mercredi, 29 septembre 2010
Brigitte Fouré salue le bilan de Pierre André
La conseillère générale Brigitte Fouré tient à rendre hommage à Pierre André, qui vient de démissionner de son mandat de Maire de Saint-Quentin.
"J'ai toujours entretenu de très bons rapports avec lui lorsque j'étais Maire d'Amiens, entre 2002 et 2007. Je crois pouvoir dire que nous avions su, par rapport au climat existant autrefois, assainir les relations entre nos deux villes, que l'on présente trop souvent comme rivales.
Je crois aussi qu'il y a le temps de l'action et que vient ensuite le moment du bilan. Celui de Pierre André est extrêmement positif car il restera comme un maire qui aura rendu les Saint Quentinois plus heureux et plus confiants en leur avenir, au moyen de réalisations sans précédents dans la capitale de Haute-Picardie; notamment la zone franche du Bois de la Choque" a déclaré Brigitte Fouré.
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lundi, 27 septembre 2010
L'agenda de ma semaine
Lundi 27 septembre : Commission Permanente au Conseil Général de la Somme.
Permanence sans rendez-vous à Cagny.
Mardi 28 septembre : Rencontre avec le directeur du Collège de la Sainte-Famille.
Visite sur place d'une association.
Réunion de travail avec le Comité de Quartier Val d'Avre.
Mercredi 29 septembre : Commission des Finances de la ville d'Amiens.
Jeudi 30 septembre : Permanence sans rendez-vous à ma permanence.
Conseil d'administration du Collège Jean-Marc Laurent.
Vendredi 1er octobre: Commission de travail du Conseil Général de la Somme.
Réunion du Bureau Départemental du Nouveau Centre de la Somme.
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dimanche, 26 septembre 2010
Brigitte Fouré, invitée de "La voix est libre", sur France 3 Picardie
Le 18 septembre dernier, Brigitte Fouré était l'invitée de "La voix est libre" sur France 3 Picardie.
Pour regarder l'émission, cliquez ici !
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vendredi, 24 septembre 2010
Le Président Van Rompuy a rendu compte aux eurodéputés du dernier sommet européen
Les relations extérieures, la gouvernance économique et la situation des Roms en Europe ont été les principaux sujets évoqués lors du débat sur le dernier sommet européen, ce mercredi 22 septembre. C'était la première fois que M. Van Rompuy, Président du Conseil européen, s'adressait aux députés européens après un tel évènement.
Selon Herman Van Rompuy, le principal sujet des discussions du Conseil européen a été la politique extérieure.
Le groupe de travail sur la gouvernance économique a fait des progrès, par exemple sur la surveillance macro-économique. Il devrait rendre son rapport avant le Conseil européen d'octobre, alors que la Commission européenne présentera ses propositions législatives à la fin septembre.
La problématique des Roms a été évoquée. Pour le Président Van Rompuy, le message à retenir de tout cela est qu'un Etat membre a le droit de faire respecter la loi sur son territoire, pendant que la Commission européenne a le droit et le devoir d'enquêter pour savoir s'il y a eu des violations du droit européen.
Le commissaire européen Maroš Šefčovič a quant à lui souligné l'importance pour l'Europe de parler d'une voix sur la scène internationale. Concernant les Roms, « la Commission européenne a pour responsabilité d'être la gardienne des traités et de défendre les valeurs européennes ».
Le Français Joseph Daul (Parti populaire européen) a affirmé respecter le droit de la Commission européenne à vérifier l'application correcte des règles européennes mais il a regretté le ton employé lors des débats. Il a souligné l'importance de l'intégration des minorités, ainsi que le devoir de ces minorités d'essayer de s'intégrer.
Sur la politique étrangère, il a expliqué que la promotion du respect et la compréhension mutuelle dans le monde passait par une politique coordonnée et forte.
Au nom des Socialistes et démocrates, l'Allemand Martin Schulz a affirmé qu'il ne pouvait y avoir de politique extérieure européenne que si elle correspondait à ce qui se passe dans les Etats membres. Il a souligné que le rôle du Parlement européen était de faire passer la méthode communautaire en premier lieu.
La dignité de l'homme est inviolable, a-t-il défendu au sujet des Roms : le droit européen doit être accepté et mis en pratique par les Etats.
La Commission a agit comme il fallait, et il est important que chacun voit qu'elle traite de la même façon tous les Etats membres, quelque soit leur taille, selon le Belge Guy Verhofstadt (Alliance des démocrates et des libéraux).
« Sur la gouvernance économique, il n'y a pas de temps à perdre. Il faut un ensemble de mesures sur la table le plus vite possible », a mis en garde l'ancien Premier ministre belge. Il a prôné des sanctions efficaces pour les Etats ne respectant pas les critères européens, comme la suspension des droits de vote au sein du Conseil de l'Union européenne.
« Nous ne vivons pas dans la même galaxie ». Le constat, adressé à Herman Van Rompuy, est signé de l'Allemande Rebecca Harms (Verts). Pour elle, le Président du Conseil européen et la task force devraient avoir pour rôle de sortir l'UE de la crise. Quand à la Commission, ses propositions ne devraient pas se concentrer uniquement sur les sanctions.
Sur les Roms, elle a regretté que le Conseil ait raté l'opportunité de soutenir la procédure d'infraction à l'égard de la France. Elle s'est déclarée inquiète de ce que les dirigeants populistes développent des politiques xénophobes et jouent sur le sentiment d'insécurité.
Pour le Britannique Thimothy Kirkhope (Conservateurs et réformateurs européens), l'attaque de la Commission à l'égard de la France n'a pas aidé l'unité européenne. Il a appelé tous les acteurs du dossier à se montrer constructifs. Il a par ailleurs salué l'aide européenne au Pakistan, soulignant que le seul moyen d'aider ce pays sur le long terme passait par des liens commerciaux et économiques.
Le Français Patrick Le Hyaric (Gauche unitaire européenne) a attaqué les conclusions du Conseil européen. Il a demandé des mesures concrètes pour aider les Roms et combattre la pauvreté, le chômage, la faim et le changement climatique. « Vous parlez d'accord de libre-échange. Vous voulez aligner nos normes sur celles des Etats-Unis et être plus engagé au sein de l'OTAN. Cela va couler l'Europe ».
Niki Tzavela (Europe de la liberté et de la démocratie) a souligné la puissance économique de la Chine, qui possède 2 400 milliards de dollars américains en réserve et envisage d'investir en Europe. Elle a demandé si le prochain Conseil européen pensait lever les obstacles au commerce avec l'Empire du milieu, notamment sur les droits de l'homme.
Enfin, la question ne devrait pas porter sur les expulsions des Roms mais sur leurs conditions de vie dans presque tous les Etats de l'Union européenne, a défendu la Grecque.
Le mot de la fin est venu de M. Van Rompuy. « Nous travaillerons toujours à une meilleure intégration des minorités, y compris les Roms ». Concernant l'économie, « les citoyens ne nous jugeront pas sur la méthode mais sur les résultats ».
(Source : Site Internet du Parlement européen).
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mercredi, 22 septembre 2010
Rentrée politique de Brigitte Fouré : "Oeuvrer à une société apaisée"
(Communiqué de presse en date de ce jour)
Après avoir participé samedi dernier à l’émission La voix est libre, sur France 3 Picardie, Brigitte Fouré, Conseillère Générale de la Somme et Conseillère municipale d’Amiens, revient sur les dossiers forts de cette rentrée politique, au niveau local comme à l’échelle nationale.
Election au Conseil Général
Je me sens désormais « responsable d’une partie importante de la population d’Amiens et ancrée sur un territoire.
De plus, ma permanence, située en centre-ville et ouverte au public, est un lieu de vie et désormais aussi le seul lieu de contre-pouvoir dans la capitale picarde, avec un conseil général, un conseil régional et une mairie 100% à gauche !
Dossiers du canton
La Démocratie locale. J’aimerais obtenir de la mairie des réunions régulières de concertation avec les habitants sur tous les sujets forts qui les concernent, tels le stationnement résidentiel ou le devenir de la caserne Dejean.
Politiques du Conseil Général
Ma priorité première concerne la formation des jeunes. Mon canton d’Amiens V Sud-Est Cagny comprend 3 collèges publics et 2 collèges privés. C’est très important.
Action du Maire d’Amiens et de sa majorité
Ils reprennent à leur compte des actions qui ont été menées avec succès et sans éprouver le besoin de les valider. Simplement en les changeant de nom !
Ainsi, le Marché de Noël devient « Parfums d’hiver » ou les Rencontres d’automne sont rebaptisées « Rencontres d’octobre « !
Le problème des crèches n’est pas réglé.
Tout comme le problème des parkings-relais : il faut les réhabiliter. Des gens se désintéressent de notre centre-ville et préfèrent aller faire leurs courses dans les grandes zones commerciales comme celle d’Hénin-Beaumont (62).
L’accessibilité au centre-ville devient un casse-tête. Cela change tellement souvent que les GPS ne sont pas mis à jour et les automobilistes qui ne connaissent pas Amiens et entrent dans notre ville commettent des infractions au code de la route et se font verbaliser. Il y a mieux comme comité d’accueil !
Il faut également rénover la démocratie locale à tout prix. Les comités de quartiers sont sur le terrain, contrairement aux personnes qui constituent les « conseils d’habitants », dont la démarche est louable mais inappropriée à notre ville.
Opposition municipale
L’opposition est forcément groggy car, après 19 ans d’action, il y a forcément un temps d’abattement et de recul sur les choses, qui est nécessaire dans ce que nous vivons dans nos vies personnelles. Je ne vois pas pourquoi il en serait différent dans la vie publique.
Il ya un club, Imagine Amiens, autour d’Olivier Jardé, Alain Gest, Benoît Mercuzot et moi-même, qui travaille et qui a rencontré récemment Guillaume Pépy, Président de la SNCF, à propos de la question du TGV.
Il ya aussi une association, Présence pour Amiens, qui rassemble autour de Claudine Alexandre des colistiers de 2008 qui ont voulu continuer à réfléchir sur l’avenir de leur ville.
Le groupe d’opposition est en fait là pour sanctionner et contrôler la politique de l’équipe en place. Il gère davantage le quotidien.
Après ces différents constats, je considère qu’il est temps que nous changions de braquet, à l’approche de la mi-mandat.
Mon association, l’association des Amis de Brigitte Fouré, propose différentes activités (Café Europe, sorties…). Nous avons crée en son sein un espace de réflexion intitulé « Ensemble, pensons l’avenir ! ». Mon association aura donc à cœur de démontrer, dans les mois et les années qui viennent, l’inefficacité de la politique du maire et de son équipe.
Quel leader pour 2014 ?
La question est prématurée. Il y a encore des échéances électorales en 2012 qui peuvent changer la donne.
D’un point de vue personnel, je peux d’ores et déjà vous dire que je serai candidate aux élections cantonales en mars 2011 et que je ne serai pas candidate aux élections législatives de 2012, que ce soit en tant que titulaire tout comme en tant que suppléante.
Car il ya un temps pour les élections et un autre pour le terrain. Après les élections cantonales, je ne serai candidate à rien jusqu’en 2014.
Candidature aux élections municipales
Je prendrai ma décision le moment venu. Nous sommes un peu dans le même cas de figure que le PS au niveau national : nous avons beaucoup de personnes compétentes dans l’opposition amiénoise, ce qui est normal car, lorsque l’on travaille avec une personnalité comme celle de Gilles de Robien pendant près de 20 ans, cela développe forcément une expertise particulière chez de nombreuses personnes.
Pour ma part, je reste persuadée que le prochain leader sera celui ou celle que la population reconnaîtra le moment venu pour l’incarner et défendre ses intérêts.
Roms
Nous devons œuvrer à une société apaisée et non diviser les Français. Il est du devoir des hommes et femmes politiques de voir les problèmes en face, mais aussi de notre responsabilité de rechercher les voies de l’apaisement, de trouver des solutions concrètes et efficaces plutôt que de se livrer à de vaines surenchères. Pour moi, comme pour Le Nouveau Centre, la lutte contre la délinquance ne peut se résoudre à une simple politique de sanction, décidée après l’émotion des événements et du discours de Grenoble.
Roms : Crise avec l’Europe
Arrêtons les polémiques franco-françaises inutiles, parlons en Européens d'une question européenne appelant une réponse européenne.
Comme le rappelait récemment mon amie la députée européenne NC Sophie Auconie (qui sera à Amiens le 25 octobre dans le cadre d’un Café-Europe) : « La construction européenne est d'abord la mise en commun de certaines valeurs, desquelles découlent certaines libertés, dont la liberté de circulation, et certains devoirs, dont celui de respecter les conditions applicables à l'exercice du droit de séjour. Aujourd'hui, nous devons répondre à la détresse d'une population, qui est en mal d'intégration. Une détresse exploitée par certains réseaux mafieux et qui ne laisse comme moyen de subsistance que la mendicité, le vol et la prostitution. Telle est la question principale à régler aujourd'hui ».
J’ajoute que, si j’ai regretté l’amalgame de la commissaire à la Justice Viviane Reding avec la Shoah, je dois dire que sa colère résidait dans le fait que le Gouvernement lui avait menti sur l’existence de la circulaire sur les Roms, maladroite et indigne. Car Viviane Reding était Commissaire en charge de la Communication lorsque j’étais au Parlement européen et elle est une femme très mesurée. L’Union européenne ne reconnaît pas les expulsions collectives, il faut faire du cas par cas.
Je tiens aussi à dire que les Roms sont pourchassés pour le seul fait de leur appartenance à cette communauté. C’est en cela que cela rappelle la condition des Juifs en 1940 même si, et la différence est de taille, les Roms ne sont pas exterminés au bout de leur voyage, mais rentrent tout simplement dans leur pays, où le pouvoir en place les discrimine.
Ce qui m’inquiète aussi de plus en plus est l’image de la France à l’étranger. Notre pays prend la Présidence du G20 en novembre pour 18 mois. Dans un tel climat d’agitation, on peut se demander si nous sommes prêts.
Les retraites
Il faut dire la vérité aux Français. Je suis pour le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite, pour l’alignement des systèmes privé et public, et l’évolution vers un régime par répartition individualisé grâce au principe de compte notionnel. Il n’est pas normal qu’il soit si difficile pour un Français de connaître avec exactitude à tout âge de sa vie active, ce qu’il percevra au moment de sa retraite. En parallèle, rappelons l’importance de la réflexion sur la pénibilité qui doit dépasser le seul cadre de la réforme des retraites.
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lundi, 20 septembre 2010
L'agenda de ma semaine
Lundi 20 septembre : Réunion de groupe au Conseil Général de la Somme.
Conseil d'Administration du collège Guy Mareschal d'Amiens.
Réunion de travail avec le Comité de Quartier Sud-Est.
Mardi 21 septembre : Permanence sans rendez-vous en Mairie de Quartier Rive Gauche.
Mercredi 22 septembre : Réunion mensuelle du Nouveau Centre à Amiens.
Jeudi 23 septembre : Permanence sans rendez-vous à ma permanence.
10:47 Publié dans Mon Agenda | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 19 septembre 2010
Hervé Morin sur Europe 1 : "La circulaire sur les Roms est une maladresse"
Hervé Morin était l'invité de Sébatien Demorand récemment sur Europe 1.
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vendredi, 17 septembre 2010
Roms : la France au coeur d'une politique internationale
Ils sont critiques envers la France :
-La présidence belge de l'Union européenne
"Tout le monde est d'accord pour dire que c'est la Commission qui doit veiller à la bonne application des engagements pris par la France" sur cette question sensible, a déclaré jeudi 16 septembre le Premier ministre belge, Yves Leterme. "La Commission doit prendre ses responsabilités", mais il faut aussi que les citoyens européens qui jouissent de la liberté de circulation "aient du respect pour (le droit de) propriété, pour les règles qui régissent la libre circulation".
- La Commission européenne
Le président de la Commission, José Manuel Barroso, a apporté son soutien à la commissaire Viviane Reding : "La position de la Commission est claire, la loi communautaire (de l'Union européenne, ndlr) doit être respectée, l'interdiction de la discrimination basée sur l'origine ethnique est l'une des valeurs fondamentales de l'UE et la Commission européenne fera tout ce qui est nécessaire pour garantir le respect de ces principes", a-t-il déclaré mercredi. "J'espère vraiment maintenant que nous pourrons avoir une pleine transparence sur le sujet", a-t-il ajouté, faisant allusion à la dissimulation par Paris d'une circulaire administrative ciblant spécifiquement les Roms pour les renvois.
Mais José Manuel Barroso a aussi pris ses distances avec le parallèle fait entre les expulsions de Roms et les déportations de la Seconde guerre mondiale: "L'une ou l'autre des expressions employées dans le feu de l'action pourrait avoir suscité un malentendu".
- L'Allemagne
Le droit de libre circulation au sein de l'Union européenne (UE) "est inconditionnel", et "aucune discrimination n'est autorisée à l'encontre de minorités ethniques", a souligné mercredi le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert. "Si la Commission européenne examine à présent si la France est en accord avec tout ceci, alors c'est son droit de le faire". Une représentante de la Commission "a par ailleurs parfaitement le droit de faire une déclaration, comme elle l'a fait hier [mardi, NDLR]. Bien sûr, de telles déclarations sont parfois plus utiles si elles sont mesurées au niveau du ton," a ajouté Steffen Seibert.
- Les Etats-Unis
"A l'évidence, les droits des Roms sont importants pour nous, et nous invitons la France et d'autres pays à (les) respecter", a déclaré mercredi un responsable du département d'Etat. Cette critique, qui reste sobre, n'en est pas moins exceptionnelle de la part des Etats-Unis envers un allié aussi proche que la France.
Plus explicite, une commission de parlementaires américains a qualifié les expulsions de "manœuvres politiques inopportunes". "Les minorités font partie intégrante de la société, et il y a un risque, quand ceux qui cherchent à diviser pour obtenir un avantage politique ont la possibilité de prendre les commandes", a déclaré le représentant Alcee L. Hastings, (démocrate), coprésident de la Commission pour la sécurité et la coopération en Europe.
- La Finlande
"L'Union européenne est un espace basé sur l'état de droit" et les droits de l'Homme, a déclaré le ministre finlandais des Affaires étrangères, Alexander Stubb. "Tout le monde doit être très raisonnable à ce sujet, la Commission est la gardienne des traités". "Mais je pense que de tous côtés on doit rester calme". "Ce qui s'est passé ces derniers jours est un peu inhabituel pour l'Europe".
- Le Luxembourg
Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a déclaré mercredi que Nicolas Sarkozy s'était montré "malveillant" en conseillant à Viviane Reding d'accueillir des Roms dans son pays, le Luxembourg. "Ce n'est pas Viviane Reding en tant que Luxembourgeoise qui a parlé. Elle est Luxembourgeoise d'origine, mais elle est commissaire et responsable pour le domaine de la Justice", a déclaré Jean Asselborn. "Elle ne parle pas pour le Luxembourg et n'a pas pris d'instruction au Luxembourg. Faire cet amalgame là de la part de Nicolas Sarkozy entre la nationalité de la commissaire et le Luxembourg est quelque chose de malveillant." "La circulaire sur les Roms, qui a été retirée, (reflète) une "mentalité dangereuse", a jugé le ministre luxembourgeois, "et on ne change pas une politique en changeant une circulaire". "On doit aussi changer la mentalité et l'approche d'ensemble du gouvernement français en ce qui concerne cette matière", a-t-il renchéri.
- L'Autriche
"Aucun groupe ethnique ne doit être l'objet de discriminations", a déclaré mardi le président autrichien Heinz Fischer. "Naturellement, les Roms ne doivent pas être l'objet de discriminations".
- L'ONU
La haut commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a estimé lundi que la politique française était "préoccupante". "Cela ne peut qu'exacerber la stigmatisation des Roms et l'extrême pauvreté dans laquelle ils vivent", a-t-elle estimé.
- Le Parlement européen
Dans une résolution adoptée le 8 septembre, le Parlement européen se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion". Il demande à Paris et aux autres "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms". Même s'il s'en prend à "d'autres Etats", le texte du Parlement européen ne mentionne explicitement que la France.
Elle soutient la France :
- L'Italie
"Mme Reding aurait mieux fait de traiter le sujet en privé avec les dirigeants français avant de s'exprimer publiquement comme elle l'a fait", a déclaré Silvio Berlusconi dans une interview au Figaro de jeudi. "Ce problème des Roms n'est pas spécifiquement français. Il concerne tous les pays d'Europe. Il faut donc ajouter ce sujet à l'ordre du jour du Conseil européen pour que nous en parlions tous ensemble afin de trouver une position commune", a ajouté le président du Conseil.
La Ligue du Nord, le parti xénophobe membre du gouvernement italien, a elle aussi apporté son soutien à la France. "Combien de Roms accueille le Luxembourg?", a demandé le chef de la délégation de la Ligue du Nord au Parlement européen, Mario Borghezio. "C'est formidable cette commissaire européenne prompte à s'indigner contre la France qui, suivant le bon exemple de l'Italie, a décidé de mettre un peu d'ordre pour lutter contre la présence dérangeante des Roms dans les trop nombreux camps de nomades", s'est-il insurgé.
Ils sont mitigés :
- La Roumanie
"Le gouvernement français agit en dehors des conditions d'un Etat européen", a déclaré le président roumain, Traian Basescu, le 8 septembre. "Je ne donne pas raison aux dirigeants français sur leur position", mais "en même temps, nous ne pouvons pas faire porter les responsabilités uniquement sur le gouvernement français. Il y a également une responsabilité majeure de notre part, car ce sont nos citoyens, mais la plus grande responsabilité est aussi celle des Roms."
"Seule une stratégie européenne permettra de répondre durablement aux problèmes et aux attentes légitimes de cette vaste communauté", a ajouté le ministre des Affaires étrangères roumain Teodor Baconschi, le 9 septembre. Et à l'issue d'une visite à Bucarest du ministre français de l'Immigration, Eric Besson, Teodor Baconschi a convenu de "mettre fin aux polémiques stériles" et de renforcer la coopération bilatérale.
- La Bulgarie
Le président Parvanov (socialiste) a reproché mercredi à la France le renvoi de Roms bulgares et roumains, une mesure, a-t-il dit, "en décalage avec les valeurs européennes". "S'il y a des gens qui ont violé la loi, cette information doit être rendue publique (...) mais il ne faut en aucun cas évoquer une culpabilité sur une base ethnique".
Mais le chef du gouvernement Boïko Borissov (droite) a affirmé n'avoir "aucun problème avec la France". "Nous sommes catégoriques quant au fait que chaque personne a des droits. Toutefois je ne veux pas que nous entrions dans ce débat parce que nous n'avons pas de problème. La France elle-même confirme n'avoir aucun problème avec la Bulgarie".-
(Source : Nouvelobs.com avec AFP. Illustration : Viviane Reding, Commissaire européenne).
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mercredi, 15 septembre 2010
Brigitte Fouré invitée de France 3 ce samedi
Brigitte Fouré participera ce samedi 18 septembre à l'émission politique La voix est libre, sur France 3 Picardie dès 11h30.
La Conseillère Générale d'Amiens V Sud-Est Cagny évoquera, à l'occasion de cet entretien télévisé qui marquera sa rentrée politique, les dossiers municipaux et départementaux et prendra position sur certains débats nationaux, tels la circulaire sur les Roms et la réforme des retraites.
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lundi, 13 septembre 2010
L'agenda de ma semaine
Lundi 13 septembre : Permanence sans rendez-vous rue Vascosan (quartier Ste Anne).
Réunion du comité de quartier Sainte-Anne avec les commerçants.
Mardi 14 septembre : Porte-à-porte chez les commerçants du quartier Barni.
Jeudi 16 septembre : Permanence sans rendez-vous à ma permanence.
Conseil d'administration du collège Auguste Janvier.
Réunion à Rouen, à l'initiative de la fédération Nouveau Centre 76, sur le thème de la gouvernance européenne.
Vendredi 17 septembre : Enregistrement de l'émission de France 3 Picardie La voix est libre.
Dimanche 19 septembre: Réderie organisée par le comité de quartier La Vallée.
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dimanche, 12 septembre 2010
Roms : l'opposition de l'Eglise
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vendredi, 10 septembre 2010
Roms : le Parlement européen rappelle la France à l'ordre
Les eurodéputés ont exigé la suspension des expulsions. Un "diktat politique", a répondu Paris.
La France a été officiellement désavouée par l'Union européenne jeudi. Le Parlement européen a en effet adopté une résolution demandant à la France de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms. La réponse du gouvernement n'a pas traîné, et a pris la forme d'une fin de non-recevoir.
La résolution des eurodéputés, présentée par les socialistes, les libéraux, les Verts et les communistes, a obtenu 337 voix contre 245. Dans ce texte qui n'a qu'une valeur politique et morale, le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion".
"Cette attitude est allée de pair avec une vague de stigmatisation des Roms et de dénigrement général des Tziganes dans le discours politique", déplore aussi le Parlement européen avant d'ajouter : "le droit de tous les citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement dans toute l'Union constitue un pilier de la citoyenneté de l'Union telle qu'elle est définie par les traités".
Un "diktat politique", pour Besson
"Je veux très clairement dire qu'il n'est pas question que la France suspende les reconduites dans les pays d'origine, qu'il s'agisse d'ailleurs de Roumains, de Bulgares ou de tout autre ressortissant", a rétorqué Eric Besson, le ministre de l'Immigration, qui se trouvait alors à Bucarest. "Le Parlement européen est sorti de ses prérogatives et nous n'avons bien évidemment pas à nous soumettre à un diktat politique", a-t-il ajouté. Affirmant que la "France applique scrupuleusement le droit communautaire et elle respecte scrupuleusement la loi républicaine française".
Reste que pour le Parti socialiste, le camouflet est sévère. Il s'agit d'une "condamnation ferme et sans ambiguïté des agissements du gouvernement français et de la rhétorique xénophobe et discriminatoire qui les ont accompagnés", a estimé le député européen Harlem Désir, sur son blog. Les socialistes s'en sont aussi pris à la réaction d'Eric Besson. "Les institutions démocratiques méritent davantage de respect", peut-on lire dans un communiqué.
(Source : Europe 1).
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mercredi, 08 septembre 2010
Pour une société harmonieuse et apaisée!
(Copyright Eric Roset Photographe)
Pendant la période estivale, un sujet est revenu en boucle sur toutes les antennes: la délinquance et la réponse apportée, simple: il faut renvoyer les Roms chez eux, en Roumanie!
Et je n'ai pas aimé, mais pas du tout, les préjugés et sous-entendus véhiculés par ces discours...
Entendons nous bien: la délinquance existe et il faut évidemment sanctionner sans faiblesse ceux qui commettent des actes délictueux.
Mais il faut rappeler les principes qui fondent, en droit, la répression. Le droit pénal repose sur les principes de liberté et de responsabilité (deux valeurs qui me sont particulièrement chères): ainsi, si quelqu'un décide de voler ou de tuer, il est responsable de ses actes et par conséquent, il doit en répondre en étant sanctionné.
La responsabilité pénale, à la différence de la responsabilité civile, est, par nature, personnelle.On n'est donc responsable que de l'acte que l'on a accompli personnellement.
Or cet été est réapparue une vielle théorie, selon laquelle on est responsable aussi de ce que l'on est: étranger, Rom, Français depuis peu... Ce n'était pas dit tout à fait aussi clairement mais chacun l'a bien compris ainsi, et je n'ai pas aimé...
Je sais bien que l'extrême pauvreté est un des facteurs favorisant la délinquance mais peut-on en déduire que toutes les personnes démunies sont des délinquants?
Alors au moment de la rentrée, j'ai envie de dire stop à tous les amalgames et aux discours dans lesquels on stigmatise telle ou telle catégorie de personnes: monter les gens les uns contre les autres,c'est tellement facile...
Le rôle de l'élu, même si c'est beaucoup plus difficile, consiste à construire une société dans laquelle chacun trouve sa place, une société harmonieuse et apaisée...
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lundi, 06 septembre 2010
L'agenda de ma semaine
Lundi 6 septembre : Commission Permanente de rentrée au Conseil Général de la Somme.
Permanence cantonale en mairie de secteur Amont (166, chaussée Jules Ferry).
Mardi 7 septembre : Réunion du Comité Exécutif du Nouveau Centre à Paris.
Mercredi 8 septembre : Rencontre avec une association.
Jeudi 9 septembre : Réunion de la commission La Ruche, la commission Europe du Nouveau Centre à Paris.
Vendredi 10 septembre : Participation aux Universités d'été des Jeunes du Mouvement Européen France à Caen (Calvados).
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samedi, 04 septembre 2010
Bonne rentrée !
Je vous souhaite une bonne rentrée à toutes et à tous et vous donne rendez-vous sur ce blog dès lundi. J'espère que ces vacances ont été l'occasion pour vous de vous ressourcer afin de repartir en forme pour cette année scolaire, universitaire et professionnelle.
J'ai eu pour ma part la chance, au mois d'août, de naviguer sur le Somme II, l'ancien baliseur stationné à Saint-Valery-sur-Somme, entièrement réhabilité par le Conseil Général de la Somme, pour une superbe balade entre Pinchefalise et Petit-Port, près d'Abbeville. Une sortie idéale à réaliser en famille.
A lundi !
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