvert par le père fondateur de l’UDF, Valéry GISCARD D’ESTAING, lui qui a su construire ce parti du centre et du centre droit. Lui qui avait eu l’intuition géniale que les centres éclatés devaient se réunir pour permettre au centre de peser face au parti conservateur de l’époque, le RPR.
Si nous avons choisi de consacrer ce premier séminaire à l’Europe, c’est parce que l’Europe est un sujet qui nous réunit depuis toujours, nous les centristes. L’Europe est partie prenante de notre identité politique. Nous les centristes, nous ne sommes pas seulement des Européens de raison ; nous sommes avant tout des Européens passionnés et c’est cette passion là qui nous permettra de nous rassembler.
Des Séminaires des centres, nous en aurons régulièrement, tout au long de l’année. J’ai d’ores et déjà confié à Valérie LETARD la préparation du 2e séminaire que nous tiendrons avant la fin de l’année sur le thème essentiel de l’avenir des solidarités, pour et poser aussi la question de l’humanisme.
Aujourd’hui, nous sommes ainsi en ordre de marche et résolument tournés vers l’action.
Parce que l’action, c’est le mandat que nous ont confié les Français en 2007 pour prendre toute notre part aux réformes nombreuses, courageuses et nécessaires dont le pays a besoin.
Oui, 2007, ce moment où le Nouveau Centre a vu le jour, renonçant à une opposition confortable mais inutile.
Car aux commentaires, nous préférons l’action.
Car à l’imprécation, nous préférons la responsabilité.
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de remettre la France en mouvement.
Il s’agit de rattraper notre retard dans la compétition mondiale.
Il s’agit de mieux préparer l’avenir et faisant enfin les réformes structurelles que les gouvernements successifs ont toujours remis à demain.
Car à force de remettre à demain les réformes, les indicateurs de la maison France se sont installés dans le rouge depuis des années et des années.
Je pense à notre déficit budgétaire structurel : songez qu’il faut remonter à 1980 – il y a 28 ans – pour retrouver un budget en équilibre. C’était sous Raymond BARRE… 40 milliards d’euros, c’est devenu notre déficit de croisière. Et 28 ans de déficits cumulés, c’est aujourd’hui 1 300 milliards de dette, qu’il nous faut bien rembourser. Votre impôt sur le revenu suffit à peine à rembourser les seuls intérêts de la dette.
Je pense à notre déficit commercial. Et ce n’est pas l’euro, le coupable ! Avec la même monnaie, nos voisins allemands s’en sortent bien mieux que nous !
Je pense au faible taux d’emploi des jeunes, sensiblement inférieur à celui de nos principaux partenaires européens. De dix points inférieurs en moyenne à nos partenaires européens.
Je pense au trop faible nombre de brevets déposés par nos entreprises. On dépose en France deux fois moins de brevets qu’en Allemagne. Pourquoi ?
Je pense enfin à la difficulté qu’ont nos universités à apparaître dans les grands classements internationaux.
Dès lors, comment ne pas s’engager franchement dans la voie des réformes ? Et nous voulons être le parti de la réforme et de la modernité.
Puis-je rappeler l’ensemble des réformes que nous avons menées dans la majorité présidentielle depuis plus d’un an.
60 projets de loi qui ont été adoptés par Parlement depuis le début de la législature.
L’alignement des régimes spéciaux de retraites sur les autres régimes de retraite : c’était justice que de le faire !
Le service minimum dans les transports : on en parlait depuis 20 ans.
Tout comme l’autonomie des universités que personne n’osait faire !
Et nous avons aussi ouvert le chantier des grandes réformes sociales : le dialogue social, le contrat de travail, la représentativité syndicale et bien sûr, les 35 heures. Voilà 10 ans que nous étions tétanisés sur cette question. Nous avons tenu nos promesses ! Nous avons fait ce que nous avions dit pendant la campagne présidentielle.
La modernisation de l’Etat est notre priorité quotidienne.
La fusion ANPE / Unedic, c’est fait !
La réforme des impôts et de la compatibilité publique, c’est fait !
La fusion DDE-DDA, c’est encore nous !
Et je n’ose parler de la réforme profonde du ministère de la défense dont nous avions absolument besoin pour moderniser notre outil de défense.
Ces réformes, nous les avons voulues. Ces réformes nous les avons portées avec nos différences. Mais ces réformes nous les avons faites.
Ce sont ces réformes structurelles internes qui nous permettront d’avoir à terme un niveau de croissance au moins égal à ceux de nos voisins européens. Depuis 1995 la France connaît en moyenne un point de croissance de moins que nos voisins européens. Parce que nous aurons fait ces réformes structurelles, lorsque la croissance mondiale reviendra, la France sera en mesure d’engranger les bénéfices de ces réformes structurelles.
Voilà pourquoi, à travers toutes ces réformes, j’ai le sentiment que le pari que nous avons fait en 2007, entre les deux tours de l’élection présidentielle, était le bon.
Nous avons refusé d’être dans l’incantation ; nous avons choisi d’être dans l’action.
Nous avons refusé d’être dans l’abstention ; nous avons choisi d’être ceux qui participent à la réforme.
Et s’il y a bien une réforme qui justifie notre choix, c’est la réforme institutionnelle.
Car cette réforme c’était la notre, c’était celle de l’UDF ! Des droits nouveaux pour les citoyens, comme le droit d’initiative populaire que nous avons fait inscrire dans la Constitution, l’impartialité de l’Etat notamment pour éviter que certaines nominations relèvent du copinage politique, le rééquilibrage du pouvoir au bénéfice du Parlement. Cela fait des années que nous voulions cette réforme. Aujourd’hui, nous l’avons !
Dès le 22 septembre prochain se tiendra un débat à l’Assemblée nationale puis au Sénat, suivi d’un vote. Ce débat et ce vote porteront sur l’engagement de nos forces en Afghanistan. Et bien, ce n’est rien d’autre que l’application du nouvel article 35 de la Constitution.
Quoi de plus naturel que de permettre au Parlement de se prononcer régulièrement sur l’envoi de nos soldats dans le cadre d’opérations extérieures ?
Mes Chers amis,
Les réformes sont engagées mais, c’est vrai, les Français restent inquiets. Ils s’interrogent. Beaucoup d’entre eux redoutent les lendemains.
Je sais bien que les motifs de préoccupation ne manquent pas.
Je sais bien que la question du pouvoir d’achat est réelle. Elle est légitime. Les Français ont raison de nous interpeller sur ce point. Nous devons leur répondre.
De même, sur le plan international, incontestablement, la situation est compliquée. Nous devons contenir la prolifération nucléaire, nous devons combattre le terrorisme qui est une menace permanente, nous devons faire face à de nouvelles crises. Les affrontements de cet été entre la Russie et la Géorgie sont venus nous rappeler brutalement qu’à nos portes, les risques de crises n’ont pas totalement disparu.
Mais si les Français sont inquiets, c’est aussi parce que la mondialisation brouille les repères sur lesquels notre société s’est construite depuis un demi-siècle. Elle bouscule nos habitudes et nos certitudes. Elle bouleverse l’ordre du monde en faisant la part belle aux puissances émergentes.
Oui, mes chers amis, le monde change. Il change vite, de plus en plus vite. Et c’est une donnée sur laquelle nous n’avons pas de prise.
Mais la mondialisation, nous y participons. Nous pouvons l’infléchir. Nous pouvons l’inspirer.
Notre projet, c’est la liberté, et pas seulement la liberté économique.
Il est faux de dire que la mondialisation condamne le modèle français. Elle en révèle les faiblesses, ce qui est différent, et elle nous contraint à les corriger.
Elle nous pousse à rechercher les nouveaux gisements de la croissance économique.
Elle nous conduit à réhabiliter le travail, que nous avons découragé à coups de 35 heures et de charges excessives.
C’est pour cette raison que le Revenu de Solidarité Active (RSA) représente une opportunité sans précédent pour sortir de ce cercle vicieux que nous avons tant dénoncé lors de toutes nos campagnes électorales.
Je veux rendre hommage à l’action menée par Martin HIRSCH. Voici en effet une réforme majeure, que je soutiens sans réserve.
Nous qui nous sommes tant battus pour le « i » de RMI,
Nous qui nous sommes tant élevés contre les trappes à pauvreté,
Nous aurons enfin, avec le RSA, un dispositif adapté à la reprise d’activité et une réelle incitation financière au travail.
C’est vrai, mon cher Jean-Christophe, que le financement de cette mesure suscite des interrogations, au sein même de la majorité. C’est le rôle même du débat parlementaire que de répondre à cette interrogation. Si on renforce les droits du Parlement, ce n’est tout de même pas pour considérer que le projet du gouvernement n’est pas amendable C’est au contraire pour considérer que le Parlement doit jouer tout son rôle. Et d’ailleurs, le Parlement n’a-t-il pas d’abord été créé pour voter l’impôt ?
Fallait-il pour autant créer une nouvelle taxe ?
Selon nous – et nous en avons parlé lors de notre dernier comité exécutif – des solutions alternatives méritent d’être étudiées. C’est pour cela que je mets dans le débat, au sein de notre parti, une alternative : soit le plafonnement de niches fiscales, soit la limitation des exonération de charges sociales liées aux 35 heures, pour toute une série de grands groupes dont aucune des décisions d’investissement ne correspond à la problématique de l’exonération de charges sociales ?
Faut-il pour autant prévoir une première exception au bouclier fiscal ?
Dans le contexte de concurrence dans lequel nous nous trouvons, on ne peut pas tenir un double discours : d’une part affirmer qu’un niveau de fiscalité excessif décourage l’investissement, provoque les délocalisations et empêche la création d’activité ; et d’autre part, déroger à la règle du bouclier fiscal un an seulement après sa création. Ceci porterait un coup très dur au pacte de confiance que nous avons conclu avec les contribuables. Il faut au contraire veiller à maintenir ce lien de confiance que nous tentons de créer entre le contribuable et le pouvoir politique.
Je crois ainsi, après ce que je viens de vous dire, qu’il est possible de ne pas toucher au bouclier fiscal tout en mettant en place une mesure dont le financement serait tout à fait équitable. Et c’est un objectif que nous nous sommes fixé.
Mes Chers amis, libérer la croissance, porter la liberté, mais aussi faire en sorte que nous ayons une société plus solidaire, déployée dans toutes ses dimensions : générationnelle, territoriale, culturelle, technologique.
Pour cela, nous avons aussi besoin d’inventer de nouvelles formes de solidarités. Je suis convaincu que nous avons un immense chantier à ouvrir : celui des solidarités intermédiaires. A côté des grands systèmes de solidarité, il existe un grand nombre de solidarités collectives capables de répondre aux préoccupations et aux problématiques de nos compatriotes. Il faut développer ces solidarités intermédiaires. Je pense au mutualisme, au secteur coopératif, aux branches professionnelles, aux fondations, au syndicalisme, au monde associatif, Je souhaite que nous fassions des propositions qui permettent de sortir du « tout distribution » ou des systèmes qui mettent en cause un certain nombre de principes auxquels nous croyons.
Le libéralisme ne doit pas seulement être économique. Il est aussi politique.
Comment vous parler de liberté sans vous faire part de ma réflexion sur « Edvige », ce fameux fichier qui fait tant couler d’encre ces derniers jours.
De quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agit d’un nouveau fichier de renseignements qui est la conséquence directe de la fusion des renseignements généraux (les RG) avec la DST. Cette fusion a donné naissance à une nouvelle direction du ministère de l’Intérieur: la direction centrale du renseignement intérieur.
« Edvige » c’est donc le fichier dont disposera l’Etat pour centraliser des informations sur les personnes susceptibles de porter atteinte à l’ordre public.
« Edvige » suscite la colère de nombreuses associations et partis politiques de gauche dont le parti socialiste. Mais je veux rappeler un moment de vérité et d’histoire. Car ce fichier n’est en réalité que la reprise de deux décrets datant de 1991, quand Edith CRESSON était Premier ministre.
Je veux rappeler que nous avons évidemment besoin de fichiers pour assurer la sécurité de nos compatriotes. On sait leur utilité pour lutter contre la délinquance et la criminalité sexuelle. Mais en l’espèce, les informations qui seront collectées, si je me réfère à la lecture du décret du 1er juillet 2008, sont elles toujours bien nécessaires ? Je voudrais poser un certain nombre de questions : est-il utile, pour assurer la sécurité de nos compatriotes, de centraliser les informations relatives aux personnes physiques ayant seulement « sollicité » un mandat politique ou syndical ? Est-il utile que l’on y intègre les coordonnées téléphoniques ? Est-il nécessaire d’y intégrer des éléments relatifs à l’immatriculation des véhicules de personnes ayant exercé des mandats ? Est-il utile d’intégrer des informations d’ordre fiscal et patrimonial ? Est-ce bien nécessaire de ficher les personnes jouant selon les termes même du décret, « un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif »?
N’y a-t-il pas là un curieux mélange des genres ? Voilà en tout état de cause un sujet qui nous interpelle tous. Dans une société où les nouvelles technologies sont partout, la question des nouvelles libertés est fondamentale. Ces libertés, qu’elles soient individuelles ou collectives, il faut définir le cadre juridique et politique de leur expression. Car si Internet est un formidable espace de liberté, c’est aussi une menace permanente sur nos propres libertés individuelles, et sur notre droit à la protection de la vie privée.
Voilà des sujets majeurs sur lesquels nous devons travailler. Je souhaite que sur la question de l’émergence et de la protection des nouvelles libertés individuelles, collectives, politiques, nous soyons fer de lance au sein de la majorité. Pour ma part, je ferai des propositions au début de l’année prochaine sur ces sujets car, me semble-t-il la France a trop longtemps oublié la question de la liberté.
Mes chers amis, la France est le pays de la liberté et l’humanisme. Mais la France est aussi un pays qui doit assumer les responsabilités d’une grande puissance.
Car la France n’est pas un pays comme les autres.
Nous sommes membre permanent du Conseil de sécurité.
Nous sommes membre fondateur de l’Union européenne.
Nous sommes une des 4 ou 5 grandes puissances militaires du monde et nous disposons de l’arme nucléaire.
Nous sommes la 5e puissance économique de la planète, en dépit de nos difficultés.
Tout ceci nous confère une place éminente dans le monde. Tout ceci nous donne une influence majeure. Une singularité qui nous confère des devoirs.
Le premier des devoirs, c’est d’œuvrer activement pour la sécurité et pour la stabilité du monde. C’est tout le sens de notre engagement en Afghanistan.
Dois-je rappeler que c’est Lionel JOSPIN et Jacques CHIRAC, qui dans un élan d’unité nationale si rare dans notre pays, ont décidé, d’un commun accord en 2001, l’envoi de nos troupes en Afghanistan ?
Dois-je rappeler que la communauté internationale intervient dans le cadre d’un mandat des Nations Unies, renouvelé chaque année ?
Dois-je rappeler que 39 pays sont aujourd’hui présents en Afghanistan et parmi eux, 25 des 27 Etats membres de l’Union européenne ?
Dois-je rappeler la terreur pratiquée par le régime taliban et la négation des droits de l’homme et de la femme, avant l’arrivée de la communauté internationale ?
Dois-je rappeler, même si cela n’apparaît pas encore suffisamment, les progrès accomplis depuis 7 ans ? Nous construisons des routes :( 4 000 kilomètres contre 50 en 2001), des écoles ( 6 millions d’enfants scolarisés alors que les jeunes filles n’étaient pas scolarisées en 2001) et des hôpitaux (80 % des Afghans ont aujourd’hui accès au système de santé contre 10 % en 2001) et nous formons l’armée afghane (50 000 hommes aujourd’hui et près de 80 000 hommes à la fin de l’année). Cette mission que nous effectuons, même si elle est à 7000 kilomètres de nos frontières, c’est une mission que nous effectuons par la sécurité de nos propres concitoyens. Car l’Afghanistan en 2001, c’était le foyer du terrorisme international.
Oui, le 18 août, dix de nos soldats ont payé du sacrifice ultime de leur vie dans l’accomplissement de leur devoir. Ils sont morts en combattant contre le terrorisme et pour notre liberté. Je veux, avec vous, ici à nouveau leur rendre hommage et saluer leur courage. Je veux leur témoigner une nouvelle fois ma reconnaissance et notre reconnaissance.
Nous n’avons pas le droit de tomber dans le piège que veulent nous tendre les Talibans : celui de la faiblesses d’opinions publiques occidentales par essence fragiles. Ne tombons pas dans leur piège ! Soyons unis, unis dans le combat contre le terrorisme, unis dans la défense des droits de l’homme, unis derrière nos soldats qui ne comprennent pas ce qui se passe et les débats qui heurtent une grande partie de l’opinion publique.
A ceux qui nous disent qu’il faut changer de stratégie, je leur demande: mais quelle stratégie ? Comment pourrions concevoir un seul instant que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, membre fondateur de l’Union européenne et actuellement en charge de la présidence du Conseil de l’Union, puisse du jour au lendemain annoncer son retrait aux 38 autres membres de la Communauté internationale. Ce serait une démission et une faute grave.
Nous n’avons qu’un seul devoir, c’est de continuer une épreuve certes difficile mais qui est indispensable pour notre sécurité et pour la stabilité du monde
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lundi, 08 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 8 et mardi 9 septembre: Commission des transports au Parlement européen de Bruxelles.
Mercredi 10 et jeudi 11 septembre: Rendez-vous à ma permanence à Amiens.
Vendredi 12 septembre: Rencontre avec des commerçants d'Amiens.
Lâcher de ballons aux couleurs de l'Europe dans le cadre de la présidence française du conseil de l'Union européenne, à Amiens.
Dimanche 14 septembre: Cérémonies organisées par le Souvenir français à Rancourt (Somme) à l'occasion du 92ème anniversaire de la Bataille de la Somme.
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Ingrid Bétancourt désignée Femme de l'année 2008 par World Awards
La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, détenue pendant six ans par la guérilla des Farc dans la jungle de Colombie, a été désignée "Femme de l'année 2008", a annoncé vendredi l'organisation World Awards, présidée par l'ancien chef de l'Etat soviétique Mikhaïl Gorbatchev.
L'organisation souligne dans un communiqué qu'elle a voulu récompenser l'ancienne candidate écologiste à l'élection présidentielle colombienne de 2002 "pour son engagement pour la démocratie, la liberté et la tolérance".
Ingrid Betancourt a été libérée le 2 juillet par les forces spéciales colombiennes en même temps que quatorze autres otages des Farc.
Mme Betancourt, citée dans le communiqué, s'est dite "extrêmement honorée" par la décision de World Awards.
"Je vois ce prix comme un appel à continuer à m'engager non seulement pour la libération des autres otages des Farc, mais aussi pour tous ceux qui sont opprimés (...)", a déclaré Mme Betancourt. Elle a dit vouloir donner "une voix aux opprimés, à tous ceux qui n'ont pas été entendus jusqu'à présent".
Ingrid Betancourt a été qualifiée d'"exemple pour des millions de gens" par le fondateur du prix, Georg Kindel.
Le prix de la "Femme de l'année 2008" sera remis à Mme Betancourt le 26 octobre dans une ville européenne qui doit être prochainement annoncée.
Parmi les précédentes lauréates figurent Benazir Bhutto, ancien Premier ministre du Pakistan assassinée fin 2007, la reine Noor de Jordanie et l'actrice française Catherine Deneuve.
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samedi, 06 septembre 2008
Universités d'été des Jeunes Centristes
Durant ce week-end, je participe aux Universités d'été des Jeunes Centristes à La Londe Les Maures, dans le Var.
08:00 Publié dans UDI | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 septembre 2008
Ingrid Bétancourt écoute son coeur
Ingrid Bétancourt, l'ex-otage franco-colombienne, a expliqué mardi qu'elle n'avait pas d'ambition politique dans l'immédiat. "Pour le moment, ma véritable volonté est de ne pas être dans un espace politique. Il n'y a pas d'ambition personnelle dans mon coeur" , a-t-elle déclaré à Radio Caracol sans préciser ses projets.
20:33 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0)
Les numismates sont aux anges!
Depuis lundi, 1000 bureaux de poste français (liste sur www.laposte.fr) ont mis en circulation des pièces de 5 euros en argent.
Tirée à 2 millions d'exemplaires, elle sera bientôt rejointe par la pièce de 100 euros en or dont la souscription est ouverte également depuis lundi dans les bureaux de poste.
08:00 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 03 septembre 2008
Les symboles nous parlent à l'âme
En effet, le 7 août, une partie du faux-plafond de l'hémicycle, à Strasbourg, s'est effrondée. Les travaux de remise en état ont eu lieu mais les experts ont besoin de procéder à des examens complémentaires approfondis avant la réouverture.
Bien sûr, les anti-Strasbourg vont se déchaîner même si on ne peut que louer la célérité mise en oeuvre pour que le Parlement siège à Strasbourg le plus tôt possible.
Toutefois, je veux affirmer fortement que siéger à Strasbourg constitue, de très nombreux députés européens le disent, une véritable respiration, une rupture de rythme!
La session plénière mensuelle de Strasbourg : une semaine "hors du temps"!
La session de Strasbourg nous permet de nous poser, de nous ressourcer, de reprendre des forces afin d'aborder les autres semaines du mois, consacrées aux réunions de commission, de groupe et au travail en circonscription. Une semaine hors du temps en quelque sorte.
Dans notre monde, souvent qualifié de matérialiste, les symboles me paraissent particulièrement importants car ils parlent à l'âme. C'est pourquoi je suis attachée au drapeau européen (dont j'aimerais beaucoup qu'il soit porté en écharpe, comme le drapeau français, par les députés européens), à la devise de l'Europe "Unis dans la diversité" et au siège du Parlement européen à Strasbourg, la ville européenne par excellence.
Alors j'espère que cette session à Bruxelles sera exceptionnelle. Et pour que Strasbourg reste définitivement le siège du Parlement européen (voir photo ci-dessus), je vous invite tous à signer et faire signer la pétition que vous trouverez sur le site: http://www.one-city.eu
08:00 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 septembre 2008
Communiqué de presse
Européennes 2009 : Brigitte Fouré candidate
La députée européenne ouvrira ce samedi les universités d’été de son parti, Le Nouveau Centre, qui se dérouleront ce week-end, du vendredi 6 au dimanche 8 septembre, à La Londe-Les-Maures, dans le Var.
A l’aube d’une année politique qui débouchera sur les élections européennes de juin 2009, le président national des Jeunes Centristes, Damien Abad, a demandé à la députée européenne de prononcer le discours inaugural de ces universités d’été, en présence du Président du Nouveau Centre et Ministre de la Défense Hervé Morin.
Au cours de ce temps fort politique, les adhérents seront invités à réfléchir sur le nouveau nom de leur parti, qui sera choisi dans les prochains mois. Avec Mireille Benedetti, Secrétaire Générale-adjointe du Nouveau Centre, Brigitte Fouré soumettra aux militants l’appellation d’Union des Centristes de France (UCF), accompagné d’un logo.
Par ailleurs, interrogée par Euractiv, quotidien européen sur le net, quant à une éventuelle candidature aux élections européennes, Brigitte Fouré a répondu que, « Bien entendu, je solliciterai l’investiture du Nouveau Centre pour les élections européennes car je souhaite poursuivre l’action insufflée au Parlement européen par mon prédécesseur Jean-Louis Bourlanges afin de rassembler les électeurs du Centre dans la circonscription Nord-Ouest Europe.»
CONTACT PRESSE :
Fabrice Hinschberger
Assistant parlementaire
06 75 16 46 87
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Changement de nom du Nouveau Centre : avec Mireille Benedetti, nous proposons l'UCF : l'Union des Centristes de France!
UNIVERSITES D'ETE DE LA LONDE LES MAURES (VAR) DES 5,6 ET 7 SEPTEMBRE 2008
Nous, Brigitte Fouré, Députée européenne, et Mireille Benedetti, Conseillère régionale de Provence-Alpes Côte d'Azur et Secrétaire Générale-adjointe du Nouveau Centre,
Vu les statuts de notre parti « Le Nouveau Centre » ;
Considérant que la disparition du sigle « UDF » (Union pour la Démocratie Française) du paysage politique français en décembre 2007 a retiré à notre famille de pensée sa lisibilité sur la scène médiatique et dans l’opinion publique ;
Considérant que le Mouvement Démocrate, présidé par François Bayrou, a déplacé les valeurs de l’UDF au centre-gauche de l’échiquier politique français ;
Considérant que notre pays a plus que jamais besoin d’une famille de pensée d’inspiration sociale, libérale, écologique et européenne ;
Considérant que l’intitulé « Le Nouveau Centre » n’est pas en mesure de rassembler les Français autour de nos valeurs ;
Souhaitons :
Etant donné que le Nouveau Centre représente aujourd’hui réellement les valeurs de l’UDF fondée par le Président Valéry Giscard d’Estaing en 1978, même si le sigle « UDF » est la propriété du Mouvement Démocrate ;
Donner à notre mouvement l’appellation de « Union des Centristes de France » et le sigle « UCF » accompagné d’un logo imaginé par les Jeunes Centristes de Picardie ;
Afin de :
Développer une ambition pour la France et pour l’Europe conforme au dessein de notre fondateur Valéry Giscard d’Estaing ;
A savoir le suivant : « Notre projet est celui d’une société démocratique moderne, libérale par la structure pluraliste de tous ses pouvoirs, avancée par un haut degré de performance économique, d’unification sociale et de développement culturel. » (Démocratie Française, Fayard, 1976) et parce que ;
« La nouvelle dimension de la vie sociale, que cherche notre temps, revêtira, de plus en plus, la forme de la solidarité et de la fraternité. » (Démocratie Française, Fayard , 1976) ;
Voir renaître la version authentique, dans l’intérêt de la France et de l’Union européenne, de l’UDF et c’est précisément ce que l'UCF se proposera d’incarner. De ce fait ;
Demandons :
Au Président du « Nouveau Centre » lors de ces Universités d'été de La Londe Les Maures et aux instances qui en découlent ;
Soumettre notre proposition à discussion et aux votes des militants conformément aux statuts du « Nouveau Centre ».
La Londe Les Maures, le 7 septembre 2008 ,
Brigitte Fouré, Députée européenne;
Mireille Bendetti, Conseillère régionale et Secrétaire Générale-adjointe du Nouveau Centre.
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lundi, 01 septembre 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 1er au jeudi 4 septembre : Session plénière du Parlement européen à Bruxelles.
Vendredi 5 septembre : Réunion à ma permanence d'Amiens.
Samedi 6 et dimanche 7 septembre : Universités d'étés du Nouveau Centre à La Londe Les Maures (Var).
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)