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vendredi, 11 décembre 2009

Il ya dix jours, dans la capitale portugaise, l'Union européenne célébrait l'arrivée du Traité de Lisbonne

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"C'est la journée du traité de Lisbonne, le jour d'un nouveau départ", a déclaré l'hôte et Premier ministre portugais, Jose Socrates.

"Nous sommes désormais capable de montrer au monde que l'UE sera mieux à même d'affronter les défis placés devant nous", a renchéri le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'au 31 décembre.

L'ancien Premier ministre Herman Van Rompuy, nommé premier président du Conseil européen, a déclaré pour sa part: "La construction de l'Europe a besoin d'être légitimée à tout moment".

Selon cet homme rompu à la discrétion et peu disert, le traité de Lisbonne constitue "un outil puissant à notre disposition pour relever les défis de notre temps".

Pour sa part, le président de la Commission européenne, le Portugais Jose Manuel Barroso, a déclaré: "Je suis ravi que nous disposions désormais des bonnes institutions pour agir ainsi que d'une période de stabilité, de manière à pouvoir concentrer toute notre énergie à satisfaire les besoins de nos citoyens".

La Commission, qui fait office d'exécutif de l'Europe, a souligné que l'UE porterait désormais tous ses efforts sur "la mise au point d'une stratégie de sortie en douceur de la crise économique et financière".

 

Sort incertain

 

L'entrée en vigueur du traité de Lisbonne marque une étape importante pour l'UE dans sa quête d'une influence plus étendue, mais on ne la voit encore guère se transformer en superpuissance mondiale.

Ce traité renforce les pouvoirs du Parlement européen et doit faciliter les prises de décision communautaires. Il crée un président du Conseil européen.

Il accroît les prérogatives du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité, un poste confié à la Britannique Catherine Ashton, qui supervisera un nouveau corps diplomatique.

Pour les partisans de Lisbonne, le traité prépare le terrain à une plus grande "visibilité" de l'UE dans le nouvel ordre mondial lié à l'ascension de puissances émergentes comme la Chine dans le contexte de la crise économique internationale.

Ses adversaires estiment que l'Union a justement compromis cette perspective en s'attachant à obtenir le soutien des 27 Etats membres au traité - qu'il a fallu huit ans pour négocier et ratifier - et en choisissant des personnalités discrètes pour les postes de président et de chef de la diplomatie.

Quoi qu'il en soit, toutes les parties conviennent que le changement sera lent. Il dépendra en grande partie de la manière dont les nouveaux dirigeants de l'UE exerceront leurs fonctions, ainsi que de la volonté des gouvernements de placer les besoins européens au-dessus des intérêts nationaux

Le sort du traité est resté incertain jusqu'à ce que l'Irlande l'approuve par référendum le 3 octobre à la seconde tentative, et que le président tchèque Vaclav Klaus renonce à s'y opposer. Il l'a signé le 3 novembre.

 

(Source : L'Express)

Composition de la nouvelle Commission européenne

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Treize commissaires sur 27 ne siégeaient pas dans la Commission sortante. Il y a 9 femmes contre 8 dans la Commission sortante :

Allemagne: Günther Oettinger (Energie)

Autriche: Johannes Hahn (Politique régionale)

Belgique: Karel De Gucht (Commerce)

Bulgarie: Rumiana Jeleva (Coopération, Aide humanitaire)

Chypre: Androulla Vassiliou (Education, Culture, Multilinguisme)

Danemark: Connie Hedegaard (Climat)

Espagne: Joaquin Almunia (Concurrence - Vice-président)

Estonie: Siim Kallas (Transports - Vice-président)

Finlande: Olli Rehn (Affaires économiques et monétaires)

France: Michel Barnier (Marché intérieur, services financiers)

Grèce: Maria Damanaki (Affaires maritimes et pêche)

Hongrie: Laszlo Andor (Emploi, Affaires sociales)

Irlande: Maire Geoghegan Quinn (Recherche et innovation)

Italie: Antonio Tajani (Industrie et entreprises)

Lettonie: Andris Piebalgs (Aide au développement)

Lituanie: Algirdas Semeta (Fiscalisté et union douanière)

Luxembourg: Viviane Reding (Justice, droits fondamentaux - Vice-présidente)

Malte: John Dalli (Santé et Protection des consommateurs)

Pays-Bas: Neelie Kroes (Nouvelles technologies - Vice-présidente)

Pologne: Janusz Lewandowski (Budget)

Portugal: José-Manuel Barroso (président)

République tchèque: Stefan Füle (Elargissement)

Roumanie: Dacian Ciolos (Agriculture)

Royaume-Uni: Catherine Ashton (vice-présidente, diplomate en chef de l'UE)

Slovaquie: Maros Sefcovic (Relations institutionnelles - Vice-président)

Slovénie: Janez Potocnik (Environnement)

Suède: Cecilia Malmström (Affaires intérieures).

Pierre de Boissieu, vigie de l'Europe

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PORTRAIT - Promu secrétaire général du Conseil européen, il est depuis dix ans la cheville ouvrière des négociations entre les Vingt-Sept à Bruxelles. Dans l'ombre, il se bat contre le charabia et la cacophonie qui brouillent le message de l'Europe.

Dans la grisaille bruxelloise, la silhouette trapue du Conseil européen est le navire amiral, face au triangle élongé de la Commission. De verre et de marbre sombre, le pouvoir politique cherche à en imposer. Un capitaine nouvelle formule, Herman Van Rompuy, s'apprête à prendre la barre. La vigie, elle, reste imperturbable. Elle monte quotidiennement à son poste avant 6 heures du matin. Depuis dix ans, l'Europe se lève tôt avec Pierre de Boissieu, pour «profiter au mieux des heures les plus productives, sans visiteur ni téléphone».

Homme de vision resté dans l'ombre, le secrétaire général du Conseil entretient sa légende et cultive l'ascétisme. Un bureau aux murs obstinément vierges pour ne pas distraire le regard, un mobilier Bauhaus devenu anodin, une bouilloire plutôt qu'une machine à expresso. L'homme à l'uniforme anthracite et bleu marine voyage peu. Il évite les dîners en ville. «Tout ce qui vient après 20 heures me paraît du temps perdu», lâche-t-il. Ce diplomate hors norme de 64 ans, promu jeudi par les Vingt-Sept, vient de changer de titre mais pas de fonction. Le distant cousin des De Gaulle va continuer à faire tourner la boutique, comme il le faisait comme secrétaire général adjoint, avec un humour décapant. Au bout d'une carrière vouée à l'Europe, il s'apprête à servir son premier président à temps-plein, «dans le bureau d'à côté». Fini les changements de maître à bord tous les six mois, Prague après Paris, Madrid après Stockholm. La nouveauté ? «La continuité, c'est-à-dire une plus grande cohérence dans l'action.»

Le premier bureaucrate d'Europe, débarqué à Bruxelles en 1978 dans les bagages de Francois-Xavier Ortoli, peut ne pas être tendre avec ceux qu'il a servis. La communauté s'est élargie de neuf à vingt-sept pays. Il a vu passer beaucoup de jeunes premiers et des anciens poussés vers la sortie. Il est resté et ne s'est pas fait que des amis. «C'est un personnage hors du commun, très fier et un peu vaniteux», dit l'un d'eux. Certains le trouvent arrogant, voire cassant. Les Français bien sûr lui pardonnent tout, parce qu'il est au cœur du réseau d'influence et de pouvoir de la République à Bruxelles. Trente ans de hauteur permettent d'y voir clair, bien au-delà de l'écume des jours. L'Europe a-t-elle changé ? Oui, parce qu'un marchandage quasi permanent entre chefs d'État et de gouvernement européens s'est substitué à la mission fédératrice des pères fondateurs. «Sous la génération précédente, le Conseil européen était vu comme une institution de responsabilité et gestion collectives, dit-il. Aujourd'hui, c'est le lieu où se confrontent les positions des États membres. La faute en revient à l'élargissement, bien sûr (…), mais aussi à une logique du donnant-donnant qui finit par nous bloquer en permanence.»

Nostalgie ? Sûrement. Pierre de Boissieu appartient à une génération qui passe, celle des grands commis de l'Europe. Ils ont voué toute leur existence à la construction et à la recherche d'intérêts partagés. Ils conjuguent la confiance de leur gouvernement à une véritable expérience communautaire, dit Alain Lamassoure, député européen après avoir dirigé les affaires européennes dans un gouvernement Chirac. Ils sont français - à l'image de Jean-Claude Trichet - mais pas seulement. «Si l'on est trop français ou trop franco-allemand, ça n'a aucune chance de décoller en Europe, observe l'ancien ministre. Il faut aussi compter avec les petits pays et Boissieu y excelle.» Discret au point de croire que c'est une preuve d'efficacité, le secrétaire général peut revendiquer sa part de paternité dans le dernier grand projet abouti du continent : l'euro. «Le sentiment européen subsiste là où il y a responsabilité collective, ce qui est précisément le cas de la monnaie commune», dit-il.

 

Une métaphore de la confusion

 

Le risque, aujourd'hui, serait de laisser l'UE s'étioler sans autre grand dessein pour l'avenir. La dépendance énergétique, l'éducation et la recherche ou encore la défense européenne sont les chantiers concrets sur lesquels devraient maintenant converger les besoins et les intérêts nationaux. «Nous n'avons plus besoin d'incantation», souligne-t-il. Pour ce lecteur de Proust et de Saint-Simon, l'urgence du moment est la reconquête du Verbe. «Il peut être plus difficile de s'exprimer que de penser», lâche-t-il. L'Europe est une construction lointaine pour ses habitants, elle devrait être au moins capable de se faire comprendre. Le traité de Lisbonne donne à l'UE ce que Henry Kissinger attendait depuis quarante ans : un numéro de téléphone, ou plutôt un visage. Il lui reste à émettre un discours intelligible. L'avenir de l'Europe dépendra de sa capacité d'expression. Depuis des années, Pierre de Boissieu tonne contre le charabia qui inonde l'Union européenne, du sommet jusqu'à la base. «Les rencontres des dirigeants devraient être le creuset d'une pensée claire, voire d'une identité d'analyse, plaide la vigie du Conseil. Ce qu'on obtient plus souvent, ce n'est pas du muscle mais de la cellulite. Des dizaines de pages de textes attrape-tout qu'aucun des Vingt-Sept ne lit de la même manière et que chacun présente en assurant qu'il a gagné. Ont-ils participé à la même réunion ? À entendre les conférences de presse nationales, il est permis d'en douter. Personne n'est dupe. Mais c'est précisément là que s'insinue le malaise européen.»

L'immeuble du Juste Lipse, siège massif du Conseil, est une métaphore de la confusion. Conçu avec plusieurs maîtres d'ouvrage pour refléter la diversité européenne, c'est un dédale où il ne fait pas bon s'aventurer sans guide. Une invraisemblable numérotation de la douzaine d'étages répartit les niveaux d'ascenseur de - 0,5 à + 90. Comprenne qui pourra. «Au bout de dix ans passés ici, je ne parviens à toujours pas à me repérer», avoue le secrétaire général. L'image vaut ce qu'elle vaut, Pierre de Boissieu la poursuit pour esquisser la mission prioritaire du nouveau président du Conseil : livrer un message européen clair au nom des Vingt-Sept et s'assurer que «leurs conclusions seront aussi brèves que possible». Avare de ses mots, grand amateur de haïkus japonais en trois vers et dix-sept pieds, Herman Van Rompuy ne devrait pas le décevoir.

 

(Source : Le Figaro).

jeudi, 10 décembre 2009

Noël : 2000 ans plus tard...

2000 ans plus tard, certains naissent et meurent toujours dans des crèches pendant que d'autres s'adonnent à une frénésie de consommation...

mercredi, 09 décembre 2009

Un beau cadeau de la part de ma "marraine" européenne!

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 Mardi, 8 décembre 2009

 

Nicole Fontaine devient la

Présidente d’honneur des Amis de Brigitte Fouré

 

 

Le conseil d’administration de l’association des Amis de Brigitte Fouré a validé hier soir le fait que Madame Nicole Fontaine ait accepté la proposition qui lui avait été faite par l’ancienne Maire d’Amiens de devenir la Présidente d’honneur de l’association.

 

 

Dans une lettre adressée aux Amis de Brigitte Fouré, Nicole Fontaine écrit :

 

« En plus de vingt ans de présence au Parlement européen, j’ai assisté de près à une formidable aventure : l’unification économique, sociale et politique de notre continent.

 

Cette aventure se poursuit aujourd’hui. De nombreux défis restent à relever, notamment celui d’une écologie responsable en vue d’un environnement maîtrisé ou encore la lutte pour le droit des femmes.

 

C’est à chacun de nous de donner un peu à l’Europe chaque jour, et non l’inverse, afin de toujours plus construire notre destin commun à près de 500 millions d’Européennes et d’Européens.

 

Au cours de son passage au sein de l’assemblée européenne, j’ai pu apprécier les qualités de rigueur et de travail de Brigitte Fouré, tout comme son enthousiasme envers le projet européen. J’ai pu être témoin de tout cela car le hasard du classement alphabétique nous avait placées côte à côte dans l’hémicycle !

 

Je me réjouis aujourd’hui du travail que Brigitte continue à mener auprès des citoyens afin de relayer la construction européenne à l’échelon local et régional. C’est pourquoi je suis très honorée de sa proposition et j’accepte ainsi la présidence d’honneur de son association.

 

Longue vie aux Amis de Brigitte Fouré ! »

 

 

Nicole Fontaine a été députée européenne, Présidente du Parlement européen de 1999 à 2002 et Ministre déléguée à l’industrie de 2002 à 2004. Madame Fontaine est avocate au barreau des Hauts-de-Seine.

 

 

CONTACT PRESSE – 03 22 72 86 50

Femmes au Centre 80 : c'est parti!

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Jeudi, 3 décembre 2009

Lancement du club de réflexion Femmes au Centre dans la Somme

Fabrice Hinschberger en sera le référent

 

Dimanche 30 août 2009, dans le cadre des Universités d'été Jeunes Centristes - Nouveau Centre, " en off " du programme officiel, des militantes, militants et élues Nouveau Centre et Jeunes Centristes, (près d'une trentaine de personnes) dont Sophie Briard Auconie, députée européenne de la région Massif Central - Centre, Mireille Benedetti, conseillère régionale PACA, Catherine Morin-Desailly, sénatrice de Seine-Maritime, Brigitte Fouré, se sont réunis afin de créer un club de réflexion Femmes au Centre, à l'initiative de Karin Tourmente-Leroux, conseillère municipale en Haute-Normandie.

Elles ont été rejointes par Colette Le Moal, députée des Yvelines et Valérie Létard, Secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat.

Ce groupe, répondant à un besoin réel, s'interroge sur " la place de la femme dans la société, ses libertés et ses actions".

Il est apolitique mais contribuant au projet politique du Nouveau Centre, en apportant des propositions issues de commissions de travail.

Depuis, un peu partout en France, des antennes Femmes au Centre voient le jour. Aussi, le lancement de la délégation de la Somme aura lieu à Amiens le mercredi 6 janvier 2010 dans le cadre des Cafés-Europe de Brigitte Fouré, en présence de Karin Tourmente-Leroux, Présidente déléguée de ce club.

Le référent Femmes au Centre de la Somme désigné par la députée européenne Sophie Briard Auconie, Présidente de Femmes au Centre, est Fabrice Hinschberger. Car ce club de réflexion est ouvert à tous et réunit des femmes et des hommes de toutes confessions.

 

Hervé Morin favorable à l’adoption par les couples de même sexe

« J’ai accepté cette mission lorsque j’ai vu Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, il ya peu prendre position en faveur de l’adoption par les couples de même sexe dans La Matinale de Canal +.

Cela fait longtemps que je soutiens une telle réforme et je compte bien réfléchir sur ces questions avec les hommes et les femmes qui nous rejoindront au sein de la délégation pour la Somme de Femmes au Centre.

Avoir été l’assistant parlementaire de Brigitte Fouré au Parlement européen, seule femme élue Maire d’Amiens jusqu’à présent, m’a également conféré une responsabilité particulière dans le cadre de la lutte pour le droit des femmes, mais, bien au-delà, de toutes les minorités.

De plus, le fait que la députée européenne Sophie Briard Auconie soit la présidente de ce club m’a poussé à accepter car c’est une élue de terrain qui connaît le prix d’un ticket de métro ou d’une baguette de pain, contrairement à beaucoup d’élus  qui se complaisent dans des discussions de salons complètement déconnectées de la réalité vécue par nos concitoyens » a déclaré Fabrice Hinschberger.

 

Sophie Briard Auconie présente à Bertangles le 9 janvier prochain

 

D'ores et déjà des thématiques de travail ont émergé : le divorce, les femmes au foyer, les femmes et la retraite, l'adoption, les familles monoparentales, les parents et les enfants malades, l'aide aux femmes issues de l'immigration, la bioéthique, les systèmes de garde des enfants, les privations de libertés, les femmes en prison, l'homoparentalité, la fin de vie, la parité et le travail / le télétravail, les violences familiales, et bien entendu les femmes et la politique !

Les membres de Femmes au Centre se réuniront pour participer aux grands rendez-vous politiques du Nouveau Centre.

L’adhésion à Femmes au Centre est de 10 euros. La présidente nationale du club, Sophie Briard Auconie, sera en outre présente en tant qu’invitée d’honneur le samedi 9 janvier prochain à la salle polyvalente de Bertangles dans le cadre des vœux annuels prononcés par Brigitte Fouré (qui est aussi l’une des vice-présidentes nationales de Femmes au Centre).

 

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES et CONTACT PRESSE :

Délégation Femmes au Centre de la Somme (Référent : Fabrice Hinschberger)

10, rue Jean Calvin - 80000 AMIENS

03 22 72 86 50 / 06 75 16 46 87

femmesaucentre80@gmail.com

mardi, 08 décembre 2009

Ouverture du sommet de Copenhague

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Les signaux d’alerte sont multiples : une fonte des glaces en accélération, le niveau des mers en augmentation, des catastrophes naturelles à répétition, des forêts en disparition, une biodiversité en danger… Sous l’égide de l’ONU, les dirigeants de la planète se donnent rendez-vous, du 7 au 18 décembre 2009, à Copenhague, au Danemark, pour un grand sommet de lutte contre le changement climatique. Objectif : parvenir à un accord sur la réduction des gaz à effet de serre, principale cause du réchauffement de la Terre, et limiter la hausse moyenne des températures à 2 °C.

Ce sommet a pour ambition de prévoir l’après-Kyoto, seul accord mondial sur le climat signé en 1997 et dont les engagements expirent en 2012. Il impose à 38 pays industrialisés une réduction d’au moins 5 % des quantités des gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990. Mais quatre ans après son entrée en vigueur, le bilan reste mitigé. Les discussions s’annoncent difficiles. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), Prix Nobel de la paix en 2008, préconise une réduction de 25 % à 40 % en dessous du seuil de 1990 d'ici à 2020 et de 50 à 85 % d'ici à 2050.

Les réticences de nombreux pays dont les États-Unis − qui n’ont jamais ratifié le protocole de Kyoto − et la Chine, les plus gros pollueurs de la planète, font craindre l'échec du sommet. Malgré la venue très attendue de Barack Obama, qui contraste avec l'attitude américaine de la précédente administration, les États-Unis ne seraient prêts à consentir que 4 % de réduction.

Quant à l’Arabie Saoudite, chef de file des pays producteurs de pétrole, elle ne semble pas déterminée à faire un quelconque sacrifice tant les enjeux économiques sont grandes.

Cependant, les signes de bonne volonté se font nombreux. L'Union européenne promet une réduction de 20 à 30 % en fonction des engagements des autres pays industrialisés. L'Inde a annoncé des chiffres allant de − 20 à − 25 %. Le Japon est prêt à réduire ses émissions carboniques de − 25 %. Reste à tenir ses promesses, le travail qui est de loin le plus difficile des hommes politiques.Face à la montée des océans, les États côtiers verront leurs frontières profondément modifiées. D'autres, à l'instar des Maldives, disparaîtront. Des millions de personnes, pauvres pour la plupart, sont directement menacés alors même que le statut de réfugiés climatique est encore inconnu du droit international. Des milliers de personnes sont d’ores et déjà forcées à migrer vers d’autres contrées.

Pour la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), 66 milliards d'euros d'aide par an d'ici à 2030 sont nécessaires pour permettre à ces États de s'adapter au changement. Une somme colossale dont devra discuter les pays développés au sommet danois, perçu comme celui de la dernière chance pour les écologistes et les mouvements altermondialistes.

En savoir plus :
www.copenhague-2009.com
Onze ONG (Action contre la faim, Care, FIDH, Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace, Les Amis de la Terre, Médecins du monde, Oxfam France – Agir ici, Réseau action climat France, Secours catholique et WWF) ont lancé la campagne « L’ultimatum climatique ». Elles appellent à la mobilisation internationale − notamment par le biais d'une pétition en ligne, ayant pour objectif d'atteindre 1 million de signatures − pour obtenir à Copenhague 2009 un accord à la hauteur des enjeux climatiques.

La France présidera le G20 en 2011

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SOMMET - Les dirigeants l'ont annoncé le vendredi 23 septembre en clôture de celui de Pittsburgh...

Quelle ville française devra se préparer à vivre un état de siège dans deux ans? On ne le sait pas encore. Mais le vendredi 23 septembre, les chefs d'Etats et de gouvernement du G20, réunis à Pittsburgh (notre photo) ont annoncé dans leur communiqué final qu'ils se retrouveraient deux fois en 2010, au Canada et en Corée du Sud, et une fois en 2011, en France.

Les 20 pays riches et émergents formant le G20 ont décidé de faire de cette enceinte le principal forum de coopération économique mondial.

Importance accrue par la crise

Le G20 s'est réuni trois fois en sommet en moins d'un an, la crise économique et financière ayant accru son importance par rapport au G8, club des pays les plus riches de la planète ne comprenant pas les grandes économies émergentes comme la Chine, l'Inde ou le Brésil. Le rythme ralentira en 2010, avec deux sommets, et ensuite, il devrait retomber à une rencontre annuelle.

Au cours des 12 derniers mois, le premier sommet du G20 a eu lieu en novembre à Washington, le second à Londres en avril et le troisième s'est déroulé jeudi et vendredi à Pittsburgh. Le G20, créé en 1999, rassemblait à l'origine les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des 20 plus importantes économies de la planète.

 

(Source : 20 minutes)

10:57 Publié dans Monde | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 07 décembre 2009

L'agenda de ma semaine

Agenda bleu.jpgLundi 7 décembre : Conseil d'administration de l'association de mes amis.

 

Mardi 8 décembre : Comité Exécutif du Nouveau Centre à Paris.

 

Mercredi 9 décembre : Réunion du Nouveau Centre de la Somme en présence de François Sauvadet, Député, Président du Conseil Général de la Côte d'Or et Président du groupe des députés NC à l'Assemblée Nationale.

 

Jeudi 10 décembre: Permanence sans rendez-vous à Amiens.

Conseil municipal d'Amiens (vote du Buget Primitif 2010).

 

Samedi 12 décembre: Conseil national du Nouveau Centre à Paris au sujet des élections régionales.

 

Dimanche 13 décembre: Fête de Noël organisée par le Comité de Quartier Renancourt, à Amiens.

 

08:00 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 06 décembre 2009

Fête des Lumières à Lyon

Les plus belles images en musique de la fête des lumières à Lyon entre 2005 et 2008. Cette fête a lieu cette nuit même et ces jours-ci dans la Capitale des Gaules. J'ai eu la chance d'y participer l'an dernier dans le cadre de la Convention régionale des Jeunes Centristes de Rhône-Alpes, qui a vu l'élection de Jérémy Coste à la présidence de cette fédération.

Je sais que la fête des lumières est vécue intensément par toutes les Lyonnaises et tous les Lyonnais et je veux leur dire que je pense beaucoup à eux en ce moment, notamment aux nombreux amis qui me sont chers là-bas...

00:53 Publié dans Traditions | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 05 décembre 2009

Bonne humeur

La grande période des bêtisiers va bientôt commencer. Cette exercice n'échappe pas à la politique. Retours sur les moments récents les plus drôles de la vie politique...

vendredi, 04 décembre 2009

Brigitte Fouré entre dans les instances nationales du Mouvement Européen

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L’ancienne députée européenne Brigitte Fouré (Le Nouveau Centre – PPE) a été élue en tant que Membre du Comité Directeur et du Conseil National du Mouvement Européen France, lors d’une réunion qui s’est tenue à Paris le 27 novembre dernier.

 

« Cette élection fait suite aux différents contacts que j’ai tissé avec de nombreuses personnes sur le terrain durant mon mandat au Parlement européen. Je suis très heureuse d’accéder à ces nouvelles fonctions associatives car elles vont me permettre de continuer à œuvrer pour la Construction européenne, et ce à l’heure où entre en vigueur le Traité de Lisbonne » a déclaré la conseillère municipale d’Amiens.

Le Mouvement Européen, actuellement présidé en France par la députée européenne Sylvie Goulard (MoDem – ADLE), est une association qui regroupe, au delà de leur appartenance politique, les hommes, les femmes et les associations qui souhaitent s’engager en faveur de la construction européenne dans une perspective fédérale. Sa vocation est de « développer dans le peuple français la prise de conscience de l’Europe et de la communauté de destin des peuples qui la composent ».

 

 

 

CONTACT PRESSE :

Permanence « L’Europe en Somme »

03 22 72 86 50

jeudi, 03 décembre 2009

Un Café-Europe captivant avec Catherine Lalumière!

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Madame la Ministre Catherine Lalumière, Présidente de la Fédération Française des Maisons de l'Europe, a captivé son public, hier soir au restaurant Carte Blanche à Amiens, sur le thème : "Aujourd'hui, où en est la citoyenneté européenne?".

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mercredi, 02 décembre 2009

Café Europe ce soir à Amiens

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mardi, 01 décembre 2009

Bienvenue au Traité de Lisbonne!

arton59562.jpgC'est aujourd'hui qu'entre en vigueur le Traité de Lisbonne, avancée majeure pour l'Union européenne.

Pour en savoir plus sur ce Traité qui va changer notre vie quotidienne, je vous laisse lire, consulter ou télécharger cette très belle brochure conçue par Madame la Ministre Nicole Fontaine, ancienne Présidente du Parlement européen :

brochure-traite-de-lisbonne.pdf

15:32 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)