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dimanche, 01 juillet 2012

Egypte : "Tout le monde peut être inquiet : les hommes et les femmes"

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L’Egypte a élu dimanche dernier son président, le premier depuis l’ère post-Moubarak. Le nouveau dirigeant, Mohamed Morsi, 60 ans est issu des Frères musulmans. De quoi inquiéter bon nombre de féministes et d’Egyptiennes qui redoutent des dérives islamistes. Ces craintes sont-elles justifiées ? Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, se veut prudente face à une réalité complexe. Interview.

ELLE.fr : L’élection de Mohamed Morsi fragilise-t-elle les droits des femmes ?
Agnès Levallois : L’arrivée d’un responsable des Frères musulmans à la tête de l’Egypte inquiète une partie des femmes. Elles craignent que l’aspect très conservateur de ce mouvement pèse sur leurs droits. Il faut rappeler que l’Egypte est une société très conservatrice. Sous Moubarak, quelques mesures en faveur des femmes avaient été prises notamment sous l’impulsion de son épouse, Suzanne, qui avait créé le Conseil national de la femme en 2000. Mais aujourd’hui, ces acquis sont associés à l’ancien régime. Dans une volonté de rupture avec l’époque du raïs, certains peuvent avoir la tentation de revenir sur certains de ces droits, au détriment des femmes.

ELLE.fr : Le soir de sa victoire, Mohamed Morsi a promis d’être le président de « tous les Egyptiens ». Est-ce un signe envoyé aux femmes ?
Agnès Levallois : Oui, aux femmes et aux coptes (NDLR : les chrétiens d’Egypte). Il a pris le soin de leur adresser un message car il est conscient des inquiétudes de ces communautés. Le problème, souligné par certains observateurs, est qu’il peut tenir un double langage. Il peut toujours dire une chose pour rassurer puis faire le contraire. Seuls les mois à venir permettront de le voir.

ELLE.fr : Peut-on le croire quand il affirme, début juin, qu’il n’entend pas modifier les lois existantes qui protègent les droits des femmes, « qu’il s’agisse de l’âge légal du mariage, de la khola (NDLR, divorce sans l’accord du mari) ou de l’excision » ?
Agnès Levallois : Il faut lui accorder le bénéfice du doute. Attachons-nous à cette déclaration sans exclure le fait qu’il puisse donner des gages aux Salafistes plus tard. Un bras de fer entre le président et l’armée va en effet s’engager. Le président Morsi va donc peut-être devoir composer avec les Salafistes pour avoir une assise plus large. Dans ce cas, il pourrait, par exemple, leur concéder une modification des lois existantes, ce qui constituerait un retour en arrière. Il est trop tôt pour savoir ce qui va se passer, de quelle marge de manœuvre il va disposer. Il faudra juger les droits des femmes à l’aune des rapports de force politique. Avec qui Morsi va-t-il gouverner ? Est-ce que ses alliances vont faire bouger ses positions vis-à-vis des femmes ?

ELLE.fr : N’envoie-t-il pas avant tout des gages à l’étranger, aux pays occidentaux ?
Agnès Levallois : En partie. Il sait qu’il est attendu au tournant. Il est aussi conscient que l’une des ressources essentielles de l’Egypte est le tourisme. S’il fait des déclarations radicales ou très conservatrices sur les femmes, cela aura des conséquences sur les chiffres du tourisme. Donc ses messages sont destinés aux Egyptiennes mais aussi à l’étranger.

ELLE.fr : Quel rôle les femmes vont-elles jouer dans cette nouvelle Egypte ?
Agnès Levallois : Il faut être très prudent et vigilant, ce n’est qu’à l’épreuve de la réalité qu’elles vont voir si elles peuvent jouer un vrai rôle. Le cadre théologique de la confrérie des Frères musulmans est très conservateur, la femme doit plutôt rester à la maison à s’occuper des enfants. Mais beaucoup d’associations féministes sont très actives en Egypte. Est-ce qu’elles vont continuer à se mobiliser ? Je le pense. Surtout si elles craignent que les vieux démons reviennent sur le devant de la scène. C’est évident que ce risque existe.
Mais la réalité est plus complexe. Je sais que beaucoup de sœurs ont rejoint la confrérie estimant que leurs intérêts ne seraient pas moins bien défendus si ce n’est mieux par les Frères musulmans. Pour nous Occidentaux, ça peut être choquant. Mais dans cette société égyptienne malade dans son rapport femmes-hommes, pour certaines d’entre elles, les Frères musulmans représentent une possibilité de changement. Elles ont envie d’y participer et d’y croire. Il faudrait suivre dans quelques semaines comment la situation politique va évoluer. La question des femmes est essentielle mais on ne peut pas l’exclure du champ politique. Tout le monde peut être inquiet aujourd’hui, les Egyptiens comme les Egyptiennes. On est dans une période post-Révolution avec ce que ça implique en termes d’incertitude.

 

(Source : Elle).

jeudi, 28 juin 2012

Historique : Aung San Suu Kyi était hier au micro de France Inter


Aung San Suu Kyi a enfin reçu le Prix Nobel de la Paix qui lui avait été décerné en 1991 alors qu’elle était en résidence surveillée. En tournée historique en Europe, l’opposante birmane accorde en exclusivité radio un entretien exceptionnel à France Inter dans le 7/9 (8h20 - 27 juin 2012).

mardi, 03 avril 2012

Elue députée, Aung San Suu Kyi entre dans l'Histoire

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L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a été élue députée de la chambre basse du parlement birman, selon les médias d'Etat, au terme d'élections partielles dimanche observées par le monde entier, qui se sont transformées pour elle en triomphe historique.

3354126.jpgLa télévision d'Etat, citant la commission électorale, a confirmé lundi ce que son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait annoncé dès dimanche soir: la lauréate du prix Nobel de la paix intègre l'appareil politique légal de son pays, pour la première fois de sa vie.

La LND a remporté au moins 40 des 44 sièges qu'elle briguait. Les résultats dans les cinq autres circonscriptions, sur les 45 en jeu, seront annoncés plus tard.

Le parti avec lequel Mme Suu Kyi a fait toute sa carrière politique comptera donc au moins 35 députés, sur un total de 440, ainsi que trois représentants à la chambre haute et deux dans les chambres régionales.

L'annonce n'a fait qu'entériner une réalité déjà connue des partisans de l'opposante, devant qui elle s'est exprimée lundi.

Un discours de victoire, bref et solennel. "Nous espérons que cela va être le début d'une nouvelle ère, dans laquelle le rôle du peuple dans la politique au quotidien sera accentué", a-t-elle déclaré aux centaines de militants qui l'attendaient avec des fleurs.

"Ce n'est pas tant notre triomphe que le triomphe de ceux qui ont décidé qu'ils devaient participer au processus politique de ce pays".

"Ce qui importe n'est pas le nombre de sièges remportés, bien que nous soyons bien sûr extrêmement satisfaits d'en avoir gagné autant, (mais) le fait que les gens montrent autant d'enthousiasme dans leur participation au processus démocratique".

Dès dimanche, des milliers de partisans avaient hurlé leur joie et chanté jusque tard dans la soirée devant le quartier général du parti, au centre de la capitale économique du pays.

La Ligue a estimé lundi qu'un siège pourrait lui échapper dans le Nord de l'Etat Shan, où le Parti national démocratique shan (SNDP), deuxième force du parlement actuel, a assuré que son candidat avait remporté la victoire.

La "Dame", qui prône la non-violence contre l'oppression depuis près de 25 ans, a pour autant lancé un appel à l'union. "Nous espérons que tous les partis qui ont participé aux élections seront en mesure de coopérer avec nous afin de créer une atmosphère véritablement démocratique dans notre nation".

Dans un message diffusé tard dimanche soir, elle avait déjà appelé ses partisans à la mesure, exigeant que "la victoire du peuple soit une victoire digne".

Quarante-cinq sièges étaient à pourvoir lors de ces partielles: 37 à la chambre basse du parlement, six à la chambre haute et deux dans des chambres régionales. La LND présentait des candidats dans 44 de ces circonscriptions et pouvait encore espérer un incroyable grand chelem.

Le gouvernement n'a rien à craindre dans l'immédiat.

Le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), créé de toutes pièces par l'ancienne junte, avait revendiqué environ 80% des sièges en 2010. Et un quart des parlementaires sont, en vertu de la Constitution, des militaires d'active désignés en marge du processus électoral.

Mais Mme Suu Kyi va désormais tenter d'influencer l'appareil de l'intérieur, d'ici les législatives de 2015 qui, au vu de ce résultat, pourraient voir l'opposition devenir majorité.

Les anciens militaires réformateurs arrivés au pouvoir il y a un an tentent de prouver que leurs réformes justifient la levée des sanctions occidentales. Dans le cadre de ce processus de transition sous contrôle de l'armée, ils avaient même intérêt, selon les analystes, à voir l'opposante triompher sous le regard de la communauté internationale.

Avant même l'annonce des résultats officiels, le régime de Naypyidaw, la capitale birmane, semblait d'ailleurs avoir réussi son opération de séduction. Il a reçu le soutien de ses voisins de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), qui a salué des élections "libres, justes et transparentes".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a de son côté salué "le courage" du président birman Thein Sein, tout en demandant au gouvernement de "redoubler d'efforts pour assurer une véritable réconciliation nationale".

La Maison Blanche a adressé ses "félicitations au peuple birman pour sa forte participation à ce processus électoral, ainsi qu'à Aung San Suu Kyi et la Ligue nationale pour la démocratie pour leur succès".

"Nous récompenserons chaque action (des Birmans) par une action", a expliqué pour sa part la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. "Nous sommes en train d'évaluer les résultats de ces élections", a-t-elle ajouté.

L'Union européenne a évoqué la possibilité d'envoyer un "signal positif" au régime birman, laissant entrevoir un possible allègement de ses sanctions à l'occasion d'une réunion qui doit réévaluer ces restrictions fin avril.

Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, et le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, ont adressé leur "félicitations aux autorités et au peuple de Birmanie" dans des communiqués.

Le président français Nicolas Sarkozy a salué une "victoire de la démocratie" en Birmanie, tout en se disant conscient que "le chemin de la réconciliation nationale est encore long", dans une lettre rendue publique par l'Elysée.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a félicité l'opposante pour sa "victoire personnelle" et salué un "résultat historique" pour ce pays.

 

(Source : Le Nouvel Observateur).

dimanche, 01 avril 2012

Macky Sall, nouveau Président de la République du Sénégal

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Jacky Sall est né le 11 décembre 1961 à Fatick, ville située à 150 km au sud de Dakar. Deuxième fils d’une famille de cinq enfants (quatre garçons et une fille), le désormais président de la République du Sénégal est élevé dans sa région natale de Fatick puis dans le Fouta par son père Amadou Abdoul Sall, parti vivre dans le Sine pour des raisons professionnelles. Sa mère Coumba Timbo qui a suivi son époux en 1956, décide de faire du commerce pour aider son époux à subvenir aux besoins de la famille. De l’enfance de Macky Sall, on retient (d’après son oncle Samba Hamet Timbo), un jeune garçon discipliné, respectueux de ses aînés, calme et très attiré par les études. Macky Sall a fait ses premiers pas à l’école dans la ville de Foundiougne où était affecté son père, avant de revenir à Fatick quelques années plus tard où son père est réaffecté.


 

Parcours scolaire et professionnel

 

Contrairement à ses prédécesseurs (Abdoulaye Wade et Léopold Senghor qui ont fait une bonne partie de leurs études à l’étranger), Macky Sall est un pur produit du système éducatif sénégalais. Sur ce point il rappelle un plus l’ancien président Abdou Diouf qui a effectué toutes ses études au Sénégal pour devenir administrateur civil avant de se lancer dans la vie politique. Après son baccalauréat, Macky Sall a suivi des études à l’Institut des Sciences de la Terre de Dakar (IST) pour obtenir le diplôme d’ingénieur, géologue et géophysicien. Doté d’un leadership inné, Macky Sall s’ouvrit très tôt aux associations nationales et internationales de géologues et de géophysiciens. Il exerça dans son domaine jusqu’en mai 2001 date à partir de laquelle il fût repéré par le président Wade qui décide de lui confier le poste de Ministre des mines, de l’Industrie et de l’Hydraulique. C’est le début d’une ascension politique très rapide. Mais comme bon nombre d’étudiants de son âge, Macky était un passionné dès son plus jeune âge. Il côtoie ses camarades étudiants marxistes et sympathise avec Landing Savané leader d’And Jëf.

 

Carrière politique

 

Á la fin des années 1980, Macky Sall commence ses premiers pas de militants au Parti Démocratique Sénégal (PDS), dont le fondateur est Abdoulaye Wade en 1974 lors d’un fameux sommet de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) qui avait réuni à Addis-Abeba en Éthiopie plusieurs chefs d’États et de gouvernements africains.
En 1998, Macky Sall est nommé secrétaire général de la Convention Régionale du PDS de Fatick puis président de la Cellule Initiatives et Stratégies. Son charisme et son ouverture d’esprit font de lui un leader incontesté et il finit par devenir le président des cadres du PDS. Á partir de ce moment il commence à jouer les rôles de premier plan au côté du Président Wade en participant activement à la campagne du SOPI (changement en langue wolof, slogan utilisé par Wade pour attirer le potentiel électoral que constitue la jeunesse sénégalaise). Son engagement paie car Abdoulaye Wade est élu le 18 mars 2000 à la tête du Sénégal réussissant à déboulonner le Parti Socialiste au pouvoir depuis 40 ans.

 

Proche collaborateur du président Wade, fidèle parmi les fidèles, Macky Sall accepte la décision de Wade de ne pas le nommer ministre. Il continue son travail et finit par avoir une récompense en décembre 2000, date à partir de laquelle il devient directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) jusqu’en juillet 2001. Pendant la même période, il se voit confier les postes de chef de division Banque de données pendant plusieurs années et Conseiller Spécial du Président de la République, chargé de l’Énergie et des Mines. Puis il occupe le poste de ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique à partir de mai 2001 en remplacement du professeur Abdoulaye Bathily désigné comme Vice-président de l’Assemblée Nationale. Á partir d’août 2002, il monte d’un cran dans le même ministère qu’il dirige en obtenant le prestigieux grade de ministre d’État sous la primature de Mame Madior Boye, l’unique femme première ministre du Sénégal indépendant. Son ascension continue puisqu’à partir d’août 2003, il se voit confier le poste du stratégique ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales. Dans ce ministère, il apprend à mieux connaître son pays à tous les niveaux et étudie en profondeur le système électoral sénégalais. En avril 2004, il se positionne davantage au sein de l’équipe gouvernementale du président Wade qui le nomme Vice-président du Comité Directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en avril 2004.

Son ascension au côté du président Wade atteint son niveau le plus élevé le 21 avril 2004 date à partir de laquelle il est nommé Premier ministre de la République du Sénégal. Il occupe ce poste pendant plus de trois ans, ce qui fait de lui le record de la longévité des Premiers ministres de Wade. Durant sa primature, Sall se distingue par son efficacité, son sérieux et son pragmatisme. Peu connu de l’opinion publique sénégalaise, Macky Sall réussit à s’imposer lors de son premier discours de politique générale face aux ténors de l’opposition. Il réactive les projets présidentiels mis en sommeil par Idrissa Seck devenu enfant banni du PDS. Macky Sall accélère les travaux d’autoroute de la Corniche, multiplie les échangeurs à Dakar et soutient activement le président Wade dans son projet de construction d’un nouvel aéroport. Durant les élections présidentielles de 2007, il dirige la campagne électorale du président Wade et réussit à faire réélire ce dernier dès le premier avec près de 55% de voix. Dès lors, il est perçu comme le successeur potentiel du président Wade. Mais la rupture interviendra lorsque que ce dernier, manipulé par des soi-disants proches collaborateurs le convainc pour désigner son fils Karim pour lui succéder.

Macky Sall est ainsi envoyé à l’Assemblée nationale, dont seul candidat, il fut élu le 20 juin 2007 par 143 voix sur 146. Mais la rupture avec son idole politique Abdoulaye Wade est consommée quand Macky Sall décide de convoquer Karim Wade « le prince des princes » à l’Assemblée nationale pour une audition sur les travaux de l’ANOCI (Agence Nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique). Devant son refus de démissionner de ses fonctionner, Macky Sall se voit son poste de numéro du PDS supprimé, son mandat à l’Assemblée Nationale réduit de cinq à un an. Pour en finir avec lui, le président Wade l’accuse de blanchissement d’argent, dossier pour lequel il a obtenu un non-lieu. Dès lors, la rupture est consommée. Macky Sall doit désormais se débrouiller tout seul et compter sur sa propre force. Blessé dans son orgueil de « torodo », il s’émancipe au lieu de se soumettre à Wade. Le 9 novembre 2008, il annonce quitter le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et abandonner tous les postes qu’il occupe grâce à ce parti. Mais avant de quitter définitivement Wade et ses alliés, Macky avait réussi à graver son nom dans les annales politiques du Sénégal et à se faire connaître dans tout le pays.

 

La revanche de celui qu’on a voulu humilier

 

Sans tarder, Macky Sall décide de prendre son destin en main refusant tout contact avec ses humiliateurs du PDS.

 Il créé le 1er décembre 2008 son parti politique qu’il dénomme APR Yakaar (Alliance pour la République). Á peine né, son parti remporte avec la coalition Benno Siggil Senegaal (une alliance avec d’autres partis de l’opposition) le 22 mars 2009 les élections locales dans toutes les localités de Fatick, son fief, mais aussi la ville de Gossas, douze autres collectivités locales au nord du pays et trois dans le sud. Une fois la victoire acquise, Macky décide de pratiquer ce qu’on appelle la Real Politik, concept qui consiste à faire une politique de proximité. Il visite le pays d’est en ouest, du nord au sud, village en village, famille religieuse par famille religieuse, ville par ville, etc. Il n’oublie pas aussi d’intégrer la diaspora sénégalaise dans son programme. Il effectue des visites dans les grandes capitales européennes, américaines et africaines pour rencontrer ses militants et mettre en place une stratégie commune de lutte. En l’espace de trois ans Macky Sall réussit ainsi à gagner le cœur d’une partie de la population sénégalaise.


Sûr de sa base, de ses soutiens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, il décide d’aller aux élections affronter le président qui a violé la constitution pour prétendre à un 3e mandat. Pendant que les autres opposants décident de boycotter la campagne, Macky silionne une seconde fois l’ensemble du Sénégal. Le travail finit par payer car il obtient 26% des suffrages et réussit à empêcher le président Wade avec 34% des voix à gagner les élections au premier tour. Le pragmatisme, le réalisme et la stratégie ont été efficaces pour le natif de Fatick. Pour affronter Gorgui (le vieux en langue wolof) au second tour, le très populaire Macky Sall obtient le soutien de la totalité des 12 candidats malheureux de l’élection présidentielle, puis celui du très populaire chanteur Youssou Ndour dont la candidature a été injustement refusé par le pouvoir en place. Il réussit aussi à obtenir le soutient de la société et des mouvements d’action contre la candidature de Wade (M3, Mouvement Y’en a Marre, etc.). Il forme avec ses partenaires une alliance baptisée Benno Bokk Yakar (BBY). C’est dans ce contexte que l’élève affronte son maître pour le seconde tour des présidentielles le 25 mars 2012. Fier du comportement de Macky, de la fédération de toutes les forces vives de l’opposition, les Sénégalaises et Sénégalaises votent massivement pour Macky Sall. La victoire du désormais homme du 25 mars était tellement claire, que le président Wade lui-même a pris son téléphone pour le féliciter et reconnaître sa défaite.

 
 
(Source : Leral.net).

dimanche, 15 janvier 2012

Jean-Christophe Parisot dans le New York Times

JCP.jpgPour lire l'article, CLIQUEZ ICI.

mardi, 20 décembre 2011

La Corée du Nord, l'un des pays les plus fermés du monde


Reporters - Alors que le leader nord-coréen Kim Jong-il est décédé samedi d’une crise cardiaque, notre reporter a réussi à entrer dans ce pays, l’un des plus fermés du monde, quelques semaines plus tôt.

(Source : France 24).

12:16 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 13 novembre 2011

Entrevue télévisée des Présidents Obama et Sarkozy le 4 novembre (2/2)

Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu

dimanche, 06 novembre 2011

Entrevue télévisée des Présidents Obama et Sarkozy le 4 novembre (1/2)

Pour les personnes qui lisent mon blog via Facebook, les vidéos sont consultables uniquement sur www.brigittefoure.eu

vendredi, 30 septembre 2011

Suite à l'article sur le Génocide arménien, quelques précisions

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Le drapeau actuel de l'Arménie, inspiré du blason des Lusignan (ci-dessous)

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Léon VI de Lusignan (1342 † 1393), roi d'Arménie (1373-1375)

parti de deux, en 1 d'or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur, en 2 d'argent, à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même et en 3 burelé d'argent et d'azur de huit pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout.

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Le drapeau de l'Arménie Soviétique (1920 - 1990)

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Avant le Traité de Sèvres

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Après le Traité de Sèvres

 

(Merci à Catherine Mouradian pour son aide).

vendredi, 23 septembre 2011

Retour sur le génocide des Arméniens

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Par Catherine Mouradian, membre du Conseil d'Administration de l'association des Amis de Brigitte Fouré - Nouvelle Energie pour Amiens.

Aujourd'hui, les trois quarts des 8 millions d'Arméniens vivent hors de la République d'Arménie (env 2, 5 millions d’hab.), répartis entre une diaspora "intérieure" de l'ex-URSS (Caucase, Ukraine, Russie, Asie Centrale) et une diaspora "extérieure" éparpillée sur cinq continents en une cinquantaine de communautés, avec trois zones principales : les Etats-Unis (env. 900 000), l'Union Européenne (env. 550 000 dont 450 000 en France), le Proche et le Moyen-Orient (400 000 à 500 000) et 70000 Arméniens vivent à Istanbul.

Catherine Mourdian.jpgLa République d’Arménie, en arménien Hayastan, (la terre des  HAY ou Haik), indépendante depuis  le 23 Septembre 1991, ne correspond qu’à 10% du territoire historique arménien dont  le cœur se situe autour du Mont Ararat sur lequel l’Arche de Noé se serait posé… L’Arménie, première nation à adopter le Christianisme comme religion d'État en 301, est un pays constitutionnellement séculier mais où la religion chrétienne reste une marque identitaire.

 

L’Arménie a servi de refuge aux croisés, dès lors la culture arménienne est restée très ouverte sur l’Europe et les États latins d’Orient. En 1374, Léon VI de Lusignan, dernier Roi arménien, avant l'invasion par les Mamelouks en 1375, est enterré à la Basilique des Rois de France à Saint Denis. L’Arménie, située sur une des routes de la soie, sera un carrefour majeur d’échanges commerciaux entre l’Orient et l’Occident. L’actuel drapeau d’Arménie est resté "Rouge, Bleu et Or" aux couleurs de la Maison de Lusignan.

 

A la fin du XIVe siècle, les Arméniens sont répartis entre l’Empire Ottoman à majorité chrétienne, et l’Empire russe. Les Chrétiens, soumis à de lourds impôt, ne devaient pas de porter d’armes.  Néanmoins les Arméniens ont vécu près de 500 ans en bonne entente avec les Ottomans, occupant souvent des postes importants dans l’administration. Vers la fin du XIXe siècle, les Arméniens réclament des réformes mais le pouvoir ottoman, vacillant malgré des efforts de modernisation sociale et menacé sur ses frontières par les Russes, finit par se durcir. De 1894 à 1896, Le Sultan Abdul-Hamid II ordonne des massacres contre les populations arméniennes des provinces orientales considérées proches des russes ; près de 300 000 Arméniens périront. En 1909, Les « Jeunes Turcs » déposent  le Sultan Rouge. Après un semblant de démocratisation, ils ordonnent, dès 1909, le massacre de 30 000 Arméniens près d'Adana (Cilicie) au nom d’un  panturquisme exacerbé. Le Comité Jeune-Turc « Union et Progrès » constitué par Enver, ministre de la guerre, Talaat, ministre de l'intérieur et Djemal, ministre de la marine, s'érige en dictature en 1913. En janvier 1915, les soldats arméniens de l'armée ottomane sont désarmés, le génocide commence le 24 avril 1915 par l'arrestation de l'élite arménienne d’Istanbul et 650 notables arméniens sont assassinés. Un ordre général de déportation est donné, au prétexte d'éloigner les populations arméniennes du front russe. La plupart des déportés périront de faim et de soif lors de marches forcées ou seront massacrés dans les déserts de Syrie. Ceux parqués dans des camps de concentration seront tués. Au total, 1 500 000 Arméniens auront été éliminés, dont 1 200 000 en 1915, à savoir 50% d’une population et des territoires, arméniens depuis plus de 3000 ans, qui auront été vidés de leurs habitants ancestraux en  3 vagues de massacre.

 

En 1918, l’Empire ottoman capitule, le traité de Sèvres accorde l’existence d’un Etat arménien sur une bonne partie de ses terres légitimes. En 1919, il y eut un « Nuremberg » avec le « Procès des Unionistes » à Constantinople. Les responsables du génocide s’étaient enfuis en Allemagne mais furent condamnés à mort par contumace, y compris Talaat Pacha, assassiné à Berlin le 16 mars 1921 par un jeune Arménien  qui sera acquitté par la justice de Weimar. Entre temps, battus par Kemal Ataturk les Arméniens acceptent la protection des Bolchéviques et le 29 novembre 1920 nait la République Socialiste Soviétique d’Arménie.

 

La Turquie vaincue ne fut pas démobilisée et face au danger bolchevique, les Alliés se montrèrent bienveillants. Le sursaut nationaliste de Moustafa Kémal (en 1922, à Smyrne, les Arméniens furent massacrés (ainsi que les Grecs) pour la dernière fois en Turquie) entraîne une amnistie générale le 31 mars 1923, au nom de la réconciliation nationale. En 1923, la Conférence de Lausanne annulera les accords de Sèvres. Winston Churchill écrira: « Dans le traité qui établit la paix entre la Turquie et les Alliés, l’histoire cherchera en vain le mot Arménie. »

 

Drapeau arménien.jpgDepuis, les gouvernements turcs s'obstinent à ne pas vouloir reconnaître le génocide arménien. La question arménienne était retirée des manuels turcs et la population est mal ou pas informée. Une circulaire du Ministère turc de l'Education Nationale du 14 avril 2003 demande aux directeurs des établissements scolaires d'organiser des épreuves dans lesquels les élèves doivent nier l'extermination des Arméniens, des Assyro-Chaldéens et des Grecs du Pont au début du XXème siècle. La Turquie reste un état autoritaire et construit sur l’idéal panturquiste, la reconnaissance du Génocide arménien, en dehors des craintes de demande de réparation remet en cause ce sur quoi la Turquie moderne s’est construite. Néanmoins, l’immense courage de certains habitants en Turquie donne de l’espoir. En 2005, Orhan Pamuk  est trainé en justice à Istanbul et passible de prison pour ses propos considérés comme une « insulte à l'identité nationale turque » ; en  2006  la justice turque abandonnera les poursuites. Le 19 janvier 2007, Hrant Dink, rédacteur en chef d’une revue arménienne et promoteur de la reconnaissance du génocide en Turquie, est assassiné par un jeune nationaliste. Près de cent mille manifestants descendent dans les rues d'Istanbul à l'occasion de ses funérailles, brandissant des pancartes proclamant « nous sommes tous des Arméniens » ! Une volonté de relire l’histoire arméno-turque émerge de la part de certaines hautes instances turques mais des questions diplomatiques brouillent le débat comme la question du Karabagh, une terre arménienne réclamée par les Azeris, la réouverture de la frontière Arméno-turque (annoncée mais toujours pas effective), l’entrée éventuelle de la Turquie dans l’Union Européenne car, même si la reconnaissance du génocide n’est pas un critère d’entrée, elle reste d’un poids diplomatique fort. Les Arméniens exigent la reconnaissance du génocide par la Turquie mais pas à n’importe quel prix, certains Turcs veulent bien accepter l’idée de l’existence de massacre mais refuse la notion de génocide ; un génocide étant, entre autres, un crime d’Etat.

 

Le procès  des Unionistes, en  1919, resta sans suite, mais démontre (si besoin était) la véracité du génocide, même si le mot ne fut inventé qu’en  1945. Les minutes ont été publiées dans le «Journal officiel» ottoman et confirment tout un ensemble de témoignages laissés par des diplomates étrangers basés à l’époque en Turquie. La France a accueilli les premiers réfugiés arméniens vers 1920, qui ont bénéficié, en reconnaissance de leur malheur du statut de « réfugié Nansen » dès 1935.  En 1939 le Haut Commissariat sous l’égide de la Société Des Nations (SDN, ancêtre de l'ONU) remplace l’Office Nansen. L’ONU a reconnu le génocide arménien comme tel en 1985 et certains pays, comme la France en 2001, ont officiellement fait acte de reconnaissance, rappelant que la définition onusienne de « génocide » datant de 1948 s’applique clairement aux Arméniens.  Le Parlement européen a reconnu le génocide arménien le 18 Juin 1987.

 

En  1939, Adolf Hitler aurait lancé «Qui se souvient encore de l'extermination des Arméniens ?» à la veille de massacrer les handicapés de son pays (l'extermination des Juifs viendra deux ans plus tard). Au XXe siècle Juifs et Arméniens ont vu 50% de leur population exterminée dans des conditions atroces. Le gouvernement turc ne peut continuer à s’enfermer dans le négationnisme .

 

 

Le 24 avril 2015 on commémorera les 100 ans du génocide.

 

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Vue de la capitale, Erevan.

jeudi, 15 septembre 2011

Les Etats-Unis d'Amérique se souviennent du 11 septembre

Comme chaque année, seront lus les noms des quelque 3.000 morts. Les familles assisteront ensuite à l'inauguration du mémorial du 11-Septembre, enfin achevé après cinq ans de travaux.

 

Dimanche marque le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre et, malgré la crainte d'un nouvel attentat, les Etats-Unis, Barack Obama en tête, vont honorer la mémoire des quelque 3.000 personnes qui ont péri à New York, Washington et Shanksville, en Pennsylvanie.

Cette journée va débuter à New York à 8H40 locales (12H40 GMT), au moment où, il y a dix ans, les pirates de l'air ont lancé un Boeing 767 d'American Airlines dans la tour nord du World Trade Center.

M. Obama, mais aussi George W. Bush, président à l'époque des attentats, doivent participer à un hommage rendu aux victimes à Ground Zero, le site sur lequel s'élevaient les tours jumelles.

Samedi, le président américain a appelé à "une vigilance accrue". Signe de cette "vigilance accrue", l'aéroport Dulles de Washington a été partiellement évacué samedi pendant quatre heures après la découverte d'un "objet suspect" dans l'enceinte aéroportuaire, a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'aéroport. L'alerte a été levée après des vérifications des démineurs de la police.

Comme à chaque anniversaire, quatre minutes de silence marqueront au total dimanche - à 8H46, 9H03, 9H59 et 10H28 - les moments où les deux avions de ligne ont frappé les tours du WTC, et l'heure à laquelle elles se sont effondrées.

Comme chaque année, seront lus les noms des quelque 3.000 morts. Les familles assisteront ensuite à l'inauguration du mémorial du 11-Septembre, enfin achevé après cinq ans de travaux.

Cet espace paysagé de trois hectares, planté de plus de 200 chênes, abrite deux vastes bassins avec cascades, creusés à l'endroit exact où se dressaient les tours jumelles. Le nom de chaque mort y est inscrit sur les margelles.

Vers midi, le président américain doit arriver à Shanksville, sur le site où le vol 93 d'American Airlines s'est écrasé en plein champ, tuant ses 40 passagers et membres d'équipage ainsi que les quatre pirates de l'air. M. Obama et son épouse doivent déposer une gerbe devant le tout nouveau mémorial à la mémoire des victimes.

Enfin, M. Obama compte aller au Pentagone, dans la banlieue de Washington, pour, là aussi, déposer une gerbe en mémoire des victimes du crash du vol 77.

Dans la soirée, il assistera à un "Concert pour l'espoir" à Washington où il prononcera un discours.

Mais cette journée est aussi marquée par la crainte de voir les cérémonies ternies par un nouvel attentat, dont l'éventualité a été révélée jeudi soir. D'après la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, cette menace émanerait d'Al-Qaïda.

 

(Sources : Le Point - NDTV).

 

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mercredi, 14 septembre 2011

Après un été mouvementé, que nous réservera cette année?

Cette semaine, c'est la rentrée universitaire après la rentrée scolaire de la semaine dernière...       

Que nous réservera cette année?

On savait depuis longtemps qu'elle serait politiquement mouvementée avec l'élection présidentielle puis les élections législatives. Mais elle risque de l'être encore davantage...         

 strauss-kahn_dominique.jpgD'un côté, les rebondissements de l'affaire DSK, sur lesquels je ne veux pas épiloguer (...), qui éclaboussent quoi qu'il en soit toute la classe politique, d'autre part et surtout la crise boursière et financière dont on ne voit pas l'issue..., auront des répercussions sur le débat politique.     

On constate avec stupéfaction que l'Europe est absente de cette crise et que ce sont toujours les États qui réagissent, chacun de leur côté. J'avais espéré pourtant que la dernière crise servirait de leçon et que des règles, que tous les États européens respecteraient, seraient prises à l'échelle de l'Europe pour réguler les marchés et réagir.         

 

Certes  les États européens sont venus au secours de la Grèce, tant mieux, mais j'aurais préféré que l'Union européenne, en tant que telle, réagisse...         

bourse1.jpgIl y a encore beaucoup à faire pour permettre à l'Europe de nous protéger vraiment!     

 

 

 

norvege.jpgL'été a été marqué aussi par le terrible massacre en Norvège. Que d'un pays aussi démocratique surgisse un monstre capable d'assassiner de sang-froid des jeunes au seul motif qu'ils militent dans un parti, en l'espèce le Parti Social-Démocrate, cela fait froid dans le dos...         

 

34104095_jpeg_preview_large.jpgHeureusement cet été a vu aussi deux jeunes Picards couronnés aux championnats du monde de natation en juillet. Jérémy Stravius et Mélanie Hénique , deux purs produits du cru, rayonnaient d'un bonheur qui faisait plaisir à voir. Et, grâce à eux, on était fiers d'être Amiénois!                   

 

JMJ-Madrid1.jpgPuis en août, ce furent les Journées Mondiales de la Jeunesse de Madrid: des centaines de milliers de jeunes se rassemblaient en un même lieu pour réfléchir ensemble, se rencontrer, s'écouter et partager leur foi! Encore une fois, la "magie" des JMJ a montré une belle image des jeunes...   

 

Herve-Morin-et-Jean-Louis-Borloo_scalewidth_630.jpgEnfin ce week-end, les premières Universités d'été de l'Alliance Républicaine, Écologiste et Sociale se sont tenues à La Grande Motte et ont jeté les fondations d'un rassemblement des Centres!       

 

 

Alors oui, l'année à venir sera politiquement mouvementée mais elle sera d'abord ce que nous voudrons en faire!

Bonne rentrée à tous!

dimanche, 11 septembre 2011

En mémoire de toutes les victimes du 11 septembre 2001, 10 ans après...

New-York en 2011, 10 ans après les attentats du 11 septembre 2001, qui frappèrent les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, à Washington. 

L'ancien secrétaire d'Etat Christian Blanc est revenu vendredi sur Europe 1 sur son souvenir bien particulier du 11 Septembre 2001.Entre 2000 et 2002, Christian Blanc était président de la banque d'affaires Merrill Lynch France. Le jour du 11-Septembre, il avait un rendez-vous d'affaires à New-York et avait pris un hôtel encastré entre les deux tours jumelles du Word Trade Center. C'est l'envie de fumer un cigare qui l'a sauvé ce jour-là.

(Source : Europe 1 - Interview en date de ce vendredi 9 septembre).

 

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vendredi, 03 juin 2011

Ex-Yougoslavie : Ratko Maldic sera jugé par La Haye

pict_20110518PHT19623.jpgRatko Mladic, accusé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité lors de la guerre en Bosnie dans les années 1990, a été arrêté récemment en Serbie. L'ancien chef de l'armée de la république serbe de Bosnie a depuis été déféré devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie à La Haye. Le Président du Parlement européen s'est réjoui de cette arrestation.

« L'arrestation de Ratko Mladic est une bonne nouvelle pour la Serbie et la stabilité de la région. Elle donne un nouvel élan au processus d'adhésion de la Serbie à l'Union européenne », a réagi Jerzy Buzek. « Elle prouve les efforts et la coopération du pays avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie ».

Ratko Mladic est mis en cause pour son rôle dans le massacre de Srebrenica et d'autres crimes commis entre 1992 et 1995 en Bosnie-Herzégovine.
(Source : Site Internet du Parlement européen).

mercredi, 18 mai 2011

DSK... et après ?

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L'analyse de Brigitte Fouré

 

Depuis dimanche, tout le monde ne parle que de lui : Dominique Strauss-Kahn est-il coupable?

La juriste que je suis réagit d'abord en disant qu'il faut que la justice passe. Et cela suppose du temps, pour rechercher les preuves, du recul, pour ne pas se laisser emporter par les a priori et impressions, de la sérénité enfin, pour juger les faits et non les personnes.

Et à la fin du procès qui vient de s'ouvrir, on sera confronté, quoi qu'il en soit, à l'horreur : l'horreur face à une accusation sans fondement qui aura détruit un homme et sa famille, ou l'horreur face à une victime qui aura eu le courage de dénoncer l'abjection la plus totale...

Mais au-delà des faits, c'est tout ce qu'il est convenu d'appeler la classe politique qui est atteinte : les 36 000 maires, les adjoints et conseillers municipaux. Tous ces élus locaux sont salis par le fait, réel ou supposé, d'un seul ! Et cela me fait mal car c'est injuste ! C'est injuste pour tous ces élus locaux qui ne comptent pas leur temps, au service de ceux qu'ils représentent! C'est injuste pour tous ceux qui ne savent pas ce que signifie un week-end sans manifestations officielles, assemblées générales, décorations ou remise de gerbes... au détriment de leur famille!

Et j'ai peur que ces évènements ne profitent aux populistes de tous poils, à commencer par les extrémistes!

Paris (ou Washington) rend fou : c'est très probablement vrai (j'ai des noms!) mais les élus, ce sont aussi des hommes et des femmes qui, forts de leurs convictions, cherchent à créer des ponts et des passerelles pour mieux vivre ensemble...

Alors je souhaite que se lèvent de nouvelles générations d'hommes et de femmes politiques impliqués dans la vie de la Cité, qui ne comptent pas leur temps, qui ont un idéal et des idées et veulent se mettre au service de leurs concitoyens dans l'intérêt général.

 

Notre ville d'Amiens, notre pays ont besoin de tels citoyens!


mardi, 11 janvier 2011

Le Président de la République recevra aujourd'hui les familles des victimes du Niger

phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgAujourd'hui, soit quatre jours après l'enlèvement d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, et trois jours après leur mort, le président français Nicolas Sarkozy va recevoir dans la journée les familles des deux victimes, décédées alors que les forces françaises menaient un assaut contre leurs ravisseurs samedi.

Le chef de l'Etat français devait s'envoler de New York pour Paris lundi soir. Plus tôt dans la journée, il avait rencontré le président américain Barack Obama qui lui a assuré son soutien face au "terrorisme qui nous concerne tous", puis Nicolas Sarkozy a rencontré le roi Abdallah d'Arabie saoudite et le premier ministre libanais, Saad Hariri.
 
La France et le Mali ont accusé lundi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d'être derrière l'enlèvement des deux Français tués. Aqmi a déjà revendiqué il y a trois mois le rapt de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache travaillant pour la plupart pour le groupe nucléaire français Areva au Niger. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, s'est rendu lundi sur place, où il a directement accusé Aqmi, excluant aussi toute hypothèse d'une bavure de l'armée française dans l'assaut de libération mené, comme on a pu l'entendre ces dernières heures. 

Alain Juppé doit rencontrer les expatriés français

Dans cette situation, Alain Juppé a souhaité un renforcement des mesures de sécurité au Niger. Il doit notamment rencontrer les expatriés français établis au Niger et demander à ces quelques 1.500 personnes « de prendre les plus grandes précautions possibles ».

Antoine De Léocour allait se marier avec une Nigérienne et Vincent Delory devait être son témoin.
Les corps des deux otages tués samedi sont actuellement dans une clinique privée de la capitale nigérienne, et doivent être rapatriés mardi, selon des parlementaires français. Les deux jeunes gens étaient originaires du nord de la France.

 

(Source : France Soir).

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samedi, 09 octobre 2010

Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010

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Ils ont osé. Le Prix Nobel de la paix 2010 a été décerné hier au dissident chinois Liu Xiaobo, malgré les menaces de représailles de Pékin. Mais le lauréat ne viendra pas chercher sa récompense à Oslo comme le veut la tradition. Depuis décembre 2008, cet ancien professeur de littérature de 54 ans croupit dans les geôles de la capitale chinoise, où il purge une peine de onze ans pour avoir corédigé la Charte 08, un texte réclamant simplement plus de démocratie. En attribuant la prestigieuse récompense à une des bêtes noires du régime communiste, le Comité Nobel norvégien a salué «le plus grand symbole de la lutte pour les droits de l’homme en Chine».

 

De la prison aux camps de rééducation

En vingt ans de combat, ce vétéran de la dissidence a enchaîné les périodes de détention. En 1989, à peine rentré de New York, où il enseignait à l’Université Columbia, Liu Xiaobo s’impose comme une des figures de proue de la contestation étudiante de Tian’anmen. La veille du massacre, c’est lui qui initie la grève de la faim sur la fameuse esplanade pékinoise. Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, alors que les chars de l’armée avancent sur la place, il fait partie des médiateurs qui tentent d’obtenir une évacuation pacifique. En vain. Comme nombre de ses camarades, il sera arrêté à l’issue de la répression, puis incarcéré pendant vingt mois, sans jugement.

L’opposant est ensuite

condamné, en 1996, à trois ans de détention dans un camp de «rééducation par le travail», pour avoir réclamé une réforme politique et la libération des anciens manifestants de Tian’anmen. A sa sortie, en 1999, il opte pour la résistance pacifique. Exclu de l’université, il devient un des animateurs du Centre indépendant Pen Chine, un regroupement d’écrivains. S’il ne peut pas être publié en Chine, ses livres, dont Le noble paradis du pouvoir, enfer pour l’humble, sont diffusés à Hongkong. Ses articles, eux, circulent sur la Toile.

Charte 08

Le dernier coup de force de Liu Xiaobo remonte à décembre 2008. A l’occasion du 60e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme, il corédige la Charte 08. Cette pétition – inspirée de la Charte 77 qui a marqué le début d’une opposition ouverte au communisme soviétique – appelle à des réformes majeures du système politique et économique chinois. Ce texte demande notamment la fin du monopole du parti, la liberté d’expression et le droit de pratiquer la religion de son choix. Il est signé par plus de 300 personnes, dont certains des plus grands intellectuels du pays.

Pour Pékin, c’en est trop. Il est arrêté peu après la diffusion de la Charte sur Internet. La sentence tombe un an plus tard, à l’issue d’un procès éclair. Ce 25 décembre 2009, le régime ne fera pas de cadeau au dissident chinois. Il est condamné à onze ans d’emprisonnement.

Depuis, les appels à la libération de M. Liu – notamment des Etats-Unis et de l’Union européenne – restent lettre morte. Reste à savoir si, suite à l’annonce d’hier, le président chinois, Hu Jintao, va pouvoir continuer longtemps à faire la sourde oreille.

Le premier recueil de textes en français du nouveau Prix Nobel de la paix – incluant la Charte 08 et les six articles qui l’ont conduit en prison – sortira en mars prochain chez Gallimard.

 

(Source : La tribune de Genève).

jeudi, 29 avril 2010

Louisiane : une poche de pétrole se dirige vers une réserve naturelle

L'équivalent de 5000 barils par jour, c'est cinq fois plus que prévu. Alors que la marée noire consécutive à l'incendie et au naufrage d'une plateforme pétrolière jeudi dernier menace les côtes de la Louisiane, aux Etats-Unis, les équipes d'intervention ont trouvé un troisième point de fuite sur le puits, qui aggrave l'écoulement de pétrole dans les eaux du golfe du Mexique.

5000 barils par jour, soit 800 000 litres de brut, s'en échapperaient.

Michael Abdenhoff, un porte-parole de BP, compagnie qui exploitait la plateforme, a reconnu l'existence d'une nouvelle fuite, mais a contesté le volume de pétrole qui s'en échappe. Le gouverneur de Louisiane (sud des Etats-Unis) a néanmoins indiqué avoir demandé une aide d'urgence pour protéger les fragiles côtes de l'Etat, qui pourrait être touchées dès ce jeudi par la nappe.

Avec la fuite quotidienne de 159 000 litres de pétrole jusque là, la marée noire atteint désormais 965 km de circonférence et se trouve à moins de 26 km des côtes de Louisiane, une région déjà durement éprouvée en 2005 par l'ouragan Katrina. Une portion s'est séparée et pourrait toucher directement une réserve naturelle sur la côte de Louisiane dès aujourd'hui jeudi en raison de vents forts. Des barrages flottants ont été déployés sur 20 milles nautiques au large de la côte de Louisiane pour tenter de contenir le pétrole, mais ils n'ont pas pu comprimer la portion qui s'échappe.

Les marais côtiers menacés

Mercredi, vers 23h45, heure française, un «petit flotteur» a été envoyé à l'intérieur et un premier feu allumé. L'idée est d'incendier la nappe, une technique qui par le passé avait permis de consumer 50 à 90% du pétrole contenu.

Outre le risque d'un embrasement général, la mise à feu de ce brut pourrait présenter des dangers pour l'environnement, avec le risque de projection dans l'atmosphère d'immenses bouffées d'une épaisse fumée noire et de déchets visqueux dans la mer. Mais du fait des vents forts, la tentative ne pourra pas reprendre avant plusieurs jours.

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) devrait contrôler la qualité de l'air tout au long des opérations et des responsables ont assuré que si les normes de sécurité étaient transgressées, les opérations seraient interrompues.

Les Etats-Unis sont menacés par la plus grande marée noire de leur histoire. En première ligne, les marais côtiers de Louisiane constituent un sanctuaire pour la faune, en particulier les oiseaux aquatiques. Les autres Etats américains de la région, la Floride, l'Alabama et le Mississippi notamment, craignent que la nappe de pétrole ne souille dès ce week-end leurs plages et ne pollue les pêcheries, cruciales pour l'économie locale.

 

(Source : Le Parisien).

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dimanche, 07 février 2010

2010, Année internationale de la biodiversité

 

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L’Organisation des Nations unies a proclamé 2010, Année internationale de la biodiversité pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde.

Face aux menaces qui pèsent sur elle (urbanisation croissante, pratiques agricoles, déforestation, pollutions...), la conservation de la diversité biologique est devenue une préoccupation mondiale.

 

 

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vendredi, 15 janvier 2010

Terrible séisme en Haïti

Des cadavres entassés à même le trottoir : ce sont les images tragiques de l‘île qui a été frappée mardi par un terrible tremblement de terre.

Une catastrophe pour ce pays extrêmement pauvre… les victimes, dont le nombre est pour l’instant impossible à déterminer, pourraient se compter par dizaines de milliers. Selon l’ONU, trois millions de personnes sont sans abris.

Un secousse de magnitude 7 a été enregistrée en fin d’après-midi mardi, son épicentre se trouvant à quelques kilomètres seulement de Port au Prince. Toute la nuit suivante des répliques ont eu lieu, jusqu‘à il y a quelques heures encore.

Le drame, c’est que les hôpitaux sont détruits et que Haïti ne dispose de quasiment plus aucune infrastructure médicale. Les ONG sont débordées, et si la communauté internationale se mobilise largement, pour l’instant seules quelques équipes de sauveteurs étrangers ont pu arriver sur l‘île.

 

(Sources : Euronews et BFM TV).

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samedi, 12 décembre 2009

Le Président Obama a reçu son Prix Nobel de la Paix

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Barak Obama a officiellement reçu son Prix Nobel de la Paix ce jeudi à Oslo. Le Président américain a accepté cette distinction avec une grande humilité. Devant l’Académie Nobel, Obama a tenté de désamorcer les critiques ravivées par sa décision d’intensifier l’action militaire en Afghanistan. Et il souligné le paradoxe soulevé par le choix du jury des Nobel, alors qu’il entame tout juste son mandat.

Trompettes, grande tenues de gala, invités de marques, paillettes et applaudissements, le Comité Nobel a réservé un accueil à la hauteur du lauréat Obama.

En recevant son Prix Nobel, Barak Obama a défendu un droit à la guerre.

"Comparé à certains géants de l’histoire qui ont reçu le prix ... ce que j’ai accompli est peu" a précisé le président américain. Tout en justifiant son engagement en Afghanistan, "il y aura des moments où des pays, individuellement ou de concert, jugeront l’usage de la force non seulement nécessaire mais moralement justifié", le chef de la Maison blanche a affirmé faire œuvre de Paix. "La paix exige le sens des responsabilité. La paix impose des sacrifices. C’est la raison pour laquelle l’Otan est toujours indispensable."

Barak Obama, tout en paradoxe, ne veut pas renoncer à ses idéaux.

 

(Source : France Info).

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mardi, 08 décembre 2009

La France présidera le G20 en 2011

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SOMMET - Les dirigeants l'ont annoncé le vendredi 23 septembre en clôture de celui de Pittsburgh...

Quelle ville française devra se préparer à vivre un état de siège dans deux ans? On ne le sait pas encore. Mais le vendredi 23 septembre, les chefs d'Etats et de gouvernement du G20, réunis à Pittsburgh (notre photo) ont annoncé dans leur communiqué final qu'ils se retrouveraient deux fois en 2010, au Canada et en Corée du Sud, et une fois en 2011, en France.

Les 20 pays riches et émergents formant le G20 ont décidé de faire de cette enceinte le principal forum de coopération économique mondial.

Importance accrue par la crise

Le G20 s'est réuni trois fois en sommet en moins d'un an, la crise économique et financière ayant accru son importance par rapport au G8, club des pays les plus riches de la planète ne comprenant pas les grandes économies émergentes comme la Chine, l'Inde ou le Brésil. Le rythme ralentira en 2010, avec deux sommets, et ensuite, il devrait retomber à une rencontre annuelle.

Au cours des 12 derniers mois, le premier sommet du G20 a eu lieu en novembre à Washington, le second à Londres en avril et le troisième s'est déroulé jeudi et vendredi à Pittsburgh. Le G20, créé en 1999, rassemblait à l'origine les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des 20 plus importantes économies de la planète.

 

(Source : 20 minutes)

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vendredi, 20 novembre 2009

C'est la Journée mondiale de l'enfance!

childrens_day.jpgL'Assemblée générale a recommandé en 1954 (résolution 836 (IX)) que tous les pays instituent une Journée mondiale de l'enfance qui serait consacrée à la fraternité et à la compréhension entre les enfants à travers le monde, et marquée par des activités propres à favoriser le bien-être des enfants du monde entier.  Elle a suggéré aux gouvernements de tous les États d'observer la Journée mondiale de l'enfance à la date que chacun d'eux jugerait appropriée.  Le 20 novembre est la date à laquelle l'Assemblée générale a adopté la Déclaration des droits de l'enfant, en 1959, et la Convention relative aux droits de l'enfant, en 1989.

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samedi, 10 octobre 2009

Le Prix Nobel de la Paix attribué à Barack Obama

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Le prix Nobel de la paix 2009 a été attribué, vendredi 9 octobre au président américain, Barack Obama, "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", a annoncé le jury du prix à Oslo. Le premier Afro-Américain élu à la Maison Blanche a lancé des appels en faveur d'un monde sans armes nucléaires et s'emploie à relancer le processus de paix israélo-palestinien, depuis son investiture en janvier dernier.

En septembre, Barack Obama avait présidé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait entériné à l'unanimité une résolution, rédigée par les Etats-Unis, appelant les pays nucléarisés à démanteler leurs arsenaux. Obama est le troisième Américain membre du Parti démocrate à recevoir le Nobel de la paix depuis le début du XXIe siècle, après l'ancien président Jimmy Carter (2002) et l'ancien vice-président Al Gore (2007).

Il rejoint ainsi d'autres chefs d'Etat ou de gouvernement qui ont reçu cette distinction alors qu'ils étaient en exercice, le Russe Mikhaïl Gorbatchev en 1990, l'Israélien Yitzhak Rabin et le Palestinien Yasser Arafat en 1994. Parmi les deux cent cinq candidats au Nobel de la paix, figuraient notamment trente-trois organisations, des hommes politiques, des militants des droits des femmes, etc.

Si aucun favori ne semblait se dégager clairement, certains noms étaient plus souvent cités, tels l'opposant zimbabwéen, devenu premier ministre, Morgan Tsvangirai, le médecin congolais Denis Mukwege, qui soigne les femmes victimes de violences sexuelles liées à la guerre civile, le dissident chinois Hu-Jia, l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Le président américain ne figurait pas parmi les favoris.

 

 

Photo : Barack Obama avec, à sa gauche, le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou et le Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmmoud Abbas.

(Source : Le Monde).

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samedi, 04 juillet 2009

Il ya un an, Ingrid Bétancourt était libérée

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Le 4 juillet 2008, deux jours après sa libération des guérilléros du FARC par l'armée colombienne, Ingrid Bétancourt revenait à Paris.
Dans quelques semaines, elle se livrera dans un ouvrage...

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mardi, 10 mars 2009

Hillary Clinton a dialogué avec des jeunes au Parlement européen

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"C'est la première visite à l'institution d'un responsable américain de ce niveau depuis Ronald Reagan en 1985", note la revue France-Amériques. Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine pour les affaires étrangères a en effet passé plus d'une heure à Bruxelles pour dialoguer avec des jeunes de la politique américaine.

Le président du parlement Hans-Gert Pöttering a jugé "merveilleux" d'avoir à ses côtés Hillary Clinton en notant que cette visite donnait l' occasion de restaurer l'influence des Etats Unis en Europe où la nouvelle administration américaine est particulièrement bien perçue.
Pour Hillary Clinton, qui devait rencontrer dans l'après midi son homologue russe, "L'Europe et les Etats-Unis sont unis par une vision partagée du type d'avenir auquel nous voulons parvenir".
Avec les jeunes, elle n'a pas éludé "les questions qui fâchent" comme l'attitude des Etats Unis face à la menace terroriste, les relations avec la Russie, les colonies israéliennes, les discriminations à l'encontre des homosexuels, ou le changement climatique.

Il ne faut pas gâcher une bonne crise
"Nous avons une devise dans l'administration Obama: il ne faut pas gâcher une bonne crise et ne la gâchons pas si elle peut avoir un impact positif sur le changement climatique", a-t-elle notamment indiqué.

Une tournée européenne de Barack Obama
La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères a par ailleurs annoncé une visite européenne de Barack Obama. "Le président et Mme Obama se rendront au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en République tchèque" . Cette tournée devrait se dérouler entre le 31 mars et le 5 avril 2009.

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vendredi, 06 mars 2009

Hillary Clinton ce matin au Parlement européen

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vendredi, 16 janvier 2009

Pour une Paix profonde et durable

mains_boule_europe.jpgEn ces premiers jours de l'année, j'aurais aimé rester dans la magie et l'émerveillement des fêtes!

Et j'aurais donc aimé aujourd'hui saluer le travail remarquable réalisé par ces milliers de bénévoles qui, à Noël, vont rendre visite aux personnes âgées isolées ou encore aux enfants hospitalisés, à ceux qui accueillent les personnes sans domicile fixe pour une halte bien nécessaire en cette période hivernale et à tant d'autres, qi se dévouent sans compter au service des plus démunis...

Mais l'actualité nous rattrape!

Et dès les premiers jours de l'année, c'est une nouvelle fois le Proche-Orient qui s'enflamme...

Je sais bien que la paix est difficile sur cette terre que revendiquent les Israéliens et les Palestiniens. Mais elle l'était aussi sur nos terres d'Europe dix ans à peine après la fin de la deuxième guerre mondiale. Et pourtant la paix, et une paix profonde et durable, a été instaurée en Europe. Alors ne peut-on pas rêver d'une médiation des instances européennes aujourd'hui à Gaza? Il y a urgence à trouver, très vite, une issue...

 

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vendredi, 07 novembre 2008

Barack Obama, futur Président des Etats-Unis

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Ce mardi 4 novembre, un évènement historique a eu lieu avec l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis. De nombreux commentaires ont été faits sur cette élection mais ce qui me frappe le plus, c'est la capacité du peuple américain à innover et à ne pas se laisser enfermer dans des schémas de pensée écrits à l'avance.

Oui, avec cette élection, les Etats-Unis nous montrent l'exemple d'un pays qui pratique vraiment l'intégration. Et je ne suis pas sûre que dans nos pays, on soit prêt à élire à un poste aussi important, un homme, ou une femme de couleur.

Mais bien sûr, c'est l'homme Obama qui a été élu, et non ce qu'il représente. Dès son élection, il s'est mis au travail pour choisir son équipe et le 15 novembre, il va participer à un sommet très attendu sur la crise financière. Gageons que son comportement et ses paroles seront examinés à la loupe par les observateurs afin de vérifier, en actes, les différences réelles, notamment en politique étrangère, entre l'actuel et le futur président américain.

 

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vendredi, 17 octobre 2008

Crise financière : MM. Sarkozy et Barroso rencontrent M. Bush à Camp David

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MM. Sarkozy et José Manuel Barroso, venus du Canada voisin, rejoindront samedi après-midi la retraite présidentielle de Camp David avec pour mandat des Européens de convaincre M. Bush et les Américains d'accepter une refondation de l'organisation financière mondiale. M. Bush a admis vendredi la nécessité d'une réforme du système.

Mais, à trois mois de quitter la Maison Blanche, il a ajouté que cette tâche incomberait à son successeur, dont elle doit être "l'une des toutes premières priorités". Et il n'a pas laissé apparaître clairement s'il parlait du seul système américain, alors que les Européens réclament une réforme complète et proposent, contre les réticences américaines, d'instaurer une forme de supervision mondiale des marchés, qui échoirait au Fonds monétaire international.

Dans un discours à Washington, M. Bush a mis en garde contre les "conséquences indésirables" qu'une nouvelle régulation ne doit pas avoir selon lui sur l'activité économique, et il a chanté les vertus du "capitalisme démocratique". "Nous ne devons jamais perdre de vue les bénéfices énormes apportés par le système de libre entreprise. En dépit des corrections sur les marchés et en dépit de certains abus, le capitalisme démocratique reste le plus grand système jamais conçu", a-t-il dit dans un discours à Washington.

Si la Maison Blanche est d'accord pour un sommet avant la fin de l'année, la porte-parole de M. Bush, Dana Perino, s'est gardée de s'engager plus avant. Elle s'est beaucoup employée à contenir les attentes avant les discussions de samedi. "Je peux vous assurer que je ne crois pas qu'on réécrira Bretton Woods demain à Camp David", a-t-elle plaisanté en faisant référence aux accords signés en 1944 qui ont fondé le système financier après la Deuxième Guerre mondiale et dont les Européens réclament une révision.

Elle a dit ne pas s'attendre à ce que MM. Bush, Sarkozy et Barroso annoncent la date et le lieu d'un sommet samedi, même si un haut responsable européen, sous le couvert de l'anonymat, envisageait une telle éventualité.

"Il y a beaucoup de choses sur lesquelles travailler. Nous trouverons une date. Mais trouver une date est le moindre de nos soucis", a dit Mme Perino.

Jeudi encore, M. Sarkozy affirmait l'urgence d'un sommet avant la fin de l'année et tenait des propos auxquels faisaient écho ceux de M. Bush vendredi. "Si nous attendons le nouveau président (américain), ça veut dire que dans le meilleur des cas, on se réunit disons au printemps. Je vous dis que c'est beaucoup trop tard et ce n'est pas acceptable", a dit M. Sarkozy, dont le pays exerce la présidence tournante de l'Union européenne.

"L'Europe veut le sommet avant la fin de l'année, l'Europe le demande et l'Europe l'obtiendra", a martelé M. Sarkozy jeudi.

Les dirigeants européens reprochent à leurs homologues américains d'avoir trop longtemps refusé d'intervenir au nom du principe, sacro-saint aux Etats-Unis, de libre entreprise, ce qui a permis aux investisseurs de réaliser des opérations toujours plus risquées et opaques.

Les Européens en ont après les agences de notation, accusées de ne pas avoir fait leur travail pendant la crise financière, et après les fonds spéculatifs (hedge funds).

Un sommet des pays du G8 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, Canada, Italie et Russie), probablement élargi aux économies émergentes, servirait à une refondation. M. Sarkozy voudrait le voir se tenir à New York, "là où tout a commencé", et en novembre.

 

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