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vendredi, 01 octobre 2010

Les femmes majoritaires au gouvernement suisse

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Simonetta Sommaruga, socialiste modérée, a été élue au Conseil fédéral suisse le mercredi 22 septembre. Les femmes y sont désormais plus nombreuses que les hommes.

Mercredi 22 septembre, le gouvernement suisse a basculé… du côté des femmes. «L'évènement est historique» pour le quotidien suisse Le Temps. C'est en effet la première fois que le Conseil fédéral, l'organe exécutif de la Confédération helvétique, est composé majoritairement de femmes. Elles sont désormais quatre sur sept conseillers au total. Une première dans une des dernières démocraties d'Europe à avoir accordé le droit de vote aux femmes. Elle ne l'ont effectivement reçu, au niveau fédéral, qu'en 1971 et la première conseillère fédérale a été élue en 1984. Dans le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, les femmes n'ont pu voter au niveau local qu'à partir de 1990.

La nouvelle arrivée est Simonetta Sommaruga, 50 ans. Elle a été élue dans la matinée par les membres de l'Assemblée fédérale lors d'un quatrième tour de scrutin avec 159 voix. Elle remplace l'un des conseillers démissionnaires, le socialiste Moritz Leuenberger. Son élection est sans surprise. La socialiste bernoise, affiliée à l'aile droite du PS, était une des deux candidates officielles du parti. Elle a battu le candidat de l'Union démocratique du centre (UDC), le fribourgeois Jean-François Rime.

L'élection de Simonetta Sommaruga a été saluée par des applaudissements nourris, sous les lambris du Palais fédéral de Berne où l'atmosphère est habituellement plus compassée. La nouvelle conseillère fédérale, tailleur noir, corsage imprimé et collier de perles, a remercié les parlementaires dans les quatre langues du pays (allemand, français, romanche et italien). «La majorité doit tenir compte de toutes les minorités, qu'elles soient culturelles, linguistiques, religieuses, politiques ou de toute autre nature», a-t-elle déclaré d'emblée.

La majorité féminine aurait pu être encore plus marquée si les chambres n'avait pas préféré l'entrepreneur bernois Johann Schneider-Ammann à la Saint-galloise Karin Keller-Sutter, également sur les rangs.

 

(Source : Le Figaro).

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