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jeudi, 07 mars 2013

La Roumanie dans l’espace Schengen : blocage purement politique ? Par Ana Moloiu

roumanie-immobilier.gifPeut-on affirmer que l’adhésion de la Roumanie à l’UE qui a eu lieu le1janvier 2007 n’est pas encore une adhésion complète ? Après 5 ans la Roumanie doit encore franchir un pas : l’adhésion dans l’espace Schengen.

L’entrée dans Schengen ne signifie pas seulement le libre passage d’un pays dans un autre, puisque depuis leur entrée dans l’UE, les citoyens roumains peuvent circuler dans les pays membres avec leur seule carte d’identité. L’adhésion signifie plus que ça, elle signifie que finalement ils vont pouvoir avoir l’euro, la monnaie européenne , donc de nouveaux accords et des relations plus serrées avec les pays membres .Le changement de monnaie est programmé au plus tôt pour 2015 .

L’adhésion était normalement prévue pour le mois de mars 2011, mais on est au mois de février 2013 et la Roumanie comme la Bulgarie ne fait pas encore partie de l’espace Schengen.

Le 21 décembre 2010, la France et l’Allemagne publient une lettre commune dans laquelle  les ministres de l’Intérieur affirment qu’ils vont empêcher l’entrée dans l’espace Schengen de ces deux pays. Suite à cette lettre, le président roumain  Traian Basescu , a réagi très violemment , en considérant que c’était « un acte de discrimination ». 

     Au début de l’année 2012, lors de négociations, les Pays-Bas opposent leur veto à l’adhésion. Le veto négatif  a été motivé par le président néerlandais par le fait que la Roumanie n’a pas résolu tous les problèmes que la Commission Européenne a signalé en 2007 lors de l’adhésion dans l’UE: en matière juridique mais aussi dans la lutte contre la corruption.

Une nouvelle négociation va avoir lieu en mars 2013.Selon les informations données par les journaux locaux (ziare.ro): la Hollande et la Belgique sont prêtes encore une fois à s’opposer à l’adhésion .Cette fois-ci, le problème qui empêche la Roumanie de faire partie des membres, d’après les deux pays, c’est la situation politique actuelle.

Les autorités politiques roumaines, elles, considèrent que c’est un blocage purement politique parce que, d’après le Secrétaire d’Etat de l’administration du département Schengen, la Roumanie, est parfaitement prête du point de vue technique à en faire partie.

Affaire à suivre…


Ana Moloiu

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