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vendredi, 30 mai 2008

Jean Dionis du Séjour sur le piratage Internet


Question d'actualité posée par Jean Dionis du Séjour, Député du Lot-et-Garonne et Maire d'Agen, mercredi dernier 28 mai à l'Assemblée Nationale Française.
Cette question portait sur le piratage Internet et était adressée à Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la Communication. Elle concerne la possibilité de suspendre l'abonnement Internet aux personnes s'adonnant au piratage. Question intéréssante où l'action du Parlement Européen est ici clairement évoquée ainsi que la compatibilité du droit européen avec le droit interne.

mercredi, 28 mai 2008

Sans-papiers

Intervention au Conseil Municipal d'Amiens du 22 mai 2008

 

1141047082.jpg"La délibération sur laquelle nous sommes amenés à nous prononcer porte sur la gratuité accordée à l'association locale de sans-papiers pour l'occupation de locaux municipaux dans le cadre de la marche des sans-papiers.

Cette délibération nous donne l'occasion de rappeler publiquement notre position sur la question délicate des personnes sans-papiers.

Je vous rappelle que la loi du 20 novembre 2007 sur la maîtrise de l'immigration vise, je cite, "à favoriser une immigration choisie fondée sur l'intégration républicaine par la maîtrise de la langue française, le respect des valeurs de notre pays et la disposition d'un emploi en CDI ou CDD d'une durée supérieure à un an".

Dans cet esprit, nous nous associons totalement à la revendication des personnes sans-papiers lorsqu'elles disposent d'un contrat de travail et s'acquittent de leurs obligations fiscales.

Nous savons bien que tel est le cas de plusieurs de ces personnes qui ont participé à la marche des sans-papiers et qui travaillent, souvent depuis plus de dix ans, dans des domaines tels que la restauration ou les BTP. Et nous pensons que l'esprit de la loi de 2007 impose, humainement, de les régulariser.

D'ailleurs si des Amiénois sont dans une telle situation, nous sommes prêts à appuyer leur demande de naturalisation auprès des pouvoirs publics.

En conclusion, nous étions tentés de nous abstenir sur cette délibération, dans l'attente de vos critères quant à la gratuité des salles municipales mais, compte tenu de la gravité et de l'importance du sujet sur le fond, nous voterons pour."

 

lundi, 26 mai 2008

L'agenda de ma semaine

1950634294.4.jpgLundi 26 mai: Rencontre avec des associations.

 

Mardi 27 mai: Permanence sur rendez-vous à Amiens.

 

Mercredi 28 mai: Commission des transports et du tourisme à Bruxelles.

 Réunion mensuelle du Nouveau Centre à Amiens.

 

Jeudi 29 mai: Commission des transports et du tourisme à Bruxelles.

 

Vendredi 30 mai: Permanence sur rendez-vous à Amiens.

 

Dimanche 1 juin: Rendez-vous des peintres organisé par le Comité de Quartier Henriville.

 

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vendredi, 23 mai 2008

Le Dalaï-Lama en France au mois d'août

111255402.jpgLe Dalaï-Lama sera en visite en France du 13 au 23 août. Il dispensera ses enseignements à Nantes au cours de conférences sur la paix. Il se rendra également dans des temples et des congrégations bouddhistes en région parisienne.

Aucune rencontre n'est pour l'instant prévue avec les responsables du gouvernement et de l'Etat français.

jeudi, 22 mai 2008

Nouveau nom du Nouveau Centre : soutenez la NDF!

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 CONGRES DE NIMES DES 15 ET 16 MAI 2008

 

Nous, Brigitte Fouré, Députée européenne, et les militants de la Fédération de la Somme,

Vu les statuts de notre parti « Le Nouveau Centre » ;

Considérant que la disparition du sigle « UDF » (Union pour la Démocratie Française) du paysage politique français en décembre 2007 a retiré à notre famille de pensée sa lisibilité sur la scène médiatique et dans l’opinion publique ;

Considérant que le Mouvement Démocrate, présidé par François Bayrou, a déplacé les valeurs de l’UDF au centre-gauche de l’échiquier politique français ;

Considérant que notre pays a plus que jamais besoin d’une famille de pensée d’inspiration sociale, libérale, écologique et européenne ;

Considérant que l’intitulé « Le Nouveau Centre » n’est pas en mesure de rassembler les Français autour de nos valeurs ;

Souhaitons : 

Etant donné que le Nouveau Centre représente aujourd’hui réellement les valeurs de l’UDF fondée par le Président Valéry Giscard d’Estaing en 1978, même si le sigle « UDF » est la propriété du Mouvement Démocrate ;

Donner à notre mouvement l’appellation de « Nouvelle Démocratie Française » et le sigle « NDF » accompagné d’un logo imaginé par les Jeunes Centristes de Picardie ;

Afin de : 

Développer une ambition pour la France et pour l’Europe conforme au dessein de notre fondateur Valéry Giscard d’Estaing ;

A savoir le suivant : « Notre projet est celui d’une société démocratique moderne, libérale par la structure pluraliste de tous ses pouvoirs, avancée par un haut degré de performance économique, d’unification sociale et de développement culturel. » (Démocratie Française, Fayard, 1976) et parce que ;

« La nouvelle dimension de la vie sociale, que cherche notre temps, revêtira, de plus en plus, la forme de la solidarité et de la fraternité. » (Démocratie Française, Fayard , 1976) ;

Voir renaître la version authentique, dans l’intérêt de la France et de l’Union européenne, de l’UDF et c’est précisément ce que la NDF se proposera d’incarner. De ce fait ;

Demandons :

Au Président élu à la tête du « Nouveau Centre » lors de ce congrès fondateur de Nîmes et aux instances qui en découleront de ;

Soumettre notre proposition à discussion et aux votes des militants conformément aux statuts du « Nouveau Centre ».

Amiens, le 9 Mai 2008 (Journée de l’Europe)

Brigitte Fouré, Députée européenne,

Et les militants de la Fédération de la Somme.

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Samedi dernier à Nîmes, au Congrès fondateur du Nouveau Centre...

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08:00 Publié dans UDI | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 21 mai 2008

Rejoignons la jeunesse du monde

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Discours de clôture d'Hervé Morin au Congrès du Nouveau Centre ce week-end à Nîmes 

 

Je voudrais vous dire ma joie, mon bonheur à l’issue de ce moment si singulier, si singulièrement important.

C’était un pari un peu fou de faire venir loin de la capitale autant de militants et de nous retrouver plus de 2000 à Nîmes.

 

Retournez vous quelques instants - même si ce qui compte est devant nous - pour constater le chemin parcouru. D’un parti constitué sur un coin de table par des parlementaires refusant la dérive de l’UDF, dont la fonction est de devenir le premier parti d’opposition pour servir un destin personnel. D’une formation constituée dans l’urgence, nous avons, contre tous les pronostics, réussi à créer un parti de plus de 7000 militants avec un mouvement de jeunes centristes de près de 1000 militants et des jeunes qui ont une bonne tête plein d’enthousiasme, de volonté – et permettez moi de faire cette incise – je trouve que les jeunes ont un Président formidable, courageux, intelligent, plein d’inventivité et vous voulez que je vous fasse une confidence, je trouve que c’est une formidable marque, un formidable signe  – comment dire – de générosité, de tolérance, d’ouverture d’esprit que d’avoir un Président qui a surmonté son handicap – je sais que cela ne se dit pas, mais je voulais le dire aux jeunes, car l’image d’un parti se voulant solidaire, ouvert, généreux, trouve là la plus belle de ses expressions.

Voilà c’est dit !

Nous avons donc aujourd’hui un parti, un siège, rue de Grenelle, un groupe parlementaire, des sénateurs, 2000 élus locaux, des Présidents de Départements ; et nous avons réussi un formidable congrès.

Ce congrès de la refondation et de la renaissance montre que nous avons réussi notre premier défi ; ancrer la renaissance d’un parti du centre et de centre droit indépendant et nous y sommes parvenus à une vitesse éclair : 8 mois,  pas même le temps d’une grossesse !
Mais je voudrais revenir sur les raisons plus profondes de notre engagement.

Le monde change et il change vite, très vite. La liberté a gagné et envahi la planète avec ses qualités mais aussi avec ses dérives, on appelle cela la mondialisation.

Le monde change et le pouvoir est en train de changer de rives. Il passe de la rive atlantique à la rive pacifique et à celle de l’océan indien. La  domination du monde atlantique s’achève inexorablement ; nous rentrons au moins en concurrence ou sinon assistons à un transfert des équilibres entre les puissances.

Le monde change et pourtant l’organisation du monde ne change pas : l’ONU perd une partie de sa légitimité, faute de se renouveler et de laisser une place aux nouvelles puissances au sein du conseil de sécurité. Les Etats demeurent régis par le principe de la concurrence et de la rivalité alors que la raréfaction des matières premières, la crise alimentaire, l’épuisement de la ressource en eau, la menace liée au réchauffement et au dérèglement climatique, devraient nous amener à repenser l’organisation du monde vers un système coopératif et solidaire.

Le monde change et notre pays demeure rétif à ce bouleversement même si au fond de lui même, de son inconscient, de ses tripes, il sait qu’il faut bouger sinon le déclin inexorable le guette.

Nous sentons bien la société française à fleur de peau. La marche du monde ne l’enthousiasme pas, elle l’angoisse. Oui, je le sais, elle angoisse littéralement une partie de nos compatriotes !

Que nous dit la petite lucarne par où surgit chaque jour l’actualité ?

Mettons-nous à la place de nos compatriotes et regardons.

Elle nous dit ceci : le monde occidental est en perte de vitesse, même les Etats-Unis, notre grand frère, sont à la peine. L’Amérique est surendettée, l’Etat comme sa population, du jamais vu ! Ici en Europe, nous vieillissons, comme jamais et, pour la première fois le christianisme n’est plus, en nombre, la première religion de l’humanité. Le capitalisme triomphe mais en devenant asiatique. La croissance économique a-t-elle disparu ? Non, répondent les spécialistes, elle s’est déplacée, vers la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie et toutes les puissances que l’on dit « émergentes » comme pour mieux nous expliquer que ces pays n’ont pas fini de nous mener la vie dure. Au moins, sommes-nous en paix penserez-vous. Voyez ces images de terroristes, voyez ces scènes d’attentats. Et la guerre, a-t-elle été évoquée aussi spectaculairement depuis un quart de siècle ? Voyez l’Iran promettre de raser Israël, voyez Beyrouth aujourd’hui ! Voyez le Pakistan et l’Afghanistan.

Ce n’est pas seulement le spectacle du monde nouveau qui préoccupe nos compatriotes, mais bien l’expérience qu’ils en font. Car le tourbillon de l’histoire provoque des remous qui nous atteignent chaque jour. Prenons le cas de la ruée vers les matières premières. C’est le phénomène le plus impressionnant si nous ne devions en retenir qu’un seul.

Quand le prix du litre d’essence dépasse 1,40€ et cela implique pour le plus grand nombre une sérieuse révision du mode de vie : aller au travail, amener ses enfants à l’école, rendre visite à sa famille, prendre des vacances. C’est tout cela qui devient chaque jour plus coûteux. Que penser ? Faut-il renoncer à circuler ? Mais quand le pain, le lait ou le beurre deviennent plus chers, faut-il renoncer à se nourrir ? Et quand l’accès à la propriété devient plus difficile, parce que le prix du m2 est aberrant ou parce que les taux d’intérêt sont dissuasifs, faut-il renoncer à devenir propriétaire ? Faut-il renoncer à fonder une famille ?

Voilà  non seulement ce que voient mais plus encore ce que vivent nos compatriotes aujourd’hui. Dans ce contexte, quel mot les Français peuvent-ils aimer entendre pour être rassurés ? Quelle idée peut les aider à comprendre ce que devient leur monde, à comprendre ce qui leur arrive, pour entrevoir l’espoir de lendemains meilleurs ? Quelques démagogues promettront le retour à l’Etat omniscient et omnipotent. D’autres, souvent les mêmes, à droite comme à gauche, promettront une nation barricadée, fermée au monde, d’autres encore ne voudront pas mentir mais choisiront de se taire. Alors, qui dira la vérité ? Voilà donc notre ligne d’horizon : dire la vérité, soutenir une politique de la vérité.

La vérité c’est de dire que la France décline tranquillement mais sûrement depuis 25 ans ; la vérité c’est rappeler que nous avons un taux de croissance inférieur à la moyenne des pays européens depuis 25 ans ; la vérité c’est de dire que nos régimes de retraites ne sont pas financés sur le long terme ; la vérité c’est de dire que notre système universitaire et de recherche innove moins, crée moins de brevets ; la vérité c’est de dire que le moteur de l’égalité des chances n’est pas reparti comme il aurait du repartir après la crise des banlieues ; la vérité c’est que notre économie souffre d’un déficit de compétitivité ; la  vérité c’est que chaque année 150.000 jeunes sortent du système éducatif en situation d’échec scolaire ; la vérité c’est que notre taux d’emploi des gens de plus de 50 ans est parmi les plus faibles d’Europe et je pourrais continuer comme cela longtemps, trop longtemps.

Mais la vérité c’est que nous avons aussi tout pour réussir ; une main d’œuvre productive et des cadres ingénieux ; un environnement et une situation géographique exceptionnelle, des infrastructures remarquables, des paysages, une histoire, des secteurs économiques où nous sommes parmi les meilleurs sinon les meilleurs.

Mes chers amis, je ne me résigne pas, je ne me résignerai jamais à considérer que notre pays qui a été capable de créer après la seconde guerre mondiale, le TGV, Airbus, les secteurs industriels majeurs où nous sommes parmi les premiers : l’industrie automobile, le nucléaire, le luxe, l’environnement, la sidérurgie, la pharmacie, l’industrie d’armement et bien d’autres secteurs encore. Il n’y a aucune raison qu’un pays qui a su se hisser aussi haut dans la compétition mondiale, avec autant de réussite, ne soit pas capable de relever le gant de la concurrence et de la compétition mondiale. La France serait-elle définitivement en cale sèche ?

Telle est la crise actuelle. Dans un moment historique d’une importance peut-être sans précédent, les Français doutent de leur destin et nous, leurs gouvernants, nous n’avons rien d’autre à leur proposer que des réformes qu’ils jugeront le plus souvent amères. La ligne est ingrate mais il faut la tenir.  Et d’ailleurs dire qu’il faut s’adapter, changer, se réformer en l’annonçant et en le disant haut et fort, est de notre responsabilité.

Soyons le parti de la responsabilité, soyons le parti de la modernité !

Au moment où les conservatismes et les corporatismes montent de toute part, soyons le parti du changement, le parti de ceux qui veulent la réforme, la réforme audacieuse mais aussi de la réforme juste.

Le parti de la modernité, du changement mais du changement juste.

Voilà ce que nous devons être aux yeux des Français.

Voilà ce que je vous propose.

Ce n’est pas facile de soutenir l’obligation de changement, à laquelle notre pays est confronté. 
Je voudrais vous faire cette observation : « Obligation de changement » : pour être vraie, et employée jusqu’à saturation, la formule n’en est pas moins problématique. Ici, l’idée qui condense le problème est celle d’« obligation » et non celle de « réforme ». Lorsque nous parlons de la réforme, nous ne la présentons pas comme une option, mais comme un mouvement nécessaire. Or, qu’est-ce que la nécessité sinon le contraire de la liberté ? Beaucoup de nos problèmes actuels résident dans la perception de cette obligation. Ce qui est nécessaire ne peut faire l’objet d’un choix. Si la réforme est nécessaire, alors l’idée de « réforme » est opposée à celle de liberté ! Voilà un curieux trajet politique accompli ! Tel est, selon moi, le fond de la difficulté aujourd’hui douloureusement ressentie par nos compatriotes. Ils éprouvent cette absence de choix et ils l’éprouvent comme la perte de leur liberté. Pour bien d’entre eux, la « réforme » est devenue l’autre mot pour dire « régression ». Dîtes « réforme » et nombre de Français traduiront déclin de la solidarité nationale, menace sur les services publics, remise en cause de la sécurité sociale, déremboursement, recul de l’âge de la retraite, etc. Dîtes « réforme » et on pensera « globalisation », c’est-à-dire dérégulation, ouverture à la concurrence, compétition planétaire, délocalisation, hausse des prix, baisse du pouvoir d’achat.

Les temps sont durs pour notre vocabulaire politique. Bien des notions, bien des mots d’hier, porteurs d’un espoir formidable, si clairs, si mobilisateurs, parfois même glorieux, aujourd’hui, semblent devenus menaçants, obscurs, ambigus ou redoutables, pour une majorité de nos compatriotes. Le mot « réforme » n’est pas le seul exemple. Regardez ce qu’est devenu le beau mot d’« individualisme » - c’est-à-dire le droit inaliénable d’être maître et possesseur de sa propre personne. N’est-il pas synonyme d’égoïsme ? Regardez ce qu’est devenue la belle idée « libérale ». N’y voit-on pas cette jungle initiale où l’homme n’est qu’un loup pour l’homme ?

La perversion des mots, le retournement de leur sens est le signe d’une crise de notre conscience politique. C’est le drame de notre époque. Dans notre combat, j’y vois l’un de nos problèmes majeurs. Nous qui voulons assurer la renaissance du centrisme, nous ne devons pas compter sur nos vieilles habitudes conceptuelles.

C’est pourquoi, un parti centriste ne suffit pas : nous voulons un grand parti centriste !
 Nîmes 2008 porte cet enjeu. Il faudra forcer un peu notre nature, car, vous le savez, par culture, nous repoussons le dogmatisme dont l’engagement partisan est parfois l’une des expressions. Cela ne nous convient pas. Ce n’est pas nous. Nous, nous sommes pluralistes. Nous, nous sommes ouverts au dialogue, à l’accord. Chez nous, nul ne pense, ni, qu’il est possible, ni, qu’il est désirable de bâtir une société sans compromis. Longtemps nous avons répugné au pur rapport de forces. Nous lui préférions l’équilibre. Mais la politique est un combat.

En 50 ans, sous la Ve république, les centristes ne sont parvenus qu’une seule fois à populariser leurs conceptions. Nous le devons à Valéry Giscard d’Estaing. Permettez-moi aujourd’hui, devant vous, avec vous, de lui rendre hommage, de saluer sa vision et son action. Il a su faire triompher un centrisme de gouvernement, à distance d’une affirmation protestataire. Or, que nous a montré le giscardisme ? Que le centrisme devait être une force politique et pas seulement un mouvement d’idées, une sensibilité. C’est une double leçon. Il n’y a de centrisme qu’indépendant et il n’y a de centrisme qu’organisé. Le parti est la force sans laquelle nos idées ne pèseront jamais. Il faut un grand parti centriste, présent dans tous les combats politiques et notamment électoraux. Ensemble, nous sommes en train de le bâtir ! Le voici, regardez-le : c’est vous !
Que voulons-nous faire, mes chers amis, avec ce parti ?

Nous voulons une société libérale !
Ce parti, notre parti, le Nouveau Centre, a vocation à prendre une part croissante au débat public. Sachons dire ce que nous voulons, pourquoi nous nous engageons. Et commençons par l’essentiel : nous voulons une société libérale !
Vous avez remarqué ? Plus personne ne semble oser revendiquer la liberté, de crainte d’être aussitôt qualifié d’ultra-libéral. « Ultra-libéral » ! C’est une sorte d’équivalent du cynisme absolu quand cela ne vaut pas pour fascisme. Voici venu le temps où les mots ne veulent plus rien dire. Prenons-garde à cela, gardons en mémoire les leçons de George Orwell dans 1984. Cette allergie hexagonale aux idées libérales est choquante si l’on considère la grandeur de l’idée de liberté. Elle est préoccupante si l’on considère l’identité politique de notre nation, car elle confine à une forme d’amnésie. Cette allergie hexagonale aux idées libérales n’est pas moins préoccupante si l’on considère la marche du monde, en ce début de XXIe siècle. 

Nous militons pour une société libre et juste. N’opposons pas la liberté à la justice. Ne laissons pas cette opposition s’installer dans le débat public. Notre vocation est là : aider la France à s’inscrire dans ce temps présent, à retrouver le rythme de l’histoire, à renouer avec la jeunesse du monde. La France ne saurait rester à l’écart. Notre passion pour la liberté a donné les moments qui comptent parmi les plus glorieux de notre histoire et les pages les plus brillantes de notre tradition philosophique. La liberté semble nous inquiéter alors que nous la revendiquons toujours comme notre identité profonde. Ecoutez : « Liberté, égalité, fraternité », mais « liberté » d’abord vous l’entendez ? Regardez aussi, car nous l’écrivons partout. Alors pourquoi semblons nous tentés de l’abandonner, la liberté, quand notre pays, inquiet, paraît vouloir troquer des sécurités contre des libertés ? Encore des sécurités !
Attention aux précautions extrêmes ! Attention au repli sécuritaire !

Ne cherchez pas ! Elle est là notre utilité. Elle est là notre vocation, à nous centristes : dire que la plus haute de toutes les valeurs est celle qui fait l’homme, celle par laquelle il accomplit son humanité. Dire qu’il n’y pas d’autre voie aujourd’hui dans le monde que les chemins de la liberté. Ne vous laissez pas impressionner par ce climat singulier. Il nous appelle. Car c’est à nous de promouvoir la liberté, la liberté économique, la liberté d’entreprendre, les libertés individuelles. Si nous ne le faisons pas, où sont nos convictions ? Si nous ne le faisons pas, qui le fera ?

Nous, nous revendiquons une liberté multidimensionnelle, car la liberté ne se découpe pas.

A distance de la seule dimension mercantile, nous revendiquons une liberté multidimensionnelle : politique, économique et culturelle, collective et individuelle, morale et spirituelle. Aucune de ces libertés n’est assurée de survivre sans une presse libre et responsable. Cet enracinement libéral commande nos options sur les grands sujets politiques.
Notre libéralisme se fonde sur la suprématie du droit. C’est d’abord le droit et non l’Etat qui doit réguler la société. C’est cela le sens de l’expression « Etat de droit ». C’est la passion de la liberté qui commande de soumettre l’Etat au droit. On est d’ailleurs dans un pays fantastique où l’Etat soumet l’ensemble de la collectivité à des règles, des injonctions toujours plus contraignantes et qui ne se les applique pas à lui-même.

De là découle notre conception libérale des institutions politiques. Elle repose sur la recherche d’un équilibre des forces et des pouvoirs. L’équilibre des forces doit être assuré par un multipartisme bipolarisé. Nous rejetons le bipartisme qui contrevient à l’éclosion de pratiques politiques véritablement démocratiques. L’équilibre des pouvoirs ne peut être garanti que par un renforcement sincère du Parlement, permettant d’assurer, au nom des citoyens et des contribuables, un contrôle efficace et redouté de l’exécutif.

L’acceptation d’une évolution présidentielle du régime ne me gêne pas. Elle me paraît conforme à la logique des institutions et, plus encore, fidèle au souhait de nos compatriotes.

En revanche, la présidentialisation doit s’accompagner d’une révolution parlementaire. C’est pourquoi nous devons revendiquer non seulement un accroissement des pouvoirs du Parlement, je l’ai dit, mais aussi une meilleure représentativité de l’Assemblée nationale par l’introduction d’une dose de proportionnelle. On retrouve ici notre principe de justice, notre attachement au pluralisme, notre refus des hégémonies, notre emprise avec la société civile.

Pour les mêmes raisons, nous nous inscrivons dans la tradition girondine des libertés locales, fidèles à notre inspiration première. La décentralisation fait l’objet de polémiques, souvent injustes, qui cesseront lorsque l’on donnera à chaque échelon des compétences clairement définies et exclusives. Ne laissons pas étouffer le mouvement des libertés locales sous le maquis administratif. Elle est l’une des clés de la réforme de l’Etat. La décentralisation favorise le contrôle des citoyens, accroît la responsabilité des élus, intensifie la démocratie, donne le jour à de véritables espaces publics locaux. Comment ne pas voir dans ce mouvement d’émancipation l’une des réponses aux attentes nouvelles de nos compatriotes, à leurs exigences d’autonomie, de responsabilité, de co-décision ? C’est pourquoi nous défendons la clarification radicale de notre empilement insupportable des collectivités locales qui coûte cher, qui est source de complexité, de lenteur, d’inefficacité de l’action publique.

Nous avons une conception libérale de l’autorité. Pour nous, l’autorité est respectable, et donc efficace, si elle résulte d’une source irréprochable. Nous souhaitons que les règles et les procédures de nomination soient placées sous le contrôle du Parlement. Le pouvoir de nomination aux emplois civils que détient en monopole l’exécutif doit être partagé avec le Parlement. Nous le voulons dans la révision constitutionnelle. D’une manière générale, ce sont les modalités d’organisation des pouvoirs publics qui doivent être révisées afin de garantir effectivement l’impartialité de l’Etat. C’est à cette condition que nous restaurerons la confiance de nos compatriotes dans l’Etat, les instances de régulation et l’ensemble de nos services publics.

Mais comme nous défendons les libertés politiques, nous défendons aussi les libertés économiques et elles passent par un système où nous prélevons moins et pour cela nous devons combattre le poids écrasant de la dette, deuxième budget de l’Etat après l’Education. Et pour cela , nous voulions – dans mon discours c’était écrit à l’indicatif – nous voulions que soit inscrite la règle d’or dans la Constitution – l’obligation pour les gouvernements dans un cycle économique de présenter un budget en équilibre et pas seulement le budget de l’Etat, mais aussi celui de la sécurité sociale et celui des collectivités locales. Ne nous trompons pas, c’est une opération de salut public. C’est une victoire extraordinaire que celle qui nous a été annoncée lorsque le Premier ministre nous a appelé hier après midi pour nous indiquer qu’il était favorable à l’adoption de cet amendement lors du débat constitutionnel de la semaine prochaine.
Ne nous y trompons pas c’est une révolution, c’est l’acte le plus important de la constitution. Dans un pays qui depuis 1975 n’a jamais connu un équilibre budgétaire, que désormais pour tous les gouvernements, quelque soient les alternances, nous soyons obligés de présenter un budget en équilibre : c’est une révolution politique, c’est une révolution économique, mais c’est aussi une révolution majeure pour la réforme de l’Etat. Et soyez sûrs que la combat que nous avons mené, à lui seul légitime notre existence, à lui seul légitime le combat que nous menons, parce que cette réforme là est probablement une des réformes les plus importantes depuis le début du quinquennat, et cette réforme là, c’est à nous que nous la devons.

Nous voulons une société solidaire !

Le libéralisme centriste n’est ni une idéologie ni un dogme. Il exprime un humanisme radical, fondé sur une exigence de justice. Par la liberté, nous visons toujours la justice, c’est-à-dire l’accomplissement de l’humanité. C’est pourquoi nous défendons le projet d’une société solidaire, luttant contre les formes montantes d’inégalité. Aujourd’hui, l’inégalité n’est plus seulement sociale. Elle est aussi territoriale, culturelle, technologique ou générationnelle.

Nous voyons trop souvent fonctionner des mécanismes de discrimination dont sont victimes ici les jeunes, en particulier lorsqu’ils sont issus de familles venues de l’immigration, là les personnes âgées, ici les femmes, là les personnes handicapées. Nous pensons que les injustices fragilisent la société en l’opposant à elle-même. Je soutiens qu’il n’y a pas de politique humaniste sans la volonté de promouvoir vigoureusement l’égalité des chances afin d’assurer à chacun la possibilité de maîtriser son destin.

Au nom de l’idéal de justice, le centrisme veut aussi promouvoir une solidarité de proximité en complément de la solidarité administrative.

Il y a une mauvaise pente qui peut conduire à la déresponsabilisation générale. Si nous nous sentions davantage concernés par l’état de notre société, si nous étions davantage sensibles au destin de ceux qui nous entourent, si nous avions la certitude de pouvoir compter davantage sur nos voisins, les fléaux sociaux ne seraient peut-être pas moins nombreux mais ils seraient moins douloureux, moins dramatiques. C’est là le sens des solidarités intermédiaires  que j’appelle de mes vœux. Nous voulons donner à des organisations intermédiaires la capacité de bâtir des solidarités mieux adaptées à chaque communauté humaine : mutualisme, coopération, fondations, syndicats, branches professionnelles.

 Elles contribueraient de deux manières à la cohésion sociale : une première fois, en soutenant les plus faibles d’entre nous ; une seconde fois, en nous invitant à manifester une préoccupation pour autrui qui grandit celui qui l’éprouve et soulage celui qui en est le destinataire.

Nous voulons construire une société plus solidaire mais plus responsable. Notre conception de la philosophie solidariste commande de mobiliser l’effort collectif pour soutenir les plus faibles et les plus démunis d’entre nous. 

Entre le monde et nous, il y a l’Europe. Nous voulons une France libérale et solidaire, humaniste mais aussi une Europe fraternelle, car l’Europe est notre seconde patrie
Le centrisme, c’est l’Europe. Militants de la première heure, nos aînés ont plus que les autres porté le projet historique d’une union entre les peuples du Vieux continent. Nul ne peut contester sans mauvaise foi l’éclatant succès de cette immense entreprise : plus de 60 ans de paix, de démocratie et de prospérité, quoi qu’en disent aujourd’hui quelques esprits ingrats, oublieux de l’histoire, aveugles au travail accompli.

Nous reprenons à notre compte ce précieux héritage Nous voulons aller plus loin, œuvrer au succès d’une Europe pacifique mais puissante, démocratique mais efficace, innovante mais responsable, libérale mais protectrice. Nous voulons en particulier une Europe qui protège davantage ses peuples des effets néfastes de la globalisation. L’Europe de la défense doit donner à notre continent les moyens d’assurer sa propre sécurité face aux nouveaux risques, nombreux et divers.

Mais l’Europe de la défense, c’est aussi de la grande politique. Il s’agit de défendre nos valeurs humanistes, de les promouvoir dans le monde, nous voulons qu’elles se répandent toujours au bénéfice du plus grand nombre et en particulier au bénéfice des plus faibles. L’édification d’une Europe protectrice ne doit pas annoncer un repli sur nous-même. La sécurité est la condition d’une Europe conquérante, à nouveau force agissante dans l’histoire.

C’est parce que nous serons forts face aux périls que nous pourrons mieux promouvoir une politique commune exigeante en matière de diplomatie et de défense, en matière de recherche et d’innovation comme en matière technologique et industrielle, ambitieuse en matière d’environnement, de lutte contre la criminalité et de régulation de l’immigration.

Mais il faut aller au-delà des politiques communes. Il faut aider à l’émergence d’une société civile européenne. J’en appelle à l’affirmation d’une conscience européenne, au déploiement d’une citoyenneté européenne. Accomplissons toutes les promesses du traité de Maastricht. La voie de l’Europe dans le monde n’est pas moins celle des peuples que celle des chancelleries. L’Europe démocratique, l’Europe des valeurs, n’est pas plus celle des Etats que celle des femmes et des hommes libres de notre continent.

La globalisation doit être un humanisme

Plus l’Europe sera forte, plus elle sera démocratique et plus nous pèserons sur la globalisation. Plus nous pèserons sur la globalisation et plus nous pourrons espérer une globalisation à visage humain. Ainsi, le centrisme est attaché à la liberté de commerce. Mais le commerce ne saurait convenir à notre philosophie s’il n’est pas régulé par une éthique de la liberté. Nous voulons préserver notre emploi et nos entreprises. Le dumping social n’est pas plus acceptable que le dumping fiscal ou le dumping monétaire. Le progrès des échanges internationaux ne vaut que s’il accompagne et favorise le progrès des conditions de vie de l’humanité.

Face aux défis du nouveau siècle, nous en appelons à un dépassement des relations internationales et des anciennes diplomaties. Nous revendiquons l’invention d’une politique planétaire, visant à la régulation collective des grands problèmes de notre temps, dans une finalité libérale, progressiste plaçant l’homme au centre de tout. Nous en appelons notamment au développement d’un véritable service public global de la solidarité, permettant de faire face aux crises structurelles, telles que l’aide à l’accès aux matières premières alimentaires, à l’eau potable, à la prévention sanitaire et aux soins médicaux, à l’éducation mais aussi aux technologies de l’information. Ce service public global de la solidarité devra réorganiser les modalités de l’action que nous devons déployer dans le cas de crises conjoncturelles, pour dépasser l’aide humanitaire, qui atteint aujourd’hui ses limites. Il devra mettre en place une véritable institution transnationale chargée de venir en aide aux populations et aux régions frappées par une crise ou exposés à un risque particulier.

Revendiquer une politique globale ne signifie pas seulement pour nous la promotion d’une politique planétaire. Il s’agit également de concevoir une nouvelle forme d’action publique adaptée aux exigences du XXIe siècle. La globalisation c’est à la fois considérer l’humanité dans son ensemble et les problèmes dans leur généralité, en tant qu’ils affectent le sort de l’humanité. Ainsi, œuvrer à la paix dans le monde demeure à nos yeux indissociable de    l’impératif du développement durable. L’humanisme sera un écologisme ou ne sera pas.


Voilà, où nous en sommes aujourd’hui, nous les centristes. Nous sommes forts. Le déclin, peut-être temporaire, du vote d’extrême droite réaffirme notre rôle pivot. Intellectuellement, jamais nos idées n’ont à ce point été en phase avec la marche du monde. C’est à nous qu’il revient de modérer les emportements idéologiques, à droite comme à gauche, d’œuvrer au consensus national sur les questions essentielles, d’assurer la défense et la promotion des valeurs d’humanisme, de liberté, de responsabilité et de solidarité.

Notre avenir sera radieux si nous réapprenons à vouloir.

C’est notre énergie, notre volonté qui nous permettront de devenir le pôle centriste dont le pays a besoin.

Cela ne dépend que de nous, que de nous-même.

Hervé Morin
Président du Nouveau Centre

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lundi, 19 mai 2008

L'agenda de ma semaine

1201333979.jpgLundi 19 mai au jeudi 22 mai: Session du Parlement européen à Strasbourg.

 

Jeudi 22 mai: Conseil Municipal d'Amiens.

 

Vendredi 23 mai: Permanence sur rendez-vous à Amiens.

 

Samedi 24 mai: Concert à l'église Saint-Leu, organisé par le Comité de Quartier Saint-Germain-Les Halles.

 

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vendredi, 16 mai 2008

Le Nouveau Centre à Nîmes

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Je pars ce matin pour le congrès de mon parti, Le Nouveau Centre, à Nîmes, avec une délégation issue de Picardie.

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jeudi, 15 mai 2008

Une Marche Bleue à Amiens!

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Vendredi dernier 9 mai, j'ai participé à une "Marche Bleue" organisée dans le cadre de la Journée de l'Europe par les Jeunes Centristes de Picardie. Une marche à laquelle s'étaient également joints Olivier Jardé, Député à l'Assemblée Nationale, ainsi que les Jeunes Populaires de la Somme.

Cette Marche Bleue consistait à brandir de grands portraits de 18 Françaises et Français s'étant particulièrement investis dans la Construction européenne, à travers les rues d'Amiens gorgées de monde et de soleil.

 

mercredi, 14 mai 2008

Congrès fondateur du Nouveau Centre à Nîmes

1421469750.gifCongrès fondateur du Nouveau Centre les 16 et 17 mai prochains à Nîmes.

Le congrès se déroule au Parc des Expositions de Nîmes dans le Gard.
- L’accueil sur place débute par un dîner suivi d’une soirée conviviale le vendredi soir à partir de 20 heures.
- L’ouverture officielle du congrès aura lieu le samedi 17 mai à 9 heures.
- Le congrès se termine le samedi 17 mai à 17 heures.

La participation aux frais est de 20 euros par personne. Elle comprend le repas du vendredi soir, un petit déjeuner le samedi matin ainsi que le déjeuner du samedi.

Programme prévisionnel :
Samedi matin :

- Travaux en commission pour la préparation des motions sur le projet du Nouveau Centre
- Présentation des candidats
- Vote pour l’élection du président (pour les adhérents de plus de 2 mois)

Samedi après midi :
- Proclamation du résultat du vote du président    - Débat de politique générale
- Contributions                                                  - Vote des motions et amendements
- Discours du président



TRANSPORTS
Réservation de places dans le « TGV spécial congrès »
- Le Nouveau Centre affrètera un « TGV spécial congrès » au départ de Paris pour rejoindre Nîmes à un tarif préférentiel. Départ vendredi 16 mai vers 17 heures, Gare de Paris Bercy  Retour vers 19 heures le samedi 17 mai au départ de Nîmes.
- Le tarif aller-retour forfaitaire est de 50 €.
- Nous vous conseillons de réserver vos billets dans les meilleurs délais, les places étant limitées.
- Numéro unique pour les réservations: 01 74 03 18 28.

Sur place, des navettes seront mises à disposition des congressistes afin d’assurer les transferts entre la gare, les hôtels, et le Parc des expositions durant les deux jours de congrès..



LE LOGEMENT

- Pour les réservations hôtelières, utilisez le numéro de réservation unique mis à la disposition des congressistes : 01 74 03 18 28



LA CONVENTION DES ELUS LOCAUX

- Les élus participants à cette formations ne pourront pas prendre  le TGV spécial congrès en raison des horaires de la formation.

Cette convention rassemblera tous les élus Nouveau Centre autour du bilan des élections municipales et cantonales.



LA FORMATION DES ELUS

A cette occasion, l’IFD (Institut de Formation Démocrate) propose aux élus des modules de formations.

- Les élus participants à cette formations ne pourront pas prendre  le TGV spécial congrès en raison des horaires de la formation, cependant, Les frais d’enseignement, de séjour et de déplacement sont pris en charge par leurs collectivités locales.

- Pour de plus amples informations, nous vous proposons de contacter dès à présent:
o Carmen PIMENTA au 01.44..39.28.08 ou
o Jean-Loup FLEURET au 06.07.19.96.06


Vous pouvez trouver plus d' informations sur internet http://www.le-nouveaucentre.org/

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mardi, 13 mai 2008

L'agenda de ma semaine

1950634294.3.jpgMardi 13 mai: Réunion à Albert, à l'invitation de Stéphane Demilly, député-maire, en présence de Hervé Morin, ministre de la Défense, président national du Nouveau Centre.

 

Mercredi 14 mai: Comité Exécutif  national du Nouveau Centre à Paris.

Réunion du groupe d'opposition au Conseil Municipal d'Amiens.

 

Jeudi 15 mai: Permanence sur rendez-vous à Amiens.

 

Vendredi 16 et samedi 17 mai: Congrès fondateur du Nouveau Centre à Nîmes.

 

Dimanche 18 mai: Foire aux plantes place Longueville, organisée par le Comité de Quartier Henriville.

 

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lundi, 12 mai 2008

Lundi de Pentecôte férié

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samedi, 10 mai 2008

Journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage

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vendredi, 09 mai 2008

Ma journée de l'Europe

117895087.jpgLes Jeunes Centristes de Picardie organisent, dans le cadre de la Journée de l'Europe ce vendredi 9 mai, un café-débat intitulé :

 

"Une Europe ouverte sur le monde :

Quelle position pour le Tibet ?"  

À 10h00 au Brussel's Café, 1 place d'Aguesseau à Amiens,

 

Des représentants locaux de l’association Aide et Espoir pour le Monde Tibétain ainsi que des étudiants chinois débattront et exposeront chacun leur point de vue sur la situation. Les Jeunes Centristes sont ainsi les premiers à organiser ce type de rencontre dans notre région et sont heureux de participer au dialogue entre les peuples.

 

A 11h30, les Jeunes Centristes se retrouveront devant le Beffroi d'Amiens pour un lâcher de colombes en faveur de la paix et du respect des droits de l'Homme dans le monde.

 

A 12 heures, je mettrai en place un comité d'experts chargés de réfléchir au contenu des programmes d'éducation civique pour ce qui concerne la pédagogie de l'Union européenne en classe de 3è. Un rapport qui sera remis au Ministre de l'Education Nationale Xavier Darcos courant juillet.

 

Avec les Jeunes Centristes de Picardie à 14h30, nous prendrons la tête d'une marche bleue qui partira de la place de la gare vers la place Gambetta. Ils distribueront des tracts rappelant les grandes réalisations de l'Europe et brandiront les portraits de personnes s'étant particulièrement investies dans la construction européenne. Au titre desquelles : Simone Veil, Jean-Louis Bourlanges, Les Fatals Picards, Daniel Cohn-Bendit ou encore François Mitterrand.

 

Une manière de rappeler, à l'heure où notre pays s'apprête à prendre la présidence de l'Union européenne, que la France s'est toujours impliquée avec force dans ce grand projet.

 

Avec les Jeunes Populaires de la Somme :

A 16 heures : Lecture de la Déclaration de Robert SCHUMAN, prononcée le 9 mai 1950 à la même heure.

 

jeudi, 08 mai 2008

Des étudiants d'Amiens en visite à Bruxelles

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Une quarantaine d'étudiants en droit et sciences politiques à l'Université de Picardie Jules-Verne d'Amiens (l'université où j'enseigne toujours) sont venus me voir récemment à Bruxelles dans le but de découvrir les institutions européennes.

Après une visite du Comité des Régions, ils ont pu visiter le Parlement européen où je les ai accueillis avec plaisir. Un grand merci à leurs accompagnateurs, à savoir mes collègues Nicole Decoopman, François Rangeon et Ange Fassiaux-Hermier.

Il est bon de rappeler, en ce jour commémoratif de l'armistice du 8 Mai 1945, que, par des initiatives comme celle-ci, l'Europe se construit au quotidien..

 

 

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mercredi, 07 mai 2008

En Europe, c'est la question de la "gouvernance" qui se pose désormais

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Cette semaine a lieu la journée de l'Europe.

 

C'est l'occasion de rappeler les enjeux et les défis que l'Europe doit relever!

Nous sommes à la veille d'un évènement historique. En effet en juin 2009, pour la première fois, les 480 millions d'Européens des 27 Etats éliront, la même semaine, au suffrage universel direct leurs 751 représentants au Parlement Européen.

Et ces parlementaires auront des pouvoirs accrus grâce au traité de Lisbonne qui doit entrer en vigueur le 1 janvier 2009 si, d'ici là, tous les pays le ratifient (rappelons que la France a été dans les premiers à le faire).

Enfin, à partir du 1 juillet 2008, la France exercera pour six mois la présidence de l'Union Européenne.

 

"Cette conjonction d'évènements importants va immanquablement amener à parler beaucoup de l'Europe durant les 12 mois à venir"

 

Au-delà des priorités du Président de la République pour la présidence française, sur lesquelles nous reviendrons dans les semaines à venir, c'est la question de ce qu'il est convenu d'appeler la "gouvernance" qui se pose aujourd'hui.

Même si le traité de Lisbonne apporte des améliorations notables (par exemple en substituant plus souvent à la règle de l'unanimité celle de la majorité qualifiée), il nous faut apprendre, "unis dans la diversité", à vivre ensemble et à prendre des décisions à 27.

Il faut aussi, et c'est un défi majeur, accueillir les derniers arrivants et les intégrer réellement.

Il faut encore que nous, les Français, nous adoptions le mode de fonctionnement européen fait de discussions, parfois longues, et de recherche du consensus.

Mais il est surtout indispensable que nous profitions de cette année exceptionnelle pour faire oeuvre de pédagogie en expliquant à tous combien l'Europe est proche des citoyens, et de plus en plus, combien elle est utile pour résoudre, ensemble, les problèmes environnementaux ou sociétaux, combien enfin ses décisions sont présentes et utiles dans notre vie quotidienne!

 

Au travers de ce blog, j'en donnerai durant cette année des exemples. N'hésitez pas à y ajouter ceux que vous connaissez!

 

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mardi, 06 mai 2008

Allez Amiens!

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J'adresse tous mes encouragements à l'Amiens Sporting Club (ASC), qui affronte ce soir le Paris-Saint-Germain (PSG) au Stade de la Licorne d'Amiens en demi-finale de la Coupe de France de Football. Allez l'ASC!

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lundi, 05 mai 2008

L'agenda de ma semaine

1950634294.2.jpgLundi 5 Mai : Conseil Municipal de la Ville d'Amiens.

Conférence organisée par le Mouvement Européen Somme.

 

Mardi 6 Mai : Parlement Européen Bruxelles.

Commission des Transports et du Tourisme.

 

Mercredi 7 et Jeudi 8 Mai : Mini-session plénière du Parlement Européen à Bruxelles.

 

Vendredi 9 Mai : Journée de l'Europe à Amiens.

 

Dimanche 11 Mai : Réderie du comité de quartier Faubourg de Hem.

 

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dimanche, 04 mai 2008

Journées Portes Ouvertes au Parlement européen de Strasbourg aujourd'hui de 10 à 18 heures

 
Les Journées Portes Ouvertes du Parlement européen de Strasbourg ont lieu ce dimanche de 10 à 18 heures. L'occasion de découvrir la compagnie de danse "Le Carré d'Art" qui avait proposé une de ses très belles prestations dans ce somptueux bâtiment lors du rendez-vous de l'année dernière. Bon dimanche!

samedi, 03 mai 2008

Jean-Marc Caboche est le coup de coeur du mois!

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Ce mois-ci, mon coup de coeur se porte sur une toile de Jean-Marc Caboche intitulée "Place du Don" et qui reproduit la célèbre place du même nom à Amiens, dans le quartier Saint-Leu.

Jean-Marc Caboche est même allé jusqu'à faire figurer sur sa toile le personnage de Nisso Pelosof, emblématique Président de l'association des hortillonnages pendant de longues années. On le distingue en effet dans la barque qui flotte sur la Somme.

Cette toile est visible aux heures d'ouverture de ma permanence située au 10, rue Jean Calvin à Amiens : du lundi au vendredi de 10 à 12 heures et de 14h30 à 17h30.

 

vendredi, 02 mai 2008

L'Ukraine est désormais la nouvelle frontière de l'Union européenne à l'Est

Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2007, la frontière entre la Slovaquie et l'Ukraine est devenu le nouvel avant-poste de l'espace Schengen. Une frontière considérée comme un maillon faible par l'Union Européenne.

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jeudi, 01 mai 2008

Bonne Fête du Travail!

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