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mercredi, 17 septembre 2008

Hymne à la Joie

 

 

Ce vendredi 12 septembre, Amiens était parée aux couleurs de l'Europe. En effet, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, le maire d'Amiens Gilles Demailly et le recteur de l'Académie ont accueilli à l'Hôtel de Ville, en présence des trois députés européens de la circonscription (Anne Ferreira, Vincent Peillon et moi), du Préfet de région et de l'Inspecteur d'Académie, plusieurs centaines d'enfants d'écoles primaires et maternelles de la ville qui ont participé à un concours de dessin sur le thème de l'Europe.

Entourés de leurs instituteurs et de leurs parents, ils ont sagement écouté les (trop longs) discours sur l'Europe avant le traditionnel lâcher de ballons et le goûter.

Cette rencontre m'a montré une nouvelle fois combien la mobilisation des instituteurs est importante car manifestement ces jeunes enfants avaient acquis des connaissances précises sur l'Europe.

Mais j'ai constaté aussi que personne ne connaissait les paroles du très bel hymne européen joué par des jeunes du Conservatoire National de Région.

Alors j'ai proposé que, dans les écoles maternelles et primaires, on apprenne les paroles de "l'hymne à la joie". Les enfants étaient d'accord.

Et vous, les connaissez-vous?

Je vous laisse vérifier!

L'hymne à la joie est l'hymne européen.

Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven

Le Conseil de Ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.

L'introduction instrumentale de ce mouvement a été ensuite adopté en 1985 comme hymne officiel par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à Herbert von Karajan qui en réalisa trois arrangements : un pour piano, un autre pour instruments à vent et un troisième pour orchestre symphonique.

Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.

Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure
Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !

Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.

Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!

Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.

Texte Allemand

Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.

Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!

Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.

Froh,
wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.

Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.

17:15 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)

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