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vendredi, 23 novembre 2012

Vendredi Europe Express : Berlin est favorable au rachat d'une partie de la dette grecque par le FESF

angela-merkel-romanian-news-blog.jpgLa chancelière allemande Angela Merkel a affirmé mercredi 21 novembre entrevoir la possibilité d'un accord des ministres des finances de la zone euro sur la Grèce lundi, tout en soulignant que les problèmes en Europe ne pourraient être résolus du jour au lendemain.

"C'est un processus, et ce qui n'a pas été résolu pendant des années et des décennies ne peut pas être résolu en une nuit, et c'est pourquoi nous devons progresser pas à pas", a observé la chancelière. Son porte-parole a jugé un peu plus tard que l'absence de résultat lors de la réunion dans la nuit de mardi à mercredi ne constituait pas un échec. "Ce n'est évidemment pas le cas. C'était une rencontre très féconde", a-t-il souligné, ajoutant qu'il restait "des détails techniques" mais "importants" à régler.

Les ministres des finances de la zone euro, ainsi que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale européenne (BCE), les deux autres créanciers publics d'Athènes, doivent de nouveau se réunir lundi pour tenter d'aboutir à un accord. "Je suis confiant dans le fait que notre travail intensif conduira lundi à un résultat satisfaisant", a affirmé pour sa part le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, parlant lui aussi de "questions techniques" à régler.

BERLIN RÉTICENT À UNE BAISSE DES TAUX D'EMPRUNT

Lors d'un entretien avec les députés conservateurs et libéraux de sa majorité avant son intervention devant le Parlement, Mme Merkel s'est ainsi montrée favorable à ce que la Grèce puisse emprunter auprès du fonds de secours européen, le FESF, pour racheter une partie de sa dette, selon un participant ayant requis l'anonymat. Une telle option signifierait la nécessaire augmentation des moyens du FESF d'un montant de 10 milliards d'euros. L'Allemagne serait "prête à participer" en offrant les garanties nécessaires au prorata de sa participation habituelle aux plans de sauvetage, soit 27 %, selon la même source.

 

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