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vendredi, 21 octobre 2011

Vendredi Europe Express - Jean-Claude Trichet fait ses adieux à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE). Mario Draghi lui succède.

Trichet-Draghi_pics_180.jpgPas de répit pour les indignés malgré les adieux de Jean-Claude Trichet à la Banque Centrale Européenne. Le mouvement “Occupy Francfort” a bel et bien pris ses quartiers devant le siège de la BCE.

Pendant ce temps, à l’opéra, se déroulait la cérémonie organisée pour le départ de Jean-Claude Trichet. Ce changement à la tête de la BCE intervient à quelques jours d’un sommet jugé crucial pour l’avenir de l’euro.

“Ce qu’il faut maintenant, c’est résoudre la crise de gouvernance de trois façons” a déclaré Jean-Claude Trichet, lors de son discours d’adieux.“Il faut renforcer la capacité du fonds de sauvetage à garantir la stabilité financière, renforcer le bilan des banques européennes; négocier une solution appropriée pour l’ajustement à moyen terme de la Grèce. Cette clarification est certainement urgente.”

C’est l’italien Mario Draghi qui succèdera au français à la tête de l’institution. Présents lors de la cérémonie, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en ont profité pour tenir une réunion informelle, afin de préparer le sommet de dimanche prochain.

 

(Source : Euronews).

vendredi, 17 juin 2011

Standard & Poor's abaisse la note de la Grèce

images.jpgStandard & Poor's a abaissé la note de la dette grecque à long terme de trois crans, de B à CCC. "La dégradation reflète notre opinion qu'il y a un risque encore plus élevé d'un ou de plusieurs défauts" selon l'agence.

Standard & Poor's a dégradé lundi la note grecque à long terme de trois crans à CCC. L'agence de notation juge que le pays risque de plus en plus de devoir restructurer sa dette d'une manière que l'agence de notation qualifierait de défaut. La Grèce est donc désormais le pays doté de la plus faible note de crédit au monde.

Il semble de plus en plus probable qu'une restructuration de la dette grecque, par le biais d'un échange de titres ou d'une prorogation des échéances, soit imposée par les dirigeants européens, commente l'agence dans un communiqué. Or un partage de la charge de la dette avec le privé serait considéré comme un défaut de facto, explique S&P. La note grecque n'est désormais plus qu'à trois crans du "D", la note la plus basse attribuée par S&P, qui appartient à la catégorie "défaut".

Avant l'abaissement survenu ce lundi, la note grecque à long terme de S&P était à "B". La perspective est négative, signe qu'un nouvel abaissement est attendu d'ici 12 à 18 mois. S&P précise que ce nouvel abaissement aura sans doute des répercussions sur les notes qu'elle attribue aux quatre principales banques grecques: National Bank of Greece , EFG Eurobank Ergasias , Alpha Bank et Piraeus Bank .

La Grèce a réagi à cette décision, jugeant que S&P ne prenait pas en compte les discussions intenses menées par le Fonds monétaire international et l'Union européenne pour trouver une solution viable à la crise budgétaire. "Cette décision ignore également les efforts du gouvernement pour éviter tout problème relatif aux obligations contractuelles de la Grèce, ainsi que la volonté des Grecs d'envisager leur avenir au sein de la zone euro", a déclaré le ministre des Finances grec dans un communiqué.

 

(Source : La Tribune).