lundi, 16 juillet 2012
PSA : une première sanction sans appel de la politique gouvernementale
Philippe Vigier, Secrétaire général du Nouveau Centre condamne fermement le plan de licenciement annoncé par les dirigeants de PSA mais considère que le gouvernement actuel n’a pas le droit de s’exonérer de sa responsabilité désormais totalement engagée.
Au plus fort de la crise financière et économique, l'Etat, à travers un plan de soutien de trois milliards d'euros à PSA, a démontré qu'il assumait une véritable politique industrielle en venant en aide au secteur automobile, alors frappé de plein fouet.
Le plan de licenciement annoncé par les dirigeants du constructeur automobile, qui s'était engagé en contrepartie à ne pas fermer aucun site en France en échange de l'aide, est par conséquent purement et simplement indécent.
Indécent car il est inacceptable qu'une entreprise française qui a été aidée par l'Etat pendant la crise joue au poker menteur avec l'argent des Français.
PSA a aujourd’hui une dette envers l'effort national qui ne peut se solder que par le patriotisme économique et le maintien d’un outil de production fort sur notre sol.
Pour autant, l’actuel gouvernement doit désormais cesser d’essayer de rejeter la faute sur son prédécesseur et assumer ses responsabilités sans détours.
La décision de revenir sur la baisse des charges de 13,2 milliards, qui aurait conféré un avantage compétitif aux secteurs les plus exposés à la concurrence, dont celui de l’automobile, est un signal éminemment négatif adressé à toutes les entreprises aujourd’hui installées en France.
Dans cette perspective, le Nouveau Centre se battra avec une détermination totale contre la suppression de la TVA sociale qui aurait pour conséquence d’alourdir a la fiscalité sur les entreprises, de réduire leur compétitivité et à terme, de détruire des emplois.
14:00 Publié dans Economie, France, Social, UDI | Lien permanent | Commentaires (0)
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