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mardi, 22 décembre 2009

Noëls d'Europe

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En Suède, les fêtes de Noël débutent le 13 décembre, jour de la Sainte-Lucie, fête de la lumière. La fille aînée de la maison revêt une robe blanche et une ceinture rouge, et elle pose sur sa tête une couronne ornée de sept bougies. Le 24 décembre, les fenêtres sont décorées de petits luminaires. Ce n’est pas le Père Noël qui apporte les cadeaux, mais un lutin vêtu de gris, appelé Tomte (voir aussi ma note de dimanche dernier 13 décembre).

 

En République Tchèque, pendant longtemps, avant Noël, les habitants célébraient Saint-André, Sainte-Barbe et Sainte-Lucie. Aujourd’hui, Saint-Nicolas est le plus fêté. Là-bas, il s’appelle Svaty Mikalas.

 

En Irlande, après la messe de minuit, on se rassemble dans les rues pour chanter et boire du vin ou du whisky chaud tandis que les enfants mettent leur taie d’oreiller au bout de leur lit. C’est elle qui sera remplie de cadeaux au petit matin.

 

En Pologne, lors de la veillée qui précède la messe de minuit, on déguste du hareng, du brochet, des choux, des gâteaux aux noix, au miel et aux fruits secs.

 

A Chypre, les traditions de Noël sont les mêmes que celles de la Grèce voisine. Les cadeaux sont distribués aux enfants le 1er janvier, jour de la Saint-Basile, qui vécut en Grèce au IVè siècle.

 

Au Danemark, on déguste en soirée une oie aux choux rouges et le traditionnel riz au lait, dans lequel une amande est cachée. L’enfant qui la trouve gagne un cadeau supplémentaire. On dit que c’est le lutin de Noël qui l’apporte.

 

En Slovaquie, et surtout dans les régions d’Orava et de Banska Stiavnice, depuis plus de 200 ans, des artistes gravent sur le bois des scènes de la naissance du Christ ou les peignent à l’aquarelle. A Noël, ces œuvres d’arts populaires sont portées en procession de village en village par des chanteurs.

 

En Estonie, le Président de la République déclare chaque année la trêve de Noël, une coutume vieille de 350 ans. En sortant de l’église, les Estoniens vont allumer des bougies sur les tombes de leurs proches. Ainsi, les cimetières brillent dans la nuit comme des champs de lumières.

 

En Belgique, comme dans les régions françaises d’Alsace et de Lorraine, on fête avant tout Saint-Nicolas le 6 décembre. La légende raconte qu’il a ressuscité trois enfants qu’un boucher avait découpé et mis au saloir. Les enfants reçoivent des gâteaux en pain d’épice en forme de bonhomme.

 

A Malte, tous les villages sont décorés par des guirlandes multicolores, les festuni. Les enfants promènent en procession une statue de Jésus dans les rues, et l’un d’eux, habillé en apôtre, lit l’Evangile de Saint-Luc qui raconte la nuit de Noël à la messe de minuit.

 

En Autriche, ce n’est pas le Père Noël qui apportent les cadeaux aux enfants mais Christkindl, une jeune fille vêtue de blanc, couronnée de lumière et pure comme un ange. On se régale des Kekse, biscuits traditionnels en forme d’étoiles, de sapins ou de croissants.

 

En Slovénie, il est de coutume de se passer, de maison en maison, une statue de la Vierge pour rappeler le voyage de Marie et de Joseph jusqu’à Nazareth.

 

En Italie, à Rome, pour annoncer la naissance du Christ, plusieurs coups de canon sont tirés du château Saint-Ange. La Befana, une sorcière très âgée et bienveillante, y apporte les jouets, le jour des Rois, en survolant les cheminées, juchée sur son balai ! Rappelons aussi que c’est à l’Italie que l’on doit la tradition de la crêche, depuis que Saint-François d’Assise a célébré la messe de Noël dans une grotte des Abruzzes en 1223.

 

C’est au nord de la Finlande, près du cercle polaire, en Laponie, à Korvantunturi, que vit le Père Noël (Joulupukki, en finnois). Des milliers d’enfants lui écrivent chaque année.

 

En Hongrie, on pose sur la table de Noël de la paille, des peignes ou des couteaux que l’on recouvre d’une nappe. Sous cette table, un panier rempli d’avoine, de blé et de maïs est glissé. Autrefois, les paysans espéraient ainsi obtenir de meilleures récoltes.

 

On doit à l’Allemagne les traditions du calendrier de l’avent, dont les enfants ouvrent une fenêtre chaque jour à partir du 1er décembre, et surtout celle du sapin. Dans toutes les villes du pays, on se presse pour les acheter sur les marchés de Noël en buvant du vin chaud pour se réchauffer. Le plus grand marché est celui de Nuremberg, la capitale des jouets.

 

Au Portugal, on mange de la morue lors du traditionnel repas appelé consoada. Sur la table sont disposés un ou deux couverts supplémentaires pour les âmes des disparus.

 

Au Luxembourg, Saint-Nicolas vient remplir silencieusement pendant la nuit du 6 décembre les assiettes laissées la veille sur une table par les enfants. Puis, le jour de Noël, des concerts ont lieu sur les places des villages durant laquelle une quête est organisée pour les personnes dans le besoin.

 

En Grèce, Pâques est la fête la plus importante mais Noël n’est pas oubliée pour autant. Le 24 décembre, les enfants font le tour des villages en chantant des Kalanda et en jouant du triangle et du tambour. Les adultes les remercient avec des bonbons et des fruits secs.

 

En Lituanie, on reste dans sa maison le 24 décembre car, dit-on, les esprits rodent à l’extérieur la nuit de Noël. Au dîner, devant la cheminée, la famille se partage des biscuits secs au pavot, les Kuciukai, des gâteaux aux fruits rouges et des galettes d’avoine.

 

Au Royaume-Uni, on déguste le Christmas pudding en regardant à la télévision la Reine Elizabeth II adresser un message de Paix à la Nation. Puis, les enfants ouvrent des crackers. Quand on tire les deux bouts de ces papillotes, un petit pétard explose.

 

En Espagne, la période de Noël débute le 8 décembre, jour de la fête de Marie, célébrée sur le parvis de la cathédrale de Séville par des garçons costumés qui interprètent los Seises (« La danse des Six »). Les Espagnols ont une dévotion particulière pour les Rois Mages dont la fête, l’Epiphanie, est le 6 janvier.

 

Aux Pays-Bas, dès la mi-novembre, Saint-Nicolas, Sinterklaas, arrive d’Espagne dans un bateau plein de cadeaux. Il est accompagné de son cheval blanc, Schimmel, et d’hommes au visage maquillé de noir qui représentent son assistant, Zwarte Piet, Pierre le Noir. Jusqu’au 6 décembre, ils parcourent les villages pour distribuer leurs présents.

 

En Lettonie, on décore l’arbre de Noël de cent bougies, sans oublier de préparer de délicieux cookies au gingembre.

 

En France, les traditions ne manquent pas : sapins, souliers dans la cheminée, crèches et messes de minuit rythment la nuit de Noël dans tout l’Hexagone. Dans la région de Provence, on orne la crèche des célèbres santons. A côté d’eux, la maîtresse de maison pose une coupelle où elle a mis à pousser du blé le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe. A Strasbourg, le célèbre marché de Noël (ou Christindelmärik) a lieu depuis l'année 1570.

 

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08:00 Publié dans Traditions | Lien permanent | Commentaires (0)

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