mardi, 08 décembre 2009
La France présidera le G20 en 2011

SOMMET - Les dirigeants l'ont annoncé le vendredi 23 septembre en clôture de celui de Pittsburgh...
Quelle ville française devra se préparer à vivre un état de siège dans deux ans? On ne le sait pas encore. Mais le vendredi 23 septembre, les chefs d'Etats et de gouvernement du G20, réunis à Pittsburgh (notre photo) ont annoncé dans leur communiqué final qu'ils se retrouveraient deux fois en 2010, au Canada et en Corée du Sud, et une fois en 2011, en France.
Les 20 pays riches et émergents formant le G20 ont décidé de faire de cette enceinte le principal forum de coopération économique mondial.
Importance accrue par la crise
Le G20 s'est réuni trois fois en sommet en moins d'un an, la crise économique et financière ayant accru son importance par rapport au G8, club des pays les plus riches de la planète ne comprenant pas les grandes économies émergentes comme la Chine, l'Inde ou le Brésil. Le rythme ralentira en 2010, avec deux sommets, et ensuite, il devrait retomber à une rencontre annuelle.
Au cours des 12 derniers mois, le premier sommet du G20 a eu lieu en novembre à Washington, le second à Londres en avril et le troisième s'est déroulé jeudi et vendredi à Pittsburgh. Le G20, créé en 1999, rassemblait à l'origine les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des 20 plus importantes économies de la planète.
(Source : 20 minutes)
10:57 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 20 novembre 2009
C'est la Journée mondiale de l'enfance!
L'Assemblée générale a recommandé en 1954 (résolution 836 (IX)) que tous les pays instituent une Journée mondiale de l'enfance qui serait consacrée à la fraternité et à la compréhension entre les enfants à travers le monde, et marquée par des activités propres à favoriser le bien-être des enfants du monde entier. Elle a suggéré aux gouvernements de tous les États d'observer la Journée mondiale de l'enfance à la date que chacun d'eux jugerait appropriée. Le 20 novembre est la date à laquelle l'Assemblée générale a adopté la Déclaration des droits de l'enfant, en 1959, et la Convention relative aux droits de l'enfant, en 1989.
10:34 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 10 octobre 2009
Le Prix Nobel de la Paix attribué à Barack Obama

Le prix Nobel de la paix 2009 a été attribué, vendredi 9 octobre au président américain, Barack Obama, "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", a annoncé le jury du prix à Oslo. Le premier Afro-Américain élu à la Maison Blanche a lancé des appels en faveur d'un monde sans armes nucléaires et s'emploie à relancer le processus de paix israélo-palestinien, depuis son investiture en janvier dernier.
En septembre, Barack Obama avait présidé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait entériné à l'unanimité une résolution, rédigée par les Etats-Unis, appelant les pays nucléarisés à démanteler leurs arsenaux. Obama est le troisième Américain membre du Parti démocrate à recevoir le Nobel de la paix depuis le début du XXIe siècle, après l'ancien président Jimmy Carter (2002) et l'ancien vice-président Al Gore (2007).
Il rejoint ainsi d'autres chefs d'Etat ou de gouvernement qui ont reçu cette distinction alors qu'ils étaient en exercice, le Russe Mikhaïl Gorbatchev en 1990, l'Israélien Yitzhak Rabin et le Palestinien Yasser Arafat en 1994. Parmi les deux cent cinq candidats au Nobel de la paix, figuraient notamment trente-trois organisations, des hommes politiques, des militants des droits des femmes, etc.
Si aucun favori ne semblait se dégager clairement, certains noms étaient plus souvent cités, tels l'opposant zimbabwéen, devenu premier ministre, Morgan Tsvangirai, le médecin congolais Denis Mukwege, qui soigne les femmes victimes de violences sexuelles liées à la guerre civile, le dissident chinois Hu-Jia, l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Le président américain ne figurait pas parmi les favoris.
Photo : Barack Obama avec, à sa gauche, le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou et le Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmmoud Abbas.
(Source : Le Monde).
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 04 juillet 2009
Il ya un an, Ingrid Bétancourt était libérée

08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 10 mars 2009
Hillary Clinton a dialogué avec des jeunes au Parlement européen

Le président du parlement Hans-Gert Pöttering a jugé "merveilleux" d'avoir à ses côtés Hillary Clinton en notant que cette visite donnait l' occasion de restaurer l'influence des Etats Unis en Europe où la nouvelle administration américaine est particulièrement bien perçue.
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 06 mars 2009
Hillary Clinton ce matin au Parlement européen

10:11 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 janvier 2009
Pour une Paix profonde et durable
En ces premiers jours de l'année, j'aurais aimé rester dans la magie et l'émerveillement des fêtes!
Et j'aurais donc aimé aujourd'hui saluer le travail remarquable réalisé par ces milliers de bénévoles qui, à Noël, vont rendre visite aux personnes âgées isolées ou encore aux enfants hospitalisés, à ceux qui accueillent les personnes sans domicile fixe pour une halte bien nécessaire en cette période hivernale et à tant d'autres, qi se dévouent sans compter au service des plus démunis...
Mais l'actualité nous rattrape!
Et dès les premiers jours de l'année, c'est une nouvelle fois le Proche-Orient qui s'enflamme...
Je sais bien que la paix est difficile sur cette terre que revendiquent les Israéliens et les Palestiniens. Mais elle l'était aussi sur nos terres d'Europe dix ans à peine après la fin de la deuxième guerre mondiale. Et pourtant la paix, et une paix profonde et durable, a été instaurée en Europe. Alors ne peut-on pas rêver d'une médiation des instances européennes aujourd'hui à Gaza? Il y a urgence à trouver, très vite, une issue...
10:08 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 novembre 2008
Barack Obama, futur Président des Etats-Unis

Ce mardi 4 novembre, un évènement historique a eu lieu avec l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis. De nombreux commentaires ont été faits sur cette élection mais ce qui me frappe le plus, c'est la capacité du peuple américain à innover et à ne pas se laisser enfermer dans des schémas de pensée écrits à l'avance.
Oui, avec cette élection, les Etats-Unis nous montrent l'exemple d'un pays qui pratique vraiment l'intégration. Et je ne suis pas sûre que dans nos pays, on soit prêt à élire à un poste aussi important, un homme, ou une femme de couleur.
Mais bien sûr, c'est l'homme Obama qui a été élu, et non ce qu'il représente. Dès son élection, il s'est mis au travail pour choisir son équipe et le 15 novembre, il va participer à un sommet très attendu sur la crise financière. Gageons que son comportement et ses paroles seront examinés à la loupe par les observateurs afin de vérifier, en actes, les différences réelles, notamment en politique étrangère, entre l'actuel et le futur président américain.
10:58 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 17 octobre 2008
Crise financière : MM. Sarkozy et Barroso rencontrent M. Bush à Camp David

MM. Sarkozy et José Manuel Barroso, venus du Canada voisin, rejoindront samedi après-midi la retraite présidentielle de Camp David avec pour mandat des Européens de convaincre M. Bush et les Américains d'accepter une refondation de l'organisation financière mondiale. M. Bush a admis vendredi la nécessité d'une réforme du système.
Mais, à trois mois de quitter la Maison Blanche, il a ajouté que cette tâche incomberait à son successeur, dont elle doit être "l'une des toutes premières priorités". Et il n'a pas laissé apparaître clairement s'il parlait du seul système américain, alors que les Européens réclament une réforme complète et proposent, contre les réticences américaines, d'instaurer une forme de supervision mondiale des marchés, qui échoirait au Fonds monétaire international.
Dans un discours à Washington, M. Bush a mis en garde contre les "conséquences indésirables" qu'une nouvelle régulation ne doit pas avoir selon lui sur l'activité économique, et il a chanté les vertus du "capitalisme démocratique". "Nous ne devons jamais perdre de vue les bénéfices énormes apportés par le système de libre entreprise. En dépit des corrections sur les marchés et en dépit de certains abus, le capitalisme démocratique reste le plus grand système jamais conçu", a-t-il dit dans un discours à Washington.
Si la Maison Blanche est d'accord pour un sommet avant la fin de l'année, la porte-parole de M. Bush, Dana Perino, s'est gardée de s'engager plus avant. Elle s'est beaucoup employée à contenir les attentes avant les discussions de samedi. "Je peux vous assurer que je ne crois pas qu'on réécrira Bretton Woods demain à Camp David", a-t-elle plaisanté en faisant référence aux accords signés en 1944 qui ont fondé le système financier après la Deuxième Guerre mondiale et dont les Européens réclament une révision.
Elle a dit ne pas s'attendre à ce que MM. Bush, Sarkozy et Barroso annoncent la date et le lieu d'un sommet samedi, même si un haut responsable européen, sous le couvert de l'anonymat, envisageait une telle éventualité.
"Il y a beaucoup de choses sur lesquelles travailler. Nous trouverons une date. Mais trouver une date est le moindre de nos soucis", a dit Mme Perino.
Jeudi encore, M. Sarkozy affirmait l'urgence d'un sommet avant la fin de l'année et tenait des propos auxquels faisaient écho ceux de M. Bush vendredi. "Si nous attendons le nouveau président (américain), ça veut dire que dans le meilleur des cas, on se réunit disons au printemps. Je vous dis que c'est beaucoup trop tard et ce n'est pas acceptable", a dit M. Sarkozy, dont le pays exerce la présidence tournante de l'Union européenne.
"L'Europe veut le sommet avant la fin de l'année, l'Europe le demande et l'Europe l'obtiendra", a martelé M. Sarkozy jeudi.
Les dirigeants européens reprochent à leurs homologues américains d'avoir trop longtemps refusé d'intervenir au nom du principe, sacro-saint aux Etats-Unis, de libre entreprise, ce qui a permis aux investisseurs de réaliser des opérations toujours plus risquées et opaques.
Les Européens en ont après les agences de notation, accusées de ne pas avoir fait leur travail pendant la crise financière, et après les fonds spéculatifs (hedge funds).
Un sommet des pays du G8 (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon, Canada, Italie et Russie), probablement élargi aux économies émergentes, servirait à une refondation. M. Sarkozy voudrait le voir se tenir à New York, "là où tout a commencé", et en novembre.
08:24 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 11 septembre 2008
Exposition sur la tragédie du 11 septembre au Mémorial de Caen
Musée dans le ciel
En quelques minutes le 11 septembre 2001, Cantor Fitzgerald devient une des firmes américaines les plus marquées par l'attaque terroriste. Les bureaux de la société étaient situés au 101e, 102e, 103e, 104e, et 105e étages de la tour Nord frappée au niveau du 80e étage. Un peu plus de 1 000 personnes travaillent pour Cantor à New York. Quelques jours après le bilan est terrible : la société spécialisée dans les bons du trésor américain a perdu 658 collaborateurs. Tous les employés présents dans les bureaux le 11 septembre. Howard Lutnick, PDG, de Cantor fait partie des survivants parce qu'il accompagnait son fils à l'école. En revanche, son frère figure sur la liste des victimes.
Au 105e étage de la tour étaient présentées des centaines d'oeuvres de la collection de B. Gerald Cantor. Un étage qui avait été baptisé « Le Musée dans le ciel ». Les morceaux du bronze présentés au Mémorial sont tout ce qui reste de cette fabuleuse collection. Cette sculpture brisée en dit beaucoup plus qu'un long discours sur la violence des attentats. La marque orange sur le ventre est le signe posé par le FBI et la police New York lors des fouilles dans les gravats du World Trade. Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial décrit « des objets comparables à ceux des champs de bataille, tordus, brûlés, éclatés ». Il poursuit : « Au fond ce ne sont que les débris des tours de bureaux modernes dans lesquels nous aurions pu les uns les autres nous trouver le matin du 11 septembre 2001 ». Le bronze de Rodin était déjà un morceau de l'histoire présent dans une tour moderne. Avec les attentats, la sculpture entrait une deuxième fois dans l'Histoire.
Exposition 11 septembre, au Mémorial de Caen jusqu'au 31 décembre, ouverte tous les jours. Entrée : 5 €. Tél. 02 31 06 0 644.
Le catalogue de l'exposition est sorti aux éditions Ouest-France, « Le 11 septembre 2001, un événement planétaire », 95 p, 12 €.
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 30 avril 2008
Nouvelle visite de Bernard Kouchner en Colombie en vue de la libération d'Ingrid Bétancourt

BOGOTA (AFP) - La tournée en Amérique du Sud du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner (ici avec son homologue Fernando Araujo, rencontré hier mardi 29 avril) pour obtenir la libération des otages de la guérilla des Farc, dont Ingrid Betancourt, a commencé lundi à Bogota par l'étape la plus difficile, compte tenu de la forte défiance des autorités colombiennes.
M. Kouchner, qui est arrivé en Colombie lundi en milieu d'après-midi, a été reçu en fin d'après-midi par son homologue colombien Fernando Araujo puis dans la soirée par le président Alvaro Uribe.
Auparavant, le ministre français des Affaires étrangères a rencontré dans un grand hôtel proche de l'aéroport Mme Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Bétancourt, détenue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - marxistes) depuis plus de six ans, ainsi que des familles d'autres otages. Mme Pulecio a déclaré à l'issue de la rencontre que les engagements des présidents Hugo Chavez (Venezuela) et Rafael Correa (Equateur) sont nécessaires pour faire avancer un échange humanitaire mais qu'il faut "maintenant que le président Uribe fasse un geste".
De son coté, la sénatrice de gauche colombienne Piedad Cordoba, qui se trouvait également dans cette réunion, a estimé que la libération des 39 otages des Farc "est dans les limbes" et que seul le président Chavez peut la désentraver.
Au cours des entretiens avec les politiques colombiens, "il n'y aura pas de surprises, il n'y aura pas d'espace pour des surprises", a déclaré à l'AFP, un responsable de la présidence colombienne qui a requis l'anonymat. "Le président Uribe campe fermement sur ses positions", a affirmé ce responsable, précisant que "tout était déjà verrouillé" et qu'un retour à une médiation du président du Venezuela Hugo Chavez dans l'affaire des otages était totalement exclu.
Le président colombien a été clair dans les consignes qu'il a données à son Haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo concernant la visite de M. Kouchner. "Dites-lui que nous lui parlerons volontiers, mais que je ne peux rien lui dire de plus que lui répéter que les seules médiations autorisées sont celles de l'Eglise et des délégués européens", a indiqué M. Uribe. Or, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) récusent toute médiation de l'Eglise, qu'elles accusent d'être partiale, et refusent de discuter avec les médiateurs européens qu'elles soupçonnent d'être à l'origine de la localisation d'un campement des Farc par l'armée colombienne qui a permis le 1er mars l'élimination en Equateur de leur numéro deux, Raul Reyes.
Jaime Zuluaga, enseignant à l'Université publique Nacional de Bogota et porte-parole de l'Assemblée de la société pour la paix, une organisation non-gouvernementale, considère également que "le climat n'est pas très propice pour avancer dans le cadre d'un accord humanitaire", aux termes duquel des otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, seraient libérés en échange de 500 guérilleros détenus par les autorités. "Il ne faut pas oublier", souligne-t-il, "que ce thème s'est transformé en bras de fer politique entre le gouvernement et les Farc qui se prolonge alors que la situation des otages est secondaire".
Il est "regrettable que les pays voisins connaissent des tensions", d'autant que ces tensions "compliquent davantage les efforts entrepris pour obtenir la libération des otages", a estimé l'ambassadeur de France à Bogota Jean-Michel Marlaud, dans une déclaration à la radio Caracol. Dans son dernier communiqué, l'agence de presse Anncol, proche de la guérilla, estime que "prétendre parvenir à des accords humanitaires, aussi modestes soient-ils, est illusoire".
"Si (M. Kouchner) veut vraiment ranimer les conversations, la présence de Chavez sera très importante", a déclaré à l'AFP Carlos Lozano, directeur du journal communiste Voz et ancien intermédiaire pour un "accord humanitaire". "Je ne pense pas que Kouchner puisse faire des miracles et obtenir des avancées, mais il peut ouvrir de premiers espaces afin de rétablir les conditions d'un accord", a estimé M. Lozano.

08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 29 février 2008
Les otages libérés mercredi par les FARC évoquent la situation de détresse d'Ingrid Bétancourt. La mobilisation doit continuer.

Alors que l'otage est "très malade", les exigences des FARC ont été refusés par le gouvernement colombien.
Après la libération de quatre otages, la guérilla colombienne des Farc a réitéré son exigence, refusée par la Colombie, d'une zone démilitarisée en vue de prochaines remises en liberté, ce qui ne prête guère à l'optimisme sur le sort d'Ingrid Betancourt.
Jeudi, Mme Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, s'est déclarée «brisée» par les témoignages inquiétants des otages libérés la veille par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
«Je partage la joie des familles qui ont retrouvé les leurs, otages de la guérilla depuis plus de six ans, mais j'ai une grande douleur pour Ingrid.
J'essaie d'être forte car je dois l'être pour elle, mais j'ai mal. Je suis détruite», a-t-elle dit à l'AFP. La situation est d'autant plus critique qu'à la suite de ces dernières libérations, les Farc ont fait savoir, dans un communiqué, au gouvernement colombien que s'il désirait désormais que d'autres otages soient relâchés, il lui faudrait accepter «la démilitarisation» des deux localités de Pradera et Florida (sud-ouest).
Jeudi, le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos, interrogé sur radio Caracol, a une nouvelle fois rejeté cette démilitarisation arguant que «les dernières libérations d'otages prouvent qu'elle n'est pas nécessaire». L'exigence de la guérilla a toujours été catégoriquement rejetée par le président colombien Alvaro Uribe. Le président vénézuélien Hugo Chavez a adressé un message au chef des Farc, Manuel Marulanda, lui demandant de transférer de toute urgence en lieu sûr Ingrid Betancourt «dans la perspective de sa libération définitive».
Selon un des otages relâchés mercredi, la Franco-Colombienne est «dans une situation extrêmement difficile». Le sénateur colombien Gustavo Petro du Pôle démocratique (gauche), interrogé par l'AFP, ne dissimule pas son pessimisme. Selon lui, «il faut lire le communiqué des Farc comme une sorte de merci et d'adieu à Chavez et à Piedad Cordoba (sénatrice de gauche, ex-médiatrice du dossier). Les libérations unilatérales sont terminées et "nous, (les rebelles, ndlr) reprenons les négociations au point de départ", c'est-à-dire sur la démilitarisation».
«Tout est bloqué», a également estimé l'ancien ministre colombien Camilo Gonzalez, directeur de la fondation «des idées pour la paix» (Indepaz) interrogé par l'AFP, «dans cette situation, il est très difficile d'envisager la libération prochaine d'Ingrid». Mercredi, les ex-parlementaires Gloria Polanco, Orlando Beltran, Luis Eladio Perez et Jorge Gechem, ont retrouvé leurs proches au Venezuela, après plus de six ans passés en captivité.
Ils ont été reçus par Hugo Chavez, auquel la guérilla s'était engagée à les livrer en gage de reconnaissance de ses efforts de médiation. Luis Eladio Perez, qui a entretenu en captivité de profonds liens d'amitié avec l'otage franco-colombienne, a tenu à souligner «l'urgence» de secourir Ingrid Betancourt, qui souffre d'une hépatite B.
«Elle est très mal, très malade, physiquement épuisée. Elle est maltraitée par la guérilla et il faut le dire au monde», a ajouté M. Perez, affirmant avoir rencontré Ingrid Betancourt, pour la dernière fois, le 4 février. «Il faut la sauver», a-t-il souligné,« C'est un cri que je lance à la communauté internationale, au gouvernement du Venezuela, au président Hugo Chavez, au peuple colombien. Nous ne pouvons pas continuer à attendre des solutions hypothétiques».
Depuis janvier, les rebelles ont libéré six otages sans contrepartie. Le 10 janvier, Clara Rojas, ex-collaboratrice de Mme Betancourt, et la parlementaire Consuelo Gonzalez ont recouvré la liberté à la faveur d'une opération semblable. Désormais il reste encore 39 otages dits «politiques», dont trois Américains et Ingrid Betancourt, aux mains des Farc, qui souhaitent les échanger contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés.
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 27 février 2008
Pour faire sortir Ingrid de la Nuit

11:30 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 23 février 2008
Ingrid Bétancourt : 6 ans

08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 janvier 2008
Il a neigé à Bagdad

BAGDAD (Reuters) - La neige tombe à Bagdad, qui n'avait pas connu pareil événement de mémoire d'homme. Ravis, les habitants de la capitale irakienne veulent y voir un présage de paix, bien que les lourds flocons n'aient pas tenu.
"C'est la première fois que je vois la neige à Bagdad", s'étonne Hassan Zahar. "On a déjà eu de la neige fondue, mais jamais de vraie neige. J'ai scruté le visage de chacun, tout le monde est estomaqué", poursuit ce Bagdadi sexagénaire.
Mourthada Fadhil, un agent de la police irakienne affecté à la circulation, extrêmement fluide en ce jour chômé, y voit le symbole de l'avènement d'un "nouvel Irak".
"C'est un signe d'espoir. On espère que les Irakiens purifieront leur coeur et que les politiques vont oeuvrer à la prospérité de tous les Irakiens", ajoute-t-il, abrité sous un balcon.
"Cette neige va faire plaisir au peuple d'Irak. C'est magnifique!", se réjouit quant à lui le boulanger Mohammed Rahim.
(Aous Qousai, version française Jean-Philippe Lefief)
08:00 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)