jeudi, 31 janvier 2008
Voeux d'Hervé Morin au Nouveau Centre
Dans son discours, Hervé Morin a notamment abordé les sujets de la réforme de institutions, et de la relance de l'Europe qui sont au coeur du projet du Nouveau Centre.
Seul le prononcé fait foi
Mes chers amis,
Né dans les soubresauts ou le chaos — chacun appréciera le substantif qui lui semble le plus adapté —, le Nouveau Centre a fait un chemin considérable en moins de six mois, si l’on considère les vacances comme une vraie période.
Notre parti aujourd’hui représente plus de 7 000 militants à jour de cotisation, 72 fédérations. Nombreuses sont celles qui sont passées de bureau provisoire à une structure élue.
Le Nouveau Centre dispose d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, d’une demi-douzaine de sénateurs et députés européens. Je ne désespère pas qu’après les élections municipales et à l’approche des sénatoriales, nous montions en puissance.
Nous avons tenu notre premier Conseil national en décembre ; ce fut un beau jour : près de 1 500 personnes réunies le dimanche d’avant Noël pour refuser de voir le centre–centre-droit disparaître de la vie politique française.
Il y a toujours eu en France une famille s’inspirant des philosophes des lumières allant de Tocqueville au personnalisme chrétien, de Benjamin Constant à Marc Sangnier, une famille qui incarne cette belle et grande idée : rassembler l'inspiration libérale, l'humanisme chrétien et le réformisme ou encore rassemble le personnalisme chrétien et l'humanisme laïc.
Il y a toujours eu une famille politique qui a pour projet de mettre l'énergie de l'économie au service d'un projet central : l'homme. L'homme citoyen et non consommateur, l'homme protégé par la loi pour sa liberté et protégé par la loi pour assurer l'égalité des chances mais aussi l’homme responsable de sa destinée. Soutenir l’idée d’un libéralisme ou d’un capitalisme éclairé qui défend des biens publics mondiaux comme l’eau ou la santé, qui estime qu’il y a des biens collectifs plus importants que des biens de consommation, voilà notre mission.
Notre famille politique existe, et elle existera. Et elle existera car nous serons là. J’y reviendrai en conclusion.
Enfin, dans huit semaines, une nouvelle génération se lèvera grâce aux élections municipales et cantonales. Nous allons reconstituer le maillage, le tissu qui nous permettra de redonner à notre formation la densité qui nous manque.
Cette nouvelle génération d’élus locaux nous permettra de cueillir les fruits lors des prochaines échéances électorales.
Cette échéance capitale nous donnera plusieurs milliers d’élus locaux. 130 à 150 dans le Var, 150 dans les Bouches-du-Rhône, une centaine en Haute-Garonne, autant dans mon département de l’Eure. Nous avons une trentaine de têtes de liste dans les villes de plus de 20 000 habitants, des sortants à Issy-les-Moulineaux, Meudon, Drancy, Montrouge, des nouveaux à Agen, Châtellerault… Bref, les efforts colossaux que nous avons effectués pour nous sortir des ruines et des cendres de l’UDF vont, comme la terre qui a brûlé, annoncer de belles récoltes à venir.
Je le disais lors du Conseil national, notre formation doit être celle de la démocratie, celle de la liberté économique, mais aussi celle des libertés individuelles ou collectives — nous avons là un énorme chantier que je compte bien ouvrir — celle de l’humanisme et de l’Europe. Je fais une parenthèse sur la question des libertés, j’y reviendrai une prochaine fois. Mais je crois utile que nous travaillions sur ce sujet des libertés individuelles. Ce sujet me paraît en effet capital. En effet, à force de vouloir que l’Etat vous procure un abri, qu’il vous protège de tout avec l’apologie du principe de précaution, on assiste à un phénomène qu’a très bien décrit en son temps Bertrand de Jouvenel : "Les hommes remettent à l’Etat leurs droits individuels pour recevoir de lui des droits sociaux et une ombrelle apaisante." Et je crois qu’il y a là une piste pour nous : celle de la défense, de l’émergence et de la reconnaissance de nouveaux droits individuels, dans un environnement sécuritaire. Le balancier de l’aspiration à la liberté reviendra, quelles que soient les conséquences des temps agités de la mondialisation.
Je voudrais vous parler de deux sujets qui doivent être les priorités de notre expression : la démocratie et l’Europe.
La démocratie, tout d’abord.
Un grand débat démocratique aura lieu dans notre pays, celui de la révision de la Constitution.
Il appartient au Nouveau Centre d’être le fer de lance de la rénovation pas seulement de la Constitution mais plus généralement du système public. Les Français ont assisté depuis au moins deux décennies à l’impuissance du système public, à l’incapacité de l’Etat à traiter des maux dont souffre notre pays.
La reconstruction de la confiance passe d’abord par la reconstruction du système public, d’un Etat qui soit efficace et exemplaire. J’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises.
Parmi les rendez-vous qui nous attendent, il y a d’abord la révision de la Constitution.
On connaît les maux dont souffre la Vème République : la concentration et la confusion des pouvoirs dans les mains d’un seul homme, sans qu’il n’y ait plus depuis la cohabitation la responsabilité politique du Président de la République ; l’affaiblissement, voire la suppression de la légitimité de l’élection législative qui, compte tenu du quinquennat, devient une élection subordonnée, seconde. S’il fallait en avoir une confirmation, c’est la différence colossale de taux de participation entre l’élection présidentielle (83,97 % au second tour) et les élections législatives (49,58 % au second tour). Après les présidentielles, les Français considèrent que les dés sont jetés pour une période de cinq ans et qu’ils ont confié le pouvoir à une majorité présidentielle.
Ces deux novations, transformations de la Vème République ont accentué encore le déséquilibre entre les pouvoirs. Il nous appartient d’être ceux qui défendent dans le cadre de la révision constitutionnelle un exécutif fort, qui par son implication directe et publique donne un sens à l’action gouvernementale, qui dise en permanence à nos concitoyens où on veut les emmener pour leur donner les moyens d’être responsables de leur destin. Un exécutif fort, c’est un Président de la République qui n’est pas seulement arbitre, mais qui détermine la politique de la Nation. Un exécutif fort, c’est un gouvernement resserré autour d’un Premier ministre qui conduit la politique de la nation et qui reste responsable devant le Parlement.
La révision constitutionnelle qui est en cours, me semble-t-il, tire les conséquences du quinquennat.
A cet exécutif fort doit correspondre un Parlement fort, et c’est là où nous devons mettre tout notre poids pour donner au Parlement la place qui lui incombe dans une démocratie moderne.
C’est d’abord l’évolution de la fonction représentative, avec pour nous le caractère incontournable d’introduire une dose de proportionnelle – 50 ou 100 députés. Tous les pays européens sans exception, sauf la Grande-Bretagne, ont un régime proportionnel, qui en aucun cas ne les empêche de gouverner et d’avoir la stabilité nécessaire.
Il nous faudra aussi avancer sur la question du cumul et au moins obtenir qu’on ne puisse pas cumuler plus de deux mandats, quels qu’ils soient, établissements intercommunaux compris. Nous pourrions être ceux aussi qu favorisent l’oxygénation de la vie démocratique en proposant une règle sur le non-cumul dans le temps, comme par exemple pas plus de trois mandats consécutifs.
La question de la proportionnelle est majeure, car elle ne signifie pas seulement une meilleure représentation des Français et des familles politiques, mais aussi la capacité de dégager des majorités d’idées et d’œuvrer pour la consolidation du pacte républicain. Par le débat entre toutes les grandes familles politiques au sein du Parlement, on favorise la formation de l’opinion, on favorise la création du soutien de l’opinion à une réforme. La démocratie ne marche pas à l’obéissance ou à la force de la loi ; Hannah Arendt l’a merveilleusement bien décrit. Le Parlement doit être le lieu de la formation, de la contradiction qui crée l’adhésion.
Sur la fonction législative, je n’insiste pas. Mais il faut de toute évidence ouvrir l’ordre du jour, limiter l’usage de l’article 49-3, faire en sorte que la loi retrouve de la hauteur et de la solennité en veillant par un dispositif constitutionnel à empêcher les dispositions réglementaires d’origine parlementaire ou gouvernementale dans les lois. Il faut aussi impérativement considérer que la question européenne n’est pas du domaine de la politique étrangère, et en tirer les conséquences dans l’exercice de la loi.
Sur le contrôle. L’accroissement du nombre de commissions parlementaires est indispensable, notoirement moins nombreuses que dans toutes les démocraties européennes qui en comptent près d’une vingtaine : 21 au Bundesrat en Allemagne, 18 dans la Chambre des représentants en Belgique. Six commissions permanentes, c’est trop peu, et d’ailleurs je vous fais observer que si les députés étaient en permanence présents au sein de leur commission, le travail serait impossible. L’absentéisme devient une vertu.
Il faut aussi que la Constitution donne à l’opposition des moyens pour faire respecter le règlement de l’Assemblée nationale, et des moyens pour contrôler l’action gouvernementale.
Enfin, il nous appartiendra de défendre l’idée de l’indépendance du pouvoir judiciaire — du pouvoir et non de l’autorité. L’inquiétude et la crainte liées aux parlements de l’Ancien régime n’ont plus de sens.
Il faudra bien entendu en tirer les conséquences sur la réforme du CSM et sur sa composition. Il nous appartient, pour la famille politique qui revendique l’héritage de l’UDF, de défendre l’idée de Raymond Barre du garde des sceaux indépendant.
Enfin, il faut ouvrir l’exception d’inconstitutionnalité à nos compatriotes dans le cadre des procédures juridictionnelles, ce qui imposera de revoir les modes de nomination et la composition du Conseil constitutionnel. Le Conseil constitutionnel, comme les autres grands organes de régulation, doit être composé à partir de nominations qui garantissent l’impartialité de l’Etat. C’est toute la question des hearings, qui doivent être introduits dans la Constitution.
Mais ce n’est pas seulement à travers la révision constitutionnelle que nous devons défendre la révision du système public.
Je l’ai souvent dit, la reconstruction de la confiance passe par la réhabilitation de l’Etat, car au centre du modèle français il y a l’Etat. C’est lui qui a façonné la France, qui l’a bâtie, c’est lui qui depuis des siècles a été investi de tout, de l’enseignement à l’économie, de la culture au sport, de l’environnement à la santé. Aucun autre pays en Europe n’a donné à l’Etat une telle place dans son imaginaire. En France, le service public n’est pas qu’un mode de gestion, c’est un modèle de société. De ce constat, nous devons tirer une conséquence : le Nouveau Centre doit être la formation politique qui encourage et soutient sans barguigner le gouvernement dans sa volonté de réformer l’Etat en profondeur. Vous voyez bien que cela dépasse la seule problématique du niveau de la dépense publique et des prélèvements obligatoires : il s’agit d’une problématique liée à la relation entre les Français et leur système public et l’imaginaire qu’il véhicule.
Il nous faudra bien entendu être ceux qui encouragent la majorité à réformer le système des collectivités locales. Je n’insiste pas, tout le monde connaît les défauts de notre empilement, de notre complexité, tout le monde sait ce qu’il faudrait faire, mais il faudra du courage pour affronter les parlementaires, qui sont aussi des élus locaux
Le deuxième sujet que je voudrais aborder est l’Europe.
Nous avons fêté en 2007 les cinquante ans du Traité de Rome, au moment où l’Europe traversait une crise d’identité, dont on peut raisonnablement espérer que l’élaboration du traité simplifié nous a définitivement sortis. En 2008, cessons de commémorer les traités, proclamons notre identité européenne, construisons dans les faits l’union de nos 27 peuples.
Notre parti doit être celui qui parle de l’Europe, de l’Europe en n’ayant pas peur de retrouver l’enthousiasme, la foi, l’utopie des Pères fondateurs.
Pour y arriver, nous devons faire prendre conscience aux dirigeants et aux peuples, non pas seulement de nos valeurs communes, mais de notre identité européenne." L’Europe existait avant ses nations", écrivait le penseur Denis de Rougemont. Montesquieu, déjà, se référait à l’Europe : "Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime."
La présidence française de l’Union européenne, qui succédera à la présidence slovène le 1er juillet, nous donne l’occasion de renforcer la crédibilité internationale de l'Europe en faisant progresser la défense européenne.
Il y a presque soixante ans, en octobre 1950, René Pleven exposait l’idée d’une armée européenne unifiée, qui allait être la CED : "le gouvernement ne se dissimule pas les difficultés techniques et psychologiques qu’il faudra vaincre pour atteindre l’objectif qu’il propose aux nations européennes. Mais tous les obstacles peuvent être surmontés avec de la volonté, de l’imagination et de la foi."
Même s’il ne s’agit plus de construire une armée européenne comme on l’entendait à l’époque, cette volonté, cette imagination et cette foi, nous les avons. Vouloir construire l’Europe de la défense, ce n’est même pas une conviction personnelle, c’est une affirmation tirée du seul pragmatisme : il s’agit de prendre en compte les intérêts de notre continent, et notamment l’enjeu de la stabilité régionale au voisinage d’une UE qui compte plus de 450 millions d’habitants et dont le PIB pèse le quart de la production mondiale. Quand on a créé des intérêts communs, on a besoin de les défendre en commun. Et nous avons aussi à défendre une communauté de valeurs, un modèle de société, un patrimoine immatériel.
Construire l’Europe de la défense, c’est s’identifier, c’est prendre conscience de l’existence de l’Europe et de ce que nous sommes nous-mêmes en tant qu’Européens.
Comment peut-on affirmer un destin commun et ne pas construire l’appareil qui assume sa protection, c’est-à-dire l’Europe de la défense ? Et ce n’est pas le construire contre l’OTAN mais en complémentarité avec l’OTAN.
Et nous, Européens, pouvons d’autant plus porter un message de paix et d’humanité que nous avons su tirer les leçons de notre histoire. C’est un message d’optimisme, un message de confiance pour le monde entier : d’un continent déchiré, nous avons su construire un continent en harmonie et prospère. C’est un message d’optimisme et de confiance que nous sommes mieux à même que quiconque de porter à travers le monde, notamment en Afrique. C’est pourquoi l’Europe ne peut pas être seulement un opérateur sur des missions civiles, une espèce d’agence civile de l’OTAN. Elle doit être aussi un opérateur sur une gamme plus robuste d’opérations.
On a défini l’Europe comme un espace de paix défini par le droit. C’est une conception que nous pouvons porter en dehors de nos frontières, en Afrique notamment. C’est tout le sens de la mise sur pied d’EUFOR Tchad, qui se déploiera dans quelques semaines.
L’Europe est une "école de paix et de stabilité", avait dit un chef d’Etat européen. Voilà ce que nous devons construire. Voilà un moyen – l’Europe de la Défense – de faire progresser la conscience et l’identité européenne.
Je ne sous-estime pas les réticences de nos partenaires – et même, je les mesure au quotidien quand je discute avec mes homologues. C’est pourquoi cette conscience commune est tellement importante : seule l’identité collective peut faire accepter à chacun une mesure contraire à ses propres intérêts. Défendre les valeurs européennes ne signifie pas renoncer à nos valeurs nationales : ainsi, le catholicisme polonais et la laïcité française n’ont pas vocation à fusionner même s’ils peuvent converger. L’Europe, ce n’est pas moins de Nation, mais plus de force à chacune d’entre elles dans sa capacité à proposer un projet de société différent du modèle chinois, indien ou américain.
Ce n’est pas un mince paradoxe que les citoyens européens se sentent plus européens quand ils sont loin de notre continent qu’en Europe. C’est quand on la voit de loin que l’Europe se voit mieux… Pourtant, l’opinion des citoyens est massivement favorable à l’Europe : un sondage établissait en mars 2007 que 71 % des Français se disent fiers d’être européens.
Les eurosceptiques nous disent : l’Europe n’est pas possible, parce qu’il n’y a pas de peuple européen. Le philosophe Jürgen Habermas, au moment de la discussion du traité constitutionnel, expliquait justement qu’il ne faut pas confondre la nation des citoyens (celle que nous voulons créer en Europe) avec une communauté de destin, marquée par une origine, une langue et une histoire communes. Il existe bien une nation civique, de caractère volontariste, dont l’identité collective est créée par le processus démocratique qui est en cours au sein de l’Union européenne. Le peuple européen existe, selon une conception politique, selon une conception civique.
A ceux qui pensent que le traité simplifié révèle une obsession du fonctionnement de l’Union européenne, et qu’elle démontrerait qu’elle manque de réflexion sur ses objectifs, il faut répondre en donnant de nouveaux objectifs à l’Europe.
D’abord, il faut que l’Union européenne puisse se (re)définir par rapport au défi de la mondialisation. Bronislaw Geremek disait en décembre dernier que c’est dans ce domaine-là qu'elle devrait retrouver "son esprit prométhéen d’innovation et sa force", tant dans la recherche technologique que dans les applications des progrès scientifiques.
L’Union européenne, en entrant sur le chemin politique, ne doit plus se limiter au domaine économique et déclarer de manière claire qu’elle ne peut pas être réduite à une zone de libre échange, mais qu’elle est une communauté qui, comme le disait Jean Monnet, coalise non des États mais des hommes.
Je crois que, si on veut définir les objectifs pour les années à venir, il faut que l’Union européenne fournisse aux citoyens le sentiment de sécurité face aux nouveaux défis. J’ai déjà évoqué la Défense ; c’est vital.
Mais l’Europe doit aussi fournir une protection aux citoyens européens face aux changements qui se font sur le marché global, aussi bien les domaines du climat, de l’environnement que ceux de la sécurité politique. Nous devons là aussi être porteur de propositions.
L’Union européenne doit donner plus de place aux citoyens dans le fonctionnement de ses institutions. Elle devrait dire quelle est l’importance du citoyen européen dans la formation des politiques européennes, comment le citoyen aurait son mot à dire dans la gestion des affaires européennes. Le traité de Lisbonne apporte au citoyen la possibilité d’initiative législative, élargit le rôle du Parlement européen qui est la représentation des citoyens.
Il me semble aussi important que l’Union européenne se dote de nouveaux instruments dans les domaines de l’éducation et de la culture qui s’inspireraient de la réussite d’Érasmus.
Finalement, si on veut renforcer la dimension politique de l’Union, si on veut renforcer la communauté, il faut que l’Europe ouvre le champ des politiques de solidarité. Les initiatives récentes de la Commission et du Parlement pour définir une politique énergétique peuvent être un bon exemple de cette nouvelle politique de solidarité.
L’histoire des siècles passés nous incite à l’optimisme sur la capacité des Etats européens à surmonter leurs différences. Ainsi, l’Europe a réussi à résoudre des conflits aussi bien intellectuels que sociaux et politiques. Elle a fait face à des clivages, des schismes profonds entre pouvoir séculier et pouvoir ecclésiastique, entre ville et campagne, entre foi catholique et savoir, entre des confessions religieuses opposées, entre des Etats-nations belliqueux. Ce passé devrait faciliter la reconnaissance mutuelle des différences pour les dépasser et construire un destin collectif.
Nous avons, au Nouveau Centre, à porter ce message.
Tel est le beau message que nous avons à porter pour 2008 : parler de l’Europe, en parler avec passion. Nous serons les seuls à en parler. Parler de la démocratie, et en parler avec passion.
Revenons en conclusion sur le paysage politique tel qu’il est et sur notre place dans le centre. Qui d’autre que nous, après avoir refait nos forces, densifié nos structures et nos cadres, peut incarner le centre centre-droit ?
Pas le Modem, qui a définitivement fait le choix de l’opposition systématique et de la contradiction, et dont la stratégie s’apparente au Radeau de la Méduse.
Pas le Parti Radical, dont l’existence est liée à l’UMP et dont les élus sont étroitement imbriqués dans les structures de l’UMP.
Ni bien entendu les différentes associations qui se créent au gré des ruptures et des départs.
Nous sommes les seuls à avoir un parti avec son financement, un siège, un groupe parlementaire et des élus locaux déjà nombreux et plus encore demain. Nous avons vocation à être les pivots de la reconstruction du centre centre-droit.
Il nous appartient d’être ambitieux, courageux, mais il nous appartiendra après les élections municipales de savoir ouvrir les portes, de ne pas nous recroqueviller dans notre pré carré, dans notre bastille, notre citadelle, nous sentir assez forts pour accueillir, accueillir largement en faisant la place nécessaire. Ne faisons pas ce que nous avons connu hier.
Voilà le vœu que je fais pour notre famille politique pour cette rentrée.
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mercredi, 30 janvier 2008
Discours prononcé lors de l'inauguration de ma permanence
Chers amis,
Tout d’abord, Merci. Merci d’être venus si nombreux ce soir. Merci de me témoigner votre affection alors que je viens de débuter mon mandat de députée européenne.
Vous avez pris la peine de vous déplacer ce soir pour me soutenir et je suis très touchée par vos marques d’amitié. D’autres personnes n’ont pu être présentes et je tiens à excuser l’absence de :
-Claude Gewerc, Président du Conseil Régional de Picardie;
-Monseigneur Jean-Luc Bouillereret, Evêque d'Amiens;
-Serge Camine, Président du Conseil Economique et Social Régional;
-Hervé Morin, Ministre de la Défense, Président du Nouveau Centre;
-Valérie Létard, Secrétaire d'Etat aux Solidarités;
-Margie Sudre, Députée européenne, Présidente de la délégation française du groupe PPE-DE;
-Elisabeth Morin, Députée européenne;
-André Santini, Secrétaire d'Etat à la Fonction Publique;
-Stéphane Demilly, Député de la Somme;
-Nathalie Lavallard, Présidente de l'Union des Comités de Quartiers d'Amiens;
-Jérôme Bignon, Député de la Somme;
-Alain Gest, Député de la Somme;
-Jacques Toubon, Député européen;
-Joseph Daul, Député européen, Président du groupe PPE-DE;
-Céline Lesoudard, Déléguée de la deuxième circonscription de la Somme pour l'UMP, avec qui j'ai travaillé durant de longues années lorsque j'étais Adjointe au Maire en charge du secteur Rive Droite. N'étant pas en France en ce moment, elle a tenu à me laisser un message qui m'a beaucoup ému dont je vous lis un extrait : "Je suis fière et heureuse que tu puisses nous représenter au Parlement européen". Vous comprendrez qu'obtenir un message d'une amie comme Céline qui a travaillé avec moi dans le cadre de l'équipe municipale m'ait touché.
« L’Union reflète notre détermination commune de mettre fin à des siècles de conflits et de surmonter les divisions passées de notre continent. (…) Notre Union constitue un projet collectif, un projet de partager notre avenir autour d’une communauté de valeurs. »
Par ces mots, les Etats membres de l’Union européenne avaient scellé le 16 avril 2003 au pied de l’acropole d’Athènes, en Grèce, l’adhésion de dix nouveaux pays, issus pour la plupart de l’ancien bloc communiste.
Depuis bientôt cinq ans, l’engagement pris au sommet de Copenhague fin 2002 pour « Une Europe » est devenu réalité. Et depuis un an, avec l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie, nous sommes 488 millions d’Européens représentés au Parlement européen par 785 députés.
Ce tournant que vit l’Union européenne depuis 2003 m’impressionne beaucoup car nous sommes passés en à peine une décennie du statut de Communauté économique européenne à une Europe véritablement politique, indépendante des autres blocs mondiaux.
Aussi, chers amis, je vous le dis, lorsque Jean-Louis Bourlanges m’a appelé au début du mois de septembre pour m’annoncer sa décision de me transmettre le flambeau au Parlement européen, j’ai tout d’abord été saisie de vertige. Je suis en effet très attachée à cette ambition européenne de préparer notre avenir autour d’une même communauté de valeurs en restant unis dans la diversité.
Je remercie du fond du cœur Jean-Louis Bourlanges pour les nombreuses démarches qu’il aura facilitées pour moi auprès des élus et de l’administration européenne. Le jour où je suis arrivée à Strasbourg, même l’officier de sécurité du Parlement avait été prévenu par Jean-Louis qui, plus encore que le spécialiste des questions européennes que nous connaissons tous, est d’abord un homme politique d’une élégance rare.
Saisie de vertige, j’ai très vite pu assumer cette charge grâce à chacun d’entre vous. Car dans les semaines qui ont suivies, tant de personnes autour de moi se sont mises en route et m’ont aidé, par de petits coups de mains ou par des travaux de réflexion. Ce foisonnement que beaucoup ont pu constaté autour de moi m’a énormément touché et je voudrais vivement vous en remercier ce soir. Mon mandat de députée européenne n’existe que grâce à vous . C’est par vous et pour vous que j’agirai et c’est pourquoi, je tiens à remercier publiquement Gilles de Robien, à qui je dois d’avoir été candidate sur la liste « UDF Nord-Ouest Europe » aux élections européennes, dans le cadre d’un accord avec François Bayrou. Et je salue la présence parmi nous de Philippe Preudhomme, adjoint au maire de Béthune, qui fut l’un de mes co-listiers en 2004.
En tant que Maire-adjointe chargée de la Démocratie locale dans l’équipe municipale conduite par Gilles de Robien, je me rends compte chaque jour de la créativité et de l’esprit inventif de tous les citoyens et citoyennes amiénois et je veux vous rendre ici un vibrant hommage. Car si notre ville rayonne chaque année davantage, c’est grâce à vos initiatives foisonnantes et audacieuses.
Sachez que je ne vous quitte pas, je reste plus que jamais au plus près de vous. Tel un député national ou un sénateur qui se rend en moyenne deux jours par semaine à Paris, j’irai vous représenter de la même façon à Strasbourg et Bruxelles en tant que Députée européenne.
Le reste du temps, vous aurez l’occasion de venir me rencontrer à mon bureau de l’Hôtel de Ville ou à celui de ma permanence européenne du 10, rue Jean Calvin à Amiens, que vous aurez l’occasion de visiter tout à l’heure. C’est là que je travaillerai sur mes dossiers et serai à votre disposition avec mon équipe « de choc » : mes collaborateurs Florence, Valérie, Fabrice et Clément. Sans compter les innombrables bénévoles qui s’y déploieront. Une tasse de café vous y attend et vous êtes d’ores et déjà tous chaleureusement invités à revenir dès que vous le souhaitez pour passer un peu de temps dans cette permanence.
Chers amis, je tiens aussi à attirer votre attention sur un événement majeur qui aura lieu dans quelques jours. Le 4 février prochain, l’Assemblée Nationale et le Sénat français seront réunis en congrès au Château de Versailles pour adopter le Traité de Lisbonne.
Ce nouveau traité n’est pas une Constitution, contrairement aux affirmations des anti-européens. Il modifie à la fois le traité de l’Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne.
Ce traité, signé le 13 décembre dernier par les 27 Etats de l’Union poursuit notamment un motif essentiel. S’il réforme en profondeur les institutions de l’Union et réorganise le financement des services publics, il va renforcer la Démocratie au niveau européen. Et c’est là un progrès essentiel.
Le Traité de Lisbonne conforte la place du citoyen dans l’Union européenne, en créant un droit d’initiative citoyen qui vous permet de demander à la Commission de présenter une proposition dans tout domaine d’action européen.
Elus par les citoyens, les députés européens verront leurs pouvoirs renforcés dès lors que le Parlement européen sera placé au même rang que le Conseil.
C’est pour cela que j’ai choisi d’intégrer la Commission « Transports et Tourisme » ainsi que la commission « Marché intérieur et Protection des consommateurs » où se pratiquent justement ce principe d’égalité dans les décisions entre le Parlement et le Conseil de l’Union européenne. Deux commissions importantes qui seront très utiles pour votre vie de tous les jours. J’agirai ainsi toujours plus pour :
-Défendre vos droits en tant que consommateurs, souvent malmenés. Je pense notamment à tout ce qui concerne les contrats souscrits avec les différents opérateurs Internet. Les exemples de litiges sont légion et il convient de mieux les réguler.
-Défendre le tourisme. La circonscription Nord-Ouest s’étend de Malo-Les-Bains au Mont-Saint-Michel. J’agirai ainsi pour préserver et rendre notre littoral attractif.
-Développer les transports. Nous nous devons de tout faire pour rendre la ligne TGV Paris-Londres par Amiens effective et je me battrai pour cela à mon niveau, à Strasbourg et Bruxelles.
Lors de la première commission à laquelle j'ai assisté mardi dernier dans la Capitale Belge , j'ai eu l'occasion de travailler avec mes collègues, sur une étude intitulée : "Les conséquences de la croissance du secteur des compagnies aériennes à bas coûts", on dit aussi low coasts, "en Europe." La Picardie est particulièrement concernée par ce sujet avec la présence sur notre territoire de l'aéroport de Paris-Beauvais-Tillé, qui fait justement appel à ces compagnies aériennes. Oui, j'ai pu voir à quel point l'Europe était concrète et présente au quotidien de vos vies. J'ai ressenti cette première séance comme un beau pied de nez à tous ceux qui pensent que l'Europe n'est pas connue et ne constitue qu'une vaste technocratie.
Enfin, la charte des droits fondamentaux sera opposable. Les citoyens pourront désormais faire valoir leurs droits devant un juge s’ils estiment qu’une mesure adoptée par l’Union compromet un droit, une liberté ou un principe énoncé par ladite charte. C’est là une conquête essentielle pour près de 500 millions d’Européens.
Oui, je suis fière et heureuse d’entrer au Parlement européen à l’heure où chacun d’entre vous devient acteur à part entière de l’Europe et surtout, au moment où la France s’apprête à assurer la Présidence de l’Union européenne. Je salue en ce sens la volonté du Président de la République Nicolas Sarkozy de replacer notre pays au cœur de la Construction européenne. Je l’aiderai de toutes mes forces, au sein du groupe du Parti Populaire Européen au Parlement.
Je terminerais en adaptant à ma mode une citation de Robert Schuman, le père de l’Europe : « C’est parce que je suis Amiénoise que je suis une habitante de la Somme. C ’est parce que je suis une habitante de la Somme que je suis Picarde. C’est parce que je suis Picarde que je suis française. Et c’est parce que je suis française que je suis profondément européenne. Toute notre vie est faite de ces cercles concentriques, source de liberté. »
C’est aussi et surtout parce que vous êtes mes amis que j’ai pu devenir Une députée parmi 785 élus européens à Strasbourg.
Près d’une autre cathédrale Notre-Dame, non loin du Rhin si souvent rougi par le sang des guerres fratricides entre la France et l’Allemagne, dans une ville où bat plus que jamais le cœur de l’Europe, je serais la représentante de la chaleur et de l’esprit bon enfant si caractéristiques de notre coin de France. Et j’apporterai votre esprit si singulier : celui qui ne renonce jamais et croit toujours en la capacité de l’homme à se remettre debout.
Cet esprit singulier, je le cultiverai plus que jamais à Strasbourg et Bruxelles où je vous défendrai quelques jours par mois. Le reste du temps, je serai à Amiens auprès de vous.
Pour vous à Strasbourg, pour vous à Bruxelles, avec vous à Amiens. Ma seule motivation : Amiens et les Amiénois.
Unis dans la diversité, je vous souhaite la bienvenue dans cette permanence, la vôtre!
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mardi, 29 janvier 2008
Inauguration de ma permanence : Discours de Florence et Fabrice, mes assistants parlementaires
(Florence)
Bonsoir à tous !
Faisons d’abord les présentations : Fabrice Hinschberger…
(Fabrice)
…Florence Rangeon. Et nous sommes les assistants parlementaires de Brigitte Fouré.
Chers amis, la vie politique de Brigitte Fouré est un enchantement et vous le démontrez une nouvelle fois ce soir par votre présence massive.
La vie politique de Brigitte, et nous nous en rendons compte chaque jour, c'est aussi une inépuisable source de rencontres. Il n'est donc pas très étonnant de voir Brigitte Fouré accéder aujourd'hui au mandat de Députée européenne car, au coeur de la construction européenne, est justement inscrite cette idée de rencontre et de paix au-delà de ce que certains appellent encore des frontières.
L’Union européenne, c'est une famille de pays européens démocratiques décidés à œuvrer ensemble pour la paix et la prospérité. Ce n’est pas un État destiné à se substituer aux États existants, mais ce n'est pas non plus uniquement une organisation de coopération internationale. L’Union européenne est, en fait, unique en son genre. C'est une sorte d'OVNI politique, comme aimait à le rappeler Jacques Delors. Et c'est pour cela que Brigitte, femme politique pas comme les autres, singulière et indépendante, y accomplira de très grandes choses.
L'idée d'une unification politique des pays du continent européen, en germe depuis le XVIIIè siècle, est apparue plus que jamais indispensable dans l'Europe dévastée de l'Après-guerre. De cette volonté émerge l’Union européenne, qui malgré une histoire traversée de crises, est parvenu à l'unification économique et politique de 27 pays européens.
Nous allons à présent vous présenter tout le dispositif qui est mis en place autour de notre nouvelle députée européenne. C'est un travail qui nous a mobilisé durant de longs mois et je voudrais remercier à ce titre Jean-Christophe Parisot qui a été un ami fidèle sur cette route exigeante de l'engagement politique européen.
Si l'une ou l'autre des activités proposées vous intéresse, des bénévoles viendront à vous durant la soirée ou seront disponibles derrière des stands. Ils seront à votre entière disposition pour vous donner tous les renseignements que vous souhaitez.
(Florence)
Oscillant entre Amiens, Strasbourg et Bruxelles, l’action de Brigitte, notre Députée européenne , au service de la circonscription Nord-Ouest, composée du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie et de la Normandie , s’articule autour d’un dispositif bien huilé, que nous allons vous présenter :
Il ya tout d'abord, et c'est la raison pour laquelle vous êtes là ce soir... :
Une permanence ouverte sur l’Europe.
Au 10, rue Jean Calvin, à Amiens, Brigitte Fouré vous accueille avec son équipe dans une permanence flambant neuve !
Une permanence, mais aussi :
Une équipe de choc
Valérie, Florence, Clément et Fabrice forment l’ « équipe de choc » de la Députée européenne.
(Fabrice)
Une équipe de choc n'est pas une équipe de choc sans...
Des bénévoles motivés
Accueil du public, mises sous pli, rangement et petits travaux d’entretien : rien ne fait peur aux bénévoles de la permanence…
Parce que Brigitte est une députée européenne qui exerce son mandat avec les citoyens, elle a décidé de créer dès le mois de décembre 2007 :
Le Conseil de la Société Civile « Amiens Horizon Europe »
En dehors de tout clivage politique, 14 « sages » connus pour leur singularité et leur indépendance ont à cœur de partager leur expérience de vie professionnelle ou sociale en se projetant dans l’avenir.
Une fois par trimestre, la Députée européenne préside ce conseil et fait le point avec eux sur les projets du Parlement européen. Véritable « baromètre du terrain », les membres de ce conseil sont la Voix des Citoyens de l’Union au sein du mandat de Brigitte Fouré.
Et pour en savoir plus, nous accueillons sans plus attendre deux membres du Conseil Amiens Horizon Europe : Marie-Josée Jumez et Pascal Goujon.
(Intervention de Marie-Josée Jumez et Pascal Goujon)
Au-delà du Conseil de la société civile, vous pouvez soutenir et aider Brigitte dans ses nouvelles fonctions en adhérant à l'association :
"Les Amis de Brigitte Fouré"
Pour soutenir l’action de la Députée européenne dans la durée, rien de plus simple : vous aurez l’occasion d’adhérer tout à l’heure à cette association « Les amis de Brigitte Fouré », présidée par Jean-Christophe Parisot.
Vous serez ainsi tenus informés au quotidien du travail de la Députée européenne au moyen d’une Newsletter sur Internet, d’un journal « papier » et serez invités régulièrement à des manifestations dans le sillage de Brigitte.
Et pour vous donner quelques explications supplémentaires, j'appelle le Président Jean-Christophe Parisot qui, je l'espère, enregistrera ce soir des dizaines d'adhésions grâce à vous!
(Intervention de Jean-Christophe Parisot : voir ci-dessous)
(Florence)
Si vous aimez l'Art, vous palpiterez désormais pour...
Les coups de coeur de Brigitte.
Brigitte s’engage à oeuvrer pour une véritable politique culturelle européenne. Chaque mois, un artiste de la circonscription Nord-Ouest exposera une de ses toiles au sein de la permanence de la députée européenne. Il accèdera ainsi au titre symbolique d’ « artiste européen du mois » et sa création se verra estampillée « coup de cœur de Brigitte » lors d’un chaleureux vernissage. La première artiste à s’inscrire dans cette action est Francine Brandicourt, dont vous pouvez admirer l’œuvre « Rêve de paix » depuis le 18 janvier et jusqu’au 21 février.
Nous vous présentons à présent...
Les petits-déjeuners de Brigitte.
Chaque vendredi de 8 heures à 9 heures à la permanence, dès le 1er février, la Députée européenne invite les forces vives de sa circonscription à échanger autour d’un petit déjeuner convivial. L’occasion d’appréhender les enjeux et les difficultés qui font la réalité des acteurs de terrain.
Pour rendre visite à Brigitte, vous pouvez revenir dès que vous le souhaitez à notre permanence, mais il y a aussi :
Le Parlement européen
A l’occasion de la session plénière mensuelle de Strasbourg ou du travail dans les commissions parlementaires et des sessions supplémentaires, qui ont lieu à Bruxelles, n’hésitez pas à venir visiter le Parlement européen.
Chaque Eurodéputé est habilité à recevoir des groupes, il suffit de prendre contact avec son cabinet.
Fabrice et moi seront très heureux de faciliter votre déplacement au cœur du travail législatif européen.
Vous le voyez,
le mandat de Brigitte Fouré au Parlement européen vous concerne tous en tant que citoyen et vous y serez pleinement impliqués grâce à la volonté de votre nouvelle députée européenne.
Députée européenne : le terme mérite bien d'être féminisé car, si l'on parle beaucoup des Fondateurs de l'Europe, tels Jean Monnet, Robert Schuman, Alcide de Gasperi, Paul-Henri Spaak ou Konrad Adenauer, il est bon de rappeler que les femmes y ont pris également une part très importante.
(Fabrice)
Le nom même de notre continent prend ses sources dans la mythologie.
Zeus fut séduit par une jeune princesse, Europe, la fille du roi de Phénicie. Il se métamorphosa en taureau pour s'approcher de la jeune fille et de ses compagnes qui jouaient sur une plage. Europe n'hésita pas à monter sur son dos ; c'est alors que le dieu l'enleva et traversa la mer jusqu'en Crète pour s’unir à elle. C’est de cette union entre un dieu grec et une princesse qui serait aujourd’hui libanaise, que vient le nom de notre continent : l’Europe. La rencontre et le dialogue interculturel sont donc inscrits au fondement même de notre identité.
Longtemps après les amours de Zeus et d’Europe, beaucoup de femmes ont contribué à construire notre société européenne et nous devons évoquer la mémoire de Marga Klompé, députée néerlandaise démocrate-chrétienne dans le premier Parlement européen, en 1952.
Simone Veil, première femme élue Présidente du Parlement européen par des députés élus pour la première fois au suffrage universel direct, en 1979.
Femme, Juive, rescapée de la déportation, l'élection de Simone Veil à la présidence de l'Assemblée européenne, à Strasbourg, ville biculturelle, est plus qu'un symbole. C'est l'un des retournements historiques les plus impressionnants du XXème siècle. Ce jour-là; l'Europe a gagné son âme.
Grâce à l'engagement de femmes comme Marga Klompé ou Simone Veil, d'autres femmes ont elles aussi pu porter et incarner l'Union européenne. Et ce n'est pas pour rien que le Parlement européen est aujourd'hui l'une des assemblées où les femmes sont les plus représentées au monde.
Aujourd'hui, ces femmes s'appellent notamment
Nicole Fontaine, qui fut Présidente du Parlement européen de 1999 à 2002 et qui siège dans l'hémicycle juste à côté de Brigitte,
Pervenche Bérès,
Astrid Lulling, députée européenne dès 1965,
Margie Sudre, Présidente de la délégation française du groupe dans lequel siège Brigitte : le Parti Populaire Européen et des Démocrates Européens (PPE-DE),
Frédérique Ries, et maintenant,
Brigitte Fouré.
Demain, d'autres femmes entreront au Parlement européen car, si nous sommes 27, il y aura un jour une Europe des 35 et la famille sera alors pleinement au complet. Ces femmes seront Bosniaques, Croates, Suisses, Turques, Ukrainiennes ou Norvégiennes…
Vous aussi, ce soir, vous êtes venus dire que vous souhaitiez vous inscrire dans cette histoire et porter, enfin, une Amiénoise sur le chemin étoilé de Strasbourg.
A l'aube de la Présidence française de l'Union européenne, le travail à accomplir est immense. Nous réussirons tous ensemble.
Alors, pour finir, nous nous permettrons de reprendre les mots de Simone Veil :
(Florence)
"Cette construction européenne, c’est ce qui rattrape pour moi le passé, c’est ce qui m’a empêché d’être trop pessimiste. Pour mes enfants et mes petits-enfants, c’est très important ce qu’on leur a apporté, c’est ce qui nous fait pardonner au vingtième siècle.
Ça a donc été un des engagements très forts de ma vie. Je me suis dit que la revanche n’apporterait rien, et qu’il fallait gérer l’avenir pour les générations futures. Et, aujourd’hui, je pense que vraiment tout ce que l’Europe a apporté a été une grande chance. Il faut remercier ceux qui ont eu le courage de la faire. Il leur fallait aussi de l’imagination pour organiser des institutions qui permettent à la fois de mener des politiques communes tout en préservant la souveraineté.
« Le monde devient de plus en plus puissant. On a des Etats continents. Si les Européens ne s’unissent pas à la fois pour avoir un marché commun et au moins un démarrage de politique étrangère sur les questions les plus importantes, ils ne résisteront pas."
(Fabrice)
Merci à vous tous d'être venus ce soir pour dire que vous souhaitez résister et être une puissance dans la mondialisation et Merci à toi, Brigitte, pour nous permettre d’engager cette belle aventure.
Car désormais, et pour très longtemps, unis dans la diversité, nous avons une vraie députée européenne à Amiens.
Ensemble, à ses côtés, avec l'énergie et la force qui caractérisent si bien les Amiénois, nous transformerons les raisons d'Etat en Etat de Grâce.
Vive l'Europe et, au nom de toutes les personnes réunies ici ce soir :
(Florence et Fabrice, ensemble)
Bonne chance Brigitte!
08:00 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
Inauguration de ma permanence : Discours de Jean-Christophe Parisot, Président des amis de Brigitte Fouré
Chers Amis,
Quelle bonne nouvelle ! Cette inauguration est le signe qu’une nouvelle de générations de citoyens est en train de voir le jour à Amiens !
Des citoyens européens, des citoyens libres de faire leurs choix en dehors de l’étroitesse d’esprit, de la langue de bois. Des citoyens qui veulent s’engager pour une métropole moderne dans un continent uni.
Avec un véritable attachement aux valeurs du centre et du centre-droit, de l’humanisme démocrate-chrétien du trio Gasperi-Schumann-Adenauer, l’Europe de l’Atlantique à l’Oural est notre avenir. L’avenir d’Amiens et des Amiénois.
Ami de Brigitte depuis 25 ans, conseiller de Gilles de Robien depuis 18 ans, citoyen d’Amiens depuis 15 ans et diacre de ce diocèse depuis 6 ans, je n’ai pas hésité un seul instant à présider cette nouvelle association !
Pas de doute! Tous ceux qui connaissent Brigitte Fouré apprécient son dynamisme, son sens de l'écoute, sa disponibilité authentique. Proche de tous, loyale, sans esprit partisan, rares sont les élu(e)s de cette qualité ! !
Seule parlementaire membre du conseil municipal d'Amiens, Brigitte Fouré est la personnalité qui nous sensibilise le plus à l'avenir de notre ville en Europe.
Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous impliquer à ses côtés. Merci à tous ceux qui se sont déjà inscrits sur le site de l’association, dont de nombreux élus d’Amiens-Métropole et de la Somme ! L'amitié, la complicité, qui nous unit à Brigitte Fouré prennent enfin corps aujourd'hui! Les nombreux amis de Brigitte vont désormais pouvoir se réunir, s'informer et agir !
Chacun selon sa disponibilité, ses idées va pouvoir participer à cette dynamique citoyenne. Membres de la société civile, simples habitants, membres de comités de quartiers, parents d'élèves, commerçants, etc. Qui n'a pas envie de remercier Brigitte, envie de l'aider ?
Jean Monnet le Père de l’Europe disait « La modernisation est un état d'esprit. ». Nous savons que Brigitte participe à cette modernisation.
Vive Amiens en Europe !
Longue vie aux Amis de Brigitte Fouré !
07:50 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 28 janvier 2008
L'album photo de l'inauguration est disponible!
Vous pouvez retrouver toutes les photos de l'inauguration de ma permanence sur l'album photo située à droite de ce blog.
Encore merci à tous ceux qui m'ont manifesté leur soutien jeudi dernier...
10:25 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
L'agenda de ma semaine
Lundi 28 janvier: Première pierre de logements étudiants construits par l'OPAC d'Amiens.
Lundi de proximité du Comité de Quartier Saint-Roch.
Mardi 29 janvier : Réunion sur la Maison de l'Ecoute et du Soutien.
Visite de chantier de la Maison des Associations.
Commission de développement durable d'Amiens-Métropole.
Mercredi 30 janvier : Session plénière du Parlement Européen à Bruxelles.
Dîner avec la Députée européenne Janelly Fourtou en compagnie de nos assistants parlementaires.
Jeudi 31 janvier : Session plénière du Parlement Européen à Bruxelles.
Conseil Municipal d'Amiens.
Vendredi 1er Février : petit-déjeuner avec l'Info Point Europe.
Réunion sur la restauration scolaire.
Rencontre avec le représentant du Tibet dans ma permanence européenne.
Forum de quartier.
Samedi 2 Février: Inauguration des locaux de l'Harmonie Saint-Pierre.
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 25 janvier 2008
Europe de voyage, Europe de partage
Hier soir, plus de 400 personnes ont assisté à l'inauguration de ma permanence. Je remercie chaleureusement tous ceux qui ont souhaité se joindre à moi pour cet événement. Toutes ces marques d'affection m'ont beaucoup touchée.
Dans quelques jours, un album photo sera disponible sur ce blog et vous ne manquerez pas une miette de cette soirée.
Pour l'heure, je tiens à publier le texte de Sofia Taïri, qui a tenu à m'écrire un poème en lien avec l'europe et qui a pris la parole lors de la soirée pour le lire à l'assistance. Merci Sofia!
Europe de voyage
Europe de partage
Sous les couleurs de chaque pays
Malgré les différences, on est tous unis
Les frontières sont nos liens
Qui nous mènent vers demain.
Ou qu'on aille ici, là-bas
On est toujours un peu chez soi.
Offrir un bouquet de fleurs
C'est comme tendre un bout de son coeur
Aux gens qui en ont besoin
Comme ceux qui demandent du pain
Europe de voyage
Europe de partage
On unit tous ces pays
En aidant les gens
A trouver un but dans leur vie
Sans oublier les enfants.
Sofia Taïri
12:40 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 24 janvier 2008
Inauguration de ma permanence européenne
Vous êtes tous chaleureusement invités ce soir à l'inauguration de ma permanence européenne dès 18 heures.
Adresse : 10, rue Jean Calvin, Amiens.
Clément est à votre service au 03 22 72 86 50.
Ma permanence est ouverte du lundi au vendredi de 10 à 12 heures et de 14h 30 à 17h 30. Possibilité de rendez-vous au numéro de téléphone indiqué ci-dessus.
Photo : Florence Rangeon, une de mes deux assistants parlementaires et Clément-Hernandez-Detaille, qui assure le secrétariat général de mon cabinet, lors de l'ouverture de ma permanence au public le 2 janvier dernier.
13:25 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 23 janvier 2008
Je débute mes travaux en commission, à Bruxelles
Après ma première session parlementaire à Strasbourg du 14 au 17 janvier, cette semaine me permet d'assister aux premières réunions des commissions dans lesquelles je siège à Bruxelles: la commission des transports et du tourisme et la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.
L'ambiance, studieuse, est la même et je suis frappée de constater le sérieux et la qualité des interventions. Les débats sont courtois même si les clivages politiques apparaissent clairement. Les arguments sont échangés, essentiellement en allemand, anglais et français. Merci aux interprêtes qui font un travail remarquable: on en oublie même qu'on porte un casque pour la traduction! Mais on regrette quand même de ne pas maîtriser correctement plusieurs langues...
"L'Europe s'intéresse vraiment aux personnes"
La présentation d'un rapport sur les conséquences du développement des compagnies aériennes à bas coût en Europe suscite de nombreuses réactions. Il est beaucoup question de Ryanair (voir l'illustration ci-dessus), entreprise que l'on connaît bien en Picardie puisqu'elle est implantée à Beauvais: décidément, je ne suis pas dépaysée!
L'Europe doit-elle intervenir pour exiger un cadre législatif commun pour les compagnies aériennes à bas coût et les transporteurs aériens classiques? Ne faudrait-il pas prévoir des normes précises pour accueillir dans de bonnes conditions les personnes handicapées? Telles sont quelques-unes des réflexions émises, qui permettent de mesurer combien, loin des débats polémiques stériles, l'Europe s'intéresse vraiment aux personnes.
08:00 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 21 janvier 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 21 janvier : Visite de Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale.
Lundi de proximité du quartier La Vallée.
Mardi 22 janvier : Commission des transports et du tourisme à Bruxelles.
Mercredi 23 janvier : Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs à Bruxelles.
Déjeûner avec Claire Gibault et Janelly Fourtou, députées européennes, avec nos assistants parlementaires.
Jeudi 24 janvier : Jeudi chez vous dans le quartier Saint-Maurice.
Inauguration de ma permanence de députée européenne 10 rue Jean Calvin à Amiens.
Samedi 26 janvier : Inauguration de la salle de spectacle du centre culturel Jacques Tati.
Voeux du Député Olivier Jardé, à Saleux.
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 18 janvier 2008
'Rêve de paix", de Francine Brandicourt : mon coup de coeur du mois!
16:40 Publié dans Les coups de coeur de Brigitte | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 16 janvier 2008
Premiers pas à Strasbourg
Lundi 14 janvier, lors de l'ouverture de la session du Parlement Européen, le président a annoncé mon arrivée.
Instant d'émotion en rentrant dans cet hémicycle bleu dans lequel siègent les 785 députés de 27 Etats.
Un moment très particulier car, en prenant officiellement mes fonctions, je pense à Jean-Louis Bourlanges, cet Européen convaincu et convaincant, qui a choisi de me transmettre le flambeau et j'espère que je serai à la hauteur de la confiance qu'il me témoigne...
Ensuite, les démarches et réunions s'enchaînent comme dans un tourbillon: votes dans l'hémicycle, installation dans mon bureau, réunion de la délégation française du PPE (Parti Populaire Européen), déjeuner de presse, réunion du groupe PPE-DE, interviews, rencontre avec les responsables administratifs du groupe PPE, réunions de travail avec Fabrice et Florence, mes collaborateurs...tout cela dans des salles et bâtiments différents qu'il faut apprendre à repérer... et arpenter (probablement plusieurs kilomètres à pied dans une journée!).Les journées passent très vite...
Sur le fond, cette première session sera marquée pour moi par la présence du Premier Ministre slovène venu présenter le programme de la nouvelle présidence mais aussi pour le vote d'un dossier délicat relatif au droit de la consommation. A cette occasion j'ai pu voir à quel point le Parlement Européen et le Parlement Français fonctionnent différemment. A Strasbourg, les députés prennent la parole pour une minute en général et, s'ils dépassent leur temps de parole, ils sont interrompus par le Président.
"Je vais aimer travailler à Bruxelles et Strasbourg"
En séance comme en réunion de groupe, la courtoisie est de règle et, même si les opinions sont opposées, leur expression est toujours respectueuse.
L'indépendance de vote est totale: la délégation nationale d'un parti peut toujours voter sans respecter la consigne de vote du parti et chaque député peut même voter sans tenir compte de la position exprimée par la délégation nationale de son parti.
Enfin le compromis et le consensus sont toujours recherchés.
Et grâce à ce fonctionnement, des décisions sont adoptées et s'appliquent.
Alors, à l'issue de ces premiers jours de session, je constate avec bonheur que, au Parlement Européen, on fait de la politique de manière pacifique. Loin des petites phrases assassines et des discours partisans et convenus, ici on travaille en échangeant des arguments de fond puis on vote en fonction de ce qu'on croit être l'intérêt général des 490 millions d'Européens.
Je sais déjà que je vais aimer travailler à Bruxelles et Strasbourg!
08:00 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 janvier 2008
L'agenda de ma semaine
Cette semaine, je suis en session plénière au Parlement européen, à Strasbourg.
Samedi 19 janvier : Manifestation festive du comité de quartier La Vallée, à Amiens.
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 janvier 2008
Prix Charlemagne pour la jeunesse européenne : inscrivez-vous !
Le Parlement européen et la Fondation du Prix Charlemagne lancent cette année la première édition du "Prix Charlemagne pour la Jeunesse européenne". Ce concours, portant sur l'évolution de l'Union européenne, l'intégration et l'identité européennes, s'adresse aux jeunes entre 16 et 30 ans des 27 pays européens.
L'objectif est de récompenser des projets déjà en cours, qui encouragent « la compréhension européenne et internationale, le développement d'un sentiment commun d'identité et d'intégration européennes ».
Deux étapes de sélection permettront de désigner les trois meilleurs projets présentés. Lors de la première étape, un jury national constitué de deux députés européens et d’un représentant d’une organisation de jeunesse élira le meilleur projet national. Il y aura donc 27 projets nationaux sélectionnés d’ici au 14 mars 2008.
Dans un second temps, le 4 avril 2007, un jury constitué de trois députés européens, du président du Parlement européen et de quatre représentants de la Fondation du Prix Charlemagne sélectionnera les 3 projets vainqueurs parmi les 27 présentés.
Les trois meilleurs projets recevront respectivement 5000, 3000 et 2000 euros. Les représentants des 27 projets nationaux sélectionnés seront invités à la cérémonie de remise des prix qui aura lieu à Aix-La-Chapelle, en Allemagne, le 29 avril 2008. Les prix récompensant les trois meilleurs projets seront remis par le Président du Parlement européen et le représentant de la Fondation du prix Charlemagne d'Aix-La-Chapelle. Le prix comprend aussi, pour les trois lauréats, une invitation à visiter le Parlement européen (à Bruxelles ou à Strasbourg) au mois de mai 2008.
Vous souhaitez participer au concours ? Vous trouverez plus de renseignements ici. Vous avez jusqu’au 8 février pour envoyer votre candidature. Bonne chance !
19:05 Publié dans Votre Europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Prix Charlemagne, Parlement européen
Il a neigé à Bagdad
BAGDAD (Reuters) - La neige tombe à Bagdad, qui n'avait pas connu pareil événement de mémoire d'homme. Ravis, les habitants de la capitale irakienne veulent y voir un présage de paix, bien que les lourds flocons n'aient pas tenu.
"C'est la première fois que je vois la neige à Bagdad", s'étonne Hassan Zahar. "On a déjà eu de la neige fondue, mais jamais de vraie neige. J'ai scruté le visage de chacun, tout le monde est estomaqué", poursuit ce Bagdadi sexagénaire.
Mourthada Fadhil, un agent de la police irakienne affecté à la circulation, extrêmement fluide en ce jour chômé, y voit le symbole de l'avènement d'un "nouvel Irak".
"C'est un signe d'espoir. On espère que les Irakiens purifieront leur coeur et que les politiques vont oeuvrer à la prospérité de tous les Irakiens", ajoute-t-il, abrité sous un balcon.
"Cette neige va faire plaisir au peuple d'Irak. C'est magnifique!", se réjouit quant à lui le boulanger Mohammed Rahim.
(Aous Qousai, version française Jean-Philippe Lefief)
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mercredi, 09 janvier 2008
Voeux du Président de la République aux parlementaires européens
En 2007 la France a joué un rôle décisif dans le déblocage de l’Union paralysée par les « non » néerlandais et français. Le Traité simplifié était une proposition française et la France n’a pas ménagé ses efforts pour qu’il soit adopté.
Je forme le vœu qu’en 2008 la Présidence française contribue à donner un contenu au cadre institutionnel de l’Union enfin rénové par le Traité simplifié.
Mon vœu le plus cher pour l’Europe est que lorsque la Présidence française s’achèvera, l’Union européenne soit dotée d’une politique commune de la défense, d’une politique commune de l’immigration, d’une politique commune de l’énergie et d’une politique commune de l’environnement. Là encore, je crois, les enjeux dépassent les clivages habituels.
Il faut que nous travaillions tous ensemble pour faire avancer l’Europe, car l’Europe ce n’est pas le problème de la droite ou le problème de la gauche, c’est le problème de tous les Français. Elle ne doit pas être un motif d’affrontements partisans, pas plus que l’Union pour la Méditerranée qui est un grand projet de civilisation qui va bien au-delà de nos petites querelles de politique politicienne.
Le 13 juillet, nous organiserons à Paris le premier sommet des pays méditerranéens. Le 14, nous tiendrons un sommet commun entre les pays riverains de la Méditerranée et les pays membres de l’Union européenne. Il faut que ce rendez-vous mobilise toutes les forces politiques, économiques, sociales, culturelles de notre pays, car notre avenir se joue là, dans ce monde méditerranéen déchiré par tant de drames, meurtri par tant de tragédies mais dont la mémoire reste marquée par un très vieux rêve d’unité.
Vous aurez au Parlement européen à porter ce projet d’Union pour la Méditerranée, à le faire comprendre, à le faire accepter. "
08:00 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 07 janvier 2008
L'agenda de ma semaine
Lundi 7 janvier : Voeux de Gilles de Robien à la population amiénoise.
Mardi 8 janvier : Réunion de l'Agence de Développement et d'Urbanisme du Grand Amiénois (ADUGA).
Voeux de Gilles de Robien au personnel de la Ville d'Amiens.
Mercredi 9 janvier : Réunion concernant la sécurité publique.
Lancement de la campagne cantonale d'Isabelle Griffoin.
Lancement de la campagne cantonale de Jean-Claude Oger.
Jeudi 10 janvier : Réunion concernant la future Maison des Associations.
Vendredi 11 janvier : Voeux du Préfet de la Région Picardie, Préfet de la Somme.
Samedi 12 janvier : Convention départementale constitutive du Nouveau Centre de la Somme.
Dimanche 13 janvier : Après-midi récréative du comité de quartier de Longpré.
08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 janvier 2008
Bonne année européenne à tous!
« Faire vivre l’Europe des citoyens »
Au seuil de cette année 2008 et à l’heure où je débute mon mandat de Députée européenne, je mesure le chemin parcouru avec vous depuis le début de mon engagement au service de la Cité.
Ensemble depuis 50 ans, nos aînés et nous-mêmes avons réussi à établir une société de l’Union européenne basée sur la Paix.
Le 13 décembre dernier, les 27 Etats de l’Union européenne ont signé le Traité de Lisbonne.
Ce traité renforce la capacité de décision de l’Union européenne en lui offrant des institutions plus stables et plus démocratiques et replace notre pays au cœur de la Construction européenne.
Surtout, il inscrit les citoyens au cœur du processus de décision communautaire. Grâce à l’opposabilité de la Charte des droits fondamentaux, les citoyens pourront désormais faire valoir leurs droits devant un juge s’ils estiment qu’une mesure adoptée par l’Union compromet un droit, une liberté ou un principe énoncé par ladite charte. C’est là une conquête essentielle pour près de 500 millions d’Européens.
Oui, je suis fière et heureuse d’entrer au Parlement européen à l’heure où chacun d’entre vous devient acteur à part entière de l’Union européenne.
L’année 2007 qui vient de s’écouler fut également celle où j’ai rendu mon écharpe de Maire de la ville d’Amiens. Durant cinq ans, j’ai administré la vie quotidienne des habitants de la capitale picarde en y consacrant toutes mes forces, toute mon énergie et tout mon cœur. Je sais le lien qui m’unit à chacun d’entre vous et je tiens à vous remercier pour votre affection à mon égard.
En tant que Maire-adjointe chargée de la Démocratie locale dans l’équipe municipale conduite par Gilles de Robien, je me rends compte chaque jour de la créativité et de l’esprit inventif de tous les citoyens et citoyennes amiénois et je veux vous rendre ici un vibrant hommage. Car si notre ville rayonne chaque année davantage, c’est grâce à vos initiatives foisonnantes et audacieuses.
Sachez que je ne vous quitte pas, je reste plus que jamais au plus près de vous. Tel un député national ou un sénateur qui se rend en moyenne deux jours par semaine à Paris, j’irai vous représenter de la même façon à Strasbourg et Bruxelles en tant que Députée européenne.
Le reste du temps, vous aurez l’occasion de venir me rencontrer à mon bureau de l'Hôtel de Ville d'Amiens ou à celui de ma permanence européenne du 10, rue Jean Calvin à Amiens. C’est là que je travaillerai sur mes dossiers et serai à votre disposition avec mon équipe « de choc » : mes collaborateurs Florence, Valérie, Fabrice et Clément. Sans compter les innombrables bénévoles qui s’y déploieront. Une tasse de café vous y attend et vous êtes d’ores et déjà tous chaleureusement invités à l’inauguration que nous organisons le jeudi 24 janvier dès 18 heures.
Alors que s’ouvre l’année européenne du dialogue interculturel, je m’engage à faire avancer votre voix, celle des citoyens de l’Europe. Le nouveau traité de Lisbonne et la prochaine présidence française de l’Union européenne ouvrent des horizons qui sont autant d’Espérance pour l’Europe et la France.
Unis dans la Diversité , je vous adresse mes meilleurs vœux de réussite, bonheur et santé.
Bonne année 2008 !
00:05 Publié dans Voeux 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)