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vendredi, 11 juillet 2008

Nicolas Sarkozy au Parlement européen

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Après un débat de 3 h 20 (un record européen !), une réponse à quasiment tous les députés qui étaient intervenus, et la promesse de revenir « dès que nécessaire », Nicolas Sarkozy a réussi, hier, à Strasbourg, son premier examen de passage devant le Parlement européen.

Il a patiemment exposé les priorités du semestre de la présidence française (immigration, environnement, politique agricole, défense, Union pour la Méditerranée), traitant le Parlement en allié (« Votre engagement sur le paquet climat est déterminant ») et flattant les députés : « S'il y a un lieu en Europe pour définir ce qu'est l'identité européenne, c'est ici ! »

Sens de la répartie

Pour autant, le Président en exercice de l'Union européenne n'a abandonné ni sa verve ni son sens de la répartie. Après avoir tressé des louanges à tous les groupes, des conservateurs britanniques aux socialistes européens, Nicolas Sarkozy n'a pas résisté au plaisir de renvoyer Le Pen dans les cordes : « Nous avons eu, en France, le grand malheur d'avoir l'extrême-droite la plus puissante d'Europe. En vous écoutant, je suis bien content que ce soit terminé », a-t-il lancé, déclenchant un éclat de rire général.

Son propos sur la Chine, n'est pas passé inaperçu. Jeudi, Nicolas Sarkozy avait fait savoir lors d'une rencontre avec le n°1 chinois, Hu Jintao, qu'il assisterait, le 8 août, à l'inauguration des JO de Pékin. « C'est minable ! », l'a apostrophé Daniel Cohn-Bendit, auquel plusieurs parlementaires ont emboîté le pas.

Nicolas Sarkozy, se prévalant du soutien des dirigeants des Vingt-Sept, s'est défendu de passer les droits de l'homme par pertes et profits : « Ce n'est pas par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des droits de l'homme, mais par un dialogue franc et direct. Je ne pense pas qu'on peut boycotter un quart de l'humanité. Je veux y aller et je veux parler ».

Il a demandé, après coup, à Daniel Cohn-Bendit et Bernard Kouchner de « travailler sur une liste de prisonniers politiques » qu'il soumettra au président chinois... Et pour bien signifier qu'il ne cède rien au régime communiste, comme on l'en accusait, Nicolas Sarkozy a mouché l'ambassadeur de Chine à Paris, Kong Quan, qui l'avait menacé de « graves conséquences » s'il recevait le dalaï-lama, mi-août, lors de sa tournée en France : « Ce n'est pas à la Chine de fixer mes rendez-vous ».

Traité de Lisbonne. Nicolas Sarkozy, qui sera à Dublin le 21 juillet, exige une solution « soit en octobre, soit en décembre » pour sortir de la crise provoquée par le « non » irlandais. Il met en demeure le président polonais Lech Kaczynski, qui avait signé le traité à Lisbonne et refuse maintenant de le ratifier : « Quand on apporte sa signature, en Europe, on doit la respecter ».

 

Commission de Bruxelles. Nicolas Sarkozy souhaite que le Portugais José Manuel Barroso effectue un nouveau mandat, de 2009 à 2015, à la tête de la Commission européenne.

 

(Source : Ouest-France).

09:40 Publié dans Europe | Lien permanent | Commentaires (0)

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